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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 2 days 18 hours ago

Trois militaires arrêtés pour tentative de cambriolage

Fri, 01/24/2020 - 22:25

Dans la nuit du vendredi au samedi 21 janvier 2020, trois militaires et trois civils ont tenté de cambrioler le Greffe du tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Pris en flagrant délit, ces agents indélicats ont été arrêtés et gardés à vue avec leurs complices.
Selon les informations, ces agents des forces de défense seraient à la recherche de la drogue gardée sous scellé dans les locaux du Greffe.
Ils seront présentés à la justice pour répondre des faits qui leur sont reprochés.

F. A. A.

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A cœur ouvert avec Jean Marc Adjovi-Bocco

Fri, 01/24/2020 - 21:52
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Categories: Afrique

Le transport routier toujours au rythme des faux frais

Fri, 01/24/2020 - 20:12

Cotonou-Parakou, Cotonou-Hilacondji, Cotonou-Kraké. La route est en apparence dégagée des nombreuses barrières qui entravaient la circulation routière, mais la corruption y sévit toujours. De façon subtile.

El-Hadj Affissou Anonrin (Enquête réalisée avec le soutien de OSIWA)

Samedi 12 octobre 2019. 6h 30 mn. A la frontière de Hilacondji entre le Bénin et le Togo, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Cotonou, ce n'est pas encore la grande affluence mais déjà, automobilistes et passagers s'affairent sur la gare routière. Une voiture 505 de marque Peugeot démarre, en direction de Cotonou. A bord, 12 passagers au lieu des 9 réglementairement reconnus. Sur le porte-bagages, des sacs remplis de chaussures, d'oignon et de vêtements. Entre Hilacondji et Comè, séparés d'une trentaine de kilomètres, les policiers roupillent encore à bord de leur véhicule Pick-up. Un peu après Comè, à quelques centaines de mètres du pont de Guézin, les douaniers attendaient, sifflet à la bouche. Sègbégnon, le conducteur, marque l'arrêt, soutire un billet de 1000 F CFA (un peu plus de 1, 50 Euro) de son coffre à gant, sort de sa voiture puis se dirige vers le disciple de St Mathieu. A quelques mètres de l'agent, il simule un salut militaire et lui serre la main. Le tour est joué. L'agent de douane empoche promptement le billet. Tout souriant, Sègbégnon redémarre.
A la porte d'entrée de Ouidah, à quelques encablures de l'Institut pour le développement endogène (IDEE), des éléments de la Police républicaine font la patrouille en sens inverse. Mais subitement, ils rebroussent chemin et prennent en chasse la voiture de Sègbégnon, qui ne prend aucun risque. Il gare, descend avec un billet de 1000 F CFA et court vers les policiers. Cela ne semble pas faire l'affaire. Il revient auprès du véhicule et repart avec un billet de 2000 F. Les policiers reprennent leur direction initiale. Le chauffeur aussi, furieux d'avoir payé plus qu'il n'en avait prévu. « Mais c'est mieux que de se retrouver en fourrière », marmonne-t-il. De Ouidah à Cotonou, Sègbégnon n'a plus rien déboursé bien qu'ayant croisé près de quatre patrouilles de la Police.
Sur l'axe Cotonou-Kraké, en plus des policiers, pas moins de trois postes de douane. Ce qui est contraire aux dispositions du décret N° 2013-546 du 24 décembre 2013 qui limite à 01, le nombre de poste de contrôle sur cet axe routier . Le comble : la présence des Klébés ou « arracheurs de billets », dans le jargon des fraudeurs. Ils sont chargés de percevoir l'argent de la fraude pour le compte des douaniers qui ne veulent pas prendre le risque d'être pris en flagrant délit de corruption.

La nuit, tous les chats...

L'axe Cotonou-Parakou (dans le nord du Bénin) est long de 427 Km. Le parcours a été fait en 6h de route, sans aucun contrôle. « C'est bien bizarre qu'aucun policier ne nous ait arrêtés alors qu'on en a vu sur tout le long du parcours », commente un passager. « Cest l'arbre qui cache la forêt », lui répond Fousséni, le chauffeur. « C'est parce que nous sommes en plein jour. La nuit, tous les chats sont gris », ironise-t-il. Ce qui sera confirmé pour le voyage retour vers Cotonou dans la nuit du dimanche 24 novembre 2019. Entre Parakou et Tchaourou, le trajet est paisible. A mesure que l'obscurité s'épaissit, les tracasseries commencent. 500 F CFA, 1000 F CFA, Fousséni en a distribué à au moins quatre postes de contrôle tenus par des policiers. Ceci, sans reçu.

Dans la discrétion et la subtilité

De façon globale, il faut reconnaitre que le rançonnement des transporteurs diminue. « Aujourd'hui, c'est un plaisir d'entendre des transporteurs dire qu'ils peuvent quitter Malanville pour Dantokpa sans dépenser le moindre Kopeck alors qu'auparavant, il leur fallait mettre de côté au moins 350.000 F CFA pour « contenter » sans reçu, policiers, gendarmes, forestiers, gendarmes et agents du conditionnement sur le même corridor », se réjouit Martin Assogba, président de lONG ALCRER qui lutte contre la corruption. « On est fier lorsque dans les rencontres communautaires, nos collègues des autres pays témoignent de la disparition des tracasseries policières sur les corridors béninois », renchérit le Colonel Mohamed Saké, directeur de la Sécurité publique, reconnaissant tout de même que le rançonnement na pas encore totalement disparu. « En plus de la fin des tracasseries policières, nous nous réjouissons également de la disparition des barrières des syndicats qui nous harcelaient », affirme Gabriel Kato Atita, Secrétaire général de lUnion des conducteurs des taxis urbains du Bénin (UCTIB), un des syndicats de transporteurs.
Le rançonnement des transporteurs par les agents en uniforme persiste, mais de façon plus discrète, nuancent en chur Matin Assogba, Mohamed Saké et Gabriel Kato Atita. Ce constat est corroboré par les résultats de la 10ème édition du Baromètre mondial de la corruption pour lAfrique réalisé par Transparency International qui révèlent que « le taux de corruption global est passé de 26% à 27% entre 2015 et 2019 et de 54 à 55% sur la même période à la police ». Ce qui signifie quà la police, la courbe de la corruption ne sest pas encore inversée malgré les réformes opérées et les moyens rendus disponibles. On na pas encore atteint le bout du tunnel. Mais en la matière, le Bénin reste un modèle de bonne gouvernance. Du rapport 2017 de l'Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) sur les corridors de lAfrique de lOuest, il ressort que le nombre de postes de contrôle aux 100 Km est fluctuant mais reste globalement supérieur à la norme communautaire qui est de 3 postes de contrôle le long des corridors. Ceci dans tous les pays de lUemoa, à lexception du Bénin qui respecte désormais cette norme.

Encadré 1 :

Klébés ou acteurs clés du nouveau visage de la corruption

« A Kraké, on dénombrait près de 400 Klébés. Ils ne sont pas salariés et sont rémunérés en fonction des saisies (10% de primes sur les saisies). Ce sont eux qui se chargent de percevoir les faux frais pour le compte des douaniers », lit-on dans louvrage Etat et corruption en Afrique publié en 2007. Larticle 47 de lArrêté 4480 du ministre des Finances en date du19 août 2015 portant code déthique et de bonne conduite des fonctionnaires des douanes et des droits indirects interdit le recours aux services de ces percepteurs improvisés. Mais ils sont encore présents et nhésitent pas user de la force pour extorquer de largent aux usagers au nez et à la barbe des douaniers. « Les Klébés sont très utiles dans la lutte contre la fraude douanière surtout au niveau de nos frontières poreuses », soutient un officier de la douane qui a requis lanonymat. Ils sont perçus pourtant comme « des acteurs importants dans le nouveau visage de la corruption sur les axes routiers », rapporte le journal LEconomiste du 22 août 2019. Et comme pour défier les lois et règlements, les Klébés ont dailleurs créé lAssociation nationale des indicateurs et aides de la douane béninoise pour se formaliser et disposer dun cadre légal de travail. Au niveau du ministère de lIntérieur, aucune trace de l'enregistrement de ladite Association malheureusement.

El Hadj A.A.

Encadré 2 :

Des « moyens » contre la corruption

« Dans nos unités opérationnelles il n'y avait ni prime, ni budget, ni fournitures de bureau... Les victimes sur le terrain étaient donc les usagers de la route que les agents étaient obligés de soumettre aux tracasseries routières. Désormais, chaque unité a été dotée de moyens conséquents pour faire le travail, notamment d'un budget de fonctionnement et surtout de matériels roulants (engins à deux roues, véhicules pick-up) », témoigne le Colonel Mohamed Saké, directeur de la Sécurité publique. Une source bien informée confie que par le passé, chaque unité opérationnelle ne recevait que 16.000 F CFA par mois pour le matériel de bureau. Le carburant est pris en charge par les plaignants. Désormais, il est alloué aujourdhui aux unités opérationnelles de la police républicaine 10.000 F CFA par mois pour la carburation et 150.000 F CFA pour le fonctionnement. Malgré ces ressources, le mal persiste. Et le gouvernement tape du poing sur la table. En témoignent les multiples radiations qui ont été faites tant à la Douane quà la Police républicaine en sappuyant sur des dispositions de la loi du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et les infractions connexes en République du Bénin. En effet, le Conseil des ministres du 2 mai 2018 a décidé de la radiation de 27 policiers et gendarmes pour mauvaise gestion des fonds additionnels alloués aux unités de Sécurité publique. Le 25 septembre 2019, trois autres policiers et deux douaniers ont été aussi radiés pour des faits de corruption.

El Hadj A.A.

Categories: Afrique

Un rendez-vous de Orounla pour échanger avec les journalistes

Fri, 01/24/2020 - 20:09

Le ministre de la communication et de la poste, Me Alain Orounla était ce vendredi 24 juin en face des professionnels.des médias. La rencontre qui s'est déroulée dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères est un creuset d'échange entre le ministre et les journalistes.
Il s'agira désormais d'un rendez-vous mensuel afin d'échanger avec les professionnels des médias sur non seulement les actions du gouvernement mais aussi sur questions d'actualité. Une occasion où les journalistes pourront discuter avec le ministre afin d'avoir les vraies informations sur les sujets d'actualité.
Selon le ministre Orounla, cette rencontre vise à « Échanger avec vous et faire passer l'information dont le gouvernement a voulu mettre à votre disposition ». « Vous avez besoin d'avoir de bonnes informations afin de relayer ce qui est bon. Mettre fin aux intoxications des gens qui font passer des fakes news à travers les réseaux sociaux », a souligné Me Orounla.
Le ministre a adressé aux journalistes les bons voeux du gouvernement tout en souhaitant une « année de l'accomplissement et de la consolidation des acquis du peuple béninois qui a eu l'inspiration de porter à la tête du pays, un visionnaire qui oeuvre avec son gouvernement à l'amélioration de conditions de vie des populations ».
Par rapport au PAG, le ministre a assuré que « C'est un programme qui se déroule avec méthode. Aujourd'hui, on peut dire que les fruits de ces réformes sont perceptibles. Nous prions pour la consolidation de ces acquis ».
Entre autres acquis, il met en exergue « 51% des écoles ayant les cantines scolaires et impliquant plus de 800 000 enfants qui prennent des repas chauds ».
Sans oublier la résorption du déficit d'enseignant, la mise en oeuvre du Plan stratégique de relance de secteur de l'enseignement et l'installation du CNE qui détient désormais la politique éducative.
Pour le ministre, « l'accent est mis sur l'éducation et le budget qui y est consacré est important ».
Le porte-parole du gouvernement n'a pas manqué de préciser « l'ambitieux projet Arch qui est rentré dans sa phase pilote en 2019 et sera généralisé cette année, l'Asphaltage qui est né, qui grandit, vit et transforme le paysage ».
Autres actions non moins importantes : la gestion moderne des déchets solides ménagères dans le grand Nokoué, la construction des marchés modernes pour améliorer les conditions des femmes.
Aussi grandes que sont les ambitions du président, le ministre Orounla indique que « Lorsqu'un chantier est lancé, tout est mis au point pour que cela ne soit pas un éléphant blanc ».
Aussi rappelle-t-il de la vision du gouvernement à offrir l'eau potable pour tous. « Le gouvernement s'emploie pour que d'ici 2021, tous les Béninois aient accès à l'eau potable ».

Autres actions

Nombreuses sont les actions du gouvernement portées par le chef de l'Etat qui sont en concrétisation. Le ministre a énuméré quelques-unes pour montrer que le chef de l'Etat joue le rôle qui est le sien afin de révéler le Bénin. Il met aussi l'accent sur le réseau routier avec le contournement nord de Cotonou où l'étude complémentaire a été lancée. « Nous avons doté le pays d'une centrale de 126 Mgw et d'autres à venir pour assurer l'autonomisation énergétique ».
Le gouvernement a réglé entièrement les dettes contractées à la CEB.
Il est prévu la construction de logements sociaux, d'hôpitaux et la rationnalisation du plan de santé. « C'est vous dire que le Bénin avance sous le leadership du président Talon », a avoué le ministre. « Ce n'est pas suffisant mais il faut dire qu'il y a encore des choses en cours et il faut le faire comprendre››, a précisé Me Orounla. Il n'a pas oublié de souligner la transformation du système politique, l'institution de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme avec des réformes y afférentes, le vote du code électorale et la charte des partis politiques (initiée et soutenue par le gouvernement), le vote de la loi portant statut de l'opposition, et la révision de la constitution induite par le dialogue politique. Autant d'actions réalisées déjà par le gouvernement que le ministre a partagées avec les professionnels des médias.
« Nous avons pris l'engagement d'instaurer le dialogue entre vous et moi afin que vous soyez cohérents dans vos analyses », a indiqué le ministre. Quelques questions ont été posées au ministre pour des clarifications.
Le porte-parole du gouvernement n'a pas manqué d'apporter en retour sa part de vérité aux journalistes.

G. A.

Categories: Afrique

La Société civile échange avec chercheurs et acteurs étatiques

Fri, 01/24/2020 - 18:55

Les organisations de la société civile se penchent sur l'Objectif du développement durable 11 « Villes et communautés durables ».
A travers un atelier, ces organisations échangent avec les chercheurs et acteurs étatiques pour mieux cerner les contours de cette thématique afin d'assurer le lobbying par rapport aux politiques publiques.
L'atelier se déroule le 23 janvier à la maison de la société et le 24 à Ouidah.
Il s'agit de croiser les acteurs autour des défis liés à la gouvernance et à la résilience des territoires au Bénin.

A travers les « défis de la co-construction / coproduction de la résilience des territoires au Bénin », le doctorant Sylvestre Edjèkpoto a décrypté la thématique qui a retenu l'attention des participants. Selon lui, la résilience c'est le fait de « recevoir un coup, tomber, se relever et rebondir ». Pour M. Edjèkpoto, « le corps reçoit le coup, la ville reçoit le coup et le territoire en reçoit aussi ».
Après la communication, trois panels ont suivi afin de mieux appréhender les contours de la thématique.
Le premier a porté sur « la gouvernance du foncier dans la logique de production de la ville durable ». Le second est axé sur « Le rôle des acteurs dans la gestion du foncier au Bénin » et le troisième a porté sur « le patrimoine comme ressource et moyens de résilience de l'espace ».
Le directeur de la maison de la société civile a expliqué l'importance de cet atelier et les retombées pour les OSC. « Dans un premier temps c'est un espace de rencontre. On met en lien certains responsables publics qui s'occupent des questions en débat, des chercheurs qui ont travaillé et qui viennent parler de ce qu'ils font et les OSC qui sont dans ce domaine ».
C'est aussi une occasion dira-t-il, pour les OSC d'apprendre et d'actualiser leurs connaissances par rapport aux enjeux liés aux villes et communautés durables.
Le
Chargé de programme de la maison de la société civile et doctorant en urbanisme, Fiacre Nouwadjro, a souligné que sa structure travaille ‹‹ à l'appropriation de l'Agenda 2030 par les OSC de manière qu'elles puissent jouer convenablement leur rôle à côté des gouvernants ». Il précise que ce rôle ne pourra être joué convenablement si celles-ci ne comprennent pas véritablement les enjeux du développement durable.
« C'est ce qui nous a permis de réunir les OSC, les chercheurs de différentes universités mais également des structures étatiques pour échanger avec les OSC à comprendre les problèmes de développement pour mieux suivre les politiques publiques pour le bien des citoyens », a souligné M. Nouwadjro.
Il présente la situation que traversent certaines villes du sud. « Les phénomènes qui touchent la ville de Porto-Novo vont migrer et iront vers Avrankou et vers Bonou. La preuve, c'est que le trop plein de Porto-Novo se décharge sur Avrankou et Adjarra. Si on n'arrive pas à définir fondamentalement les fonctions des espaces et les faire respecter, respecter l'identité de ces espaces, le problème qu'on a va s'étaler jusqu'à Bonou et après on va recommencer. Mais on va déjà subir des chocs causés par nous-mêmes. On pourra avoir de mal à se relever. Si on veut des communautés durables, si on veut que la génération future puissent vivre correctement, c'est maintenant il faut anticiper et penser les solutions », a-t-il expliqué.
Sylvestre Edjèkpoto revient sur le thème central de cet atelier et confie que « C'est un cadre de rencontre et d'échange sur les questions d'urbanisme et de patrimoine liées aux objectifs de durabilité et de résilience qui sont des questions essentiellement pluridisciplinaires. Dans ce cadre, il faudrait réunir différentes personnalités, différents champs de recherche pour mieux appréhender la problématique. C'est dans ce cadre que cette rencontre a lieu pour mettre ensemble différents champs. Cela a permis de décloisonner les points de vue, de travailler ensemble et de savoir ce que chacun fait dans son coin afin de mieux organiser la lutte pour la résilience ».
Pour lui, « L'impact ce sera grand d'en parler toute suite mais on peut faire des prévisions d'effets que cet atelier peut avoir. (...). Deuxièmement, il y a une voix qui a demandé qu'on constitue un groupe de lobbying pour faire un contre-poids sur des actions et des idées des gouvernants afin de les orienter dans le bon sens ».
Cet atelier de deux jours permettra aux OSC et aux chercheurs d'assurer la veille en matière du suivi de l'ODD 11.

G. A.

Categories: Afrique

La Cour de Justice de La UEMOA dispose d'un nouveau site web

Fri, 01/24/2020 - 18:49

La Cour de Justice de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CJ/UEMOA) dispose désormais d'un site internet : www.courdejusticeuemoa.org.

Avec cet outil d'information, de communication et de vulgarisation du droit, la juridiction communautaire compte ‹‹ établir un lien avec le grand public et ses partenaires, qui ont dorénavant accès à ses textes fondamentaux, sa jurisprudence et d'autres documents utiles››.
Aussi, les étudiants et les enseignants-chercheurs intéressés par le droit communautaire peuvent-ils accéder à la bibliothèque spécialisée de la CJ/UEMOA.
A travers cet ‹‹ instrument pratique et moderne de connaissance du droit communautaire››, les citoyens ont la possibilité de poser directement des questions aux membres de la Cour.

A propos de la CJ/UEMOA

La Cour de Justice de l'UEMOA a été créée par le Traité de l'Union et le Protocole additionnel n°1. Elle a pour mission de veiller au respect du droit quant à l'interprétation et l'application du Traité de l'Union.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Un blessé et des dégâts matériels

Fri, 01/24/2020 - 15:14

Un camion gros porteur s'est renversé dans la nuit de mercredi à jeudi au rond-point Gbira, à Pararkou. Le camion en excès de vitesse, selon les témoins, a viré dans le décor renversant le ciment qu'il transportait.
Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée, mais les dégâts matériels sont importants. Le conducteur selon les témoins, aurait eu une fracture à la jambe.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les faits reprochés au géneral connus ce vendredi

Fri, 01/24/2020 - 13:23

Un point de presse se tient ce vendredi 24 janvier 2020 à la direction générale de la Police Républicaine à Cotonou sur la situation relative à l'arrestation du meneur présumé Faleti Biao Ayodele. Face à la presse, les autorités de la Police républicaine ont présenté l'inculpé et les faits qui lui sont reprochés.
Le général autoproclamé de Savè identifié comme l'un des présumés meneurs des dernières scènes de violence enregistrées dans la commune est transféré à la Brigade criminelle, après son arrestation dans un centre d'hébergement à Parakou le 23 janvier 2020.
Plusieurs faits sont reprochés au chef rebelle de Savè. Il était recherché depuis quelques jours pour association de malfaiteurs, rébellion, atteinte à la sûreté de l'État, complicité et trafic d'armes en association avec une organisation terroriste, et pour avoir publié sur des réseaux sociaux, des séquences de vidéos et autres informations répréhensibles.
Selon les responsables de la Police républicaine, le sieur Faleti n'est pas étranger aux actes de violences et de vandalisme perpétrés depuis quelques semaines dans certaines localités du pays. « Ces actes sont l'œuvre de groupes organisés ayant pour chef de file, un gangster hors pair, FALETI Biaou Ayodélé Prudence alias « Général Faleti », né le 27 décembre 1990 à Parakou », ont-ils déclaré ce vendredi au cours d'un point de presse. Ces bandes délinquants s'en prennent aux populations et les empêchent de vaquer librement à leurs occupations. Des actes de pillage ont été perpétrés çà et là dans diverses localités. Même un véhicule du cortège du président de la Cour Suprême en mouvement vers Parakou le 09 janvier dernier n'a pas été épargné, selon les policiers. Non seulement ledit véhicule a été saccagé mais des documents importants ont été emportés.
Ces divorcés sociaux n'hésitent pas à affronter les forces de défense et de sécurité avec des armes automatiques. Ces derniers jours, ils ont été très actifs sur les réseaux sociaux en diffusant des enregistrements audio et vidéo qui incitent à la révolte, à la haine, à la désobéissance civique et à la violence.
« Aussi, ont-ils proféré des menaces ouvertes à l'encontre des autorités et diverses personnalités de notre pays. La gravité de ces publications et les agissements de ces divorcés sociaux ont amené la Police républicaine à réagir promptement pour mettre fin à ces pratiques très préjudiciables à la paix et à la concorde nationale », martèlent les responsables des forces de sécurité.
Le « Général Faleti » est déféré devant les autorités judiciaires pour répondre de ses actes. Il encourt des peines d'emprisonnement et des amendes.

Akpédjé AYOSSO

Quelques images

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Le stage des agents de l'Etat suspendu

Fri, 01/24/2020 - 10:02

A travers une lettre adressée au directeur général du renforcement des capacités et l'employabilité dont l'objet porte sur la « suspension des travaux des commissions chargées de la mise en stage des agents de l'Etat », le ministre de la fonction publique indique qu'aucune autorisation de mise en stage ne devrait être délivrée jusqu'à nouvel ordre.
« Par la présente, j'ai l'honneur de vous confirmer mes instructions à vous données précédemment relatives à la suspension des travaux des commissions chargées de la mise en stage des agents de l'Etat », souligne la lettre en date du 7 janvier 2020.
Mme Mathys Adidjatou invite le directeur à lui rendre compte de la mise en œuvre de cette disposition.

G.A.

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Beaucoup d'argent et des gris-gris saisis

Fri, 01/24/2020 - 09:25

Une perquisition chez le Général autoproclamé Falleti Ali arrêté jeudi 23 janvier à Parakou a permis de saisir des gris-gris et une importante somme d'argent. Selon Frissons Radio, le meneur présumé des violences de Savè est déjà transféré à la brigade criminelle de Cotonou.
Le sieur Faletti est l'un des présumés meneurs des actes de violences enregistrés à Savé.
D'après la même source, il a été arrêté dans un hôtel de Parakou en compagnie d'une femme.
Il sera présenté au procureur de la République pour répondre de ses actes devant la justice.

Akpédjé AYOSSO

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Le meneur présumé arrêté

Thu, 01/23/2020 - 23:20

Le général autoproclamé de Savè Faletti, meneur présumé des scènes de violence à Savè, été arrêté ce jeudi 23 janvier 2020 par la Police républicaine à Parakou.

Connu par ses vidéos dans lesquelles il menaçait le chef de l'Etat Patrice Talon, des autorités béninoises et mettait la Police républicaine au défi, le ''général'' Faletti est identifié comme l'un des présumés meneurs des affrontements à Savè.
Suite aux derniers affrontements survenus le 09 janvier 2019, le ministre de l'enseignement supérieur, Eléonore Yayi Ladékan après avoir échangé avec les différentes parties a présenté son rapport au Président Patrice Talon.
Le jeudi 09 janvier, des individus ont barricadé la route inter-Etat Cotonou-Parakou pour un mouvement de protestation.
Le bilan fait état de 02 morts parmi les civils et 06 blessés dans le rang des forces de sécurité et de défense.
Les agents de sécurité ont procédé à plusieurs arrestations.

Akpédjé AYOSSO

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Le fameux Faletti de Savè arrêté

Thu, 01/23/2020 - 23:00

Le calme pourra revenir, et ce, de façon définitive à Savè dans le département des Collines. Le meneur en chef présumé de la rébellion observée dans cette localité depuis les dernières législatives, a été arrêté par les forces de l'ordre ce jeudi 23 janvier 2020.
Surnommé « Général Faletti », celui que les populations ont longtemps considéré comme insaisissable, a par le passé, défié les autorités et les forces de sécurité. Mais c'est sans compter sur le professionnalisme des hommes en uniforme. Il a été pris et sera présenté au procureur de la République.
Selon les informations, son arrestation aurait été soldée par des pertes en vie humaines.

F. A. A.

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Le point des lois votées lors de la 2e session ordinaire de l'année 2019

Thu, 01/23/2020 - 21:57

Ouverts le 23 octobre dernier, les travaux de la seconde session ordinaire de l'année 2019 se sont s'achevés mercredi 22 janvier 2020.
Au total, 09 textes de lois ont été adoptés au cours de cette session encore appelée session budgétaire.
La principale et la plus importante, reste la loi n° 2019-46 portant loi de finances pour la gestion 2020. En dehors de cette loi, les parlementaires ont adopté les lois entrant dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions consensuelles issues du dialogue politique initié par le chef de l'Etat en octobre dernier. Il s'agit de la loi n° 2019-40 portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990 ; la loi n° 2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d'avril 2019 ; la loi n° 2019-41 modifiant et complétant la loi n° 2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques ; la loi n° 2019-43 portant code électoral ; la loi n° 2019-44 portant financement public des partis politiques ; la loi n° 2019-45 portant statut de l'opposition en République du Bénin.
Durant les travaux, les députés se sont intéressés à la relecture de la loi n° 2019-06 portant code pétrolier en République du Bénin et la loi n° 2019-42 du 07 novembre 2019 portant autorisation de ratification de l'accord bilatéral, signé entre la République du Niger et la République du Bénin, dans le cadre de la construction et de l'exploitation d'un système de transport des hydrocarbures par pipeline.
Concernant les questions au gouvernement, l'Exécutif a été interpellé sur 09 questions d'actualité. Sur ce nombre, 08 ont été totalement vidées. Une seule question n'a pas pu l'être du fait de l'absence de son auteur à l'hémicycle.
Du point de vue de la coopération interparlementaire, la 8ème législature a finalisé l'inscription des députés dans les Groupes Interparlementaires d'Amitié (GIA), et procédé à l'élection et à l'installation des bureaux GIA. L'inscription des députés dans les réseaux parlementaires a été réalisée, et certains d'entre eux ont participé à la session 2019 de la plateforme d'échanges entre le Réseau des parlementaires pour la décentralisation et le développement local, et l'Association nationale des communes du Bénin (ANCB). D'autres par contre ont participé au Programme suivi post-formation sur les TIC organisé par l'Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (NIMD).
Les députés de la 8ème législature ont par ailleurs reçu la visite de travail d'une délégation de parlementaires chinois, conduite par le Vice-président de la Conférence Consultative Politique du peuple, et organisé la 2ème session ordinaire de l'année 2019 du Parlement des Jeunes du Bénin (PJB).
Outre ces différentes activités, plusieurs missions ont été effectuées par les députés et les cadres parlementaires.
Dix ateliers de formation et de renforcement ainsi que des audiences publiques ont été organisés au cours des travaux de cette seconde session.
Pour ce qui est des audiences, environ une quarantaine d'audiences ont été accordées.
La seconde session ordinaire de l'année 2019 s'est achevée mercredi dernier conformément aux dispositions de l'article 87 de la Constitution du 11 décembre 1990.

F. A. A.

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Il est le Père d'environ 200 enfants

Thu, 01/23/2020 - 20:32
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19 personnes condamnées pour escroquerie, blanchiment de capitaux

Thu, 01/23/2020 - 18:15

19 mis en cause ont été condamnés lundi 20 janvier 2020 au terme de l'audience correctionnelle de la première chambre de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET). Ils sont accusés des faits d'escroquerie et de blanchissements de capitaux et leurs peines varient de 05 à 10 ans de prison.
La Cour a examiné 12 dossiers portant sur des faits d'escroquerie par usage de la communication électronique, de blanchiment de capitaux, d'escroquerie, de détention, de consommation et de cession de substances psychotropes.
17 personnes ont été condamnées à des peines d'emprisonnement ferme allant de 05 à 10 ans.
02 personnes ont été condamnées à 05 de prison ferme dont deux 02 ans assortis de sursis. La Cour a également acquitté 03 personnes.
Le total des amendes au profit du Trésor public est de 25 200 000 FCFA.

Akpédjé AYOSSO

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Grand Maître de l'Ordre de Malte reçu par Patrice Talon

Thu, 01/23/2020 - 15:35

Le Président de la République, Patrice Talon a reçu en audience ce jeudi 23 janvier 2020 au Palais de la Marina, le Prince et Grand Maître de l'Ordre de Malte, son Altesse Eminentissime Fra'giacomo Dalla Torre Del Tempio Di Sanguinetto.

Les deux personnalités ont échangé sur le partenariat entre le Bénin et l'Ordre de Malte axé sur les questions humanitaires, la santé maternelle et infantile.
Selon le Prince, l'Ordre de Malte est disponible à accompagner le Bénin dans ses réformes sanitaires afin de ‹‹faire de l'hôpital un lieu d'accueil, de soins et de compassions››.
Le Prince et Grand Maître de l'Ordre de Malte souhaite relever avec le Bénin les défis d'un pays qui ambitionne développer encore plus son économie et les capacités de sa population.
Pour le Prince, l'Ordre de Malte et le Bénin ont en commun des valeurs ‹‹ telles qu'offrir aux femmes le cadre idéal pour donner naissance à des enfants en bonne santé, avoir de bonnes études et créer un bon tissu social porteur de développement››.
Le Grand Maître de l'Ordre de Malte est à Cotonou depuis mercredi 22 janvier 2020 sur invitation du président Talon. Sa visite officielle prend fin le 25 janvier 2020.

Akpédjé AYOSSO

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Le Prix Mohammed VI décerné aux meilleurs apprenants

Thu, 01/23/2020 - 13:08

Six majors du Programme de lutte contre l'analphabétisme dans les mosquées ont été distingués le 17 janvier 2020 au titre de l'année scolaire 2018-2019. Sa Majesté le Roi du Maroc a procédé à la remise du prix Mohammed VI à ces majors après la prière à la mosquée « Lalla Amina » à Essaouira.

Les récipiendaires du prix Mohammed VI sont au nombre de six. Il s'agit de de Naïma Amine (Béni Mellal), Nabila El Khabchi (M'Diq-Fnideq) et Khadija Id Abdellah (Agadir) dans la catégorie féminine et de Mbarek Id El Mehdi (Boujdour), Abdelmalek Al Merdi (Errachidia) et Abdelkarim Kaaouas (Taza) dans la catégorie masculine.
Des résultats positifs ont été enregistrés avec la mise en œuvre du Programme de lutte contre l'analphabétisme dans les mosquées.
Le nombre des mosquées qui y participent a augmenté ainsi que celui des encadrants, des coordinateurs et des conseillers pédagogiques.
Lancé en août 2000 conformément aux Hautes Instructions Royales, le Programme de lutte contre l'analphabétisme dans les mosquées a bénéficié à plus de 3.300.000 personnes. L'année scolaire 2018-2019 a connu l'inscription de 314.854 personnes dont 236.286 au premier niveau et 78.568 au second. A cela s'ajoutent les personnes qui suivent le Programme à la télévision et sur l'internet.
Pour assurer le succès dudit programme, le ministère des Habous et des affaires islamiques a mobilisé au titre de cette année scolaire quelque 7.077 mosquées, et a chargé quelque 8.032 encadrants, 1.164 coordinateurs et conseillers pédagogiques et 400 formateurs pédagogiques.

Les objectifs pour 2020

Le ministère des Habous et des affaires islamiques entend pérenniser les acquis des programmes.
Au titre de l'année 2019-2020, il va poursuivre la mise en œuvre des recommandations du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique relatives à l'alphabétisation, et ce conformément à la vision stratégique pour la réforme du système de l'éducation et de la formation 2015-2030.
Des actions seront menées pour améliorer le taux de couverture du programme dans le monde rural, augmenter le nombre d'hommes bénéficiaires, promouvoir et diversifier les moyens et méthodes d'éducation et d'enseignement tout en investissant davantage dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Ceci, en dehors de la mise en place d'un système de diplomation permettant aux bénéficiaires d'accéder à des passerelles entre le programme et différents systèmes nationaux de formation.
En dehors de la remise du Prix Mohammed VI, le Souverain a présidé d'autres événements à
Essaouira.
Le Roi du Maroc a procédé au lancement de la réalisation d'une cité des arts et de la culture et à l'inauguration d'un complexe intégré de l'artisanat.
L'objectif est de faire de cette localité, une ville d'histoire, d'art et de patrimoine.

Akpédjé AYOSSO

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Le Bénin gagne 05 places dans le classement 2019

Thu, 01/23/2020 - 13:04

Transparency International a publié ce jeudi 23 janvier 2020, l'indice de Perception de la Corruption (IPC) 2019. Le rapport montre que le Bénin a fait des progrès. Avec un score de 41 sur 100, le Bénin se met à la 80ème place sur 180 pays.

En 2018, le Bénin avait occupé la 85ème place avec 40 points.
Afin de réduire la corruption et restaurer la confiance dans la politique, Transparency International recommande aux gouvernements de : renforcer les systèmes de redevabilité et promouvoir la séparation des pouvoirs ;
s'attaquer au traitement préférentiel pour assurer que les budgets et les services publics ne soient pas motivés par des relations personnelles ou orientés par des intérêts particuliers ;
contrôler le financement politique pour éviter un excès d'argent et d'influence en politique.
Les gouvernements devront aussi gérer les conflits d'intérêts et s'attaquer au phénomène du pantouflage ; réglementer les activités de lobbying en favorisant un accès ouvert et constructif à la prise de décision ; renforcer l'intégrité électorale, prévenir et sanctionner les campagnes de désinformation et donner plus de pouvoir aux citoyens et protéger les activistes, les lanceurs d'alerte et les journalistes.

Le Classement

À propos de Transparency International

Transparency International est l'organisation mondiale de la société civile au premier plan de la lutte contre la corruption depuis plus de 25 ans.
L'Indice de Perception de la Corruption est devenu le principal indicateur mondial de la corruption dans le secteur public.
En 2012, Transparency International a revu la méthodologie utilisée dans l'élaboration de l'Indice afin de permettre la comparaison des scores d'une année à l'autre.

Akpédjé AYOSSO

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Les syndicats font le bilan de l'année 2019

Thu, 01/23/2020 - 12:58

Le collectif des syndicats du secteur de la santé s'est réuni ce mercredi 22 janvier à la salle de conférence du ministère de la santé. Objectif : faire le bilan des activités syndicales au titre de l'année 2019 et réfléchir sur la gestion du partenariat avec l'administration face aux nombreux problèmes qui minent le secteur de la santé.
La séance a regroupé les secrétaires généraux des différents syndicats du secteur, les membres des bureaux ainsi que plusieurs camarades de lutte.

« Que sont devenues les revendications après le retrait du droit de grève ? », c'est le thème qui a marqué la journée du bilan des activités syndicales au titre de l'année 2019. Selon le porte-parole du collectif, le coordonnateur de l'Intersyndicale des ressources humaines en santé (IRHS) Adolphe Sossou, face au mépris que sont devenus les syndicats, il urge que des résolutions responsables et pertinentes soient prises. Cette assise indique-t-il a été initiée par le bureau du collectif « pour réfléchir à ce que nos relations de partenariat avec l'administration sont devenues ».
Soulé Salako, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine du Bénin (STNTRASESH), après avoir fait la genèse du collectif des syndicats du secteur de la santé (nouvelle formule) et énuméré les actions menées en 2017 et 2018, a présenté le bilan des activités au titre de l'année 2019.
La première action du collectif des syndicats du secteur de la santé fut à travers une sortie médiatique le 02 août 2017.
Les agents de la santé étant privés légalement du droit de grève, le collectif en dépit des mesures prises n'a cessé de lutter pour la satisfaction de ses revendications.
En janvier 2019, rappelle Soulé Salako, suite au boycott de la première séance de travail initié par le ministère de la santé sur les réformes, le collectif s'est finalement rendu à une seconde séance par rapport à leurs exigences.
Lors de cette réunion souligne-t-il, le comité de réformes a accepté de donner son point de vue sur les propositions faites par le collectif.
« Sur les 03 sessions ordinaires du CSDS que le ministre de la santé s'est engagé en novembre 2018 à organiser, la session d'avril a été la seule de l'année 2019 », précise le secrétaire général.
2019 aura été aussi l'année de l'adoption en Conseil des ministres le 17 avril 2019 du décret portant fixation des taux des indemnités de garde, d'astreintes et d'heures supplémentaires dans les formations sanitaires.
« Malgré les échanges, le niveau de satisfaction des revendications n'avait pas évolué », note-t-il.

04 sur 16 revendications satisfaites

Lors de la première réunion sur l'uniformisation des corps, devenue projet passerelle initiée par le ministre de la santé le 30 avril, le collectif n'a pas manqué de rappeler aux acteurs des autres ministères l'objectif à atteindre. « Le 1er juillet, le ministre a ouvert les assisses de la Commission Nationale de Mutation avec un nouvel arrêté signé et daté de ce 1er juillet. Il a voulu que certains aspects dudit arrêté soient appliqués à la lettre. (...) Nous avons rejeté l'option d'appliquer un arrêté qui venait de voir le jour sur des dossiers déposés avant l'avènement de l'arrêté en question », informe le SG Soulé Salako.
Le débat poursuit-il s'est achoppé « sur l'ancienneté à prendre en compte avant d'accéder aux dossiers de mutation pour rapprochement de conjoint ». Suspendus, les travaux ont repris le 22 juillet suite à un consensus entre administration et syndicats.
Selon le SG, « après la rencontre du Chef de l'Etat avec les secrétaires généraux des centrales et confédérations pour parler de l'évaluation diagnostique des ACE 2008, le collectif s'est aussi réuni pour analyser les implications d'une pareille initiative sur le secteur de la santé ». Il était aussi question « d'évaluer les effets de la mise en œuvre des décrets sur la réorganisation du temps de travail et indemnisation des gardes astreintes ».
A en croire Soulé Salako, à une rencontre tenue avec les syndicats le 06 novembre, « le ministre avait voulu avoir le point de vue de certains syndicats sur certains dossiers mais les syndicats ont souhaité que les débats se poursuivre au cours du CSDS ».
Du 19 au 20 novembre 2019, le CNDS a formé les membres du CSDS santé sur le dialogue social. En décembre, M. Soulé Salako a représenté les syndicats de la santé aux travaux de la commission de reversement. « Bientôt, plus de 130 agents de santé auront contrats et salaires après 10 ans d'attente. Certains devront encore patienter », renseigne-t-il.
Il a également fait l'état des lieux des revendications au début de cette nouvelle année. Sur 16 revendications, il n'y a que 4 satisfaites.
Après le débat suivi de la formulation de nouvelles revendications, le collectif a procédé à l'amendement et adoption du plan de travail annuel (PTA) 2020 du collectif.
Pour le SG Soulé Salako, « les différentes actions inscrites au PTA 2020 doivent être exécutées à la lettre pour sauver notre carrière et redoré le blason du syndicalisme ».
« Nous espérons que les autorités à tous les niveaux comprendront que chaque chose à une fin et que pour le bien commun une franche collaboration s'impose », a-t-il conclu.

Akpédjé AYOSSO

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Le Grand Maître de l'Ordre de Malte reçu par le chef de l'État ce jeudi

Thu, 01/23/2020 - 08:22

Son Altesse Eminentissime Fra'giacomo Dalla Torre Del Tempio Di Sanguinetto, Prince et Grand Maître de l'Ordre de Malte a foulé le sol béninois dans la nuit de ce mercredi 22 janvier 2020.
En visite officielle au Bénin, le Prince et Grand Maître de l'Ordre de Malte aura un tête-à-tête ce jeudi 23 janvier 2020 avec le chef de l'Etat Patrice Talon.

Les discussions entre les deux personnalités seront axées sur la coopération entre le Bénin et l'Ordre de Malte.
Patrice Talon et son hôte vont aussi échanger sur les moyens de renforcement des relations entre les deux pays notamment dans les domaines sociaux et humanitaires
à travers de nouveaux partenariats. Les deux personnalités aborderont également
la coopération en matière de protection de la santé maternelle et infantile et la collaboration en vue de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Avant la fin de sa visite au Bénin, Son Altesse Eminentissime Fra'giacomo Dalla Torre Del Tempio Di Sanguinetto, va effectuer le déplacement à l'hôpital de l'Ordre de Malte de Djougou.
À Cotonou pour une visite officielle du 22 au 25 janvier 2020, le Grand Maître de l'Ordre de Malte été accueilli mercredi à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou par M. Hervé Djokpe, ambassadeur, secrétaire Général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Akpédjé AYOSSO

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