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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 4 hours 53 min ago

Hervé Guèdègbé expose les rôles et les attributions de l'Arcep

Thu, 10/17/2019 - 20:00

Le Secrétaire exécutif de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), Hervé Coovi Guèdègbé était l'invité de l'émission « Le club de L‘Économiste » du journal « L‘Économiste » . Une émission interactive d'échanges et de communication, où les acteurs du secteur économique sont invités pour une causerie et débat avec les journalistes, autour des questions liées à leur secteur. Hervé Guèdègbé était à l'honneur pour la première édition. Au cours de ses échanges avec les hommes des médias, le Secrétaire exécutif de l'Arcep a exposé l'importance de l'Arcep, ses rôles et ses attributions.

Evoquant l'historique de cette structure, Hervé Guèdègbé fait savoir que dans un monde où plusieurs privés doivent investir sur le long terme, les théories économiques recommandent pour la sécurité des investissements, que des organismes puissent les protéger et sécuriser les droits du consommateur pour lesquels ces entreprises produisent du service. « Le Bénin dans son expérience de régulation a commencé par le secteur des télécommunications. Puis on en est venu à des secteurs comme l'électricité, la santé, l'éducation etc », a-t-il rappelé.
Selon le secrétaire général de l'Arcep, le Bénin devrait commencer l'expérience de la régularisation depuis la libéralisation du secteur des télécommunications. Notamment les années 1990 que le pays a choisi la voie du libéralisme. « En choisissant la voie du libéralisme, on permet à des structures privées de s'installer et on met en place des autorités indépendantes », a-t-il confié regrettant que le pays ne soit vite à ce rendez-vous. Les premiers opérateurs privés étant apparus en 1995, le régulateur à partir de ce moment devrait naître, a confié Hervé Guèdègbé. Ce rôle rappelle-t-il, avait été mis en œuvre par l'opérateur historique qu'était Bénin Télécoms, devenu OPT, et plus tard, Bénin Télécoms Services et Bénin Télécoms infrastructure.
Au cours de l'entretien, le secrétaire général de l'Arcep a rappelé que la régulation est née fondamentalement par le premier texte avec la loi 2002. Une année au cours de laquelle il y a eu deux ordonnances à savoir, l'ordonnance portant politique des services de télécommunications, et l'ordonnance créant l'autorité de régulation des postes et télécommunication. Cette autorité suivant les explications du secrétaire général, a été mise en place en 2005 et en 2006, dans le cadre d'un programme de réforme du secteur des télécommunications, elle a été « mise entre parenthèses pour donner place à l'autorité transitoire de régulation des postes et télécommunication ». Les appellations ont changé mais les missions n'ont pas varié, a-t-il souligné.
Hervé Guèdègbé a par ailleurs rappelé qu'en 2006, il fallait écrire une loi parce que l'ordonnance 2002 devrait permettre de mettre en place le cadre législatif et règlementaire du secteur des télécommunications électroniques. Un cadre qui, renseigne-t-il, a été voté le 13 mai 2014 et promulgué en juillet de la même année donnant ainsi naissance à l'Arcep qui n'est rien d'autre que l'Orpt.

Les textes qui organisent l'Arcep
Ils sont au nombre de deux. Il y a la loi 2014 reprise par le code du numérique qui prévoit deux organes pour l'autorité de régulation des communications électroniques et de la poste. Il s'agit du conseil de régulation (09 personnes) et le secrétariat exécutif. C'est un secrétariat qui a une organisation qui évolue dans le temps, selon les besoins et les défis parce que les défis en 2006 ne sont pas les défis en 2014, et ne correspondent pas aux défis de ce jour. Il s'occupe également des dossiers en état de jugement.
Le conseil de régulation quant à lui est composé de personnes appelées à juger les difficultés entre opérateur et consommateur.
Selon Hervé Guèdègbé, n'est pas autorité de régulation tout organisme. « Est autorité de régulation l'organisme qui peut jouer dans la transparence, dans l'expérience et dans la compétence. Des mots qui renvoient au concept d'indépendance. Et pour avoir ce concept d'indépendance et jouer son rôle d'arbitrage entre opérateur et consommateur », a-t-il fait savoir
Au sujet des missions dévolues à l'Arcep, le secrétaire général a rappelé qu'elles se résument en 04. Il s'agit de la contribution à l'élaboration du cadre réglementaire qui lui permet de donner des avis sur des propositions de lois, de décrets du gouvernement ; la régulation des marchés qui consiste à conduire les processus jusqu'à ce que le gouvernement signe les conventions ; le règlement des différends entre opérateurs pour éviter qu'il y ait la libre concurrence ; la protection du consommateur à travers l'analyse des offres et les tarifs qui lui sont proposés, et la gestion des ressources rares de l'Etat car, nul ne peut mettre en place un réseau de télécommunication s'il n'a pas accès aux ressources en fréquence.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le Groupe Veto Services lance un emprunt de 1,5 milliards de FCFA

Thu, 10/17/2019 - 19:53

Un montant total de 1,5 milliards de francs CFA à mobiliser durant la période du mois de novembre 2019, soit 300 titres de valeur nominale 5 millions de francs CFA, de maturité 24 mois avec un taux d'intérêt de 7,5% brut par an.
Ce sont là les caractéristiques de la deuxième tranche de l'emprunt global de 3 milliards de francs CFA que le Groupe Veto Services SA (GVS – S.A) s'apprête à lancer à l'endroit des investisseurs de l'UEMOA et au-delà.
Cette opération fait suite à la première tranche de 1,5 milliards de FCFA mobilisée avec succès au début de l'année 2019 avec la SGI AFRICABOURSE.
Très actif sur le marché béninois en fourniture de médicaments vétérinaires et d'intrants zootechniques, GVS S.A injectera ces ressources dans ses activités, pour satisfaire ses besoins de liquidité à court terme.
L'opération est agréée par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) sous le numéro d'identification : B301011B4BT 7,5% 12 2019-2021. Elle est arrangée par la Société de Gestion et d'Intermédiation AFRICABOURSE et bénéficiera de la garantie à 100% du Fonds de Solidarité Africain (FSA) qui a déjà marqué son accord d'accompagner l'opération.
Les informations complémentaires peuvent être recueillies dans les différents bureaux de représentation de la SGI AFRICABOURSE, en Côte d'Ivoire, au Togo et au Bénin. Les investisseurs peuvent également nous écrire sur btgvsinfo@africabourse.com.
Assortie d'un taux d'intérêt brut de 7,5% l'an, nul doute que l'opération suscitera l'appétit des investisseurs qui peuvent à court terme mieux rémunérerleur épargne avec cet instrument. C'est pourquoi, tous les investisseurs sont invités à très vite manifester leur intérêt, l'opération pouvant aussi être clôturée par anticipation.
A propos de GVS – SA
Société Anonyme au capital de 512,42 millions de francs CFA, le Groupe Véto Services exerce dans les domaines de l'importation et la distribution de médicaments vétérinaires et d'intrants zootechniques, de la production d'aliments pour animaux, ainsi que de la transformation et du stockage des produits d'origine animale et végétale en République du Bénin.
Bénéficiant d'une bonne santé financière, GVS SA dispose au 31 décembre 2018 un total bilan de 5,52 milliards de FCFA et des fonds propres d'une valeur de 2,60 milliards de FCFA, contre 1,93 milliards en 2016.
Toujours pour le compte de l'année 2018, GVS a réalisé un chiffre d'affaires de 11,36 milliards de FCFA, pour un résultat net de 468,2 millions de FCFA en progression annuelle de 22,36 %.
Pour son Directeur Général, M. Rémi Cossi CODJIA, les perspectives sont très prometteuses et la société pourrait enregistrer un chiffre d'affaires minimum de 11,4 milliards en 2019, pour un résultat net prévu de 596,6 millions de FCFA (+27,42% de progression). La tendance devrait également se maintenir les années subséquentes.
A propos de AFRICABOURSE
La SGI AFRICABOURSE S.A est une société de bourse spécialisée dans les services d'investissement et d'ingénierie, à travers le courtage, le placement, l'arrangement des opérations de levée de fonds sur le marché des capitaux de l'UEMOA. Elle est agréée par l'Autorité des Marchés Financiers de l'UEMOA sous le N° SGI-021/2005. AFRICABOURSE est avec trois 03 autres sociétés (FINANCIA ; AFRICABOURSE ASSET MANAGEMENT et OMNIUM DE GESTION ET D'INFORMATIQUE), filiale de la holding FINANCIA GROUP au capital de FCFA 02 milliards.
AFRICABOURSE est aujourd'huiprésente en Côte d'Ivoire, au Togo et au Bénin.

Categories: Afrique

Le Bénin classé 25è en Afrique

Thu, 10/17/2019 - 19:16

Le Rapport de performance de compétitivité de Word Economic Forum (Wec) au titre de l'année 2019 est rendu public. Selon ce rapport, le Bénin malgré la croissance de ses performances à 1,4, est positionné à la 25ème place au plan africain. Sur le plan mondial, le pays est classé 125ème alors qu'il occupait la 123ème place selon le classement 2018.
L'indice de compétitivité de Wec prend en compte 12 indicateurs regroupés en quatre principales catégories. Il s'agit entre autres de l'environnement des affaires à travers le truchement des institutions, les infrastructures, le niveau de digitalisation, et la stabilité macroéconomique.
Les 12 indicateurs que cet indice prend en compte concerne les institutions, les infrastructures, la stabilité macroéconomique, l'espérance de vie en bonne santé et l'enseignement primaire, l'enseignement supérieur et la formation, l'efficacité des marchés de biens, l'efficacité du marché du travail, le développement des marchés financiers, la capacité à exploiter la technologie existante, la taille du marché national et l'exportation au niveau international, la productions de biens nouveaux et différents en utilisant les processus de production les plus sophistiquées, et l'innovation.
L'édition 2019 du rapport de performance de compétitivité du Wec a pris en compte 141 pays dans le monde dont 37 en Afrique.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un comité pour travailler sur les recommandations du dialogue National

Thu, 10/17/2019 - 19:11

Après avoir pris l'engagement devant les politiques de donner suite aux recommandations issues du dialogue, le chef de l'Etat a rencontré la Conférence des présidents de la huitième législature ce jeudi.
Après la rencontre un communiqué final a été rendu public.
« A son invitation, le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, Monsieur Patrice Talon, a reçu le Bureau de l'Assemblée nationale, les présidents des Commissions permanentes et les présidents des groupes parlementaires, à l'effet de leur présenter les conclusions du Dialogue Politique tenu à Cotonou, les 10, 11 et 12 octobre 2019 », indique le communiqué. Aussi précise-t-il que « le Président de la République a rappelé que les partis politiques enregistrés se sont réunis à son initiative en vue de se concerter dans le cadre d'un Dialogue Politique franc et responsable sur les questions politiques d'intérêt national ».
Comme recommandations formulées par les partis politiques, il y a : la relecture de la Charte des partis politiques et du Code électoral ; l'institution des élections générales ; une meilleure représentation du peuple par les femmes ; l'actualisation et la mise en œuvre effective de la loi portant statut de l'Opposition et des mesures d'apaisement politique.
Le Président de la République au cours de cette séance de travail a plaidé pour leur prise en compte diligente par la représentation nationale.
« Prenant acte des conclusions et des recommandations du Dialogue Politique, les participants ont salué l'initiative, félicité les acteurs et rassuré le Président de la République ainsi que l'ensemble du Peuple béninois de ce que les diligences nécessaires seront entreprises pour la prise en compte desdites recommandations. Il est apparu que la mise en œuvre de celles-ci appelle des mesures de nature législative dont une loi d'amnistie, s'agissant des événements des mois d'avril, mai et juin 2019 relatifs aux élections législatives », indique le communiqué final de la rencontre. Les parties prenantes soulignent qu' « un comité d'experts constitué du Facilitateur du Dialogue Politique et de ses Rapporteurs auxquels vont s'adjoindre trois (03) personnalités désignées par le Bureau de l'Assemblée nationale et deux (02) désignées par le Président de la République, sera chargé de la formulation technique des recommandations du Dialogue ».

G.A.

Categories: Afrique

Le Président Talon tient à la concorde nationale

Thu, 10/17/2019 - 18:54

Le Chef de l'Etat a rencontré dans la matinée de jeudi 17 octobre, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale. L'essentiel des échanges a tourné autour de l'engagement pris par le chef de l'Etat pour la suite à donner aux recommandations issues du dialogue politique.
« Les propositions d'amélioration aux textes que vous avez formulées, feront l'objet d'une appréciation attentionnée de la part de mon Gouvernement qui, je vous le réaffirme, prendra toutes les responsabilités qui sont les siennes », avait réaffirmé le Chef de l'Etat à la clôture des travaux du dialogue politique le 12 octobre dernier. C'est donc pour rester conforme à sa parole donnée qu'il a initié moins d'une semaine plus tard ce conclave avec la Conférence des Présidents du parlement.
« A la suite du Dialogue Politique auquel j'ai convié les partis politiques, le Gouvernement a examiné, ainsi que vous l'avez suivi dans le compte rendu du Conseil des Ministres d'hier mercredi 16 octobre 2019, les conclusions qui en sont issues », a déclaré le chef de l'Etat au début de la rencontre. Pour lui, « Il est apparu que les recommandations consensuelles contenues dans la synthèse du rapport, concernent essentiellement l'organisation des partis politiques, l'organisation des élections, une meilleure présence des femmes dans les instances de décision, le statut de l'opposition et les mesures d'apaisement politiques liées aux événements des mois d'avril, mai et juin 2019 ». « A l'analyse, la mise en œuvre effective de ces recommandations appelle l'intervention de la représentation nationale », a-t-il souligné. Patrice Talon précise que « C'est à cette fin que j'ai pris l'initiative de la présente rencontre pour partager avec vous la pertinence des recommandations qui ont été formulées par les participants au Dialogue Politique ». « A mon sens, ces recommandations participent à la consolidation de la Concorde nationale. C'est pourquoi, je vous prie de voir dans ma démarche un plaidoyer qui appelle votre responsabilité historique », indique-t-il à ses hôtes.
Le président de la République laisse donc la suite à l'Assemblée nationale pour jouer sa partition. « Je n'ai pas de doute que votre Institution jouera sa partition avec diligence et efficience pour satisfaire les légitimes attentes de notre peuple. D'ores et déjà, je vous assure de ma disponibilité personnelle et de celle de mon Gouvernement en vue de la mise en œuvre diligente des délibérations qu'il vous plaira de prononcer », a-t-il conclu.
Cette rencontre témoigne de la suite favorable que le Chef de l'Etat a réservée aux doléances exprimées par une frange de la classe politique au dialogue à travers la possibilité d'une loi d'amnistie, s'agissant des événements des mois d'avril, mai et juin 2019.
Il faut noter aussi la disponibilité de l'Assemblée nationale par le biais de la Conférence des présidents, à accompagner la volonté de décrispation de la situation politique portée par le Président Talon.
Dans le communiqué final de la rencontre, les participants ont « salué l'initiative, félicité les acteurs et rassuré le Président de la République ainsi que l'ensemble du Peuple béninois de ce que les diligences nécessaires seront entreprises pour la prise en compte desdites recommandations. ».

G.A.

COMMUNIQUE FINAL DE LA SEANCE DE TRAVAIL ENTRE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET LA CONFERENCE DES PRESIDENTS DE L'ASSEMBLEE NATIONALE

A son invitation, le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, Monsieur Patrice TALON, a reçu le Bureau de l'Assemblée nationale, les présidents des Commissions permanentes et les présidents des groupes parlementaires, à l'effet de leur présenter les conclusions du Dialogue Politique tenu à Cotonou, les 10, 11 et 12 octobre 2019.
A cette occasion, le Président de la République a rappelé que les partis politiques enregistrés se sont réunis à son initiative en vue de se concerter dans le cadre d'un Dialogue Politique franc et responsable sur les questions politiques d'intérêt national.
A l'issue de ces assises, les partis politiques ont formulé les recommandations consensuelles portant sur :
1. la relecture de la Charte des partis politiques et du Code électoral ;
2. l'institution des élections générales ;
3. une meilleure représentation du peuple par les femmes ;
4. l'actualisation et la mise en œuvre effective de la loi portant statut de l'Opposition ;
5. des mesures d'apaisement politique.
En présentant ces recommandations, le Président de la République a plaidé pour leur prise en compte diligente par la représentation nationale.
Prenant acte des conclusions et des recommandations du Dialogue Politique, les participants ont salué l'initiative, félicité les acteurs et rassuré le Président de la République ainsi que l'ensemble du Peuple béninois de ce que les diligences nécessaires seront entreprises pour la prise en compte desdites recommandations. Il est apparu que la mise en œuvre de celles-ci appelle des mesures de nature législative dont une loi d'amnistie, s'agissant des événements des mois d'avril, mai et juin 2019 relatifs aux élections législatives.
A cet effet, un comité d'experts constitué du Facilitateur du Dialogue Politique et de ses Rapporteurs auxquels vont s'adjoindre trois (3) personnalités désignées par le Bureau de l'Assemblée nationale et deux (2) désignées par le Président de la République, sera chargé de la formulation technique des recommandations du Dialogue.
Cotonou, le 17 octobre 2019.

Categories: Afrique

Athiémé, Grand-Popo, Lokossa inondées

Thu, 10/17/2019 - 18:54

Trois communes sont impactées par le débordement des eaux du fleuve Mono (Athiémé, Grand-Popo, Lokossa). Plusieurs infrastructures sont affectées notamment les écoles, les centres de santé, les voies et les points d'eau sont désormais inondées pour certaines et inaccessibles pour d'autres.
Des hectares de cultures sont envahis.
Mais l'autre partie de ce triste tableau reste les risques de noyade et ceux de la propagation de certaines maladies qui peuvent être favorisées par la présence de l'eau et l'inondation des latrines dans certaines localités.
Quelques mesures urgentes sont déjà prises telles que le déplacement et le relogement des sinistrés, la mise à disposition de vivres, de moustiquaires, de comprimés d'aquatabs et autres produits de premières nécessité, la sécurisation des sinistrés et de leurs biens.
La 10è session de la Conférence Administrative du Département du Mono a pu identifier d'autres défis majeurs qui nécessitent des mesures hardies.
Le Secrétaire Général du Département du Mono, Arnaud Ségla Agon, a déclaré : ‹‹ à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle››, face à l'ampleur des dégâts et des dangers inhérents à l'inédit débordement du fleuve.
En dehors de la solidarité des populations, Arnaud Sègla Agon insiste sur l'appui du gouvernement pour la gestion de la catastrophe. « Cette inondation est une épreuve particulièrement difficile pour nos populations et face à cela (...). Nous travaillons à faire l'exceptionnel pour soulager ces concitoyens », a-t-il souligné.
Actuellement, le niveau d'eau a franchi déjà la barre des 8 mètres, d'où l'alerte rouge lancée depuis quelques jours.

G.A.

Categories: Afrique

La nouvelle année diplomatique ouverte mercredi

Thu, 10/17/2019 - 18:35

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a procédé à l'ouverture officielle de la nouvelle année diplomatique mercredi 16 octobre 2019.

Dans son discours d'ouverture, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a souligné que la cérémonie de lancement de l'année diplomatique permet de maintenir le contact et d'améliorer les relations bilatérales entre le Bénin et les pays et institutions partenaires. Il n'a pas manqué d'évoquer les grands sujets ayant marqué la vie diplomatique notamment sur les plans de la coopération-développement, de la sécurité et de l'intégration régionale. « Notre pays se réjouit de l'accompagnement que nous recevons des partenaires bilatéraux et multilatéraux que vous êtes », a déclaré Aurélien Agbénonci rappelant les grands rendez-vous sous-régionaux et internationaux auxquels le Bénin a pris part l'année diplomatique écoulée. Il a cité à titre illustratif la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad 7).
Selon M. Agbénonci, le pays au cours de cette rencontre a réaffirmé son intérêt réel à ce partenariat stratégique pour l'Afrique.
Le sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement sur la lutte contre le terrorisme, tenu tout récemment à Ouagadougou, le dialogue politique et la situation de fermeture des frontières avec le Nigéria n'ont pas été occultés dans le discours du chef de la diplomatie béninoise.
La doyenne du corps diplomatique, Sandi Abdou Sahadi, a salué l'offensive diplomatique du Bénin, et félicité l'opération de rationalisation des ressources des missions diplomatiques initiée par le gouvernement béninois. Rassurant du soutien du corps diplomatique aux ambitions du gouvernement béninois, l'ambassadrice du Niger près le Bénin a également invité les bailleurs de fonds à soutenir les efforts de développement du Bénin.
Cette cérémonie d'ouverture de l'année diplomatique a connu la présence du ministre du commerce et de l'industrie, Shadiya A. Assouman. Dans son message, elle a rappelé certaines actions menées de concert avec certains membres du corps diplomatique qu'elle a remerciés pour leur engagement aux côtés du Bénin.

F. A. A.

Categories: Afrique

Coup de froid entre le Maroc et la France

Thu, 10/17/2019 - 18:28

Les relations diplomatiques très fortes et confiantes entre le Royaume du Maroc et la France connaissent depuis un moment un coup de froid. La rencontre entre les ministres français et marocain des Affaires étrangères de coutume se tient en marge des travaux du rendez-vous multilatéral qu'est l'Assemblée générale de Nations-Unies. Cette rencontre est souvent l'occasion pour les deux ministres, de procéder à un tour d'horizon et à une coordination sur les grandes questions de l'agenda international.
Alors que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue français, Jean-Yves Le Drian, s'étaient convenus d'un entretien le 8 juin à Rabat, ce dernier en raison de son agenda surchargé n'a pu honorer le rendez-vous. Mais la surprise est qu'il a pu avoir le temps de rencontrer Sabri Boukaddoum, ministre algérien des Affaires étrangères.
Une situation qui a suscité des interrogations et remis en cause la qualité et la fluidité de la « relation d'exception » entre Rabat et Paris.
La relation entre la France et le Maroc a été toujours stratégique. En témoignent les domaines où la France est le premier partenaire du Maroc ( économique, stratégique, culturel, politique, académique et humain).
Mais cet incident diplomatique pourrait être corrigé rapidement compte tenu des liens entre les deux pays et les deux peuples.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Patrice Talon invite le parlement à jouer sa partition

Thu, 10/17/2019 - 18:22

Le chef de l‘Etat Patrice Talon a rencontré dans la matinée de ce jeudi 17 octobre 2019, les membres du bureau de l'Assemblée nationale, les présidents des groupes parlementaires et les présidents des commissions.

Au cours de cette rencontre, le président de la République après avoir rappelé les recommandations consensuelles issues du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier, est revenu sur les attentes vis-à-vis du parlement. « Il est apparu que les recommandations consensuelles contenues dans la synthèse du rapport concernent essentiellement l'organisation des partis politiques, l'organisation des élections, une meilleure présence des femmes dans les instances de prise de décision, le statut de l'opposition et les mesures d'apaisement politique liées aux événements d'avril, mai et juin dernier », a-t-il rappelé. Pour le chef de l'Etat, la mise en œuvre effective de ces recommandations appelle l'intervention de la représentation nationale. Raison pour laquelle il a pris l'initiative de la rencontre de ce jeudi afin de partager avec elle, la pertinence de ces recommandations formulées par les participants au dialogue politique. A cet effet, Patrice Talon a invité le parlement à un plaidoyer qui appelle sa « responsabilité historique ». Face à ces différentes recommandations, l'Assemblée nationale est invitée à jouer sa partition afin de satisfaire les attentes légitimes du peuple béninois.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un examen préventif qui sauve des vies

Thu, 10/17/2019 - 12:45

Détecter d'éventuelles pathologies contractées par un patient afin de lui proposer une meilleure prise en charge ; tel est l'objectif du bilan de santé encore appelé check-up. L'importance de cet examen préventif et périodique qui se fait en fonction de chaque individu est souvent ignoré par bon nombre de personnes surtout quand ‘'tout va bien apparemment''.

Suzanne Gbégnon âgée de 30 ans est responsable chargée de marketing dans une société privée à Cotonou. A sa sortie du service un jeudi soir, elle a perdu connaissance et a été très vite conduite dans un hôpital. Le diagnostic révèle que dame Gbégnon souffre d'une maladie de foie à un stade un peu avancé. Une maladie qui pouvait être dépistée depuis des mois si elle s'était rendue chez un médecin plus tôt ou mieux procédait de façon périodique à un bilan de santé.
« Je sentais les symptômes mais pas à tout moment. Certains jours, je vais bien, par contre, il y a des jours où j'ai des crampes musculaires, des troubles du sommeil et surtout la fatigue. Je traitais toujours le paludisme ou je prenais tout simplement des vitamines puisque j'associais ma fatigue intense à tous les travaux que je faisais dans le cadre de mon métier ».
Contrairement à dame Gbégnon, Joseph Faton, étudiant dans une école privée à Abomey-Calavi a eu la chance de traiter très tôt une maladie après avoir fait un bilan de santé. « J'ai fait un bilan de santé, ce qui a permis de découvrir l'inflammation d'un sinus qui tôt au tard allait beaucoup me déranger. Le médecin m'a conseillé de faire un traitement et c'est ce que j'ai fait ».
Selon Dr Choubiyi Christiane, médecin généraliste au Centre médical Avicennes à Cotonou, il est très important de faire le bilan de santé parce que cela « peut permettre de dépister une maladie chez une personne et sauver cette dernière, si la maladie suspectée est au début ».
Selon le médecin, le bilan de santé est ‘'beaucoup plus pour le dépistage''.
Comme dame Gbégnon souffrante d'une maladie de foie, nombreuses sont les personnes qui n'ont pas une idée précise sur leur état de santé.
Pour d'autres, une fois qu'ils sont bien portants cela suppose qu'ils sont en bonne santé. Or, il y a certaines maladies dont les symptômes ne se manifestent pas très tôt. « Le bilan de santé devrait être en principe systématique puisque la personne peut ne rien sentir mais la maladie est là », a déclaré Dr Choubiyi.
D'après Liliane Francisco, étudiante en gestion des projets, faire un bilan de santé est devenu une obligation après le décès d'un des membres de sa famille. « Ma grande sœur est décédée du cancer de seins. Après cet évènement douloureux, mon père a exigé qu'on fasse un bilan de santé chaque six mois et c'est ce que tous les membres de la famille font depuis. De mon côté, le bilan de santé a permis de dépister une maladie héréditaire », a-t-elle confié.

Des examens médicaux indispensables

Dans le cadre d'un bilan de santé, plusieurs examens sont pratiqués. Pour le médecin généraliste, le bilan de santé dépend du type de personne, c'est-à-dire qu'il est adapté à chaque personne en fonction de son âge, de son sexe et de certains facteurs de risques liés à son environnement. Il y a par exemple des : bilans sanguins, bilans de santé oculaire, bilans de santé cardiaque et bilans de santé radiologiques.
« Au niveau du bilan de santé sanguin, on peut avoir une numération formule sanguine et cela peut révéler certaines pathologies chez la personne dont les leucémies, les anémies et autres », explique-t-elle. Aussi, il y a-t-il le frottis cervico-vaginal, un examen pour les femmes qui doit être réalisé de 25 à 65 ans et la mammographie à partir de 50 ans pour dépister le cancer du sein. Quant aux hommes, ils doivent faire un bilan de santé urinaire et à partir de la cinquantaine il est nécessaire de faire un examen de la prostate tous les ans.
Les bilans de santé permettent donc de connaître son état physique et de mieux combattre une maladie. Dans le cas général, le bilan de santé peut être fait chaque 1 an selon le médecin généraliste et ceci dans n'importe quelle structure sanitaire. « A partir de la trentaine, il faut commencer par faire certains bilans de façon systématique », recommande Dr Choubiyi Christiane.

« La santé n'a pas de prix››

Mais le revenu du citoyen béninois ne lui permet pas de faire face à cette nécessité sanitaire. « La santé n'a pas de prix et tout le monde le sait. Si moi je ne sens pas un symptôme grave, je ne vais pas consulter un médecin. Si physiquement, je suis en forme, aller faire le bilan de santé est comme un luxe puisque ce n'est pas gratuit, c'est de l'argent je dois faire sortir alors qu'avec le peu que je gagne, je ne peux pas me permettre cela », a affirmé Laurent Sagbo, informaticien-technicien.
Pour Christophe Deguenon, « il faut avoir les moyens pour faire le bilan de santé, même si c'est une fois dans l'année ». « Je suis d'accord que c'est important mais on ne peut vraiment pas se lever et aller faire un bilan de santé alors qu'on n'arrive pas encore à nourrir les membres de sa famille », a-t-il ajouté.
Au regard de ce fait, Dr Choubiyi lance un appel aux autorités pour que l'assurance maladie soit réellement universelle. « C'est vrai que cela a déjà démarré dans certains centres de santé avec le projet ARCH (Assurance pour le renforcement du capital humain, Ndlr), on peut généraliser pour que toutes les catégories de personnes en bénéficient également », suggère-t-elle.
« Il est très important en tant que citoyen, que ça soit enfant ou adulte de se faire consulter même quand il n'y a pas les symptômes pour qu'on puisse envisager des examens ou demander des examens systématiques pour déceler des pathologies qui sont peut-être dormantes », conseille le médecin généraliste Dr Choubiyi Christiane.

Akpédjé A. AYOSSO

Categories: Afrique

Justin Gbènamèto nommé conseiller à la Cour d'Appel de Cotonou

Thu, 10/17/2019 - 09:39

Grande joie pour Justin Gbènamèto, ancien procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Il a été nommé en Conseil des ministres ce mercredi 16 octobre 2019, conseiller à la Cour d'Appel de Cotonou.
Justin Gbènamèto marque ainsi une nouvelle entrée dans la maison justice après sa suspension en 2013 suivie de sa radiation de l'effectif des magistrats en janvier 2014. Rétabli cette année 2019 par la Cour constitutionnelle, il retrouve le poste de conseiller à la Cour d'Appel de Cotonou au terme des travaux de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le gouvernement a adopté en Conseil des...

Thu, 10/17/2019 - 03:27

Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres ce mercredi 16 octobre 2019, les décrets d'application de la loi n° 2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la fonction publique, et relatifs aux instances disciplinaires et paritaires.

Ces décrets selon le Conseil des ministres ont fait l'objet d'étude et d'approbation du Conseil consultatif paritaire de la fonction publique et portent sur les attributions, l'organisation et le fonctionnement des instances disciplinaires ; les attributions, la composition et le mode de fonctionnement des commissions administratives ; et les attributions, l'organisation et le fonctionnement du comité consultatif paritaire de la fonction publique.
Selon le communiqué final du Conseil des ministres, la loi n° 2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la fonction publique instaure des innovations dans le fonctionnement des organes dédiés aux sanctions disciplinaires ainsi que celui du Conseil consultatif paritaire de la fonction publique.
Le gouvernement a adopté également le décret fixant le cadre institutionnel de mise en œuvre et de suivi-évaluation de la politique et des stratégies nationales de développement du secteur de la justice (PSNDJS), et les décrets portant nomination des membres du Conseil d'administration du laboratoire central de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments (LCSSA), et de l'Office béninois des recherche géologiques et minières.

F. A. A.

Categories: Afrique

140 policiers mobilisés pour la MINUSMA

Thu, 10/17/2019 - 00:42

En Conseil des ministres ce mercredi 16 octobre 2019, le gouvernement a décidé de la relève de l'Unité constituée de police (FPU) du Bénin engagée dans les opérations de soutien à la paix de la Mission intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) au titre l'année 2019.
Dans le cadre de la contribution du Bénin aux efforts de maintien de paix sur divers théâtres en Afrique, le Conseil a autorisé cette relève et le déploiement de 140 fonctionnaires de police pour le compte de la MINUSMA.
Le gouvernement rappelle aux différents contingents déployés pour des missions à l'extérieur, le devoir d'exemplarité et d'efficacité dont ils doivent toujours faire montre.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le Gouvernement marque son adhésion pour les recommandations

Wed, 10/16/2019 - 23:56

Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a fait le point en Conseil des ministres ce mercredi 16 octobre 2019, des conclusions issues du dialogue politique qu'il a convoqué et dont les travaux se sont achevés samedi dernier à Cotonou.
Il ressort de ce compte rendu que les participants au dialogue politique se sont accordés sur la nécessité de préserver certains acquis. Il s'agit de l'exigence de 10% de suffrage exprimés comme seuil de représentativité des partis ; la mise en place dans le processus de l'élection présidentielle d'un mécanisme de parrainage par des élus politiques, notamment communaux en vue d'une plus grande implication des partis politiques ; l'effectivité du financement public des partis politiques avec un effet immédiat en faveur de tous les partis enregistrés ; le maintien dans les dossiers de candidature des pièces essentielles telles que le quitus fiscal, le casier judiciaire, l'attestation de résidence, la caution, la carte d'électeur et a déclaration sur l'honneur.
Les doléances exprimées par certains participants à l'endroit du chef de l'Etat, relève le Conseil des ministres, doivent faire objet d'un examen approfondi dans le respect des textes en vigueur.
Prenant acte du compte rendu, le gouvernement a marqué son accord aux recommandations consensuelles contenues dans la synthèse du rapport.
Le gouvernement souligne le communiqué final de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement, entreprendra dans les prochains jours les actions nécessaires à la mise en œuvre de celles relevant de sa responsabilité. Pour ce qui concerne les recommandations dévolues aux autres institutions en vue de donner une suite responsable à cet important évènement politique, le chef de l'Etat a décidé de prendre des initiatives.
A cet effet, il rencontrera ce jeudi 17 octobre 2019, la conférence des présidents de l'Assemblée nationale.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Ghana exhorte le Nigeria à rouvrir ses frontières

Wed, 10/16/2019 - 23:44

Victime collatérale de la fermeture des frontières entre le Nigéria et le Bénin, le Ghana demande au gouvernement fédéral de rouvrir ses frontières. L'appel a été fait mercredi 16 octobre 2019 par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale, Mme Shirley Botchwey, lors d'une réunion avec le ministre des Affaires étrangères du Nigéria, Geoffrey Onyeama à Abuja. Le ministre du Commerce du Ghana Allan Kyerematen et le haut-commissaire par intérim au Nigéria, Mme Iva Denoo ont également pris part à cette réunion.

« La fermeture des frontières a entraîné des perturbations considérables dans les échanges commerciaux dans la sous-région, entraînant de graves conséquences économiques pour les commerçants ghanéens », a déclaré Mme Shirley Botchwey, rapporté par le site Punch.
Selon la ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale, la décision de fermeture des frontières a considérablement affecté les commerçants ghanéens.
A en croire la ministre, les camions de marchandises en provenance du Ghana étaient depuis des semaines arrêtés à la frontière entre le Bénin et le Nigéria à Sèmè-Kraké. Une situation qui a déjà fait perdre des millions de cédis aux commerçants. Pour elle, la fermeture des frontières pourrait engendrer des sources de tensions politiques dans les pays touchés par la décision.
Rappelant les motifs ayant conduit à la fermeture des frontières, le ministre des Affaires étrangères du Nigéria Geoffrey Onyeama a avancé qu'il s'agit de ‘' protéger l'économie de la nation''.
La ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale a affirmé que le gouvernement fera recours à toutes les voies diplomatiques pour que le Nigéria reconsidère sa décision en rouvrant ses frontières ; ceci afin de permettre la libre circulation des marchandises du Ghana vers la sous-région.

A.A.A

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Joël Houndolo limogé

Wed, 10/16/2019 - 23:03

La direction générale de l'Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB) va bientôt changer de tête. Joël Houndolo précédemment directeur général de l'ORTB a été relevé de ses fonctions ce mercredi 16 octobre 2019 en Conseil des ministres.
Nommé DG par intérim en décembre 2016, il a été confirmé en avril 2017 à la suite d'un appel à candidature de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC).
Les raisons de son limogeage du poste de directeur général de l'ORTB ne sont pas rendues publiques.
Joël Houndolo aura passé environ 1 an et demi à la tête de l'organe du service public.
Il va passer le témoin à son successeur très prochainement.

F. A. A.

Categories: Afrique

P. Talon rencontre le bureau de l'Assemblée élargi ce jeudi

Wed, 10/16/2019 - 22:50

De sources proches de la présidence de la République, le chef de l'État Patrice Talon rencontre ce jeudi 17 octobre 2019, une délégation de l'Assemblée nationale.
La délégation sera constituée de la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale.
L'objectif de cette rencontre est relatif à la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre 2019.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les nominations en Conseil des ministres du 16 Octobre 2019

Wed, 10/16/2019 - 20:47

Le Conseil des ministres s'est déroulé ce mercredi 16 octobre 2019, en présence du Chef de l'État. Plusieurs décisions aussi importantes les unes que les autres ont été prises. Les grandes décisions

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 16 OCTOBRE 2019

NOMINATIONS
Au ministère de la Communication et de la Poste,
Le Directeur général de l'Office de Radio diffusion et Télévision du Bénin (ORTB), Monsieur Joël HOUNDOLO, est relevé de ces fonctions ;
Les nominations suivantes ont été prononcées.

Au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération
Sur proposition du Ministre,
Conseiller technique à l'Administration, au Développement personnel et au Dialogue social
Monsieur Hervé S. K. ZANVO
Conseiller technique à la Communication et aux Relations culturelles
Madame Raïssa Eudoxie GBEDJI
Directeur Afrique et Moyen-Orient
Monsieur Jean-Marie ZINSOU
Directrice Amérique
Madame Zelma Yollande NOBRE FASSINOU
Directeur des Affaires juridiques
Monsieur Fiacre LOKO HOUNKPATIN
Directrice des Relations économiques et Commerciales internationales
Madame Djohodo Inès MONWANOU
Directeur du Protocole d'Etat
Monsieur Tagnoè Sadéï KAKPO

Au ministère du Numérique et de la Digitalisation
Sur proposition du Ministre,
Directeur adjoint de Cabinet
Monsieur Fiacre METOWANOU
Conseiller technique au Numérique et à la Digitalisation
Monsieur Michel DOSSOU.

A la Cour Suprême,
Sur proposition du Ministre de la Justice et de la Législation, et après avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature,
Avocat général
Monsieur Pierre Nicolas BIAO
Sur proposition du Président de la Cour suprême et après avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature
Président de la Chambre judiciaire
Monsieur Innocent Sourou AVOGNON

A la Cour d'Appel de Cotonou
Sur proposition du Ministre de la Justice et de la Législation,
Conseiller
Monsieur Justin Seyivi GBENAMETO.

Categories: Afrique

Départs en douceur des tėnors de l'USL

Wed, 10/16/2019 - 20:33

A l'Union sociale libėrale (Usl) de Sėbastien Ajavon, des tėnors partent en douceur. Sans crier au scandale, ils adhèrent tranquillement å d'autres formations politiques. En effet, après la dėmission de Lėon Ahossi et Andrė Dassoundo, tous deux anciens dėputės å l"Assemblėe nationale, la saignėe continue au sein de la formation politique. Le week end dernier, c'est le coordonnateur de l'Usl de l'arrondissement d'Ekpè dans la commune de Sèmè-Podji, Jean-Claude Gbèdo, qui a dėposė le tablier et rejoint l'Union progressiste (Up). Il entend dėfendre les couleurs de la nouvelle famille politique aux prochaines ėlections communales et locales. De son côtė, l'ancien dėputė å l'Assemblėe nationale, Timothėe Gbèdiga, qui avait dėfendu l'homme d'affaires, Sėbastien Ajavon, å l'ėlection prėsidentielle de 2019, a dėjå claquė la porte du parti depuis la pėriode des lėgislatives d'avril dernier. Dėsormais, il est membre actif de l'Union progressiste. L'ancien premier adjoint au maire de Sèmè-Podji, Agbodjètė, est ėgalement sur le point de dėpart, a-t-on appris. Un autre ''Baobab'' de l'Usl, Christophe Noumagnan, est en train de retourner au Parti du renouveau dėmocratique (Prd). Dans maintes rėgions, l'Usl de Sėbastien Ajavon enregistre assez de dėparts.
Plusieurs raisons expliquent cette situation å l'Union sociale libėrale. Tout d'abord, l'incertitude sur la participation du parti aux prochaines ėlections communales, municipales et locales est la première cause de cet ėtat de choses. Contrairement å une aile des Forces cauris pour un Bėnin ėmergent (Fcbe), l'Usl a opposė un refus catėgorique au retrait de Sėbastien Ajavon comme prėsident d'honneur comme l'exigent les autoritės politico-administratives du pays. Donc, l'obtention du rėcėpissė du parti au ministère de l'Intėrieur ne sera pas une mince affaire. De lá, dėboussolės, plusieurs tėnors de l'Usl regagnent d'autres partis pour ne pas rester inactifs aux prochaines joutes ėlectorales. De même, la considėration trop poussėe de l'homme d'affaires å certains membres de son entourage immėdiat serait å la base du mal. Ce sont ces frustrations qui ont occasionnė par exemple le dėpart de Lėon Ahossi et de Andrė Dassoundo.
Le parti-Usl est å la croisėe des chemins. Est-ce qu'il faut se plier aux injonctions des autoritės pour sauver les meubles ? Que faire pour rėpondre aux questions qui fâchent ? Voilà autant d'interrogations qui peuvent susciter des rėflexions au sein de l'Usl. On attend de voir si Sėbastien Ajavon pourra sauver les meubles.

Judith Sossa

Categories: Afrique

Deux bibliothèques inaugurées samedi prochain

Wed, 10/16/2019 - 20:03

Deux grands centres de documentation ouvriront leurs portes dès le samedi 19 octobre prochain dans la commune d'Abomey-Calavi. Installés dans les quartiers Zogbadjè dans la cité ‘'La victoire'' et à Godomey Ayimèvo, ces deux bibliothèques sont l'œuvre de l'ONG ‘'Bénin Excellence''. Erigées sur les bâtiments de types R+3, chacune d'elles a une capacité d'accueil de 12.000 places assises. Celle de Zogbadjè à elle seule contient 14.000 livres. Avant la cérémonie officielle d'inauguration, ces centres reçoivent tous les jours, la visite de curieux et de lecteurs.
Selon Maximilien Salmon, directeur exécutif de l'ONG Bénin Excellence, c'est déjà un bon ressenti. « J'invite encore tous les lecteurs à nous dire les livres manquants afin qu'on puisse enrichir notre bibliothèque », a-t-il lancé.
Le directeur exécutif a par ailleurs informé que le président de la fondation Vallet, Ordon Vallet, qui a financé l'œuvre, sera présent à la cérémonie d'inauguration.
La première bibliothèque sera inaugurée à 09 h à Godomey Ayimèvo, et la seconde se fera autour de 12h 30 à Zogbadjè dans la cité ‘'La victoire.
Le maire de la commune d'Abomey-Calavi et des membres du gouvernement sont annoncés à cette cérémonie d'inauguration.
Ces deux bibliothèques sont parmi les plus grandes en Afrique de l'Ouest.

F. A. A.

Categories: Afrique

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