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Me Houngbédji expose son livre ‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles''

Fri, 03/29/2019 - 00:04

Le président de l'Assemblée nationale a organisé ce jeudi 28 mars 2019 à son domicile à Porto-Novo, un point de presse pour présenter son livre intitulé ‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles''. Me Adrien Houngbédji a expliqué aux professionnels des médias, les raisons qui justifient la publication de cet essai autobiographique.

Couvrant la période de 1960 à 1990, ‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles'' est le premier tome des mémoires de Me Adrien Houngbédji. Le président de l'Assemblée nationale y retrace ses souvenirs d'enfance et de jeunesse ainsi que le début de sa carrière politique. Me Adrien Houngbédji évoque aussi les mésaventures l'ayant conduit à l'exil en mentionnant plusieurs affaires qui sont devenues célèbres telles que Tipki, Kovacs et autres.
Dans cet essai, l'auteur fait également part de son retour au Bénin qui a été possible grâce au Renouveau démocratique. Il n'a pas manqué de dévoiler le combat qu'il a continuellement mené pour la sauvegarde des libertés.
‘'La liberté au cœur - Le temps des semailles'' paraît aux éditions l'Archipel à Paris, et sera officiellement dédicacé le samedi 30 mars 2019 à Golden Tulip Le Diplomate de Cotonou à partir de 10 heures. L'ouvrage est dès maintenant disponible à la Sonaec Ganhi et Erevan à Cotonou.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La plénière se poursuit ce vendredi au parlement

Thu, 03/28/2019 - 23:43

La Commission des lois n'ayant pu examiner les deux propositions de loi dérogatoire modificative et complétive de la charte des partis politiques et le code électoral, le président de l'Assemblée nationale a ouvert les débats en vue de recueillir l'avis des députés. Après une première suspension, les députés de la minorité et du Bloc de la majorité parlementaire qui continuent de défendre leur position, appellent au dialogue pour une sortie de crise.
Malgré de houleux débats, une lueur d'espoir semble se dessiner pour une sortie de crise. La plénière a été suspendue par Me Adrien Houngbédji vers 22h. Les travaux reprennent ce vendredi matin.

Selon l'honorable Jean-Michel Abimbola, depuis le début de la recherche de consensus, l'opposition s'illustre par des actes curieux, polémiques qui « amèneraient tout observateur de la vie politique nationale à se poser la question de savoir si tout ceci n'a pas pour objectif ultime de renverser la table comme on le dit et de mettre ainsi à mal notre démocratie ».
Pour lui, l'opposition n'a que deux options aujourd'hui soit rester dans le statut quo et de respecter les statuts en vigueur, soit accepter un réajustement législatif conditionné par la révision de l'article 80 de la constitution pour leur permettre d'être dans la course des législatives.
« Nous ne connaissons aucune démocratie au monde où c'est la minorité qui dirige et qui dicte sa loi et qui impose sa volonté. Ici c'est le Bénin un Etat de droit et une démocratie majeure en Afrique », a-t-il martelé tout en invitant l'opposition à retrouver la voie de la sagesse et abandonner son romantisme politique.
Le député Eric Houndété rétorque qu'il n'y aura pas révision opportuniste de la constitution. « Nous y sommes opposés, c'est clair, avoir paraphé les documents de travail que vous avez proposé, reconnaissez le humblement, soyez courageux personne ne vous en voudra d'avoir souhaité une quatrième tentative de révision de la constitution », déclare-t-il. . Pour le député, « heureusement que l'opposition n'était pas à la réunion du 06 mars sinon on dira que ce sont les réflexions de l'opposition qui ont amené le chef de l'Etat a dit qu'il faut envisager la révision de la constitution ». « Le consensus n'est pas la soumission à la décision de la majorité », signale Houndété.
Il qualifie les lois adoptées comme des ‘'lois de tricherie et d'exclusion''. Si on adopte des lois qui posent problèmes, explique le député, il faut accepter et corriger.
La doyenne d'âge de l'Assemblée nationale Rosine Vieyra Soglo tout en expliquant les difficultés qu'elle a rencontré dans le but de se conformer aux lois, mentionne qu'il faut tout simplement opter pour le retour aux anciennes lois. « Nous n'irons pas aux élections si tout le monde n'y va pas », a-t-elle affirmé.

La plénière de la dernière chance

A sa suite, plusieurs députés de l'opposition et de la mouvance ont fait connaître leur opinion sur le sujet.
Le président de l'Assemblée nationale dit avoir noté dans les propos de la plupart des députés la volonté de mener un dialogue. A cet effet, Adrien Houngbédji a invité les uns et les autres à mener des réflexions pour une sortie de crise.
Sur demande des députés, les débats ont été suspendus vers 19h30.
A la reprise vers 22h, le président de l'Assemblée nationale a proposé que la séance soit suspendue pour reprendre ce vendredi matin. "Je demande à la plénière de prendre acte du rapport et nous laisser introduire demain matin de nouvelles propositions de lois qui seront signées par les deux camps pour montrer que le consensus est vraiment en marche'', a suggéré Me Adrien Houngbédji. ''Nous donnons une dernière chance aux belles paroles entendues dans cet hémicycle'', a-t-il ajouté.
Les travaux de la plénière vont se poursuivre ce vendredi 29 mars à 11h.
Mais avant, une conférence des présidents va se tenir à 10h pour faire le point, a indiqué le président du parlement.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Boni Yayi condamné pour s'être approprié un domaine de l'Etat

Thu, 03/28/2019 - 21:46

La Cour constitutionnelle,
Saisie d'une requête en date à Parakou du 05 janvier 2019
enregistrée à son secrétariat le 06 février 2019 sous le numéro 029S/O5O/REC-19 par laquelle monsieur Charles TOKO, maire de la commune de Parakou, forme un recours contre monsieur Thomas Boni YAYI, ancien président de la République, pour violation de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution ;
.Considérant que le requérant expose que monsieur Thomas Boni YAYI, alors président de la République, au cours de l'exercice de ses fonctions, acquis de la mairie de Parakou un domaine sis au lot 1686A du lotissement de AMAWIGNON, zone 10, faisant partie de la réserve administrative de ladite mairie, sans l'autorisation
préalable de la Cour constitutionnelle ; qu'un titre foncier en date du 22 décembre 2009 constate le droit de propriété de l'intéressé sur ledit domaine ; qu'estimant qu'une telle acquisition viole les dispositions de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution, il sollicite que cette transaction soit déclarée contraire à la Constitution ;
Considérant qu'en réponse, monsieur Thomas Boni YAYI, par l'organe de son conseil, Maître Sadikou ALAO, déclare que sur proposition de la mairie de Parakou, une zone marécageuse correspondant à la parcelle (1 A » du lot 1686 A du lotissement de AMAWIGNON, zone 10, faisant partie de la réserve administrative. de la Commune de Parakou lui a été offerte ; que la cession dudit immeuble est intervenue par acte en date du 27 juillet 2009, en contrepartie du paiement de la somme de F CFA VINGT MILLIONS (20 000 000) ; qu'une quittance ainsi qu'un certificat administratif lui ont été délivrés le 7 septembre 2009, de même que le titre foncier 770 en date du 22 décembre 2009 ; que pour éviter toute spéculation, il a, par lettre en date du 28 février 2019, signifié à la mairie de Parakou par exploit de la même date, renoncer à ladite vente ; qu'il conclut à la violation par la mairie de Parakou de ses obligations au titre de l'article 52 al. 1 de la Constitution ainsi que de la législation en vigueur et à la perte d'objet du recours dont la haute Juridiction est saisie, consécutive à la renonciation annoncée que dans un mémoire complémentaire en date du 13 Mars 2019, Monsieur Thomas Boni YAYI conclut à l'absence de violation de la constitution en l'espèce ; qu'il soulève, en effet, d'une part, « l'inapplicabilité in limine litis de l'article 52 alinéa 1 de la constitution » au motif de l'absence de la loi d'application à laquelle renvoie ce texte et, d'autre part, à la dissociation de sa situation d'avec celle ayant donné lieu à la décision DCC 17-009 du 6 janvier 2017.

Considérant que le Président de la République, par l'organe du Secrétariat général du Gouvernement, soutient que la violation en l'espèce de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution est fondée ; qu'en effet, même si la loi visée par cette disposition n'est pas encore adoptée et mise en vigueur, la rédaction de l'article ne laisse pas supposer qu'en l'absence de cette loi, l' l'autorisation de la Cour ne devrait pas être requise, l'intérêt public que vise à protéger ce texte, demeurant le même en présence ou en l'absence de cette loi ;
Vu les articles 3 alinéa 3, 52 alinéa 1 de la constitution et 48 de la loi organique sur la Cour constitutionnelle ;

A - Sur l'applicabilité de l'article 52 alinéa 1 de la
Constitution en l'espèce

Considérant que l'article 52 alinéa 1 de la Constitution dispose : « Durant leurs fonctions, le Président de la République et les membres du Gouvernement ne peuvent par eux-mêmes, ni par intermédiaire rien acheter ou prendre en bail qui appartienne au domaine de l'Etat, sans autorisation préalable de la Cour constitutionnelle dans les conditions fixées par la loi » ;

Considérant qu'en application de cette disposition, l'article 48 de la loi portant loi organique sur la Cour constitutionnelle dispose que : « Lorsqu'elle est saisie par le Gouvernement dans le cas prévu à l'article 52 al. 1 de la Constitution, la Cour constitutionnelle se prononce dans un délai de 15 jours à la majorité absolue de ses membres » ; qu'il en résulte que la loi a prévu les conditions de saisine de la Cour constitutionnelle, le délai dans lequel la Cour
est appelée à rendre sa décision ainsi que le quorum auquel cette décision devra être rendue ; qu'en présence de cette décision de la loi organique, on ne peut valablement se prévaloir du défaut de loi d'application à laquelle renvoie la disposition visée pour s'extraire de la Cour constitutionnelle imposée par l'article 52 alinéa 1 de la constitution au Président de la république ainsi qu'aux membres du gouvernement.
Considérant que l'article 52 alinéa 1 de la constitution qui vise la sauvegarde des biens de l'Etat oblige le Président de la République et les membres du Gouvernement à ne rien acheter ni prendre à bail des biens qui appartiennent au domaine de l'Etat sans l'autorisation de la Cour constitutionnelle, ne peut souffrir de restriction non prévue par la Constitution elle-même, en vertu de l'adage « ubi lex non distinguit nec nos distinguere debemus » (Il ne faut pas distinguer là où la loi ne distingue pas) ; que la Constitution n'ayant pas distingué entre les « biens appartenant à l'Etat », il faut en entendre tous ceux compris dans la domanialité publique ou privée, de l'Etat central ou des collectivités territoriales, nonobstant les distinctions contenues dans les textes infraconstitutionnels auxquels la Constitution est supérieure ; qu'il y a lieu de dire que l'article 52 al. 1 est applicable en l'espèce ;

B - Sur la violation de l'article 52 alinéa l de la
Constitution

Considérant que monsieur Thomas Boni YA YI résiste au grief de la violation de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution en invoquant le fait que n'ayant pas effectué une offre d'achat et n'ayant fait que répondre à une proposition de vente, il appartenait à l'offrant d'accomplir les formalités que prescrit la loi ; que selon lui, « la logique exige d'une administration publique ayant émis une
proposition de cession d'un bien public, de s'assurer que toutes les formalités requises ont été effectuées, non seulement au regard de ses obligations internes, mais de toutes les lois de la République » ; qu'il développe en appui que : « cette exigence à l'égard de la mairie de Parakou est d'autant plus forte qu'en réalité, le Président de la République ne dispose pas du temps matériel d'opérer toutes ces vérifications, qu'il fait bien souvent avec l'appui de ses collaborateurs » ;
Considérant que les dispositions de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution et celles de l'article 48 de la loi portant loi organique sur la Cour constitutionnelle mettent l'obligation de saisine de la Cour constitutionnelle en vue de l'autorisation préalable requise à la charge du Gouvernement ; que ne l'ayant pas fait, il Y a violation
des textes visés ;
Considérant qu'il n'est pas contesté que, Président de la
République en exercice, monsieur Thomas Boni YAYI, a acquis de la mairie de Parakou un domaine sis au lot 1686A du lotissement de AMAWIGNON, zone 10, faisant partie de la réserve administrative de la mairie de Parakou, un domaine appartenant à l'Etat, sans l'autorisation préalable de la Cour constitutionnelle ; qu'en se comportant comme il l'a fait, monsieur Thomas Boni YAYI a méconnu les dispositions de l'article 52 alinéa 1 de la Constitution et celles de l'article 48 de la loi portant loi organique de la Cour constitutionnelle ; que dès lors, il échet de déclarer
contraire à la Constitution la cession par la mairie de Parakou à monsieur Thomas Boni YAYI de la zone marécageuse correspondant à la parcelle « a » du lot 1686 A du lotissement de AMAWIGNON, zone 10, faisant partie de la réserve administrative de la Commune de Parakou, ainsi que les actes subséquents que sont le certificat administratif délivré le 7 septembre 2009 et le titre foncier n° 770 du 22 décembre 2009 ;

C - Sur le sort de la cession intervenue et la renonciation déclarée

Considérant que l'article 3 al. 3 de la Constitution dispose que : « Toute loi, tout texte réglementaire et tout acte administratif contraires à ces dispositions sont nuls et non avenus .... » ; que l'acte de cession ainsi que les actes subséquents étant contraires à la Constitution, ils sont nuls et non avenus ; qu'en cet état où le bien immobilier qui en a été l'objet est censé ne pas être entré dans le patrimoine de monsieur Thomas Boni YAYI, celui-ci ne saurait efficacement accomplir au sujet d'un tel bien un quelconque acte de disposition comme la renonciation ; qu'il ne peut en effet être accompli un acte d'aliénation que sur un bien objet du patrimoine de la personne qui aliène ; qu'en l'espèce où le requis, président de la République au moment de la cession à son profit d'un bien appartenant au domaine de l'Etat sans l'autorisation préalable de la Cour constitutionnelle, déclare renoncer à ce bien, il echet pour la Cour de déclarer que cette renonciation est non avenue en raison de ce que le bien n'est pas entré dans son patrimoine ;

La Cour décide :

1- La cession d'immeuble intervenue le 27 juillet 2009
entre la mairie de Parakou et monsieur Thomas Boni YAYI est contraire à la Constitution.

2.- La cession d'immeuble intervenue le 27 juillet 2009
entre la mairie de Parakou et monsieur Thomas Boni YAYI ainsi que le certificat administratif délivré le 7 septembre 2009, le titre foncier n° 770 du 22 décembre 2009 et tous les actes subséquents sont nuls et non avenus.

3- La renonciation à la cession effectuée par Monsieur Thomas Boni YAYI par correspondance en date du 28 février 2019 est non avenu ;

4- La présente décision sera notifiée à Monsieur le Maire de la Commune de Parakou, à monsieur Thomas Boni YAYI, à monsieur le Directeur de l'Agence nationale du Domaine et du Foncier, à monsieur le Ministre de l'Economie et des Finances, à monsieur le Président de la République et publiée au journal officiel.

Hospice HOUENOU de DRAVO
Attaché de Presse/ PCC

Categories: Afrique

Les députés se prononcent sur les raisons du blocage du processus

Thu, 03/28/2019 - 18:03

La séance plénière dans le cadre de la recherche du consensus pour des élections législatives inclusives a repris ce jeudi 28 mars 2019 à l'Assemblée nationale. Après la lecture du rapport présenté par le vice-président de la Commission de lois, sur l'étude des deux propositions de loi dérogatoire modificative et complétive de la charte des partis politiques et du code électoral, le président de l'Assemblée nationale a ouvert les débats.

La Commission des lois n'a pu examiner les propositions de lois au fond à cause des divergences et a préféré les soumettre à la plénière. Les discussions se sont donc orientées sur les raisons du blocage du processus électoral.
L'honorable Atchadé prenant la parole à l'entame de la plénière a d'abord félicité le président de l'Assemblée nationale pour le travail abattu pour la recherche du consensus. « Je sais que vous avez une mission difficile où on vous a donné le mouton tout en continuant de garder la corde », a-t-il déclaré. Pour lui, il est inconcevable que le président de la République demande de revoir les textes pour des élections inclusives et dans le même temps le Bloc de la Majorité « nous tourne en bourrique et nous pond un rapport qui dit qu'il n'y a pas eu entente ». Il déplore le fait que la majorité parlementaire ait refusé que les deux propositions de lois soient étudiées article par article malgré le fait que le vote a été réalisé. Le député Atchadé souligne que c'est normal que la mouvance soit dérangée de voir d'autres concurrents pour les élections prochaines.
« Nos amis de BMP disent qu'ils ne sont demandeurs de rien. Mais je vous dis que vous n'êtes demandeurs de rien, mais vous êtes demandeurs de la paix. (...) Notre pays ne mérite pas ce que nous vivons aujourd'hui en ce moment, notre pays ne mérite pas la dictature », a-t-il signalé.

Le député Guy Mitokpé de l'opposition indique que le consensus recherché ne peut se trouver à l'Assemblée nationale parce que les lois qui posent actuellement problèmes ont été adoptées par ce même Parlement. Selon lui, la loi de la charte des partis a été utilisée pour exclure les opposants et la loi du code électoral a servi à disqualifier « ceux qu'on ne voulait pas voir aux prochaines élections ».
Guy Mitokpè affirme avoir été déçu lors des travaux menés par la Commission des lois. « Au cours des travaux en commission des lois, les gens ne pensaient pas véritablement au pays. Ils pensaient à leur reconduction, à cette stratégie mise sur pied pour écarter tout le monde », a-t-il annoncé tout en ajoutant qu'au-delà de cette stratégie, ils doivent savoir que cela remet en cause la stabilité du pays. « Ces gens-là veulent brimer le pays. Mais nous allons les aider à sauver la démocratie. Nous n'allons pas reculer », fait-il savoir.
« Que 62 députés prennent en otage tout un peuple, on n'acceptera jamais. Ce que j'ai vu en commission de lois, c'est une obstruction, c'est de la résistance. Les députés qui disent que la Commission de lois est incompétente pour examiner deux propositions de loi (...) », déplore Guy Mitokpé.
« Ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent, nous résisterons, nous ne laisserons pas faire. Il n'aura pas de conflit pré-électorale, il n'y aura pas tout simplement d'élection », a-t-il ajouté.

L'honorable Gbadamasi signale qu'il n'y aura pas la violence au Bénin, mais plutôt la paix. Faisant référence aux partis de l'opposition, il déclare : « Monsieur le président, ils vous ont récusé parce qu'ils ne veulent pas aller aux élections, ils savent que tout est perdu d'avance ».
Le député signale que les deux lois ont été votées à l'Assemblée nationale et souligne que s'il y a des blocages dans la mise en application, il revient à l'institution de trouver des solutions et non de revendiquer et de protester. « Nous avons tout fait au nom de l'intérêt général, nous avons accepté changer les règles du jeu en cours du jeu juste pour sauver la paix », a souligné Rachidi Gbadamasi. « Nous allons battre campagne et rien ne se passera », a-t-il ajouté.

« Ce qui nous fait parler aujourd'hui nous le savons très bien, c'est simplement parce que certains partis traditionnels n'ont pas réussi à se conformer aux textes dont nous nous sommes librement donnés depuis septembre », a énoncé le député Barthelemy Kassa. Pour lui, c'est inacceptable que des partis utilisent le vent de la réforme comme motif de leur situation actuelle de refus de conformité et accuse le régime actuel. Tout en évoquant la séparation de pouvoir, il rappelle que même les partis qui ont saisi les institutions compétentes au lendemain de la délibération de la CENA, n'ont pu obtenu gain de cause.
« Le président de la Cour suprême est là avant le Président Talon. On ne peut pas condamner la justice sur le rejet des dossiers des opposants. (...) C'est toujours les mêmes qui ont servi l'ancien régime qui se trouvent encore là à la CENA c'est toujours les anciens. Partout on voit le réformateur Talon. Si quelqu'un perd sa femme, c'est Talon », fustige-t-il.
Pour le député, au lieu de rejeter la faute à chaque fois sur le président de la République qui mène des réformes, il serait mieux de le féliciter pour sa volonté de recherche de solutions en vue de sortie de la crise des législatives. « Vous recherchez un consensus et vous pensez que le consensus c'est lorsque la minorité s'impose à la majorité », lance-t-il. Le député Kassa estime que la recherche du consensus est bel et bien au sein de l'hémicycle. « Qu'on vote pour dire que nous instruisons le ministre de l'intérieur a donné papier à des partis politiques alors qu'on a voté pour demander à ces partis de se conformer ils ont refusé (...) On ne peut réaliser quelque chose alors qu'on sait que ce n'est pas réalisable », fait savoir l'honorable Kassa.

Le député Okounlola rappelle les conditions dans lesquelles le chef de l'Etat a confié la mission au Président de l'Assemblée nationale. D'après lui, l'Assemblée nationale est le lieu favorable pour la recherche de consensus. Il déplore que même au sein de l'opposition, qu'il y ait deux voix discordantes. « On n'a pas besoin de dire qu'il faut dissoudre l'Assemblée nationale, la CENA, de mettre de côté les deux lois en vigueur, on ne peut être d'accord », précise-t-il.
Il affirme que « S'ils voulaient des élections législatives réellement, ils devraient proposer pour qu'on trouve une solution et non rejeter à chaque fois sur la majorité et d'inciter à la violence. Nous sommes très ouverts pour que nous puissions trouver des pistes pour arranger que ça ne soit pas les deux partis de la mouvance qui aillent aux élections. Qu'ils disent concrètement ce qu'ils reprochent aux lois ».

L'honorable Rosine Dagniho très en colère lance : « L'opposition ne veut pas aller aux élections, ils ont d'autres idées ailleurs. Leurs idées, c'est de tout faire pour passer par ce canal et fait partir le président Patrice Talon ».

« Laissez le Président Talon travailler. J'admire son courage. C'est un jusqu'au-boutiste... », a déclaré le député Dagniho. Elle invite ses collègues à mettre la balle à terre pour que tout puisse se dérouler dans le calme.
Les débats suspendus pour quelques heures se poursuivent à l'Assemblée nationale. Les députés de l'opposition et la mouvance restent camper sur leurs positions.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Suppression du livret de bord et réduction des frais d'immatriculation

Thu, 03/28/2019 - 17:52

Le Directeur général de l'Agence nationale des transports terrestres (Anatt) a tenu un point de presse ce jour jeudi 29 mars 2019 dans la salle de réunion de l'agence sur les mutations au niveau du sous-secteur transport terrestre. Cette rencontre participe aussi à la reddition de compte sur les grandes réformes engagées depuis avril 2016 dans le sous-secteur des transports terrestres.
"Le sous-secteur des transports terrestres est en profondes mutations au Bénin", souligne le directeur général de l'Agence nationale des transports terrestres (Anatt), Thomas Agbéva. Il annonce qu'à compter du 1er avril 2019, le livret de bord, deviendra "superflu et redondant comme titre de transport" et sera supprimé. Contrairement au qualificatif attribué au gouvernement soit disant réfractaire au social, il réduit 4.000 F du coût de l'immatriculation des véhicules à quatre roues selon le directeur.
Le Dg Thomas Agbéva, tout en soulignant que le sous-secteur des transports terrestres au Bénin contribue à 7% au PIB, ajoute que cette réduction dérive d'un acte courageux qui montre que le gouvernement reste très soucieux de l'épanouissement social de ces citoyens.
Il faut aussi indiquer que le gouvernement travaille en comptant davantage sur les contributions propres des Béninois. L'aspect soulagement et allègement des peines n'est pas perdu de vue, puisque nombreux sont ces actes du gouvernement qui touchent directement le contribuable.
Pour le directeur général de l'Anatt, la réduction jusqu'à 4000 F n'est pas peu mais ce n'est qu'un début. Car toujours selon M. Agbéva, les facilités seront davantage mises en place pour atteindre sous peu l'objectif d'immatriculer au moins un million de véhicules. Déjà, la réforme de décentralisation du système d'immatriculation a permis d'atteindre 70% de cet objectif.
Le directeur informe que très prochainement, il y aura la création d'une plateforme d'identification unique d'immatriculation prenant en compte tous les acteurs à savoir la police républicaine, la douane et l'Anatt. Ce package de réformes n'a pour objectifs que de redorer le blason du sous-secteur des transports terrestres au Bénin, le rendre plus compétitif dans la sous-région et le mettre réellement au service du développement du pays. L'effort commun et le respect mutuel permettront d'atteindre les objectifs visés.
G.A.

Categories: Afrique

La concrétisation d'un rêve du gouvernement par Direct-aid

Thu, 03/28/2019 - 14:50

Les populations de Sô-Ava et environs sont en joie. Et pour cause, six barques motorisées ont été offertes pour leurs besoins de déplacement. Moyens de déplacement prisés dans cette commune, ces barques viennent témoigner une fois encore de la vision du gouvernement, portée par l'organisation internationale Koweïtienne Direct-Aid, qui a pour vision la lutte contre le triangle de terreur.

La cérémonie officielle de remise des barques s'est déroulée ce jeudi 28 mars à Sô-Ava.
Les six barques motorisées ont été offertes par l'organisation internationale Koweïtienne Direct-aid pour faciliter les déplacements aux populations de cette commune enclavée. Selon un représentant des bénéficiaires "Celui qui est venu nous donner les barques est un envoyé de Dieu". Il dit merci pour ce geste utile.
Le maire de la commune de Sô-Ava, Sergio Léon Hazounmè, se dit heureux de cet événement. Pour lui, "Nous avons besoin de la chose et nous n'avons pas eu honte de demander. Vous aviez demandé et Direct-aid a répondu favorablement. Merci".
Tout en souhaitant la bienvenue à toutes les autorités présentes, il demande à la population de reconnaître ce geste important. Pour lui, " il s'agit ici d'une communauté hospitalière. Ce geste non seulement va en direction de la communauté musulmane mais aussi de la population. Il souhaite avoir le même geste à l'endroit de la mairie".
Une commune enclavée où n'importe quel déplacement se fait par barque. Il se dit confiant que l'organisation internationale Direct-aid a entendu son cri. Pour le Representant résident de l'organisation, Radouane Boukhanfa, Direct-aid n'est pas une nouvelle structure. " Elle existe dans plus de 30 pays africains et est au Bénin depuis 1997".
Le projet qui se concrétise aujourd'hui, confie-t-il, est un projet visité. Il explique que " Après des missions, on a constaté que la population surtout les femmes et les élèves ont besoin de moyens de transport". Il clarifie que " C'est vrai que ce projet prend plus en compte les musulmans mais nous sommes pour tout le monde. La philosophie de Direct-aid ne tient pas compte de la religion. La souffrance n'a pas de religion, la santé n'a pas de religion, l'éducation n'a pas de religion". Aussi souligne-t-il que " Direct-Aid est là aujourd'hui pour un partage. Ce n'est pas la première fois. Nous sommes là et nous y serons toujours pour vous".
Selon Radouane Boukhanfa, " A quelques kilomètres de Cotonou, cette commune riche en ressources naturelles fait tout le charme du Bénin. Au-delà de son aspect pittoresque, il est de notoriété publique que le déplacement à l'intérieur de Sô-Ava qui se fait surtout en pirogue pose problème". Il rappelle que "ce transport fluvial présente à maints égards des difficultés énormes aux populations du fait de l'indisponibilité des barques motorisées en grand nombre. En conséquence, habitants et usagers de la commune font parfois un parcours de combattant afin de vaquer à leurs occupations".
C'est donc dira le Representant résident de l'organisation internationale Koweïtienne Direct-aid "Fort de ce constat, nous répondrons aujourd'hui favorablement à votre sollicitation face à ce problème récurrent que vous viviez depuis des lustres. Nous sommes donc ici pour vous accompagner à abréger vos souffrances quotidiennes. L'événement d'aujourd'hui est un geste d'amitié que vous doit la branche béninoise de l'organisation internationale Koweïtienne à caractère social humanitaire et de développement Direct-Aid".
A l'en croire, "Notre raison d'être à Direct-Aid, c'est de servir les communautés, les couches défavorisées de la société".
Le Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance, Salifou Sefiou dira : "Je voulais dire la gratitude du ministère à l'endroit de l'organisation internationale Direct-aid pour avoir mis au profit de la population de Sô-Ava six barques". Il se dit heureux car " Ceci va permettre d'amoindrir leurs peines et d'aider à améliorer leur économie". Il s'agit pour lui, " d'une contribution très importante à la mise en œuvre du programme d'actions du gouvernement". "Nous voulons dire à l'organisation et d'autres que le geste sera aussi important si cela va à l'endroit des structures déconcentrées notamment les centres de promotion sociale pour aller au secours des populations", a ajouté Safiou.
Au représentant du Préfet de l'Atlantique, Bernard Zanoudaho de dire qu'il a promis qu'à chaque fois que l'organisation sera dans le département qu'il doit être présent à cause de ce qu'elle fait pour la population. Pour lui, " Chaque fois qu'une école est construite, c'est pour tout le monde. Chaque fois qu'une infrastructure hydraulique est mise en place, c'est tout le monde qui boit de l'eau". Ainsi, souligne-t-il, "La barque est utile pour tout le monde surtout que c'est le seul moyen de déplacement. Je demande à ce qu'un bon usage soit fait de ces barques".
Après la cérémonie protocolaire, un tour d'essai a été fait avec les barques motorisées avant leur remise officielle.
G.A.

Categories: Afrique

Le Colonel Odéloui explique les circonstances du drame

Thu, 03/28/2019 - 11:47

Le porte-parole de la Police républicaine, Colonel Pascal Odéloui, a apporté des clarifications sur l'incident survenu, dimanche 24 mars 2019, au stade de l'amitié Général Mathieu Kérékou lors du match Bénin-Togo.
Sur Frissons Radio ce mardi 26 mars 2019, le Colonel Pascal Odéloui, a évoqué les circonstances dans lesquelles deux morts et une dizaine de blessés ont été enregistrés.

Selon le Colonel Pascal Odéloui, l'agent de la Police qui a tiré dans la foule était chargé de veiller à la protection rapprochée d'une autorité.
« Quand l'autorité voulait entrer dans le stade, il y avait un grand monde qui avait commencé à le pressurer », a indiqué le Porte-parole de la Police, qui ajoute que c'est dans cette situation d'étouffement qu'une balle accidentelle est partie toucher deux personnes.
Le Colonel Odéloui déplorant l'incident a présenté les excuses de la police républicaine à la population. « Un policier ne doit pas être un bourreau pour la population », a-t-il rappelé.
Il a expliqué que pour cette bavure, des sanctions ont été prononcées à l'encontre du directeur départemental de la Police Républicaine du Littoral et du commissaire territorialement compétent de la zone. L'agent qui a tiré sur les supporteurs a été mis aux arrêts.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'ambiance conviviale renaît après plus d'un an de crise

Thu, 03/28/2019 - 10:43

Les conseillers communaux de Lokossa ont adopté ce mercredi 27 mars à l'hôtel de ville, la plupart des points soumis à délibération. C'était au cours de la première session ordinaire, au titre de l'année 2019.
Le conseil communal de Lokossa semble renaître de ses cendres. Sur les 11 points inscrits à l'ordre du jour de cette première session ordinaire de l'année, plus de la moitié a été adoptée à l'unanimité des 18 conseillers sur 19 ayant répondu présents à l'appel du maire Pierre Awadji.
Le point relatif à l'autorisation d'occupation temporaire de domaine dans l'arrondissement de Houin sollicitée par une Organisation non gouvernementale intervenant dans le secteur agricole n'a pu être adopté faute d'informations suffisantes. Cette Ong sollicite 250 ha pour en faire une exploitation agricole. L'initiative étant acceptée par les conseillers, ils entendent toutefois se convaincre des réelles motivations des porteurs du projet.
Les porteurs du projet sont attendus pour présenter une communication à cet effet.
Pour le conseiller Gérard Kakpo, « L'ambiance est détendue grâce à votre retenue à ne pas vouloir la délibération, à pas forcés, de certains points au menu ».
La rencontre n'a pas été seulement pour l'étude des points à l'ordre du jour. Elle s'est penchée aussi sur la crise au conseil communal de Lokossa qui s'était déclarée en juin 2017.
Les conséquences de cette crise furent des rejets systématiques des préoccupations de développement soumises à la délibération, aux blocages des travaux des diverses sessions y compris celles consacrées au vote des budgets ainsi que les rapports d'activités du maire et des commissions thématiques.
« Depuis la session de décembre 2018, les conseillers ont compris que ce n'était pas à moi, Pierre Awadji, qu'ils faisaient du mal mais plutôt à Lokossa en ce qui concerne son développement », a déclaré le maire. Il ajoute par ailleurs : « Je suis heureux de constater aujourd'hui encore que mes collègues conseillers sont effectivement revenus en de meilleurs sentiments ».
G.A

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Le Béninois Aniambossou, promu ambassadeur de France à Kampala

Thu, 03/28/2019 - 10:41

L'ex-diplomate franco-béninois, Jules Armand Aniambossou vient d'être nommé au poste d'Ambassadeur de France en Ouganda.
Selon la Lettre du Continent de ce mercredi 27 mars 2019, l'actuel coordinnateur du Conseil présidentiel pour l'Afrique (CPA) a été nommé par le président français Emmanuel Macron pour remplacer Stéphanie Rivoal, qui est en fin de la mission.
Selon journal, le Franco-Béninois âgé de 57 ans est issu de la même promotion Léopold Sédar Senghor de l'Ecole nationale d'administration (ENA, 2002-2004) que le chef de l'Etat français.
Avant ce nouveau poste, Jules Armand Aniambossou avait été nommé en 2013 par l'ex-président Boni Yayi comme ambassadeur du Bénin à Paris avant d'être limogé en 2016 par le président Patrice Talon.
« Officiellement, la désignation d'un proche du président français répond à la volonté de Paris de reprendre pied dans les Grands Lacs après la normalisation en cours avec le Rwanda et le rapprochement avec le Congo-K de Félix Tshisekedi », précise La Lettre du Continent.
Jules Armand Aniambossou est ingénieur
diplômé de l'École nationale supérieure
des mines de Douai (EMD).

Akpédjé AYOSSO

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Kemi Seba libéré au terme de sa rencontre avec le ministre Lafia

Thu, 03/28/2019 - 10:39

Détenu pendant plusieurs heures à la direction du renseignement territorial après son interpellation par la police béninoise à l'aéroport Bernardin Cardinal Gantin de Cadjèhoun alors qu'il était expulsé ce mardi 26 mars 2019 de la Côte d'Ivoire, Kemi Seba est désormais libre de ses mouvements.
L'activiste Kemi Seba a été libéré des locaux de la Direction de Surveillance du Territoire, à Cotonou après une rencontre avec le ministre béninois de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia.
Kemi Seba a été expulsé de la Côte d'Ivoire suite à l'interpellation de son staff qui voulait organiser une mobilisation pacifique contre le néocolonialisme.
L'activiste annonce une conférence de presse ce jeudi 28 mars au cours de la laquelle, selon ses dires, il fera part de certaines révélations.
Dans les heures qui ont suivi sa libération, Kemi Seba s'est prononcé sur sa page facebook.

Encadré

"Je viens d'être libéré..."

''Je viens d'être libéré des locaux de la Direction de Surveillance du Territoire, à Cotonou, après mon expulsion par les autorités Ouatarristes et une réunion épique avec le Ministre de l'intérieur béninois, Sacca Lafia. Je reviendrai demain à 11heures lors d'une conférence de presse à l'Hotel du lac de Cotonou, sur ces événements liés à mon expulsion, y révélerait ce qu'on m'a fait, et ce que je compte faire en retour.
A celles et ceux qui nous pensaient à terre, prenez vos mouchoirs, nous n'avons jamais été autant debout. Et votre bêtise y est pour beaucoup.
A celles et ceux qui prient pour la réussite de notre combat contre le néocolonialisme, ne vous arrêtez pas. Nous sommes plus que jamais sur la bonne voie. (...).
Rdv demain pour des révélations qui risquent de bousculer beaucoup de choses en Afrique francophone".

Akpédjé AYOSSO

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Près de 3 milliards FCFA de quitus fiscaux collectés

Thu, 03/28/2019 - 10:33

La Plateforme électorale des OSC a présenté ce mercredi 27 mars 2019 au siège de WANEP-Bénin à Cotonou, le point des démarches menées en vue de l'organisation des élections législatives inclusives au Bénin.
La Plateforme électorale des OSC révèle, selon les informations reçues de la direction générale des impôts, que 2,7 milliards de FCFA ont été collectés lors de la période pré-électorale des législatives 2019 à travers la délivrance des quitus fiscaux.

La demande du quitus fiscal, l'une des pièces constitutives du dossier de candidatures aux législatives d'avril 2019 au Bénin a généré à l'Etat une importante recette. Selon la Plateforme électorale des organisations de la société civile qui a voulu s'informer de l'état de la situation à la direction des Impôts, l'administration a collecté un montant total de deux milliards sept cent millions francs CFA (2.700.000 FCFA) lors de l'opération de délivrance de quitus fiscal.
Fatoumatou Batoko Zossou, présidente de la Plateforme, précise que « 3358 demandes de quitus fiscal ont été reçues dont 3083 satisfaites soit un taux de réalisation d'environ 71%. Des 3083 demandes, 2380 quitus fiscaux ont été retirés par les demandeurs et 703 quitus signés n'ont pu être retirés ».
Par rapport aux quitus fiscaux non retirés, Mme Batoko Zossou rapporte que « certains demandeurs ne sont plus venus chercher leur quitus et d'autres ont vu leur quitus retenu par l'administration fiscale ».
La présidente de la Plateforme signale que le parti FCBE a déploré que « les quitus de certains de leurs membres ont été retenus par l'Administration fiscale alors que les intéressés auraient un solde zéro(00) d'impôts non payés ».
La Société civile plaide auprès du chef de l'Etat, Patrice Talon en vue d'« instruire les services compétents afin que le Directeur général des Impôts délivre sans délai, le quitus fiscal à tous les citoyens ayant un solde zéro (00) d'impôts ».

Akpédjé AYOSSO

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L'inhumation de Stan Tohon reportée au 6 avril

Wed, 03/27/2019 - 23:47

L'enterrement de l'icône de la musique béninoise, Stan Tohon, prévu pour le samedi 30 mars a été reporté au 06 avril 2019 au Palais du Tchink System à Hêvié.
Des sources proches de sa famille confient que la date a été reportée pour permettre aux enfants de l'artiste d'assister à ses obsèques.
Décédé le 26 février dernier en France, son corps a été rapatrié à Cotonou, il y a quelques jours.
Les artistes de la musique béninoise dont Vincent Ahéhéhinnou, Reck Souza, Vivi l'international, Nel Oliver, ainsi que plusieurs autorités dont le ministre de la culture, Oswald Homéky, et les fans du défunt artiste avaient effectué massivement le déplacement à l'aéroport de Cotonou pour accueillir sa dépouille.
Le corps sans vie du roi du Tchink System est déposé à Proci morgue d'Akpakpa en attendant son inhumation.
Un hommage national lui sera rendu avant de le conduire dans sa dernière demeure.
Stan Tohon, de son vrai nom Roger Mohamed Ibitoch Tohon est décédé dans sa 64ème année, des suites d'une maladie en France.

Akpédjé AYOSSO

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La SFI satisfaite des réformes du gouvernement

Wed, 03/27/2019 - 22:58

Une délégation du gouvernement présidée par le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, a reçu ce mercredi 27 mars 2019, le sieur Sergio Pimenta vice-président de la Société financière international (SFI), une filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. Au cours de la séance de travail qui s'est déroulée dans les locaux du ministère du plan et du développement, il a été question pour les membres de la SFI de s'imprégner des réformes en cours au Bénin en vue de soutenir les efforts du gouvernement en adoptant quelques idées d'investissements.

A l'entame de la séance, le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a remercié la Société Financière Internationale (SFI) pour le premier gros investissement fait au Bénin dans le cadre du projet Maria Gléta. Selon le ministre d'Etat, des discussions ont été menées, il y a quelques semaines, pour discuter sur les opportunités dans les autres secteurs.
La présente séance de travail a pour objectif de faire toucher du doigt au sieur Sergio Pimenta, les réformes entreprises au Bénin depuis 2016. Selon le ministre d'Etat, au-delà des rapports qui sont produits par le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la SFI, M. Sergio Pimenta sera en mesure de voir de ses propres yeux ce qui se fait et en attesté devant les conseils et organes de l'organisation.
« La vision de notre gouvernement c'est qu'il y a un gap en infrastructures qu'il faut combler avec des investissements importants, mais ces investissements ne peuvent porter que s'ils sont accompagnés des réformes dans ce secteur. C'est de cette manière seulement que nous serons en mesure de fournir des services qu'attendent nos compatriotes », a expliqué M. Bio Tchané tout en ajoutant que c'est à cet effet que plusieurs réformes ont été mises en œuvre par le régime actuel.

Le vice-président de la SFI Moyen-Orient et Afrique a salué l'initiative de cette séance qui consiste à entrer dans le vif du sujet des réformes engagées par le gouvernement béninois.
« C'est ma première visite au Bénin, que j'attendais avec impatience. J'ai profité de ce séjour pour comprendre mieux la situation, les questions de développement et les différentes aires d'interventions sous lesquelles nous pouvons travailler ensemble, soutenir les plans du gouvernement avec nos collègues de la Banque mondiale pour le développement du secteur privé (...) », a déclaré M. Sergio Pimenta. Selon ce dernier, le Programme d'actions du gouvernement est un plan ambitieux, bien construit avec des axes d'interventions très clairs et précis.
Pour lui, les séances lors de son séjour seront vraiment l'opportunité de voir comment la SFI peut intervenir pour soutenir les efforts du gouvernement dans le but de faire développer le Bénin.

Des idées d'investissements pour booster l'économie béninoise
D'après le ministre d'Etat, il est très capital que le vice-président repart du Bénin avec des idées d'investissements mais aussi que la SFI puisse s'associer avec d'autres opérateurs pour investir dans l'économie béninoise. « Et il n'y pas meilleur témoignage sur le climat d'affaires dans notre pays que le témoignage d'un investisseur qui dit que j'ai investi au Bénin, je suis content ça marche très bien », a-t-il indiqué.
A l'issue des travaux, le ministre d'Etat souhaite qu'avec l'appui très rapproché de la SFI cette fois, que le Bénin puisse avoir des résultats plus probants en matière de Doing business. Il sollicite l'ouverture d'un bureau de la SFI au Bénin, pour une présence plus rapprochée qui « nous est utile pour appuyer notre programme de réformes mais aussi utile à la SFI pour avoir des gens qui sont interlocuteurs directs et de l'administration béninoise et des investisseurs potentiels qui souhaiteraient par exemple investir avec la SFI dans l' économie béninoise ».
Cette séance est donc l'occasion une fois encore pour le Bénin de bénéficier d'un soutien de taille dans la mise en œuvre de son Programme d'Actions et de Gouvernement (PAG).
La délégation gouvernementale conduite par le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, est composée du ministre de l'Economie et des finances, Romuald Wadagni, du ministre de l'agriculture, Gaston Dossouhoui et du ministre de l'Economie numérique et de la communication Aurélie Adam Soulé Zoumarou.

A propos de la SFI La SFI, organisation sœur du groupe de la Banque mondiale est la plus grande institution internationale d'aide au développement qui se concentre exclusivement sur le secteur privé dans les pays émergents. Son but est d'aider le secteur privé à créer des opportunités et à "promouvoir une prospérité partagée. Ainsi, son rôle est de faciliter le développement des entreprises en particulier dans les marchés émergents (création d'emplois, de recettes fiscales, d'amélioration de la gouvernance notamment).
Le capital de la SFI, créée en 1956, est détenu par 184 pays membres.

Akpédjé AYOSSO

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Prof. Ibrahim Salami contre la prorogation du mandat des députés

Wed, 03/27/2019 - 22:48

Interviewé par Frissons radio, le professeur Ibrahim Salami a donné son point de vue sur la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays. Il avoue que ce n'est pas bien que la Cour proroge un quelconque mandat pour ne pas ouvrir la boîte de Pandore.
Selon le professeur Ibrahim Salami, "Il s'agit d'un problème politique et ce problème politique doit se régler politiquement". Il n'est pas d'avis que la Haute juridiction statue sur la situation. "Je ne pense pas qu'il appartienne à la Cour Constitutionnelle de connaître de la question de la prorogation du mandat des députés ; c'est la proposition la plus dangereuse", a-t-il souligné. Pour lui, cette proposition qu'il qualifie de dangereuse " va créer un précédent qui va amener la Cour, celle-ci ou une autre à proroger le mandat des députés ou même à proroger le mandat du Chef de l'État. Ou même, qui peut le plus, peut le moins à diminuer le mandat des élus".
Ibrahim Salami pense qu'il ne faudrait pas ouvrir la boîte de Pandore. Il a donné son avis sur la décision qui a conduit en 2011 au report de l'élection. "Je précise bien, qu'il s'agissait bien d'un report de l'élection et non d'une prorogation du mandat des députés", a-t-il rappelé.
Par rapport à la différence entre report des élections et prorogation du mandat des députés, le professeur donne quelques explications. "La première, sur la forme, c'est que c'est la CENA qui a pris l'initiative de la demande en disant : Je suis dans l'incapacité d'organiser les élections''. Pour lui, " La CENA est une institution qui organise les élections et qui dit, je ne peux pas. Là, il y a blocage institutionnel et la Cour est intervenue pour dire : Je vous accorde jusqu'à tel délai pour reporter et organiser convenablement les élections".
Le professeur Salami affirme par ailleurs qu' " On peut regretter la dictature des textes, mais la dictature des textes est encore meilleure que la dictature tout court qui n'est fondée sur aucun texte ".
G.A.

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Des connexions électriques lancées dans l'Atlantique

Wed, 03/27/2019 - 22:39

Deux ouvrages d'électrification ont été inauguré, lundi 25 mars 2019, dans le département de l'Atlantique par le ministre Jean Claude Houssou. Le premier est situé à Sègbèya dans la commune de Kpomassè et le second à Ahozon dans la commune de Ouidah.

Une journée remplie d'activités ce lundi. Le ministre Dona Jean-Claude Houssou a d'abord fait un premier escale dans le village de Dohoucodji dans la commune de Ouidah. Ceci pour le lancement des travaux des ouvrages d'électrification par raccordement au réseau de la Société Béninoise d'Energie Électrique (SBEE).
La délégation conduite par le ministre a été accueillie par le Premier Adjoint au maire, Bruno Adjovi qui a exprimé la joie des populations pour qui le gouvernement a voulu les sortir du noir.
Le Directeur Général de l'Agence Béninoise pour l'Electrification Rurale et la Maitrise d'Energie (ABERME), Francis Tchèkpo, souligne que le coût de l'ouvrage est d'environ 120 millions de francs CFA.
Cet ouvrage, dira-t-il, impactera 500 ménages soit environ 2500 personnes. Quant au Ministre de l'énergie, il a rassuré les populations de la réalisation à bonne date desdits ouvrages. Il a donné rendez-vous dans cinq (05) mois pour sa mise en service.
La délégation a mis le cap sur les arrondissements de Sègbèya dans la commune de Kpomassè et Ahozon dans la commune de Ouidah où ont été mise en service officiel des ouvrages qui permettent désormais aux populations des deux localités de sortir de l'obscurité.
En présence du préfet de l'Atlantique, et des autorités locales, le Ministre de l'Energie a procédé au raccordement au réseau de la SBEE.
A l'autorité préfectorale d'exhorter les populations à prendre soin des ouvrages notamment en assistant les forces sécurité afin que les individus mal intentionnés ne détruisent les ouvrages construits à grands frais. Pour le Ministre Dona Jean-Claude Houssou, le combat de l'énergie électrique pour tous, reste la priorité du gouvernement.
Selon lui, ce n'est qu'un début de commencement en matière de fourniture de l'énergie aux populations.
G.A.

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Adébayor invite les Togolais à soutenir les Ecureuils

Wed, 03/27/2019 - 20:07

« La déception est là et elle est énorme. Mais c'est le football. Il ne pouvait y avoir qu'un pays qualifié ce soir et ça a été le béninois », déclaré le capitaine des éperviers du Togo, après la défaite de son équipe face aux Ecureuils. Il a su surmonter son moral après leur élimination face à leurs frères du Bénin. Emmanuel Adebayor adresse ses félicitations « aux Béninois et espère qu'ils fassent une belle Coupe d'Afrique des Nations. Qu'on le veuille ou non, on reste des voisins. On sera donc dans l'obligation de les soutenir cet été. En plus, ils vont récupérer des joueurs-clés comme Stéphane Sessègnon ou Mickaël Poté. Espérons que cette équipe aille vraiment loin à la Can 2019 », a confié Adebayor.
Le joueur n'a pas caché sa déception après l'élimination du Togo pour la Can 2019 en Egypte. Il ne disputera pas sa cinquième Coupe d'Afrique des Nations, après celles de 2002, 2006, 2013 et 2017.
L'attaquant âgé de 35 ans a fait preuve de fair-play en invitant ses compatriotes à soutenir leurs voisins et frères béninois pour cette CAN qui se déroule en Égypte du 21 juin au 19 juillet 2019.
G.A.

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Voici les membres du CNE

Wed, 03/27/2019 - 17:18

Les personnes dont les noms suivent sont nommées en conseil des ministres, ce mercredi 27 mars 2019, pour siéger au Conseil national de l'Education (CNE). Il s'agit de :

Membres désignés par le Président de la République :

Messieurs
Ahonagnon Noël GBAGUIDI ;
Rémy GUEDEGBE ;
Cyrille GOUGBEDJI (cumulativement avec ses fonctions actuelles) ;
Sé N'Bouro OUOROU BOUN.

Membres désignés par les Ministres

Messieurs
Bienvenu KOMAKLO ;

Alain Dossou HOUNLEYI ;
Tchokponhoué Tchégninougbo Marc KPODEKON ;
Gervais KISSEZOUNON ;
Vincent HOUESSOU ;
André Assogba SOVI-GUIDI.

Membres sélectionnés par appels à candidatures

Mesdames et messieurs
Acouêmaho Francis VIDJINLOKPON ;
Lucile Christelle OUASSA ;
Nathalie Madeleine Odile TOGBE ;
Cocou Rigobert TOSSOU ;
Thomas SIMBOSSA TCHAO ;
Fègbénou Benoît SOSSOU ;
Raoul Christian ADEKOU ;
Coovi Gabriel BOKO ;
Gbodja Martin HOUINSOU ;
Ibitobi Victorin ABATTAN ;
Sossou Etienne AHOUANKA ;
Aline Crescentia TCHIAKPE LAWSON.

Membres sélectionnés par élections

Messieurs
Prosper GANDAHO ;
Théophane AYI ;
Bruno HAOUDOU ;
Pierre d'Alcantara ZOCLI ;
Brice Gado LAFIA ;
Albert MASSENON.

M. Timoléon AHOUANGNIVO a été retenu comme Secrétaire exécutif du CNE, au terme du processus de sélection par appel à candidatures.
M. Ahonagnon Noël GBAGUIDI est nommé président du Conseil national de l'Education.

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Le gouvernement préoccupé par la santé des populations

Wed, 03/27/2019 - 16:47

Le conseil des ministres s'est engagé dans les Négociations pour la maîtrise d'œuvre et la maîtrise d'ouvrage déléguée dans le cadre des études et du suivi des travaux au niveau de certains hôpitaux.
Un acte sur lequel a statué le gouvernement au cours du conseil des ministres de ce mercredi 27 mars 2019.

« Par la mise en œuvre de son programme d'actions, le gouvernement s'emploie à promouvoir un système de santé performant, offrant des soins de qualité et accessibles à toute la population.
La récente construction de l'hôpital de zone d'Allada, dont la maîtrise d'œuvre a été assurée par le cabinet japonais Architect Endo Takeshi, entre dans ce cadre », indique le relevé du conseil des ministres.
Au regard des prestations satisfaisante qu'il a délivrées, le conseil a autorisé le ministre de la santé a engagé des négociations avec ledit cabinet, en vue de la maîtrise d'œuvre des études architecturales et techniques puis de la supervision de quelques autres projets, indique le conseil. Il s'agit d'une part, de la « Construction et équipement d'un hôpital de 150 lits dans la zone sanitaire Adjarra-Avrankou-Akpro Missérété ». Aussi sera-t-il question de « La Construction et équipement d'un hôpital de référence de 150 lits à Ouidah ». Le conseil des ministres souligne aussi que le même cabinet sera commis pour « Extension et équipement de l'hôpital de zone d'Allada-Zè-Toffo pour les spécialités de rang universitaire de réanimation, des grands brûlés, de traumatologie et des salles de cours ».
Les négociations avec le même cabinet porteront également sur l'assistance à maîtrise d'ouvrage pour les projets de construction des hôpitaux de zone Adjohoun-Bonou-Dangbo, et de Zogbodomè-Bohicon-Zakpota.
Ces projets en cours confirment ainsi la volonté du gouvernement de rapprocher le service de santé de la population.
G.A

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L'ex greffier épinglé pour une affaire de 3 milliards FCFA

Wed, 03/27/2019 - 16:46

Le conseil des ministres de ce mercredi 27 mars 2019 a statué sur la situation relative à des malversations financières au niveau du greffe du tribunal de première instance de première classe de Cotonou au titre des années 2011 à 2017.
Dans une communication en conseil des ministres, il est apparu qu' « A la suite des malversations relevées au greffe dudit tribunal, lors de la passation de service, entre les greffiers en chefs entrant et sortant, le 9 mars 2018, le gouvernement a entrepris de réaliser une enquête approfondie aux fins d'appréhender l'exhaustivité des prévarications commises. Une commission a été mise en place à cet effet ». Il ressort du rapport que les montants distraits par l'ex greffier en chef, Me Abou Séidou, entre 2011 et 2017, se chiffre au total à la somme de 3.183.447.226 FCFA, au lieu de 1.515.550.331 FCFA initialement découvert ». Prenant acte dudit rapport, le conseil a instruit le ministre de l'économie et des finances aux fins de mettre l'intéressé en débet et de faire procéder périodiquement au contrôle des instructions judiciaires par l'inspection générale des finances en rapport avec l'inspection générale des services judiciaires.
Le ministre de la justice est instruit pour veiller « à l'aboutissement des poursuites engagées contre le mis en cause.
Le gouvernement a pris la décision d'organiser « des formations en gestion financière et comptable à l'intention des greffiers en chef, puis procèdera à la mise en place, en liaison avec le ministre de l'économie et des finances, d'une comptabilité formelle et d'un manuel de procédures, pour la gestion financière des activités de greffes.

G. A.

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Compte rendu du Conseil des Ministres

Wed, 03/27/2019 - 16:43

Le gouvernement s'est réuni en conseil des ministres ce mercredi 27 mars 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. au cours de la réunion, plusieurs décisions ont été prises. Lire l'intégralité du compte rendu présenté par le secrétaire du gouvernement.

Compte rendu du Conseil des Ministres

Le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 27 mars 2019, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.

Les décisions ci-après ont été prises.
I- Communications.

I-1. Audit de la gestion du service de greffe du tribunal de première instance de première classe de Cotonou au titre des années 2011 à 2017.

A la suite des malversations relevées au Greffe dudit tribunal lors de la passation de service entre les greffiers en chef entrant et sortant, le 9 mars 2018, le Gouvernement a entrepris de réaliser une enquête approfondie aux fins d'appréhender l'exhaustivité des prévarications commises. Une Commission a été mise en place à cet effet.
Celle-ci a rendu son rapport dont il ressort que les montants distraits par l'ex Greffier en chef, Me Abou SEIDOU, entre 2011 et 2017, se chiffrent au total à la somme de trois milliards cent quatre-vingt-trois millions quatre cent quarante-sept mille deux cent quatre-vingt-six (3.183.447.286) FCFA, au lieu d'un milliard cinq cent quinze millions cinq cent cinquante mille trois cent trente et un (1.515.550.331) FCFA initialement découvert. Prenant acte dudit rapport, le Conseil a instruit le Ministre de l'Economie et des Finances de mettre l'intéressé en débet et de faire procéder, périodiquement, au contrôle des institutions judiciaires par l'Inspection générale des Finances en rapport avec l'Inspection générale des Services judiciaires.

Le Ministre de la Justice veillera à l'aboutissement des poursuites engagées contre le mis en cause.

Par ailleurs, il fera organiser des formations en gestion financière et comptable à l'intention des greffiers en chef, puis procédera à la mise en place, en liaison avec le Ministre de l'Economie et des Finances, d'une comptabilité formelle et d'un manuel de procédures, pour la gestion financière des activités de greffe.

I-2. Négociations pour la maîtrise d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage déléguée, dans le cadre des études et du suivi des travaux au niveau de certains hôpitaux.

Par la mise en oeuvre de son Programme d'action, le Gouvernement s'emploie à promouvoir W1 système de santé performant, offrant des soins de qualité et accessibles à toute la population. La récente construction de l'hôpital de zone d'Allada, dont la maîtrise d'oeuvre a été assurée par le cabinet japonais Architect Endo TAKESHI, entre dans ce cadre.

Au regard des prestations satisfaisantes qu'il a délivrées, le Conseil a autorisé le Ministre de la Santé à engager des négociations avec ledit cabinet, en vue de la maîtrise d'oeuvre des études architecturales et techniques, puis de la supervision des projets suivants :

construction et équipement d'un hôpital de 150 lits dans la zone sanitaire Adjarra/Avrankou/Akpro-Missérété ;
construction et équipement d'un hôpital de référence de 150 lits à Ouidah ;
extension et équipement de l'hôpital de zone d'Allada/Zè/Toffo pour les spécialités de rang universitaire de réanimation, des grands brûlés, de traumatologie et des salles de cours.

Les négociations avec le même cabinet porteront également sur l'assistance à maîtrise d'ouvrage pour les projets de construction des hôpitaux de zone d'Adjohoun/Bonou/Dangbo et de Zogbodomey/ Bohicon/ Za-Kpota.

I-3. Adoption d'une Politique nationale de promotion desinvestissements privés pour la période 2019-2025.

Ladite Politique est élaborée pour donner une plus grande cohérence aux actions d'investissement et assurer une bonne exécution ainsi qu'une meilleure coordination des projets/programmes sur la période considérée.

Elle tient compte de ce que, en termes d'investissement global entre 2010 et 2018, pour une moyenne de 25% du PIB observée au cours de la période, l'investissement privé génère 19% contre 6% pour l'investissement public.

Dans le même temps, les investissements directs étrangers connaissent une embellie depuis 2017, passant de 1,8 à 5,8% du PIB en 2018, en lien avec la mise en oeuvre du partenariat public-privé, dans le cadre de la réalisation des projets phares du Programme d'Action du Gouvernement.

C'est pour maintenir et renforcer cette dynamique que le Conseil a décidé de doter notre pays du cadre stratégique que constitue la Politique nationale de promotion des investissements privés.

A cet effet, quatre orientations stratégiques sont retenues. Il s'agit de :
i- amélioration de l'environnement des affaires ;
ii- approfondissement des réformes en cours ;
iii- renforcement des infrastructures de soutien aux activités économiques ; et
iv- renforcement du dispositif d'appui à la promotion desinvestissements privés.

1.4. Fixation des prix des produits pétroliers pour le mois d'avrïl2019.

En application du mécanisme d'ajustement mensuel, les prix sont les
suivants au titre du mois d'avril 2019 :

essence : 520 Fil ;
pétrole : 555 Fil ;
gasoil : 555 Fil ;
mélange : 600 Fil ;
gaz domestique : 555 F/kg.

II- Rencontres et manifestations internationales.

Le Conseil a autorisé la participation de la délégation du Bureau « SHERPA » du Bénin aux réunions statutaires de l'Organisation internationale de la Francophonie au cours de l'année 2019.

III- Mesures individuelles.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées pour siéger au Conseil national de l'Education (C E). Il s'agit de :
* Membres désignés par le Président de la République :
Messieurs
Ahonagnon oël GBAGUIDI ;
Rémy GUEDEGBE ;
Cyrille GOUGBEDJI (cumulativement avec ses fonctions actuelles) ;
Sé N'Bouro OUOROU BOUN.

* Membres désignés par les Ministres :
Messieurs
Bienvenu KOMAKLO ;
Alain Dossou HOU LEYI ;
Tchokponhoué Tchégninougbo Marc KPODEKO
Gervais KISSEZOUNON ;
Vincent HOUESSOU ;
André Assogba SOVI-GUIDI.

*Membres sélectionnés par appels à candidatures :
Mesdames et messieurs
Acouêmaho Francis VIDJINLOKPON ;
Lucile Christelle OUASSA ;
Nathalie Madeleine Odile TOGBE ;
Cocou Rigobert TOSSOU ;
Thomas SIMBOSSA TCHAO ;
Fègbénou Benoît SOSSOU ;
Raoul Christian ADEKOU ;
Coovi Gabriel BOKO ;
Gbodja Martin HOUINSOU ;
Ibitobi Victorin ABATTA ;
Sossou Etienne AHOUANKA ;
Aline Crescentia TCHIAKPE LAWSON.

*Membres sélectionnés par élections :
Messieurs
Prosper GANDAHO ;
Théophane AYI ;
Bruno HAOUDOU ;
Pierre d'Alcantara ZOCLI ;
Brice Gado LAFIA ;
Albert MASSENON.
Par ailleurs, Monsieur Timoléon AHOUANGNIVO est retenu comme Secrétaire exécutif du CNE, au terme du processus de sélection par appel à candidatures.

Enfin, Monsieur Ahonagnon Noël GBAGUIDI est nommé président du Conseil national de l'Education.

Fait à Cotonou, le 27 mars 2019.

Le secrétaire Général du Gouvernement

Edouard OUIN-OURO.

Categories: Afrique

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