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24 Heures au Bénin

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09 présumés braqueurs abattus à Abomey-Calavi

Tue, 11/26/2019 - 00:32

Une opération menée par la police tôt ce lundi matin dans la commune d'Abomey-Calavi a permis d'anéantir neuf gangs présumés. Selon les informations relayées par Bénin Web Tv, 09 présumés braqueurs ont été abattus au cours de ladite opération dont 05 dans l'arrondissement de Hêvié et 04 dans celui d'Akassato.
G.A.

Categories: Afrique

Les spécialistes en Passation de Marchés Publics fondent désormais leur association

Tue, 11/26/2019 - 00:28

Regroupés sous l'appellation d'Institut des Professionnels des Marches Publics du Benin (IPMP), les Spécialistes en Passation des Marchés Publics au Bénin ont décidé de se donner la main. Il s'est agit de la mise en place d'une organisation afin de constituer un tandem fort et délicat désormais entre tout spécialiste de ce corps de métier qui aujourd'hui constitue l'épine dorsale dans l'exécution des dépenses publiques.

Les spécialistes en passation des marchés publics (PMP) et corps associés ont ce samedi 24 Novembre 2019 à Cadjehoun au siège de IPMP, mis sur les fonds baptismaux l'IPMP qui désormais portera les nobles objectifs et attentes des praticiens en Passation des Marchés publics.
Pour Alidaé KOTY, élu Président du Bureau Exécutif de l'Institut, les spécialistes de la commande publique sont unanimes sur l'enjeu et la délicatesse de leurs responsabilités a divers niveau, dans la chaîne institutionnelle existante des Marchés Publics. L'unicité de ce corps de métier qui se veut être très sensible, ne tombe qu'à point nommé. Cet institut déjà a pour nobles objectifs d'accompagner l'ensemble des acteurs dans leurs missions respectives, de favoriser l'harmonisation de la compréhension de la réglementation, d'assurer la formation continue de ses membres suivant tous les types de procédures et suivant la spécialité des domaines d'intervention, de promouvoir l'insertion des plus jeunes au métier, d'assurer l'assistance des spécialistes en matière contentieuses et à tous les niveaux ; et pour ne citer que ceux-là.
L'Institut des Professionnels des Marches Publics du Bénin (IPMP) se veut être un répondant fiable pour tout spécialiste en passation des marchés publics PMP.
Les membres fondateurs après avoir parcouru statuts et règlement intérieur ont élu le bureau qui prédestinera à la tête de l'association pour les trois années à venir selon les textes réglementaires.
Le bureau élu est composé des 7 membres.
Cette équipe installée à la tête de l'Institut a pour premier défi de faire connaître l'Institut à tous les acteurs de la chaîne des dépenses au Bénin voire à l'international, selon Alidaé KOTY.
M.H.

Le bureau élu Président : Koty Alidaé
1er vice président : YESSOUFOU A. AKIM
2ème vice président : BODJRENOU Derrick christian
Secrétaire Général : GBEHOUNDJI Boniface
Secrétariat Général Adjoint : IDOHOU Augustin
Trésorier Général : ADJOVI Gentilis
Trésorier Général Adjoint : HOUEZE Emmanuel.
Categories: Afrique

Spécial Entretien avec Michel Dussuyer. Le Sélectionneur des Ecureuils fait le point à mi-parcours des éliminatoires de la Can 2021. Il se projette également sur les 04 prochaines rencontres

Mon, 11/25/2019 - 19:21

SPECIAL ENTRETIEN AVEC MICHEL DUSSUYER . LE SELECTIONNEUR DES ECUREUILS FAIT LE POINT A MI-PARCOURS DES ELIMINATOIRES DE LA CAN 2021 . IL SE PROJETTE EGALEMENT SUR LES 04 PROCHAINES RENCONTRES

Voir en ligne : BYp-OjqTr5o
Categories: Afrique

Le Béninois Aimé Sèbio parmi les premiers diplômés du centre

Mon, 11/25/2019 - 18:54

La première session de formation de l'Académie Africaine de Handball s'est déroulée du 10 novembre au 18 novembre 2019 au centre olympique de Handball en Egypte.
Au terme de la formation, les nouveaux entraîneurs qui ont suivi une série d'activités pratiques ont reçu leur diplôme.
Parmi les premiers diplômés figure le Béninois Aimé Sèbio, manager général de Flowers handball club de Cotonou et entraîneur de la sélection masculine junior de handball du Bénin.
Par ce stage de perfectionnement en handball, Aimé Sèbio a honoré le Bénin en faisant partie des tout premiers diplômés de l'Académie Africaine de Handball avec le label de l'IHF.
Fier d'avoir pris part à cette formation, Aimé Sèbio entend mettre ses nouvelles connaissances au service du handball béninois.

A.A.A

Categories: Afrique

Les Machines électroniques de Facturation à la TVA obligatoires dès décembre

Mon, 11/25/2019 - 18:51

A partir du 02 décembre, les entreprises assujetties à la TVA ont l'obligation d'utiliser les Machines Electroniques Certifiées de Facturation (MECeF) pour délivrer les factures normalisées à leurs clients.
Selon le communiqué de presse du directeur Général des Impôts, cette décision est conforme à l'article 256 du Code Général, des Impôts (CGI) et aux articles 2 et 7 de l'arrêté du 05 mars 2018.
Les entreprises concernées sont invitées à se procurer l'un des modèles de MECeF dont la liste est disponible sur le site internet de la Direction Générale des Impôts : www.impots.finances.gouv.bj.
« En outre, ces entreprises ont jusqu'au 29 février 2020 pour se conformer aux textes régissant l'utilisation des Machines Electroniques Certifiées de Facturation.
Passé ce délai, les contrevenants se verront infliger les sanctions prévues à l'article 1096 quarter-j du CGI », précise le communiqué.
Par ailleurs, souligne le Directeur Général des Impôts, toutes les entreprises ayant acquis les machines certifiées bénéficient des mesures incitatives dans les conditions prévues à l'article 167 du CGI.

A.A.A

Categories: Afrique

Deux trafiquants d'ivoire condamné à 3 ans de prison

Mon, 11/25/2019 - 13:53

36 mois d'emprisonnement ferme et 500.000 FCFA d'amende. C'est la peine requis contre deux trafiquants d'ivoire dans la commune de Djougou. La décision a été rendue le 20 novembre 2019 par le Tribunal de première instance de deuxième classe de Djougou.
Selon la Loi 2002-16 du 18 octobre 2004, portant régime de la faune en République du Bénin et de son texte d'application, nul n'a le droit de détenir, de circuler et de commercialiser les trophées d'espèces intégralement protégées. Cette donc conformément aux textes en vigueur et selon le code pénal en République du Bénin que ces trafiquants ont été envoyés en prison pour trafic de défense d'éléphants, des espèces intégralement protégées.

G.A.

Categories: Afrique

Cinq malfrats présumés abattus à Hêvié

Mon, 11/25/2019 - 13:20

Dans la matinée de ce lundi 25 novembre 2019, les éléments du commissariat de Hêvié ont abattus cinq hors-la loi, lors d'une opération dans le cadre de la lutte contre l'insécurité et la criminalité. Les présumés braqueurs ont été tués tôt ce matin sans autres précisions. Ces individus qui ont pendant longtemps troublé la quiétude des populations sont désormais hors d'état de nuire.
La police Républicaine veille à la sécurité des populations en cette période de fin d'année où les actes de braquages se multiplient.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Parents, élèves et autres acteurs donnent leurs avis

Mon, 11/25/2019 - 13:16

Suite au constat de l'instauration de journées continues dans certaines écoles privées, le ministre Salimane Karimou a interdit ce système qui ne respecte pas la réglementation en vigueur en République du Bénin.
Quelques semaines après cette interdiction, voici les réactions de certains acteurs du système éducatif.

Des promoteurs d'écoles maternelles et primaires privées situées dans certains départements du Bénin ont décidé de fonctionner en journées continues. Or au Bénin, cette pratique n'est pas encore permise, elle est contraire aux dispositions de l'article 11 du décret n°2007-279 du 16 juin fixant les conditions générales de création ou d'ouverture, d'extension, de scission, de gémination, de transfert, de fermeture, de changement de dénomination et de fonctionnement des établissements maternel, primaire et secondaire général.
Pour Ludovic Gnahoui, enseignant dans une école primaire privée à Abomey Calavi, le système de journées continues s'observe chaque année surtout au début de rentrée scolaire. « Je ne sais pas si, c'est parce que le programme scolaire dans les écoles privées n'est pas bien défini avant la rentrée des classes ». En 2018, poursuit-il, « on a assisté à la même situation et tout de suite, les autorités compétentes ont rappelé les promoteurs de ces écoles à l'ordre.
D'après son collègue qui a requis l'anonymat, l'une des écoles privées dans laquelle il intervient a cessé cette pratique depuis que le ministre a rappelé les promoteurs à l'ordre. « Vous savez qu'au Bénin les journées continues ne sont pas reconnues et vous décidez quand même d'opter pour cela. Je ne dis pas que ce système n'est pas bien mais il est contraire aux textes. Il faut qu'on respecte les textes c'est tout », a-t-il confié.
Les journées continues qui s'observent dans certaines écoles privées sont un avantage pour les apprenants. Selon certains élèves, le système de journée continue est la raison pour laquelle leurs parents ont choisi les écoles privées. « Ce n'est pas toutes les écoles privées qui font les journées continues mais mon école fonctionne ainsi. C'est l'une des raisons pour laquelle, mon père a décidé de m'inscrire dans cette école », a confié Alexandre Nascimento, élève en classe de CM2 dans une école privée de Cotonou. Ce système lui permet de rentrer plus tôt des cours, de se reposer, d'accomplir ses tâches ménagères et de faire ses devoirs.
« Si on me demande de choisir, c'est les journées continues. Bizarrement, c'est cette année que moi j'ai appris que c'est interdit. Mon école où j'ai fait mon primaire, on rentrait à 14 heures. Actuellement, je suis au collègue en 6eme toujours dans une école privée et je rentre à 15 heures », a déclaré Mélanie Agasounou.
Des parents d'élèves trouvent des avantages dans cette pratique instaurée dans certaines écoles privées mais reconnaissent que malheureusement elle n'est pas reconnue au Bénin. « Nos enfants vont à l'école de 8 heures à 17 heures en général avec une pause à midi pour y retourner à 15 heures. Des écoles privées font de 8 heures à 14 heures ou 15 heures. Moi, parent d'élèves, je ne peux préférer que ces écoles privées. Non seulement je me tracasse moins pour aller déposer et chercher mes enfants, mais cela permet aussi à l'enfant de bien assimiler les cours et les réviser », a expliqué Simplice Lalèyè, parent d'élève.
Pour Marina Loko, fonctionnaire, le système de journées continues est avantageux, mais même si cela intègre les textes en République du Bénin, ce serait très difficile pour elle. « Imaginez, mon enfant sort à 14 heures ou 15 heures alors que moi je termine mon travail vers 18 heures : un véritable casse-tête. Si le gouvernement adopte cette pratique, il va falloir toucher aussi à nos horaires », pense-t-elle.

Adapter les horaires aux réalités d'aujourd'hui
Selon le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), « dans une République, il y a des règles ».
« Nous connaissons les horaires officiels, l'heure dans notre pays notamment pour les écoles. Ce que les écoles privées font, on appelle ça simplement de l'anarchie », souligne Anselme Amoussou.
A en croire, le SG de la CSA-Bénin, le système de journées continues n'est pas adapté aux horaires de travail des parents, si bien que les enfants sortent à 15 heures ou à 14 heures et ils sont livrés à eux-mêmes parce que leurs parents se trouvent au boulot jusqu'à 18 h 30.
« Je suis de ceux qui pensent que nous devons absolument revoir les horaires de travail et les adaptés aux réalités d'aujourd'hui », a affirmé Anselme Amoussou.
Pour lui, il faut que le gouvernement s'active à relire les horaires, ce qui va permettre d'avoir une journée continue. « Les horaires continuent doivent s'inscrire dans une démarche globale au niveau de tout l'Etat pour que, aussi bien dans le public que dans le privé, nous puissions avoir les mêmes horaires », a-t-il ajouté.
« Si ça devient officiel, tout le monde peut l'appliquer parce qu'aujourd'hui, nous avons besoin de ça », a conclu le secrétaire général de la CSA-Bénin.

Akpédjé Ablawa AYOSSO

Categories: Afrique

03 tonnes de cocaïne en direction du Bénin saisies

Mon, 11/25/2019 - 13:06

Les autorités uruguayennes ont arrêté une importante quantité de cocaïne en direction du Bénin. Selon l'information rendue publique par les médias belges, « Le conteneur en provenance du Paraguay devrait faire une étape à Ténériffe, dans les îles canaries en Espagne, avant d'arriver à Cotonou, au sud du Bénin ». Les mêmes sources indique qu'à l'intérieur, « une centaine de paquets de cocaïne, pour une valeur à la revente de 740 millions de dollars, soit environ 430 milliards de FCFA, étaient dissimulés dans une cargaison du riz ». Les autorités uruguayennes relèvent que la drogue a été découverte alors que des contrôles plus stricts ont été introduits la semaine passée dans le port de Montevideo. « Les colis suspects ont été identifiés grâce à un scanner ».

G.A.

Categories: Afrique

Le budget 2020 estimé à 6 milliards FCFA

Mon, 11/25/2019 - 13:00

Le maire de Parakou Charles Toko a procédé ce lundi 25 novembre 2019, à l'ouverture de la quatrième session ordinaire de l'année 2019 en présence de ses adjoints, des Chefs d'arrondissement, et des conseillers municipaux. Dernière session de l'année 2019, elle est consacrée à la clôture des activités et au budget de la municipalité pour 2020 qui est estimé à 6 milliards de FCFA.

« 2019 a été, en effet, une année longue avec son lot de hauts et de bas et je suis satisfait de nos réalisations et de nos avancées malgré, parfois, nos divergences d'opinion. C'est cela l'expression même de la démocratie et croyez-moi, les divergences nous amènent parfois à nous remettre en question, toujours dans le but de mieux faire au service de la communauté », a déclaré le maire à l'ouverture de la session.
La session étant consacrée au budget exercice 2020, Charles Toko annonce qu'il tourne autour de 6 milliards FCFA. « Les plis vous étaient déjà envoyés quand j'ai appris que la commune gagnait encore l'aménagement des pistes cotonnières des communes de Pèrèrè, de Nikki et de Sinendé pour un montant de 148 millions environ. Ce montant doit alors être ajouté au montant du budget », a-t-il notifié aux conseillers.
Selon le maire de Parakou, en dehors des « actions entrant dans le cadre des ressources affectées telles que les subventions du programme Omidelta, du PAURAD, du FDT et du FADeC affecté, les actions phares de l'année 2020 sont essentiellement l'aménagement des voies urbaines pour répondre à une forte demande des populations et de la plupart des conseillers municipaux ».
Des actions importantes seront aussi menées dans les secteurs traditionnels tels que l'éducation, la santé, et le tourisme.
Il n'a pas manqué de rappeler la Foire Internationale de Parakou qui aura effectivement lieu au moins de décembre prochain. « Je vous rassure déjà de ce que les préparatifs vont bon train et que le lancement a eu lieu à Cotonou jeudi dernier », a rappelé Charles Toko.
A l'entame de la session, une minute de silence a été observée en la mémoire de feu Abdoulaye Boukari, précédemment chef du quartier Ladjifarani dans le 2ème arrondissement de la ville, décédé le mois dernier.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Deux trafiquants d'ivoire condamné à 3 ans de prison

Mon, 11/25/2019 - 09:30

36 mois d'emprisonnement ferme et 500.000 FCFA d'amende. C'est la peine requis contre deux trafiquants d'ivoire dans la commune de Djougou. La décision a été rendue le 20 novembre 2019 par le Tribunal de première instance de deuxième classe de Djougou.
Selon la Loi 2002-16 du 18 octobre 2004, portant régime de la faune en République du Bénin et de son texte d'application, nul n'a le droit de détenir, de circuler et de commercialiser les trophées d'espèces intégralement protégées. Cette donc conformément aux textes en vigueur et selon le code pénal en République du Bénin que ces trafiquants ont été envoyés en prison pour trafic de défense d'éléphants, des espèces intégralement protégées.

G.A.

Categories: Afrique

20 chercheuses récompensées par L'Oréal-UNESCO

Mon, 11/25/2019 - 08:41

La cérémonie de remise de ‘'Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne 2019'' organisée dans le cadre de la 10 édition du programme régional ‘'Pour les Femmes et la Science'' de la Fondation L'Oréal en partenariat avec l'UNESCO a eu lieu jeudi 21 janvier 2020 à Dakar au Sénégal. 20 chercheuses africaines ont été récompensées dont la Béninoise, Jesugnon Fifamè Murielle Féty Tonouewa, Doctorante de l'Université de Parakou.

Ayant pour but de promouvoir les femmes dans le monde de la recherche scientifique, le programme ‘'Pour les Femmes et la Science'' de cette année marquant aussi son dixième anniversaire a permis de récompenser en plus de 07 femmes scientifiques en Afrique du Sud, 15 doctorantes et 05 post-doctorantes issues d'une quinzaine de pays d'Afrique subsaharienne. Ces dernières ont été sélectionnées pour leur excellence scientifique au milieu d'environ 400 candidatures.
« Parmi les chercheurs mondiaux, on compte seulement 2,4 % de scientifiques africains, dont à peine 30 % sont des femmes. Aujourd'hui, il n'y a pas assez de femmes scientifiques en Afrique.
A travers le ‘'Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne'', nous mettons en avant et soutenons les extraordinaires chercheuses du continent, qui sont indispensables pour développer une recherche inclusive en Afrique, pour l'Afrique et menée par des Africaines », a déclaré Alexandra Palt, directrice Générale de la Fondation L'Oréal.
Jesugnon Fifamè Murielle Féty Tonouewa, doctorante de l'Université de Parakou de la spécialité Sciences environnementales avec pour travaux de recherche : « Améliorer la filière du bois au Bénin », a reçu au même titre que les autres lauréates un soutien financier de 10 000 EUR (6 550 000 FCFA). Les post-doctorantes ont pour leur part reçu une dotation de 15 000 EUR (9 825 000 FCFA).
Aussi, les 20 chercheuses et les 07 scientifiques du programme ont-elles bénéficié d'un programme de formation visant à leur donner davantage les moyens de poursuivre leur carrière.
Ayant suivi une formation de quatre jours, donnée par des experts internationaux, les jeunes talents ont acquis de notions sur : leadership, management, négociation, prise de parole en public, ou encore media training et personal branding.
Le programme ‘'Pour les Femmes et la Science'' mené par la Fondation L'Oréal en partenariat avec l'UNESCO a depuis 21 ans mis en lumière plus de 3 400 chercheuses issues de 118 pays.
La Fondation L'Oréal et l'UNESCO ont déjà accompagné 129 doctorantes et post-doctorantes, qui contribuent par leurs travaux à construire l'avenir du continent.

A.A.A

Categories: Afrique

L'expulsion des étrangers sans papiers démarre en janvier

Mon, 11/25/2019 - 08:13

Les étrangers en situation irrégulière seront expulsés du Nigéria en janvier 2020. Cette mesure fait suite à l'expiration du délai de six mois accordé aux sans papiers pour avoir les documents appropriés.

Selon le site Legit, le délai expire le 12 janvier 2020. Le service chargé de délivrer les documents aux étrangers a notifié qu'il n'y aura pas de prolongation une fois que le délai expire.
Le gouvernement fédéral va entamer l'expulsion des étrangers sans papiers dès le 13 janvier 2020.
Les immigrés sans papiers vivant au Nigéria seront donc purement et simplement expulsés.
Des sanctions sont prévues pour les Nigérians qui vont héberger les étrangers sans papiers et aussi contre les agents qui facilitent les mouvements illégaux de jeunes filles et de garçons des pays voisins vers le Nigéria.
Les étrangers sans papiers doivent alors se mettre en règle en ayant la carte de séjour et le passeport en cours de validité.

Le Bénin veut aider ses ressortissants à se mettre à jour

Pour faciliter la tâche à ses ressortissants, le gouvernement du Bénin, en Conseil des ministres le 06 novembre 2019 a annoncé le recensement de ses citoyens résidant au Nigéria afin qu'ils bénéficient des documents qui leur permettront de circuler dans l'espace CEDEAO tout en menant leurs activités en tout quiétude.
Ce recensement d'intérêt national vise à : les inscrire au Registre national de la Population ; leur établir la carte nationale d'identité aux normes de la CEDEAO ; et saisir l'opportunité de ce recensement pour régulariser la situation de ceux d'entre eux qui n'ont pas d'acte de naissance.
Ce qui leur permettra d'avoir leur passeport et de faire les formalités pour avoir leur carte de séjour.
La décision des autorités d'Abuja d'expulser les étrangers sans papiers fait suite à la fermeture des frontières terrestres du pays avec ses voisins.

A.A.A

Categories: Afrique

Le Parquet de Cotonou fixe ses priorités à la Police Républicaine

Sun, 11/24/2019 - 21:34

Le Procureur de la République près du Tribunal de Première Instance de Cotonou, Elon'm Mario Metonou, a présenté, vendredi 22 novembre 2019, au Haut Commandement de la Police Républicaine, le bilan de la dernière année judiciaire. La séance qui a eu lieu au Parquet de Cotonou a connu la présence du Procureur Général près de la Cour d'Appel de Cotonou, Pierre Dassoundo Ahiffon et du Directeur Général de la Police Républicaine.

Selon le Procureur de la République près du Tribunal de Première Instance de Cotonou, la séance a également pour objectif de faire connaître aux responsables de la Police républicaine, les priorités du Parquet de Cotonou pour la nouvelle année judiciaire. Ce qui permettra de lutter efficacement contre la violence à Cotonou et les atteintes au cadre de vie et à l'environnement.
Ayant pour rôle de veiller à l'application de la Loi pénale et de surveiller les activités de la Police judiciaire, le procureur Général près de la Cour d'Appel de Cotonou, Pierre Dassoundo Ahiffon a souligné que les séances pareilles seront organisées. Ceci, non seulement à cause des difficultés notées dans la gestion de certaines procédures mais aussi dans le but de s'assurer que la Police républicaine a les mêmes objectifs et visions que le Parquet.
La rencontre s'est axée sur trois présentations à savoir : le bilan de la dernière année judiciaire, les violences dans la ville de Cotonou et les atteintes au cadre de vie, et à l'environnement.

A.A.A

Categories: Afrique

Jesugnon Fifamè Murielle Féty TONOUEWA récompensée pour ses travaux

Sun, 11/24/2019 - 20:24

Le 22 novembre 2019, lors d'une Cérémonie organisée à Dakar dans le cadre de la 10ème édition de son programme régional Pour les Femmes et la Science, la Fondation L'Oréal, aux côtés de l'UNESCO, a mis à l'honneur les 20 jeunes chercheuses récompensées par le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne 2019.
« Parmi les chercheurs mondiaux, on compte seulement 2,4 %1 de scientifiques africains, dont à peine 30 % sont des femmes. Aujourd'hui, il n'y a pas assez de femmes scientifiques en Afrique. Au travers le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne, nous mettons en avant et soutenons les extraordinaires chercheuses du continent, qui sont indispensables pour développer une recherche inclusive en Afrique, pour l'Afrique et menée par des Africain·e·s. », déclare Alexandra Palt, Directrice Générale de la Fondation L'Oréal.
UNE CÉRÉMONIE PRESTIGIEUSE POUR METTRE EN LUMIÈRE DE BRILLANTES CHERCHEUSES
Issues de 15 pays, ces informaticiennes, ingénieures ou encore biologistes, témoignent de la diversité et du rôle crucial de la recherche scientifique au féminin sur le continent. Elles ont été célébrées devant un public venu de tout le continent africain. Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, Première Dame de la République Démocratique du Congo, et Monsieur Cheikh Oumar Anne, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation du Sénégal, ont honoré l'événement de leur présence.
D'autres personnalités étaient également présentes : représentants du monde scientifique et des pouvoirs publics, Dimitri Sanga, Directeur régional de l'UNESCO Afrique de l'Ouest (Sahel), intellectuels, leaders d'opinion, organisations promouvant l'égalité des genres dont Hafsat Abiola, présidente de Women in Africa, et femmes influentes, notamment artistes, comme la chanteuse Coumba Gawlo Seck. Toutes les photos sont disponibles ici (copyright Stéphane Tourne / Fondation L'Oréal).
UN ENGAGEMENT HISTORIQUE DE LA FONDATION L'ORÉAL AUPRÈS DES FEMMES DE SCIENCE
Créé en 1998, le programme Pour les Femmes et la Science, mené par la Fondation L'Oréal en partenariat avec l'UNESCO, vise à promouvoir les femmes dans le monde de la recherche scientifique, où le plafond de verre reste une réalité. Depuis 21 ans, plus de 3 400 chercheuses issues de 118 pays ont été mises en lumière.
À travers le programme régional Jeunes Talents Afrique subsaharienne, la Fondation L'Oréal et l'UNESCO ont déjà accompagné 129 doctorantes et post- doctorantes, qui contribuent par leurs travaux à construire l'avenir du continent. Cette année, ce programme Afrique subsaharienne fête son dixième anniversaire. À cette occasion, la Fondation L'Oréal et l'UNESCO ont souhaité renforcer leur engagement et ont doublé le nombre de jeunes chercheuses récompensées chaque année en Afrique.
Ainsi cette année, en plus des 7 femmes scientifiques récompensées en Afrique du Sud, 15 doctorantes et 5 post-doctorantes, originaires d'une quinzaine de pays d'Afrique subsaharienne, dont 2 du Sénégal, viennent d'être honorées. Elles ont été sélectionnées pour leur excellence scientifique parmi près de 400 candidatures.
Les Jeunes Talents ont reçu un soutien financier pour leurs travaux scientifiques, grâce à des dotations de 10 000 € pour les doctorantes et de 15 000 € pour les post-doctorantes. Ces 20 chercheuses et les 7 scientifiques du programme national d'Afrique du Sud, ont en outre bénéficié d'un programme de formation destiné à leur donner davantage les moyens de poursuivre leur carrière. Cette formation de quatre jours, dispensée par des experts internationaux sélectionnés par la Fondation L'Oréal, a abordé différentes disciplines : leadership, management, négociation, prise de parole en public, ou encore media training et personal branding.
LE PALMARÈS DU PRIX JEUNES TALENTS AFRIQUE SUBSAHARIENNE 2019

1-Regina Esinam ABOTSI – Doctorante – Ghana – Université du Cap, Afrique du Sud Spécialité : Sciences médicales
Travaux de recherche : Déterminer la résistance aux antibiotiques de bactéries potentiellement pathogènes présentes dans les voies respiratoires des enfants infectés par le VIH.
2 – Becky Nancy ALOO – Doctorante – Kenya – Institution africaine Nelson Mandela pour la science et la technologie d'Arusha
Spécialité : Sciences microbiologiques
Travaux de recherche : Identifier de nouvelles espèces de rhizobactéries associées aux pommes de terre irlandaises, pour améliorer le rendement agricole.
3 – Fatoumata BA – Doctorante – Sénégal – Université Gaston Berger de Saint-Louis Spécialité : Médecine fondamentale
Travaux de recherche : Étudier le sommeil pour mieux lutter contre les maladies du métabolisme.
4 – Dr Mercy Temitope BANKOLE– Post-doctorante – Nigéria – Université fédérale de technologie de Minna Spécialité : Chimie
Travaux de recherche : Cicatriser les plaies ouvertes plus rapidement et mieux grâce à un nanocomposite.
5 – Najah Fatou COLY – Doctorante – Sénégal – Université Cheikh Anta Diop de Dakar Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Mieux comprendre les infections survenant lors de l'accouchement pour lutter contre la mortalité néonatale.
6 – Funmilola FAGBOLA – Doctorante – Nigéria – Université de technologie de Ladoke Akintola
Spécialité : Génie électrique, électronique, ingénierie informatique
Travaux de recherche : Détecter la désinformation à l'aide de modèles de preuve et d'apprentissage approfondi et d'algorithmes inspirés de la nature.
7 – Dr Nowsheen GOONOO – Post-doctorante – Île Maurice – Université de Maurice, Moka Spécialité : Sciences des matériaux
Travaux de recherche : Éviter les amputations en améliorant la cicatrisation des plaies diabétiques.
8 – Fatou JOOF – Doctorante – Gambie – Université ouverte de Banjul
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Développer de nouvelles stratégies antipaludiques en suivant des mutations génétiques.
9 – Ruth KIHIKA – Doctorante – Kenya – Université Kenyatta de Nairobi
Spécialité : Chimie
Travaux de recherche : Identifier des cibles géniques corrélées avec des agents biochimiques, responsables de la résistance des plantes aux parasites.
10 – Stéphanie Maubath Carène KONAN – Doctorante – Côte d'Ivoire – Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan
Spécialité : Informatique et science informationnelle
Travaux de recherche : La géomatique au service de la lutte contre la malnutrition.
11 – Carine KUNSEVI-KILOLA – Doctorante – République Démocratique du Congo – Université de Stellenbosch, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Lutter contre la contamination par la tuberculose chez les diabétiques.
12 – Dr Jacqueline KYOSIIMIRE-LUGEMWA – Post-doctorante – Ouganda - MRC/UVRI & London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), Unité de recherche ougandaise
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Produire des données complètes sur l'état immunitaire préexistant en apportant des réponses de vaccin au virus du VIH en Ouganda.
13 – Dr Henintsoa Onivola MINOARIVELO – Post-doctorante – Madagascar – Université de Stellenbosch, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences des mathématiques
Travaux de recherche : Utiliser des simulations mathématiques et des calculs informatiques pour prédire la disparition d'animaux pollinisateurs.
14 – Celia MOFFAT JOEL MATYANGA – Doctorante – Zimbabwe – Université du Zimbabwe, Harare
Spécialité : Médecine fondamentale
Travaux de recherche : Utiliser les interactions entre une médecine traditionnelle à base de pommes de terre africaines et le traitement de première ligne du VIH/SIDA.
15 – Mweete NGLAZI – Doctorante – Zambie – Université du Cap, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Analyser le surpoids et l'obésité en Afrique du Sud : le cas des femmes en âge de procréer.
16 – Ines NGOH – Doctorante – Cameroun – Université de Buea et London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), Unité de recherche gambienne, Gambie
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Comprendre les variations génétiques utilisées par les populations naturelles de parasites du paludisme.
17 – Georgina NYAWO – Doctorante – Zimbabwe – Université de Stellenbosch, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Évaluer le microbiome chez les patients atteints de tuberculose pour mettre au point de nouvelles interventions cliniques et thérapeutiques
18 – Dr Cécile Harmonie OTOIDOBIGA – Post-doctorante – Burkina Faso – Université de Ouagadougou Joseph Ki-Zerbo
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Améliorer la productivité du riz de bas-fond en Afrique de l'Ouest.
19 - Francine TANKEU – Doctorante – Cameroun – Université de Yaoundé 1
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Soigner la leucémie en alliant biochimie et pouvoir des plantes.
20 - Jesugnon Fifamè Murielle Féty TONOUEWA – Doctorante – Bénin – Université de Parakou Spécialité : Sciences environnementales
Travaux de recherche : Améliorer la filière du bois au Bénin.

Categories: Afrique

‹‹C'est une manière de filtrer les candidatures›› (C. Olihidé)

Sun, 11/24/2019 - 17:59

L'introduction du système de parrainage et les nouvelles dispositions de la constitution et du code électoral adoptés récemment par les députés et promulgué par le chef de l'Etat Patrice Talon étaient au cœur de l'émission ‘'90mn pour convaincre'' de la radio nationale ce dimanche 24 novembre 2019.
Clotaire Olihidé, expert électoral et acteur politique, membre fondateur du Bloc Républicain et Laurent de Laure Faton, secrétaire national adjoint à l'économie numérique des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ont donné leurs avis sur la question.
Pour Clotaire Olihidé, c'est juste une manière technique et juridique qui vise à filtrer les candidatures pour certaines fonctions de prestige comme le président de la République dans un régime présidentielle.

‹‹ Le Bénin n'a rien inventé››

Citant l'exemple de la France, du Sénégal, du Mali, et plusieurs autres pays ayant adoptés ce système, il renseigne que le Bénin n'a rien inventé. « Aujourd'hui, on a introduit le parrainage et on a diminué la caution qui passe de 250 millions à 50 millions FCFA », a expliqué l'expert électoral.
A l'en croire, le parrainage est plus objectif, « c'est un choix et c'est le législateur qui fait le choix », a précisé le membre fondateur du Bloc Républicain.
Selon le secrétaire national adjoint à l'économie numérique des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), l'introduction du système de parrainage pour les candidats à la présidentielle par 10% des élus comme plusieurs autres dispositions de la loi, ne visent que les FCBE et les formations politiques de l'opposition.
Pour lui, les lois adoptées sont taillées sur mesure juste pour une seule cause : « Reconquérir le pouvoir et le garder autant que faire se peut ».
Selon Laurent de Laure Faton, le pouvoir en place est sûr qu'après les élections, il aura la capacité financière, politique, et même des lobbies qu'il faut pour s'arracher toutes les mairies du Bénin comme il l'a fait précédemment par destitution, etc.
Le pouvoir, poursuit Laurent de Laure Faton, peut rétrograder l'opposition à avoir moins de 16 maires, et c'est la logique dans laquelle le législateur se positionne. « Nous n'avons aucun moyen pour écourter leur mandat. Le seul moyen que nous avons, c'est la présidentielle de 2021 pour que le peuple qui est juge et l'arbitre, au regard des cinq dernières années juge, et quand nous on aura proposé une autre alternative, qu'il soit capable de dire maintenant, on revoie le mandat à un ou à l'autre », a-t-il souligné

F. A. A.

Categories: Afrique

Ricos Campos, son chauffeur et deux danseuses hospitalisés

Sun, 11/24/2019 - 13:36

Le véhicule de Ricos Campos a été victime d'un accident de circulation ce dimanche vers 5h du matin à Sékou, dans la commune d'Allada. Le chanteur, son chauffeur et deux danseuses sont évacués à l'hôpital pour les soins. Ricos aurait eu quelques fractures selon ses proches. Pour le moment, aucune information sur leur état de santé.
Les circonstances de l'accident ne sont pas encore élucidées. Selon les informations, ils revenaient d'une prestation à Allada, lorsque la catastrophe est survenue sur la route. Le véhicule a subi beaucoup de dégâts.

D. M.

Categories: Afrique

Nécessité de fédérer les énergies pour réduire les inégalités

Sun, 11/24/2019 - 11:07

La Ministre Véronique Tognifodé Mewanou a présidé la cérémonie officielle des manifestations entrant dans le cadre de la 32è Journée Nationale des Affaires Sociales. La cérémonie s'est déroulée samedi 23 Novembre 2019, à la salle des fêtes Ranti de Dassa Zoumè en présence du maire Nicaise Fagnon et des députés de la commune.
La célébration de la Journée nationale des affaires sociales a été une occasion pour la ministre d'appeler les acteurs à l'union. Dans son discours, Véronique Tognifodé Mewanou a appelé tous les acteurs intervenant dans le secteur du social à « fédérer les énergies autour du développement social pour réduire les inégalités sociales ».
Pour elle, « la protection sociale est aujourd'hui au cœur des préoccupations de l'action publique, noyau de l'un des axes prioritaires du Programme d'actions du Gouvernement ». La ministre des affaires sociales et de la microfinance a invité les mères/tutrices à mieux dialoguer avec leurs enfants, sans tabou, pour leur éviter les grossesses trop précoces et autres déconvenues.
« L'éducation de nos filles et leur protection sont un gage de développement de nos communautés et de notre Nation », a-t-elle indiqué. Pour l'autorité municipale, c'est une joie d'avoir choisi sa commune pour la célébration. Nicaise Fagnon appelle à ce que chacun se donne la main pour accompagner les nobles actions du gouvernement. Ledites actions qui selon lui entrent dans le cadre du bien être de tous.
A la fin de la cérémonie, la ministre a procédé à la remise d'appuis à des personnes indigentes.
Elle a ensuite visité des stands animés par les femmes qui s'investissent dans la transformation de produits locaux.

_G.A.

Categories: Afrique

Patrice Talon rend hommage à Albert Tévoèdjrè

Sat, 11/23/2019 - 23:07

Le professeur Albert Tevoédjrè a été conduit dans sa dernière demeure ce samedi 23 novembre après une messe corps présent en la cathédrale Notre Dame de l'Immaculé conception de Porto-Novo.
Le président de la République, Patrice Talon a rehaussé de sa présence, la messe de funérailles du frère Melchior.
Après son décès le 6 novembre dernier, Albert Tévoèdjrè a été inhumé ce samedi. Plusieurs personnalité ont honoré de leur présence la messe dite en hommage à l'homme d'État.
Le chef de l'Etat avec à ses côtés le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou ont assisté à la messe d'adieu célébrée en l'honneur de l'illustre disparu. Les membres du gouvernement ainsi que le médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun et plusieurs autres personnalités dont l'ancien président de la République, Nicéphore Soglo, Bruno Amoussou, Mathurin Coffi Nago, Antoine Kolawolé Idji, Candide Azannaï, Amos Elègbé, Robert Dossou, Jean-Pierre Ezin, Paulin Hountondji, Ali Houdou, Zul Kifl Salami, Mariam Aladji Boni Diallo, Jean-Roger Ahoyo, Emile Paraïzo, Roger Dovonou, Dorothée Kindé Gazard ont assisté la famille en ces circonstances douloureuses.
Les membres du corps diplomatique et les représentants des organisations internationales y étaient également. La messe d'inhumation a été dite par l'évêque de Porto-Novo, Mgr Aristide Gonzalo, qui était assisté de ses collègues de l'archidiocèse de Pakarou, Pascal N'Koué et du diocèse de Natitingou Antoine Sabi Bio.
L'évêque de Porto-Novo, dans son homélie, a mis en exergue les qualités exceptionnelles de l'homme notamment ses engagements politiques, son combat pour les pauvres et sa foi catholique.
Pour Mgr Aristide Gonzalo, le professeur Albert Tévoèdjrè a beaucoup marqué l'histoire du Bénin depuis les indépendances à nos jours en passant par la Conférence nationale de février 1990. La très forte mobilisation des personnalités, amis et sympathisants du défunt à l'occasion de cette messe de funérailles témoigne de toute la grandeur de l'homme.
Invitant chacun à prier pour le disparu, le prélat appelle la jeunesse à s'inspirer des œuvres d'Albert Tévoèdjrè.
Après la messe, le cortège funèbre s'est ébranlé en direction d'Adjati dans la commune d'Adjarra où a été inhumé dans l'intimité familiale l'illustre disparu dans sa maison qu'il a baptisée « Theophania, la Maison africaine de la paix ».

G.A.

Categories: Afrique

Le matériau humain africain est-il à refondre ?

Sat, 11/23/2019 - 19:34

(Par Roger Gbégnonvi)

​L'on aura reconnu la préconisation d'Aimé Césaire : « Le matériau humain lui-même est à refondre. » Le descendant d'esclaves le disait en 1963 à l'adresse des Africains. Il n'y a pas très longtemps, on lui fit écho à l'université de Dakar : « Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. » L'Afrique de Nicolas Sarkozy au Sénégal en 2007, pouvait rappeler la Guinée du général de Gaulle qui, pour punir ce pays d'avoir choisi en 1958 l'indépendance, le vida brutalement de tout personnel et de tout matériel de fonctionnement d'un Etat moderne, et qui, deux ans plus tard, précipita sur les autres pays une indépendance vidée de l'essentiel et assise sur des « accords secrets » de soumission pérenne : Africains spectateurs ligotés du pillage des ressources de l'Afrique.
​Sarkozy lui-même faisait écho à Friedrich Hegel. Mais tenu par le politiquement correct, il n'avait pas la liberté de ton de l'immense philosophe parlant de l'Afrique et des Africains à ses étudiants en 1830-1831 : « Ce que nous comprenons sous le nom d'Afrique, c'est un monde anhistorique non développé, entièrement prisonnier de l'esprit naturel et dont la place se retrouve au seuil de l'histoire universelle. » Le ‘‘pas assez'' de Sarkozy était donc une pure gentillesse. Pour Hegel, le grand penseur aux disciples nombreux en Occident, l'Afrique, en 1831, n'était pas du tout dans l'histoire. C'était une vaste réserve naturelle dont les animaux performants étaient capturés et vendus aux puissants Européens par les puissants Africains : l'Afrique vidée de ses forces vives enchaînées : le philosophe le savait.
​Les chaînes tombèrent, mais les accords restèrent secrets et contraignants comme si les chaînes n'étaient pas tombées. Aussi, célébrant l'Apartheid, Pik Botha pouvait déclarer à huis clos : « Nous ne prétendons pas comme les autres Blancs que nous aimons les Noirs. Le fait que les Noirs ressemblent à des êtres humains et peuvent agir comme des êtres humains ne prouve pas forcément qu'ils sont judicieusement des êtres humains… Nous avons de bonnes raisons de laisser tous les Mandela pourrir en prison… Ils ne sont bons qu'à faire du bruit, danser, épouser plusieurs femmes et se livrer au sexe. » Il énuméra ensuite « un certain nombre de nouvelles stratégies qui devraient être mises à profit pour détruire cet insecte Noir. Nous devons maintenant faire usage de l'arme chimique ». Insecte Noir pour peuple Noir méprisé, mais dont la terre est chérie par les Blancs pour son or et son diamant.
​Mais l'arme chimique « pour lutter contre ce Diable Noir » (Botha dixit) renvoie un peu à la réprouvée « solution finale » nazie. Ce n'est donc pas un hasard si, très tôt, le Blanc confina partout ‘‘ce Diable noir'' dans des espaces bizarroïdes, décrits en 1961 par l'historien Robert Cornevin : « Peu de pays africains ont bénéficié d'un partage territorial aussi magnifiquement absurde que le Togo allemand et le Dahomey français. Il n'est, en effet, pas une seule collectivité africaine de la frontière séparant ces deux pays qui ne soit coupée en deux par son tracé. » Et à l'intérieur de cet « imbroglio ethnique » (Cornevin dixit) se passent des choses étonnantes dont personne ne s'étonne. Ainsi, en 1986, le Blanc remit le Prix Nobel de Littérature à l'écrivain nigérian Wole Soyinka. Littérature haoussa ou yoruba ? Que non ! Littérature anglaise, morbleu ! De toute façon, aujourd'hui encore, des soldats blancs combattent et meurent au Sahel pour la sécurité et la félicité des Noirs : il faut le croire !
​Aux prises avec les vendeurs et acheteurs d'hommes, Aimé Césaire a eu raison de préconiser la refonte du matériau humain en général, du matériau humain africain en particulier. Mais est-ce possible avec des Africains prisonniers du smartphone, occupés à se divertir sans arrêt ? Ô Ciel que faire ? Peut-être s'en remettre aux Ecritures : « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs. » (Hébr., 3/7). Nous entende le Ciel !
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Categories: Afrique

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