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24 Heures au Bénin

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Plus de 70 milliards FCFA pour le ministère de la santé

Sat, 11/23/2019 - 17:59

Le ministre de la santé a planché, jeudi dernier, devant la Commission du Budget et des Finances de l'Assemblée nationale. Prof Benjamin Hounkpatin a défendu le budget exercice 2020, évalué à plus de 70 milliards FCFA. Après la présentation des axes prioritaires du budget, le ministre de la santé a tenu un point de presse pour faire la synthèse des défis du secteur santé et des efforts que le gouvernement projette pour 2020.

Selon le Professeur Benjamin Hounkpatin, « les ressources allouées au secteur santé, telles que mentionnées dans le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) s'élèvent à 70,319 milliards FCFA en 2020 contre 63,610 milliards FCFA en 2019, y compris les dépenses non réparties ».
Le budget est en augmentation de 6,709 milliards FCFA soit 9,54% et se décompose en fonctionnement : 55,219 milliards FCFA et Investissement : 15,100 milliards FCFA.
Le ministère selon Dr Hounkpatin a pour objectif général « d'assurer à chacun et à tous un bon état de santé selon le cycle de vie d'ici 2022 ». Il s'est doté de trois objectifs spécifiques que sont : améliorer le leadership, la gouvernance et la gestion des ressources dans le secteur de la santé ; assurer une bonne prestation de service de santé et une meilleure qualité de soins pour l'atteinte des Objectifs de Développement Durable et renforcer le partenariat pour la santé.
Le ministre de la santé n'a pas manqué de présenter la situation du Bénin. Elle est caractérisée par : une forte morbidité du paludisme (15,2%) en général, accentuée par une mortalité élevée chez l'enfant (36,7%) ; un taux de mortalité infantile de 55‰ et un taux de mortalité maternelle de 391 pour 100.000 naissances vivantes.
Le Bénin est aussi confronté à un accès aux soins de santé de base limité pour les pauvres du fait des barrières financières et organisationnelles ; une rareté des ressources humaines en ce qui concerne certaines spécialités sans oublier le départ massif à la retraite des agents tous corps confondus et une couverture en infrastructures sanitaires de premier contact qui semble être satisfaisante, avec néanmoins quelques disparités régionales.
A cela s'ajoutent la santé des adolescents et jeunes qui constitue un véritable challenge ; des difficultés dans la matérialisation de la contribution de la médecine traditionnelle à la résolution des problèmes de santé ; le coût élevé des intrants pour qualifier le sang aux fins d'assurer une sécurité transfusionnelle et la recherche, un des piliers majeurs de la promotion de la santé qui est insuffisamment sollicitée.
« Le Gouvernement du Président Patrice Talon, à travers son Programme d'Actions (PAG) 2016-2021 et le Plan National de Développement Sanitaire 2018-2022, œuvre à améliorer la situation sanitaire pour le bien-être des populations béninoises », a affirmé le ministre de la santé.

Les réformes majeures engagées
Face à ces constats, le ministère de la santé a entrepris de nombreuses réformes telles que : l'assainissement de l'exercice en clientèle privée à travers la fermeture des formations sanitaires privées non autorisées ; la lutte contre la vente de médicaments de qualité inférieure et falsifiés ; la mise en place de la commission chargée du contrôle des structures de prestation des soins médicaux et l'assainissement du mécanisme de gestion des évacuations sanitaires.
Sans oublier, l'optimisation de l'utilisation du personnel médical spécialiste dans les formations sanitaires ; la mise en place et le fonctionnement des nouvelles institutions et structures (Autorité de Régulation du Secteur de la Santé ; Agence Nationale des Soins de Santé Primaires ; Agence Béninoise de Règlementation Pharmaceutique etc.) et la mise en place d'un canal fonctionnel de gestion des plaintes et des relations avec les usagers.
D'après le ministre de la santé, « le budget élaboré pour l'année 2020 s'inscrit dans le cadre de la réalisation des objectifs du PNDS 2018-2022 et des grandes orientations du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) 2016-2021 à travers les trois programmes budgétaires : pilotage et soutien aux services du ministère de la Santé ; prévention et sécurité sanitaire et offre et accès aux soins de santé ».

Les activités phares pour 2020
Le ministre de la santé a énuméré quelques activités phares pour 2020. Il s'agit de la poursuite des mesures sociales en faveur de la population et de la mise en place des nouvelles structures engendrées par la réforme du secteur qui sont entre autres : l'opérationnalisation du nouveau décret portant Attribution, Organisation et Fonctionnement (AOF) du Ministère de la Santé avec la mise en fonction des nouvelles structures telles que l'ARS, l'ANSSP, l'ABRP, les Conseils nationaux de soins de santé primaire et de médecine hospitalière.
Il y a aussi : la poursuite de l'expérience pilote du volet Assurance-Maladie de l'ARCH en vue de sa mise à l'échelle nationale ; la prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles et transmissibles et le renforcement des ressources humaines qualifiées en faveur des formations sanitaires.
D'autres projets sont : la construction de l'unité de dialyse du CHUD Ouémé/Plateau ; l'acquisition de vaccins pour faire face aux épidémies ; le renforcement de la prise en charge des femmes victimes de violence, l'acquisition d'équipements de dialyse au profit du CNHU-HKM, des CHU du Borgou et de l'Ouémé et, du CHD Zou. Plusieurs activités sont également prévues pour 2020 afin d'améliorer la situation sanitaire du Bénin.
Prof Hounkpatin invite « tous les acteurs du secteur santé à plus de solidarité pour garantir plus de synergie et d'alignement sur les priorités du Programme d'Actions du Gouvernement, que le ministère de la Santé a traduit dans ses différents documents de politiques et d'orientation ».
Les députés ont apporté leurs observations lors de la présentation des axes prioritaires du budget 2020 du ministère de la Santé. Certains députés ont souhaité conformément aux engagements pris par les gouvernements africains à Abuja, en avril 2001, d'attribuer 15% des budgets nationaux au secteur de la santé.

A.A.A

Categories: Afrique

La connexion aérienne Cotonou-Accra établie

Sat, 11/23/2019 - 16:03

Un accord vient d'être signé sur les services aériens entre le Bénin et le Ghana. Les documents ont été paraphés, vendredi 22 novembre, entre le Ministre des Infrastructures et des Transports, Hervé Hêhomey, et le Vice-Ministre de l'Aviation du Ghana, Yaw Afful. La cérémonie s'est déroulée à la salle de Conférence du Ministère des Infrastructures et des Transports.

Cet accord devient une réalité après que le Bénin ait fait son adhésion au Marché Unique du Transport Aérien Afrcain (MUTAA). Il s'agit d'un projet phare de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine (UA), lancé lors de la 30ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, le 28 janvier 2018 à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Hervé Hêhomey pense que l'accord sur les services aériens entre le Bénin et le Ghana est le résultat d'une série de consultations bilatérales.
Cet accord « a été conclu à la suite des consultations aéronautiques qui ont eu lieu lors de la Conférence de l'OACI sur les négociations relatives aux services aériens, le 06 décembre 2016 à Nassau au Bahamas », a rappelé le ministre.
Pour lui, « Le transport aérien est un important vecteur de développement économique et d'intégration regionale. C'est pourquoi, dans son Programme d'actions "Bénin Révélé", le Gouvernement du Président Patrice Talon met un accent particulier sur le Transport aérien à travers l'amélioration des Infrastructures aéroportuaires, en vue de soutenir le développement du Transport aérien ».
Le secteur aéroportuaire selon le Vice-Ministre de l'aviation du Ghana, est un secteur vital pour le développement d'un pays.
Yaw Afful informe que son pays a une politique aéroportuaire très libérale et dispose de lignes régulières pour une connectivité aérienne efficace. « Nous sommes aussi prêts à aider les pays frères de la sous-région, dont le Bénin, à avoir un système aéroportuaire performant », a affirmé Afful.
La cérémonie de signature d'accord s'est déroulée devant les membres de la délégation ghanéenne, des cadres du ministère des transports et de l'Aviation nationale civile du Bénin (ANAC-Bénin).

G.A.

Categories: Afrique

Le Maire en Avant première le 27 Novembre Canal Olympia

Sat, 11/23/2019 - 13:36
Voir en ligne : x7odat8
Categories: Afrique

Deux élèves pris par la police avec des faux billets de dollar

Sat, 11/23/2019 - 12:27

Deux élèves d'une école coranique ont été arrêtés avec environ 100 000 dollars en faux billets, jeudi 21 novembre 2019, à Sakété, dans le département du Plateau.
Ils ont été interpellés à la sortie du domicile d'un marabout.
Dans le but de faire usage des faux billets, les élèves se sont rendus chez le marabout pour avoir des pouvoirs. Désormais aux mains de la police, ils répondront de leurs actes devant le procureur de la République.
A.A.A

Categories: Afrique

Le plan d'intervention prioritaire mis en œuvre

Sat, 11/23/2019 - 12:19

Le plan d'intervention prioritaire pour la réhabilitation et le Développement du Parc W a été lancé à la mairie de Kandi, jeudi 21 novembre 2019.

C'est le préfet de l'Alibori, Moussa Mohamadou, qui a présidé la cérémonie au nom du ministre du cadre de vie et du développement. ''La gestion efficace du parc national W préoccupe les autorités au plus haut niveau niveau. À travers cette réserve de faune et de la flore, on doit pouvoir révéler le Bénin au monde entier'', a déclaré le préfet.
Pour Mohamadou Moussa, c'est une nouvelle ère pour la gestion du patrimoine faunique du parc national W.
Le maire de Kandi, Abibou Orou Ganni Bachabi, a réitéré aux partenaires dont African Parcs Network, son entière disponibilité à collaborer et accompagner pour la bonne marche des activités dans cette grande biosphère.
Pour lui, le lancement du plan d'intervention prioritaire pour la réhabilitation et le développement du parc national W vient à point nommé.
G.A.

Categories: Afrique

Ambassadeurs et ministres retraités au cabinet de Vlavonou

Sat, 11/23/2019 - 12:14

Ils sont cinq personnalités à rendre visite au président de l'Assemblée nationale jeudi dernier. Louis. Vlavonou les a tous reçus avant la plénière consacrée au vote du statut de l'opposition.

Plusieurs personnalités ont été reçues par le président de l'Assemblée nationale. Albert Agossou, ancien ambassadeur du Bénin en France et président de l'Association des ministres plénipotentiaires, ancien Ambassadeurs à la retraite a été reçu par le président Louis Vlavonou accompagné de plusieurs membres de son association. Ils ont profité de cette audience pour soumettre au président du parlement certaines préoccupations. « Une occasion valant une autre, nous en avons profité pour lui soumettre les différents problèmes auxquels nous sommes confrontés dont par exemple nos impayés de salaires. Nous étions des ambassadeurs ayant fait plusieurs postes et il y a eu des impayés que l'Etat nous dois. Depuis près de cinq ans, malgré tous les efforts que nous avons faits, nous n'avions pas pu obtenir ce qu'on nous doit alors que beaucoup d'entre nous sont entrain de passer de l'autre côté », a confié Albert Agossou.
Le consortium des consultants indépendants était également au cabinet de Louis Vlavonou. La délégation conduite par David Vidéhouénou est allé présenter au président de l'Assemblée nationale les types d'appui qu'ils pourraient apporter à l'institution notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités des fonctionnaires parlementaires.
Le président a reçu également la délégation de la Fédération des conducteurs de taxis-motos de l'Ouémé/Plateau, une délégation de l'Ensemble culturel et poliphonique, La symphonie du Bénin et enfin la délégation du consortium touristique par millions au Béninois.
G.A.

Categories: Afrique

13 nouveaux bâtisseurs pour un cadre de vie agréable

Sat, 11/23/2019 - 12:00

Treize récipiendaires ont prêté serment ce vendredi 22 novembre 2019 pour adhérer à l'Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin (ONAUB).
La cérémonie s'est déroulée au siège de l'institution dans la Maison des bâtisseurs à Agblangandan (Sèmè-Podji) en présence d'une délégation du gouvernement, des responsables de l'Ordre et de nombreux invités.

« En prêtant service, vous devez observer les normes qui régissent la profession. Je vous souhaite de tout coeur l'épanouissement dans votre profession », a déclaré le président de l'Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin, Narcisse Justin Soglo. Une profession qui selon lui, est régit par des principes. Il s'agit entre autres, de la compétence où il faut intervenir et améliorer sa connaissance, partager de ses expériences.
La moralité par delà de laquelle, il faut éviter tout attitude ou comportement pour discréditer la profession. L'architecte doit observer l'indépendance, il doit aussi opter pour l'éducation du public.
Le président de l'Ordre a expliqué que les nouveaux bâtisseurs peuvent opter pour l'ouverture de leur propre cabinet. Et pour le faire, ils doivent respecter les exigences et faire leur demande auprès du ministre du cadre de vie.
« A la date d'aujourd'hui, 89 cabinets sont agréés », a-t-il précisé.
En entrant dans l'Ordre, les récipiendaires deviennent membres de l'Union Internationale des Architectes (UIA), de l'Union des Architectes d'Afrique (UAA), de la Fédération des Architectes Francophones d'Afrique (FAFA) et de la Conférence des Ordres des Architectes de l'UEMOA.
« Je vous invite à mesurer le poids du choix que vous avez fait. A l'Ordre, il n'y a pas que de droits mais aussi des devoirs. Vous vous engagez donc à être des modèles pour la société. Avec le temps vous vous habituerez aux exigences. Le Conseil national invite à la motivation et au renforcement de la cohésion de l'Ordre », en appelle-t-il.
Le Secrétaire général adjoint du ministère de la justice au nom du ministre, a rappelé que toute profession est régie par des normes, il faut que les règles soient respectées. « Vous êtes sur le point de recevoir le sacre. Il est nécessaire que vous adoptez des comportements vertueux de votre profession ».
Pour lui, « Le serment est bien sûr provisoire mais l'importance de la profession fait que vous devriez respecter les textes y régissant. Ce que vous êtes appelés à faire n'engage pas que vous. Cela engage tout le monde, l'ordre public. Mon souhait est de vous appeler à faire honneur à votre profession ». Il invite à ce que dans « l'exercice de la profession, le ministère de la justice n'ait pas à intervenir en vous poursuivant mais en vous accompagnant de manière très joyeuse dans vos compétences ».
Le Secrétaire général du ministère de l'enseignement supérieur, au nom du ministre, a dit toute sa joie pour cette admission puisque le rôle des architectes est plus que jamais indispensable pour transformer la ville. « Je salue votre engagement et votre dévouement à trouver des solutions pour bâtir notre pays », confie-t-il.
A l'en croire, « Le serment n'est pas une allégeance aux autorités, mais une exigence. Je vous souhaite de mettre en exergue toutes vos compétences ».
« Je voudrais vous encourager dans votre vie artistique. L'architecture demande beaucoup de finesse, d'exigence, de clarté. C'est l'occasion à saisir afin de mettre vos compétences en exergue », leur a-t-il conseillé.
Le Ministre de cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato dira pour sa part : « Je voudrais les féliciter au nom du chef de l'État et leur souhaiter une vie professionnelle bien remplie et radieuse ». « Je vous exhorte à la créativité, à l'innovation, la rigueur et à beaucoup travailler. La concurrence est de plus en plus dure », a ajouté le ministre. Il appelle à ce que la volonté et l'engagement soient de mise. « Je voudrais appeler notre attention sur l'enjeu qu'est notre cadre de vie face au développement durable et à la légitime attention des populations pour un cadre de vie agréable », insiste le ministre. Pour le premier responsable béninois du cadre de vie et du développement durable, « Quels que soient le rôle et la forme de l'exercice de notre profession, que le développement durable soit notre quotidien. La collaboration avec l'Ordre pour transformer notre cadre de vie est intacte et nous sommes plus engagés si le travail professionnel est au rendez-vous ».
Après les différentes allocutions, chaque récipiendaire s'est engagé devant l'Ordre et les autorités à respecter les exigences de la profession.
Ainsi dira chaque récipiendaire : « Dans le respect de l'intérêt public qui s'attache à la qualité architecturale, et urbanistique je jure d'exercer ma profession avec conscience et probité et d'observer les règles et règlements les régissant en République du Bénin ».
S'en est suivi le port de l'écharpe à chaque récipiendaire.
Le représentant des partenaires n'a pas manqué d'exprimer son soutien aux nouveaux membres de l'Ordre. « Au nom de tous les partenaires de l'Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin, je voudrais présenter mes félicitations aux heureux récipiendaires. C'est une joie pour nous que l'autoroute que nous avions emprunter, certains y sont arrivés. Nous prenons l'engagement de vous accompagner et de mettre à votre disposition ce dont vous aviez besoin pour le travail et jouir de votre mission pour transformer notre cadre de vie. Cet engagement soit continuel pour le devenir de notre nation », a affirmé M. Cakpo Chichi.
La représentante des récipiendaires, Koutchika Marlène Ahouéfa se dit heureuse pour leur intégration dans l'Ordre. Elle remercie l'ensemble des membres de l'Ordre et confie que « L'architecte est l'orchestre de l'art de bâtir. Ses propositions visent l'amélioration du cadre de vie pour chacun. Il dialogue avec les habitants en les aidant à participer à l'amélioration de leur mode de vie ». « Je voudrais exprimer notre plus grande reconnaissances à nos formateurs et accompagnateurs. Nous nous engageons à jouer pleinement notre rôle pour bâtir un cadre de vie plus heureux et plus juste », souligne-t-elle.
Avec les nouveaux adhérents, l'Ordre passera désormais à 193 membres.
L'Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin et institué par le Décret nº83-388 du 1er novembre 1983.
Conformément aux textes de l'UEMOA, l'exercice de la profession est subordonnée à au moins cinq ans de formation dans une école reconnue et à l'accomplissement d'un stage de 24 mois rémunéré.
La cérémonie de présentation de serment des nouveaux membres est organisée dans le cadre du 36è anniversaire de l'Ordre.
G.A.

Categories: Afrique

La dépendance de l'étranger réduite à près de 60%

Sat, 11/23/2019 - 10:03

La revue de la gestion du secteur de l'énergie, exercice 2018 s'est déroulée ce vendredi à Cotonou. Présidée par le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, elle a été axée sur le thème « Visibilité du secteur de l'énergie au Bénin : Bilan des réformes, performance et perspectives ». La séance s'est déroulée en présence des partenaires techniques et financiers et des acteurs intervenant dans le domaine de l'énergie.
L'objectif visé est d'« Echanger sur les progrès enregistrés dans le secteur de l'énergie et les perspectives, afin de mieux orienter les stratégies et opérationnaliser la mise en œuvre des actions retenues pour le développement du secteur ».

Ladite revue permettra au ministère de l'énergie de disposer des cibles de performance consensuelle à réaliser sur le triennal 2019-2021 et sur une idée plus ou moins précise des conditions critiques à remplir ainsi que des moyens à sa portée.
Pour le ministre Dona Jean-Claude Houssou, ce creuset est une étape importante permettant de faire un arrêt plus que sur l'image pour faire le point avec un regard sans concession sur le secteur. Il salue les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement sans faille au secteur de l'énergie.
« Le droit à l'énergie se positionne aujourd'hui comme un droit indissociable de tous les autres droits fondamentaux de la personne humaine, parce que l'accès à l'énergie conditionne la satisfaction des besoins fondamentaux de l'homme et est le socle de tout développement socioéconomique », a expliqué le ministre.
Ce qui selon lui justifie ce pourquoi le président de la République Patrice Talon et son gouvernement ont fait de ce secteur, un secteur prioritaire et s'efforcent de résoudre durablement le problème de déficit énergétique et de l'offre qu'a connu le Bénin depuis des décennies à travers des actions de diversification des sources d'approvisionnement et surtout d'augmentation de la capacité de production à travers un réseau de transport de distribution moderne, efficient et efficace.
Par ailleurs, le ministre précise que des actions ont été initiées presque dans tous les domaines, suscitant ainsi l'augmentation significative de la capacité propre produite par le Bénin à près de 180 mégawatts. Ce qui a permis au pays de réduire le taux de dépendance de l'électricité à l'étranger qui peut être évalué à près de 60%.
Le directeur de l'Agence Française de Développement (AFD) au Bénin, Adrien Hayé, et chef de file des partenaires techniques et financiers, avoue que beaucoup de choses sont faites pour le secteur par le gouvernement. Néanmoins, Adrien Hayé pense que des défis restent à relever pour impacter ce secteur. Il reste persuadé que cette revue est un jalon important qui permet de mesurer tous les ans les avancées obtenues, les impacts engendrés et la qualité des efforts menés.
Le directeur général des ressources énergétiques, Flinso Assan, se réjouit des résultats satisfaisants et permanents enregistrés depuis l'avènement du régime de la Rupture.
G.A.

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Le Fodip-Uemoa porté sur les fonts baptismaux

Sat, 11/23/2019 - 09:55

Le Forum des directeurs de publications de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Fodip-Uemoa), c'est le nom du tout nouveau regroupement de professionnels des médias né dans l'espace sous-régionale.
La cérémonie de lancement officiel dudit forum a eu lieu dans l'après-midi de vendredi 22 novembre 2019 à Cotonou sous le thème : « Contribution des institutions de l'Uemoa au développement de l'espace ».

Ce thème selon le président du Fodip-Uemoa, Alain Affedjou, traduit le sens profond de la généralisation des initiatives à travers une approche concertée. « Fodip-Uemoa se veut une tribune unique et par excellence de concentration des informations politiques, économiques, sociales, culturelles, diplomatiques et sécuritaires au niveau des Etats membres en vue de constituer de relais de différentes initiatives prises pour accélérer le processus de développement », a-t-il expliqué.
La vocation première du Forum, selon son président, est d'asseoir un réseau de communication assez dense, une plateforme d'échange d'expériences en matière de traitement de l'information dans le but de promouvoir davantage les missions dévolues à l'Uemoa, et surtout de travailler à donner à l'institution, une nouvelle visibilité.
A travers sa devise, « L'information au-delà des frontières », le Fodip-Uemoa se donne pour défis, de lutter contre la propagation des informations fausses et erronées à travers la définition d'une ligne de communication institutionnelle et unidirectionnelle basée sur l'investigation adéquate, et des sources d'information fiables, a souligné Alain Affedjou. Depuis les années 1990, rappelle-t-il, le processus d'intégration sous-régionale visant à tracer une voie de développement pour l'Afrique s'est accéléré. Le rôle des médias selon le président du Fodip-Uemoa, est d'accompagner cette dynamique. Ainsi, les journalistes à travers leurs productions et leurs dossiers d'enquêtes traités avec soin, rigueur et professionnalisme, veulent désormais, être capables d'apporter leur pierre à l'édifice en construction. « Il s'agit d'un engouement soutenu et d'un volontarisme exemplaire pour baliser davantage le terrain de manière à faire comprendre aux sceptiques et autres athées, que le rêve d'une Afrique qui travaille pour l'émergence de sa propre économie, son intégration sociale et son indépendance décisionnelle est encore possible », a précisé M. Affedjou.
En envisageant d'aller vers une presse africaine unifiée, il nourrit l'espoir que le nouveau regroupement fera cas d'école. Sa démarche selon lui, s'inscrit dans une approche participative voire inclusive.
Le président du Fodip-Uemoa a par ailleurs rappelé que l'ouverture du marché financier de l'Uemoa en septembre 1998, l'union douanière en vigueur depuis le 1er janvier 2000, le tarif extérieur commun pour promouvoir le commerce intra-régional, et le débat sur la monnaie unique pour les pays de la zone franc, et l'inclusion financière, sont autant de défis et perspectives qui nécessitent une nouvelle forme de communication soutenue et intégrée.
Alain Affedjou a pour finir, précisé que le Fodip-Uemoa n'est pas qu'une simple association de journalistes communicateurs, mais plutôt une élite de professionnels des médias qui entend travailler sur le long terme.
La cérémonie de lancement a connu la présence des représentants de journalistes des pays de la sous-région, de la Banque ouest-africaine de développement (Boad), du Programme des nations Unies pour le développement (Pnud), de la société BenAfrique, du secrétaire général adjoint du gouvernement, de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), du réseau de téléphonie mobile Moov-Bénin, de Coris Bank, et de l'ancien ministre des transports, Richard Sènou, et de Franck Kpotchemè, conseiller à la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication. Toutes ces personnalités ont salué l'initiative et rassuré de leur soutien à accompagner le Fodip-Uemoa.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Angélique Kidjo nominée pour son album “Celia”

Fri, 11/22/2019 - 18:38

La star béninoise de la musique Angélique Kidjo a été nominée aux Grammy Awards 2020. Elle est désignée dans la catégorie World Music grâce à son album « Celia », en compétition avec le musicien nigérian Burna Boy et les artistes tels que Altin Gün (Gece, Pays-Bas), Bokanté et Metropole Orkest, menés par Jules Buckley (What Heat, États-Unis) et Nathalie Joachim avec le Quatuor Spektral (Fanm D'ayiti, Haïti / États-Unis).
L'album Célia de la chanteuse béninoise est un disque qui rend hommage à la reine de la salsa cubaine, Célia Cruz, décédée en 2003. Une manière pour la diva de célébrer les racines africaines de Célia Cruz. « Si elle peut faire de la salsa dans un monde d'hommes, alors rien n'est impossible », a déclaré Angélique Kidjo sur TV5 monde.
Cette édition marquant la 62ème cérémonie annuelle des Grammy aura lieu le 26 janvier 2020 au Staples Center de Los Angeles avec pour hôte la pianiste, chanteuse et actrice américaine Alicia Keys.
Lors de cette manifestation, les meilleurs enregistrements, compositions et artistes de l'année allant de la période du 1er octobre 2018 au 31 août 2019 seront récompensés.
L'ambassadrice internationale de l'UNICEF a été maintes fois nominée aux Grammy Awards. Aussi, a-t-elle remporté trois fois le Grammy.

A.A.A

Categories: Afrique

Les usagers de la route sensibilisés sur l'excès de vitesse

Fri, 11/22/2019 - 18:06

Dans le but de réduire les taux d'accidents sur les axes routiers surtout en cette période de fin d'année, le directeur départemental de la Police Républicaine a organisé le mercredi 20 novembre 2019, une séance de sensibilation sur le tronçon Cotonou-Allada.

La séance a permis de sensibiliser plus d'une centaine de conducteurs d'automobiles sur l'excès de vitesse.
Aussi, un cinémomètre a-t-il été positionné à Akassato et un autre à Sékou pour indiquer la vitesse.
La Police républicaine poursuit la sensibilation auprès des usagers.

A.A.A

Categories: Afrique

Les performances énergétiques du Bénin se remarquent

Fri, 11/22/2019 - 18:05

Les travaux de la revue du secteur de l'énergie exercice 2018 se sont déroulés ce vendredi 22 novembre 2019, à l'Infosec, à Cotonou. Lancée par le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, la revue du secteur de l'énergie exercice 2018 a connu la participation des Partenaires techniques et financiers (PTF) et les différents acteurs intervenants dans le secteur de l'énergie au Bénin ainsi que les cadres du ministère de l'énergie.

Les travaux de la revue du secteur de l'énergie exercice 2018 a permis de réfléchir sur les problèmes du secteur en vue de dégager les éléments de consolidation et les axes de son amélioration. Au cours des travaux, le point de la mise en œuvre des recommandations issues de la revue exercice 2017 a été examiné, ainsi que le rapport d'exécution du Budget programme par objectif du secteur de l'énergie exercice 2019.
Le directeur général des ressources énergétiques a précisé que les résultats obtenus depuis 2016 redonnent espoir. « (…) Sans les efforts conjugués des parties prenantes avec le concours précieux des PTF, nous ne pouvons pas envisager de contribuer significativement à la réussite du portefeuille du Programme d'action du gouvernement 2016-2021 ».
Au nom des Partenaires techniques et financiers, le Directeur de l'Agence française de développement, M. Adrien Haye a salué l'effort et les résultats obtenus dans le secteur de l'énergie. Pour lui, cette revue sectorielle est un jalon important et incontournable qui permet de mesurer tous les ans les avancés obtenus, les impacts engendrés et la qualité des efforts menés mais, aussi le cas échéant de décider là où il convient de les intensifier ou de les renforcer, « C'est donc un outil de mesure, un miroir de notre capacité collective et individuelle à appuyer le secteur dans sa mission fondamentale. Fournir aux particuliers et aux acteurs économiques, de l'énergie électrique en quantité et en qualité à un prix soutenable. »
A l'ouverture des travaux, le ministre de l'énergie a rappelé que le droit à l'énergie se positionne aujourd'hui, comme un droit indissociable des autres droits fondamentaux de la personne humaine, parce que souligne-t-il, « L'accès à l'énergie conditionne la satisfaction des besoins fondamentaux de l'homme, et socle de tout développement socio-économique ».
Au cours des travaux, 6 communications ont été présentées autour de deux panels dont le premier porte sur la gouvernance du secteur de l'énergie et le second sur l'opérationnalisation de sa stratégie.
Au cours des échanges, les indicateurs du secteur ont été passés au peigne fin. Le point des recommandations de l'exercice 2017 a été présenté. Il en ressort que les recommandations de l'exercice 2017 ont été mises en œuvre à 91 % contre 36 % en 2016. Les réformes du secteur ainsi que la gestion budgétaire ont été débattues.
A l'issue des travaux 7 recommandations ont été formulées. Plusieurs remarques ont été suggérées pour l'amélioration de ces recommandations.
Avant de clôturer les travaux, le ministre de l'énergie n'a pas manqué de saluer la qualité des travaux et surtout la disponibilité des Partenaires techniques et financiers. « Je veux remercier l'Autorité de régulation pour sa présence qui est pour moi un signe de renouveau en thème de réglementation du secteur. Toutes les structures présentes méritent les félicitations. », a-t-il souligné avant d'assurer qu'il mettra toute sa volonté « (…) Je jouerai ma partition en faisant de sorte que tout ce qui dépendra de moi sera au rendez-vous sans faille ».

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Dossouhoui défend un budget de 70,9 milliards FCFA

Fri, 11/22/2019 - 17:29

Un montant évalué à 70 906 669 000 FCFA, c'est le budget qu'a annoncé le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, jeudi 21 novembre 2019, à la Commission budgétaire de l'Assemblée Nationale. Gaston Dossouhoui
a présenté les priorités du budget 2020 qui est en hausse de 19 % par rapport à 2019.
« Nos ambitions sont grandes. Ce budget nous permettra de faire un progrès par rapport à nos objectifs », a déclaré le ministre Gaston Dossouhoui. Selon lui, le budget gestion 2020 servira entre autres à : l'amélioration de la productivité et de la compétitivité ; la facilitation de l'accès aux intrants, aux marchés régionaux et internationaux ; le financement et le renforcement de la résilience des exploitations et entreprises agricoles.
Le ministère va aussi poursuivre l'opérationnalisation des réformes et la mise en place des Plans nationaux de développement de plusieurs filières. A cela s'ajoutent des aménagements hydro-agricoles et autres investissements structurants.
Les prioritaires concernent entre autres : le renforcement des capacités d'intervention des ATDA et DDAEP pour le développement des filières prioritaires ; la mise en place d'investissements structurants pour l'accroissement des rendements et des productions ; la promotion entrepreneuriat agricole/rural ; la professionnalisation des exploitations de type familial.
Le ministre a aussi cité l'assainissement des plans d'eau ; la gestion de la transhumance ; la recherche-développement en lien avec les PDA et la poursuite des opérations du Recensement National de l'Agriculture et les Enquêtes Statistiques Agricoles.
« Je voudrais que nous croyions en nous-mêmes pour consommer béninois. Nos engagements sont nouveaux. Les approches sont nouvelles (...) Nous travaillons à la refonte et à la réorganisation du secteur agricole (...). Nous travaillons pour une meilleure productivité et une meilleure compétitivité (...). Nous allons transformer l'agriculture du Bénin. Ce n'est pas un rêve. Ce n'est pas une incantation. Les faits, les chiffres parlent d'eux-mêmes », a affirmé le ministre.
Les députés ont félicité le ministre pour les orientations du budget et le travail qu'il fait à la tête du dudit département. « Vous devez être content de la fermeture de la frontière du Nigéria parce que le Nigéria est prêt à acheter les productions béninoises », a affirmé l'Honorable Okounlola.
« Je suis mieux placé pour reconnaître que le ministre Dossouhoui fait du bon travail. Vous avez produit assez de résultats », a ajouté le député Sabaï Kate, ancien ministre de l'agriculture.
« Monsieur le ministre, vous voulez faire du Bénin une grande puissance agricole. C'est notre devoir de vous accompagner », a déclaré l'honorable Mariama, première Vice-présidente du Bureau de l'Assemblée Nationale.

A.A.A

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Djènontin condamné à 2 ans de prison

Fri, 11/22/2019 - 17:25

Le tribunal de première instance de Cotonou a rendu par défaut ce vendredi 22 novembre 2019 sa décision dans l'affaire Valentin Djènontin, accusé de complicité de vol, de viol de correspondance, de violation de secret professionnel et atteinte des secrets professionnels via internet. Il est condamné à 2 ans d'emprisonnement ferme et à 2.000.000 de FCFA d'amende.
Le tribunal a également émis contre lui un mandat d'arrêt.
L'ancien ministre de la justice de Boni Yayi, Valentin Agossou Djènontin, avait été convoqué au tribunal de Cotonou le 8 novembre dernier. Il est reproché à l'accusé d'avoir publié un courrier confidentiel destiné au procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme le week-end du 22 au 23 septembre 2018.
Valentin Agossou Djènontin a reçu le courrier des mains de son beau-frère, agent de liaison au ministère de justice au moment des faits.
Les faits mis à sa charge sont prévus et punis par les articles 70, 379, 372 et 390 du Code de procédure pénale et l'article 575 du Code du numérique. L'ancien ministre est en fuite en France depuis octobre 2018.

A.A.A

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Le rapport sur le Bénin présenté le 20 décembre

Fri, 11/22/2019 - 15:28

Le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) présentera le 20 décembre prochain, un rapport général sur la crise politique au Bénin. L'annonce a été faite le ministre nigérien des Affaires étrangères, Kalla Ankourao sur Radio France internationale (RFI).
Dans son intervention, le diplomate a rappelé la dernière mission de l'organisation sous-régionale à Cotonou le 20 novembre dernier. Au cours de cette mission, les émissaires de la CEDEAO ont pu échanger avec le président de la République, Son Excellence Patrice Talon, mais n'ont pu rencontrer les formations politiques de l'opposition. « Après notre entrevue avec le président Talon, il était un peu tard et nous avons dû rentrer », a-t-il confié aux journalistes de RFI. « Nous tenons à écouter les responsables de l'opposition et de la société civile béninoise », a poursuivi le chef de la diplomatie béninoise. Il a indiqué que la mission pourrait revenir au Bénin, ou soit les représentants des partis politiques de l'opposition au régime de Talon vont se rendre à Niamey. « Le format n'est pas encore défini, mais le principe est acquis », a-t-il souligné.
L'ancien chef de l'Etat béninois, Boni Yayi faisait partie de la délégation de la CEDEAO le 20 novembre dernier. Annoncé à la rencontre avec le président de la République et les émissaires de la CEDEAO, il a préféré se rendre au domicile de l'ancien chef d'Etat Nicéphore Dieudonné Soglo. Au terme de ladite mission, Boni Yayi est reparti au Nigéria, où il séjourne depuis environ 02 mois.

F. A. A.

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Les Cours de maison, un couteau à double tranchant

Fri, 11/22/2019 - 13:05

Les cours de maison ou répétition pour les apprenants deviennent de plus en plus une exigence pour certains parents. Mais cette option est diversement appréciée.
Les cours de maison permettent à l'enfant de ne pas perdre toutes ses aptitudes et de mémoriser davantage ce qui lui a été enseigné à l'école. Cette pratique est très intéressante surtout quand le maître ou le guide d'étude, fait beaucoup d'exercices avec l'élève. Mais si ce n'est pas le cas, il ne sert donc à rien que des parents prennent des répétiteurs à leurs enfants.
Pour renforcer les capacités de leurs enfants, certains parents surtout ceux qui ont les moyens optent choisissent des répétiteurs pour leurs enfants. Parfois, c'est pour le suivi, mais pour d'autres ce n'est pas le choix idéal.
« Comme le mot l'indique, répéter c'est reprendre avec l'apprenant tout ce qui a été déjà fait en classe. C'est donc le rôle du répétiteur. Il doit être donc bien formé, c'est-à-dire bien baigné du programme de l'enfant et aussi il faut pouvoir rendre la connaissance à l'enfant car l'enfant est au milieu de la connaissance dit-on. Il faut donc que l'enfant aille lui-même à la quête de la connaissance et le répétiteur ou l'enseignant sera pour lui un guide », explique Magloire Adagba, enseignant à la retraite. Il ajoute que « Dans l'exercice de son rôle, le répétiteur repasse sur les cours qui ont été fait en classe en clarifiant les points d'ombre de l'apprenant et lui donne par la suite des activités qui lui permettent de bien assimiler ce qu'il a étudié en classe ».
« Le répétiteur jaugeant bien le niveau de son apprenant, il peut toutefois se permettre d'aller au-delà du programme par rapport à ce qui se fait en classe. C'est-à-dire qu'il avance en quelque sorte dans le programme pour permettre à l'apprenant de mieux répondre en classe au cas où l'enseignent arriverait à cette étape. Aussi, est-il que les parents étant trop occupés et ne suivant pas leurs enfants, ils préfèrent donc déléguer cette tâche au répétiteur », a indiqué Houessou Mathieu, un répétiteur.

Quelle nécessité ?

Pour certains, avoir un répétiteur est très bon mais ne pas en avoir est encore mieux. Si déjà « l'enfant suit bien les cours en classe, il n'est donc plus nécessaire qu'on lui prenne un répétiteur. C'est une perte de temps pour l'élève et aussi une perte d'argent pour les parents car il suffit juste d'être attentif au cours et de faire beaucoup d'exercices », soutient André Boton, un parent d'élèves. Il poursuit en disant que « Leur présence dans les maisons n'est pas d'une grande portée parce qu'il y en a qui sèment la confusion dans le cerveau des apprenants. Certains parmi eux n'ont même pas le niveau et juste pour de l'argent, ils se proclament répétiteurs et induisent les apprenants dans l'erreur ». Selon Mathieu, « Certains répétiteurs ne sont pas du tout qualifiés surtout en ce qui concerne la formation du nouveau programme d'étude scolaire qui est en vogue ». André Boton soutient qu' « Ils viennent apprendre du n'importe quoi aux enfants car ce qu'ils leur apprennent n'est jamais conforme à ce qui leur a été appris en classe. Conséquence, les enfants sont bouleversés et ne savent plus quoi faire. Il y en a qui sont même des paresseux et lorsque les parents sont absents, ils ne font rien de bon avec les enfants ».
Si tel est le cas, les répétiteurs ne valent donc plus pour le suivi d'un enfant. Les apprenants peuvent eux-mêmes s'exercer et mieux comprendre les points d'ombre. « Moi, je n'ai pas de répétiteur et pourtant je m'en sors en classe. Et même si j'en avais, je ne pourrai jamais exceller en classe parce que les répétiteurs exigent des méthodes de travail aux apprenants et tous ne sont pas compétents », confie Ruben Aglassa, élève en classe de 3ème.
Comme Ruben, Charlène fait partie des meilleures de sa classe depuis le CI jusqu'en quatrième mais ce n'est qu'au CM 2 que ses parents ont opté lui trouver un répétiteur. Pour la maman de Charlène, il faut un suivi régulier de l'enfant à la maison et on a le résultat.

G. A.

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Voici ce que révèle le diagnostic des parents d'élèves

Fri, 11/22/2019 - 11:41

Deux mois après la rentrée scolaire 2019-2020, le bureau exécutif national de l'Union Nationale des Associations des Parents d'Elèves (UNAPEEB) s'est réuni le 20 novembre 2019 pour analyser la situation qui prévaut dans les écoles. Dans une déclaration publique signée du président Paul K. Koudoukpo, le bureau exécutif national de l'UNAPEEB affirme que l'école au Bénin est menacée.

Selon les responsables de l'UNAPEEB, la fermeture de 103 centres universitaires privés à une semaine de la rentrée a posé de problèmes aux parents pour l'inscription des nouveaux bacheliers. « Suite aux diverses réactions suscitées par cette mesure, c'est seulement la semaine dernière que quarante-cinq des cent-trois centres universitaires, qui étaient encore fonctionnels ont été autorisés à rouvrir (avec retard et ses conséquences) leurs portes et poursuivre leurs activités académiques », renseigne le bureau exécutif national de l'UNAPEEB.
Au niveau des universités publiques, « c'est un système LMD spécial qui s'applique : au lieu de 25 étudiants par enseignant, c'est à des ratios supérieurs à cette norme qu'on assiste ». « Par exemple, en 1ère année espagnole, il y a plus de 1 500 étudiants. Pour s'inscrire, il faut payer 2 000 FCFA pour étude de dossier et 15 000 FCFA pour validation de l'inscription, une fois le dossier retenu », précise la déclaration.
Pour le bureau, « les universités publiques sont privatisées : dans les écoles universitaires l'inscription sur titre coûte 400 000 FCFA par an au moins ; l'inscription aux masters 1 coûte 400 000 FCFA à la FADESP et 600 000 FCFA en Lettres modernes ; pour avoir l'attestation de licence et des relevés des notes des deux semestres, en Lettres modernes, il faut débourser 39 000 FCFA ». Aussi, il y a t-il les faux frais non budgétisés.
A tout cela s'ajoutent « le manque d'amphithéâtres et de bibliothèques, le non équipement des amphis, le non fonctionnement des restaurants universitaires, la fermeture des résidences universitaires, la vétusté des bus et l'insuffisance de leur nombre, la non existence d'une infirmerie digne du nom sur les campus et la non prise en charge des personnes en situation du handicap ».

Effectif pléthorique et manque d'enseignants
Avant la rentrée, le diagnostic a été mal posé par le gouvernement, dans la recherche du mal qui ruine l'Ecole au Bénin, qui a conclu « que les mauvais résultats aux examens de fin d'année scolaire sont imputables à la qualité des enseignants », regrettent les responsables de l'Union.
Le bureau exécutif déplore les conditions dans lesquelles l'évaluation des enseignants reversés de 2008 des deux premiers ordres d'enseignement s'est tenue le 24 août 2019.
« Le 07 septembre 2019, au lieu de la session des malades comme annoncée, c'est une session de rattrapage qui a été organisée avec des pressions et contraintes de toutes sortes sur les enseignants. A la fin de tout cela, les ministres Salimane Karimou et Kakpo Mahougnon ont dénombré 257 maîtres et maîtresses puis 246 enseignantes et enseignants du secondaire (soit 503 enseignants) qui ont boycotté jusqu'au bout ladite évaluation », souligne la déclaration.
Le bureau informe que la rentrée scolaire n'a pas été effective en septembre comme programmée. « Deux, trois et quatre semaines après la rentrée, les rapports que nous avons reçus des sections s'accordent tous pour dire que la rentée scolaires n'était pas encore effective sur le terrain et qu'elle ne l'était que dans les médias », note l'UNAPEEB tout en ajoutant que « le 25 septembre 2019, les 503 enseignants boycotteurs de l'évaluation sont suspendus avec suspension de leurs salaires ».
Une visite de terrain effectuée le jeudi 10 octobre 2019, a permis de constater un effectif pléthorique dans les salles de classe : « CP/A + CP/B au CP/A avec un effectif de 80 + 67= 147 élèves pour un maître au complexe scolaire de Vakon ».
Ce n'est que le vendredi 18 octobre 2019, soit plus d'un mois après la rentrée des classes qu'il a été annoncé sur le plateau de la télévision nationale (ORTB) que « la liste des aspirants à déployer dans les écoles primaires est prête et sera bientôt validée par le conseil des ministres ».
Le mercredi, 30 octobre 2019, le conseil des ministres a enfin décidé de recruter onze mille (11 000) aspirants.
« Depuis le vendredi 08 novembre et surtout le lundi 11, des aspirants du lot des 11 000 annoncés ont commencé à prendre fonction. Depuis lors, on trouve par ci, par-là, des écoles à 03 enseignants sur 06 qui ont maintenant 05, voire 06 maîtres sur 06. C'est donc à présent que la rentrée scolaire tend vers son effectivité. Alors, nous avons sept (07) mois de cours sur les neuf (09) convenus pour l'année scolaire », constate le bureau exécutif national.
D'après UNAPEEB, « les problèmes qui se posent dans les lycées et collèges sont, le manque de salles de classe, le manque de mobiliers et surtout de professeurs malgré le déploiement des aspirants, le manque des professeurs de français, de philosophie, de mathématiques, de PCT et d'EPS dans beaucoup de collèges et lycées ».

Les écoles toujours dans l'eau
Le bureau a également soulevé les dégâts causés par les inondations dans certaines écoles. « Avec la décrue du Mono, les Ecoles Primaires Publiques (EPP) : Hèvè, Houndjohoundji, Tokpa Monoto, Vodomè, Konho, Adjaha, Hanmlangni ont rouvert leurs portes la semaine dernière. Les EPP Avlo village, Kouèta, Dohi sont toujours dans l'eau. Dans la commune d'Athiémé, les EPP Houèglé, Avégodo, Togblo, Adamè, Akonana, etc. ont été inondées. A Cotonou, l'EPP Ladji a connu ce sort. En pays Ouémè, les EPP Gogbo, Dannou, Agonguè, Hlankpa, Landohou, Hêtin etc. sont inondées. Dans la commune Des Aguégués, toutes les EPP sont inondées, mêmes celles qui sont sur terre ferme comme Agbodjèdo, Avagbodji, Bembè et Gbodjè. Dans le Mono, les collèges suivants sont inondés : CEG Aguidahoué, CEG Athiémé (la voie bloquée), CEG Dédékpoè (la voie bloquée) CEG 5 Lokossa, CEG Ouèdèmè Adja, CEG Sèvotinnou. Au CEG 2 Agatogbo, à l'entrée du village de Dohi, les apprenants et enseignants ainsi que les administratifs pataugent dans l'eau », déplore l'Union Nationale.
Le bureau a aussi noté « les conditions de vie très désastreuses des parents de ces élèves et écoliers, conditions de vie aggravées par les inondations et leurs conséquences puis la fermeture des frontières terrestres avec le Nigéria » et se demande quels résultats aux examens de fin d'année le peuple béninois doit-il et peut-il s'attendre ?

A.A.A

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Chakib Benmoussa nommé président de la Commission spéciale

Fri, 11/22/2019 - 10:44

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé, mardi 19 novembre 2019, l'ambassadeur du Maroc en France comme président de la Commission spéciale sur le modèle de développement. Cette nomination fait suite au discours du Souverain, prononcé le 29 juillet dernier à l'occasion de la Fête du Trône.

Le Roi Mohammed VI dans son discours avait souhaité la mise en place de la Commission spéciale chargée du modèle de développement. Reçu au palais royal à Rabat, Chakib Benmoussa a été désigné à la tête de cette Commission.
« Nous avons veillé à ce que cette commission, par sa composition, regroupe différentes disciplines académiques et diverses sensibilités intellectuelles, en y faisant siéger des compétences nationales issues du public et du privé. Outre de l'expérience et une exigence d'impartialité, ces profils doivent être suffisamment outillés pour comprendre les dynamiques à l'œuvre au sein de la société et aller au-devant de ses attentes, sans jamais perdre de vue l'intérêt supérieur de la nation », avait déclaré le Souverain.
Le Roi Mohammed VI souhaite que cette commission « remplisse son mandat avec impartialité et objectivité en portant à notre connaissance un constat exact de l'état des lieux, aussi douloureux et pénible puisse-t-il être ».
Chakib Benmoussa est ambassadeur du Maroc à Paris depuis décembre 2012. Il a occupé plusieurs postes stratégiques dans sa carrière, des ministères et institutions du pays à la diplomatie internationale. Après sa nomination en décembre 2002 en tant que secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Chakib Benmoussa occupe le poste de ministre de l'Intérieur en 2006 jusqu'en janvier 2010.
En février 2011, le Roi Mohammed VI le nomme président du Conseil économique et social (CES).

A.A.A

Categories: Afrique

« Bientôt les abonnés vont payer les factures en ligne » (Camille Dansou)

Fri, 11/22/2019 - 09:52

Le directeur général de la SONEB Camille Dansou, dans l'émission AskGouvBenin de jeudi 21 Novembre 2019, a parlé des tarifs et les offres offertes aux abonnés. Il a aussi annoncé le paiement des facteurs en ligne qui sera effectif très bientôt.

Présente dans 69 communes sur les 77, la SONEB selon le directeur général Camille Dansou a pour premier but d'accompagner le gouvernement dans sa politique de donner de l'eau potable à tous les citoyens.
La SONEB dans l'optique de satisfaire ses abonnés tout en veillant à leur bien être, utilise pour le traitement de l'eau des produits qui cadrent avec l'hygiène et la santé des populations.
A en croire le directeur général, « depuis 2016, le niveau d'investissement dans le secteur eau a été multiplié par 5 » et « le prix de revient de production de l'eau potable est autour de 500 FCFA le m³ mais nous pratiquons un tarif social de 198 FCFA le m³ et 57% de nos abonnés se trouvent dans cette tranche ».
S'agissant de la qualité et du coût de l'eau en milieu urbain, les tarifs de la SONEB sont : « tranche 1 : 198 FCFA le m³ ; tranche 2 : 500 FCFA le m³ ; tranche 3 : 650 FCFA le m³ ; tranche unique 350 FCFA le m³ ».
D'après Camille Dansou, la possibilité est donnée à un abonné pour un cas de branchement subventionné de 50.000 FCFA de déposer 20.000 FCFA et bénéficier de son compteur. Il signe ensuite un engagement qui échelonne le reste du payement sur 6 à 10 mois.
« Bientôt les abonnés pourront payer leurs différentes factures en ligne. La SONEB y travaille déjà », a-t-il annoncé tout en ajoutant que la construction des Stations de traitement des eaux usées dans les communes de Sèmè Podji et Abomey-Calavi est actuellement en cours.
« La SONEB voudrait rassurer tous ses abonnés que malgré les quelques perturbations du réseau, elle reste disposée pour mieux servir ses abonnés. Les abonnés sont notre raison d'être », a affirmé le directeur général de la SONEB.
A.A.A

Categories: Afrique

Les députés dotent l'Opposition d'un statut

Fri, 11/22/2019 - 09:36

La loi n°2019-45 portant statut de l'Opposition au Bénin a été adopté jeudi 21 novembre 2019 par l'Assemblée nationale.
Composée de 22 articles répartis en quatre titres, cette loi facilitera dans sa mise en oeuvre, la lisibilité des partis politiques permettant ainsi de distinguer tel parti politique est de la mouvance présidentielle et tel autre est de l'Opposition.
Cette loi abroge ainsi la loi n°2001-36 du 14 octobre 2002 portant statut de l'Opposition. Une loi votée sur papier qui n'a jamais reçu l'adhésion des politiques pour sa mise en oeuvre effective.
La nouvelle loi dispose que l'Opposition est constituée de l'ensemble des partis politiques représentés ou non à l'Assemblée nationale qui soutiennent pour l'essentiel des positions différentes de celles du gouvernement et envisagent de construire une alternative politique dans le cadre démocratique.
Selon la loi, c'est par une déclaration officielle que se fait l'appartenance à l'opposition. Elle précise que ladite déclaration doit être enregistrée au ministère chargé de l'Intérieur. Comme moyens d'actions, il y a la critique du programme, des décisions et actions du gouvernement, la proposition d'une alternative aux solutions préconisées par l'Exécutif pour la satisfaction des besoins du peuple, le développement de l'Etat, l'élaboration d'un projet de société en vue d'œuvrer pour une alternative au pouvoir par les voies légales.
Être un des chefs de l'opposition, selon la loi, c'est avoir un parti politique de l'Opposition dont le nombre de députés au Parlement constitue de façon autonome un groupe parlementaire. Tout chef d'un groupe de partis de l'Opposition constitué en groupes parlementaires peut prétendre être chef de l'opposition ou même tout chef de parti politique de l'Opposition représenté ou non à l'Assemblée nationale mais ayant totalisé au moins 10 % des suffrages exprimés à l'issue des dernières élections législatives ou communales est également considéré comme l'un des chefs de l'Opposition.
L'article 8 du texte précise que le chef de file de l'Opposition est le chef de parti de l'Opposition ayant obtenu le plus grand nombre de députés à l'Assemblée nationale à l'occasion des dernières élections législatives. En cas d'égalité du nombre de députés, le chef de file de l'Opposition est désigné par le parti politique déclaré dans l'Opposition ayant le plus grand nombre d'élus communaux lors des dernières élections communales.
La loi prévoit aussi qu'en cas d'égalité du nombre d'élus communaux pour ce qui concerne l'Opposition parlementaire, le chef de file de l'Opposition est le chef du parti de l'Opposition ayant réuni le plus grand nombre de suffrages aux dernières élections législatives.
En cas d'absence et de représentation d'Opposition politique parlementaire, le chef de file de l'Opposition est le chef du parti de l'Opposition ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés lors des dernières élections communales.
Le chef de file de l'opposition est nommé par décret pris en Conseil des ministres sur proposition du Conseil électoral.
La loi prévoit que les partis politiques de l'Opposition bénéficient d'un accès équitable aux moyens officiels d'information et de communication. Ils jouissent de toutes les libertés publiques garanties par la Constitution. L'article 11 dispose que l'Opposition est consultée par le président de la République sur les questions importantes engageant la vie de la Nation notamment les menaces à la paix, les menaces d'atteintes à l'intégrité extérieure de l'Etat et l'engagement des forces de défense à l'étranger. L'Opposition peut en outre être consultée par le président de la République sur toute autre question d'intérêt national et international.
Le chef de file de l'Opposition peut être sollicité par le chef de l'Etat pour des missions entrant dans le cadre de la défense des intérêts supérieurs de la Nation.
Toute entrave ou toute tentative d'entrave à l'exercice des droits et des activités politiques de l'Opposition par une autorité administrative est interdite et punie d'une peine de un à deux ans d'emprisonnement et d'une amende de cinq cent mille (500 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA ou de l'une des deux peines. Mieux, tout acte de discrimination ou d'exclusion à l'égard d'un citoyen dans ses activités culturelles, sociales, économiques, professionnelles et administratives en raison de son appartenance à un parti de l'Opposition constitue un délit puni d'une peine d'emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d'une amende de cinq cent mille (500 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA ou de l'une de ces deux peines seulement.
Aussi prévoit-elle que les partis politiques de l'Opposition puissent bénéficier des avantages protocolaires et matériels fixés par décret pris en Conseil des ministres.
En cas de non-respect des droits de l'Opposition prévus par la loi, le texte autorise le parti politique concerné à saisir la juridiction compétente qui examine la requête en procédure d'urgence.
Selon la loi qui prend en compte les insuffisances de l'ancien statut, tout parti politique est libre de quitter l'Opposition. Seulement dans ce cas, la loi fait obligation à ce dernier de faire une déclaration officielle de changement de position. Cette déclaration est enregistrée au ministère en charge de l'Intérieur. Ce changement de statut entraîne pour le parti politique la perte de tous les droits acquis, prévoit la loi.
Dans une même lancée, les députés ont tous salué l'avènement de ladite loi sur le statut de l'Opposition. Celle-ci selon eux, est une nette avancée en matière de démocratie au Bénin.
La pertinence du texte a été aussi soulignée par le gouvernement notamment le ministre chargé de la Justice.
Séverin Quenum et le ministre chargé de la Communication et de la Poste, Alain Orounla étaient présents au parlement. Ils ont salué les députés qui ont oeuvré pour y arriver.
G.A.

Categories: Afrique

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