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24 Heures au Bénin

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06 morts et des blessés dans une attaque à Kétou

Sat, 05/02/2020 - 02:40

Le village de Woroko situé dans l'arrondissement de Kpankou, dans la commune de Kétou, a été la cible au petit matin de ce vendredi 1er mai 2020, d'une attaque des éleveurs transhumants. 06 personnes ont perdu la vie et plusieurs autres blessés graves dont un agent de sécurité ont été enregistrés.

Selon l'ABP qui a rapporté l'information, depuis plusieurs jours, les habitants de cette localité de Kpankou étaient sous la menace de éleveurs transhumants qui allaient les envahir. Face à la persistance de la menace, ils ont commencé à monter la garde pour éviter d'être surpris. Au regard de l'ampleur que prenait l'attaque, les forces de sécurité se sont déployés dans le village pour monter aussi la garde dans la nuit de jeudi à vendredi quand les assaillants ont fait irruption. Dans la riposte, les hommes en uniforme ont neutralisé trois éleveurs.
Trois armes dont une arme de guerre, trois motos et des munitions ont été saisies.
Trois personnes ont perdu la vie parmi les populations autochtones.
Selon le maire de la commune de Kétou, Théophile Déssa, ces transhumants ont profité de la nuit pour attaquer les populations. « Les peuls ont profité de la nuit profonde au moment où le village dormait et sont venus abattre froidement nos gens », a-t-il dénoncé. « Ce n'est pas un affrontement », a-t-il nuancé. Il a souligné que si c'était le cas, « un peulh au moins serait atteint ». Le maire a fustigé la mort de trois de ses administrés dont le chef du village attaqué par les assaillants.
Les causes de l'attaque ne sont pas encore élucidées.
De sources policières, la vie de l'agent de sécurité publique blessé serait hors de tout danger.
La tension n'a pas encore baissé dans le village, a-t-il indiqué, mais les dispositions sécuritaires sont prises pour éviter la résurgence d'une éventuelle attaque.

F. A. A.

Categories: Afrique

Pr Ayité Paul Léon Medji n'est plus

Sat, 05/02/2020 - 02:35

Le Centre national hospitalier et universitaire (Cnhu-HKM) de Cotonou est en deuil. L'ancien chef du service d'ORL et de chirurgie cervico faciale (1978 à 2006) n'est plus. Le professeur Ayité Paul Léon Medji a rejoint la demeure éternelle à l'âge de 80 ans. Celui que le monde des praticiens hospitaliers pleure est un professeur d'Oto-rhino-laryngologie. Il a fait son agrégation en ORL en 1978. Durant son parcours, le professeur Medji a dirigé le Cnhu-HKM de 1990 à 2001.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les athlètes HandiSpot du Bénin s'adaptent au Covid -19

Fri, 05/01/2020 - 22:36
Voir en ligne : x7tnc3o
Categories: Afrique

Le personnel du CNHU soumis au dépistage systématique

Fri, 05/01/2020 - 22:34

Le gouvernement béninois a entamé ce jeudi 30 avril 2020, le dépistage systématique des communautés à risque, notamment le personnel de santé.
Environ 2.000 agents médicaux et administratifs du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert K. Maga de Cotonou (CNHU-HKM) ont été dépistés. Des prélèvements de sang et de salive ont été faits afin de détecter les cas positifs au Covid-19.

Les cas déclarés positifs à l'issue du dépistage seront mis sous traitement au centre érigé à cet effet. Le dépistage systématique sera également élargi à la communauté pénitentiaire, au personnel des forces de défense et de sécurité, en vue d'une meilleure appréciation du niveau réel de contamination par le nouveau coronavirus (Covid-19) dans le pays.
La mesure du cordon sanitaire est maintenue jusqu'au 10 mai ainsi que la fermeture des lieux de culte.
Selon le ministre de la santé, « le gouvernement espère donner davantage d'efficacité à son action durant les trois semaines à venir, de sorte à permettre la reprise des activités essentielles sur toute l'étendue du territoire à compter du 11 mai prochain ».
A la date du 1er mai 2020, le Bénin a enregistré au total 90 cas confirmés, 42 personnes guéries, 46 personnes sous traitement et 02 décès.

Akpedje Ayosso

Categories: Afrique

Un second décès et 26 nouveaux cas du Covid-19 au Bénin

Fri, 05/01/2020 - 20:53

Le Bénin a enregistré un second décès dû au Coronavirus. Selon les statistiques de le pays compte désormais deux décès dûs à la pandémie du Covid-19.

Le Bénin vient d'enregistrer un second cas de décès dûs au Covid-19. 26 nouveaux cas confirmés ont été enregistrés et portent le nombre total de personnes malades de la pandémie dans le pays à 90 cas dont 42 guéris, 46 sous traitement et 02 décès

F. A. A.

Categories: Afrique

Un jeune homme tue sa mère à coup de pilon

Fri, 05/01/2020 - 20:48

Insolite au village d'Aloba, dans la commune de Bantè. Pour soupçon de sorcellerie, un jeune homme âgé de la trentaine a tué sa mère à coups de pilon dans l'après-midi de mardi 28 avril dernier.

Selon les informations, après une consultation divinatoire, le prêtre Fâ a révélé au jeune homme que c'est sa maman qui serait à l'origine des ses nombreux échecs. Mécontent, il est allé surprendre la vieille dame au champ et lui a asséné des coups de pilon.
La même source indique qu'en dehors de la maman, le père aussi a reçu deux coups de pilon dans les côtes et conduit d'urgence à l'hôpital.
Mis aux arrêts par les populations, le jeune agresseur a été conduit au commissariat de la localité. Il sera présenté dans les prochains jours au procureur de la République.

F. A. A.

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90 cas de Covid détectés, 42 guéris , et 02 décès

Fri, 05/01/2020 - 20:28

Le Bénin a enregistré 26 nouveaux cas de malades au Covid-19 C'est l'information rendue publique par le ministère de la santé ce vendredi 1er mai 2020. Ces nouveaux cas portent à 90 le nombre de cas confirmés dans le pays.

Selon le ministère de la santé, il s'agit de cas asymptomatiques qui n'ont pas encore développé la maladie. Ils ont été détectés à la suite d'un dépistage massif.
Outre les nouveaux cas, le pays connaît désormais un second décès dû au Coronavirus.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé il y a quelques heures, le second décès au Coronavirus dans ses statistiques.
Le Bénin compte désormais 90 cas confirmés de Coronavirus dont 42 guéris, 46 sous traitement et 02 décès.

F. A. A.

Categories: Afrique

12 millions de masques réceptionnés dans le cadre des élections du 17 mai

Fri, 05/01/2020 - 20:27

Le gouvernement du président Patrice Talon s'active pour un bon déroulement du scrutin du 17 mai prochain. Ce jeudi 30 avril 2020, 12 millions de masques de protection ont été réceptionnés à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou.

Selon le ministre de la santé, pour la sécurité sanitaire des populations, il n'y aura pas que les masques. Des gels hydroalcooliques sont également prévus pour la désinfection des mains. « En dehors des masques, toutes les autres dispositions ont été prises par le gouvernement notamment les solutions de gel hydroalcoolique et les dispositifs de lavage de main », a-t-il rassuré.
Le ministre Benjamin Hounkpatin était accompagné de son collègue en charge de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, pour la réception des masques de protection.

F. A. A.

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La Fondation Abakè fait don de masques aux patients de l'hôpital de zone de Calavi

Fri, 05/01/2020 - 20:27

Les patients du Centre hospitalier et universitaire de zone (CHUZ)
Abomey-calavi / Sô-Ava ont reçu hier jeudi 30 avril 2020, la visite d'une délégation de la fondation Abakè. L'équipe conduite par la coordonnatrice nationale de la Fondation, Chérita Walter est allée distribuer des masques de protection contre le coronavirus aux pensionnaires du CHUZ Abomey-calavi / Sô-Ava.

La fondation Abakè poursuit ses actions sociales pour la lutte contre la propagation du Coronavirus au Bénin. Après le don de masques aux médias, au groupement des femmes du 10 ème arrondissement de Cotonou et à la sauvette un peu partout dans la ville de Cotonou, c'est autour des patients du Centre hospitalier et universitaire de zone (CHUZ) Abomey-calavi / Sô-Ava de recevoir les masques de protection.

Accueillie à leur arrivée par le chef service des affaires administratives et économiques, Jocelyne Houssou Zantome, la délégation conduite par Chérita Walter a parcouru à tour de rôle chaque service dudit centre pour distribuer des masques aux malades et gardes malades des services d'urgence, de la médecine, de la pédiatrie, de la chirurgie, la dermatologie et la maternité. Dans chaque service des gels hydroalcooliques et masques ont été offerts aux soignants.
Au total un peu plus de mille masques on été distribués pour le grand bonheur des malades, les gardes malades et les équipes soignantes.

« Vraiment c'est exceptionnel je ne peux que remercier cette fondation pour son geste. Ça n'a l'air de rien mais c'est très important pour nous parce que sans masque nous n'avons pas accès et il faut le changer régulièrement alors ceci est bien fait et peut être lavé », nous a confié un patient.

Pour la coordinatrice nationale de la Fondation, Chérita Walter c'est notre rôle d'aider les populations à se protéger pour ne pas dresser le lit à cette pandémie au Bénin.

Ravi par cette visite, le chef service des affaires administratives et économiques, Jocelyne Houssou Zantome a remercié la délégation de la fondation Abakè et a souhaité les revoir régulièrement pour d'autres actions.
« ce que vous venez de faire est très important puisque aucun patient n'est admis ici sans le masque », a-t-elle précisé avant de faire sa doléance.
« Pour les prochaines actions, je souhaiterais que vous pensez plus aux soignants aussi qui sont autant exposés que les malades », a-t-elle souhaité.

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Un gendarme décédé à Ouaké

Fri, 05/01/2020 - 18:48

Un gendarme a perdu la vie dans un accident de circulation jeudi 30 avril 2020 à Ouaké, dans la commune de Djougou. L'agent Anato Apollinaire est en poste à Ouaké, une localité frontalière avec le Togo dans le nord Bénin. Son corps est transféré à la morgue de l'hôpital de l'Ordre de Malte de Djougou. La victime est originaire du département du Mono.
D. M.

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« Quand je réfléchis développement, je réfléchis Bohicon »

Fri, 05/01/2020 - 18:46

Natif de Bohicon Me Rufino d'Almeida, candidat aux élections communales sur la liste du Bloc Républicain a de grandes ambitions pour sa ville. Directeur de cabinet du ministre d'Etat chargé du plan et du développement depuis quatre ans, Me Rufino d'Almeida veut apporter son expertise pour le développement de sa commune.

Nommé directeur de Cabinet du ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement le 08 juin 2016, Me Rufino Sosthène d'Almeida est fidèle au régime du ‘'Nouveau Départ''. Avocat au Barreau de Paris, il a les compétences dans le domaine des Sciences Politiques, en Droit public des affaires, en montage des opérations de construction d'infrastructures et d'aménagement et contrats énergétiques.
Membre fondateur du Bloc Républicain (BR), Rufino d'Almeida est positionné comme premier titulaire dans le deuxième arrondissement de Bohicon. Ayant le désir de siéger dans le conseil communal de Bohicon, Rufino d'Almeida veut apporter son expertise au développement de sa commune. « Quand je réfléchis développement je réfléchis Bohicon », a-t-il affirmé dans un entretien accordé à Africa Sun Tv.
Pour le développement de Bohicon, Rufino d'Almeida compte axer ses actions sur les domaines clés énumérés dans le Programme d'Actions du Gouvernement, le Plan National de Développement (PND) et autres documents programmatiques. Il s'agit entre autres de l'agriculture, du numérique et du tourisme.
Au terme du scrutin du 17 mai, Me d'Almeida souhaite que le Bloc Républicain puisse avoir le maximum de conseillers dans la commune de Bohicon afin que le prochain maire puisse venir du parti.
Se prononçant sur la gestion des quatre années du président Patrice Talon, Rufino d'Almeida note des avancées dans plusieurs domaines. Un progrès réaliste grâce à la méthode que Patrice Talon a induit dans la gestion des affaires de l'Etat. « Je pense que le Bénin cette fois a trouvé le chemin du développement et nous devons tous soutenir le président Talon pour qu'il puisse continuer son œuvre », a-t-il déclaré.

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« Le bon choix, c'est l'UDBN »

Fri, 05/01/2020 - 18:41

L'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) a ouvert ce vendredi 1er mai 2020, la campagne médiatique dans le cadre des élections communales et municipales du 17 mai prochain. Dans son message de lancement, la présidente du parti Claudine Afiavi Prudencio appelle les électeurs à voter massivement pour l'UDBN.

« L'heure a sonné ! Oui !!! L'heure a sonné ! L'heure a sonné de gérer nos collectivités locales autrement. L'heure a sonné pour faire régner la bonne gouvernance dans nos communes. L'heure a sonné pour que les femmes et les jeunes puissent assurer la bonne relève de la gouvernance locale », a déclaré la présidente de l'UDBN Claudine A. Prudencio, dans son message de lancement de la campagne.
Soutien du Président Patrice Talon, l'UDBN estime que « les présentes élections communales et municipales constituent une occasion importante d'amorcer ce nouveau départ ».
Les cas de gouvernance approximatives et des pratiques de corruption et de dilapidation des ressources locales doivent être conjugués au passé selon la présidente de l'UDBN.
Pour le développement des communes, l'UDBN regroupe en son sein des femmes et des hommes de qualité aux compétences avérées qui sont positionnés dans les 77 communes et les 546 arrondissements du Bénin.

Votons tous UDBN !

Selon la présidente Claudine Afiavi Prudencio, l'UDBN avec le logo le maïs au cœur de la carte du Bénin est le meilleur sur le bulletin unique. « Existe-t-il un seul Béninois qui peut ne pas aimer le maïs dans sa maison ? Sous toutes ses formes de transformation, le maïs demeure indispensable. Le 17 mai 2020, le choix ne devrait pas être compliqué pour vous. Le geste utile pour sauver nos communes, c'est le maïs au cœur de la carte du Bénin. Le bon choix, c'est l'UDBN », a-t-elle soutenu.
L'amazone de la politique béninoise qui a positionné plus de femmes et de jeunes appelle à un vote massif de l'UDBN.
Pour Claudine A. Prudencio, il est simplement temps de faire confiance à la femme.
« Chers jeunes, l'UDBN a décidé de vous donner la chance de cesser d'être les spectateurs de votre vie, pour en devenir les acteurs directs. (...) L'essentiel est fait. A vous de jouer la bonne carte le 17 mai prochain. Votons tous UDBN », a-t-elle lancé.
Dans son message, l'UDBN a exprimé son soutien et celui du parti aux citoyens en cette période de crise sanitaire liée au coronavirus. Elle est convaincue que « grâce aux diligences faites par les autorités, les efforts conjugués de tous et avec la grâce divine, le Bénin arrivera à bout de ce virus qui change et complique complètement notre vie communautaire », a souhaité Claudine A. Prudencio.

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De la nécessité de construire une démocratie apaisée

Fri, 05/01/2020 - 13:58
Par Topanou Prudent Victor Maître de conférences de Science politique FADESP/UAC

Le Bénin peut s'honorer d'être parmi les rares pays de l'Afrique noire francophone à avoir conduit, sans interruption depuis trente ans (1990-2020), un processus de démocratisation. D'énormes progrès ont été faits, aussi bien sur le plan institutionnel que sur le plan du respect des droits de l'homme. Sur le plan institutionnel, plusieurs élections nationales (présidentielles et législatives) et locales (communales, municipales et locales) ont été régulièrement organisées et sur le plan du respect des droits de l'homme, une architecture institutionnelle et juridictionnelle qui culmine avec la Cour constitutionnelle a permis de faire des avancées décisives. Et pourtant, pour le Président Ousmane Batoko, qui se prononçait à l'occasion des trente ans de la conférence nationale, cette « démocratie est dévoyée » ; ce qui n'est pas totalement faux.
En effet, comment peut-on qualifier autrement, une démocratie qui fait la part belle à une conception aussi péjorative de l'Etat perçu comme un immense gâteau auquel il faut absolument accéder au moins une fois dans sa vie pour prendre sa part ? Comment peut-on qualifier autrement, une démocratie qui légitime la corruption, le détournement sans limite des deniers publics ainsi que l'absence quasi générale de conscience professionnelle et le manque de respect du bien public ? Comment peut-on en effet, qualifier autrement une démocratie qui instaure la fraude institutionnelle à chacune des élections majeures et légitime la mal gouvernance ? Comment peut-on qualifier autrement une démocratie qui repose sur une presse vacillante parce que construite sur des entreprises de presse fragiles quand il y en a, et animée par des acteurs dont pour certains, la seule vertu est ce qu'ils appellent eux-mêmes honteusement « la culture du gombo » ? Comment peut-on qualifier autrement cette démocratie bâtie autour d'un système partisan aussi structurellement faible caractérisé par l'absence de partis dominants et qui n'a jamais réussi à hisser un des siens au sommet de l'Etat ? Un système partisan laissé à l'abandon, sans financement public et dont les acteurs majeurs sont devenus les marionnettes sans boussole et financièrement dépendants des opérateurs économiques qui les financent. Comment, encore et encore, qualifier autrement cette démocratie sans conviction, sans militantisme, sans formation, sans travail programmatique et dans laquelle la transhumance, à coup de centaines de millions de nos francs et sous tous les prétextes, est devenue le sport favori des principaux acteurs (présidents de partis, députés, maires et autres) et l'achat de conscience, celui des électeurs qui vendent leur voix au plus offrant : oui, cette démocratie-là est bel et bien dévoyée.
Mais, autant nous partageons le constat de la nature dévoyée de notre démocratie fait par le Président Ousmane Batoko, autant nous ne partageons pas le fait qu'il date ce dévoiement de ces quatre dernières années (2016-2020) et plus particulièrement encore, des dernières élections législatives d'Avril 2019. Dater le dévoiement de la démocratie béninoise de 2016, voire de 2019 ainsi qu'il le fait, c'est manifester à l'évidence une complaisance coupable à l'égard des dévoiements successifs observés depuis 1991 et non exhaustivement énumérés ci-dessus. C'est aussi et surtout oublier que le Président Ousmane Batoko a fait partie en 2019 du collège des Présidents des Institutions républicaines qui avait validé la poursuite du processus électoral pourtant déjà qualifié, à ce moment-là, d'exclusif. Pour notre part, nous considérons que la démocratie béninoise a été dévoyée dès 1991 quand, à l'unanimité, un silence coupable a été organisé autour de la question du financement public de la vie politique, laissant ainsi la place au financement privé conditionnel et toutes les conséquences prévisibles et imprévisibles qui en découleraient. Ce dévoiement s'est poursuivi en 1995 avec les premières législatives au cours desquelles, pour la première fois, l'argent a joué un rôle déterminant dans l'achat de conscience des électeurs. Depuis lors, rien n'a été fait pour enrayer cette dérive ; au contraire, de complaisances coupables en compromissions dangereuses, la situation s'est détériorée et s'est empirée au point d'atteindre son paroxysme avec l'élection présidentielle de 2016.
C'est pourquoi, ce qui nous reste à faire, aujourd'hui, c'est de nous mettre ensemble pour affronter les principaux défis qui se dressent encore devant nous pour au moins les trente prochaines années. Il nous semble que l'un de ces principaux défis, c'est celui de faire un saut qualitatif qui nous fasse passer d'une démocratie dévoyée à une démocratie apaisée. Pour ce faire, il nous faut remettre le débat intellectuel à sa place dans la société (i), extirper du discours politique toute forme de violence verbale qui, bien souvent, prépare le terrain à la violence physique et symbolique (ii) et améliorer le travail de l'opposition (iii).

(i) La politisation excessive du débat intellectuel

Le drame actuel du débat intellectuel au Bénin, c'est qu'il est pris en étau par le politique. Quand un intellectuel prend une position en faveur d'une action du gouvernement en place, même avec une objectivité irréprochable, il est immédiatement vilipendé par la classe politique de l'opposition et ses sbires et traité de tous les noms d'oiseaux ; on lui dénie même le droit d'être simplement ce qu'il est. De même quand il prend position contre une action du gouvernement, ce sont les partisans du régime qui le prennent immédiatement à parti, avec la même violence. Un intellectuel ne peut être confiné dans une structure partisane ; c'est le rôle des partisans ; un intellectuel doit pouvoir dire ce qui est bien et ce qui est mal aussi bien dans le fonctionnement de l'opposition que dans celui de la mouvance : ne pas l'accepter est tout simplement sectaire et cette attitude du politique crée un climat de peur qui finit par faire démissionner les intellectuels de leur responsabilité première, celle de produire du savoir pour faire avancer la société. Aujourd'hui, nombreux sont les universitaires qui préfèrent protéger leur vie privée en n'existant pas dans l'espace public plutôt que de vouloir exister et exposer leur intimité, leur vie privée et celle de leurs familles aux senseurs, aux grands moralisateurs et aux donneurs de leçons auto-proclamés. C'est bien dommage et c'est une grosse perte pour notre pays car, un débat intellectuel apaisé animé par tous ces intellectuels tapis dans l'ombre et qui ont tant à apporter aurait été d'une grande utilité pour vivifier notre démocratie et son débat politique.
C'est vrai aussi que le Peuple Béninois a une grande qualité qui est que nous sommes un Peuple très cultivé mais nous avons aussi un vilain défaut qui est que nous manquons souvent d'humilité. Par notre qualité, nous finissons par penser que nous avons le droit de prendre part, sans retenue, à tous les débats, de quelque nature que ce soit y compris même ceux pour lesquels nous n'avons pas le background nécessaire : nous avons une opinion sur tout ou presque et nous avons la critique facile. Nous nous improvisons gouvernants, intellectuels et spécialistes et surtout, nous pensons que nous sommes meilleurs à ceux qui pourtant, sont des spécialistes et dont parfois la réputation dépasse nos frontières. Et par notre défaut, nous finissons par prendre nos convictions de généralistes pour des certitudes de spécialistes.
Cela s'observe aujourd'hui encore avec les débats sur le Covid-19. Alors qu'il s'agit avant tout d'un débat de spécialistes qui, eux-mêmes, font profil bas face à un virus qu'ils ne connaissent que depuis peu, on entend et on lit ici et là des avis, tous, aussi farfelus les uns que les autres, de gens qui se croient mieux à même que les gouvernants de combattre le virus. Récemment aussi, les débats soulevés autour de la conférence nationale, ses acquis et leur préservation sont restés sans réponse à l'exception de quelques posts militants et partisans faits d'attaques de personnes inutiles et stériles. Finalement, on ne saura peut-être jamais si la conférence nationale était historique ou ahistorique, pas plus qu'on ne saura peut-être jamais à partir de quel moment une société présentée comme un modèle de démocratie et servie au monde comme telle pendant une bonne trentaine d'années cesse d'être une démocratie. Il est vrai qu'en l'espèce, ces questions touchent à la responsabilité individuelle et collective des participants à la conférence nationale parmi lesquels plus de 70% du personnel politique de ces trente dernières années ont été recrutés et qu'ils n'entendent pas assumer la responsabilité des dérives actuelles de notre démocratie. Outre la dépolitisation du débat intellectuel, il est également nécessaire d'extirper la violence verbale du discours politique.

(ii) De la nécessité d'extirper la violence verbale du discours politique

Depuis quelques années, il est aisé de constater une montée en puissance de la violence verbale dans le discours politique béninois en lien avec l'appauvrissement du débat démocratique qui se réduit malheureusement aujourd'hui aux injures en dessous de la ceinture, à l'invention, ex-nihilo, d'histoires diffamantes sur la vie privée de certains acteurs, au colportage de fausses et malsaines nouvelles autour de la mort d'autres sans compter les querelles de personnes. Le second mandat du Président Boni Yayi marque incontestablement un tournant dans cette escalade : rien de ce qu'il faisait ne trouvait grâce devant les acteurs politiques de l'opposition. Tout le monde a encore en mémoire les phrases d'une violence rare, et inouïe du Ministre Candide Azannaï sur l'état de santé du Président Boni Yayi et sur les tradipraticiens qui l'auraient traité et mal guéri.
Il y a eu ensuite l'élection présidentielle de 2016, très certainement la plus violente de toutes les élections présidentielles de l'histoire de le jeune démocratie béninoise. Là aussi, tout le monde a encore en mémoire les torrents de boue qui ont été déversés sur le candidat Lionel Zinsou et sur lesquels nous ne reviendrons pas ici.
Aujourd'hui, comme sous le second mandat du Président Boni Yayi, ce qui est à la mode, c'est dénigrer systématiquement, avec une violence de ton toujours aussi inouïe tout ce qui est fait par le gouvernement en place ; rien, absolument rien, de ce qu'il fait ne trouve grâce devant ces professionnels de la violence verbale : c'est le « Talon-Bashing ». Il nous paraît indispensable de sortir notre démocratie de ce cycle infernal si nous ne voulons pas faire le lit de la violence physique comme on a pu le voir récemment après les élections législatives d'Avril 2019. Ceci dit, outre la vacuité du débat idéologique, il y a deux autres explications au moins à ce phénomène, la première, plus ancienne qui est d'ordre culturel et anthropologique et la seconde, plus récente qui est d'ordre technologique.
En effet, c'est depuis les années 50, à la faveur des travaux d'Abdou Tidjani-Serpos que nous savons que dans la culture et dans la langue Fongbé, la notion « d'adversité » ainsi que le mot « adversaire » n'existent pas et que seuls l'inimitié et le mot ennemi (Kin-to) existent. Pour lui, c'est ce qui expliquerait le caractère trop heurté, voire même violent des débats au sein de la société. C'est donc ce trait de culture que les acteurs politiques reproduisent dans le discours politique et qui explique, à défaut de le justifier, que la haine de l'autre soit aussi forte au point de voir certains parmi eux se réjouir des malheurs de notre pays, qu'il s'agisse de la fermeture des frontières avec le Nigéria, des défaites judiciaires devant les juridictions internationales, de la pandémie du Covid-19 ou encore des condamnations fantaisistes aussi bien de certaines organisations non gouvernementale que de certaines personnes physiques particulièrement intéressées.
Mais, si nous voulons construire une culture démocratique moderne et viable, il est impératif d'y intégrer la notion d'adversité car, nous pouvons être des adversaires sans être nécessairement des ennemis et nous pouvons nous disputer le matin au nom de l'adversité politique et nous retrouver le soir pour partager des moments de convivialité parce que nous ne sommes pas des ennemis : c'est le fondement de la tolérance en politique. Le Bénin un et indivisible a vocation à l'éternité tandis que les gouvernants passent et ils ont vocation à la temporalité. Rien, absolument rien, ni même la haine de l'autre ne saurait justifier que certains d'entre nous jubilent, voire jouissent face aux difficultés de notre pays.
En ce qui concerne la seconde explication, il faut dire que le phénomène de la violence verbale dans le débat public s'est amplifié ces dernières années grâce à l'utilisation à grande échelle des réseaux sociaux. En effet, c'est grâce aux réseaux sociaux, qu'une multitude d'acteurs anonymes et incontrôlés, aux intérêts souvent divergents, voire contradictoires ont fait leur apparition dans le débat public et aucune loi punitive ni même les quelques procès retentissants ne sont arrivés, pour l'heure, à freiner le phénomène. Outre le débat intellectuel et l'extirpation de la violence dans le discours politique, il est important dans la perspective d'une démocratie apaisée de travailler également à améliorer le travail de l'opposition.

(iii) De la nécessité d'améliorer le travail de l'opposition

Il faut rappeler, fort opportunément, qu'une démocratie moderne, c'est également un débat d'idées de qualité entre une majorité au pouvoir et une opposition qui aspire à conquérir le pouvoir, à le gérer et à le conserver.
En effet, s'opposer en démocratie, ce n'est pas seulement critiquer et rejeter de façon systématique la politique menée par la majorité au pouvoir. Certes, il est normal que l'opposition critique la politique gouvernementale, voire même qu'aucune des actions du Gouvernement ne trouve grâce devant elle.
Mais, s'opposer en démocratie, c'est également, une fois la critique passée, proposer des solutions différentes en vue de l'élaboration d'une politique alternative : c'est en cela que réside la noblesse de l'opposition. Au total, s'opposer en démocratie c'est, d'une part, critiquer la politique gouvernementale et, d'autre part, proposer une politique alternative.
Or, il faut bien admettre que ce n'est pas ce que l'on observe depuis 1991 dans la démocratie béninoise : depuis 1991, aucune opposition n'a été élue sur la base d'un programme alternatif, ni à une présidentielle, ni à des législatives ni même à des communales et à des locales. Et c'est à défaut d'avoir un programme alternatif à proposer que les acteurs politiques finissent par penser qu'il suffit d'injurier et de diaboliser les gouvernants en place pour prendre leur place.
Au total, nous avons tous intérêt à travailler collectivement à l'amélioration de notre culture démocratique et en particulier sur ces trois chantiers : il y va de sa survie.

Categories: Afrique

6 morts et des blessés dans une attaque à Kétou

Fri, 05/01/2020 - 13:00

Des morts et des blessés graves dans une attaque meurtrière ce vendredi 1er mai 2020 à Woroko, commune de Kétou.

« Les peuls ont profité de la nuit profonde au moment où le village dormait et sont venus abattre froidement nos gens », a confié le maire de la commune de Kétou, Théophile Déssa, joint au téléphone à l'ABP.

L'attaque perpétrée au petit matin a fait 06 morts, et des blessés graves dont un agent de la police républicaine. Selon la même source, la tension dans cette localité et celles environnantes est vive depuis plusieurs jours. Les éléments de la police républicaine ont dû monter la garde pour assurer la sécurité des habitants du village.

Pour le maire, il ne s'agit pas d'un affrontement. « Ce n'est pas un affrontement. Si c'était un affrontement, un peulh au moins serait atteint », a-t-il notifié à l'Abp. Les motifs réels de cette attaque ne sont pas encore connus.

Categories: Afrique

Le message du Président de la Haac aux organes de presse

Fri, 05/01/2020 - 06:12

Le président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Prosper Moretti a adressé un message à la presse, à la veille de l'ouverture de la campagne électorale pour les élection communales et municipales de 2020.
Par son message, Prospère Moretti a invité les radios et les télévisions, seuls canaux de couverture, a fait un travail professionnel en toute impartialité.

(Lire l'intégralité de son message)

MESSAGE A LA PRESSE DU PRESIDENT DE LA HAAC, A LA VEILLE DE LA CAMPAGNE ELECTORALE DES COMMUNALES DE 2020

– Mesdames et Messieurs les Présidents des associations faîtières de la presse béninoise ;

– Mesdames et Messieurs les professionnels des médias ;

– Mesdames et Messieurs ;

La campagne pour l'élection des Conseillers communaux, quatrième mandature démarre le vendredi 1er mai 2020 à 00 heure. Compte tenu de la crise sanitaire liée au coronavirus, notre cher pays le Bénin, a opté pour une campagne exclusivement médiatique. Je voudrais ici et maintenant saluer les initiatives du gouvernement et de son
chef qui gèrent cette crise avec méthode, célérité et réalisme. Je voudrais aussi, au nom des Conseillers de la HAAC et en mon nom propre, saluer le chef de l'état pour la confiance placée en notre Institution et pour les grands efforts matériels et financiers consentis pour l'organisation de cette campagne exclusivement médiatique.
La HAAC depuis cette historique décision et prenant la mesure de l'enjeu, a rendu plusieurs décisions relatives à la campagne électorale. Je voudrais citer
entre autres, la Décision 20-021 du 21 avril 2020 portant sélection des radios et télévisions devant participer à la campagne médiatique des élections
communales de l'année 2020 et la Décision 20-022 du 22 avril 2020 portant
réglementation de la campagne médiatique pour les élections communales de
l'année 2020.

Chers professionnels des médias,
La Décision 20-022 du 22 avril 2020 de la HAAC, suscitée établit clairement les
exigences qui vous incombent. La HAAC fait obligation aux acteurs de la presse
d'observer une grande rigueur dans la collecte, le traitement, la programmation
et la diffusion de l'information. L'accès égalitaire aux médias, des partis
politiques qui prennent part aux élections communales est une priorité. Les meetings et les manifestations politiques étant proscrits, la HAAC recommande de respecter strictement les grilles de programmes communiquées.

Mesdames et messieurs,
Les élections communales restent délicates et sensibles car ce sont des élections de proximité. Les dérapages et le manque de professionnalisme peuvent être la source de maux incalculables. Nous voulons des radios et des télévisions au
service de la diversité afin que nos acquis démocratiques connaissent chaque jour un peu plus une splendeur inaltérable.

Chers acteurs des médias,
Mon souhait le plus ardent est que vous permettiez aux partis politiques dans le
respect des décisions prises, de délivrer leurs messages qui renseignent sur leur
vision du développement local, et qui participent au renforcement de notre
démocratie et de la paix sociale.
Nous vous exhortons à ne pas vous laisser prendre au piège de la propagande. Les règles d'éthique et de déontologie doivent être les piliers de votre engagement afin que la concorde nationale soit préservée. Pour accomplir cette mission républicaine nous devons travailler avec enthousiasme et dévouement afin que le défi de la campagne électorale exclusivement médiatique fasse école en Afrique et ailleurs.

Vive les médias au service du développement !

Vive la HAAC !

Vive le Benin !

Que Dieu nous bénisse !

Je vous remercie.

Categories: Afrique

Un individu arrêté pour usurpation d'identité de Valentin Agon

Fri, 05/01/2020 - 06:03

Un homme séjourne en prison pour usurpation d'identité de l'inventeur de l'Apivrine Dr Valentin Agon. Il a été arrêté par la police à Zakpo, dans la commune de Bohicon

Selon les informations, l'individu a été arrêté alors qu'il se préparait à vendre un faux produit Apivrine à un ressortissant nigérian pour un montant de 6 millions FCFA.
Dr Valentin Agon a notifié dans un communiqué rendu public dans la matinée de ce jeudi 30 avril, que des bandits usurpent son identité pour tromper et escroquer la population. « Ils créent des pages, des comptes sur des réseaux sociaux comme Facebook, WhatsApp et autres avec ma photo pour tromper et escroquer la population. Jamais moi Valentin Agon ne vous demanderai de l'argent ! », a-t-il indiqué.
« La police béninoise est déjà saisie à cet effet et plusieurs de ces escrocs et cybercriminels sont déjà arrêtés. Tout auteur de ces actions criminelles et cybercriminelles sera puni. », a-t-il affirmé.
Le chercheur a aussi dénoncé le sabotage de son produit. « Il nous a été donné de constater que des individus mal intentionnés, de véritables cybercriminels écrivent des mensonges, de véritables papiers hygiéniques, des articles chiffons polluant les réseaux sociaux en déclarant que Apivirine est rejeté. Tout cela dans le but de dénigrer et le produit et son promoteur Dr Valentin Agon », déplore-t-il.
Mis au point au Bénin par Valentin Agon, l'Apivirine est un antiviral et antirétroviral. Le chercheur a déclaré que son médicament a été testé sur des malades de Covid-19 au Burkina-Faso avec un résultat satisfaisant. Un essai clinique devrait avoir lieu au Burkina et au Bénin afin d'évaluer l'efficacité du produit dans le traitement de la maladie. Depuis quelques jours, certains individus par des écrits ont prétendu que Apivirine est rejeté par les autorités sanitaires.

Categories: Afrique

Le message de la Présidente de l'UDBN diffusée ce vendredi

Thu, 04/30/2020 - 23:35

La campagne électorale pour les communales 2020 qui démarre ce 1er mai sera exclusivement médiatique. Le parti Union démocratique pour un Bénin (UDBN) de l'honorable Claudine Afiavi Prudencio passe en première ce vendredi sur toutes les chaînes de radio et de télévision nationales.
Selon le planning de la HAAC, la première diffusion du message de lancement de campagne du parti UDBN est programmée ce vendredi à 6h00, 13h30 et à 20h30.

Categories: Afrique

Voici en images le projet de l'Autoroute Carrefour Sème -Porto Novo

Thu, 04/30/2020 - 19:14
Voir en ligne : x7tmm05
Categories: Afrique

Boni Yayi fait des suggestions au FMI

Thu, 04/30/2020 - 18:49

L'ancien président du Bénin Thomas Boni Yayi a évoqué dans une tribune publiée ce mercredi 29 avril 2020, sur le site du journal ‘'Le Monde'', deux défis à relever pour soutenir la riposte à la crise du coronavirus en Afrique. Il s'agit des solutions pour la relance de l'économie.

Selon l'ex-chef d'Etat Boni Yayi, il faut des solutions économiques adaptées à l'Afrique. « Je pense qu'il y a essentiellement deux défis à séparer », a-t-il souligné.
Le premier défi est la mobilisation des nouvelles ressources pour le financement de la riposte à la crise du virus et ensuite celui de l'annulation de la dette de l'Afrique dans le cadre d'un partenariat stratégique sans entamer l'attractivité du continent.
Boni Yayi propose que le FMI, « au-delà de la première assistance déjà distribuée à quelques Etats africains, émette des droits de tirage spéciaux [DTS, l'actif de réserve international du Fonds], à hauteur de 114 milliards d'euros qui correspondent aux besoins du continent africain ».
Pour lui, « cette assistance du FMI à travers l'émission de DTS, peut être prise en charge par les banques centrales telles que la FED, la BCE, la Banque centrale du Japon, la Banque centrale de Chine, décidées à appuyer les Etats africains pour juguler cette crise du Covid-19 ».

Des exigences en matière d'investissements

Elles sont entre autres : la modernisation des infrastructures hospitalières, les mesures de précaution, les traitements, la formation et les compétences du personnel hospitalier, sans oublier la protection sociale des citoyens, la relance économique, la stabilité des prix et la résorption du chômage.
Pour la seconde requête d'annulation, l'ancien Chef de l'État estime que cela mériterait probablement des négociations à trois niveaux à savoir : au niveau des institutions multilatérales, au niveau des Etats et au niveau du secteur privé.
L'ancien président de la République suggère « une émission en urgence de droits de tirages spéciaux par le FMI en faveur de l'Afrique, ce qui implique déjà les principaux contributeurs des ressources du FMI ».
« Seule une gestion véritablement solidaire et coordonnée au niveau mondial de cette crise sanitaire peut sauver l'humanité. Nous ne sommes plus à l'étape des promesses. Il faut arrêter l'hécatombe à laquelle nous assistons tous les jours et relancer les activités économiques », a conclu Thomas Boni Yayi

Categories: Afrique

Deux individus interpellés par la police

Thu, 04/30/2020 - 18:39

Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le gouvernement a mis à la disposition des citoyens le centre d'appel Covid-19 joignable au numéro vert 136. Mais certains citoyens émettent des appels fantaisistes sur le numéro. Deux individus ont été interpellés ce mercredi 29 avril 2020 par l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC). Ils seront présentés au Procureur de la République.

Le gouvernement béninois via son site officiel informe que « le centre d'appel Covid-19 Bénin joignable au numéro vert 136 appels gratuits 24h sur 24 et 7 jours sur 7, est un support de traitement et de gestion des requêtes liées au dépistage, à la prise en charge, à l'isolement, aux signalements, aux questions diverses relatives au Coronavirus (Covid-19) au Bénin ».
« Les personnes qui émettent des appels fantaisistes sur les numéro vert subiront les rigueurs de la loi parce que compromettant la gestion efficace de la pandémie du Coronavirus au Bénin. », avertit le gouvernement.

Categories: Afrique

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