You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 2 hours 7 min ago

Paludisme : Un champignon comme insecticide

Tue, 06/04/2019 - 23:36

Des expériences de terrain ont permis à un groupe de chercheurs d'utiliser les propriétés entomopathogènes d'un champignon pour éliminer des populations de moustiques.

Lecture rapide

-Un champignon GM a la propriété de tuer en masse les moustiques porteurs du paludisme
Des essais au Burkina Faso ont réduit de 99% le nombre de colonies de moustiques
Mais les experts s'interrogent sur l'utilisation pratique de ces méthodes sur le terrain

Par : Abdel Aziz Nabaloum , Fo-Koffi Djamessi

Une étude menée au Burkina Faso par des chercheurs de l'université du Maryland (UMD), aux Etats-Unis, en collaboration avec leurs homologues de l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), au Burkina Faso, a permis d'éradiquer 99% des populations de moustiques de la zone témoin en 45 jours.

Ces résultats ont été obtenus grâce à l'introduction d'un champignon, le Metarhizium pingshaense, dont les propriétés ont été modifiées en laboratoire pour le rendre encore plus dangereux pour les moustiques.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme affecte 219 millions de personnes chaque année et a entraîné 435.000 décès en 2017, dont la plupart ont été enregistrés en Afrique.
|“Ce champignon a fait l'objet d'une modification génétique visant à renforcer sa virulence vis-à-vis des moustiques vecteurs du paludisme.”|Abdoulaye Diabaté, responsable du département d'entomologie médicale de l'IRSS

Mais en dépit des efforts soutenus de la communauté internationale pour faire reculer la maladie, plusieurs rapports ont mis en garde contre une résurgence, au cours des dernières années.

D'où l'impérieuse nécessité de mettre en avant de nouvelles approches de prévention et de traitement.

L'équipe du professeur Brian Lovett a opté pour une approche transgénique.

Les chercheurs ont d'abord identifié un champignon, le Metarhizium pingshaense, qui présente par nature des propriétés entomopathogènes capables d'infecter l'anophèle, responsable de la transmission du paludisme.

« Ce champignon a fait l'objet d'une modification génétique visant à renforcer sa virulence vis-à-vis des moustiques vecteurs du paludisme », explique Abdoulaye Diabaté, responsable du département d'entomologie médicale de l'IRSS.

Le chercheur explique que du fait de cette modification, le champignon produit une puissante neurotoxine d'une araignée d'Australie fatale aux moustiques.

« Le champignon libère cette neurotoxine dans l'hémolymphe du moustique, conduisant à une mort certaine et relativement plus rapide que le champignon non modifié. »

À titre comparatif, précise Abdoulaye Diabaté, le champignon modifié tue 99% des moustiques en moins de cinq jours au laboratoire, alors que le champignon non-modifié ne tue qu'à peine 50% des moustiques, au-delà de deux semaines, d'où l'intérêt des modifications génétiques.

Mondjonnesso Gomina, chercheur au laboratoire d'Entomologie appliquée à l'Université de Lomé, précise pour sa part que « lorsqu'il touche un insecte, un champignon de l'espèce Metarhizium pingsheaense germe et traverse ses téguments jusqu'à entraîner sa mort, de façon mécanique. »

En le dotant, par modification génétique, de la capacité de sécréter de la toxine, on accélère juste son action sur le moustique, poursuit-il, avant de noter que la même méthode est utilisée pour réduire la population de certains ravageurs comme les mouches de fruits.

La phase suivante a consisté à mener des expériences se rapprochant le plus possible des conditions réelles.
“Aucun moyen de lutte transgénique contre le paludisme n'a été aussi avancé sur la voie des essais sur le terrain. Ce document marque un grand pas en avant et crée un précédent pour cette méthode et d'autres méthodes transgéniques.”
Brian Lovett, chercheur principal

L'étude s'est déroulée en milieu semi-naturel, dans un environnement que les chercheurs décrivent comme une « mosquito-sphère », situé dans la localité de Soumousso, à environ 40 km de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays.

La « mosquito-sphère » est composée de quatre cases expérimentales inspirées du style architectural du Burkina rural. Ces cases disposent de plafonds en chaume, ce qui permet de réduire la température à l'intérieur d'environ 4°C par rapport à la température ambiante.

La mosquitosphère, lieu d'expérimentation des champignons Metarhizium pingsheaense sur les moustiques - Crédit Photo : IRSS.

Des leurres, comme des sources de jus sucré (notamment des plantes) et des gîtes larvaires artificiels y étaient également posés.

L'étude, à proprement parler, a été réalisée sur des populations d'Anopheles gambiae collectés sur le terrain et élevés en laboratoire.

Différents tissus en coton ont été utilisés pour l'imprégnation avec la souche de Metarhizium pingshaense génétiquement modifiée et la souche Metarhizium pingshaense non-modifiée (sauvage).

Ensuite les différents tissus imprégnés ont été testés dans les cases expérimentales. Les moustiques ont conséquemment été lâchés dans les cases chaque jour, au coucher du soleil et recapturés le lendemain matin après contact avec les tissus imprégnés.

Les moustiques sont ensuite mis en observation pour le suivi de la mortalité.

Différentes souches de moustiques exprimant différents niveaux de résistance aux insecticides ont ainsi été testées et le Metarhizium pingshaense modifié, comparé au Metarhizium pingshaense conventionnel non-modifié.

Le temps de rémanence du Metarhizium pingshaense modifié a aussi été évalué.

Les résultats, publiés dans la revue Science, ont montré que les chiffres montaient en flèche lorsque les insectes étaient laissés à eux-mêmes.
Mais lorsque le champignon entrait en jeu, il ne restait plus que 13 moustiques après 45 jours d'expériences…

Commentant les premiers résultats, Raymond St. Leger, professeur d'entomologie à l'UMD et co-auteur de l'étude, a déclaré : « Vous pouvez considérer le champignon comme une aiguille hypodermique que nous utilisons pour introduire une puissante toxine spécifique chez le moustique. »

« Ces champignons sont très sélectifs », a-t-il ajouté. « Ils savent où ils se trouvent grâce aux signaux chimiques et à la forme des caractéristiques du corps d'un insecte. La souche avec laquelle nous travaillons aime les moustiques. »

Les chercheurs ont commencé les expériences avec 1.500 moustiques

.« Grand pas »

Décrivant la portée de la recherche dans la revue Science, Brian Lovett a déclaré : « Aucun moyen de lutte transgénique contre le paludisme n'a été aussi avancé sur la voie des essais sur le terrain. Ce document marque un grand pas en avant et crée un précédent pour cette méthode et d'autres méthodes transgéniques. »

Pour sa part, Colin Sutherland, codirecteur du Malaria Center de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, basée au Royaume-Uni, déclare que les résultats étaient « très prometteurs ».

« Les méthodes principales actuellement utilisées pour le traitement des anophèles permettent de contrôler les moustiques ciblés qui se reposent ou se piquent à l'intérieur et utilisent des insecticides chimiques synthétiques », poursuit-il.

« Cette nouvelle approche biocide cible les moustiques qui piquent et se reposent à l'extérieur comme à l'intérieur, et pourrait être moins vulnérable au problème de la résistance aux insecticides », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.

De son côté, Mondjonnesso Gomina considère qu'il s'agit d'une avancée considérable dans la lutte contre le paludisme.

« Mais je suis curieux de voir comment cette méthode pourra être mise en œuvre sur le terrain », ajoute l'entomologiste, insistant sur le fait que la méthode implique de faire ingérer le champignon à l'insecte pour qu'il pousse dans l'organisme de ce dernier et y sécrète la toxine.

Il serait intéressant de voir si l'opération se fera par pulvérisation, auquel cas, il faudra s'assurer que cela n'ait aucun effet sur l'environnement ou sur d'autres organismes, conclut-il.

Abdoulaye Diabaté tient à préciser que l'intégration de la nouvelle technologie dans l'arsenal d'outils de lutte antivectorielle pour la lutte contre le paludisme nécessitera encore une évaluation de l'efficacité en milieu ouvert, à petite et grande échelle ; l'examen des questions de biosécurité, l'analyse et la gestion de risques éventuels, ainsi que les approbations réglementaires auprès des autorités compétentes et l'acceptation sociale par les populations.

https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/actualites/burkina-paludisme-champignon-04062019.html

Categories: Afrique

Les épreuves écrites ont démarré ce mardi

Tue, 06/04/2019 - 20:41

Les candidats à la session de remplacement de l'examen du Brevet d'étude du premier cycle composent depuis ce mardi 4 Juin 2019. Dans le département du Littoral, au centre unique de composition du Ceg Ste Rita, cinq (05) candidats y prennent part sur les huit (08) enregistrés.

Les épreuves ont été lancées exactement à 8h au Collège d'enseignement général Ceg de Ste Rita de Cotonou. Cette session de remplacement connaît la participation de 05 candidats, dont 04 composent en série Moderne long et 01 en série moderne court.
Selon Dieudonné, un des candidats rencontré sur les lieux, « Le premier sujet parlait des journées culturelles et on devait en faire un article de journal. Le deuxième sujet quant à lui concerne des animaux domestiques et on nous demandait de faire le portrait d'un animal ». Le candidat indique que ce n'est pas un choix pour eux de composer en session des malades. « J'avais bien commencé. J'ai fini la journée de lundi et de mardi mais c'est là j'ai eu des problèmes de santé et c'est pour ça je suis revenu à la session de rattrapage ». Djèmilath, quant à elle était malade bien avant le début de la session normale.
Une autre candidate n'a pu composé en session normale pour raison d'accouchement. « J'ai composé à la session des malades parce que j'ai commencé les cours avec la grossesse et c'est le lundi lors de la composition de l'examen que j'ai accouché ».
Le directeur départemental de l'enseignement secondaire du Littoral Robert Dossou Gbodjinou assure que tout est mis en place pour un bon déroulement des épreuves. « Il y a l'infirmier qui est ici et qui doit veiller sur la santé des candidats qui sont là. C'est au cas où la situation ne pourrait pas être gérée par l'infirmier qu'on sera obligés de dire aux candidats d'aller se soigner pour être en bonne santé pour l'année prochaine », a-t-il précisé.
Les épreuves prendront fin jeudi prochain.

G.A.

Categories: Afrique

Les clarifications du secrétaire général du Cames

Tue, 06/04/2019 - 19:20

Le secrétaire général du Conseil africain et malgache de l'enseignement supérieur (Cames), Bertrand Mbatchi est monté au créneau pour expliquer les raisons qui fondent les sanctions infligées à certains universitaires à la suite de la 36ème session tenue fin mai à Cotonou.
Au cours de ladite session, cinq (05) universitaires dont Ibrahim Salami et Dandi Gnamou, de nationalité béninoise ont été sanctionnés. Ils ont tous été cités dans une affaire dite « de plagiat et de fausse correction de Lomé ».
Selon le secrétaire général, les sanctions infligées aux universitaires mis en cause interviennent après « une longue procédure d'investigation et de confrontation de preuves » devant la Commission d'éthique et de déontologie (Ced) du Cames. « Pour certains, c'est la rétrogradation, pour d'autres c'est la non participation aux programmes pendant une durée maximale », a expliqué Bertrand Mbatchi.
Dans cette affaire, le professeur Ibrahim Salami, est accusé d'avoir copié son collègue Philippe Noudjènoumin. Il est désormais interdit d'activité pour une durée de trois ans par le Cames.
Quant à sa coaccusée, Dandi Gnamou, il lui est reproché d'avoir fait « du faux et usage de faux » pour se défendre devant la Commission d'éthique et de déontologie du Cames. On lui reproche également de n'avoir pas fait soutenir une thèse dans son école doctorale avant la date de sa candidature au concours d'agrégation le 15 février 2018. Ce qui lui a valu la rétrogradation.
F. A. A.

Categories: Afrique

La communauté musulmane célèbre l'Aïd El Fitr ce mardi

Tue, 06/04/2019 - 15:19

Les fidèles musulmans célèbrent ce mardi 04 juin 2019, la fête de Ramadan encore appelé l'Aïd El Fitr. C'est un grand moment de réjouissance qui intervient après 29 jours de jeûne, de privation, d'invocation, de soumission et de bonnes œuvres.
A Kandi dans le département de l'Alibori, c'est la place Idi qui a servi de cadre à la grande prière à laquelle ont pris part plusieurs fidèles musulmans et des autorités politico administratives. Sous la houlette de l'Imam, El Hadj Idrissou Chabi Gado, la communauté musulmane de Kandi a prié pour que la paix et la prospérité règnent au Bénin.
Selon le préfet de l'Alibori, Mouhamadou Moussa, pour construire une nation, il faut forcément la paix. Se référant aux passages du saint Coran qui ont été lus, il a souligné que c'est un signal fort que Dieu a donné pour dire « sans la paix, on ne saurait prétendre à un quelconque développement ». Le chef de l'Etat s'y attèle a-t-il rappelé avant de formuler le vœu que l'engouement qui est né à partir de ce mois de jeûne, que tout le monde l'accompagne.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le ministre s'imprègne de l'évolution de la correction

Tue, 06/04/2019 - 14:47

Le ministre de l'enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahognon Kakpo a effectué une visite ce lundi dans les centres de correction pour s'imprégner de l'évolution des corrections de l'examen du BEPC. Conformément au calendrier établi, la correction de l'examen du BEPC a effectivement démarré le lundi 3 juin 2019. Et ce dans tous les centres retenus sur le territoire national.
Le Ministre Mahougnon Kakpo a visité les centres de correction du CEG Djassin, CEG Application et du CEG Djègan-Kpèvi, dans le département de l'Ouémé. Aussi a-t-il pris par le Ceg Ste Rita, qui est le seul retenu dans le Littoral.
Il a donné des consignes fermes pour un bon déroulement de la correction. « Le travail auquel vous êtes conviés est un travail très délicat et il faut une attention élevée. Si votre vigilance n'est pas élevée, vous pouvez commettre des erreurs et ces erreurs peuvent être fatales à tout le système », a-t-il indiqué.

G.A.

Categories: Afrique

Mtn-Bénin lance l'édition 2019 de ‛‛21 Days of Y'ellow Care''

Mon, 06/03/2019 - 21:42

Amener les jeunes à avoir les compétences nécessaires dans le domaine numérique, et continuer à lutter contre le chômage et l'orientation pédagogique de la couche juvénile, sont entre autres les objectifs poursuivis par le réseau de téléphonie mobile, Mtn-Bénin à travers le ‘'21 Days of Yellow Care''.
Le lancement officiel de l'édition 2019 a eu lieu dans l'après-midi ce lundi 03 juin à son siège à Cotonou.

Durant la campagne qui va durer 21 jours, au moins 500 jeunes recevront des formations qui leur permettront de s'autonomiser et d'être professionnels dans ce qu'ils font.
Selon la directrice des ressources humaines de Mtn-Bénin, Viviane Sissuh, ces 21 jours seront consacrés à des actions sociales. Selon elle, il s'agira de faire du transfert de connaissances lié au digital.

« Le monde aujourd'hui se tourne de plus en plus vers le digital et il nous faut donner à ces jeunes les outils et les moyens pour faire face à la vie future, à la vie du digital »

, a-t-elle expliqué.
Pour le directeur général de Mtn-Bénin, Stephen Blewett, le réseau de téléphonie mobile s'engage à faire mieux que l'année dernière. « Cette année, nous avons de grands projets et nous allons impacter durablement nos différentes communautés », a-t-il rassuré.
Pendant cette campagne, les jeunes pourront se faire former dans les domaines du marketing digital, de la citoyenneté digitale, l'agriculture, la bureautique, l'infographie, le développement vidéo, la gestion communautaire etc.

A la date du 20 juin, il y aura la foire au métier. A cette occasion, plusieurs partenaires de Mtn exposeront dans les domaines du stylisme, coiffure, photographie etc. Les jeunes participants pourront également se familiariser avec les métiers d'avenir.

Au cours de ladite journée, une compétition de plan d'affaires est prévue et les meilleurs seront primés.
Le programme ‘'21 Days of Yellow Care'' a été mis en place depuis 2007. Il permet d'offrir chaque année aux employés, une plateforme pour marquer positivement et durablement les communautés dans lesquelles ils opèrent.
L'année dernière, Mtn a remporté dans le cadre de ce programme, le West and Central Africa President Awards. Ce qui lui a permis de décrocher une cagnotte de 30.000 Usd.
Des fonds qui ont été réinvestis dans les projets sociaux au sein des communautés.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Les premiers résultats bientôt disponibles

Mon, 06/03/2019 - 21:39

Les premiers résultats de l'enquête sur le cambriolage du domicile de l'ex ministre de l'économie et des finances, Komi Koutché seront bientôt disponibles. Selon une information rapportée par ‘'Frissons radio'', la police républicaine a déjà à sa portée des indices qui sont entrain d'être analysés. Selon les informations, les premières conclusions des investigations seront bientôt rendues publiques.
Le 31 mai dernier, un groupe de 14 braqueurs ont cambriolé le domicile de Komi Koutché situé à Atokolibé.
Arrivée à bord d'une 4X4, ces hors la loi avant de faire irruption dans la maison ont donné de coups de machette au gardien et l'ont ligoté. Les populations ont réussi à appréhender deux d'entre eux qui ont été confiés au commissariat de Gouka.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le mardi 4 juin est déclaré férié, chômé et payé au Bénin

Mon, 06/03/2019 - 20:55

Au Bénin, dans le cadre de la célébration de la fête du Ramadan (Eid Al-Fitr) marquant la fin du jeûne musulman, le ministre du travail et de la fonction publique a annoncé à travers un courrier rendu public ce lundi, que la journée du mardi 04 juin 2019 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national.
Lire le communiqué ci-dessous

Categories: Afrique

03 professeurs perdent le titre

Mon, 06/03/2019 - 18:00

Trois professeurs perdent le titre et sont exclus purement et simplement du Conseil Africain et Malgache de l'Enseignement Supérieur (CAMES) pour une période de 03 ans. Il s'agit des professeurs Dandi Gnanmou, Salami Ibrahim et Dodzi Kokoroko.
Désormais ex professeur titulaire en droit des universités CAMES, Dandi Gnanmou est enseignante à la faculté de droit de l'Université d'Abomey-Calavi. Elle a été élevée au grade de professeur titulaire en juillet 2018 au cours d'une session du CAMES au Niger. Dandi Gnanmou est également Conseillère à la Cour suprême du Bénin.
Salami Ibrahim est avocat au barreau de Cotonou et Dodzi Kokoroko, agrégé de droit public et de science politique, et président de l'Université de Lomé (Togo).
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Produire de l'électricité à partir de la coque de cacao

Mon, 06/03/2019 - 16:41

Des chercheurs britanniques et ghanéens se penchent sur la production viable d'énergie à partir de coques de cacao, pour desservir les zones rurales du Ghana.

Lecture rapide
Un projet de recherche vise à transformer l'enveloppe de cacao en énergie
Le projet pourrait résoudre les problèmes d'électrification rurale au Ghana
Un expert estime que quoique viable, il utilise une technologie coûteuse

Par : Pamela Ofori-Boateng

Un nouveau projet de recherche visant à transformer les cosses de cacao en une matière première adaptée à un système de production d'électricité hors réseau pour les communautés rurales est en cours au Ghana.

Trois pays africains (Côte d'Ivoire, Ghana, Cameroun) font partie des cinq plus grands producteurs de cacao à l'échelle mondiale et les résultats du projet pourraient donc servir au-delà des frontières ghanéennes.

Intitulé IBRES (Implementation of Bio-Rural Energy Scheme for Ghana - Mise en œuvre du programme d'énergie biologique en milieu rural pour le Ghana), le projet est dirigé par une équipe de chercheurs de l'Université de Nottingham, au Royaume-Uni. Il a débuté en juillet 2018 et prendra fin en juillet 2020.

Il permettra également d'étudier la perception qu'ont les parties prenantes du régime de production et de distribution de l'énergie au Ghana et de se pencher sur la façon d'organiser les communautés en coopératives.

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), environ 69% des citadins ghanéens recourent encore au bois pour la cuisson et le chauffage, ce qui constitue une menace pour les réserves forestières du pays et entraîne des conséquences désastreuses pour l'écosystème.

« Le secteur énergétique du Ghana semble manquer de capacités suffisantes pour la production et la distribution d'électricité dans la plupart des communautés rurales. L'idée d'utiliser des déchets tels que les cosses de cacao pour la production d'énergie hors réseau aiderait donc à surmonter certains de ces obstacles », explique à SciDev.Net le professeur Jo Darkwa, chercheur principal.

Selon le Centre pour l'énergie, l'environnement et le développement durable (CEESD), l'indice d'électrification actuel au Ghana, de 84%, se situe au deuxième rang en Afrique subsaharienne, après l'Afrique du Sud, mais la majeure partie est consommée dans les villes et les zones urbaines, et environ 33% des ménages ne sont pas électrifiés en milieu rural.

« L'une des ressources énergétiques potentielles de la biomasse disponibles en abondance mais pas encore suffisamment exploitée est l'enveloppe de cosse de cacao, avec une estimation d'environ 800.000 tonnes métriques produites par an », ajoute le professeur Jo Darkwa.

Le chercheur explique que la fourniture de services énergétiques viables et abordables grâce aux coques de cacao pour utilisation dans les installations de réfrigération des aliments et les infrastructures médicales, le pompage de l'eau pour l'irrigation, la purification de l'eau, la cuisson et l'éclairage général, ainsi que les technologies de l'information et de la communication, viendrait à point nommé pour améliorer la qualité de la vie et réduire la pauvreté dans les communautés rurales.

Selon les chercheurs, le projet, qui est à mi-parcours, devrait aider les décideurs politiques à atteindre certains des objectifs du programme de réduction de la pauvreté énoncés dans le Programme de croissance et de développement partagés du Ghana (GSGDA).

En cas de succès, les unités de production d'électricité seraient commercialisées.

« Un certain nombre d'études ont été menées pour évaluer la faisabilité de l'utilisation de coques de cacao à des fins de production d'électricité et le projet a été jugé réalisable. La technologie de gazéification proposée est une technologie éprouvée, mais qui reste assez chère », a déclaré Ishmael Agyekumhene, président du comité technique de la PURC [Public Utilities and Regulatory Commission - Commission de réglementation des services publics] du Ghana.

« Étant donné que la ressource est jugée abondante et que, dans la plupart des cas, elle pose des problèmes en matière d'environnement et de gestion des déchets, c'est un bon projet », déclare à SciDev.Net Ishmael Agyekumhene, également expert en énergie.

Et d'expliquer que, une fois testée, la technologie pourrait aider à fournir une électricité verte et fiable aux habitants des zones rurales et pourrait offrir des solutions de remplacement moins coûteuses que l'extension du réseau, si le coût du KWh d'électricité après la recherche était connu.

Il a en outre suggéré que l'énergie solaire photovoltaïque soit une autre solution pour relever le défi de l'électricité hors réseau, ajoutant que le potentiel de l'énergie éolienne, des petites centrales hydroélectriques et de la biomasse pourrait également être exploité où la ressource existe et pourrait être converti de manière rentable en électricité.

Gideon Marcel, fondateur du GYEM (Mouvement des jeunes pour l'environnement du Ghana), un groupe de plaidoyer et de campagne sur les énergies renouvelables, affirme pour sa part que le projet a le potentiel de résoudre le problème du bois de chauffage au Ghana, mais que les parties prenantes doivent être prudentes et critiques quant à la manière dont la solution est conçue.

Le projet de recherche IBRES est un effort de collaboration entre des chercheurs de l'Université de Nottingham, du Centre pour l'énergie, l'environnement et le développement durable (CEESD), de la Division de la santé du cacao au Ghana et de l'Université Kwame Nkrumah pour la science et la technologie (KNUST).

https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/energie/actualites/cacao-energie-03052019.html

Categories: Afrique

Louis Vlavonou reçoit les félicitations de la Russie

Mon, 06/03/2019 - 16:08

Le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a reçu ce lundi 3 juin 2019 dans son cabinet au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, l'ambassadeur de la Fédération de Russie près le Bénin et le Togo, Igor Evdokimov.

Elu président de l'Assemblée nationale du Bénin le 17 mai dernier, Louis Vlavonou continue de recevoir les félicitations de part et d'autres. Dans la matinée de ce lundi, il a échangé avec l'ambassadeur de la Fédération de Russie près la République du Bénin, Igor Evdokimov.
Au cours de l'entretien, ce dernier a transmis à Louis Vlavonou les félicitations du gouvernement russe.
« J'ai eu une très bonne discussion avec le nouveau Président de l'Assemblée nationale du Bénin. C'était une visite de courtoisie. Nous avons fait connaissance avec le nouveau Président. Nous avons discuté premièrement de la prochaine visite du Président de l'Assemblée nationale du Bénin à Moscou qui sera entre le 30 Juin et le 3 Juillet pour participer aux deux conférences organisées par la Douma, la chambre basse de notre parlement Russe. La première conférence s'appelle le développement de parlementarisme et la deuxième conférence parlementaire la Russie-Afrique, donc c'est seulement pour les chefs des parlements africains. Nous attendons de bons résultats de cette visite du Président du parlement béninois et nous pensons qu'à travers cette visite commence de bons échanges de visite entre les parlementaires des deux pays. J'ai transmis aussi les félicitations de mon pays au nouveau Président du parlement béninois, et nous pensons que ces relations comme je l'ai déjà dit, doivent se renforcer après cette visite du nouveau Président à Moscou », a déclaré le diplomate russe à l'issue de l'audience.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

03 professeurs perdent le titre

Mon, 06/03/2019 - 11:56

Trois professeurs perdent le titre et sont exclus purement et simplement du Conseil Africain et Malgache de l'Enseignement Supérieur (CAMES) pour une période de 03 ans. Il s'agit des professeurs Dandi Gnanmou, Salami Ibrahim et Dodzi Kokoroko.
Désormais ex professeur titulaire en droit des universités CAMES, Dandi Gnanmou est enseignante à la faculté de droit de l'Université d'Abomey-Calavi. Elle a été élevée au grade de professeur titulaire en juillet 2018 au cours d'une session du CAMES au Niger. Dandi Gnanmou est également Conseillère à la Cour suprême du Bénin.
Salami Ibrahim est avocat au barreau de Cotonou et Dodzi Kokoroko, agrégé de droit public et de science politique, et président de l'Université de Lomé (Togo).

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Modeste Toboula condamné à 12 mois d'emprisonnement

Mon, 06/03/2019 - 11:43

L'affaire qui défraie la chronique depuis quelques mois vient de livrer son verdict ce lundi 3 juin 2019. La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme vient de trancher.
L'ancien préfet du Littoral, Modeste TOBOULA est condamné à 12 mois de prison ferme pour abus de fonction avec une amende de 2 millions FCFA à payer. Basile KOUGBLENOU et Basile DJOSSOUVI ont été purement et simplement relaxés. 12 mois d'emprisonnement ferme et 100 000 francs d'amende ont été requis pour René GAMAVO. 05 ans d'emprisonnement ferme et 2 millions FCFA d'amende sont retenus pour Clément DARI, SALIFOU ASSAH et Magloire SAIZONOU.
Les inculpés retournent en prison pour purger le reste de leur peine avant de recouvrer la liberté.
G.A.

Categories: Afrique

Le rapport de l'Uemoa qui conforte le Bénin

Mon, 06/03/2019 - 11:11

Le rapport sur la note de conjoncture économique régionale au 4ème trimestre de 2018 de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) fait l'objet de diverses interprétations. Contrairement aux résultats enregistrés, certains y notent une baisse de chiffres d'affaires dans les secteurs économiques au Bénin. Or, selon le rapport de l'organisation sous-régionale, le Bénin vient après la Côte-d'Ivoire avec une production totale de 11.269.403 tonnes.
C'est le fruit des nombreuses mesures prises par le gouvernement du président Patrice Talon pour accroître la production des produits vivriers, notamment le maïs.
Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement béninois a incité les producteurs à produire massivement le maïs dans le cadre de ladite campagne.
En dehors du record enregistré au niveau de la production cotonnière qui a permis de hisser le pays au rang des grands producteurs de la sous-région, les prévisions des produits vivriers au plan national ont été largement dépassées au terme de la campagne 2017-2018.
Des résultats qui confortent le Bénin et témoignent de ce que le gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture est sur la bonne voie.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les Écureuils investis d'une mission républicaine

Mon, 06/03/2019 - 10:42

Les Écureuils du Bénin ont été investis d'une mission républicaine ce dimanche 2 juin 2019. C'est le ministre du Tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky a remis le drapeau national aux Ecureuils avant leur départ ce lundi matin pour le Maroc.
Michel Dussuyer et sa troupe ont quitté Cotonou très tôt ce lundi 3 juin 2019 à bord d'un vol de Royal Air Maroc à destination de Ifrane. Au Maroc, ils vont entamer la dernière ligne droite de leur préparation pour la CAN Égypte 2019.
Toute la sélection de Michel Dussuyer est presque au grand complet avec l'arrivée de Désiré Sègbè Azankpo.
Il ne reste qu'à souhaiter une bonne préparation à l'équipe en vue de faire une bonne prestation à cette phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations.
G.A.

Categories: Afrique

« C'est dans les actes qu'on appréciera la 8è législature »

Mon, 06/03/2019 - 01:00

Gustave Dépo Sonon était l'invité de l'émission Zone Franche de Canal3, ce dimanche 2 juin. L'ancien ministre de Boni Yayi a donné son avis sur la situation actuelle du pays. L'ex chargé des relations avec les institutions appelle l'opposition à accepter la main tendue du chef de l'Etat.
C'est à travers le thème « Dialogue politique et son mode d'emploi » au Bénin que l'invité de André Dossa et Christian Adandédjan a d'abord fait sa lecture du dernier processus électoral.
Membre fondateur du Bloc Républicain, il estime que son parti a fait une bonne performance lors des législatives du 28 avril. M. Sonon pense aussi que son groupe aurait pu mieux faire. « Mais je prédis qu'on peut mieux faire. C'est à cause de certains positionnements qui font que nous avons eu ce résultat. Le Bloc Républicain dans la partie septentrionale a présenté plus de jeunes. Il y a l'expérience aussi qui a joué. Il faut dire que la population a opté pour le rajeunissement du parlement », a-t-il expliqué. Il confie que c'est parce que « Le chef de l'Etat avait un accord par rapport à la septième législature qu'on a eu ces positionnements ». Néanmoins, « Au niveau du Bloc Républicain, nous avons opté pour la rajeunissement mais aussi la promotion des femmes ».
« Par rapport à la charte des partis politiques et le code électoral, c'est simplement nos comportements qui ont été traduit en loi. Avant la charte, on avait le jeu des alliances. Bien qu'on ait 200 à 300 partis, on a jamais eu plus de sept partis à l'Assemblée. Le risque c'est que les alliances n'ont pas d'existence légale. Elles tirent leur existence des partis existant. Le parti est structuré et a une base légale. L'alliance est structurée mais pas une existence légale en tant que tel. C'est vrai que cette réforme a amené une crise. J'espère qu'on va régler », a expliqué l'ancien ministre.
Concernant les leçons issues de ces dernières législatives, Gustave Sonon précise : « Première leçon, nous avons voulu moderniser notre système électoral mais les lois ont été rigides. Il n'y a pas de flexibilité. Et les acteurs politiques ne s'écoutent pas. Pour une loi, il doit avoir des décrets d'application. Quand il y a conformité, il doit avoir un décret pour préciser. Les partis existant qui devraient se conformer, il doit avoir un décret pour dire comment ils vont se conformer. Est-ce aller à un congrès ou réajuster puisque la nouvelle loi, il faut 15 membres par commune. C'est dans cette condition que survient le certificat de conformité ». Aussi, fait-il comprendre que « Certains ont pensé qu'il faut aller à un congrès pour passer de 120 à 1550.
D'autres interprétations indiquent qu'il faut réajuster le nombre de membres fondateurs.
Au lieu de s'asseoir pour s'entendre, on a été confronté à un dialogue de sourds ».
Selon l'ancien ministre, « Avant le nouveau code, une fois la liste déposée à la CENA, vous pouvez apporter des ajustements. Ce que le nouveau code a refusé. On veut corriger une situation anormale mais, on l'a empirée ».
Il ajoute que « Le revers est qu'il peut arriver que malgré que les gens aient déposé le dossier, qu'il y ait perte de documents ».
Une fois les députés installés, l'ancien ministre confie que « cette huitième mandature a le devoir de combler le vide. On peut qualifier cette mandature de tous les noms possibles. On aurait souhaité avoir toute la classe possible mais à l'impossible nul n'est tenu ».

‹‹ Le débat est clos››

Gustave Sonon pense que « Le débat sur la légitimité ne doit pas être posé. Nos textes n'ont pas prévu un taux pour valider une élection. On ne peut même pas arriver là sinon notre élection sera chaque fois faite de violence. Il suffit que quelqu'un contexte seulement et monte les gens pour boycotter ».
Il rappelle que « Seule la cour constitutionnelle valide les élections législatives et présidentielles. Elle a validé les élections et le débat est clos. Maintenant, il faut s'asseoir pour régler les différends. Il appartient à cette Assemblée de poser les actes. Déjà, on les qualifie de tous les noms. Quand on parle de monocolore, c'est un faux problème ».
La nouvelle législature
« C'est dans les actes que les gens vont poser qu'on appréciera la huitième législature. Ce n'est pas que je me réjouis. Je ne suis pas fier parce qu'on aurait fait mieux. Mais je suis fier parce qu'on a évité le vide juridique. Le véritable problème, le chef de l'Etat l'a dit, il faut travailler pour lever le doute », a rappelé le ministre.
« Quand je compare la septième mandature avec la huitième, le président a un groupe de députés avec qui il peut facilement échanger. J'ai eu l'impression qu'il n'y a pas eu véritablement de vrais dialogues sur les lois avant de voter. Actuellement, voyons le résultat final. C'est que le chef de l'Etat a la facilité d'avoir des échanges francs avec les députés », fait-il observer.
En ce qui concerne le président du parlement, le ministre Sonon confie : « J'ai eu la chance de côtoyer le président de l'Assemblée quand j'étais ministre. C'est vrai que dans les sondages, il n'était pas attendu mais c'est quelqu'un qui est calme. Je pense qu'avec sa posture, il peut faire le job. Par rapport à sa carrure, à sa sagesse, je crois qu'il peut réellement faire le travail ».
Quant à son premier vice-président qui est une femme, il souligne que « La question de la femme, ce n'est pas le nombre qui fait la qualité. Vous pouvez avoir plus de femmes sans avoir le résultat mais quand vous avez moins, plus de résultats. La question, c'est la posture. Ce que je sais des femmes, elles ont le cœur pour écouter ».
M. Sonon pense que « Ce parlement doit travailler pour rassurer le peuple ».
Dans cette logique, il estime « qu'elle doit voter des lois moins polémiques ».
A l'en croire, « Il y a des lois votées qu'ils doivent revoir. Ce parlement à l'avantage de discuter sérieusement avec le chef de l'Etat. (...) J'ai cette confiance que la huitième mandature à une avance. Celle d'échanger avec le chef de l'Etat ».

Le dialogue national

Par rapport à la main tendue du chef de l'Etat, rejetée par l'opposition, l'ancien ministre estime qu' « Il est possible qu'il y ait dialogue et il doit y avoir. D'abord dans notre culture, c'est la priorité au dialogue. Ce temps de colère va passer. C'est humain et il faut comprendre. Mais la main tendue du chef de l'Etat doit rester aussi tendue que possible pour que cette colère passe ». Pour lui, « Quand dans une société on est mécontent, il faut les laisser s'exprimer. Chez nous on dit le chef prend tout au dos. Les choses vont évoluer. L'opposition a besoin de ce dialogue pour qu'on règle ses problèmes ». Gustave Sonon « invite l'opposition à accepter la main tendue » du président Patrice Talon. « Nous ne pouvons réussir que par le dialogue », rassure-t-il.

G.A

Categories: Afrique

Les Écureuils s'envolent pour le Maroc lundi

Sun, 06/02/2019 - 15:46

Les joueurs de l'équipe nationale de football s'envolent ce lundi 03 juin 2019 au Maroc pour leur dernier stage de préparation. Un stage qui s'inscrit dans le cadre de leur participation à la Coupe d'Afrique des Nation (CAN) Egypte 2019. Durant cette dernière phase qui va durer 17 jours, les Écureuils du Bénin vont livrer leur premier match amical le 11 juin contre la Guinée. Ils joueront le second match amical le 18 juin contre la Mauritanie, avant de rallier la capitale égyptienne le 20 juin.
Cette seconde phase de préparation de l'équipe nationale fait suite à une semaine d'entraînement sur le terrain de la BCEAO qui a pris fin le 31 mai dernier, et à laquelle ont pris part des joueurs tels que, Sessegnon, Verdon, Mounié, Allagbé, Adéoti, Djigla, Kiki, Fassinou, Chaona, Youssouf et Assogba.
Le groupe dirigé par le sélectionneur français, Michel Dussuyer sera rejoint par Anane Tidjane et Rodrígue Kossi qui font un championnat au Maghreb.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les Écureuils risquent de ne pas porter le maillot UMBRO

Sun, 06/02/2019 - 14:55

Depuis quelques jours, on lit sur les réseaux sociaux Umbro équipementier des Ecureuils. C'est vrai. Le contrat avec l'équipementier est signé. Cependant, on risque de voir les écureuils dans un maillot sans griffe comme d'habitude.

Les faits
En Novembre 2018, la fédération béninoise de football a fait des achats à hauteur de 95 millions de francs CFA sur la ligne budgétaire de la FIFA près de l'équipementier Macron
Un mois après la qualification des écureuils en avril 2019, Umbro courtise la fédération béninoise de football en lui proposant un contrat. Pour beaucoup de béninois, Umbro c'est de la gratuité. Ce qui n'est pas le cas.
Dans le contrat qui lie les parties Umbro livrera 5000 maillots répliqués aux Ecureuils pour un montant avoisinant les 50 millions de francs CFA . En retour, la fédération béninoise de football pourra créer des boutiques de vente de Umbro sur toute l'étendue du territoire national. En clair, ce sont des achats chez Umbro ou Macron à quelque nuance prêt.
La guerre des équipementiers
Face au manque à gagner près de la FBF, l'équipementier Macron a menacé d'assigner la FBF si elle ne faisait plus les achats. La menace est permanente et les avocats s'activent de ce côté. Même si de sources concordantes, on apprend que Macron pourrait habiller les clubs du championnat la saison prochaine , rien n'est encore sûr.
Au même moment, le nouvel équipementier accuse du retard dans la fourniture des maillots. Les Écureuils risquent de ne pas porter le maillot Macron, ni Umbro à la Can 2019 ou du moins pour les matchs préparatifs.

Paul Tonon

Categories: Afrique

Sabi Korogoné libéré ce dimanche matin

Sun, 06/02/2019 - 13:05

Le leader du mouvement politique dit ‘'Initiative de Nikki'' est désormais libre de ses mouvements. Sabi Sira Korogoné a quitté la prison civile de Cotonou ce dimanche 02 juin 2019 aux environs de 9h30.
Il lui avait été reproché de tenir des propos d'incitation à la violence. Interpellé et placé sous mandat de dépôt, il recouvre sa liberté ce dimanche matin après quelques mois de détention.

Sabi Sira Korogoné, le porte-parole de l' « Initiative de Nikki » a été arrêté le 28 septembre 2018 par l'Office central de la répression de la cybercriminalité (Ocrc) et présenté au procureur le mardi 2 octobre 2018. Il a été condamné en première instance
à douze mois d'emprisonnement ferme et trois millions de francs CFA d'amende.
Mais sa peine a été a été réduite par la Cour d'Appel de Cotonou, le 10 mai 2019, à 8 mois de prison ferme.
Le sieur Korogone était poursuivi par le ministère public, pour diffusion sur les réseaux sociaux de propos d'incitation à la haine et à la violence, incitation à la rébellion, injures avec une motivation raciste suite à la réunion de l'« Initiative de Nikki » en début septembre 2018.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'Allemagne félicite le Bénin pour les réformes courageuses

Sun, 06/02/2019 - 00:43

Au terme des consultations bénino-allemandes qui ont eu lieu les 29 et 31 mai dernier à Cotonou, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à poursuivre la coopération bilatérale. Ces consultations furent l'occasion pour les deux pays d'échanger sur l'état des lieux de leur partenariat dans les domaines de coopération retenus de commun accord.
Sur le plan politique, la partie allemande a encouragé les forces politiques et sociales béninoises à se tourner résolument vers l'avenir et à œuvrer pour la restauration de la confiance à travers le dialogue constructif prôné par Son Excellence Patrice Talon, aux fins de la consolidation des acquis démocratiques.
Du point de vue économique, le gouvernement allemand a félicité le Bénin pour les réformes courageuses engagées aux fins d'une stabilisation du cadre macroéconomique, et à l'assainissement du climat des affaires, en vue d'une croissance économique durable. L'Allemagne après avoir encouragé le gouvernement béninois à poursuivre la mise en œuvre des réformes clés, condition nécessaire à la promotion des investissements privés nationaux et internationaux, a pris acte de la décision du Bénin de faire de la formation professionnelle un axe prioritaire de la coopération bilatérale.
L'engagement financier actuel de la partie allemande pour l'ensemble des projets en cours, soutenu par la coopération technique (Giz) et financière (Kfw), selon le communiqué conjoint des consultations entre les deux pays, s'élève à environ 288 millions d'euros soit 188.640.000.000 FCFA.
Au cours desdites consultations, la partie béninoise a remercié l'Allemagne pour sa contribution significative au processus de développement du Bénin. Il lui a exprimé sa gratitude pour la qualité des discussions que les deux parties ont eues dans le cadre desdites consultations.
Lancées par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, lesdites consultations ont été conduites par Hervé Djokpé, ambassadeur, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et Birgit Pickel, directrice de la division Afrique de l'Ouest II au ministère fédéral de la coopération et du développement, cheffe de la délégation allemande.
F. A. A.

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.