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24 Heures au Bénin

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Artistes et chercheurs au rendez-vous du développement par l'art

Wed, 10/16/2019 - 14:00

‘'Résidence International d'artistes et Chercheurs de Kamina (KARP-KAMINA)'', noble et ambitieux projet, est une idée originale de Samuel Olou, une grand artiste sculpteur qui a une grande ambition pour le développement de l'art en Afrique et plus spécifiquement au Togo. Il aurait voulu que le projet prenne corps au 100ème anniversaire de la destruction de cette station radio par les allemands c'est-à-dire en 2014 mais ce n'est qu'en 2016 que la première édition de la résidence a eu lieu. Et depuis, le projet piloté par l'association Karp-Kamina, suit son court et la 4ème édition aura lieu du 25 octobre au 25 Novembre 2019 à Kamina, Atakpamé au Togo. KARP-Kamina, qui rassemble artistes, historiens, journalistes et chercheurs de diverses nationalités, se veut donc une plateforme mondiale où l'art doit contribuer au développement du continent africain en général et du Togo en particulier.

Etalé sur 10 ans, est un projet d'envergure internationale qui, une fois dans sa phase active, se veut d'être l'apanage des artistes, chercheurs et historiens du monde entier. Pour les promoteurs, il faudra que depuis Kamina, le monde entier ait une autre perception de l'Afrique d'une façon générale. Ainsi donc, la valorisation de Kamina, relique de la base militaire allemande au cours de la première guerre mondiale, est une façon pour l'association Karp-Kamina de conserver l'histoire et de la faire connaitre aux générations futures. Kamina sera donc un musée à ciel ouvert où les touristes de par le monde pourront venir se distraire tout en apprenant, les artistes viendront puiser leur inspiration, les chercheurs ouvrir leurs esprits et les historiens de retracer les faits pour l'éternité. Pour le compte de cette 4ème édition, les artistes et autres invités sont : Tine R. Nagbé, Sika A. Beauty Akpaloo, Kossi Robert Wotor et Patrice Messanvi, tous du Togo ; Sydney Kacele Siansangu de la Zambie ; Ray Claver Agbo, Isaac Kojo Biney Aggrey et Anita Cudjoe du Ghana, Cokou Romain Ahlinvi du Bénin ; Marian Heyerdahl et Prof. Ole Lislerud de la Norvège, Alihonou Agbégnigan du Togo/Bénin et Samuel Olou du Togo/Norvège.
Ainsi, pendant 4 semaines, ces artistes venus d'horizons divers vont échanger sur les techniques de travail, les expériences vécues. Les débats et les tables rondes sont aussi au menu pour permettre une ouverture et une meilleure connaissance de l'art. A la fin, les œuvres réalisées au cours des ateliers seront objets d'une exposition dans le vernissage est prévue pour le 20 novembre 2019 sur le site de Kamina.
C'est un projet ambitieux et vivement qu'il ait une attention particulière de la part des autorités compétentes car cela permettra d'atteindre plusieurs objectifs du développement durable dont notamment l'ODD1 (Eradiquer la pauvreté), l'ODD 8 (travail décent et croissance économique), l'ODD 11(Villes et communautés durables) et l'ODD 15 (Vie terrestre). Pour la 4ème fois donc, des artistes, journalistes, chercheurs et historiens sont au rendez-vous du développement durable à travers l'art.

Cokou Romain COKOU

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Liste des cadres sélectionnés

Wed, 10/16/2019 - 12:21

Dans le cadre des réformes conduisant à la mise en place une administration publique moderne et efficace au service du développement, le gouvernment, par décret n°2016-477 du 16 août 2016, a institué un fichier national d'admission et de nomination des cadres aux emplois de la chaîne de dépenses publiques. Il s'agit d'une liste d'aptitude qui sera désormais utilisée pour désigner, par un mécanisme transparent, les cadres à nommer aux postes de la chaîne des dépenses publiques.
Ainsi, les cadres inscrits au fichier national et nommés à un poste de cette chaîne seront périodiquement évalués aux plans de l'éthique et de la compétence professionnelle. Aussi seront-ils régulièrement suivis et renforcés, en vue d'une amélioration constante des performances de l'Administration et de l'effectivité de la reddition de comptes.
Le gouvernement entend auditer ledit fichier pour son épuration et l'intégration de nouveaux cadres. Un appel à candidatures a été donc lancé en vue de la sélection de cadres susceptibles d'être proposés à nomination.
Les postes à pourvoir sont : Coordonnateur de projet ; Directeur de l'Administration et des Finances ; Directeur de l'informatique à la Direction Générale du Budget ; Directeur Général Adjoint du Budget ; Directeur Général Adjoint du Trésor et de la Comptabilité Publique ; Directeur du Contrôle à la Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics et Personne responsable des marchés publics.
En vue de sélectionner les meilleures compétences,
Les candidats désireux d'être inscrits au fichier national pour être éventuellement proposés à l'un de ces postes ont été soumis à un test psychotechnique axé entre autres sur le leadership, le management et l'intégrité, suivi d'entretiens individuels. Ceci en vue de sélectionner les meilleures compétences. C'est dans ce cadre que les candidats techniquement aptes à occuper ces postes ont fait l'objet d'une enquête de moralité. Au terme du processus, pour être inscrits au fichier national, il a été retenu, trois cadres pour le poste de Coordonnateur de projet ; quarante six cadres pour le poste de Directeur de l'Administration et des Finances ; huit cadres pour le poste de Personne responsable des marchés publics.

Voici la liste des candidats : COORDONNATEUR DE PROJET : 3 1. AGOUNKPE François 2. DONOU Codjo Enselme 3. KOUMASSOU Massan Thréance DIRECTEUR DE L'ADMINISTRATION ET DES FINANCES : 46 1. ADADJA Sènoudé Jonas Olivier 2. ADANGO Godonou Célestin 3. ADINANON Akakpo Julien 4. ADJIBOLA Ganiatou Carole 5. AGANI Yaï Narcisse 6. AKPATA Cocou Wilfried 7. ALLOGNON Ahogbédji 8. AMADOU Jacques 9. AMOUSSOU Sèchéton Paterne 10. AVODAHO Désiré 11. AWEHA GUEDOU Sêlidji José 12. AWO Kayodé Biaou 13. AYATODE Placide Jonas Sètondé 14. BAMBANI Chabi Roger 15. BARASSOUNON Abdou-Naser 16. BIO DJARRA 17. BONI YALLA 18. CAKPO Tognissé Augustine 19. DANSOU Eric Séyini Jean 20. DJEDOU Sègbé Hermann 21. ELEGBEDE Afolabi Ichola Armand 22. EWASSADJA Justin Joachim 23. GADO Charaf Dine Olatoundé 24. GANKPIN Mikpayi Roger 25. GBADAGO Brige 26. GBAGUIDI Hyacinthe 27. GBEHOUNDJI Symphorien Elognissè 28. GNIDETE Iréné 29. GOHOUNTI Gbèmagniadan Grégoire 30. HOUANNOU Yélogbo Edmond 31. HOUNKANRIN Homagnissin Paterson Hermann 32. HOUNKPE Athanase 33. HOUNSONLON Comlan Charles 34. KEKEREGUE Cocou Oscar 35. KOTEGNON Zoundémin Gildas Borgia 36. MADINDE Afia Marcelle ép. OKE 37. MEHOU Gabin Théotime 38. MIGNANWANDE Dossou Nestor 39. ODJO Olagnika Adétonah Souradjou 40. OKE Mahutondji Dossa Eric 41. PEDE Eric Brice Edjrossè 42. QUENUM Simplice Serge 43. TCHOLE Inès Olatoundé 44. TOSSOU Fidèle Yaovi 45. YEKPON Togbédji Daladier 46. ZOHOUN Laurette Nelly PERSONNE RESPONSABLE DES MARCHES PUBLICS : 8 1. ADJOVI Coffi Maurice 2. ADJOVI Comlan Léonard 3. AGBOSSOU Roland Arnaud 4. BARRA ép. GODJO Mariham Dolorès 5. HOUESSOU Togodo Paulin 6. HOUNYO Florent 7. SEINI YAYE 8. YETIN Emmanuel
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Le Roi Mohammed VI rappelle les chantiers prioritaires

Wed, 10/16/2019 - 11:28

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé vendredi dernier à Rabat, l'ouverture officielle de la 1ère session de la 4ème année législative de la 10ème législature.
Devant les membres des deux Chambres du Parlement, le Souverain a prononcé un discours dans lequel Il a appelé les élus à agir dans « un esprit d'émulation constructive » afin de servir les intérêts des citoyens et défendre les Causes nationales.

« Vous devez aussi aborder cette année législative dans la perspective de l'étape nouvelle dont Nous avons esquissé les contours lors du dernier Discours du Trône », a déclaré SM le Roi Mohammed VI.
Il a rappelé que la responsabilité de la classe politique, plus particulièrement celle du gouvernement, du parlement, des partis politiques, est de réunir les conditions favorables à l'aboutissement de cette étape nouvelle.
« L'étape, qui s'amorce dès à présent, requiert une implication unanime, fondée sur une confiance redoublée, une volonté ferme d'œuvrer dans un esprit de collaboration et d'unité, une mobilisation vigilante ; elle doit aussi se caractériser par le souci de transcender les vaines querelles et d'enrayer toute perte de temps et d'énergie », a indiqué Sa Majesté le Roi.
Les chantiers prioritaires de cette étape, a souligné le Souverain, sont l'opérationnalisation des réformes, le suivi des décisions et la réalisation des projets, qui relèvent au premier chef des appareils exécutif et législatif.
« Ils sont également du ressort du secteur privé, en particulier sur le plan du financement. Mention doit aussi être faite du rôle clé des organisations sérieuses de la société civile », a dit le Souverain.
Sa Majesté le Roi a souligné, dans ce cadre, qu'il incombe au gouvernement de mettre au point des plans rigoureux sur la base desquels les décisions et les projets, de portée nationale, régionale ou locale, pourront être soigneusement conçus, minutieusement réalisés et suivis sur le long terme.

Mutualisation et mise en cohérence des efforts

Le Parlement se voit, lui, investi, en vertu de la Constitution, de larges attributions en matière de production législative, de contrôle de l'action gouvernementale, d'évaluation des politiques publiques, a précisé le Roi Mohammed VI.
« (…) il est de notoriété publique que les efforts de l'État ne suffisent pas, et que, par conséquent, l'implication du secteur privé dans le processus de développement est indispensable », a affirmé le Souverain.
Il a précisé que le secteur bancaire et financier « constitue, pour Nous, la clé de voûte de toute stratégie de développement ».
Sa Majesté le Roi exhorte le secteur bancaire national ‹‹ à un engagement plus ferme, à une implication positive plus vigoureuse dans la dynamique de développement que connaît notre pays ». « Cet effort doit porter spécifiquement sur le financement de l'investissement, l'appui aux activités productives, pourvoyeuses d'emplois et génératrices de revenus », a rappelé le Souverain.
Pour le Roi Mohammed VI,
« La construction d'un Maroc évolué et développé, la formulation de réponses appropriées aux préoccupations et aux attentes de ses citoyens, nécessitent la mutualisation et la mise en cohérence des efforts ».
C'est pourquoi Il invite « l'appareil exécutif, ainsi que le secteur privé, plus particulièrement le secteur bancaire, à s'associer à l'effort de développement national, à contribuer à la réussite de l'étape nouvelle dans laquelle nous nous engageons ».
L'ouverture de la session du 11 octobre dernier a permis de faire non seulement le bilan des travaux de la Chambre des Représentants au cours des 20 dernières années mais aussi ceux relatifs à la mi-législature 2016-2021 et à l'année législative 2018-2019.

I. F.

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TROPICS BUSINESS SUMMIT 2019

Wed, 10/16/2019 - 10:48
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La ministre Tognifodé Mèwanou salue les femmes

Wed, 10/16/2019 - 08:17

L'édition 2019 de la Journée internationale de la femme rurale 2019 n'est pas passée inaperçue au Bénin. La ministre de Affaires Sociales et de la Microfinance, Mèdessè Véronique Tognifodé Mèwanou était mardi 15 octobre aux côtés des femmes à la mairie de Pobè pour cette célébration.

Dans son discours devant un parterre de femmes, d'autorités politico-administratives, et des partenaires techniques et financiers, elle a apprécié la valeur de la femme rurale.
« Environ 61,3% des femmes vivent en milieu rural où elles fournissent 60 à 80 % de la main-d'œuvre agricole », a
Mme Tognifodé Mèwanou.
Elle n'a pas manqué de rappeler les efforts que fournit le Gouvernement pour l'amélioration des conditions de vie des femmes au Bénin. Mme Tognifodé Mèwanou a évoqué l'autonomisation des femmes à travers plusieurs actions menées, conformément au Programme d'Actions du Gouvernement.
La ministre des affaires sociales a lancé un appel à l'endroit de l'opinion publique pour la préservation et la valorisation des droits des femmes au Bénin.

G.A.

Categories: Afrique

Effectif pléthorique dans les écoles

Wed, 10/16/2019 - 00:18

Au terme d'une tournée dans certaines écoles, l'Union nationale de l'association des parents d'élèves et d'étudiants (UNAPEEB) a constaté de visu les effectifs pléthoriques enregistrés dans les établissements au cours de la rentrée scolaire 2019-2020.
Dans un communiqué en date du 10 octobre, l'organisation a publié les résultats de ses constats.
L'Union des associations de parents d'élèves a remarqué que les classes de CI, CP, CE1 et CE2 ont été fusionnées, et les CM1 et CM2 jumelées par groupe pédagogiques. Ainsi, au lieu de 6 classes opérationnelles dans chaque groupe pédagogique, on a désormais trois.
Pire, la délégation a constaté qu'au lieu de 02 écoliers par table-banc, 03, 04 ou 05 apprenants occupent une même table. Une situation que déplorent les écoliers et leurs enseignants.
Face à ce constat amer, les différents acteurs sont invités à trouver des solutions durables aux problèmes de l'école béninoise.
La décision de fusion des groupes pédagogiques est une des mesures prises par le ministre des enseignements maternel et primaires, Salimane Karimou, pour pallier le déficit d'enseignants dans les écoles.

Encadré

La situation dans certaines écoles

Les résultats de la fusion au Complexe scolaire de Vakon centre se présentent comme suit :
CI/A + CI/B au CI/B a un effectif de 56 + 59 = 115 élèves pour une maîtresse ;
CP/A + CP/B au CP/A a un effectif de 80 + 67 = 147 élèves pour une maîtresse ;
CE1/A+ CE1/B au CE1/B a un effectif de 53 + 55 = 108 élèves pour un maître ;
CE2/A+ CE2/B au CE2/A totalisant un effectif de 50 + 45 = 95 élèves pour un maître ;
CM1/A + CM2/A au CM/A avec un effectif de 23 + 47, soit 70 élèves ;
CM1/B + CM2/B au CM/B avec un effectif de 26 +34, soit 60 élèves.
Au niveau du Complexe scolaire de Ouelinda
C I/A avec un effectif de 80 élèves ;
CE2/A + CE2/B au CE2/B totalisant un effectif de 45 + 48 = 93 élèves ;
CM1/A + CM2/A au CM/A avec un effectif de 36 + 39, soit 75 élèves ;
Depuis deux ans, ce complexe ne dispose que de deux groupes.
A l'école urbaine centre de Porto-Novo
CI/A + CI/B au CI/B avec un effectif de 83 élèves ;
CP/A + CP/B au CP/A avec un effectif de 90 élèves ;
CE2/A+ CE2/B au CE2/B totalisent un effectif de plus de 80 élèves ;
CE2/C+ CE2/D au CE2/D avec 93 élèves ;
CM1/B + CM1/C au CM1/C avec un effectif de 63 élèves.

F. A. A.

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Promotion d'une justice accessible à tous dans le Mono-Couffo

Tue, 10/15/2019 - 23:11

Les membres des tribunaux de conciliation en atelier à Lokossa

Voir en ligne : Promotion d'une justice accessible à tous dans le Mono-Couffo
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Le Plan national de développement exposé au CES

Tue, 10/15/2019 - 18:26

Le conseiller spécial du chef de l'Etat, Johanès Dagnon à l'occasion d'une communication ce lundi 14 octobre 2019 au siège du Conseil économique et social (CES), a exposé aux membres de l'institution, le Plan national de développement (PND 2018-2025). Une communication qui a permis aux conseillers de mieux comprendre le document de programmation.
Selon Léonide Gbaguidi, la communication du conseiller spécial du chef de l'Etat a été l'occasion pour les membres du CES de parcourir tout ce qui a été prévu par le gouvernement, le niveau d'exécution et les difficultés liées à l'exécution du Programme d'actions du gouvernement (PAG), le chemin qui reste à parcourir, et les risques liées à l'application du PND.
Selon lui, tout le monde devrait s'approprier dudit plan.
Le conseiller Eugène Dossoumon pour sa part dit être heureux de constater que le Plan national de développement n'ait pas mis de côté le document de stratégie ‘'Bénin Alafia 2025''.
Pour lui, il s'agit d'un document de référence auquel on doit se référer pour l'élaboration de tout document de stratégie pour le développement du pays. « Nous avons retenu de l'exposé du conseiller spécial qu'il nous reste beaucoup de choses à faire », a-t-il confié.

F. A. A.

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Aucun enfant n'a été enlevé (Police)

Tue, 10/15/2019 - 18:19

Depuis quelques heures, une information circule sur les réseaux sociaux faisant état de l'enlèvement d'une dizaine d'enfants dans la commune de Kandi. Il s'agit d'une fausse information, renseigne des sources proches de la direction départementale de la Police républicaine de l'Alibori.
En effet, une élève redoublante de la classe de 6ème au Ceg1 de Kandi a menti à ses parents qu'elle passe en 4ème. De peur d'être rattrapée par ce mensonge, elle a du fuguer en direction de Cotonou d'où elle a appelé ses parents pour leur faire croire qu'elle a été enlevée.
La direction départementale de la Police républicaine de l'Alibori s'est saisie du dossier, indiquent les mêmes Sources.

A lire aussi : Commune de Houéyogbé:Un étudiant tué dans une carrière de sable A lire aussi : Crue du fleuve Mono : Des hectares de cultures sous les eaux A lire aussi : Après son évacuation sanitaire : Modeste Toboula de retour à Cotonou

F. A. A.

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Un étudiant tué dans une carrière de sable

Tue, 10/15/2019 - 17:38

Âgé de 25 ans, Spinto Kouessi, un étudiant en en 2ème année d'Anglais à l'UAC est passé de vie au trépas suite au coup de maillon de chaîne rompue qu'il a reçu en pleine poitrine.La scène s'est produite lundi 14 octobre 2019.

Revenu au village pour des jobs de vacances, l'étudiant s'est rendu dans une carrière à Salahoué, un village d'arrondissement de Zoungbonou, dans la commune de Houéyogbé.
Ce lundi 14 octobre 2019, un camion s'est enfoncé sur le site. Ce qui les a obligés à faire appel à un autre pour le tirer. Alors que le processus suivait son cours, la chaîne de liaison s'est rompue et l'étudiant Spinto Paterne Kouessi a reçu en pleine poitrine un maillon cassé, tel une balle d'AKM. Et ce fut fatal pour lui. Il a rendu l'âme laissant derrière lui toute sa famille dans la désespoir.

A lire aussi : Commune de Kandi : Aucun enfant n'a été enlevé (Police) A lire aussi : Crue du fleuve Mono : Des hectares de cultures sous les eaux A lire aussi : Après son évacuation sanitaire : Modeste Toboula de retour à Cotonou A lire aussi : Le Nigéria interdit les échanges de marchandises via ses frontières terrestres

C.R.C

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Des hectares de cultures sous les eaux

Tue, 10/15/2019 - 15:13

L'inondation causée par la crue des cours d'eau constitue un souci pour les producteurs. Des hectares de champs de coton et de cultures vivrières sont sous l'emprise des eaux du fleuve Mono. Selon l'ABP, plusieurs cultures sont touchées par le débordement du fleuve Mono. A Dévé, dans la commune de Dogbo, l'inondation a occasionné de lourdes pertes aux producteurs. Etienne Doli, Secrétaire de l'Union communale des coopératives villageoises des producteurs de coton de Dogbo, présente les pertes en intrants. Selon lui, le fleuve Mono a emporté à Tchangba dans l'arrondissement de Dévé des engrais d'une valeur de 24 millions FCFA pour une superficie de 22 hectares.
Les localités de Kpodji et Gbakéhoué sont aussi touchées avec plus de 80 hectares de champs de coton envahis par l'eau. Les pertes en intrants dans ces localités sont évalués à près de 13 millions FCFA. A Lokotan-Agonhoué, les pertes en intrants sont estimées à près de 7 millions FCFA.
Plus de 200 hectares de champs de maïs sont aussi envahis par l'eau en dehors des champs de manioc, haricot, piment, riz et autres cultures vivrières.

G.A.

Quelques images

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Modeste Toboula de retour à Cotonou

Tue, 10/15/2019 - 11:18

Évacuée pour raison sanitaire alors qu'il était incarcéré dans une affaire domaniale, l'ancien préfet du Littoral est de retour au bercail. Selon l'information relayée par Frissons radio, l'ex préfet Modeste Toboula ‹‹ est rentré ce matin à Cotonou ». L'information fait état de ce que « Il est arrivé par Royal Air Maroc vers 4 heures ».
Reste à savoir s'il retourne en prison où il passe sa convalescence chez lui.
G.A.

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Le Nigéria interdit les échanges de marchandises via ses frontières terrestres

Tue, 10/15/2019 - 10:44

Pas d'ouverture des frontières nigérianes sans un accord avec les pays voisins. Le gouvernement fédéral a ordonné la fermeture complète de ses frontières en interdisant les entrées et les sorties des marchandises via ses frontières terrestres.
Le colonel à la retraite Hameed Ali l'a notifié aux douanes nigérianes lors d'une conférence de presse mixte sur une patrouille conjointe des frontières baptisée "Ex-Swift Response".

Selon le colonel à la retraite Hameed Ali rapporté par le site ‘'Nairametrics'', les marchandises n'entreront dans le pays que par voies aériennes et maritimes car elles peuvent être contrôlées grâce aux scanners.
A en croire le colonel Hameed, cette mesure d'interdiction d'importation et exportation de biens via les frontières terrestres du pays est prise jusqu'à ce qu'un accord soit conclu avec les pays voisins.
La fermeture des frontières nigérianes est une décision du gouvernement fédéral intervenue depuis le 20 août 2019. Elle a été prise suite aux activités massives de contrebande, en particulier de riz, qui ont lieu sur son corridor.
Le gouvernement fédéral avait annoncé une fermeture partielle et temporaire des frontières afin de permettre aux forces de sécurité nigérianes « de développer une stratégie sur la façon d'endiguer l'exportation frauduleuse des produits agricoles à travers la frontière nigériane ».
La décision de fermeture des frontières nigérianes entrave la libre circulation des personnes et des biens au sein de l'espace CEDEAO.
Pour le contrôleur général des services des douanes du Nigéria, le pays veut par cette mesure s'assurer que son peuple est protégé.
A.A.A

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Patrice Talon annoncé à Tokyo dès le 20 octobre

Tue, 10/15/2019 - 02:36

Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon prendra part à Tokyo le 22 octobre, à la cérémonie d'intronisation du nouvel Empereur du Japon, Son Altesse impériale NARUHITO.
Après 30 ans de règne de AKIHITO, NARUHITO a officiellement pris la succession le 19 mai dernier, et sera intronisé le mardi 22 octobre prochain.
Le président Patrice Talon, à l'instar de plusieurs autres chefs d'Etat d'Afrique et du monde va honorer de sa présence cette grande cérémonie d'intronisation du 126è empereur du Japon
Depuis 202 ans, c'est la première fois que la succession au Pays du Soleil levant se fait du vivant de l'empereur sortant, et lui confère le titre d'empereur émérite.
Après l'étape de Tokyo, le président Talon va se rendre à Sotchi en Russie où il participera au premier sommet Russie-Afrique du 23 au 24 octobre. Il s'agit d'un sommet dont l'objectif est de rechercher de meilleurs moyens pour renforcer la coopération bilatérale entre les deux parties.
Il sera l'occasion pour les participants de traiter du développement des liens unissant la Russie et l'Afrique dans les domaines de la politique, de l'économique et de la culture.
Les débats tourneront également autour des défis actuels dans le monde, et la recherche de moyens pour renforcer la stabilité régionale. Au terme des assises, une déclaration politique sur l'état et les perspectives des relations et de la coopération entre la Russie et les pays africains sera signée, renseigne Kremlin.
En marge des travaux dudit Sommet, il est prévu un forum économique réunissant des responsables russes et africains et des représentants de grandes entreprises.

F. A. A.

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La participation du président Patrice Talon confirmée

Mon, 10/14/2019 - 20:37

Le président la République Patrice Talon va conduire la délégation béninoise au premier Sommet Russie-Afrique qui se tiendra du 23 au 24 octobre 2019 à Sotchi.
L'information a été confirmée au cours d'un briefing avec la presse, ce lundi 14 octobre à Cotonou, par S.E.M. Igor Evdokimov, Ambassadeur de la Fédération de Russie près le Bénin et le Togo.

''C'est confirmé. Nous avons reçu une note du ministère des Affaires étrangères du Bénin qui confirme que la délégation de la République du Bénin avec le président de la République en tête sera présente à notre Sommet à Sotchi'', a déclaré le diplomate russe.
En dehors de la délégation officielle, des opérateurs économiques ainsi que le maire d'Abomey-Calavi, Georges Bada, seront aussi à la rencontre dans la célèbre station balnéaire estivale ayant accueilli les JO d'hiver en 2014.
Le président Patrice Talon sera parmi les cinq premiers chefs d'État et de Gouvernement qui vont lire leur discours à la tribune du sommet.
Le voyage de Sotchi qui constitue la première visite officielle du président Patrice Talon en Russie s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales qui ont été établies depuis 1962.
La dernière visite officielle d'un chef d'Etat béninois en Russie est celle de S.E.M. Mathieu Kérékou, Président de la République Populaire du Bénin, à Moscou en 1986. Cette rencontre a été soldée par la signature de la Déclaration sur l'amitié et la coopération entre les deux pays.
La visite de Patrice Talon à Sotchi sera la première d'un chef d'Etat béninois en Russie depuis 33 ans. Elle pourrait déboucher sur la signature de plusieurs accords de coopération.

‘'Rentrée de la Russie en Afrique''
Avec ce premier Sommet Russie-Afrique, Moscou va ''démontrer son intention solide d'approfondir et de développer les liens mutuellement avantageux dans tous les domaines avec les pays africains'', a expliqué S.E.M. Igor Evdokimov.
Des délégations conduites par des chefs d'Etat et de gouvernement d'une quarantaine de pays africains seront à Sotchi pour s'entretenir avec leurs collègues russes « de manière amicale et constructive comme de vieux amis et partenaires qui sont prêts à faire des pas conjoints vers le renforcement et la diversification des relations russo-africaines ».
En annonçant cette ''rentrée'' que la Russie effectue en Afrique, le diplomate russe a rappelé que l'amitié entre Moscou et les pays africains a ‘'une histoire longue et glorieuse''.
En marge des travaux du sommet, il est prévu un forum économique réunissant des responsables russes et africains et des représentants de grandes entreprises.
D'importants d'accords seront signés entre différentes parties dans les domaines du commerce, de l'économie et de l'investissement.
L'ex Union soviétique a accordé une grande aide désintéressé aux peuples africains dans leur lutte contre le colonialisme. Après leur accession à l'indépendance, l'URSS a construit des dizaines d'usines et fabriques en Afrique, des milliers d'Africains ont été formés dans les universités soviétiques'', a rappelé Igor Evdokimov.
La présence de la Russie en Afrique a été réduite à partir de décembre 1991 avec la dislocation de l'ex Union soviétique. Par exemple, le nombre de bourses d'études supérieures qui était accordé au Bénin a chuté de 150 à 60 et pour certains pays africains, il ne dépasse pas une dizaine.

La coopération russe en Afrique
La Russie considère l'Afrique comme un partenaire important dans les relations internationales. “Sans participation active des pays africains aux affaires internationales et à la vie économique internationale, il est impossible de créer un système cohérent et stable de sécurité mondiale”, a rappelé le diplomate russe. Selon l'ambassadeur Evdokimov, la Russie est prête à proposer à l'Afrique non seulement le dialogue politique égal, mais aussi la coopération mutuellement avantageuse dans les domaines économique, militaire, culturel et humanitaire.
Par exemple, au cours des dernières années, les échanges commerciaux entre la Russie et l'Afrique ne cessent d'augmenter. Ils sont passés de 17,4 milliards USD en 2017 à 20.4 milliards USD en 2018.
La Russie fournit aux pays africains des produits pétroliers et chimiques, des engrais, des machines agricoles et autres marchandises.
Au cours des dernières années, le volume des fruits et légumes livré par le Côte-d'Ivoire, le Bénin, le Nigéria et la Guinée à la Russie est en nette augmentation.
Le business russe se développe avec des partenaires africains dans les domaines de l'industrie, l'agriculture, l'agro-industrie, la géologie, des mines et des télécommunications.
« Moscou est prête à aider les pays africains à développer l'énergie atomique, ce qui a pour l'Afrique une importance stratégique, car le continent manque gravement d'énergie électrique », a indiqué Igor Evdokimov. La Société russe d'Etat ROSATOM a déjà signé des accords de coopération avec l'Egypte, le Soudan, la Zambie et l'Afrique du Sud, a-t-il précisé.
Dans le domaine de l'éducation, la Russie a poursuivi son programme de formation des cadres. En 2019, près de 30 000 Africains ont fait des demandes pour faire des études en Russie.
L'année dernière, l'aide humanitaire que la Russie a apporté à l'Afrique est estimée à de plus d'un (01) milliard de dollars US.
Dans le domaine de la santé, Moscou déploie des moyens financiers significatifs à l'OMS pour lutter contre différentes maladies sur le continent africain. Cette année, la Russie a expérimenté le vaccin le plus efficace contre Ebola dans plusieurs pays affectés (RD Congo, Guinée, Sierra Leone, Liberia…).
Par ailleurs, la coopération russo-africaine militaire et technique a redémarrée avec plusieurs pays.
L'Afrique, comme l'a souligné l'ambassadeur Evdokimov, représente pour la Russie un allié naturel et un partenaire sur la scène internationale. « Cependant, il est nécessaire de donner une impulsion puissante à la coopération russo-africaine. C'est dans ce but que le Premier Sommet Russie-Afrique ouvrira ses portes les 23 et 24 octobre 2019 à Sotchi », a-t-il expliqué.

I. FANOU

Categories: Afrique

L'école urbaine centre cambriolée

Mon, 10/14/2019 - 17:12

Les hors-la-loi se sont illustrés à l'école urbaine centre de Djougou en fin de semaine écoulée. La direction du groupe E selon les informations, a été cambriolée et plusieurs documents emportés. Les mêmes sources renseignent que près de 100 cahiers d'activité et une quarantaine de manuels des classes de CI et CP ont été emportés malgré la présence sur les lieux, d'un agent de sécurité.
Les auteurs de ce cambriolage pour l'heure, ne sont pas encore identifiés.
Une enquête est ouverte par la police.

F. A. A.

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Le Conseil Constitutionnelle rejette la demande des étudiants étrangers (Par Aliou TALL).

Mon, 10/14/2019 - 16:55

Contrairement à ce qu'on peut lire dans les média et sur les réseaux sociaux, le Conseil constitutionnel n'a pas donné gain de cause aux étudiants étrangers qui contestent l'augmentation discriminatoire des droits d'inscription dans les universités françaises. Sa décision du vendredi 11 octobre 2019 se résume en ces termes : Les universités françaises sont gratuites,… mais il faut quand même payer. Certes, le Conseil pose clairement le principe de la gratuité de l'éducation, même dans l'enseignement supérieur. Mais il ajoute que cela n'empêche pas le gouvernement français d'exiger des droits d'inscription dans les universités. Devant l'emballement optimiste que suscite cette décision, il y lieu de préciser son contexte et sa portée : le Conseil ne fait que rappeler un vieux principe de droit administratif, et ne dit nullement que les étudiants étrangers ont les mêmes droits que les étudiants français en matière de gratuité et d'égalité d'accès à l'enseignement supérieur.

Les faits, la procédure et la question de droit posée au Conseil constitutionnel.
Par un arrêté du 19 avril 2019, le gouvernement français avait décidé une augmentation discriminatoire des droits d'inscription dans les universités publiques, visant les étudiants étrangers extracommunautaires (De 170 € à 2 770 € pour la licence ; et 3 770 € pour le master [243 € avant] et le doctorant [380 € avant]). Le 25 juillet 2019, suite à une saisine d'associations d'étudiants visant à contester la légalité de cet arrêté, le Conseil d'Etat a sursis à statuer, et a soumis au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité. Par cette question les étudiants demandent au Conseil constitutionnel de décider que l'article 48 de la loi de finances du 24 mai 1951, qui prévoit en son alinéa 3 que des droits d'inscription dans les établissements publics sont fixés par arrêté, n'est pas conforme à la constitution. Qu'il méconnait les exigences de gratuité de l'enseignement public et d'égal accès à l'instruction, telles que posées par le treizième alinéa du préambule de la constitution française de 1946.

Par une décision du vendredi 11 octobre 2019, le Conseil constitutionnel confirme le principe de gratuité de l'accès à l'éducation, mais rejette la demande des étudiants. Les avocats des associations étudiantes réclamaient un accès à l'université 100% gratuit, sans droits d'inscription. Ce qui ne correspond pas à la revendication des étudiants étrangers, qui ne refusent pas de payer les droits d'inscription. Ce qu'ils refusent c'est l'augmentation discriminatoire de ces droits, qui leur est opposée. Dès lors, on peut remettre en cause la pertinence et l'intérêt pour les étudiants étrangers.de cette question prioritaire.

Selon le Conseil constitutionnel, la gratuité et l'égalité devant le service public de l'éducation n'excluent pas des droits d'inscription et des différences tarifaires.
Il ne découle aucunement de cette décision que la mesure gouvernementale d'augmentation des droits d'inscription des étudiants étrangers est anticonstitutionnelle. Le Conseil constitutionnel a rejeté la demande des étudiants et de leurs avocats, et autorise le gouvernement à fixer des droits d'inscription, malgré le principe de la gratuité de l'éducation qu'il réaffirme. A notre sens, les avocats des associations étudiantes ont manqué de poser au Conseil constitutionnel la question pertinente pour défendre les étudiants étrangers. La question prioritaire de constitutionnalité qu'ils ont posée est un remake d'une veille question de droit administratif que connait tout étudiant en droit : la gratuité du service public est-il compatible au paiement par les usagers d'un ticket modérateur ou de droits modiques ? La question pertinente pour les étudiants étrangers est de savoir si le gouvernement a le droit, en appliquant la loi de finances de 1951, d'instaurer une discrimination tarifaire entre les usagers du service public de l'éducation, et au détriment des étrangers ? Le Conseil d'Etat devra répondre à cette question, en décidant si le gouvernent français a le droit ou non de discriminer les étudiants étrangers, pour l'accès comme pour leur traitement dans le service public de l'éducation. Sauf si le Conseil d'Etat estime que les principes constitutionnels de gratuité et d'égalité d'accès à l'instruction ne concernent que les nationaux, la décision d'augmentation des frais d'inscription des étudiants étrangers sera annulée.

Toutefois, le Conseil d'Etat a déjà validé des discriminations tarifaires dans l'accès à l'éducation, au motif de l'intérêt général. Avec la limite que les tarifs les plus élevés ne dépassent pas le coût de fonctionnement du service public en question. Ce principe de discriminations tarifaires dans l'accès aux services publics a aussi été consacré par une loi de 1998 relative à la lutte contre les exclusions. Cette loi précise clairement que les discriminations tarifaires ne font pas obstacle à l'égal accès de tous les usagers au service public. Le gouvernement français pourrait s'appuyer sur ce principe ; faire de la communication politique ; revoir sa copie et sa méthode ; invoquer des motifs d'intérêt général ; et adopter une nouvelle mesure d'augmentation des droits d'inscription pour les étudiants étrangers. Mais ce serait une vaine peine, car les discriminations susceptibles d'être justifiées par l'intérêt général doivent avoir pour finalité de favoriser l'accès de tous les usagers au service public, notamment les plus démunis. Or les étudiants africains, dans leur grande majorité, ont moins de moyens que les étudiants français. Le gouvernement français pourrait aussi être amené à faire voter une loi pour entériner cette discrimination. La légalité d'une telle loi pourrait à son tour être contestée. En effet, le fait de financer l'université publique par des droits de scolarité exorbitants, imposés aux étudiants les plus pauvres, est une grave atteinte au principe d'égalité d'accès à l'instruction. Enfin, le gouvernement français pourrait aussi s'obstiner à faire adopter cette discrimination tarifaire en brandissant l'argument de la différence de situation appréciable (Une telle discrimination est admise par le Conseil d'Etat), sur la base de l'extranéité. Ce qui serait problématique pour les étudiants étrangers.

Le Conseil Constitutionnel ne dit pas que la gratuité et l'égalité d'accès à l'université concerne les étrangers au même titre que les français.
Si le gouvernement français brandissait l'argument de l'extranéité, les avocats des étudiants étrangers auraient du fil à retordre, avec des nœuds difficiles à dénouer. Les dispositions constitutionnelles ne disent pas que le principe de la gratuité du service public s'applique indistinctement aux français et aux étrangers. Il en ressort qu'il n'est pas possible de déduire de la décision du Conseil constitutionnel que les étudiants étrangers sont concernés par le principe de la gratuité et l'égalité d'accès à l'enseignement supérieur.

Il faut trouver d'autres arguments pour démontrer que ce principe, posé par l'alinéa 13 du préambule de la Constitution française du 27 octobre 1946, concerne à la fois l'adulte français et l'adulte étranger. L'alinéa 5 de cette même constitution pose le principe qu'il ne peut y avoir de différence de traitement dans l'accès à l'emploi, en raison de l'origine. Ce qui voudrait dire que les étrangers ont les mêmes droits que les français d'accéder à l'emploi. Or il existe une discrimination légale dans ce domaine, au détriment des étrangers : Leur droit de travailler en France est subordonné à la délivrance d'une autorisation de travail (Article L5221-2 du code du travail). Mieux, l'alinéa 12 vise exclusivement les français quand il pose le principe de la solidarité et de l'égalité devant les charges dues aux calamités nationales. Mieux encore, si les avocats des étudiants étrangers se livraient à déduire de la décision Conseil constitutionnel la gratuité de l'enseignement supérieur pour ces derniers, tout étranger pourrait s'appuyer sur l'alinéa 18, stipulant que « la France garantit à tous l'égal accès aux fonctions publiques », pour dire qu'il a les mêmes droits que les français d'accéder aux fonctions publiques. Ce qui est une chimère !

Contrairement à ce que laissent penser le brouhaha médiatique et la liesse de certains étudiants étrangers, le combat ne fait que commencer, aucune bataille n'a été gagnée.

Aliou TALL,
Président du RADUCC.
raducc@hotmail.fr

Categories: Afrique

Louis Vlavonou à la tête d'une délégation à Belgrade

Mon, 10/14/2019 - 16:24

Une délégation parlementaire béninoise participe depuis dimanche 13 octobre 2019, à la 141ème Assemblée générale de l'Union Interparlementaire (UIP) à Belgrade en Serbie. La délégation béninoise conduite par le président de l'Assemblée Nationale Louis G. Vlavonou est composée de plusieurs cadres parlementaires et des députés Mathias Kouwanou et Dakpè Sossou. Jusqu'au 17 octobre 2019, les participants vont réfléchir sur des questions relatives au respect du droit international conformément à la Charte des Nations-Unies, les relations entre les Parlements et l'ONU et le rôle des Parlements pour garantir le droit à la santé.

« Renforcement du droit international : rôles et mécanismes parlementaires, et contribution de la coopération régionale », c'est le thème autour duquel réfléchissent les participants à ce 141 Assemblée générale de l'UIP. Ces assises rassemblent tous les organes statutaires de l'Union Interparlementaire (UIP) tels que : le Conseil directeur, les Commissions permanentes, le Comité des droits de l'Homme des parlementaires, le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient, ainsi que le Forum des femmes parlementaires et le Forum des jeunes parlementaires.
Plusieurs points sont inscrits à l'ordre du jour de ces assises. Il s'agit de : élection du président et des vice-Présidents de la 141e Assemblée, examen de demandes d'inscription d'un point d'urgence à l'ordre du jour de l'Assemblée, débat général sur le thème retenu, la réalisation de l'objectif de couverture sanitaire universelle d'ici 2030 et le rôle des parlements pour garantir le droit à la santé.
Aussi, sera-t-il procédé lors des travaux à la présentation des rapports des Commissions permanentes de la paix et de la sécurité internationale, du développement durable, du financement et du commerce et des Affaires des Nations-Unies.
Le thème d'étude pour la Commission permanente de la démocratie et des droits de l'Homme à l'Assemblée de l'UIP sera également approuvé.
A ces points s'ajoutent la désignation des rapporteurs et amendements aux Statuts et Règlements de l'UIP.
Plus 700 parlementaires dont 70 présidents de parlement, 40 vice-présidents en provenance de 140 pays prennent part à ces assises

A.A.A

Categories: Afrique

Les dos-d'âne occasionne des accidents

Mon, 10/14/2019 - 16:19

Les accidents de circulation sont de plus en plus récurrents sur la voie inter-État Cotonou-Bohicon à hauteur d'Allada et Toffo.
Du mois d'août au début de ce mois d'octobre 2019, une vingtaine de cas d'accidents enregistrée.

Presque chaque semaine, un citoyen trouve la mort sur la route Cotonou-Bohicon à hauteur de la commune de Toffo.
Du mois d'août à octobre 2019, près de 20 cas d'accidents mortels ont été enregistrées sur cette voie. Plus de la moitié des personnes impliquées dans ces accidents ont perdu la vie. Selon le Centre National de Sécurité routière (CNSR), ces données statistiques ne surprennent pas. Selon Phirmin Koudérin, responsable Contrôle routier Éducation et Statistiques dans les départements de l'Atlantique et de l'Ouémé-Plateau, ce constat est généralement dû à l'accès de vitesse en agglomération. « Dans la commune de Toffo, au niveau du tronçon, il y a des dos-d'âne érigés sur lesquels sont passées des bandes blanches pour les rendre perceptibles. Mais ces bandes blanches sont totalement effacées aujourd'hui sous l'effet des intempéries naturelles.
Beaucoup de conducteurs en provenance du Nord pour Cotonou sont souvent surpris par la présence des dos-d'âne. L'autre chose, dans le virage, personne ne respecte la limitation de vitesses », a-t-il déploré.
Les deux derniers cas d'accident remontent à mercredi 02 et dimanche 06 octobre dernier. On dénombre un mort sur place et des blessés graves conduits à l'hôpital pour des soins d'urgence.
Il y a quelques semaines, deux jeunes hommes à moto ont été écrasés par un véhicule sur la voie à l'entrée de Houègbo, en quittant Bohicon. Deux conducteurs de taxi-moto ont aussi perdu la vie presque dans les mêmes conditions. L'ampleur que prend la situation inquiète les populations. « Il roule à tombeau ouvert en ce sens que ça met en insécurité parce qu'ils peuvent à tout moment vous cogner aussi », se désole Barnabé Ayissi, jeune étudiant. « Comment un chauffeur peut être à la 3ème ou 4ème position et commencer de là le dépassement alors qu'il ne sait pas ce qui l'attend devant », se demande un autre citoyen. « C'est quand les chauffeurs t'aperçoivent traverser la route qu'ils accélèrent encore la vitesse », a-t-il ajouté.
La plupart des accidents enregistrés sur la voie Houègbo-Allada sont commis par des automobilistes sur des piétons ou des motocyclistes. Il n'est pas fréquent de voir des véhicules entrer en collision sur ce tronçon, déplorent des usagers de la route.

Mahouwèna Cakpo

Categories: Afrique

Un proche du régisseur disparu soupçonné de complicité

Mon, 10/14/2019 - 11:36

Suite à la disparition du régisseur de la Direction générale des impôts (DGI), la Brigade économique et financière (BEF) a ouvert une enquête.
Après l'audition ce vendredi 11 octobre 2019, d'une dizaine de personnes à la Criet y compris le DG Nicolas Yenoussi et autres cadres, des complices ont été démasqués et certains mis sous convocations.

Pour élucider cette affaire du régisseur Carlos Adohouannon et de disparition de plusieurs milliards de FCFA dans le caveau de la DGI, la BEF a procédé à l'interpellation des proches du régisseur, de certains responsables ainsi que l'épouse du principal mis en cause.
Parmi les cadres, il y a le Directeur de la gestion des ressources (DGR) le CEMAF, le Directeur général des Impôts et le Directeur des affaires financières et administratives du ministère de l'Économie et des Finances. Ces derniers ont été présentés au procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Selon les informations, il serait question d'une affaire de complicité. Une perquisition aurait permis de retrouver dans le bureau du DGR des chèques à blanc délivrés au régisseur Carlos Adohouannon.

L'Interpol aux trousses du régisseur

Le véhicule du régisseur aurait été retrouvé sans plaque au domicile d'un des proches du sieur Adohouannon.
La transaction d'une somme de plus d'un milliard aurait été constaté sur le compte d'un proche du régisseur et 100 millions FCFA aurait été retrouvés au domicile de cette personne. Il s'agit du nommé Blaise Salanon mis sous mandat de dépôt avec pour chefs d'accusation complicité de détournement de deniers publics, recel et association de malfaiteurs.
Aussi, des chauffeurs privés au nombre de 03 ont-ils reconnu avoir transporté des colis mais ignoraient le contenu.
Le Directeur général des impôts ainsi que 08 autres personnes ont été mis sous convocation. Leur prochaine audition à la CRIET est fixée au 21 octobre 2019.
Un mandat d'arrêt international serait déjà lancé à l'encontre du régisseur qui serait le cerveau de l'affaire.

A.A.A

Categories: Afrique

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