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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 16 hours ago

FACTAM2019 : Folklores et Danses Otamari

Thu, 10/24/2019 - 13:04

Folklores et danses Otamari lors de l'édition 2019 du Festival des Arts et Cultures Otamari

Voir en ligne : FACTAM2019 : Folklores et Danses Otamari
Categories: Afrique

La délégation du Maroc participe activement aux travaux

Thu, 10/24/2019 - 10:00

A l'instar de plusieurs pays africains, le Royaume du Maroc prend part au Sommet Russie-Afrique qui se déroule les 23 et 24 octobre 2019, à Sotchi. Le Maroc y est représenté sur instructions de Sa Majesté le Roi par une délégation de haut niveau, composée notamment du Chef de Gouvernement et du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'étranger.
Ouverts mercredi à Sotchi, sous le thème « Russie-Afrique : Révéler le potentiel de la coopération », les travaux se déroulent avec une participation active du Royaume du Maroc.

Au sujet du forum économique, les opérateurs marocains prennent part aux activités et panels du programme. Ce sommet qui souligne « l'importance stratégique accordée par la Russie à l'Afrique et son engagement à bâtir des relations futures basées sur des intérêts communs et un partenariat gagnant-gagnant au service du développement du Continent ». Il constitue selon les autorités du Royaume chérifien, « un développement inédit et un tournant dans les relations entre le Continent Africain et la Fédération de Russie ».
Le Maroc exprime sa satisfaction de l'organisation de ce sommet, dans la mesure où « ses objectifs convergent avec la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui place l'Afrique au cœur de ses orientations diplomatiques et considère la diversification des partenariats du Continent comme une opportunité positive pour le développement et la croissance en Afrique.
Parmi les absents de ce sommet historique, il est à noter que la Russie n'a pas invité la pseudo-rasd (république arabe sahrahouie démocratique, ndlr), en dépit des tentatives des adversaires de la marocanité du Sahara à participer au sommet puisqu' « une entité fantoche n'a, en effet, pas sa place aux côtés des Etats africains ».
La participation réussie du Maroc à ce sommet « s'inscrit dans la voie tracée par les deux visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Russie, qui ont propulsé les relations bilatérales, à un niveau jamais égalé jusque-là, à travers une coopération accrue et multidimensionnelle, couvrant les aspects diplomatiques, les échanges économiques, les relations culturelles et sociales ou encore d'autres dimensions comme le tourisme et la coopération décentralisée ».

A.A.A

Categories: Afrique

Comment les gouvernements provinciaux du Canada traitent le Jeu

Thu, 10/24/2019 - 05:00

Les lois sur les jeux de hasard en ligne et hors ligne diffèrent d'un pays à l'autre, mais dans la plupart des cas, les activités de jeu sont réglementées par le gouvernement du pays. Le Canada est différent lorsqu'il s'agit de réglementer ce que les joueurs peuvent et ce qu'ils ne peuvent pas faire sur le territoire du pays, puisque cette question relève de la compétence des provinces, ce qui signifie que chaque province a le droit de décider comment les choses liées au jeu vont fonctionner ici. On va examiner maintenant l'approche des gouvernements provinciaux du Canada à l'égard des jeux de hasard — qui traite bien cette question et qui est encore un outsider.

La Colombie-Britannique

Dans cette province canadienne rocheuse, le jeu en ligne est monopolisé, ce qui signifie qu'il est seulement permis de faire des paris en argent réel dans le casino PlayNow, qui appartient à L'état et qui a ouvert ses portes en 2004. De plus, les citoyens de la Colombie-Britannique peuvent jouer dans l'un des nombreux casinos traditionnels et faire des paris sportifs sur cinq pistes de courses de chevaux. Les jeux de hasard locaux sont réglementés par la BC Lottery Corporation et la Gaming Policy and Enforcement Branch (si nous parlons de jeux de bienfaisance). Les personnes juridiques sont assez ouverts pour savoir où va l'argent, et l'indique clairement au public.

Ontario

L'histoire de la réglementation des jeux de hasard en Ontario remonte lorsque la Société des loteries de l'Ontario a été fondée en 1975. Après cette date, les activités de jeu sont légales et réglementées dans l'ensemble du territoire de la province. Comme aujourd'hui, le jeu en ligne est monopolisé, tout comme en Colombie-Britannique, et les en ligne ne peuvent être joués que dans le casino en ligne PlayOLG appartenant à l'etat. Nous ne pouvons pas dire que c'est mauvais — PlayOLG offre beaucoup de machines à sous, les jeux de table, les activités de paris sportifs, et les billets de loterie à tous les adultes qui sont en vertu des lois et règlements canadiens que signifie qui ont 19 ans et plus pour avoir l'âge légal et peuvent avoir un essai de gagner. D'ailleurs, le plus gros prix de loterie au Canada a été gagné ici en Ontario et valait plus de 22 millions de dollars !

Alberta

Les activités de jeu hors ligne de l'Alberta sont contrôlées par L'organisme de réglementation des jeux, de l'alcool et du Cannabis qui s'assure que tout est légal et sûr dans de nombreux casinos terrestres locaux. Сe qui concerne les jeux de hasard en ligne, l'Alberta est l'une des deux provinces canadiennes où les jeux ne sont pas toujours réglementés. Fondamentalement, cela signifie que les joueurs de l'Alberta peuvent faire leurs paris et dans n'importe quel casino international, mais personne ne viendrait à l'aide si quelque chose va mal. Récemment, on a fait les premiers pas vers la réglementation du marché des jeux en ligne de sorte que nous pouvons nous attendre l'introduction de la Loi sur les jeux en ligne et le casino en ligne local dans un avenir proche.

Saskatchewan

Voici donc le deuxième outsider dans le monde des jeux de hasard en ligne au Canada — la Saskatchewan, où il n'est réglementé en aucune façon et où aucune mesure n'a été prise par le gouvernement local pour changer la situation. Les gens ont dû prendre les choses en main, de sorte que le premier casino en ligne de Saskatchewan a été ouvert par l'homme de la Première nation, mais a dû être fermé pour des raisons économiques deux ans plus tard. En ce qui concerne les jeux de hasard sur terre, ils sont très populaires dans la province et sont contrôlés par Saskatchewan Liquor and Gaming Authority.

Manitoba

Et maintenant, nous revenons rapidement dans les territoires avec des activités de jeu entièrement réglementées. Le casino en ligne appartenant à l'état du Manitoba est PlayNow, inauguré en partenariat avec le gouvernement de la Colombie-Britannique en 2013. Il n'a pas tout à fait réussi au début, mais a amélioré sa performance aux mains du temps. Il est réglementé par la Liquor, Gaming and Cannabis Authority of Manitoba (LGCA), de même que les casinos terrestres et les paris sportifs.

Québec
Québec est “la province qui a essayé”. Elle a essayé de monopoliser le marché local de jeu en ligne et de bloquer l'accès aux casinos en ligne internationaux, mais ce plan a été rejeté par la Cour afin que les joueurs peuvent maintenant profiter à la fois des sites Web internationaux pour tester le casino en ligne canadien légal et un casino en ligne Local Espace Jeux, propriété de L'organisme de réglementation Loto-Québec. Ce qui est intéressant, est que le casino appartenant à l'état est celui qui a le plus de succès financier au Québec, donc même si la province n'a pas réussi à éliminer ses concurrents par la loi, elle a une chance de les éliminer par un produit de haute qualité.

Nouveau-Brunswick

Toutes les activités liées aux jeux de hasard au Nouveau-Brunswick sont réglementées par la Société des loteries et des jeux du Nouveau-Brunswick, qui est l'une des plus jeunes au Canada puisqu'elle a délivré sa première licence de casino seulement en 2008 au Casino du Nouveau-Brunswick. Depuis lors, un autre casino terrestre, Le Grey Rock, a été ouvert en 2015 et aucun nouveau site n'est prévu pour être construit semblablement. Les activités de paris sportifs et en ligne sont en quelque sorte réglementées ici, mais il n'y a pas de monopole d'état ou de casino et les sites Web internationaux sont totalement accessibles par les joueurs du Nouveau-Brunswick.

Nouvelle-Écosse

La Nouvelle-Écosse est l'une des plus petites provinces canadiennes qui compte encore suffisamment d'adeptes du jeu en ligne et hors ligne. Ces produits sont réglementés par la Division des alcools et des Jeux de la Nouvelle-Écosse, tandis que les produits de jeu en ligne sont fournis par L'Atlantic Lottery Corporation. Malheureusement, il ne peut pas fournir le niveau de service nécessaire et la gamme de jeux, de sorte que les habitants sont libres de jouer sur les sites Web internationaux. De plus, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse prend très au sérieux la question de la dépendance au jeu-il s'agit de la seule province où les accros peuvent obtenir une interdiction à vie de jouer dans un casino, même si certains changements à cette loi sont maintenant à l'étude.

Prince Édouard

La Société des loteries de l'Atlantique exerce également ses activités avec succès sur le territoire de l'Île-du-Prince-Édouard, en vertu de la réglementation de la Loi sur la Commission des loteries. Les locaux peuvent faire leurs paris dans un casino terrestre ou sur les sites Internet D'ALC. Il y a quelque temps, le gouvernement avait un rêve de transformer l'Île-du-Prince-Édouard dans la version locale de L'Île de Cayman et de devenir un énorme régulateur de jeu en ligne. Pour des raisons juridiques et techniques, ce plan n'a pas fonctionné, mais ce rêve est toujours là.

Terre-neuve-et-Labrador

Les mêmes règles s'appliquent à Terre-Neuve-et-Labrador : les services de jeu en ligne sont fournis par L'Atlantic Lottery Corporation, tandis que les sites Web d'outre-mer ne sont pas également bloqués et peuvent même obtenir une licence de loterie locale, comme le dit Le Newfoundland And Labrador Lottery Licensing Regulation.

Il s'agissait donc de toutes les provinces canadiennes — toutes différentes, mais semblables dans leurs tentatives de rendre le jeu aussi sûr et confortable que possible pour ceux qui y participent. Certains le font mieux et créent leurs propres casinos en ligne comme la Colombie-Britannique et L'Ontario, certains traînent loin derrière comme la Saskatchewan sans aucune réglementation de jeu en ligne du tout, et certains essaient de rendre les choses mieux comme l'Alberta. Certains sont plus agressifs, comme Québec qui tente d'interdire les casinos internationaux. Il est difficile de dire comment le monopole d'état pourrait influencer l'ensemble de l'industrie du jeu, mais il semble que cela ne va pas fonctionner de toute façon — même si les nouvelles tentatives se produiront, ils seront très probablement déclinés par le tribunal.

Categories: Afrique

Les premiers heureux gagnants du jeu ‘'Mega Quiz SMS'' récompensés

Wed, 10/23/2019 - 21:47

Lancé le 12 septembre 2019, en partenariat avec la Loterie Nationale du Bénin (LNB), Moov-Bénin fait à mi-parcours 03 heureux gagnants avec son jeu « MEGA QUIZ SMS ». La cérémonie officielle de remise des lots a eu lieu ce mercredi 23 octobre 2019, dans les locaux de la direction générale de Moov-Bénin en présence des responsables du réseau, de la représentante de la Loterie Nationale du Bénin, de l'huissier de justice Maître Yvonne Dagbénombakin et autres invités.

« Nous sommes ici pour pouvoir répondre à notre engagement qui est de donner des lots à ceux qui ont gagné lors du premier tirage », a déclaré le représentant division segments de Moov-Bénin, M. José Agbidinoukou. Selon ce dernier « MEGA QUIZ SMS », est un jeu SMS destiné aux abonnés du réseau Moov. L'abonné poursuit-il, joue à ce jeu en envoyant Moov au 7002 à un coût qui s'élève à 90 FCFA. « Il y a des questions qui seront envoyées, auxquelles l'abonné doit répondre. Chaque bonne réponse donne 10 points et pour les mauvaises réponses, il gagne 5 points », explique le représentant division segments de Moov-Bénin.
Plusieurs lots sont réservés aux gagnants du jeu « MEGA QUIZ SMS » de Moov Bénin. Il y a des lots instantanés qui permettent à l'abonné de gagner instantanément jusqu'à 50.000 FCFA par jour, les lots mensuels (Motos, Ecran Plasma, Kit Canal+) et le super gros lot qui est la RAV 4 2019. « 800 de nos abonnés se sont déjà partagés près de 2 millions de FCFA », a souligné M. José Agbidinoukou.
Lancé pour durer deux mois, Moov Bénin a procédé à mi-parcours au premier tirage du jeu « MEGA QUIZ SMS », le 14 octobre 2019, sous la supervision d'un huissier de justice. D'après Maître Yvonne Dagbénombakin, le tirage s'est déroulé « dans la plus grande transparence en présence de plusieurs dizaines de personnes dans les locaux de Moov-Bénin ». « Le jour où il a été procédé au premier tirage, nous avons contacté aussitôt les abonnés », informe-t-elle tout en notifiant que le tirage a été fait à partir des 05 tops SMS et 05 tops points.
Selon Maître Yvonne Dagbénombaki, trois tirages seront faits en tout pour ce jeu de Moov Bénin. « Le jeu est organisé sur une période de deux mois, nous sommes en train de procéder au tirage du premier mois. Nous sommes déjà dans la deuxième période à la fin de laquelle, il sera procédé également à un deuxième tirage avant le tirage du gros lot », a signalé l'huissier de justice.

Les 03 heureux gagnants du jeu « MEGA QUIZ SMS »
Le jeu « MEGA QUIZ SMS » de Moov Bénin à mi-parcours a fait 03 heureux gagnants. Il s'agit des abonnés Blaise Hounmassé venant de la commune d'Abomey-Calavi, Gbesso Norbert, habitant à Akapakpa et Soulé Lassissi Kabirou de Kandi. Ces gagnants ont reçu respectivement des mains des responsables de Moov-Bénin, une moto Yamaha YC-Z, 1 TV HD Ecran plat avec un Kit Canal + et une moto Yamaha Force X Royal.
Le gagnant du gros lot mensuel, Blaise Hounmassé a remercié Moov-Bénin au nom de tous les heureux du jeu « MEGA QUIZ SMS ». Ce dernier, abonné fidèle de Moov-Bénin a déjà eu la chance de gagner autrefois à un jeu SMS du réseau. « Aujourd'hui encore Moov a démontré qu'elle tient promesse, et j'en suis très content. (...) nous continuerons avec Moov, nous serons toujours Moov », a déclaré Blaise Hounmassé qui vise le super gros lot RAV4 2019 de « MEGA QUIZ SMS ». Pour lui, ce jeu de Moov-Bénin permet également de s'instruire. « A chaque fois, il y a deux propositions, donc quand je réponds mal je sais que c'est l'autre qui est la réponse exacte. On apprend en jouant, en s'amusant », se réjouit-il.
Le représentant division segments de Moov-Bénin M. José Agbidinoukou n' pas manqué de remercier tous les abonnés qui participent déjà à ce jeu. « Pour gagner, il suffit juste de redoubler d'effort, de répondre. Même quand vous n'avez pas de bonnes réponses on vous attribue des points ça veut dire que toute réponse est récompensée », conseille Maître Yvonne Dagbénombaki.
Les abonnés ont donc la possibilité de jouer encore jusqu'au 10 novembre pour avoir la chance de faire partie des heureux gagnants du jeu « MEGA QUIZ SMS » de Moov Bénin.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Les évêques expriment leurs inquiétudes

Wed, 10/23/2019 - 21:40

La fermeture unilatérale des frontières par le Nigéria continue de préoccuper plusieurs cadres, personnalités politiques et religieuses du pays.
C'est le cri de coeur des évêques du Bénin qui résonne cette fois-ci.
La Conférence épiscopale du Bénin a tenu du 20 au 23 octobre sa première session plénière de l'année à Parakou. Les évêques au cours de leur rencontre se sont prononcés sur la fermeture des frontières du Nigéria avec le Bénin. « Les évêques sont inquiets des impacts négatifs » qu'engendre cette fermeture qui dure déjà plus de deux mois.
La Conférence épiscopale du Bénin se dit touchée par les impacts négatifs subits par les populations dans ce cadre.
Cette fermeture a des répercussions sur les populations les plus pauvres.
Les autorités de l'Eglise catholique espèrent un rétablissement rapide de la situation ‹‹dans les meilleurs délais››.
Le clergé est également préoccupé par les inondations causées par la surabondance de pluie.

G.A.

Categories: Afrique

Une élève hospitalisée pour avoir été battue par le surveillant

Wed, 10/23/2019 - 21:39

La scène s'est produite au lycée à Parakou. Alors que le châtiment corporel est proscrit dans les école, une élève de la classe de 4ème a été battue par le Surveillant général dudit établissement.
L'élève est actuellement hospitalisée au service des urgences du CHD-Borgou, oú elle reçoit les soins. Les parents s'indignent contre ce comportement du surveillant qu'ils qualifient de violent et souhaitent que les responsabilités soient situées.
Même si l'acte posé par l'élève pour mériter cette correction reste encore inconnu, il est important de dénoncer de tels changements sur les filles en ce moment oú, leur scolarisation constitue un grand challenge.

G.A.

Categories: Afrique

Un gros lot de faux médicaments saisi à Parakou

Wed, 10/23/2019 - 21:30

Un important lot de faux médicaments vient d'être saisi à Parakou. L'opération a eu lieu aux quartierd Titirou et Gounin. Menée par le commissaire Jean-Eudes Etchiha et ses éléments, l'opération a permis de saisir 59 cartons, 101 boîtes et 40 flacons dans un domicile.
Après cette prise, le commissaire Jean-Eudes Etchiha a précisé qu'une bâchée remplie est déjà partie pour une destination inconnue. Mais les enquêtes sont en cours pour démanteler tout le réseau.
Il y a quelques jours, l'équipe du commissaire a réussi à mettre la main sur un réseau de vol de portes métalliques et un braqueur qui était recherché.

G.A.

Categories: Afrique

Le projet Eau potable pour tous d'ici 2021 devient une réalité

Wed, 10/23/2019 - 17:27

Invité de la session ASKGOUV du jeudi 17 octobre 2019, M. Sylvain Adokpo Migan, directeur de l'Agence national d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR) a fait l'état des lieux en 2016, les actions menées et les perspectives d'ici 2021.

Depuis 2016, le gouvernement s'est lancé dans la politique d'accès à l'eau pour tous les citoyens. A travers une vision claire, cette politique a conduit à la mise en place de l'Agence national d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR). Dès lors, plusieurs actions ont été posées.
La vision du Gouvernement pour l'eau potable en milieu rural, est « une vision nouvelle, simple et claire qui a motivé la création de l'Agence que je dirige depuis septembre 2017 et qui a la lourde mission d'atteindre les objectifs du développement durable avant 2030 », a expliqué Sylvain Adokpo Migan.
Une vision qui vient de « l'état des lieux que nous sommes venus constater à notre prise de service en septembre 2017 », a-t-il ajouté.
L'objectif est de donner de l'eau potable à tout le monde d'ici 2021. « Donner de l'eau potable d'ici 2021, ce n'est pas construire des équipements, des châteaux. C'est toute une réforme sectorielle, un nouveau cadre de gouvernance, une nouvelle façon de gérer les équipements qui seront construits à coût de milliards de FCFA », a-t-il indiqué.
Par rapport à ce qui a changé depuis la création de l'Agence, Sylvain Adokpo-Migan pense qu' « on ne voit pas des choses visibles mais énormément de choses ont été faites ».
Une stratégie est donc mise en place dans ce cadre pour le maillage du pays. « C'est ce que nous avons essayé de faire dès le départ en dotant le pays d'une Stratégie nationale, d'un Plan d'investissement national ».
Sylvain Adokpo Migan estime que le bilan sera reluisant par rapport à ce qui était en place. « Le taux de déserte en juin 2017, quand nous étions en train de faire la stratégie pour pouvoir pondre un Programme national d'investissement, était autour de 42% », a-t-il rappelé.
Croyant au départ que le taux était de 69.7%, il fallait selon lui rattraper le gap. Pour le directeur, « les 42% d'offre de service public que nous avons à travers les équipements existants peuvent être moindres, si on intègre les taux de panne. L'état des lieux n'est pas reluisant ».
Le premier responsable de l'ANAEPMR informe qu' « Avec la maîtrise du patrimoine que nous avons actuellement, nous avons 649 adductions d'eau villageoises, 180 postes d'eau autonomes, 12009 forages ».
Le directeur général de l'Agence national d'approvisionnement en eau potable en milieu rural se désole de ce que les ouvrages ne fonctionnent pas correctement. « Le taux de panne est important et peut avoisiner un chiffre supérieur à 25% », confie-t-il.
Il ajoute que « Ces pannes sont liées essentiellement au cadre de gouvernance des ouvrages existants. La gestion n'est pas professionnelle ». Plusieurs dysfonctionnements sont notés notamment, « les délégataires qui gèrent ces ouvrages en affermage depuis 2007 ne sont pas dans des liens contractuels solides. Les obligations contractuelles ne sont pas respectées. Les redevances ne sont pas effectives, les redevances qui devraient servir à mettre de l'argent de côté pour pouvoir effectuer les renouvellements et les réparations quand c'est nécessaire ne sont pas effectives ».

L'affermage en question
Ce que nous sommes en train de faire, c'est de « Mailler non seulement le territoire avec des équipements structurants, parce qu'à la fin, 612 systèmes multi-villageois seront construits et viendront progressivement compléter ce qui existe déjà », a-t-il souligné.
Le directeur dira que « Nous avons décidé de faire une transaction. La transaction est de faire des contrats d'affermage dignes de ce nom selon les règles de l'art en définissant clairement les périmètres ». « Nous avons organisé le Bénin en trois périmètres. Nous avons fait de sorte que ces trois périmètres soient attractifs pour les opérateurs professionnels en mixant les zones plus attractives avec les zones les moins attractives de façon à ce qu'aucune portion du territoire ne soit sous la gestion d'un opérateur professionnel », a expliqué Sylvain Adokpo Migan.
« A date, nous avons fini la phase de pré-qualification des firmes qui peuvent compétir de façon transparente dans une sélection par appel d'offres ouvert à l'international. Nous avons eu le nombre de firmes qu'il faut pour pouvoir aller de l'avant », renchérit-il.
La suite de cette étape, « nous allons lancer l'appel d'offres international avec des consortiums qui ne sont pas qu'étrangers. Nous avons vu des firmes qui se sont associées aux entrepreneurs et aux fermiers locaux qui étaient déjà dans le métier pour venir à la préqualification », a-t-il confié.
Il rassure de ce fait que « Les locaux ont su s'allier avec les internationaux qui arrivent pour qu'il y ait un transfert de compétences dans la façon dont ces équipements seront gérés avec un respect strict des obligations contractuelles par l'autorité contractante qu'est l'Etat béninois et ces opérateurs qui sont des opérateurs privés ».

G. A.

Categories: Afrique

Les précisions du procureur Togbonon

Wed, 10/23/2019 - 16:23

Le procureur spécial de la CRIET Gilbert Togbonon au journal parlé de 13 h de la radio nationale ce mercredi 23 octobre 2019 s'est prononcé sur le dossier disparition à la Direction générale des impôts (DGI).

Selon le procureur Gilbert Togbonon, « c'est le juge correctionnel, la Cour statuant en matière correctionnelle, qui a connu de l'affaire, qui s'est déclarée incompétente parce que les faits sont d'origine criminelle ».
A en croire le procureur du CRIET, « un fait criminel ne peut pas être examiné par un tribunal correctionnel. C'est une infraction économique. Un crime économique ne peut être examiné que par une juridiction criminelle. Et on a renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir ».
Le tribunal correctionnel s'est déclaré donc incompétent afin que le juge d'instruction puisse examiner les faits. « Donc, quand on va devant le juge d'instruction qui va faire l'enquête, ça va revenir devant la session criminelle », a expliqué le procureur.
La CRIET s'est saisie de cette affaire qui défraie la chronique depuis des semaines suite à la disparition du régisseur de la DGI Carlos Adohouannon, qui aurait emporté avec lui plusieurs milliards FCFA.
Le vendredi 11 octobre 2019, une dizaine de personnes y compris le DG Nicolas Yenoussi et autres cadres de la DGI ont été écoutés par la CRIET. Mis sous convocation, le Directeur général des impôts ainsi que 08 autres personnes se sont présentés ce lundi 21 octobre 2019 à la CRIET.
Après les enquêtes, la Cour va poursuivre la procédure.

A.A.A

Categories: Afrique

05 propositions de lois soumises aux députés

Wed, 10/23/2019 - 16:15

Ok

Afin de pouvoir mettre en œuvre les recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre dernier, le comité d'experts a fait la proposition de 05 lois qui seront étudiées par les députés à l'Assemblée nationale. Il s'agit de la loi modificative et complétive de la charte des partis politiques ; la loi modificative et complétive du code électoral ; la loi portant statut de l'opposition ; et des lois pour l'amnistie et le financement des partis politiques. Toutes ces propositions de loi ont été transmises à M. Louis Vlavonou, président de l'Assemblée nationale. Ces propositions de loi feront objet d'études lors de la seconde session ordinaire de l'année 2019 ouverte mercredi 23 octobre 2019 au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Le comité d'experts est composé de Dorothée Sossa, facilitateur du dialogue politique ; Victor Prudent Topanou, rapporteur général du dialogue politique ; Orden Alladatin, 1er rapporteur du dialogue politique ; Luc Sinzogan, 2e rapporteur du dialogue politique ; Mathurin Nago, membre UP ; André Okounlola, député BR ; Augustin Ahouanvoebla, député UP ; Abdoulaye Gounou, député BR et Barthélemy Kassa, député BR.

F. A. A.

Categories: Afrique

Patrice Talon à Sotchi ce mercredi

Wed, 10/23/2019 - 15:48

Le président de la République du Bénin, Patrice Talon a foulé le sol de la Russie dans la matinée de ce mercredi 23 octobre 2019 pour sa participation au premier sommet Russie-Afrique pour la paix, la sécurité et le développement. Il a été accueilli à l'aéroport international de Sotchi (Russie) par une délégation conduite par M. Igor D. Evdovimov, ambassadeur de la Fédération de Russie au Bénin, M. Murad Kerimovich Kerimov, ministre des ressources naturelles et de l'écologie de la Fédération de Russie, M. Noukpo Clément Kiki, Ambassadeur du Bénin près la Fédération de Russie et M. Eloi Laourou, Ambassadeur Représentant Permanent du Bénin à Genève.
Lors ce sommet prévu pour les 23 et 24 octobre 2019, Patrice Talon va prononcer un discours après ceux des présidents russe, égyptien, angolais et algérien.
L'objectif de ce premier sommet « Russie-Afrique », est de rechercher de meilleurs moyens pour renforcer la coopération bilatérale entre les deux parties. Les participants à ce sommet aborderont également les liens unissant la Russie et l'Afrique dans les domaines de la politique, de l'économie et de la culture.

A.A.A

Categories: Afrique

L'inscription sur la liste électorale prorogée au 28 octobre

Wed, 10/23/2019 - 15:19

Le président du comité d'organisation des élections consulaires à la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (CCIB), Timothée Armel YABIT, à travers un communiqué en date de mardi 22 octobre 2019, informe les opérateurs économiques que les opérations d'inscription sur la liste électorale sont prorogées jusqu'au lundi 28 octobre prochain sur toute l'étendue du territoire national.

Les sites de la CCIB à Cotonou et dans toutes les régions économiques (Abomey-Calavi, Porto-Novo, Lokossa, Abomey, Dassa, Parakou, Kandi, Natitingou) de même que les préfectures de Pobè, de Djougou et d'Aplahoué ont été retenus pour abriter les équipes de la Cena en charge de l'opération, précise le communiqué.

F. A. A.

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La cité historique de Ouidah en reconstruction

Wed, 10/23/2019 - 15:17

Le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts Jean Michel Abimbola était à Ouidah mardi 22 octobre 2019. Il était accompagné des cadres de son département ministériel. L'objectif est de visiter les différents musées et sites touristiques inscrits aux projets de revalorisation de la ville de Ouidah.
Le Fort Portugais de Ouidah, c'est le premier musée qui a accueilli le ministre et sa délégation. Ensuite, la forêt sacrée de Kpassè, la Maison du Brésil, la Maison de la Culture de Ouidah, la route de l'esclave, la porte du non-retour et le Temple des Pythons. Jean Michel Abimbola a parcouru tous les sites impliqués dans ces projets.
C'est le représentant de l'Agence nationale pour la promotion du tourisme (ANPT) qui à chaque étape de la visite a fait part des actions en cours. Aussi souligne-t-il qu'en ce qui concerne la cité historique de Ouidah, il s'agit de la réalisation des esquisses et APS scénographiques du Musée du Fort Portugais, la production des synthèses des contenus muséographiques, la réalisation complète des études architecturales des infrastructures prévues dans le centre historique (Fort Portugais, Place aux enchères, route de l'esclave, parking, Zomaï, mémorial Zoungbodji, etc.) et la réalisation des études d'impact environnemental et social du projet.
Pour le projet d'aménagement de la station balnéaire d'Avlékété, il est prévu la réalisation de l'étude de marché et l'étude de faisabilité financière du projet d'aménagement d'un complexe hôtelier de type CLUB MED.
Le ministre chargé du tourisme a rappelé l'engagement du Gouvernement pour la réalisation de ces projets. M. Abimbola a invité chaque acteur de la chaîne à jouer sa partition dans le cadre de la phase proprement dite de ces projets.
Deux projets d'envergure sont prévus dans le Programme d'actions du gouvernement pour la ville de Ouidah. Le Projet de reconstruction à l'identique de la cité historique de Ouidah et la construction d'une Marina près de la porte du non-retour, et du Projet d'Aménagement d'une station balnéaire d'exception à Avlékété. Ces deux projets visent à remettre en valeur le patrimoine touristique et culturel de la ville.

G.A.

Categories: Afrique

Des mesures pour faciliter le voyage aux pèlerins

Wed, 10/23/2019 - 15:13

Grand soulagement pour les pèlerins à Mecque. Le comité d'organisation sous l'égide du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, entend prendre des dispositions pour leur faciliter le voyage en terre sainte dès l'édition 2020.

A travers un communiqué en date de mardi 22 octobre 2019, les futurs pèlerins sont invités à ne prendre aucun engagement vis-à-vis des groupes habituels de convoyage.
Les modalités de paiement des frais de voyage conformément aux nouvelles dispositions leur seront communiquées ultérieurement, promet le comité d'organisation.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'actualisation du fichier électoral lancée

Wed, 10/23/2019 - 15:10

Les extraits du fichier électoral national du Bénin sont affichés dans les centres de vote et lieux publics du lundi 21 octobre au lundi 11 novembre 2019 sur toute l'étendue du territoire national. L'opération d'affichage a été lancée mardi 22 octobre 2019, à Agblangandan par le président du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (COS-LEPI), Jérémie Adomahou.

« Je voudrais au nom du COS-LEPI, exhorter toutes les personnes concernées à se rendre dans les centres de vote et les lieux publics proches de leurs localités respectives afin de vérifier leurs données personnelles sur les extraits du fichier électoral national », a déclaré Jérémie Adomahou.
En dépit du retard noté dans la désignation et l'installation des membres, le COS-LEPI travaille en synergie avec l'Agence nationale de traitement (ANT) pour assurer convenablement sa mission, a assuré le député.
Le président du COS-LEPI a aussi rappelé que les citoyens béninois détenteurs de la carte d'électeur biométrique et dont les données personnelles sont exactes, ne sont pas concernés par l'opération.
Pour le bon déroulement des opérations, l'institution a procédé à l'installation et à la formation des membres des Commissions communales d'actualisation (CCA).
A.A.A

Categories: Afrique

Voici le message du président Louis Gbèhounou VLAVONOU

Wed, 10/23/2019 - 15:08

Porto-Novo, le 23 octobre 2019.

- Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

- Messieurs les anciens Présidents de l'Assemblée Nationale ;

- Mesdames et Messieurs les membres du Bureau et de la Conférence des Présidents de l'Assemblée Nationale ;

- Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;

- Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Corps diplomatique et consulaire et les Représentants des Organisations Internationales ;

- Honorables députés et chers collègues ;

- Madame le grand chancelier de l'Ordre National du Bénin ;

- Monsieur le Médiateur de la République ;

- Mesdames et Messieurs les Officiers Généraux et Officiers Supérieurs du Haut Commandement Militaire en vos rangs et grades respectifs ;

- Monsieur le Président de l'Association nationale des anciens parlementaires du Bénin (ASNAP) ;

- Monsieur le Préfet du Département de l'Ouémé ;

- Monsieur le Maire de la ville de Porto-Novo ;

- Majestés, Têtes couronnées, Autorités traditionnelles et religieuses ;

- Mesdames et Messieurs les Notables, Sages et Dignitaires ;

- Distingués invités en vos rangs et qualités respectifs ;

- Mesdames et Messieurs ;

Au nom de mes collègues députés et en mon nom personnel, je vous souhaite la bienvenue au Palais des Gouverneurs, siège de la Représentation nationale, à Porto-Novo, lieu chargé d'histoire où s'édicte la loi au nom et dans l'intérêt du peuple béninois.

Distingués invités,
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais, au nom de ce même peuple dont la représentation nationale est l'émanation, adresser mes sincères et chaleureux remerciements à nos augustes hôtes.
A vous, Mesdames et Messieurs, qui avez accepté d'honorer de votre présence, la cérémonie de ce jour consacrant l'ouverture de la deuxième session ordinaire de l'année, la première de cette législature que mes collègues députés m'ont fait l'honneur de présider depuis cinq (05) mois, je voudrais dire que votre présence à mes côtés témoigne de l'importance que vous accordez au fonctionnement régulier des Institutions de la République en général et plus particulièrement de l'Assemblée Nationale.
Plus encore, c'est le peuple béninois tout entier qui est honoré par cette marque de considération et de solidarité.
Je voudrais adresser mes chaleureuses et cordiales salutations à nos partenaires au développement et aux Institutions de coopération bilatérale et multilatérale qui œuvrent au quotidien pour l'amélioration des conditions de vie de nos populations.
Recevez ici, le témoignage de notre parfaite et sincère reconnaissance.

Distingués invités,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
La session qui s'ouvre ce jour, devant être consacrée à l'examen et au vote de la loi de finances exercice 2020, sera sans nul doute, un moment de débats passionnants entre les formations politiques représentées à l'Assemblée nationale avec parfois, des convictions antagonistes dont le but est de parvenir à une affectation plus ou moins équitable des ressources au profit de l'ensemble de nos populations. Elle sera aussi, l'occasion de nous mettre en face de nos responsabilités en tant que mandataires de ce peuple dont les besoins sont immenses et légitimes.

Distingués invités,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, le Budget Général de l'Etat est un outil permettant de donner au Gouvernement les moyens qui lui permettront de traduire dans la réalité sa vision en vue du mieux-être de la population et ce, grâce à l'orientation stratégique nécessaire qu'il se donne pour atteindre ses objectifs.
La présente session présage donc, au regard des dossiers très importants inscrits à l'ordre du jour, d'une session qui sera, bien entendu, laborieuse et productive. Elle sera consacrée en priorité à l'examen et au vote du budget général de l'Etat exercice 2020 autour duquel nous mènerons, par le biais de la commission budgétaire, des échanges que je souhaite vivement fructueux avec le Gouvernement et les partenaires socioéconomiques. Aussi, d'autres dossiers, non moins importants, porteurs d'espoir, devront-ils être abordés, pour le bien-être de notre peuple et de sa démocratie. Il s'agit d'une soixantaine de dossiers inscrits à l'ordre du jour de cette session dont je voudrais énumérer ici quelques uns :
- le rapport d'activités du Président de l'Assemblée nationale, le tout premier au titre de la huitième législature ;
- la proposition de loi portant amnistie des personnes impliquées dans les événements des mois d'Avril, Mai et Juin 2019 relatifs aux élections législatives ;
- la proposition de loi modificative et complétive de la charte des partis politiques ;
- la proposition de loi modificative et complétive du code électoral ;
- la proposition de loi modificative et complétive du statut de l'opposition ;
- la proposition de loi portant financement des partis politiques ;
- le projet de loi portant autorisation de ratification de l'Accord bilatéral, signé entre la République du Niger et la République du Bénin, dans le cadre de la construction et de l'exploitation d'un système de transport des hydrocarbures par pipeline ;
- le projet de loi portant autorisation d'adhésion à la Convention d'UNIDROIT sur les biens culturels volés ou illicitement exportés, adoptée à Rome, le 24 juin 1995 ;
- le projet de loi portant autorisation de ratification de la convention entre le Gouvernement de la République du Bénin et le Gouvernement des Emirats Arabes Unis en vue d'éviter la double imposition et de prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôts sur le revenu, signée à Abu Dhabi, le 04 mars 2013 ;
- le projet de loi portant autorisation de ratification d'adhésion à l'Acte de 1991 de la Convention Internationale de la Protection des Obtentions Végétales (UPOV), adopté à Genève, le 19 mars 1991 ;
- le projet de loi portant statut des magistrats de la Cour Suprême ;
- le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 97-028 du 15 janvier 1999 portant organisation de l'administration territoriale de la République du Bénin ;
- le projet de loi relative au code de nationalité béninoise ;
- le projet de loi relative à l'octroi de pension et autres avantages aux anciens présidents des Institutions de la République prévues par la Constitution ;
- le projet de loi portant autorisation d'adhésion au protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adopté à New York le 10 décembre 2008 ;
- le projet de loi portant code des investissements en République du Bénin ;
- le projet de loi portant la promotion et le développement des micros, petites et moyennes entreprises en République du Bénin ;
- le projet de loi sur la biosécurité en République du Bénin ;
- la proposition de loi portant statut du conseil juridique en République du Bénin ;
- la proposition de loi portant recours au Système de vidéosurveillance en République du Bénin ;
- la proposition de loi organique portant modification de la loi n° 2011-27 du 18 janvier 2012 portant conditions de recours au référendum ;
- la proposition de loi portant création de l'ordre national des infirmiers et infirmières du Bénin ;
- la proposition de loi portant interdiction des cérémonies ruineuses en République du Bénin ;
- la demande de relecture de la loi 2019-06 portant code pétrolier en République du Bénin.

Eu égard à tout ce qui précède, il n'est plus besoin de démontrer l'importance que revêt cette session pour la satisfaction des attentes de nos populations.
Toutefois, je voudrais préciser que bien qu'elle soit budgétaire, la présente session sera, en outre, l'occasion pour nous d'inviter le Gouvernement à se prononcer sur des sujets urgents d'intérêt national grâce aux outils de contrôle que nous confèrent la Constitution et le Règlement intérieur de l'Assemblée nationale.

Chers collègues Députés,
Après des vacances parlementaires bien méritées, je voudrais pouvoir espérer en chacun de nous plus de vigueur afin de mieux nous atteler à la tâche qui nous incombe au cours de cette session budgétaire, avec un esprit de sacrifice et de responsabilité. Je nous appelle donc à continuer par faire inlassablement preuve d'esprit patriotique et à rester attachés aux aspirations profondes de nos populations.
Quatre (04) mois après mon investiture, je peux affirmer sans me tromper que la huitième législature a réellement pris son envol, et s'est résolument engagée dans l'exercice de ses prérogatives constitutionnelles.
Laissons aux réseaux sociaux les débats de sémantiques relatifs aux concepts de légitimité et de légalité.
Ainsi, prenant en marche la première session ordinaire qui a démarré le 15 avril 2019, nous avons voté treize (13) lois.
De même, deux (02) sessions extraordinaires, la cinquième et la sixième de l'année 2019, nous ont permis de désigner les membres du COS/LEPI, d'adopter le Budget de l'Assemblée nationale gestion 2020 et d'accorder quatre (04) autorisations de ratification d'accords de prêt ou de financement ; soit au total dix-sept (17) lois d'intérêt majeur pour le développement de notre pays.
Pour l'exprimer de façon plus tangible, la huitième législature a déjà mis à la disposition du Gouvernement, cinquante-sept milliards quatre cent quatre-vingt-seize millions mille six cent quatre-vingts (57.496.001.680) FCFA pour lui permettre de mettre en œuvre, ne serait-ce qu'en partie, son Programme d'action.
Chers collègues députés,
Votre disponibilité et votre participation active, tant aux travaux en commissions qu'aux séances plénières, ont permis d'atteindre ce résultat.
La masse de travail abattu en si peu de temps augure, me semble-t-il, d'une législature féconde.
Je voudrais, en cette solennelle occasion, vous témoigner ma profonde gratitude pour les défis communs que nous avons commencé à relever, grâce à la mutualisation de nos réflexions, forces et actions.

Distingués invités,
Chers collègues,
Mesdames et Messieurs,
Le temps des réformes, il faut le reconnaître, est souvent un moment exigeant et diversement apprécié parce qu'elles bousculent les habitudes et les intérêts. C'est ici le lieu de saluer la vision du Chef de l'Etat, son audace réformatrice et son don de soi à la République dépouillés des avatars qu'aucun acteur politique ordinaire et calculateur, ne saurait remettre en cause. Et pour paraphraser Maurice Druon, "rien ne s'accomplit de grand dans l'ordre politique et rien ne dure sans la présence d'hommes dont le génie, le caractère et la volonté inspirent, rassemblent et dirigent les énergies d'un peuple !"
Me situant dans la même dynamique que l'Exécutif, et ayant fait le constat à ma prise de service d'avoir hérité d'une administration dont la gestion administrative, financière et sociale était peu orthodoxe, je me devais d'entreprendre quelques actions réformatrices notamment :
1- la montée des couleurs tous les lundis à 7h45mn dans le but de :
- réunir tout le personnel civil et militaire autour de notre emblème national pour dynamiser l'esprit civique, l'esprit de corps, la fraternité et l'amour du prochain ;
- permettre au Président de l'Assemblée Nationale de communier avec les différentes catégories socio-professionnelles et surtout les Agents d'exécution et d'encadrement qui n'ont pas souvent l'opportunité d'échanger avec le n°1 de l'institution dans son bureau.
2- la restauration de la déontologie administrative
En effet, j'ai hérité d'une administration sans respect des normes administratives où des cadres supérieurs servaient sous les ordres des cadres subalternes. Cette situation avait pour conséquence la démotivation et l'apathie au niveau des cadres de conception. J'ai pris la décision de remettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Et cerise sur le gâteau, est que depuis bientôt trente ans, j'ai pour une première fois à l'ère du renouveau démocratique nommé un Agent Permanent de l'Assemblée (APA) à la plus haute fonction de l'Administration parlementaire.
3- la lutte contre la paresse, le retard et l'absentéisme
Quelques contrôles inopinés effectués autant par moi-même accompagné du Secrétaire Général Administratif que par les Questeurs ont révélé une absence récurrente dans les bureaux. Cet exercice a permis aux questeurs de rationaliser l'attribution des primes et indemnités au niveau de l'Assemblée Nationale. Ainsi, seuls bénéficient des indemnités de session ceux qui sont effectivement présents à leurs postes.
Un effort est fait pour l'ouverture des plénières aux heures convenues afin de permettre non seulement à l'Administration parlementaire d'utiliser rationnellement le temps, mais aussi aux membres du gouvernement de ne pas errer dans les couloirs de l'hémicycle.
4- la résiliation des contrats de dix agents toutes catégories confondues recrutés en 2019 pendant que des arriérés d'émoluments couvaient la grogne du personnel.
5- la résiliation du contrat du Médecin conseil dont le cahier de charges ne l'obligeait qu'à quatre (04) heures de présence au poste par semaine.
6- la résiliation du contrat de l'Expert en Assurance dont le cahier de charges ne l'obligeait également qu'à quatre (04) heures de présence au poste par semaine.
7- la rationalisation de l'effectif des délégations conviées à se rendre en mission à l'étranger, réduisant celles-ci aux missions statutaires aux fins de gérer aux mieux les ressources publiques.
Toutes ces réformes peuvent nous rendre impopulaire compte tenu des enjeux : mais face aux intérêts du peuple, nous n'avons pas d'autres choix.
J'espère donc pouvoir continuer à compter sur l'engagement des membres de la conférence des présidents et pourquoi pas sur chacun d'entre vous et sur le personnel parlementaire avec qui j'ai des liens très forts, ayant été moi-même syndicaliste par le passé.

Distingués invités,
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis du succès enregistré par le dialogue politique initié par le Chef de l'Etat en vue de la décrispation de la situation sociopolitique qui a prévalu dans notre pays avant, pendant et après les dernières élections législatives. En effet, du 10 au 12 Octobre 2019, le génie béninois a trouvé en lui-même, les moyens de réunir autour d'une même table les acteurs politiques de la mouvance présidentielle et de l'opposition afin d'échanger sur la crise électorale qui a secoué notre pays, de trouver un compromis aux difficultés issues de cette crise, de tourner cette page et de se consacrer résolument aux tâches de développement qu'imposent la construction de la Nation et la consolidation de la démocratie. Comme vous le savez, les résultats de ces assises ont permis de parvenir à un consensus sur les questions qui fâchent et remettent en cause l'unité nationale tout en préservant l'indispensable réforme du système partisan entamée depuis l'avènement du Gouvernement de la rupture.
Les sujets d'actualité sont certes nombreux, mais il me plaît de mettre également l'accent sur la fermeture par le Nigéria de ses frontières terrestres avec notre pays et d'autres pays limitrophes. Cette mesure unilatérale du Gouvernement nigérian n'est pas sans conséquences lourdes pour nos compatriotes. En effet, il s'agit d'une situation très préoccupante qui ne saurait laisser la Représentation nationale indifférente. Elle voudrait compter sur les diligences de la diplomatie gouvernementale et parlementaire pour juguler cette crise.
Dans ce cadre, l'initiative du Parlement de la CEDEAO est à saluer. Je m'en voudrais donc, de ne pas exprimer ma profonde gratitude à nos collègues de ce parlement sous-régional pour leur implication en vue du dénouement de cette crise, et d'exhorter d'autres instances à leur emboîter le pas afin d'alléger la souffrance de nos populations concernées par cette situation malencontreuse.

Distingués invités,
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais aborder à présent une dimension, non des moindres, de la mission dévolue à l'Assemblée nationale.
Il s'agit bien entendu, de la fonction de contrôle de l'action gouvernementale sur lequel un accent particulier devra être mis au cours de cette session grâce aux outils constitutionnels mis à la disposition du parlement et que nous devons chercher à utiliser sans complaisance et sans parti pris mais dans le respect des dispositions de notre règlement intérieur.
Loin d'être une simple formalité, cet exercice auquel nous ne saurions nous dérober, constitue une exigence de notre Constitution, car il permet au Gouvernement de rendre compte de sa gestion aux représentants du peuple que nous sommes et d'être plus attentif aux actes qu'il pose. C'est pourquoi, je voudrais vous inviter chers collègues, à faire usage des moyens individuels et collectifs de contrôle que nous confère la Constitution et ce, dans le strict respect du principe de la séparation des pouvoirs.
Néanmoins, nous pourrions également explorer d'autres chantiers légaux en nous appuyant sur les prérogatives de la commission des finances et des échanges en matière du contrôle financier des entreprises publiques et semi-publiques.
En effet, la commission en charge des finances tire sa prérogative de contrôle financier des entreprises publiques et semi-publiques des dispositions de l'article 29 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale et de l'article 93 de la loi organique relative aux lois des finances (LOLF). A ce titre, cette commission permanente du Parlement a le pouvoir d'investigation dans les entreprises publiques et semi-publiques aux fins de faire la lumière sur la gestion de celles- ci.
De-même, conformément aux dispositions de l'article 119 du Règlement intérieur, tous les documents et les renseignements destinés à permettre l'exercice du contrôle du budget général de l'Etat et des budgets autonomes ou la vérification des comptes des entreprises publiques et des sociétés d'économie mixte sont communiqués par les autorités compétentes au Président de l'Assemblée nationale à l'attention du Président de la Commission des finances et du Rapporteur spécial désigné pour exploitation.
Pour y parvenir, la commission en charge des finances aura à s'appuyer sur des structures techniques comme l'Unité d'Analyse, de Contrôle et d'Evaluation du Budget de l'Etat (UNACEB), l'Institut Parlementaire du Bénin (IPAB) et la juridiction financière qu'est la chambre des comptes de la Cour Suprême.
Ne nous cantonnons donc pas uniquement aux questions écrites, orales ou d'actualités dans le cadre du contrôle de l'action gouvernementale.

Distingués invités,
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
Pour relever les défis du développement, nous devons travailler à réconcilier toutes les filles et tous les fils de ce pays car comme le dit l'écriture, "un royaume divisé contre lui-même court à sa ruine".
Sachez que les relations personnelles constituent souvent les premiers pas vers la construction de la confiance et -le temps venu- de solides liens d'amitié entre les personnes, entre les peuples et entre les nations ; c'est là une part essentielle de votre métier d'hommes politiques. Dans les pays qui connaissent des situations politiques délicates, de telles relations personnelles, honnêtes et ouvertes peuvent être le prélude d'un plus grand bien pour notre peuple. Encourageons nous à saisir les occasions qui s'offrent à nous, à titre personnel et institutionnel pour construire et promouvoir le bien de notre peuple.
Les Anciens philosophes grecs nous enseignent aussi que le bien commun est surtout servi par l'influence des personnes dotées d'une profonde perspicacité morale et de courage. C'est ainsi que les politiques sont purifiées des intérêts égoïstes et de pressions partisanes et qu'elles reposent sur des bases plus solides ; les aspirations légitimes de ceux que nous représentons se trouveront protégées et favorisées. La rectitude morale et le respect impartial des autres et de leur bien-être sont indispensables au bien de toute société parce qu'ils établissent un climat de confiance où les échanges humains acquièrent de la rigueur et de la richesse.
Pour nos amis d'en face, nous leur tendons la main car c'est la main dans la main qu'ensemble, dans une démarche de réconciliation, nous construirons notre beau pays le Bénin. Cela est possible quand nous méditons le deuxième couplet de notre Hymne national :
"quand partout souffle un vent de colère et de haine, béninois soit fier et d'une âme sereine,
confiant dans l'avenir, regarde ton drapeau !
Dans le vert tu liras l'espoir du renouveau".
Pour que ce désir de réconciliation soit plus fort que tout ce qui en nous la refuse, il faut que la réconciliation soit un gain ; non pas en tant qu'elle restaurerait le passé, mais en tant qu'elle le réparerait en lui ouvrant un avenir.
Nous sommes limités de toutes parts, en nous et autour de nous. Ces limites qui nous font avoir peur des autres et les rejeter peuvent nous faire sombrer dans la haine, le désespoir et les divers replis sécuritaires. Elles sont aussi le levier de notre désir, de notre désir d'aller au large.
Voir l'autre comme autre, et non comme une extension de nous-mêmes ou comme un ennemi, n'est pas spontané. Il faut l'apprendre et le réapprendre sans cesse jusqu'au point où, si nous y arrivons un jour, il ne sera plus éprouvé comme celui qui empêche ma vie.
Le patriarche Athénagoras écrit : « il faut mener la guerre la plus dure, la guerre contre soi-même...j'ai mené cette guerre. Maintenant je suis désarmé. Je n'ai plus peur de rien, car l'amour chasse mes richesses...je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets. J'ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, vrai, réel où que ce soit, est toujours pour moi le meilleur. C'est pourquoi je n'ai plus peur ».
Pour nous réconcilier, il nous faut croire que ce qui nous lie est plus fort que ce qui nous sépare. Ce qui nous lie n'est pas derrière nous mais en avant de nous. C'est cela qui peut susciter notre confiance : un don en avant de nous, un avenir à bâtir. Ce qui nous est donné n'est pas derrière mais devant...si nous l'acceptons.
Devenir nous-mêmes, c'est nous ouvrir à la vie présente en chacun, c'est chercher cette vie inlassablement, tout laisser pour elle...
La réconciliation passe donc par le pardon et le dépasse... Elle est l'acceptation des blessures. Elle est un processus, un changement de regard sur l'autre et dans sa propre identité, un passage par une mort... Non pas comme une résignation à une condition humaine rétrécie mais comme un appel à ne pas s'arrêter. C'est pourquoi elle n'est pas un moment du temps mais une façon de vivre.

Distingués invités,
Chers collègues députés,
Mesdames et Messieurs,
La grandeur de la huitième législature résidera donc à mon sens, dans notre détermination à travailler chaque jour que Dieu nous donne, à la préservation quotidienne de la paix afin d'atteindre les objectifs qui sont les nôtres.
Je ne saurais terminer sans remercier une fois encore le Président de la République pour avoir respecté la légalité constitutionnelle dans la gestion de la crise post-électorale. En effet, la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples dans la toute première partie de ses dispositions « DROITS ET DEVOIRS », particulièrement en ce qui concerne les devoirs (Art. 29) : en matière de gouvernance et d'élections, dispose qu'il doit avoir, le respect et la suprématie de la Constitution et de l'ordre constitutionnel dans l'organisation politique des Etats parties ». (Art. 2& 10) ;
et plus loin, en matière d'élections démocratiques, « Adopter un code de conduite qui lie les partis politiques légalement reconnus, le gouvernement et les autres acteurs politiques avant, pendant et après les élections. Ce code contient un engagement des acteurs politiques à accepter les résultats des élections ou de les contester par des voies exclusivement légales » (Art. 17).
« Malgré toute cette puissance que lui confèrent notre constitution et l'ordre républicain, je découvre en notre Président un homme de paix, de pardon et de réconciliation. Merci à lui d'avoir compris que si le propre du bélier est de lutter, celui qui peut vaincre les autres est fort, mais celui qui s'est vaincu est vraiment puissant.
Le futur, l'avenir, c'est ce qui commande et doit commander la mission des hommes politiques qui ont de l'ambition pour leur pays. Nous n'avons pas à désespérer car « c'est une des lois de l'histoire que tous les moments de doute et de décadence ont été suivis de période de renaissance. Les hommes le savent bien, qui ont si souvent trouvé dans l'espoir d'un avenir meilleur, les moyens de supporter un insupportable présent ».
C'est sur ces mots d'espérance empruntés à André Fontaine que je déclare, tout en réitérant ma profonde gratitude à vous tous qui avez accepté mon invitation, ouverte la deuxième session ordinaire de l'année 2019.

Vive l'Assemblée nationale !
Vive la démocratie !
Vive le Bénin !

Je vous remercie.

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Une soixantaine de dossiers seront examinés par les députés

Wed, 10/23/2019 - 15:02

Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou a procédé à l'ouverture ce mercredi 23 octobre 2019, de la seconde session ordinaire de l'année 2019. Une soixantaine de dossiers sont inscrits à l'ordre du jour de cette session qui sera également consacrée à l'examen et à l'adoption de la loi des finances gestion 2020. Il s'agit entre autres, de la proposition de loi modificative et complétive de la charte des partis politiques ; de la proposition de loi modificative et complétive du code électoral ; de la proposition de loi sur le statut de l'opposition ; et de la proposition de loi sur le financement des partis politiques initiées pour la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique.
Outre ces différentes lois, la proposition de loi portant interdiction des cérémonies ruineuses en République du Bénin sera débattue. Dans son discours d'ouverture, Louis Vlavonou a souligné que cette session ordinaire sera laborieuse et productive. « Elle sera consacrée au vote du budget 2020. Aussi, d'autres dossiers non moins importants porteurs d'espoir seront-ils abordés », a indiqué le président de l'Assemblée nationale.

F. A. A.

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L'ANPC au chevet des sinistrés du Mono

Wed, 10/23/2019 - 14:55

Montée jusqu'à un seuil critique de 8.50 m, le niveau du fleuve Mono a connu une légère baisse à 7.80 m samedi 19 octobre 2019. Néanmoins, les risques d'inondations sont aussi très élevés.
Après la commune d'Athiémé mercredi 16 Octobre dernier, l'Agence Nationale de Protection Civile (ANPC) s'est rendu dans la commune de Grand-Popo pour assister les sinistrés. Vivres alimentaires, moustiquaires, matériels de couchage, savons, sceaux et autres biens ont été remis au nom du gouvernement pour une première assistance.
Quatre arrondissements sur les sept que compte cette commune subissent les affres du débordement du fleuve Mono. Face à la catastrophe, les habitants du village de Houndjohoundji ont dû s'installer dans l'école primaire publique du village pour être à l'abri.
En dehors d'Athiémé et Grand-Popo, les sinistrés de la commune de Lokossa ne seront pas du reste dans cet élan du gouvernement d'assurer par le biais de l'ANPC, le minimum de soutien aux citoyens en détresse. L'Agence National de protection civile recommande une veille permanente.
G.A.

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40 villages sur 60 inondés à Grand-Popo

Wed, 10/23/2019 - 14:51

La montée des eaux du fleuve Mono a occasionné d'importants dégâts dans la commune de Grand-Popo. L'inondation a engendré la fermeture temporaire de certaines infrastructures sociocommunautaires et la perte de plusieurs hectares de cultures vivrières.

Selon l'ABP, 06 arrondissements sont inondés sur 07 dans la commune de Grand-Popo à savoir : Adjaha, Agoué, Avlo, Djanglanmè, Grand-Popo et Sazué. Plusieurs maisons sont sous l'eau dans ces localités. Aussi, des infrastructures sociocommunautaires sont-elles inaccessibles à cause de l'inondation. 19 écoles primaires publiques sont inondées ainsi que l'établissement secondaire public Ceg Kpovidji. 08 formations sanitaires de la commune de Grand-Popo sont également inondées rendant ainsi leur accès difficile.
A en croire le maire de Grand-Popo Anani Hlondji, rapporté par l'ABP, 40 villages sur 60 sont inondés. Sur une population de 42.192 âmes affectées, on a dénombré 7603 ménages, 890 femmes enceintes, 723 enfants de moins de cinq ans, 404 personnes du 3ème âge et 13.730 producteurs dont 6422 femmes, précise la même source.
L'inondation a occasionné la perte de nombreuses cultures vivrières dont 380 ha de maïs, 83 ha de manioc, 30 ha de niébé, 93 ha de riz et 12 ha de crincrin.
Par ailleurs, 38 points d'approvisionnement en eau potable sont inondés y compris un nombre important de latrines.
D'après le chef d'arrondissement d'Agoué, Noulézounmè Akpahounzo, la place publique qui doit accueillir les sinistrés est aussi complètement inondée.

A.A.A

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Un faux frère du président Talon arrêté

Wed, 10/23/2019 - 14:24

Le sieur Guy Cédric Clouvy n'est plus libre de ses mouvements. Il a été placé sous mandat de dépôt ce mardi 22 octobre 2019 à Dakar. C'est un ressortissant béninois qui détient un passeport diplomatique de la Guinée Bissau, et se fait passer pour conseiller de chefs d'Etats africains, et frère du président Patrice Talon. Une sale activité qui lui permet d'escroquer de grands groupes à des milliards de francs CFA.
Malgré les nombreuses preuves découvertes sur lui et qui le confondent toutes, Guy Cédric Clouvy a juré qu'il ne s'est jamais présenté à des hommes d'affaires, et à des politiques comme le frère du président Patrice Talon.
Déféré au parquet par la Section de Recherches de Dakar, le 16 octobre dernier, il a été placé sous mandat de dépôt le 22 octobre 2019.
Précédemment consultant d'une grande société pétrolière basée à Genève, en Suisse, le mis en cause logeait dans un magnifique duplex de l'immeuble Stamco, sur la rue Carnot à Dakar, pour un montant mensuel de 1,5 million de FCFA.

F. A. A.

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