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24 Heures au Bénin

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Updated: 22 hours 24 min ago

Boni Yayi annoncé à Parakou ce mardi

Sun, 12/15/2019 - 19:30

Le président d'honneur du parti FCBE, l'ancien président de la République Boni Yayi, sera à Parakou, mardi 17 décembre 2019. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les membres, militants et sympathisants du parti sont invités à se mobiliser à partir de 10h pour accueillir leur leader charismatique.
La rencontre aura lieu dans l'enceinte de "LE MODOS" ex-CLUB DES TITANS, situé à l'entrée sud de Parakou et à quelques mètres de la nouvelle auto gare de Tchaourou (sur la route inter-Etat Bénin-Niger), précise le communiqué.

A.A.A

Categories: Afrique

Le ministre Franck Rister à Cotonou ce dimanche

Sun, 12/15/2019 - 18:05

Dans le cadre des procédures enclenchées pour la restitution des biens culturels au Bénin, le Ministre français en charge de la Culture, Franck Rister sera accueilli ce dimanche 15 décembre 2019 à Cotonou, annonce leportail.info.
Le ministre français de la culture et son homologue béninois Jean Michel Hervé Abimbola vont échanger sur les nombreuses questions relatives à la culture notamment la restitution des biens culturels souhaitée par le président Patrice Talon.
Le président Emmanuel Macron dans sa volonté de restituer aux États demandeurs des milliers d'œuvres d'art africain, s'est engagé en 2017 à étudier la problématique.
Au terme du rapport qui lui a été soumis, il a décidé de restituer sans tarder 26 œuvres réclamées par les autorités du Bénin.
Du côté du Bénin, le Comité chargé de la coopération muséale et patrimoniale entre la France et le Bénin y travaille. Pour accueillir les œuvres dans de bonnes conditions, le gouvernement Talon a décidé d'un programme de rénovation et la construction de quatre nouveaux musées.
Le ministre Franck Rister sera aussi informé des projets du Programme d'actions du gouvernement (PAG) du secteur du tourisme et de la culture. Il aura aussi un tête-à -tête avec le Président Talon. Avant son retour à Paris, un point de presse sera fait le lundi 16 décembre au ministère des Affaires étrangères.
Les 26 œuvres qui seront restituées concerne entre autres des portes sacrées du palais d'Abomey, des totems et sceptres, tous exposés au musée du Quai Branly à Paris. Ces biens culturels ont été confisqués au Dahomey (actuel Bénin) par l'armée française entre 1892 et 1894.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Des nouveau-nés à faible poids sauvés grâce au bracelet électronique

Sun, 12/15/2019 - 18:02

Au Bénin où le problème de la mortalité infantile se pose toujours, l'UNICEF Bénin a lancé une expérience dans la ville de Bohicon. Il s'agit des bracelets électroniques pour sauver les nouveau-nés à faible poids.

Avec une population de plus de 11 millions d'habitants, le Bénin fait partie des nombreux pays confronté à la mortalité infantile. D'après les donnés de l'UNICEF, en 2016, 38 000 enfants en dessous de 5 ans sont décédés et 12 000 d'entre eux avaient moins d'un mois. Aussi, il y a-t-il le manque de médecins.
Selon ‘'Le Monde Afrique'', à Bohicon où environ 15 000 naissances sont enregistrées chaque année, il n'y a pas un seul pédiatre.
Pour réduire drastiquement la mortalité infantile, l'UNICEF Bénin a lancé une initiative qui consiste à porter un petit bracelet de la firme indienne Bempu aux nouveau-nés de faible poids (1,5 et 2,5 kg) pendant quatre semaines. Quand la température des nouveau-nés est en dessous de 36 °C, le bracelet avec une lumière bleue passe à l'orange et émet un son. Lorsque la température est à au moins 36,4 °C le son se coupe.
Selon Dr Saliou Badarou en service à l'UNICEF, rapporté par ‘'Le Monde Afrique'', « la baisse de la température corporelle est l'une des principales causes de la mortalité des enfants prématurés, à cause d'un déficit de maturité de certains organes ». Il ajoute que « le bracelet est un excellent moyen de réduire la mortalité infantile et il est extrêmement simple à expliquer aux parents ».
D'après la même source, l'utilisation du bracelet expérimentée à Bohicon depuis septembre 2018 a donné des résultats encourageants. Environ 350 enfants ont été équipés dans cette ville. « Lorsqu'un bébé naît en situation de sous-poids, nous lui mettons directement le bracelet et nous apprenons à la mère les gestes à faire, comme la méthode kangourou, qui consiste à mettre le nourrisson peau contre peau avec soi afin de le réchauffer », a expliqué Hermine Adjatan, sage-femme à la maternité de Bohicon.
Depuis 2018, deux décès ont été enregistrés, ce qui a en croire Dr Blaise Guezo-Mevo, médecin à la maternité de Bohicon, est « beaucoup moins qu'avant l'utilisation des bracelets ».
« C'est un dispositif formidable, qui permet de passer la phase critique néonatale, mais ça ne doit pas être une panacée : nous faisons également de la sensibilisation auprès des mères pour promouvoir l'allaitement. Le bracelet n'est qu'un outil parmi d'autres », indique le médecin rapporté par ‘'Le Monde Afrique''.
D'après Dr Saliou Badarou, l'utilisation du bracelet permet aux nouveau-nés de gagner « en moyenne 669 grammes après quatre semaines ».
Cette expérimentation de l'utilisation de bracelet dans la région de Bohicon a bénéficié de 200 000 dollars (environ 180 000 euros) du Fonds français Muskoka, qui a pour objectif de réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile, à travers le renforcement des systèmes de santé dans des pays francophones d'Afrique.
Dr Badarou informe que le nombre de bébés prématurés ou en situation de sous-poids qui naissent chaque année au Bénin est évalué entre 40 000 et 45 000 bébés.
Le bracelet, non réutilisable étant à 18 dollars (9 000 FCFA), les ressources financières manquent pour élargir son utilisation dans les autres régions du Bénin.
Environ 800 000 dollars (400 millions FCFA) par an sont nécessaires selon lui pour sauver la vie des nouveau-nés à faible poids.
Pour diverses raisons plusieurs, enfants naissent prématurément ou avec un faible poids. L'une des premières causes de mortalité chez ces nouveaux-nés est l'hypothermie (abaissement anormal de la température du corps).

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Un salon pour célébrer la femme et la famille béninoises

Sun, 12/15/2019 - 16:37

Du 13 au 14 décembre a lieu à Blue zone de Cotonou, le salon de la femme et de la famille béninoise. Cette manifestation a été une occasion pour mettre en valeur la femme à travers le marché de la femme battante par une exposition-vente puis une soirée de distinction des femmes influentes.

Des attestations ont été remises aux femmes influentes et femmes leaders.
« Je suis émue et reconnaissante à Dieu pour ce merveilleux jour. Nous sommes là pour dire que les femmes peuvent être des personnes exceptionnelles. J'ai ressenti auprès de la marraine, un amour exceptionnel. Ma gratitude va à l'endroit de toutes les femmes qui ont été d'un apport remarquable tout au long de cette année. Merci à l'Ong Foyers sacrés. C'est la première édition du salon de la femme et de la famille béninoise », a déclaré Johanne Quenum Fanou, présidente de l'Ong Foyers Sacrés.
La marraine du salon, Huberte Cyra Padonou Séké, a souligné que « Pour la cause de la famille, aucune action n'est de trop ». Elle explique que « Si une femme reconnaît la capacité de l'autre pour l'aider à se relever, nous devons nous réjouir et célébrer ». « Ne pensez pas que réussir c'est s'éloigner des petits enfants. Si vous êtes avec les enfants, faites comme des enfants. Je suis une femme Tempête de grêle et c'est ce que toutes les femmes de Foyers sacrés sont », a ajouté Mme Padonou Séké. A travers sa propre histoire, elle demande aux femmes de rester unis et de s'accrocher à Dieu.

Un pas plus
Johanne Quenum Fanou explique les visions de l'Ong Foyers sacrés. « Notre objectif est de travailler pour la paix et l'harmonie dans les foyers. Nous aidons également les personnes qui aspirent au mariage pour les préparer convenablement afin d'éviter les problèmes liés à la vie de couple », a-t-elle expliqué. « Notre Ong a travaillé cette année avec plusieurs femmes. Nous nous sommes dit que ça ne servirait à rien de terminer l'année sans les distinguer sans reconnaître leur talent, leur mérite », a-t-elle avoué. « Nous avons des Ong qui nous aident, qui travaillent avec nous pour nous permettre d'aller de l'avant. L'objectif de ce salon est de regrouper toutes ces femmes qui se battent pour l'épanouissement de la femme ou de la vie de famille et ensemble célébrer ce que nous sommes, la puissance parce que la femme c'est la puissance », a précisé Mme Fanou.
Le salon comme l'a expliqué le responsable de l'Ong « a principalement pour objectif de distinguer les femmes battantes, ces femmes qui s'echinent, qui se battent pour que la paix réside dans leur famille. Et aussi célébrer la famille parce que lorsqu'on célèbre la femme, cela suppose qu'on célèbre la famille et par cette soirée nous célébrons également la famille ».
G.A.

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Décembre, mois de Dieu à l'image des Béninois

Sat, 12/14/2019 - 20:51

(Par Roger Gbégnonvi)

​Après avoir, tout le mois de novembre, cajolé tendrement leurs morts, les Béninois débarquent, pieds joints, dans le mois de décembre, et surprennent leur Dieu en train de réaménager la population. Ainsi le voyons-nous chaque année. Pendant 11 mois d'affilée, sorcellerie, jalousie, béninoiserie, etc., ont envoyé à la mort un important contingent de nos concitoyens. En décembre, subitement, notre Dieu prend lui-même les choses en main pour qu'à la Saint-Sylvestre la balance ne penche pas trop d'un côté. Et alors qu'il peut niveler par le haut en sollicitant les naissances prématurées, il choisit le très béninois nivellement par le bas en piochant au hasard dans le tas de Béninois vivants. Et nous voici guettant, avec gourmandise, les taxis qui partent en tonneau sans raison et déversent passagers et chauffeurs à la morgue. Les AVC abrupts et irréversibles. Les amis retrouvés raides au petit matin alors que, la veille, vous avez honoré ensemble un bon whisky. Etc. La peur de mourir en décembre dicte à notre imaginaire funeste cette hécatombe ourdie par Dieu made in Bénin afin de tuer avant janvier quantité de Béninois pour solde de tout compte.
​Or pas un seul Béninois ne veut entrer dans la lugubre comptabilité décembriste de notre Dieu. D'où le sauve-qui-peut échevelé. Et nous voici multipliant à l'infini savons et parfums qui dissolvent la mort, même celle envoyée par Dieu. Talismans asiatiques très efficaces renforcent le stock local. Poudres à laper. Feuilles à mâchouiller. Incantations à lancer au ciel à minuit en étant nu comme un ver, comme Adam et Eve avant la pomme. Rien n'est négligé, tout est amplifié, pour que notre Dieu nous oublie sur la dernière ligne droite vers le 1er janvier. Nous devons franchir ce cap. Oui, le franchir ! Et nous avons cassé la tirelire. Acheté un bœuf. Egorgé. Dans son sang encore chaud nous avons roulé pour un bain lustral grandiose et rédempteur. Dans la forêt. A minuit. Au croisement de deux sentiers. Pour que le Dieu de nos angoisses et de nos délires nous laisse vivre, voici pour nos vaudous moult cabris, poulets, canards. Egorgés. Afin d'apaiser notre Dieu que décembre rend fou et mortifère, voici nos tam-tams déchaînés en décibels pour appeler nos vaudous au secours.
​Et chaque année, décembre passé, le Dieu de nos angoisses et de nos délires laisse les Béninois rescapés poursuivre leur route, la route pépère des Béninois. En 2020, nous arriverons en retard partout et toujours pour justifier fièrement que Ouidah-92 fut en réalité Ouidah-93. Nos comptables resteront collés à leur théorie de la comptabilité corrigée-maison, et qui consiste à fausser, en tout bien tout honneur, les chiffres. Sur les réseaux sociaux, nous nous répandrons en liberté de mentir, médire et diffamer. Nous ferons monter les enchères en matière d'obsèques fastueuses et laisserons à la rue nombre de nos enfants. Nous distribuerons à nos copains et copines les vivres destinés aux écoliers. Nous nous vêtirons de friperies et serons fiérots au volant de tacots « venus-de-France ». A travers leurs écolières des maîtres devineront des maîtresses faciles et fraîches et s'y attaqueront. Etc.
​Puis, en décembre 2020, nous rejouerons le psychodrame annuel pour que nul idéal jamais ne fleurisse. Esclaves hier de tous, nous le sommes aujourd'hui de la Bête. Entre nous et le Dieu de nos angoisses et de nos délires, c'est un pacte de solide sur-place et de recul garanti. Mais nous pourrions échapper au précipice et nous retrouver entassés dans quelque réserve pour bipèdes ayant, au 3ème millénaire, refusé toute évolution de leur espèce. L'intelligence artificielle aidant, le monde en marche jouirait de l'insolite sur ses nano écrans. Nous-mêmes jouirions d'un titre de gloire à la Sisyphe. Le sur-place émouvant et grandiose de Sisyphe. Au bas de la montagne, il reprend sa pierre et la remonte, la regarde retomber et redescend pour la remonter. Toujours. Son destin. Or « Il faut imaginer Sisyphe heureux ».

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Les prédictions du Tofâ 2020

Sat, 12/14/2019 - 17:32

L'Association des fâgbassa et bokonon du Bénin (Afab) et l'Association Bénin Tofâ ont procédé ce samedi 14 décembre 2019 au ciné le Bénin à Cotonou à la consultation nationale du Fâ 2020. Le professeur David Koffi Aza a expliqué le signe de l'année et fait part des recommandations.

« Nous avons le signe ‘'Lètayi-Gbé'' comme thème principal, et comme ascendants nous avons ‘'Tula-tcholodi'' et puis nous avons ‘'Di-trukpin », a déclaré le professeur David Koffi Aza. Plusieurs recommandations ont été faites. Il faut, annonce le prête du Fâ « concentrer les efforts sur les préoccupations internes du pays au lieu de se focaliser sur la diplomatie à l'international ».
« Le Fâ a également parlé des turpitudes de certains qui vont mettre en mal cette diplomatie à l'international », renseigne-t-il.
L'autre recommandation concerne les prévisions financières notamment le budget prévisionnel de l'année 2020. « Nous prions également les autorités en charge du budget de revoir à la baisse ces prévisions au cours de l'année qui va commencer », suggère le professeur Aza.
La Fâ a aussi révélé « une désobéissance civique qu'il y a aura en 2020 sur appel d'un certain fils du pays ». « (...) cette désobéissance n'apportera rien de positif à la Nation », prévient-il.
Selon le Fâ, durant l'année 2020, les actions vont commencer par fleurir. Aussi, est-il nécessaire de « libérer certains prisonniers qui avaient par le passé occupé des fonctions importantes au niveau de la Nation ».
Le professeur David Aza a aussi parlé d'une situation de naufrage au large de nos côtes » et « de la mortalité infantile qui va prendre de l'ampleur au cours de l'année 2020 ».
Le rapport qui contient l'intégralité des prédictions du Tofâ 2020 va être publié d'ici quelques semaines.

A.A.A

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La Gambie renforce ses relations avec le Maroc

Sat, 12/14/2019 - 15:01

Le ministre des Affaires étrangères de la Gambie, Mamadou Tangara, a annoncé ce jeudi 12 decembre 2019 à Rabat, l'ouverture d'un consulat à Dakhla.
L'annonce a été faite lors d'un point de presse tenu au terme d'une réunion avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita.

Selon le ministre des Affaires étrangères de la Gambie, M. Tangara, le consulat sera ouvert dans les plus brefs délais possibles. ‹‹Nous travaillerons ensemble pour traduire les visions de nos deux chefs d'Etat en réalité››, a-t-il déclaré.
Sur la question de la marocanité du Sahara, et de l'intégrité territoriale du Maroc, le ministre a réitéré la position de la Gambie.
Appréciant le soutien et l'assistance qu'apportent le Maroc à son pays, le ministre Tangara a sollicité l'expertise du Royaume chérifien en matière d'organisation pour la tenue prochaine de la conférence de l'OCI (Organisation de la Coopération Islamique) en Gambie.
D'après le chef de la diplomatie marocaine M. Bourita, les échanges avec son homologue ont permis de rappeler ‹‹l'engagement de Sa Majesté le Roi à développer une coopération sud-sud- forte avec la République soeur de Gambie››.

Un pays ami et frère et allié

Depuis la visite royale en 2006 en Gambie, le partenariat entre les deux pays se renforce. Ils ont aussi discuté des prochaines échéances des relations bilatérales notamment la réunion de la commission mixte au début de l'année prochaine à Banjul.
S'agissant de la prochaine conférence de l'OCI, il a rassuré le ministre gambien du soutien total du Maroc à la réussite de son organisation.
‹‹Cela sera un moment fort où les deux pays vont également déployer leur coopération et coordination pour une organisation réussie de ce grand événement››, a réaffirmé le ministre des Affaires étrangères du Maroc.
Pour Nasser Bourita, Banjul ‹‹peut toujours compter sur le Maroc comme un pays ami et frère et allié sur toutes les questions qui concernent la Gambie››.
La réunion entre les deux ministres a eu lieu en marge de la célébration à Rabat du cinquantenaire de l'OCI.

A.A.A

Categories: Afrique

Le ministre de l'énergie tient à l'électrification des quartiers de Porto-Novo

Sat, 12/14/2019 - 15:00

Le ministre de l'énergie est allé constater cet après-midi du samedi 14 Décembre, l'extension du réseau électrique dans le 5 ème arrondissement de Porto-Novo. Il était entouré pour la circonstance du Directeur régional Ouémé Plateau de la Sbee et les responsable locaux des quartiers concernés.

« J'ai constaté que cette partie de Porto-Novo est dans l'obscurité. Et tenant compte de la demande renouvelée des autorités locales, nous avons lancé ce projet d'extension pour repousser l'obscurité et l'insécurité. », a indiqué le ministre.
Au total 68 poteaux électriques seront implantés pour ce projet d'extension du réseau électrique qui couvre les quartiers Tokpota, Zèbè et Davo.
« Nous avons commencé hier, et déjà en 24 heures, nous avons implanté 18 poteaux électriques et relié cette partie de Tokpota au réseau électrique. », a indiqué le Chef d'agence de la Sbee Wilfried Maffon chargé de suivre les travaux.
Cet projet estimé à environ 50 millions est une initiative personnelle du ministre de l'énergie. Il permettra d'étendre le réseau électrique dans la ville de Porto-Novo et doit être bouclé en 72 heures. « En dehors de ce lot, il y a d'autres projets en cours », a assuré le Directeur régional Ouémé Plateau de la Sbee, Kiti Calixte.
Pour lui, l'extension du réseau permet d'augmenter le nombre d'abonné et nous avons assez de compteur pour répondre aux demande dans de très court délai a-t-il précisé.
le Chef du quartier Zèbè Hounhoui Antoine très satisfait n'a pas caché ses sentiments « Je suis vraiment impressionné par cet acte que le ministre a posé. Cela montre à quel point il est préoccupé par le bien-être et la sécurité de la population. Nous ne pouvons que le remercier et lui souhaiter que de la réussite dans ses initiatives ».
Le Chef de quartier de Davo et Tokpota, Djedokansi Sévérin a souhaité que le ministre ne s'arrête pas en si bon chemin, « (...) il doit poursuivre ce projet d'extension pour repousser les limites de l'obscurité et l'insécurité », a-t-il soutenu
Au regard des doléances le ministre a rassuré les uns et les autres. « L'électrification est très importante pour le développement, et le Chef de l'Etat Patrice Talon en fait une de ses priorités. C'est pourquoi nous devons faire en sorte que tous nos villes et campagnes disposent d'énergie électrique. Ce projet n'est pas une particularité pour ces quartiers. Nous avons commencé dans d'autres quartiers et ça va s'étendre vers les localités non électrifiées ».
Il faut préciser que le projet d'extension du réseau électrique de la 5 ème arrondissement de Porto-Novo est une initiative personnelle du ministre de l'énergie. Il s'étend sur environ 3,5 kilomètres et couvre les quartiers de Tokpota, Zèbè et Davo.

Marcel HOUETO

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Le ministre Jean-Claude parraine 500 jeunes entrepreneurs en fin de formation

Sat, 12/14/2019 - 10:20

Le Ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou a parrainé 500 jeunes formés à l'auto-emploi par SID ONG, ce samedi 14 décembre 2019, à la mairie de Porto-Novo.

Soucieux d'aider la jeunesse béninoise à sortir du chômage et à se prendre en charge, le ministre de l'énergie n'hésite pas à s'investir pour accompagner les initiatives de jeunes. Ainsi, le ministre Dona jean-Claude Houssou a apprécié les actions de SID ONG qui aide les jeunes après une formation à s'auto employer. « Ce que vous faites est formidable, une jeunesse qui se prend en charge sans attendre l'appui du pouvoir public est une jeunesse d'avenir », a fait savoir le ministre.
Très déterminé à accompagner une jeunesse engagé il offert 20 bourses de formation et de perfectionnement aux pour encourager SID à pour suivre son action sociale.
La 2 ème édition de la formation de SID ONG intitulé Programme Entrepreneuriat pour Tous (PET) s'est déroulée dans plusieurs villes du Bénin. Elle a permis à plus de 500 jeunes de bénéficier d'une formation qui leur permet de s'auto employer. C'est après 9 mois de formations à l'endroit de plus de 500 bénéficiaires des milieux urbains comme ruraux de plusieurs villes et villages du Bénin, que SID ONG a organisé cette cérémonie de remise de diplômes exclusivement pour ceux qui sont formés à Porto-Novo.
« Pour cette 2ème édition, nous avons formé plus de mille jeunes un peu partout sur le territoire national », a précisé la Directrice exécutive de l'ONG SID, Lawrence AHISSOU.
A peine formés, les jeunes entrepreneurs sont déjà actifs. Ils n'ont as besoin d'un grand capital pour commencer a expliqué Mme AHISSOU.
A en croire la porte parole des récipiendaires, Gloria Augustin qui, n'a pas attendu la fin de la formation avant de commencer à s'auto employer, « (...) la formation que nous avons reçue est très pratique et nous permet de nous lancer de la production avec un petit capital », a-t-elle soutenu.
Le ministre de l'énergie a salué cette forte motivation de la jeune entrepreneur. il n'a pas manqué de leur prodiguer des conseils d'encouragement avant de leur offrir gracieusement 20 bourses de formation d'une valeurs de 50 mille chacune.

Marcel HOUETO

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La vision du GRE exposée aux opérateurs économiques

Sat, 12/14/2019 - 08:08

Après l'étape de Parakou, de Lokossa, de Bohicon et d'Abomey, le Groupe Renaissance Economique (GRE) dans le cadre de la campagne électorale pour les élections consulaires de la prochaine mandature de la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (CCIB) a organisé une séance d'échanges dans la soirée de vendredi 13 décembre 2019 à Novotel de Cotonou. Objectif de cette rencontre, exposer la vision du GRE aux opérateurs économiques.
« A l'horizon 2025, faire de la CCIB un cadre innovant et citoyen pour l'émergence des entreprises engagées dans la création de la richesse et capables de mettre en œuvre les Partenaires Publics et Privés aux plans local, régional et l'international », c'est la vision autour de laquelle le Groupe a souhaité fédérer les énergies afin de faire de la CCIB, une chambre bien gouvernée au service des opérateurs économiques.
Dans son mot de bienvenue, la Coordonnatrice de la séance d'échanges et de partage, Codjo Christiane Tossou, Manager CRISTAL TOUR, et GANNA HOTEL, a précisé qu'il s'agit d'une occasion pour que les électeurs, les candidats de la région économique de Cotonou (Littoral et Atlantique) et de la région économique de Porto-Novo (Ouémé et Plateau), et les électeurs de la nationale, de se retrouver pour échanger et partager.
« Le GRE n'a pas été créé pour les élections. C'est un groupe de réflexion stratégique qui existe depuis quelques années et qui est composé de femmes et d'hommes opérateurs économiques qui se sont donnés pour mission, de travailler avec le gouvernement pour avoir enfin une chambre de commerce et d'industrie de qualité, bien gouvernée et qui soit réellement au service des industries du Bénin, mais également des entreprises béninoises en général », a-t-elle souligné. Mme Codjo Christiane Tossou a indiqué qu'un tel travail ne peut être fait si les candidats du GRE ne sont pas envoyés à la prochaine assemblée consulaire.

Travailler en partenariat avec le gouvernement

Après un bref rappel de l'historique du GRE, Christophe Tozo, coordonnateur du Groupe a souligné qu'il s'agit d'un creuset de grands chefs d'entreprises exerçant au cœur l'économie nationale. Ces acteurs selon lui, ont décidé de travailler ensemble pour sortir le secteur économique des problèmes auxquels il est confrontés. « La réflexion était d'amener les acteurs du secteur privé à dialoguer, à discuter, à réfléchir sur les préoccupations majeures du secteur privé, à travailler pour œuvrer véritablement à soutenir le secteur privé, à travailler en partenariat avec le gouvernement », a-t-il rappelé. L'objectif du GRE, poursuit le coordonnateur, « c'est comment parvenir à réunir les hommes d'affaires autour d'une vision, une vision qui accompagne les gouvernants pour bâtir une économie prospère et dynamique ».
Dans le panel de communications, le directeur général de ECONOMISTE et CHEZ VOUS entreprise, Léonard Dossou, candidat dans la catégorie service à Cotonou a évoqué les difficultés auxquelles les opérateurs économiques de la capitale économique du Bénin sont confrontés. Le gros problème selon lui, est le problème de financement. Et les opérateurs économiques estimés à plus de 90% dans cette ville, doivent bénéficier, selon lui, du soutien et de l'accompagnement des gouvernants.
Très intéressé par la vision du GRE, il a rappelé que c'est un groupe qui, depuis environ deux ans, s'est organisé pour préparer des hommes et des femmes afin de faire de la prochaine CCIB, « une chambre orientée développement, promotion de l'entreprise et à offrir des services innovants ». Evoquant la situation de fermeture des frontières par le Nigéria, le directeur général de ECONOMISTE et CHEZ VOUS entreprise a indiqué que le gouvernement seul ne peut faire les négociations. Les opérateurs économiques des deux pays peuvent se rencontrer, échanger et aider l'Etat afin de trouver une solution à cette crise. « C'est les opérateurs économiques qui créent la richesse. L'Etat est là pour créer les dispositifs afin que les opérateurs économiques créent de la richesse dans le pays », a-t-il rappelé.

Encadré

A propos du Groupe Renaissance Economique

C'est un groupe creuset regroupant des opérateurs économiques ainsi que des groupements et associations professionnels, ayant une bonne connaissance des enjeux et défis auxquels la nation économique est confrontée, et engagé pour apporter des solutions à court, moyen, et long terme.
Créé depuis avril 2017, le GRE a abordé plusieurs chantiers notamment :
l'organisation d'une journée de réflexion sur le devenir de la CCIB en janvier 2018 ;
l'organisation d'une journée d'échanges sur le rôle du secteur privé dans l'atteinte des Objectifs du développement durable en janvier 2019 ;
Organisation des rencontres sectorielles avec plusieurs organisations faitières du secteur privé pour harmoniser les points de vue sur les préoccupations des acteurs et proposer des solutions.
Pour le compte des prochaines élections consulaires, elle s'est donnée 12 chantiers prioritaires composés entre autres, de la création d'un portail de l'entreprenariat et des start-up, un guichet unique de conseils et d'assistance pour faciliter l'accès des femmes et des jeunes à l'auto emploi ; de travailler à la mise en œuvre d'un environnement de financement et d'investissement diversifiés avec l'encouragement des prêts equity, et des business angels ; la mise en place des fonds de garantie pour faciliter l'accès des entreprises à des financements appropriés auprès des institutions de financement et des systèmes financiers décentralisés (SFD) ; la mise en place d'une gouvernance de qualité au sein de l'institution consulaire à travers des outils et des mécanismes innovants de management, et la mise à niveau des ressources humaines de toutes les entités de la chambre, etc.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Quelques images

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Dangote sollicite un partenariat avec les privés béninois

Fri, 12/13/2019 - 23:42

Le Groupe Dangote vient de proposer des partenariats commerciaux aussi bien avec l'État béninois qu'avec les opérateurs du secteur privé. L'information a été portée à l'attention des chefs d'entreprises par une lettre en date du 12 décembre 2019, signée par la Directrice des opérations de la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCIB).
‹‹ (...) Le Groupe nigérian ''Dangote Industries Limited'' souhaite établir des partenariats aussi bien avec l'État béninois qu'avec les opérateurs économiques dans les domaines du commerce des produits ci-après : le ciment, le sucre raffiné et les engrais produits par ledit Groupe››, précise le courrier signé par Mme Joëlle Vidéhouénou.
Les opérateurs économiques sont invités à faire connaître à l'institution consulaire par retour de courrier, ‹‹ au plus tard le vendredi 20 décembre 2019, leur intérêt à nouer des partenariats avec le Groupe nigérian afin de permettre à la CCIB de donner une suite au Ministère des Affaires étrangères et de la coopération››.
L'offre de partenariat du Groupe Dangote montre que le diplomatie béninoise est en train d'œuvrer pour la réouverture des frontières entre les deux pays frères, amis et alliés.

D. M.

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Le PRD en tournée nationale

Fri, 12/13/2019 - 19:38

Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) organise une tournée nationale qui débute ce vendredi 13 décembre et prend fin le lundi 16 prochain.
Cette décision de la Direction Exécutive Nationale (DEN) en sa séance du 13 octobre 2019 s'inscrit dans le cadre de l'animation des structures verticales et horizontales du Parti.
Selon le communiqué de la Cellule de Communication du PRD, la tournée nationale a pour objectif de présenter les membres des instances dirigeantes du Parti et celles de la localité pour une implantation plus accrue dans le processus de remobilisation des militants. Elle vise à échanger et expliquer la position politique du parti sur les grandes questions de la Nation et sensibiliser sur la nécessité d'occuper le terrain face aux prochaines échéances électorales.
La DEN invite « toutes les coordinations départementales et les responsables des structures à la base à prendre toutes les dispositions organisationnelles pour convier les militants aux différents sièges départementaux du parti ».
La délégation est constituée des membres de la DEN, et du Bureau Politique.
Repartie en deux équipes, l'une sera sur l'axe Alibori, Borgou, Zou et Mono, et l'autre sur l'axe Atacora, Donga, Collines et Couffo.
« A chaque étape une communication sera faite sur la vision et la politique du parti », précise le communiqué.

A.A.A

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Seneweb m'a tuer : en violant ma propriété intellectuelle (Par Aliou TALL).

Fri, 12/13/2019 - 18:41

J'ai posté sur les réseaux sociaux et des médias en ligne un article intitulé : « France : une immigrée déclarée morte, mais toujours vivante ». Cet article a été partagé par plusieurs internautes et publié par des sites d'information qui ont pris soin de mentionner que j'en suis l'auteur. Le media sénégalais Seneweb a tué ma plume en reproduisant un extrait de cet article sans mentionner que j'en suis l'auteur, malgré ma réclamation. Or les droits de l'auteur sur son œuvre sont des attributs inaliénables de sa personnalité. La construction et la monétisation d'une audience numérique poussent certains médias à piétiner les droits d'autrui. Mais ils ont intérêt à se débarrasser du sentiment d'impunité sur Internet, qui les encourage à transgresser les lois et les codes de déontologie. Le traçage et le flicage des cyber-malfrats sont en marche !

Internet, une jungle sans pitié pour certains médias
Le 6 décembre 2019, avec stupéfaction, une lectrice m'a appris que mon article est publié par le site Seneweb, sans mentionner que j'en suis l'auteur. Ce site d'information sénégalais, qui a une grande audience, s'est donné la liberté de paraphraser le titre de mon article, et de publier une partie de mon texte en faisant croire qu'il en est l'auteur. Le fait que ce media ait mentionné qu'il a repris ma publication d'un quotidien sénégalais n'enlève en rien la gravité de son agissement, à partir du moment où j'ai averti le jour même Seneweb, que c'est moi qui suis l'auteur de l'article, et qu'ils doivent y mentionner mon nom. Seneweb n'a donné aucune suite aux trois emails que je lui ai envoyés pour réparer cette violation de ma propriété intellectuelle. Il engage sa responsabilité civile et pénale.

J'ai publié l'article faisant l'objet d'une usurpation dans le but de sensibiliser les lecteurs sur les risques encourus avec les pratiques de faux, d'usage de faux et d'usurpation d'identité. Ceux qui le reprennent à titre professionnel, comme Seneweb, doivent avoir l'honnêteté intellectuelle de mentionner son auteur, et de ne pas faire croire que c'est leur propriété intellectuelle.

Pour gagner ou maintenir une audience, certains sites d'information ne se gênent pas de publier des Fakenews et des faits divers sordides, sans s'attarder sur la profondeur et la sincérité des informations publiées. Ils sont plus intéressés par le nombre de clics et de connexions à commercialiser pour se faire de l'argent, que par la qualité des informations diffusées ou la production intellectuelle.
Internet aidant, la concurrence incitant, ils foncent sans se soucier de leur responsabilité éditoriale, ni du respect de la propriété intellectuelle, ni des dommages qu'ils causent à autrui. Pour eux, Internet c'est le Serengeti : les fauves et les crocodiles y tuent des gnous et des zèbres pour s'engraisser. Seneweb a « tué » ma plume.

Il existe un sentiment d'impunité à cause de la distance et de l'immatérialité d'Internet.
Certes, il était plus facile de détecter et de sanctionner ceux qui usurpaient le contenu de livres, d'œuvres musicales sur casettes ou CD, ou d'articles de la presse écrite. Maintenant avec Internet et la dématérialisation des supports des œuvres de l'esprit, les délinquants numériques foisonnent et violent sans vergogne nos contenus et créations. Heureusement que le droit évolue et s'adapte aux nouvelles technologies.

Internet n'est plus une zone de non-droit où l'on peut transgresser les lois avec impunité, bien assis derrière un écran de Smartphone ou d'ordinateur. Sachez que ceux qui reprennent vos publications sur leurs sites d'information ou leurs blogs, vos posts, vos photos, vos vidéos, vos œuvres artistiques sur les réseaux sociaux, sans préciser que vous en êtes les auteurs, peuvent être poursuivis pour vol, abus de confiance, ou escroquerie. Ils peuvent être sanctionnés à vous verser d'importantes sommes d'argent pour la réparation des préjudices matériels et moraux qu'ils vous auront causés.

Depuis 1886, avec l'impulsion de la convention de Berne, les tiers sont tenus de respecter le droit moral des auteurs sur leurs œuvres littéraires et artistiques. Sachez que vos œuvres sont protégés pendant toute votre vie, et même après la mort. Les héritiers peuvent en bénéficier jusqu'à 70 ans après la mort de l'auteur, parfois plus, avant de tomber dans le domaine public. Et même si le droit d'exploitation de l'œuvre tombe dans le domaine public 70 ans après la mort de l'auteur, le droit moral sur son œuvre subsiste : il faut respecter la nature de l'œuvre et ne pas la dénaturer.

Mais les usurpateurs du Net peuvent être punis, qu'ils soient à Dakar, à Tokyo, ou à Bobo-Dioulasso.
Ceux qui violent nos œuvres, par le plagiat ou l'usurpation, peuvent être poursuivis et sanctionnés, quel que soit le lieu de commission du délit. Même si l'auteur de l'œuvre est à Abidjan ; l'usurpateur à Dakar, son prestataire de service internet à Conakry, et son serveur-hôte à Paris, le droit international privé permet de focaliser les agissements dans chacun de ces pays, et de rattacher le délit à la compétence d'une de ces juridictions. Usurpateurs du Net, gardez donc à l'esprit que l'immatérialité et l'ubiquité d'Internet ne garantissent pas une impunité.

Comme d'autres pays, le Sénégal adhère depuis 1970 à l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle, et a ratifié depuis 2002 son traité sur le droit d'auteur. En 2008 le pays a adopté deux lois, l'une renforçant la protection du droit d'auteur et des droits voisins, l'autre encadrant les technologies de l'information et de la communication. Les agissements de Seneweb, et de tout autre media qui s'y livre, peuvent être sanctionnés sur la base de ces législations et des lois pénales.

Rappelons à Seneweb et aux usurpateurs d'Internet que le fait de disposer d'un bien ou d'une valeur appartenant à autrui, pour un usage ou une finalité contraire à la volonté de propriétaire ; la soustraction frauduleuse de la chose appartenant à autrui ; le fait d'user d'une fausse qualité en vue d'en tirer un intérêt, le fait de détourner ou de dénaturer la propriété intellectuelle d'autrui, sont punis par la loi. Gare à la récidive !

Aliou TALL,
Président du RADUCC
raducc@hotmail.fr

Categories: Afrique

Un homme condamné à 10 ans de prison

Fri, 12/13/2019 - 14:51

Le tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo s'est penché sur le troisième dossier inscrit à l'ordre du jour de la session criminelle ouverte en début de semaine. Dans ce dossier, le sieur Fulbert Zinsou poursuivi pour viol sur mineur au moment des faits a été condamné à 10 ans d'emprisonnement ferme.

Selon le récit des faits, dans la nuit du samedi 22 décembre 2018 aux environs de 21 heures, la nommée D. S. âgée de 14 ans, a sollicité l'aide de Fulbert Zinsou, conducteur de taxi-moto, à l'effet de l'aider à quitter la plage de Sèmè-Podji pour se rendre chez ses parents à Adjarra Adovié dans la commune d'Adjarra, étant donné qu'elle ne dispose pas des frais de transport.
Sur le chemin, l'accusé a simulé une panne à Djrègbé, dans la commune de Sèmè-Podji. Au lieu d'amener la fille chez ses parents, il l'a conduite tardivement chez lui à Gbéko dans la commune de Dangbo. Il l'héberge et abuse sexuellement d'elle. La nommée D. S. n'a pu se libérer que le dimanche 23 décembre 2019, après s'être confiée à l'une des épouses de l'accusé.
Fulbert Zinsou a donc été poursuivi et incarcéré le 27 décembre 2018 pour le crime de viol sur mineure.
Le ministère public, représenté par Me Raymond
Codjo Godemin, a requis contre lui, la peine de 15 ans de travaux forcés.
Une peine que Me Spéro Quenum, substituant Me Nicolin Assogba, pour la défense, a estimée excessive.
Dans sa réquisition, il a déploré l'absence au dossier de l'acte de naissance de la victime pouvant attester effectivement que celle-ci était mineure au moment des faits. L'âge de 14 ans selon lui, constitue une situation aggravante pour son client. A moins de 16 ans d'âge révolu, une fille ne saurait donner de consentement pour un acte sexuel. Même si elle en donnait, ce consentement est nul et de nul effet aux termes de la loi, a expliqué l'avocat. Il a invité le tribunal à ne pas suivre les réquisitions du ministère public s'il devait considérer la minorité de la fille au moment des faits.
Dans sa délibération, la Cour présidée par le juge Sosthène Agbowaï constate que la victime a 14 ans au moment des faits et condamne Fulbert Zinsou à 10 ans de réclusion criminelle. En détention depuis environ un an, l'accusé retourne encore dans sa cellule pour purger les 09 ans restants. Il devra également payer au plan civil, la somme de 350 000 francs CFA à la victime pour toutes causes de préjudices confondus.
La victime était présente à l'audience avec ses grands parents qui se sont constitués en partie civile.

F. A. A.

Categories: Afrique

Signature d'un accord cadre pour l'appui technique du FNUAP

Fri, 12/13/2019 - 14:41

Le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané et la représentante résidente au Bénin du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), Barbara Laurenceau ont signé ce vendredi 13 décembre, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet régional « Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel - Sahel Women's Empowerment and Demographic Dividend » (SWEDD), un accord cadre qui permet au Bénin de bénéficier de l'appui technique du FNUAP. C'était en présence des représentants résidents de la Banque mondial et du système des Nations Unies.

« Cet accord est le fruit de plusieurs mois de travail au Bénin, et plusieurs années de collaboration. C'est un grand pas aussi dans la concrétisation des engagements du Bénin pour suivre Nairobi, puisque c'était le grand sommet de la population qui s'est déroulé au mois de novembre », a expliqué Madame Barbara Laurenceau.
Pour elle, c'est un cas concret qui a été rendu possible grâce à l'accompagnement de la Banque mondial mais grâce aussi et surtout à la détermination politique du Bénin, pour investir dans les jeunes femmes du Bénin qui sont l'avenir de tout le continent.
« Pour nous, L'UNFPA n'est qu'une des agences des nations Unies qui ouvre une porte pour l'assistance technique du Système des Nations Unies au Bénin à ce programme et nous espérons vraiment de tous nos vœux de pouvoir assurer un accompagnement qui fera la différence pour des résultats plus rapides auprès des filles du Bénin. » a-t-elle souhaité.
Pour le Ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, la Signature de cet accord cadre est important dans la mise œuvre du programme SWEDD au Bénin. Il a précisé que « Ce projet, est une décision forte, de faire adhérer notre pays à cette initiative qui permet de renforcer les actions de notre gouvernement à travers les femmes et les jeunes filles béninoises. Avec cette décision, la banque mondiale est venue à notre appui, en mettant en place un volume de crédit et de don inédits de 90 millions de dollars US, qui va permettre de déployer des actions dans des domaines très importants de santé publique mais aussi de sensibilisation des jeunes filles et de financement des actions d'autonomisation des jeunes filles et des jeunes femmes de notre pays. »
Le Programme SWEDD a pour objectif d'accélérer la transition démographique et de réduire les inégalités entre les sexes dans le sahel, en améliorant notamment l'autonomie des femmes et des adolescentes, leur accès à la planification familiale, et aux services de qualité et produits de santé maternelle et infantile.
« C'est pour moi l'occasion de redire combien de fois nous sommes préparés pour ce projet et dans quelques jours, sera mis en place l'unité de gestion du projet pour laquelle nous avons procédé à la sélection des personnes clés. Ceci nous permettra donc de lancer la mise en œuvre effective du projet. », a souligné Abdoulaye Bio Tchané avant de souhaiter : « Notre ambition permanente est de faire en sorte que le projet se déroule dans les délais prévus et dans le budget prévu. Donc pas un jour de plus et pas un dollar de moins ».
Il faut noter que le projet SWEDD couvre les douze départements du Bénin et s'étend sur une période de 5 ans (2019-2023).

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Une vingtaine de responsables de la DGI et de la SBEE à la barre

Fri, 12/13/2019 - 13:08

La deuxième session criminelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour le compte de l'année judiciaire 2019-2020 s'ouvre le lundi 16 décembre prochain.

Deux dossiers relatifs à des crimes à caractère économique concernant une vingtaine de cadres de la Direction générale des Impôts (DGI) et de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE) seront examinés. Dans une déclaration faite jeudi au siège de la Cour à Porto-Novo, le procureur spécial, Gilbert Ulrich Togbonon, a précisé que 20 accusés seront devant la Cour tout au long de cette session dont 19 au titre du dossier de la DGI.
Profitant de l'occasion, Gilbert Ulrich Togbonon a fait le point des dossiers déjà examinés par la Cour. Il s'agit des faits d'escroquerie aggravée, de blanchiment de capitaux et de détournement de deniers publics, à l'issue desquels 11 personnes ont été condamnées pour des peines allant de 05 à 15 ans d'emprisonnement ferme et des condamnations à des amendes au profit du Trésor public pour un montant de 1,030 502 milliard FCFA. Le procureur invite les professionnels des médias et les animateurs des réseaux sociaux à un traitement objectif des informations en relation avec la législation en vigueur sur les infractions économiques, notamment le blanchiment de capitaux, la cybercriminalité, le terrorisme. Ceci dans le but de « mieux assurer avec une rigueur intellectuelle irréprochable, leur activité d'information ».

G.A.

Categories: Afrique

Remise de sites des nouveaux marchés

Fri, 12/13/2019 - 08:05

Le projet de modernisation et de construction de 35 marchés urbains et régionaux au Bénin est désormais dans sa phase active. Après la remise de 04 sites à l'entreprise ITB en début de semaine, le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Tonato a procédé ce jeudi 12 décembre 2019, à la remise des sites devant abriter les marchés du lot 1 du projet.
La cérémonie qui s'est déroulée au marché d'Aïdjèdo a connu la présence du ministre de l'industrie et du commerce, Shadiya Alimatou Assouman, du maire de la ville de Cotonou et du préfet du Littoral.
Dans son message, le maire de la vile de Cotonou, Isidore Gnonlonfoun a remercié le gouvernement pour le choix porté sur sa commune pour abriter les premiers marchés du programme. Ces marchés modernes indique-t-il, contribueront à améliorer le visage de la « ville métropole du Bénin ».
La concrétisation du programme de construction de marchés urbains et régionaux est une nouvelle preuve de la bonne marche des différents projets du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG), a souligné Jean-Claude Codjia, préfet du Littoral.
La ministre de l'industrie et du commerce n'a pas manqué de rassurer les femmes des marchés de l'engagement du gouvernement à améliorer les conditions d'exercice de leurs activités. Ces marchés modernes qui seront construits offriront des « cadres agréables qui nous ressemblent et nous rassemblent », a-t-elle poursuivi. Le ministre du commerce et de l'industrie donne rendez-vous aux bonnes dames après 15 mois pour la mise en service des locaux.
Le ministre du cadre de vie et du développement durable a rappelé les différents travaux urbains en cours dans le cadre du programme d'actions du gouvernement. « En plus des infrastructures, mailler notre territoire d'un réseau de marchés bien aménagés les conditions de vie des usagers, est une priorité fondamentale pour le Président Son Excellence Monsieur Patrice Talon », a-t-il précisé.
Les nouveaux marchés qui seront construits, explique le ministre du cadre de vie, offriront des facilités telles que des places plus confortables, des sanitaires, une infirmerie, des garderies, une zone technique pour le traitement des déchets etc.
M. Tonato a annoncé le lancement des travaux de construction d'autres marchés du programme dans les localités concernées.
Le coût global pour la construction des 09 marchés du lot 1 de la ville de Cotonou est estimé à près de 32 milliards de francs CFA.
Le délai contractuel pour la réalisation est de 15 mois dont 03 mois de travaux de relogement des usagers sur des sites prévus à cet effet.

F. A. A.

Categories: Afrique

Construction et bitumage de la route Kétou-Savè : Du rêve à la réalité

Thu, 12/12/2019 - 23:57

Lundi 09 décembre 2019. Il est 15 heures 30 minutes. Nous voici au niveau d'un carrefour, appelé carrefour de la douane à Kétou. Un carrefour qui regroupe plusieurs voies. Environ dix minutes passées sur place sous un chaud soleil qui annonce le début de la grande sécheresse dans la région, les plaques indicatives orientent sur la direction de chaque voie. Des camions dix roues vont et viennent. Le défilé de ces véhicules gros porteurs dont certains, chargés de latérite, empruntent une artère en terre rouge et ceux vides allant dans le sens opposé pour leur chargement, avec à chaque passage, une buée de poussière qui embrasse les riverains, renseigne sur ce qu'un grand chantier est en cours dans la zone. Un regard droit devant nous, vers le nord-est de la ville, et on aperçoit deux géantes plaques dont la moyenne indique l'infrastructure en cours de réalisation et le nom de l'entreprise ayant à charge, les travaux. La seconde, la plus grande, donne des informations complètes sur le projet en question, le maître d'ouvrage, le type de financement, l'entreprise, le délai d'exécution et autres.
Il s'agit bel et bien, des travaux de construction et du bitumage de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè et de ses bretellesdémarrés depuis quelques mois.
Elus locaux, sages, têtes couronnées, jeunes, hommes et femmes de Kétou et de ses environs, se réjouissent de l'effectivité du démarrage de ces travaux qui apparait aux yeux des uns et des autres comme la réalisation d'un rêve de plusieurs générations dans la localité.
La route Kétou-Savè, un rêve de vieille date !
La réalisation de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè, apparait aujourd'hui non seulement comme un grand ouf de soulagement mais aussi comme, la réalisation d'un rêve de plusieurs années.
Selon l'ancien commissaire du peuple à l'Assemblée Nationale Révolutionnaire (ANR), Bissiriou Rachidi connu sous le surnom « La santé avant tout » à Kétou, la route Kétou-Savè constitue un grand rêve pour Kétou et a fait objet de campagne pendant plusieurs années. Dans les années 66, 67, explique-t-il, « nos grands frères, nos parents traçaient cette voie à l'aide des houes et des coupe-coupes de Kétou jusqu'à Igbodja.

« C'était vraiment une peine ». C'est bien après ça, ajoute ce sexagénaire, que sa construction a commencé par faire objet de campagne.
« Cette route on l'attendait il y a très longtemps. Depuis des décennies nos parents et nos grands-parents l'avaient signalée, mais ce n'était pas fait. Beaucoup de gouvernements sont passés mais rien », renchérit pour sa part Moïse Falola, enseignant d'histoire et de géographie dans un collège de la place.
« Moi, c'est depuis les années 86, 87 et 88 que j'entendais parler de cette route. Depuis ce temps, il n'y a pas cette visite ou descente d'autorités où nos parents n'en parlent. A leurs descentes, la principale doléance de nos parents en ce temps, c'est la construction de cette route qui est souvent fredonnée. Nous on ne comprenait rien », se souvient Akim Bonou Kolawolé, un natif de l'arrondissement d'Idigny.
A en croire l'ancien commissaire du peuple à l'Assemblée Nationale Révolutionnaire (ANR), Bissiriou Rachidi, depuis le Général Mathieu Kérékou, la route Kétou –Savè faisait objet de campagne et autres tapages où rien n'a été fait jusqu'à l'avènement du régime actuel. « En 1996, le président Mathieu Kérékou a promis sa construction en pleine campagne. Il en est de même lors du passage du président Nicephore Soglo de 1991 à 1996. Yayi Boni est arrivé en 2006 et ce n'est que la chanson qu'on nous a fredonnée pendant 10 ans et cette route n'a jamais été réalisée », a-t-il précisé.
Etat des lieux
Démarrée il y a quelques mois, les travaux de construction et du bitumage de la route Kétou – Idigny – Igbodja – Savè évoluent à grands pas. Sur le terrain, l'entreprise brésilienne Consorcio Constructor de Estradas (CCE) s'affaire pour livrer le chantier dans le délai contractuel. Sur le terrain, a-t-on constaté sur place, les travaux de rechargement de latérite se poursuivent après le débrayage de l'emprise de la voie et la création de la déviation sur une longue distance. A ceux-ci, s'ajoute la construction des ponceaux par endroit où répartis en des équipes et des lots, les travaux évoluent sans grandes difficultés.
Réaction de quelques riverains
« Le développement de toute localité, passe par le développement de la route dit-on. Ils ont démarré les travaux de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè. C'est une bonne chose. Nous avons vu une bonne partie de nos plantations de palmier à huile, d'anacardier, de manioc et autres situées dans l'emprise de la voie, partir. Mais il n'y a pas eu de dédommagement. Nous ne pouvons rien dire. L'essentiel est que les travaux finissent le plus tôt possible pour mettre fin à nos difficultés », a confié Roger Toboko, un riverain croisé fortuitement dans la zone d'Iwésun, une localité traversée par la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè.

« J'ai appris que la bretelle Omou –Illadji – Mossoukagbé –Ayékotonyan sera aussi bitumée. Nous qui sommes ici à Illadji, non loin de la frontière du Nigéria, nous allons commencer par faire un bon chiffre d'affaire, dès que cette voie passe. Nous n'aurons plus de difficulté à écouler nos produits agricoles vers les marchés. Illadji pourra accueillir d'autres étrangers où même, en exposant simplement nos produits au bord de la voie, on peut également les vendre sur place. Aussi, du Nigéria vers le Nord du Bénin, nous pouvons facilement faire d'autres translations pouvant nous permettre d'améliorer nos conditions de vie », a laissé entendre un autre, natif d'Illadji, parlant de l'impact économique de cette route.
« Ils ont cassé nos cases et autres. Si l'Etat décide de nous dédommager nous sommes prêts. Mais dans le cas contraire, qu'on nous réalise seulement la route. Nous n'aurons plus à vivre le calvaire qu'on vit. Nos motos et véhicules ne vont plus se gâter régulièrement comme par le passé. Nos localités aussi vont connaitre le développement à travers l'installation d'autres infrastructures », souligne pour sa part, Mousindikou Babatoundé, un autre riverain.
Les avantages de la réalisation de la route Kétou-Idigny-IgbodjaSavè, ne sont plus donc à démontrer aux populations riveraines, qui en avaient soif et souhaitent à tout prix sa construction à bonne date.
Difficultés des riverains et la réaction des autorités et élus locales
Depuis le démarrage des travaux de construction de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè, à part la praticabilité de la déviation créée où la circulation est facile, les usagers font face à d'autres difficultés.

« Pour emprunter cette voie présentement, il faut s'y préparer. C'est rien que la poussière », a laissé entendre un motocycliste. Il y a aussi les difficultés d'accès dans certaines maisons situées au bord de la voie. Les riverains et les usagers souhaitent à cet effet que l'entreprise arrose de temps en temps la déviation en cette période de grande sécheresse pour le bien-être des uns et des autres.
Conscient de ces difficultés, le deuxième adjoint au maire de la commune de Kétou, Édouard Akpohè Agboto, un habitué de cette route, appelle les uns et les autres au calme et à la patience. « On ne peut qu'accepter. On ne peut pas construire sans casser. Ce qu'on y gagne dépasse qu'on y perd », a-t-il notifié. Aussi, a-t-il rassuré des démarches entreprises envers les populations notamment les sinistrés de la zone d'Idigny-Nord ainsi que des dispositions prises pour sensibiliser la grande masse à la bonne cause tout le long de cette route pour une bonne colaboration afin de permettre à l'entreprise de respecter le délai contractuel.
Caractéristiques de l'ouvrage à réaliser
Longue de 85,80 Km, l'ouvrage montre en profil dans les agglomérations urbaines de Kétou et de Savè selon des techniciens du domaine, une chaussée de 7 mètres de large constituée de deux voies de 3,5 mètres chacune et en hauteur, une structure épaisse de cinquante centimètres. Les caractéristiques techniques restent les mêmes pour les bretelles de Omou –Illadji – Mossoukagbé –Ayékotonyan, 26,60 Km et Savé – Oké-Owo – frontière Nigéria longue de 27,50 Km. Le tout précise-t-on, assorti d'une qualité de travaux rassurante pour que la route soit durable.
Les travaux seront réalisés par un financement de 188 millions de dollars US de la banque brésilienne complété par le budget national à hauteur de 10 million de dollars US. L'entreprise Consorcio Constructor de Estradas (CCE) qui a la charge de réaliser les travaux, a un délai d'exécution de 36 mois et en a fait déjà un peu plus de six, renseigne-t-on.
Patrice Talon, le messie de Kétou et de ses environs

Du général Mathieu Kérékou à Boni Yayi en passant par l'unique mandat de Nicéphore Dieudonné Soglo, si le rêve de la construction de la route Kétou-Idigny-Savè et de ses bretelles n'est pas devenu une réalité, Kétou et ses environs s'enchantent du démarrage des travaux de cette importante infrastructure routière et félicitent le Président Patrice Talon pour son courage et ses actions.
« Quand Patrice Talon convoitait le pouvoir, il y a eu des rumeurs. On nous a dits beaucoup de choses. Les gens disaient que comme il est d'Abomey est-ce qu'il pourra nous construire cette route. On ne s'attendait pas à ça. Patrice Talon est un élément sur qui on peut compter », a témoigné Bissiriou Rachidi, ancien commissaire du peuple à l'Assemblée Nationale Révolutionnaire (ANR).
Nous le remercions, poursuit-il, et nous prions Dieu pour qu'il le garde jusqu'à finir cette route et qu'on commence à jouir ensemble de ses avantages.
« Avec le régime actuel, il n'y a pas d'à peu près », soutient pour sa part, le deuxième adjoint au maire de la commune de Kétou, Édouard Akpohè Agboto, avec la certitude que l'entreprise finira les travaux dans le délai contractuel.
Abordant dans le même sens, Moïse Falola, Akim Bonou Kolawolé, riverains et autres citoyens de Kétou et environs, tous rassurés, saluent la détermination, le dynamisme et le management du président Patrice Talon, qui à les en croire, ont permis de traduire dans les réalités, la construction de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè.
Cette route et ses bretelles constituent, un maillon très important du réseau routier national et pour les échanges commerciaux entre le Bénin et le Nigéria. Elles traversent des localités à fortes potentialités agricole et commerciale.

Par Innocent DEGNIDE

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Les représentant de l'UE en visite culturelle à Porto-Novo

Thu, 12/12/2019 - 23:22

Une délégation composée d'ambassadeurs et de représentants des pays membres de l'Union Européenne au Bénin a effectué une visite culturelle à Porto-Novo. Celle-ci entre dans le cadre de la « Campagne Démocratie », organisée par la délégation de l'Union Européenne au Bénin. Il s'agit d'une des activités dans le cadre de la « Campagne Démocratie », organisée par la délégation de l'Union Européenne au Bénin.
Cette visite a permis à la délégation de parcourir plusieurs lieux de la ville de Porto-Novo notamment les places vodoun aménager dans le cadre du Festival Éclosion urbaine. La visite guidée par Gérard le directeur du centre Ouadada Bassalé, a été une occasion pour la délégation de découvrir les richesses culturelles de la ville capitale. Ces ménagements qui sont les projets phares du festival Éclosion urbaine organisé par le centre Ouadada révèle l'identité culturelle et historique même de Porto-Novo.
Au cours de chaque édition du festival, des places vodoun sont sélectionnées pour leur rénovation. Plusieurs travaux sont effectués tout en gardant l'identité des lieux. L'aménagement est fait en collaboration avec les collectivités et des artistes locaux. Il précise qu'après les aménagements, les places sont entretenues par les collectivités qui participent à la valorisation des places vodoun.
Au cours de ce festival qui est à sa quatrième édition, plusieurs expositions d'art contemporain ont lieu tout au long de la période. Selon le directeur du centre Ouadada, la quatrième édition du festival se tient du 12 décembre 2019 au 12 décembre 2020.
La délégation de l'Union Européenne a parcouru quelques places vodoun notamment les Places Djissou Gogan et Djihoué, le palais royal des Migan, la cathédrale Notre Dame, la mosquée centrale, la Place Vodoun Houngbo Honto qui est la huitième place ménagée, puis le centre Ouadada où plusieurs œuvres des douze artistes ayant participé au programme d'aménagement des places sont exposées.
Après la visite du centre, plusieurs écoliers ont été conviés dans le centre Ouadada, où ils ont assisté à une sensibilisation sur « les droits de l'enfant » par l'Unicef.
Et ce, dans le cadre de la célébration de la déclaration universelle des droits de l'enfant. Des échanges, des animations, des questions réponses avec les enfants ont lieu au cours de cette visite de la délégation de l'Union Européenne à Porto-Novo.
L'objectif de l'Union Européenne est de défendre les droits de l'Homme et promouvoir la démocratie.
C'est conformément à cette vision qu'il est organisé du 21 novembre au 14 décembre 2019, plusieurs activités dans le cadre de la « Campagne Démocratie ».

G.A.

Categories: Afrique

Le Bénin a fait un progrès (Rapport l'UNICEF)

Thu, 12/12/2019 - 23:17

L'UNICEF a rendu public ce mercredi 11 décembre 2019 à l'occasion de son 73e anniversaire son rapport sur la situation des enfants. Ce document indique que des centaines de millions d'enfants sont sans actes de naissance. Malgré les difficultés, le Bénin a fait un progrès.
« L'enregistrement des naissances pour chaque enfant d'ici à 2030 : Où en sommes-nous ? », « La situation s'est nettement améliorée, mais beaucoup trop d'enfants passent encore entre les mailles du filet et ne sont ni connus ni recensés », a souligné Henrietta FORE, Directrice générale de l'UNICEF.
Le rapport fait état de ce que 166 millions d'enfants de moins de 5 ans, soit 1 sur 4 dans le monde ne sont pas déclarés.
En Afrique de l'Ouest et du Centre, l'enregistrement des naissances des enfants de moins de 5 ans a connu une hausse soit 41% à 51% en 10 ans.
Le Bénin, à l'instar d'autres pays en Afrique francophone a fait des progrès constants pour améliorer le taux d'enregistrement des naissances.
Selon Marie-Pierre POIRIER, Directrice Régionale de l'UNICEF pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, « Pendant de nombreuses années, l'enregistrement des naissances en Afrique de l'Ouest et du Centre a stagné, privant des millions d'enfants de leur droit fondamental à une identité légale. Cette situation a désormais changé et des millions d'enfants supplémentaires sont enregistrés dès leur naissance ». Elle précise qu' « Avec le soutien de l'UNICEF et le leadership de l'Union Africaine et des gouvernements nationaux, les pays ont investi dans l'intégration de l'enregistrement des naissances au sein des services de santé et de vaccination pour élargir la couverture et l'accessibilité de ces services et atteindre les populations, y compris les plus vulnérables ».
La directrice estime que « ce simple changement dans la prestation de services est non seulement peu coûteux, mais également efficace pour augmenter les taux d'enregistrement nationaux, contribuant ainsi au progrès de la région dans son ensemble ».
Le rapport indique aussi qu' « En dépit des progrès, la majorité des pays d'Afrique subsaharienne accusent un retard par rapport au reste du monde, et certains des taux de naissances enregistrés les plus faibles dans le monde se trouvent au Tchad (12%) ou en Guinée-Bissau (24%) ».

G.A.

Categories: Afrique

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