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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 hour 47 min ago

Les FCBE désormais contre la politique de la chaise vide (P. Hounkpè)

Thu, 10/10/2019 - 19:22

Le dialogue politique initié par le chef de l'Etat Patrice Talon s'est ouvert ce jeudi 10 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. En dépit des contestations, le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) de l'ancien président Boni Yayi s'est fait représenté par le secrétaire Paul Hounkpè, Allassane Soumanou Djemba et Théophile Yarou.
Dans une interview accordée à la presse, Paul Hounkpè a souligné que les opposants aussi bien que les mouvanciers sont tous des Béninois. « Nous estimons que nous sommes tous des Béninois. Ceux qui sont au pouvoir et qui agissent et ont créé les problèmes de la crise que nous connaissons aujourd'hui sont des Béninois », a-t-il laissé entendre indiquant que les guerres finissent autour d'une table de négociation.

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Pour le Secrétaire exécutif national, la politique de la chaise vide ne permettra pas de sortir de la situation.
Selon Allassane Soumanou Djemba, les préalables exigés avant les discussions, constituent l'entrée en matière. […]. « Au lieu que nous ayons des préalables avant d'arriver, les préalables viennent maintenant en conclusion », a confié l'ancien ministre soulignant que les FCBE ne sont pas allées se balader.

F. A. A.

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Les attentes des citoyens au terme des discussions

Thu, 10/10/2019 - 19:05

Le président de la République du Bénin Patrice Talon a ouvert officiellement ce jeudi 10 octobre au palais des congrès de Cotonou, le dialogue politique en présence des délégués des partis de la mouvance et de l'opposition. Les assises vont s'achever le samedi 12 octobre 2019, avec des recommandations et conclusions. Les citoyens rencontrés dans la ville de Cotonou espèrent une issue favorable au terme de cette rencontre.

09 partis sont officiellement invités à prendre part au dialogue politique initié par la Chef de l'Etat, Patrice Talon. Les formations politiques ont répondu à l'invitation du président de la République en dehors du parti DUD de Valentin Houdé.
Selon Emeric Latifou, étudiant en droit, Patrice Talon a honoré sa promesse en initiant ce dialogue politique. « Il l'a annoncé et il tient sa promesse. Cela montre combien de fois, le Père de la Nation aime son pays », a-t-il déclaré. Il souhaite que les discussions au cours de ce dialogue débouchent sur la réconciliation des fils et filles du Bénin.
« J'espère que ce dialogue organisé pour dénouer la crise post-électorale sera un succès. Je ne comprends rien de la politique, mais je crois que tous les acteurs concernés doivent laisser leurs intérêts personnels et penser à privilégier l'intérêt de la Nation », a confié Laurent Zannou, informaticien exerçant à Cotonou.
Johnson Fanou souhaite que le dialogue se passe dans la convivialité et dans la fraternité. « Au-delà de tout, nous sommes des frères et même si il y a mésentente, il faut se comprendre et trouver une porte de sortie ».
A en croire Chérif Hounoun, « c'est une joie pour les citoyens de savoir qu'un dialogue politique est ouvert pour discuter des préoccupations des uns et des autres ». « Personne ne peut oublier la crise post-électorale qu'a traversé le Bénin au lendemain des élections législatives. On ne peut pas en rester là et continuer à vivre comme cela, les invectives, les menaces sont du passé. C'est pourquoi, je salue l'appel au dialogue du Chef de l'Etat Patrice Talon ».

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D'après Michel Koba, les partis qui ne veulent pas participer à ce dialogue ont tort. « Je ne comprends pas pourquoi certains partis refusent de participer à cette rencontre. Peut-être que je me trompe, mais je crois qu'il s'agit de prendre un nouveau départ. Ceci étant, il faut oublier le passé et maintenant améliorer ce qui ne va pas », a-t-il déclaré tout en espérant que cette rencontre débouche sur une attente favorable.
« Nous ne voulons que la paix pour notre pays. A cause de la politique, certains citoyens sont décédés lors des manifestations post-électorales. On ne veut plus accepter cela dans notre cher pays. Qu'ils arrivent à trouver une solution à leurs différents problèmes », souhaite dame Médégan Jocelyne, commerçante à Cotonou.

‹‹Nous allons trouver comme toujours des solutions à nos problèmes››

A l'ouverture du dialogue politique 05 points ont été adoptés à l'ordre du jour par la plénière à savoir : le toilettage du code électoral et de la charte des partis politiques ; le renforcement du système partisan ; la recherche d'équité dans la représentation du peuple à l'Assemblée nationale ; le Statut de l'opposition et les mesures d'apaisement de la situation politique. « Je suis ravi que les lois qui ont conduit à l'exclusion de certains partis notamment de l'opposition soient au cœur des débats. Mon souhait est que ces lois soient modifiées pour le bonheur de tout un chacun », a indiqué Roman Faizoun transporteur à la retraite.
Gratien Amoussou, professeur dans une université privée de Cotonou pense que ce dialogue politique est « le moment pour les fils et filles du Bénin de se réconcilier ». « Nous allons trouver comme toujours des solutions à nos problèmes. Vous savez que le Bénin est un pays de paix. Vous-même vous voyez à chaque fois qu'on tombe, on se relève toujours. Moi, je comprends le président Patrice Talon qui veut faire avancer ce pays. Il a entamé des réformes et il faut qu'on l'accompagne. S'il a organisé ce dialogue politique, je crois que c'est pour apaiser la tension et j'ai la certitude que ça sera ainsi », a-t-il déclaré.
« On ne peut jamais voir les choses de la même manière. Mais pour sauver tout un pays, il faut bien regarder dans la même direction. Nous ne voulons plus assister aux violences au Bénin. Il y a encore des élections qui viennent. Que cette rencontre soit vraiment un dialogue, il faut que les acteurs concernés se parlent et se comprennent. C'est pour l'avenir de tout un pays », a conclu l'enseignant.

Akpédjé AYOSSO

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Les forces de l'opposition font des propositions au Gouvernement

Thu, 10/10/2019 - 18:40

Dans une déclaration des forces dites de la Résistance constituées des partis de l'opposition, celle-ci n'entend pas baisser les bras. Pour ces formations politiques, trois ans et demi ont vu ‹‹ s'écrouler une Nation qui, il y a encore peu, tirait sa fierté et sa raison d'être, non pas des immenses ressources géologiques dont regorgent certains pays, mais de son histoire construite à la sueur et au sang de son vaillant peuple, une fierté reconnue et saluée de par le monde ».

L'ancien président Nicéphore Soglo et ses alliés se demandent « aujourd'hui, que reste-t-il de cette histoire, de cette richesse qu'aucun sous-sol ne peut produire ? ».
Pour les responsables des partis de la Résistance, « La question est bien venue en ce jour, jeudi 10 octobre 2019, où l'actualité nous interpelle et nous questionne ». « Qu'avons-nous fait des résolutions de la Conférence Nationale ? Quels souvenirs gardons-nous de la mémoire de ceux qui sont morts pour qu'arrive le 19 février 1990 ? Que nous réserve l'avenir ? », se demandent-ils. Tant d'interpellations dans le rang des opposants qui n'entendent pas se laisser faire. Il s'agit selon eux d'un gâchis qui doit faire retourner dans leurs tombes les Pères initiateurs et animateurs de la Conférence Nationale.
« La tradition de droiture, de justice et de fraternité de ce peuple pacifique l'a amené à confier ses destinées à un de ses fils prodige par infamie. Une erreur dont il (le peuple) paie aujourd'hui le prix, un prix insensé et totalement injuste », s'inquiètent-ils. Les forces de la Résistance font déclarent que « de nombreux concitoyens ont été jetés en prison et continuent de l'être et d'autres contraints à l'exil en raison de leur opinion politique, pendant que se pavanent sans scrupule et avec arrogance, ceux qui ont commis de graves crimes économiques ».
L'opposition dénonce aussi le ''parlement d'exclusion'' mis en place. Aussi s'interrogent-ils sur la nature du dialogue politique, pendant que nos compatriotes sont contraints à l'exil ?
« Plus de 503 enseignants du primaire et du secondaire ont été suspendus, sans aucune procédure en cette rentrée où les classes sont pléthoriques et sans enseignants, sous le prétexte d'avoir refusé d'être soumis à une prétendue évaluation diagnostique », dénoncent-ils.
La Résistance Nationale est selon eux, ‹‹ résolue à combattre quoi qu'il en coûte la déliquescence des valeurs qui fondent la République ». Ils pensent qu'avant d'envisager un dialogue, il urge « la reprise des élections législatives pour donner la parole au peuple et lui permettre de choisir ses représentants », « l'amnistie générale pour tous les exilés et détenus politiques », « la restitution des dépouilles mortelles de nos compatriotes assassinés à leurs familles respectives afin de leur permettre de faire le deuil des disparus » et la « la réintégration sans délai dans leur fonction des 503 enseignants abusivement suspendus ».

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Les forces de la Résistance rappellent que « Nul n'ignore le rôle éminemment positif joué par le Clergé dans la mise en route du processus démocratique dans notre pays, et tous les efforts qu'il déploie depuis que l'héritage de la Conférence Nationale est mis à mal. Comme si sa démarche dérangeait, on a fait l'option de l'ignorer, de l'infantiliser pour recourir à des personnages douteux de notoriété publique pour conduire le pseudo dialogue, aggravant la crise de confiance ».
« Le Bénin est notre commune Patrie, nous devons travailler ensemble à la construire, à produire la richesse et à la partager. C'est pourquoi, le Comité de la Résistance Nationale se bat et continuera de se battre contre l'intimidation, la dictature et la répression sauvage », souligne la déclaration des forces de l'opposition.
Par ailleurs, il est annoncé la création d'un Fonds National de Solidarité, destiné à venir en aide aux orphelins qui sont abandonnés à leur sort.

G.A.

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Ce que pensent les citoyens à Cotonou et à Abomey-Calavi

Thu, 10/10/2019 - 18:01

Sur invitation du chef de l'Etat Patrice Talon, les partis politiques ayant engagé les démarches pour se conformer à la loi sur la charte des partis politiques et le nouveau code électorale sont conviés à un dialogue politique dont les travaux ont été ouverts ce jeudi 10 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. Seul objectif, parvenir à un consensus et ouvrir le jeu électoral aux formations politiques exclues des dernières élections législatives, apaiser la tension sociale et éviter que les violences et tensions survenues lors desdites élections, ne reprennent lors des prochaines joutes électorales.
Quelques citoyens rencontrés dans les villes d'Abomey-Calavi et Cotonou se sont prononcés sur la démarche du président de la République.

Codjia Nestor, surveillant général dans un complexe scolaire à Abomey-Calavi, a salué la démarche du chef de l'Etat. Pour lui, le président de la République en initiant ce dialogue, prouve à la face du monde qu'il est conscient de la tension sociale dans le pays et qu'il faille aller à la table de discussion pour trouver un consensus. « C'est également une façon de régler les problèmes avant les prochaines élections », a expliqué le SG. Se référant aux violences qui avaient caractérisé les dernières élections législatives, il estime qu'il serait bien que tous les tous les problèmes soient réglés avant l'organisation d'autres élections. Codjia Nestor a émis le vœu que les acteurs politiques parviennent à un consensus et qu'aucun parti politique ne soit exclu des prochaines compétitions électorales.

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Selon Romaric Hounkpè, instituteur, il faut tirer leçon du passé pour mieux organiser les choses dans l'avenir. « Les dernières élections au Bénin nous ont laissés un goût amer », a-t-il regretté invitant les acteurs politiques à la concertation, au dialogue et au consensus. Pour l'instituteur, le Bénin est un pays de paix et il faudrait que les dirigeants d'aujourd'hui évitent de ternir cette belle image du pays. « Dans le cadre du présent dialogue, il faudrait que les politiciens parviennent à un consensus. Il ne faudrait pas que cela accouche d'une souris comme ce fut le cas au terme des échanges avec le chef de l'Etat à la veille des législatives », a-t-il souhaité.

''Il faut permettre à tous les partis de participer aux prochaines élections''

« On ne veut pas deux choses. Que les partis politiques participent désormais aux élections dans le pays », a affirmé Ghislain Kocou, étudiant à l'université d'Abomey-Calavi. Saluant l'initiative du chef de l'Etat, il a émis le vœu que ces assises aboutissent à des conclusions sûres, et que ce ne soit pas un marché de dupe. On a besoin que la paix revienne dans le pays, a-t-il conclu.
Pour son camarade Daniel Zodji, le Bénin a connu des élections difficiles lors des dernières législatives. « S'il est vrai que ces élections ont créé beaucoup de polémique, il est aussi vrai qu'elles ont été organisées sur la base de lois que les opposants n'ont pas cru devoir respecter », a souligné l'étudiant. Réfutant l'argument de l'exclusion, il soutient que même des députés de l'opposition ont participé au vote des lois supposées être à l'origine de leur exclusion.
Pour Christophe Agbala, peintre auto, il faudra qu'au terme du dialogue, des dispositions soient prises pour permettre à tous les partis politiques de participer aux prochaines élections. « Si cette question n'est pas réglée, c'est dire que rien n'est encore fait », a-t-il souligné indiquant que les mêmes violences auxquelles on a assistées lors des dernières législatives pourraient refaire surface.
Les députés de la 7ème législature avaient doté le Bénin de deux lois fondamentales dont l'application a eu comme conséquence directe, l'exclusion de certaines formations politiques aux élections législatives. Il s'agit de la Charte des partis politiques et du nouveau code électoral. Au regard des difficultés liées à l'application de ces lois, et la tension sociale que connaît le pays depuis ces élections, le président de la République a annoncé lors de ses sorties médiatiques, un dialogue politique dont l'objectif sera de trouver un consensus autour des sujets à polémique, et contribuer à apaiser le climat social.

F. A. A.

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Le PRD invite à l'abandon de toutes charges contre Yayi

Thu, 10/10/2019 - 16:30

Le Parti de Me Adrien Houngbédji se démarque tous les jours de la politique politicienne. Connu comme le parti de paix et d'unité, le bureau exécutif du PRD vient de faire une proposition salutaire qui appelle réellement à l'apaisement de la tension sociopolitique. Le président Adrien Houngbédji et son parti invitent le gouvernement à abandonner les poursuites judiciaires à l'encontre de Boni Yayi.
Dans un mémorandum rendu public en prélude au dialogue politique qui se déroule au palais des congrès, le Parti du renouveau démocratique estime que pour toutes mesures d'apaisement, il est important voire irréversible de « l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre le Président Boni Yayi pour lui permettre de participer à tout dialogue politique national ».

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Cette demande, qui a échappé aux Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) dont le président d'honneur est Boni Yayi, dénote du sens de responsabilité du parti arc-en-ciel à reconnaître la vraie place que mérite l'ancien président de la République. Le PRD estime que malgré tout, le président Boni Yayi est une référence dans le paysage politique national.
Il faut attendre la fin des assises pour savoir si la doléance du PRD par rapport à l'ancien chef de l'Etat sera prise en compte.
G.A.

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La croissance en Afrique en déclin

Thu, 10/10/2019 - 16:18

La Banque Mondiale vient de publier son rapport sur la croissance en Afrique subsaharienne. Ce document montre une faible croissance de moins 3% en général bien que certains pays se démarquent tant bien que mal.

2,6% en 2019 contre 2,5% en 2018. C'est que révèle rapport Africa's pulse, publié par la Banque Mondiale sur la croissance en Afrique subsaharienne. Selon l'économiste en chef de la Banque Mondiale Albert Zeufack, « depuis quatre ans l'Afrique croit presque à moins de 1% ». Trois facteurs principaux sont identifiés comme cause. La persistance des incertitudes liées aux actions commerciales dans le monde, ce qui affecte les exportations africaines et l'investissement ; le ralentissement des réformes structurelles dans les pays concernés notamment en ce qui concerne la gestion des terres ; les réformes dans les secteurs publiques de la gouvernance et les chocs climatiques a expliqué l'économiste. Albert Zeufack indique que malgré cette situation, quatre pays ont fait le plus fort taux de croissance au monde. Il s'agit de l'Egypte, du Rwanda, de la Côte d'Ivoire et du Ghana. Ces quatre économies continuent de croître à un taux supérieur à 7% par an.
Le Bénin, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, l'Ouganda et le Burkina Faso arrivent en deuxième position avec un peu plus de 6% par an.
Albert Zeufack, souligne que ces derniers contribuent à rehausser la moyenne de la croissance africaine. Mais ces économie sont « tirées vers le bas par nos plus grandes économies que sont le Nigéria, l'Afrique du Sud et l'Angola qui s'en sortent avec moins de 1% ».

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Outre ces pays, la croissance reste stabilisée à 4% par an. « Les économies africaines subissent elles aussi les contrecoups de la conjoncture internationale, ce qui se traduit par une croissance modérée dans l'ensemble de la région », a indiqué le spécialiste de la Banque mondiale. Albert Zeufack ajoute que « dans le même temps, la faiblesse de la croissance dans les pays d'Afrique est clairement corrélée à la faiblesse de gouvernance et, les responsables publics et citoyens doivent placer la transparence et l'efficacité des institutions au cœur de leurs priorités ».
Le rapport présente la pauvreté comme un mal qui gangrène l'Afrique. Albert Zeufack indique qu'il y a en Afrique 416 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté avec moins de 1,9 dollars par jour.

G.A.

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Les assurances de Dorothée Sossa

Thu, 10/10/2019 - 15:58

En dehors de l'appel du chef de l'Etat à l'endroit de toutes les parties prenantes, le modérateur et facilitateur général des assises, Dorothée Sossa, n'a pas manqué de rassurer chacun. Dialoguer pour la paix est donc un devoir, un devoir constitutionnel, une obligation suprême, leur a-t-il rappelé citant l'article 36 de la Loi fondamentale qui dispose que : « Chaque Béninois a le devoir de respecter et de considérer son semblable sans discrimination aucune, et d'entretenir avec les autres des relations qui permettent de sauvegarder, de renforcer et de promouvoir le respect, le dialogue et la tolérance réciproque en vue de la paix et de la cohésion nationale ». Et de souhaiter que les parties présentes adhèrent au projet de paix. « Je voudrais souhaiter que nous y mettions du cœur et de l'allant pour ne pas trahir notre destin commun », a déclaré Dorothée Sossa. Il exhorte ainsi chacun à la culture de la paix. Il pense bien que tous doivent privilégier l'intérêt supérieur de notre pays et sa construction harmonieuse. Ceci en ce moment de crise. Le modérateur croit en la capacité des Béninois à étonner le monde. « Les Béninoises et Béninois ont toujours su écrire des pages glorieuses de leur histoire. Face à des périls menaçants et imminents, ils ont pu, contrairement à d'autres nations, trouver des sursauts salutaires », a rappelé Prof Sossa.
« Nous les héritiers de ces braves aînés qui ont fait la fierté de notre pays sur le continent africain et au-delà, devrions pouvoir mériter cet héritage en resserrant nos rangs », a exhorté le facilitateur général du présidium du dialogue politique.

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G.A.

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Le PRD recommande le couplage des élections en 2021

Thu, 10/10/2019 - 14:32

En prélude au dialogue politique qui a démarré ce jeudi 10 octobre 2019, à Cotonou, le Parti du renouveau démocratique (PRD), à travers un mémorandum en date de mercredi 09 octobre 2019, a formulé plusieurs recommandations en vue de l'apaisement du climat social qui prévaut dans le pays depuis les dernières élections législatives. Au nombre des recommandations, le parti des Tchoco-Tchoco recommande l'organisation en 2021 d'élections générales (présidentielle et législatives). Une proposition qui rejoint celle de loi portant amendement de la constitution du 11 décembre 1990, introduite par certains députés de la 7ème législature et qui malheureusement n'avait pas abouti.

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Le parti a par ailleurs demandé l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre l'ancien président Boni Yayi afin de lui permettre de participer à tout dialogue politique national.
Enfin, le PRD demande l'indemnisation de toutes les victimes des violences post-électorales : les familles éplorées, les blessés et ceux qui ont subi des dégâts matériels.
Les travaux du dialogue politique se déroulent du 10 au 12 octobre 2019 au palais des congrès de Cotonou. Sur les 09 formations politiques conviées aux assises, seul le parti Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD) a pratiqué la politique de la chaise vide. Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), en dépit des contestations, y sont représentées.

F. A. A.

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Cinq points à l'ordre du jour des assises

Thu, 10/10/2019 - 14:19

Le dialogue politique a été officiellement ouvert par la président Patrice Talon, ce jeudi 10 octobre 2019, au palais des congrès de Cotonou, en présence des délégués des partis de la mouvance et de l'opposition. Cinq points ont été adoptés à l'ordre par la plénière. Par ailleurs, chacun des partis politiques invités a désigné son porte-parole.
Le présidium des travaux dirigé par Prof Dorothée Sossa est composé de cinq personnalités.
Les recommandations et conclusions des travaux de ce dialogue politique seront connues le samedi 12 octobre 2019. (Voir encadrés).

Ordre du jour des assisses
1- Toilettage du code électoral et de la charte des partis politiques
2- Renforcement du système partisan
3- Recherche d'équité dans la représentation du peuple à l'Assemblée nationale
4- Statut de l'opposition
5- Mesures d'apaisement de la situation politique Les partis et leurs porte-paroles

Union Progressiste (UP) dont le porte-parole est Monsieur Abraham ZINZINDOHOUE
Bloc Républicain (BR) dont le porte-parole est Monsieur Jean-Michel ABIMBOLA
Parti du Renouveau Démocratique (PRD) dont le porte-parole est Monsieur Charlemagne HONFO
Mouvement des Elites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (MOELE-BENIN) dont le porte-parole est Monsieur Céphise BEO AGUIAR
Force Cauri pour le Développement du Bénin (FCDB) dont le porte-parole est Monsieur Soumanou TOLEBA
Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) dont le porte-parole est Monsieur Cyrille DJIKUI
Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) dont le porte-parole est Monsieur Théophile YAROU
Parti la Flamme Renouvelée (PFR) dont le porte-parole est Monsieur Gilbert EDA
Le parti Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD) est absent des travaux.|

Présidium des travaux :
Monsieur Dorothée SOSSA (Modérateur et facilitateur Général)
Monsieur Victor TOPANOU (Rapporteur principal)
Monsieur Luc SINZOGAN (Rapporteur représentant l'opposition)
Monsieur Orden ALLADATIN (Rapporteur représentant la mouvance) A lire aussi : Dialogue politique au Bénin : Le PRD recommande le couplage des élections en 2021 A lire aussi : Dialogue politique au Bénin : Patrice Talon salue la volonté manifeste de la 7ème législature A lire aussi : Ouverture du dialogue politique : Patrice Talon appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion A lire aussi : Dialogue politique : FCBE présent, DUD absent
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Patrice Talon salue la volonté manifeste de la 7ème législature

Thu, 10/10/2019 - 14:11

« Avec honneur et responsabilité, la 7ème législature de notre pays a vaincu la fatalité en réformant notre dispositif partisan par le vote à la quasi-unanimité de ses députés toutes tendances confondues, d'une nouvelle charte des partis politiques et d'un nouveau code électoral pour répondre à notre besoin unanime d'assainissement », a indiqué le chef de l'Etat lors de son discours d'ouverture du dialogue politique. Néanmoins, il estime que c'est à la mise en œuvre de ces lois, que « nous nous sommes déchirés au point de compromettre notre cohésion ». Il accuse les politiques d'être à l'origine de cette méfiance dans le coeur des populations. « Nous, acteurs politiques, avons semé à notre propre égard, le doute, la méfiance et la défiance dans l'esprit de nos concitoyens ». Pour le chef de l'Etat, « Si les évènements des mois d'avril, de mai et juin n'ont pas remis en cause le processus démocratique de notre pays, encore moins son édifice républicain, ils auront néanmoins révélé une certaine inadéquation entre l'idéal unanimement partagé et notre capacité à nous adapter tous aux exigences de cet idéal ».

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Patrice Talon pense que « notre charte des partis politiques et notre code électoral nous ont causé du tort, parce que bon nombre d'entre nous, à la mise en œuvre, ne s'y sont pas retrouvés ». C'est dans ce cadre que s'inscrit ce dialogue afin d'apporter des solutions idoines. Il apparaît donc « pertinent que les acteurs politiques se retrouvent pour apprécier leur application, réfléchir et échanger sur les adaptations possibles à y apporter en vue d'une meilleure et réaliste organisation de l'espace politique et de la compétition politique, permettant le renforcement de l'unité nationale et de la concorde, tout en préservant l'indispensable assainissement des pratiques politiques ».
G.A.

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Patrice Talon appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion

Thu, 10/10/2019 - 13:39

Ouvert ce jour au palais des congrès de Cotonou, le dialogue politique initié par le chef de l'Etat a été effectif. Tous les partis invités ont répondu présents sauf DUD de Valentin Houdé.
Le chef de l'Etat a d'abord dit sa satisfaction pour la présence effective des partis conviés. Pour lui, cela témoigne de leur amour et de leur disponibilité pour notre cher pays.

« Notre rencontre de ce jour, loin d'être le signe d'un quelconque stress de notre démocratie, s'apparente à mon sens, à une exigence de check-up quand survient une quinte de toux d'une résonnance inhabituelle », a déclaré Patrice Talon. Il explique que « Notre système partisan était devenu nuisible pour notre pays, tel un ongle incarné dans l'orteil ». « Fallait-il le tailler avec courage dans la douleur ou ne rien faire au préjudice indéfini du bien-être ? », se demande le chef de l'État.
Le président de la République rappelle que c'est avec honneur et responsabilité que ‹‹ la 7ème législature de notre pays a vaincu la fatalité en réformant notre dispositif partisan par le vote à la quasi-unanimité de ses députés toutes tendances confondues, d'une nouvelle charte des partis politiques et d'un nouveau code électoral pour répondre à notre besoin unanime d'assainissement ». Malheureusement sa mise en œuvre a laissé des écueils. « A la mise en œuvre de ces lois…, nous nous sommes déchirés au point de compromettre notre cohésion. Nous, acteurs politiques, avons semé à notre propre égard, le doute, la méfiance et la défiance dans l'esprit de nos concitoyens », déplore Patrice Talon.
Pour le chef de l'Etat, « Si les évènements des mois d'avril, de mai et juin n'ont pas remis en cause le processus démocratique de notre pays, encore moins son édifice républicain, ils auront néanmoins révélé une certaine inadéquation entre l'idéal unanimement partagé et notre capacité à nous adapter tous aux exigences de cet idéal ».
« Notre pays nous appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion », en appelle-t-il. Patrice Talon souligne que « Aussi indiqués qu'ils puissent paraître, notre charte des partis politiques et notre code électoral nous ont causé du tort, parce que bon nombre d'entre nous, à la mise en œuvre, ne s'y sont pas retrouvés ». C'est donc important de se rassembler pour le dialogue. « Aussi apparaît-il désormais pertinent que les acteurs politiques se retrouvent pour apprécier leur application, réfléchir et échanger sur les adaptations possibles à y apporter en vue d'une meilleure et réaliste organisation de l'espace politique et de la compétition politique, permettant le renforcement de l'unité nationale et de la concorde, tout en préservant l'indispensable assainissement des pratiques politiques », a expliqué le chef de l'Etat.

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'' Réformer notre modèle pour l'adapter à nos besoins de bonne gouvernance''

« C'est convaincu de cet idéal que j'ai convoqué les présentes assises dédiées au Dialogue Politique ainsi que je m'y suis engagé le 20 mai dernier devant notre peuple, puis réitéré le 15 juillet, lors de ma rencontre avec certains responsables politiques », a souligné le président de la République.
Il ajoute que « Le dialogue politique auquel je vous convie trouve sa justification dans la volonté de notre peuple de voir ses acteurs politiques se hisser à la hauteur des défis qu'imposent la construction de l'Etat et la consolidation de la nation ». Ceci, « s'inscrit dans mon souci permanent d'associer les acteurs politiques à la recherche des compromis aux questions politiques essentielles, notamment électorales, dont la résolution est indispensable à notre cohésion et à notre marche vers le progrès », a-t-il souhaité.
A en croire Patrice Talon, la « finalité réside dans les recommandations responsables qu'il vous appartiendra de formuler à mon endroit ». Et pour cela, il se dit « convaincu que la foi qui vous anime et l'engagement politique responsable qui est le vôtre, nous permettront de trouver les solutions qui renforcent davantage nos institutions et les éloignent de toutes les formes de perversion et de régression ». « Nous savons tous et il n'est pas superflu de le rappeler ici ce matin, que pour mettre fin aux pratiques qui retardent son développement et créer les conditions de la prospérité en vue d'offrir de meilleures conditions de vie à ses enfants, notre pays a besoin de réformes d'envergure, telle que la réforme du système partisan », a indiqué le chef de l'Etat.

Par ailleurs, il fait comprendre que « le système partisan tel qu'institué, perçu et pratiqué depuis 1991, ne fournit pas toujours les moyens politiques de résilience aux défis institutionnels, économiques et socio-politiques ». « Il peine surtout à mobiliser durablement en nombre suffisant dans des ensembles homogènes, les ressources politiques qualitatives nécessaires à la performance de l'Etat dans la réalisation de ses missions essentielles », a-t-il déploré. Néanmoins il se demande si « L'intérêt n'est-il pas élevé de réformer notre modèle pour l'adapter à nos besoins de bonne gouvernance, à travers l'instauration de règles contraignant à la constitution de grands ensembles politiques sains, animateurs exclusifs de la compétition politique ? ».
G.A.

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FCBE présent, DUD absent

Thu, 10/10/2019 - 12:44

Contrairement à leur communiqué officiel signé de Chabi Zacharie mercredi dernier, les représentants du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ont répondu présents ce jeudi matin aux assises du dialogue politique initié par le président de la République.

A lire aussi : Ouverture du dialogue politique : Patrice Talon appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion A lire aussi : Message du Chef de l'Etat à l'ouverture du Dialogue Politique A lire aussi : Dialogue politique : Le PRD expose ses propositions à travers un mémorandum

A l'ouverture de la rencontre ce Jeudi 10 octobre 2019 au Palais des Congrès de Cotonou, le 1er Secrétaire exécutif national du parti Paul Hounkpè a représenté les FCBE avec une forte délégation dont Allassane Soumanou Djemba, et Théophile Yarou.
Sur les neuf partis invités, seul DUD de Valentin Houdé n'a pas répondu à l'appel du chef de l'État. Les responsables du parti ont conditionné leur participation à certains préalables.
La présence de toutes les autres partis ayant une existence légale à cette rencontre prouve qu'ils ont le souci comme le président Talon de dénouer la crise post-électorale.

G.A.

Categories: Afrique

Message du Chef de l'Etat à l'ouverture du Dialogue Politique

Thu, 10/10/2019 - 12:16

A l'initiative du Chef de l'Etat, les acteurs politiques entament au palais des congrès de Cotonou, un dialogue politique afin de trouver ensemble les solutions aux divers problèmes engendrés par la réforme du système partisan et le code électoral.Voici en intégralité le discours d'ouverture du Chef de l'Etat.
Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les responsables de partis politiques,

Mesdames et Messieurs les Délégués au Dialogue Politique,

Distingués invités,

Permettez-moi d'exprimer à chacun de vous, au nom de la République tout entière, ma satisfaction et ma reconnaissance pour votre présence qui témoigne de votre amour et de votre disponibilité pour notre cher pays.

Notre rencontre de ce jour, loin d'être le signe d'un quelconque stress de notre démocratie, s'apparente à mon sens, à une exigence de check-up quand survient une quinte de toux d'une résonnance inhabituelle.

Mesdames et messieurs,

Notre système partisan était devenu nuisible pour notre pays, tel un ongle incarné dans l'orteil.

Fallait-il le tailler avec courage dans la douleur ou ne rien faire au préjudice indéfini du bien-être ?

Avec honneur et responsabilité, la 7ème législature de notre pays a vaincu la fatalité en réformant notre dispositif partisan par le vote à la quasi-unanimité de ses députés toutes tendances confondues, d'une nouvelle charte des partis politiques et d'un nouveau code électoral pour répondre à notre besoin unanime d'assainissement.

A la mise en œuvre de ces lois, Mesdames et Messieurs, nous nous sommes déchirés au point de compromettre notre cohésion.

Nous, acteurs politiques, avons semé à notre propre égard, le doute, la méfiance et la défiance dans l'esprit de nos concitoyens.

Si les évènements des mois d'avril, de mai et juin n'ont pas remis en cause le processus démocratique de notre pays, encore moins son édifice républicain, ils auront néanmoins révélé une certaine inadéquation entre l'idéal unanimement partagé et notre capacité à nous adapter tous aux exigences de cet idéal.

Mesdames et messieurs,

Notre pays nous appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion.

Aussi indiqués qu'ils puissent paraître, notre charte des partis politiques et notre code électoral nous ont causé du tort, parce que bon nombre d'entre nous, à la mise en œuvre, ne s'y sont pas retrouvés.

Aussi apparaît-il désormais pertinent que les acteurs politiques se retrouvent pour apprécier leur application, réfléchir et échanger sur les adaptations possibles à y apporter en vue d'une meilleure et réaliste organisation de l'espace politique et de la compétition politique, permettant le renforcement de l'unité nationale et de la concorde, tout en préservant l'indispensable assainissement des pratiques politiques.

C'est convaincu de cet idéal que j'ai convoqué les présentes assises dédiées au Dialogue Politique ainsi que je m'y suis engagé le 20 mai dernier devant notre peuple, puis réitéré le 15 juillet, lors de ma rencontre avec certains responsables politiques.

A lire aussi : Ouverture du dialogue politique : Patrice Talon appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion A lire aussi : Dialogue politique : FCBE présent, DUD absent A lire aussi : Dialogue politique : Le PRD expose ses propositions à travers un mémorandum A lire aussi : Dialogue politique : Le parti FCBE sera représenté à la rencontre

Mesdames et messieurs,
Le dialogue politique auquel je vous convie trouve sa justification dans la volonté de notre peuple de voir ses acteurs politiques se hisser à la hauteur des défis qu'imposent la construction de l'Etat et la consolidation de la nation.

Il s'inscrit dans mon souci permanent d'associer les acteurs politiques à la recherche des compromis aux questions politiques essentielles, notamment électorales, dont la résolution est indispensable à notre cohésion et à notre marche vers le progrès.

Sa finalité réside dans les recommandations responsables qu'il vous appartiendra de formuler à mon endroit.

Je suis convaincu que la foi qui vous anime et l'engagement politique responsable qui est le vôtre, nous permettront de trouver les solutions qui renforcent davantage nos institutions et les éloignent de toutes les formes de perversion et de régression.

Nous savons tous et il n'est pas superflu de le rappeler ici ce matin, que pour mettre fin aux pratiques qui retardent son développement et créer les conditions de la prospérité en vue d'offrir de meilleures conditions de vie à ses enfants, notre pays a besoin de réformes d'envergure, telle que la réforme du système partisan.

En effet, le système partisan tel qu'institué, perçu et pratiqué depuis 1991, ne fournit pas toujours les moyens politiques de résilience aux défis institutionnels, économiques et socio-politiques.

Il peine surtout à mobiliser durablement en nombre suffisant dans des ensembles homogènes, les ressources politiques qualitatives nécessaires à la performance de l'Etat dans la réalisation de ses missions essentielles.

L'intérêt n'est-il pas élevé de réformer notre modèle pour l'adapter à nos besoins de bonne gouvernance, à travers l'instauration de règles contraignant à la constitution de grands ensembles politiques sains, animateurs exclusifs de la compétition politique ?

Mesdames et Messieurs,
Dans la vie d'une nation, de telles rencontres ne sont pas fréquentes, même si elles sont souhaitées.

C'est pourquoi, je félicite les délégués des différents partis politiques ici représentés pour leur désignation, et les invite à saisir la présente occasion pour explorer toutes les pistes possibles d'amélioration de l'arsenal juridique régissant notre dispositif électoral et pour formuler des recommandations pertinentes pour y parvenir.

A ce propos, je ne doute pas que le sens du devoir vis-à-vis de la République prévaudra lors des échanges et que sera préservé l'essentiel : l'impérieuse nécessité de réformer nos pratiques politiques et partisanes afin d'améliorer la gouvernance générale du pays.

Ainsi nous donnerons à notre peuple des raisons de continuer à croire en nous, acteurs politiques, car il aura compris que les réformes difficiles mais nécessaires ne nous épargnent pas non plus.

Mieux, nos concitoyens apprécieraient bien de voir que nous consentons, nous aussi, les sacrifices nécessaires au développement de tous comme nous le leur demandons.

En tout état de cause, je veux ici vous rassurer, Mesdames et Messieurs les Délégués, que mon Gouvernement appréciera avec diligence la pertinence et l'opportunité de vos recommandations en vue d'accomplir les actes qui relèveront de sa responsabilité.

Je ne doute pas qu'il en sera de même pour l'Assemblée nationale.

Je ne ménagerai aucun effort personnel à cet effet.

Mesdames et Messieurs
Je voudrais, pour finir, vous remercier d'avoir accepté de vous investir dans cette mission de haute portée nationale.

Pour garantir le bon déroulement de vos échanges dans le respect mutuel, j'ai chargé Monsieur Dorothée Cossi SOSSA dont l'expérience intellectuelle, politique et professionnelle est connue de tous, d'en assurer la conduite et la facilitation.

A ses côtés officieront Monsieur Victor Prudent TOPANOU, que j'ai désigné comme premier Rapporteur, et deux autres que vous désignerez en votre sein.

Comptant sur l'engagement de chacun et de tous au service de la République, notre bien commun, je déclare ouvert le Dialogue Politique dont j'aurai le bonheur de recevoir, ici même samedi prochain, les conclusions.

Vive la classe politique !
Vive le Bénin !
Je vous remercie.

https://www.presidence.bj/actualites/discours-interviews/153/Communique-de-la-Presidence-de-la-Republique-du-Benin-a-propos-du-dialogue-politique

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07 braqueurs présumés arrêtés

Thu, 10/10/2019 - 11:33

La direction départementale Atlantique de la police républicaine a déjoué mardi 08 octobre 2019, un plan de cambriolage d'une bande de braqueurs à Bohicon. Grâce au dispositif mis en place par le directeur départemental de la police à Agbotagon (Allada), 07 présumés braqueurs ont été arrêtés.
A bord de deux véhicules, ces hors-la-loi auraient planifié un cambriolage pour la nuit du mardi 08 au mercredi 09 octobre 2019, à Bohicon.
La police a réussi intercepter les véhicules.
05 cartes nationales d'identité, 03 armes de fabrication artisanale, 06 cartouches de différents calibres, des talismans, une machette, des couteaux et 08 téléphones portables ont été retrouvés à bord des véhicules.
Les investigations se poursuivent pour mettre hors d'état de nuire le reste de la bande.

A.A.A

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Le PRD expose ses propositions à travers un mémorandum

Thu, 10/10/2019 - 09:23

En prélude au dialogue politique qui démarre ce jeudi, le Parti du Renouveau démocratique (PRD) entend contribuer à l'avancée des débats. A cet effet, le parti a élaboré un mémorandum avec des observations.

Le parti de Me Adrien Houngbédji déplore d'une part que « les anciens chefs d'Etat et certains acteurs de la société civile en particulier le Clergé, n'aient pas été conviés ». D'autre part, c'est « le défaut d'invitation des partis lésés par les dispositions des nouvelles lois ». Car estime-t-il, « Leur participation aurait permis de débattre des causes de leur exclusion, ainsi que des dispositions légales querellées ». Aussi regrette-t-il « que dans ces conditions le dialogue politique se limite quasiment aux partis politiques de la mouvance présidentielle et n'est donc pas inclusif ».
Outre ces imperfections évoquées, le bureau exécutif national du PRD « félicite le chef de l'Etat de la tenue effective du dialogue politique qu'il avait annoncé et l'exhorte à l'élargir. Le PRD, parti de paix et de dialogue, participe néanmoins pour faire connaître son opinion politique sur les questions à l'ordre du jour ».
Ne voulant pas participer aux assises comme simple observateur, le PRD a fait des propositions.
En ce qui concerne la loi 2018-23 portant charte des partis politiques, il pense que « Les articles 17 à 20 doivent être corrigés dans le sens de l'affirmation de la liberté de création de tout parti politique. Le rôle du ministère de l'intérieur doit celui de procéder à l'enregistrement des partis politiques qui déposent un dossier. Le contrôle de la régularité de la constitution du parti doit relever de l'appréciation de la Cour constitutionnelle ». « L'Etat doit jouer un rôle incitatif et attractif au regroupement des partis politiques à travers le financement public de leurs activités. Ce financement doit être assorti : du contrôle de l'utilisation des ressources par un comptable public, de l'exigence d'une meilleure gouvernance interne, les dispositions légales pour décourager la transhumance politique », indique-t-il.
Sur la Loi 2018-31 portant code électoral, les Tchoco-tchoco estiment que « L'article 46 devra permettre aux partis de procéder à des ajouts, modifications et corrections de noms et de pièces, lorsque c'est nécessaire. En aucun cas, aucun parti ne peut être exclu de la participation aux élections lorsque les insuffisances relevées sont imputables aux candidats. Dans ce cas, seuls les candidats devront être sanctionnés. Cet amendement est particulièrement utile pour le cas de doublons, résultant des fausses déclarations sur l'honneur faites par les candidats ».

Couplagte des élections présidentielle et législatives en 2021
Le PRD suggère aussi que « L'alinéa 4 de l'article 242 soit supprimé car l'élection législative étant un scrutin par circonscription électorale, l'attribution de sièges doit se faire sur la seule base des résultats enregistrés dans ladite circonscription ».
En d'autres termes, « le PRD recommande en outre, l'adoption d'une disposition légale qui permette d'attribuer aux femmes, au moins un siège par circonscription électorale, puis le nombre de sièges à attribuer par circonscription électorale devra être revu en fonction des nouvelles données démographiques ».
Comme mesures d'apaisement, le bureau exécutif national du PRD, « demande l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre le Président Boni Yayi pour lui permettre en particulier de participer à tout dialogue politique national ».
Le parti « demande l'indemnisation de toutes les victimes des violences post-électorales : les familles éplorées, les blessés et ceux qui ont subi des dégâts matériels » et enfin « recommande l'organisation en 2021 d'élections générales (présidentielles et législatives) ». Telles sont en substances les propositions faites par le parti qui donne plein accord pour participer aux assises.
G.A.

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Le parti FCBE sera représenté à la rencontre

Thu, 10/10/2019 - 07:38

Contrairement à leur décision de départ, le parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) lâche du lest. Après leur rencontre de ce mercredi 9 octobre, certains responsables ont décidé finalement de prendre part aux assises qui démarrent ce jeudi. Selon les informations, cette nouvelle décision fait suite à la pression des militants du parti qui ont estimé que le parti ne peut avoir son récépissé et faire la politique de la chaise vide. Paul Hounkpé et ses fidèles ont donc le dos au mur. Ils ont alors décidé de leur participation aux assises.
Cette rencontre politique fait suite à la volonté du chef de l'Etat d'appeler les partis ayant une existence légale autour d'une table pour apporter d'amendement à la charte des partis et au code électoral de manière consensuelle.
Les travaux de ce dialogue politique démarre ce jeudi 10 octobre 2019 et dureront trois jours.

G.A.

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Le Mémorandum du PRD dans le cadre du Dialogue Politique

Thu, 10/10/2019 - 02:47

Dans le cadre du dialogue politique initié par le Chef de l'Etat pour se tenir à Cotonou du 10 au 12 Octobre, la Direction Exécutive du Parti du Renouveau Démocratique ( PRD) a rendu public son mémorandum.
Voici ce que recommandent les Tchoco-Tchoco

MEMORANDUM DU PRD

AU DIALOGUE POLITIQUE CONVOQUE PAR LE CHEF DE L'ETAT

(Cotonou, les 10, 11 et 12 Octobre 2019)

I-ORGANISATION DU DIALOGUE POLITIQUE
1- Le PRD déplore que les anciens Chefs d'Etat et certains acteurs de la société civile en particulier le Clergé, n'aient pas été conviés.

2- Le PRD déplore le défaut d'invitation des partis politiques lésés par les dispositions des nouvelles lois. Leur participation aurait permis de débattre des causes de leur exclusion, ainsi que des dispositions légales querellées.
3- Le PRD regrette que dans ces conditions le dialogue politique se limite quasiment aux partis politiques de la mouvance présidentielle et n'est donc pas inclusif.
4- Nonobstant ces observations, le PRD félicite le Chef de l'Etat de la tenue effective du Dialogue politique qu'il avait annoncé et l'exhorte à l'élargir. Le PRD, parti de paix et de dialogue, participera néanmoins pour faire connaître son opinion politique sur les questions à l'ordre du jour.

II-LOI 2018-23 PORTANT CHARTE DES PARTIS POLITIQUES

5- Les articles 17 à 20 de la loi devront être corrigés dans le sens de l'affirmation de la liberté de création de tout parti politique. Le rôle du Ministère de l'Intérieur doit être celui de procéder à l'enregistrement des partis politiques qui déposent un dossier. Le contrôle de la régularité de la constitution du parti doit relever de l'appréciation de la Cour Constitutionnelle.

6- L'Etat doit jouer un rôle incitatif et attractif au regroupement des partis politiques à travers le financement public de leurs activités. Ce financement doit être assorti : (i) du contrôle de l'utilisation des ressources par un comptable public ; (ii) de l'exigence d'une meilleure gouvernance interne ; (iii) de dispositions légales pour décourager la transhumance politique.

III-LOI 2018-31 PORTANT CODE ELECTORAL

7- L'article 46 devra permettre aux partis de procéder à des ajouts, modifications et corrections de noms et de pièces, lorsque c'est nécessaire. En aucun cas, aucun parti ne peut être exclu de la participation aux élections lorsque les insuffisances relevées sont imputables aux candidats. Dans ce cas, seuls les candidats devront être sanctionnés. Cet amendement est particulièrement utile pour les cas de doublons, résultant des fausses déclarations sur l'honneur faites par des candidats.

8- L'alinéa 4 de l'article 242 doit être supprimé car l'élection législative étant un scrutin par circonscription électorale, l'attribution des sièges doit se faire sur la seule base des résultats enregistrés dans ladite circonscription.

9- Le PRD recommande en outre, l'adoption d'une disposition légale qui permette d'attribuer aux femmes, au moins un siège par circonscription électorale.

10- Le nombre de sièges à attribuer par circonscription électorale devra être revu en fonction des nouvelles données démographiques.

IV-LES MESURES D'APAISEMENT

11- Le PRD demande l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires engagées contre le Président Boni YAYI pour lui permettre en particulier, de participer à tout dialogue politique national.

12- Le PRD demande l'indemnisation de toutes les victimes des violences post-électorales : les familles éplorées, les blessés et ceux qui ont subi des dégâts matériels.

13- Le PRD recommande l'organisation en 2021 d'élections générales (présidentielles et législatives).

Fait à Porto-Novo, le 09 octobre 2019
Pour la DEN du PRD

Le SG

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21 bacheliers inscrits à l'ENEAM sur plaidoirie de P. Talon

Thu, 10/10/2019 - 01:56

Après l'obtention de leur baccalauréat, 21 jeunes bacheliers, n'ont pu s'inscrire dans les écoles. Admis avec la mention Très bien, ils n'ont pu obtenir leur inscription dans la filière de leur premier choix à l'Ecole nationale d'Economie appliquée et de Management (ENEAM). Cette situation qui perturbe leur vision et leurs ambitions a été abordée en conseil des ministres. « De fait, ils devaient être inscrits ailleurs ». Ce qui n'est pas du goût du chef de l'Etat. « Considérant que cela est de nature à tuer leur vocation et à les décourager, le président Patrice Talon, soucieux de l'avenir de ces enfants comme de tous les autres, a demandé de les inscrire tous à l'ENEAM ». Un acte salutaire qui permet à ces nouveaux bacheliers de pouvoir éclore leurs compétences dans une école de référence.
Cette décision montre que le chef de l'Etat est à l'écoute des citoyens et se préoccupe de bien-être de tous.

G.A.

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Un administrateur à la tête de la Sonacop

Thu, 10/10/2019 - 00:05

Le Gouvernement a décidé ce mercredi 09 octobre 2019, de la restructuration de la Sonacop. Une décision qui redonne espoir à la société déjà agonisante.
Un administrateur à la tête de la Sonacop. C'est ce qu'a décidé le gouvernement au terme du conseil des ministres.
« Le Conseil a décidé de nommer un administrateur provisoire à la tête de la société et de mettre en place un Comité de Coordination et de Suivi de sa restructuration », indique le relevé. Ledit Comité est chargé de superviser et de veiller à la bonne application de la feuille de route réaliste que soumettra l'administrateur provisoire.
La décision de restructuration a été prise compte tenu du fait que « depuis plusieurs années, la Sonacop est confrontée à de réelles difficultés d'exploitation qui hypothèquent son fonctionnement et perturbe le marché de fourniture de carburant aux consommateurs ». Cette situation difficile dans laquelle végète l'entreprise appelle à des actions importantes. « Une situation aussi compromise appelle, de la part de l'Etat, des mesures hardies au regard du caractère hautement stratégique du secteur des hydrocarbures et de l'obligation d'y assurer le service public », indique le conseil.
Cette décision du gouvernement vise à donner un nouveau souffle a la société qui a besoin de réformes en profondeur.

G.A..

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1775 agents bientôt formés

Wed, 10/09/2019 - 21:59

Le conseil des ministres réuni ce mercredi 09 Octobre 2019 a autorisé l'organisation de sessions de renforcement des compétences numériques des personnels de l'Administration publique.
Le relevé du conseil des ministres indique qu' « il a été procédé à la signature d'un protocole d'accord avec un organisme réputé, dénommé International Computer Drivers Licence (ICDL) Africa ». Le gouvernement explique que « En vue de définir avec l'objectivité et la pertinence requises le contenu de la formation des agents concernés et d'aboutir à leur certification, une phase de diagnostic est indispensable pour faire l'état des lieux ». Ainsi, « Dans cette perspective, le Gouvernement a sollicité le groupe WIN AFRICA qui prendra en charge l'évaluation des capacités et la formation d'un effectif de 1775 agents ».

G.A.

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