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24 Heures au Bénin

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Démocratie et parrainage politique

Sat, 09/12/2020 - 17:40

(Par Roger Gbégnonvi)

​Le monarque de droit divin et l'autocrate-dictateur ignorent le parrainage politique, ils décident de tout par eux-mêmes, ils croient savoir par eux-mêmes et par eux seuls ce qui est bon et ce qui est mauvais, quel sujet ou quel citoyen est compétent pour les servir ou pas. Il en va autrement dans le régime démocratique, qu'on n'imagine pas se targuer de cette assurance qui frise l'arrogance et le mépris du peuple. En plus des nombreux textes et institutions garde-fou dont elle s'entoure, la démocratie a besoin de conseillers et de guides, serviteurs triés sur le volet pour lui éviter d'échouer entre les mains des fous.
​Ce ne sont pas des fous à lier, gens qui auraient leur place dans quelque asile d'aliénés. Ce sont gens sympathiques, éduqués, convenables, aimables. Tel veut entrer en politique pour avoir une visibilité nationale, la régionale ne lui suffisant plus, il va élargir le domaine de sa carte de visite. Il ne se voit pas vaniteux pour autant. Tel autre veut entrer en politique pour se mettre à l'abri de la justice, il se reproche des choses graves qui pourraient le rattraper s'il ne se ménage pas une solide immunité. Il ne se voit pas méprisable pour autant. Un troisième veut entrer en politique à la fin de sa vie active pour passer sa retraite à ne pas trop s'ennuyer. Il ne se voit pas prétentieux et vain pour autant. Etc.
​Passe encore, pourrait-on s'autoriser à penser, s'il ne s'agissait que de fonctions que l'on pourrait dire secondaires, souvent partagées avec d'autres élus. Mais si par hasard, l'un des ci-dessus portraiturés se retrouvait propulsé au sommet de l'Etat, à la tête de l'Exécutif, avec toutes les manettes entre les mains, avec toutes les charges et tout le prestige de la fonction, ce serait assurément un grand malheur pour la démocratie, pour la cité et pour les citoyens. On ne prendra donc jamais trop de précautions pour éviter ce cas de figure.
​Aucun parrainage n'est banal, parce que toujours lourd de sens et de responsabilité pour le parrain. Sans sourciller, nous l'acceptons quand nous allons frapper à la porte de l'Eglise catholique pour être admis en son sein : le baptême chrétien est un sacrement, et le prêtre ne saurait l'accorder à X ou à Y sans avoir la garantie que le sacrement sera respecté et honoré. Sans sourciller, nous l'acceptons quand nous allons frapper à la porte de telle école philosophique pour être admis en son sein. Il s'y déroule enseignements et initiations dont l'aspirant apprenti doit se montrer déjà digne en amont : les Frères anciens cooptent les Frères nouveaux, ils les parrainent. Quid alors du parrainage politique en démocratie ?
​En son âme et conscience, le Béninois sait que la fonction suprême de la République mérite autant et plus de précautions à prendre que l'entrée dans l'Eglise ou dans la Loge. Mais il est gêné par ‘‘politique'', l'énoncé ‘‘parrainage politique'' lui fait voir rouge. Car ici et ailleurs, la politique est le terrain des jeux et enjeux les plus retors. Et le Béninois, qui s'y connaît en politique, se met à croire à l'invraisemblable ‘‘ils ne vont accepter de parrainer que ceux de leur camp''. Ce n'est pas vrai, parce que nous sommes en démocratie et que c'est pour respecter au maximum l'enjeu démocratique qu'il existe le parrainage politique. Et donc, les élus du camp A parraineront les candidats des camps X, Y, Z, pour peu que ceux-ci aient rempli les conditions, toutes les conditions légales pour se porter candidats. Ayons confiance en eux. Ayons confiance en nous. De toute façon c'est au peuple qu'il reviendra de choisir les meilleurs ou le meilleur pour le gouverner. Faisons confiance au peuple.
​Nous avons 60 ans. Quand nous regardons dans la glace, quelle image citoyenne de nous renvoie-t-elle ? Le temps n'est-il pas venu de bonifier cette image, le temps d'entamer l'apprentissage de la foi en nous-mêmes, de la confiance en nous-mêmes ? Confiance et foi sont difficiles. Mais c'est avec elles et grâce à elles que nous irons où nous voulons aller.

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Un Béninois reçoit les félicitations du président Kaboré

Sat, 09/12/2020 - 16:28

1er ex aequo au Baccalauréat 2020 série C au Burkina Faso, le jeune Béninois, Gado Bassam Boni, a reçu les félicitations du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré

Avec 17,04/ 20, Gado Bassam Boni est déclaré 1er ex aequo au Bac C, session 2020 au Burkina Faso au terme de la proclamation des résultats. Dans un message, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a félicité Gado Bassam Boni pour sa belle performance au pays des Hommes intègres.

« J'ai reçu des mains de Son Excellence Roch Marc Kaboré, un ordinateur portable et une enveloppe financière de 1 million FCFA, une attestation et aussi une bourse, mais malheureusement, je n'ai pas pu profiter de la bourse, vu que je suis Béninois », a déclaré Gado Bassam Boni, dans un message rapporté par l'ORTB.
Gado Bassam Boni a intégré le Prytanée Militaire de Kadiogo-PMK du Burkina-Faso après avoir passé un test organisé en 2013 au Prytanée Militaire de Bembéréké, d'où il est sorti premier du département du Borgou.
Le rêve du lauréat qui a désormais son Bac en poche est de devenir pilote d'avion. « J'ai toujours rêvé de devenir pilote. J'aimerais un jour me trouver aux commandes d'un avion. C'est très beau. Depuis ma tendre enfance, j'ai toujours rêvé de poursuivre mes études en pilotage dans une université », a-t-il déclaré. A défaut, Gado Bassam Boni va opter pour la filière Génie mécanique et énergétique. Pour réaliser son rêve, Gado Bassam Boni espère bénéficier d'une bourse de son pays, le Bénin.

A.A.A.

Categories: Afrique

Le décret portant application de la carte d'identité biométrique adopté

Sat, 09/12/2020 - 12:59

Le gouvernement du président Patrice Talon en application des dispositions de la loi N°2017-08 du 19 juin 2017 portant identification des personnes physiques en République du Bénin a, à travers un décret adopté le 29 juillet dernier, défini les modalités de mise en vigueur de la carte nationale d'identité biométrique en République du Bénin.

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Categories: Afrique

Les négociations gouvernement-syndicats enclenchées

Sat, 09/12/2020 - 09:41

Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a présidé ce vendredi 11 septembre 2020, les travaux de la première session ordinaire de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociations Collectives Gouvernement, Centrales et Confédérations Syndicales. L'objectif de cette rencontre entre le ministre d'Etat et les partenaires sociaux est de garantir une rentrée scolaire apaisée.

Le dialogue social et la négociation collective ont pour objectif de prévenir et de gérer les crises sociales, a rappelé le ministre d'Etat chargé du plan et du développement. A en croire Abdoulaye Bio Tchané, mener des concertations et négociations permanentes, c'est concourir à maintenir des relations professionnelles stables et garder le dialogue entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Cela permet selon lui, de veiller à l'amélioration des conditions de vie des travailleurs de tous les secteurs d'activité.
Après avoir rappelé les différentes mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la pandémie du Coronavirus, le ministre d'Etat a félicité les partenaires sociaux pour le rôle important qu'ils ont joué dans cette lutte.
Les travaux de cette session ordinaire vont se poursuivre la semaine prochaine.

F. A. A.

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Les exportations du Bénin vers la CEDEAO en hausse de 13,7%

Sat, 09/12/2020 - 09:40

Selon le bulletin trimestriel des statistiques du commerce extérieur de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse économique (INSAE), les exportations du Bénin vers les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont connu une hausse de 13,7% au premier trimestre de l'année 2020 par rapport au trimestre précédent.

Ces exportations selon les informations publiées sur le site ‘'Niamey ET LES 2 JOURS'', sont estimées à 13,9 milliards de FCFA (175 843,6 tonnes) au premier trimestre 2020 contre 12,2 milliards FCFA (107 858,7 tonnes) au dernier trimestre de 2019.
Parmi les pays de la CEDEAO, le Niger au cours de la même période, est resté le premier client du Bénin. C'est un pays qui achète au Bénin du ciment hydraulique (y compris les ciments non pulvérisés dits clinkers), des graines de coton, et de la farine de blé ou de méteil, etc.
Le Niger selon ‘'Niamey ET LES 2 JOURS'', représente 28,8% des ventes des produits béninois à l'extérieur. Il est suivi du Burkina Faso (23,9%), du Mali (14,5%), du Togo (12%) et du Nigéria (10,1%).

F. A. A.

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La statue du Dieu Gou absente de la liste des biens à restituer

Sat, 09/12/2020 - 09:40

La liste des 26 œuvres à restituer au Bénin par la France est connue depuis quelques jours. Sur cette liste, un objet de grande valeur n'y figure pas. Il s'agit de la statue du dieu Gou.

La statue du dieu Gou ne retourne pas au Bénin. La France n'a pas sélectionné cet objet dans les 26 œuvres à restituer au Bénin. À en croire la présidente de la Fondation Zinsou, Marie-Cécile Zinsou, la statue a été saisie pendant l'expédition coloniale et a été rapportée par Eugène Fonssagrives. « On peut donc logiquement se demander pourquoi une œuvre de cette importance ne fait pas partie de la sélection des 26 œuvres », s'interroge-t-elle.
Les œuvres d'art notifiées dans le projet de loi nº 3221 relatif à la restitution de biens culturels à la République du Bénin et à la République du Sénégal déjà dans le circuit parlementaire en France sont entre autres : un métier à tisser, un pantalon de soldat, un siège tripode Kataklè sur lequel le roi posait des pieds, une tunique, un sac en cuir, porte du palais royal d'Abomey, des statues anthropomorphe des rois Ghézo, Glèlè et Behanzin ainsi que d'autres biens culturels.
« Nous pourrions renoncer à une tunique, un pantalon ou un sac en cuir en échange de cette œuvre qui aurait nettement plus d'impact sur les jeunes générations en quête de leur histoire (…) », a écrit la présidente de la Fondation Zinsou sur sa page Facebook.
La statue du dieu Gou a été fabriquée par l'artisan d'art Akati Ekplékendo vers 1860 en souvenir du roi Glélé. C'est une statue qui vénère le dieu de la guerre, de la forge et du fer. Exposée au musée du Louvre, elle a été saisie en 1892 lors de la conquête du Dahomey par les Français.

A.A.A

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Les vendeurs de l'essence Kpayo sommés de libérer les abords des voies

Fri, 09/11/2020 - 21:19

Le directeur départemental de la police républicaine (DDPR) de l'Ouémé, le commissaire divisionnaire Edouard ZANKRAN à travers un communiqué invite les vendeurs de l'essence de contrebande installés aux abords des voies à libérer les lieux au plus tard le dimanche 13 septembre 2020.

A cet effet, tous les commissaires d'arrondissement de l'Ouémé ont été appelés à faire la sensibilisation et d'inviter les vendeurs de l'essence de contrebande installés le long des corridors à regagner les VONS (Voies orientées Nord-Sud).
Tout vendeur de ‘'Kpayo'' qui ne serait pas exécuté après cet ultimatum du DDPR verra son étalage détruit par ses éléments de la police républicaine déjà instruits.
Après la sensibilisation, chaque commissaire selon le communiqué, devra rendre compte à la hiérarchie.
Cette décision du directeur départemental de la police s'inscrit dans la vision du gouvernement qui est d'assainir le cadre de vie des populations et de rendre les villes propres et belles.

F. A. A.

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Des hectares de céréales emportés par les eaux à Djougou

Fri, 09/11/2020 - 18:59

Une dizaine d'hectares de champs de céréales de maïs, de sorgho, et autres céréales sont emportés par les eaux à Djougou. Les champs sont inondés à cause des dernières pluies qui ont occasionné la crue du fleuve Affon. Bariénou et Affon sont les localités touchées par les inondations.

M. M.

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Le pont sur la route Guéné-Karimama menace de céder

Fri, 09/11/2020 - 18:58

Le pont ‘'PK 0 + 500'' situé à cinq cents mètres de Guéné est dans un état de dégradation avancée. Les « appuis du pont se sont affaissés. Il en est de même pour son tablier qui cédé », a indiqué le journal La Nation dans sa parution du 11 septembre 2020.
Selon le directeur départemental des Transports du Borgou et de l'Alibori, Herman Hervé Gbédji, les dernières pluies qui se sont abattues sur la zone ont accentué la dégradation du pont.
Face à la situation, des dispositions sont prises pour la sécurité des usagers. Il s'agit de l'interdiction de l'accès du pont aux gros porteurs grâce aux « barrages » qui sont disposés « de part et d'autre de l'ouvrage défectueux ». A l'en croire, il sera procédé bientôt à la réfection du pont.

M. M.

Categories: Afrique

Un chef d'entreprise apprécie la gouvernance de Talon

Fri, 09/11/2020 - 17:42

Au cours d'une émission animée par la journaliste Pesce Hounyo, relayée par Matin Libre, le chef d'entreprise Mahmoud Amadou a expliqué que trois mots caractérisent la gouvernance du chef de l'Etat depuis 2016. Il a cité entre autres, l'assainissement, la la rationalisation et la croissance économique.

L'assainissement selon Mahmoud Amadou, a consisté à assainir les finances publiques. Avant l'avènement du Nouveau Départ, le principal mal économique du Bénin avait nom « coulage des finances publiques », a-t-il rappelé. Une pratique qui entravait selon lui, « l'exécution du budget de l'Etat aussi bien dans sa dimension relative à la mobilisation des ressources à travers de multiples réseaux de vol et de détournement de recettes publiques, que dans sa dimension liée aux dépenses à travers le gâchis, les surfacturations et la distraction des deniers publics ».
Pour ce chef d'entreprise, grâce à la détermination du président Patrice Talon, les finances publiques ont été assainies avec des réformes qui ont touché toutes les régies financières, les douanes, les Impôts et le Trésor. Ces réformes poursuit-il, ont pris en compte à la fois la réorganisation interne de toutes les structures impliquées dans la collecte des recettes publiques, la dématérialisation des procédures pour réduire le contact pernicieux entre les usagers et les agents publics commis pour la perception des taxes et impôts. Autant de réformes qui ont permis selon lui, de renforcer la transparence et le niveau de traçabilité des formalités et des opérations au niveau des régies financières.
A en croire Mahmoud Amadou, la rationalisation a surtout touché le train de vie de l'Etat dans tous ses compartiments. « Il fut une époque où le fonctionnement de l'Etat coûtait très cher inutilement au contribuable béninois. Il ne pouvait en être autrement quand vous avez des ministres et des cadres qui étaient en permanence dans des missions improductives tant à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur », a-t-il rappelé fier de ce que cette époque soit révolue grâce aux actions de rationalisation.
Evoquant la ‘'Croissance'', 3ème mot de la gouvernance Talon, le chef d'entreprise fait savoir que c'est « la caractéristique Résultat ». Le Bénin souligne-t-il, est passé d'un taux de croissance de 5% en 2016 à 7,6% en 2019. Un résultat qui lui fait dire que « Patrice Talon est un champion de la gouvernance économique axée sur les résultats ».
La question du surendettement du Bénin n'a pas été occultée durant l'entretien. Selon Mahmoud Amadou, « il n'y a que ceux qui n'ont rien compris des facteurs de développement qui puissent s'étonner de l'endettement.
Au 21e siècle, explique-t-il, la dette est un facteur de développement à condition qu'elle soit soutenable, transparente et productive. La dette contractée par le gouvernement du président Patrice Talon, défend le chef d'entreprise, remplit ces trois critères. « Mieux, en matière d'endettement, les prêteurs ne prêtent de l'argent qu'aux Etats qui sont en mesure de rembourser », a-t-il expliqué soulignant que, « quand un pays marche, tout le monde veut lui prêter de l'argent. C'est le cas du Bénin dont les partenaires financiers sont rassurés par les notes positives que les agences de notation attribuent à notre pays ».
Au sujet du respect de la norme communautaire qui exige que l'encours de la dette publique ne dépasse pas les 70% du PIB, le Bénin selon Mahmoud Amadou, reste « un bon élève ».
F. A. A.

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Les recrues présentées au drapeau

Fri, 09/11/2020 - 16:27

La cérémonie de présentation au drapeau et de remise de fourragères aux recrues militaires et agents de police de la promotion 2019 a lieu ce vendredi 11 septembre 2020 au centre de formation militaire de Bembèrèkè (CFMB).

Cette cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, et son collègue en charge de la défense nationale, Armand Nouwatin. Plusieurs autres personnalités dont le chef d'Etat-Major Général des Armée, le Contre-Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho, ont marqué la cérémonie de leur présence.
Outre ces recrues présentées au drapeau national ce vendredi, le gouvernement soucieux de renforcer les effectifs des forces de sécurité publique, a lancé en août dernier, le recrutement de 500 jeunes. De quoi renforcer la sécurité dans le pays et lutter contre l'insécurité.

F. A. A.

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Fred Houénou rend sa démission

Fri, 09/11/2020 - 16:27

Fred Houénou n'est plus conseiller technique au ministère de la communication et de la poste. Il l'a fait savoir ce jeudi 10 septembre 2020 à travers une publication sur sa page Facebook.

« Ce jour jeudi 10 septembre 2020, j'ai présenté ma démission du poste de conseiller technique à monsieur le ministre de la communication et de la poste », a écrit l'ancien membre fondateur du parti Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB). Les raisons l'ayant conduit à la démission pour l'heure, ne sont pas connues.
Fred Houénou quitte ainsi le ministère de la communication et de la poste après environ 09 mois de service.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin lève plus de 27 milliards FCFA

Fri, 09/11/2020 - 16:27

A l'issue d'une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT), la direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Bénin a levé ce jeudi 10 septembre 2020 plus de 27 milliards de FCFA sur le marché financier de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Selon les résultats de l'émission, le Bénin a mis en adjudication 25 milliards de FCFA. Sur un montant global des soumissions de plus de 77 milliards FCFA, le Bénin a retenu 27, 500 milliards de FCFA soit un taux d'absorption de 35, 34 %. Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions retenues s'est situé à 110,00 %.
Il s'agit des OAT d'une maturité de 5 ans et de 7 ans. Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d'échéance (remboursement In Fine). Le paiement des intérêts se fera à un taux d'intérêt de 6,0000% dès la première année pour les OAT à 5 ans et 6,4000% pour les OAT à 7 ans.

A.A.A

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Les tricheurs seront disqualifiés

Fri, 09/11/2020 - 15:39

La Confédération africaine de football (CAF) a décidé jeudi de procéder à la disqualification systématique de toute équipe présentant un joueur non éligible en phase finale de la CAN U17.

« Un amendement au règlement des tests IRM (imagerie par résonance magnétique) a été approuvé afin de disqualifier toute équipe présentant un joueur non-éligible », a indiqué l'instance dirigeante du football africain dans le communiqué ayant sanctionné la réunion de son Comité exécutif hier, jeudi 10 septembre 2020.
Des suspicions sur l'identité et l'âge de certains joueurs et de nombreuses accusations de fraude avaient rythmé l'édition 2019 de la CAN U17 organisée en Tanzanie.
Le point d'orgue de cette affaire a été la disqualification de la Guinée et son élimination de la liste des quatre équipes africaines appelées à l'époque à participer à la Coupe du monde de la catégorie.
Cela a été l'aboutissement d'un différend administratif avec le Sénégal défait pourtant par l'équipe guinéenne (2-1) en match de poule. La Fédération sénégalaise de football qui avait porté une réserve contre des joueurs guinéens pour fraude sur l'âge avait obtenu gain de cause.
Résultats : l'équipe cadette du Sénégal avait pris la place de la Guinée, accompagnant par la suite, le Cameroun (champion en 2019 de la CAN u17), l'Angola et le Nigeria.
Il faut préciser que la prochaine phase finales de la CAN U17 aura lieu du 13 au 31 mars 2020 a rappelé la CAF.

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Les deux personnes enlevées à Toui libérées

Fri, 09/11/2020 - 14:02

Les deux personnes enlevés à Toui dans la commune de Ouèssè sur la voie-Cotonou-Parakou ont été libérés dans la nuit de ce jeudi 10 septembre 2020.

Selon les dernières informations de Fraternité FM, les ravisseurs ont libéré les deux personnes après avoir réclamé 11 millions de FCFA. Les voyageurs étaient à bord d'un véhicule officiel de marque Prado le lundi 07 septembre quand ils ont été braqués par des individus non identifiés. Au nombre de trois, un cadre du ministère de l'enseignement secondaire aurait réussi à s'échapper par la brousse. Les ravisseurs sont entrés en contact avec les éléments de police de Ouèssè avec le téléphone d'un des otages.
Ils avaient réclamé la somme de 50 millions FCFA avant de libérer leurs otages. La somme a été revue à la baisse à 11 millions de FCFA. Les ravisseurs sont recherchés par les éléments de la Police Républicaine et les Services de Renseignements.
Les conditions de libération des otages ne sont pas rendues publiques.

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La localité de Gbakpodji raccordée à la SBEE

Fri, 09/11/2020 - 13:34

Le ministre de l'Energie Dona Jean-Claude Houssou a procédé ce jeudi 10 septembre 2020 à la mise en service de l'ouvrage d'électrification de la localité de Gbakpodji dans la commune de Sèmè Kpodji.

La localité de Gbakpodji, située dans la commune de Sèmè Kpodji conjugue désormais l'obscurité au passé. Elle a été raccordée au réseau de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE) après plusieurs années d'attente.
L'ouvrage d'électrification par raccordement au réseau de la SBEE réalisé par l'ABERME a été mis en service par le ministre de l'Energie pour le bonheur des populations.
L'ouvrage est caractérisé par un réseau mixte long de 1100 m, un réseau BT pur long de 2100 m, un transformateur de 100 KVA, 10 lampadaires LED, pour impacter 1000 personnes. Le coût global de réalisation du projet est de 60 millions de FCFA.

A.A.A

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Les ravisseurs réclament 11 millions FCFA

Fri, 09/11/2020 - 11:17

Le lundi 07 septembre dernier aux environs de 20 heures, un véhicule officiel de marque PRADO a été braqué à Toui, une localité de la commune de Ouèssè sur la voie Cotonou-Parakou. Les malfrats après le braquage ont enlevé les passagers du véhicule en réclamant une rançon.

Au nombre des passagers à bord du véhicule selon Fraternité FM, une dame, un chauffeur et un cadre du ministère de l'enseignement secondaire, qui aurait réussi à s'échapper par la brousse.
Ces braqueurs selon le média, seraient entrés en contact avec les éléments de police de Ouèssè à l'aide du téléphone de la dame. Au départ, ils auraient réclamé la somme de 50 millions FCFA avant de libérer leurs otages. Au cours des négociations, cette somme a été revue à la baisse à 11 millions de francs CFA, mais les ravisseurs traînent à libérer les otages.

F. A. A.

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L'OMS renforce le Bénin pour la riposte à l'épidémie de polio

Fri, 09/11/2020 - 11:14

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) accompagne le gouvernement du Bénin dans le cadre de la riposte à l'épidémie de polio dénudée de source vaccinale. Elle a offert, dans la matinée de ce mercredi 9 septembre 2020, un important lot de matériels à l'Agence nationale des soins de santé primaire pour renforcer la surveillance des maladies.

Outre le renforcement de la coordination de la riposte contre l'épidémie de polio dénudée de source vaccinale, il fallait aussi digitaliser la collecte des informations sur le terrain afin de faire des analyses et prendre des décisions en temps réel. C'est dans ce cadre que s'inscrit le don de matériel fait par l'OMS à l'Agence nationale des soins de santé primaire au Bénin pour plus de 11 millions 500 mille francs CFA. Partenaire fidèle du Bénin, l'agence a non seulement offert deux ordinateurs au comité national de coordination et de suivi de la riposte, mais elle a également mis quatre-vingt-dix smartphones à la disposition des communes et des zones sanitaires.
Ces outils disposent d'un logiciel pour la surveillance au niveau périphérique, informe Dr Raoul Saïzonou. Intervenant au nom du représentant résident par intérim de l'OMS au Bénin, il indique que les informations que recueillent les agents sur le terrain seront directement insérées dans le logiciel et recueillies en même temps au niveau du Bureau régional de l'OMS.
« Au fur et à mesure qu'ils vont sur le terrain, tout ce qu'ils constatent, on les a en temps réel dans un serveur et cela nous permet de faire une analyse et de pouvoir réagir par rapport aux problèmes », explique Dr Saïzonou.
Il invite les bénéficiaires à en faire une utilisation rationnelle et optimale afin que les résultats soient améliorés.
Ce don vient à point nommé, avoue le Directeur de la vaccination et de la logistique à l'Agence nationale des soins de santé primaire, Dr Landry Kaucley.
« Pour renforcer la surveillance des maladies sur le terrain, il faut suivre les tendances pour vite prendre des décisions », affirme-t-il.
Il a également exprimé la gratitude du gouvernement du Bénin avant de s'engager en personne pour le suivi de la bonne utilisation des matériels ainsi que leur maintenance préventive.
Dr Landry Kaucley plaide pour que les partenaires techniques et financiers continuent de soutenir tous les pays pour arriver à endiguer ces crises sanitaires qui sont, dit-il, en train de mettre à rude épreuve tous les pays.

Juliette MITONHOUN

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La gent féminine face à la loi de l'omerta

Fri, 09/11/2020 - 03:09

Malgré l'existence d'un cadre législatif réprimant les violences sexuelles et d'une loi spécifique sur le harcèlement, les femmes continuent de souffrir le martyr au Bénin. D'aucuns estiment que ce mal, ancré subrepticement dans les mœurs, persiste en raison du peu de dénonciation et des pesanteurs sociologiques qui contraignent les femmes au silence. Qu'en est-il réellement ? Cette enquête permet d'en savoir un peu plus.

1er mai 2020. Angela Kpeidja va jeter un pavé dans la mare et ébranler le paysage médiatique béninois par un message posté sur Facebook. En cette journée de célébration de la fête internationale du travail, la journaliste de l'Office de radiodiffusion et de télévision du Bénin (Ortb), portait devant le public et dénonçait, crument, le harcèlement sexuel, dont elle fait l'objet dans son lieu de travail et qui l'empêchait de s'y épanouir convenablement. "J'ai failli.. .Non je l'ai fait mais je reviens encore plus forte..Ça m'a rongé toute la journée puis j'ai décidé de mettre les pieds dans les plats. Tant pis…Une fête disent-ils de travail, alors même que le travail, dans mon milieu est totalement décousu. Le harcèlement sexuel en milieu de travail, même à mon âge a encore droit de cité avec des humiliations de tout genre y compris la baisse de l'estime de soi. Et ça, du plus haut vers les petits chefs de bas étages que sont les rédacteurs en chef et sous chefs. Et dire qu'il y a des femmes parmi nous qui se laissent faire. Viol, harcèlement moral et sexuel…j'en ai marre. Dites moi comment on célèbre le 1er mai dans une maison où la religion de tous est devenue le silence dans la frustration", écrit-elle.
Coup tonnerre.Cataclysme dans l'opinion, avec dommages collatéraux jusqu'à ce que le chef de l'Etat, Patrice Talon, s'en émeuve et s'y mêle. L'acte était d'autant plus étrange et surprenant, qu'il venait rompre les habitudes d'un monde où silence et conformisme sont une religion enfouie et quasi millénaire. Quatre mois après cette intrusion impertinente, Angela Kpeidja, consciente qu'elle a mis les pieds dans les plats, n'en démord pas. Au contraire, elle persiste et signe, malgré incompréhensions, menaces et humiliations.
« J'ai pu observer que je n'étais pas toute seule. J'ai pu constater qu'il y avait beaucoup de femmes qui étaient dans mon cas, mais qui se réfugient dans un silence coupable », déclare-t-elle à peine installée dans son nouveau bureau pas encore aménagée à l'Ortb à Cotonou. Toujours sous l'emprise de ses émotions, visage grave et tendu par une tension psychologique palpable, elle n'en est pas moins révulsée par un système et une société qui ne font pas beaucoup de cas des problèmes de la femme. « Nos hommes n'ont pas l'habitude d'identifier une femme par rapport à ce qu'elle a dans la tête ou à ses capacités. Beaucoup identifient la femme à sa féminité et à ses charmes. Il n'y a qu'à observer quand une femme est au volant d'une belle voilure dans nos rues. On vous dira que, si ce n'est pas que vous êtes une pute, c'est que, forcément, c'est un homme qui vous l'a achetée. On fait fi de tout ce que vous-même pouvez réaliser. Notre société a pris l'habitude de coincer, d'enfermer la femme dans une posture d'assujettissement », ajoute-t-elle un brin amère avant d'asséner froidement :
« Les femmes victimes de harcèlement ou de viol ont aussi peur du sentiment d'humiliation qui peut s'en suivre. Quand vous parlez, on vous dira que c'est par votre comportement ou par votre habillement que vous avez suggéré le viol ou le harcèlement ».
« La plupart du temps, lorsqu'il s'agit d'un supérieur hiérarchique, c'est compliqué par crainte de perte de son emploi de résister ou de dénoncer. Les pesanteurs sociales ne sont pas en la faveur des femmes dont les plus vertueuses préfèrent encaisser et subir les assauts sans céder. Les autres, à bout de force, cèdent pour avoir la paix », analyse pour sa part, Moïse Dossoumou, journaliste au groupe de presse Fraternité, à Cotonou.

« Si tu n'es pas capable, d'autres sont prêtes à le faire » !

De son côté, Zakiath Latoundji, Présidente de l'Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), organisation de défense des droits des journalistes, ne veut pourtant pas en faire un mal spécifique au monde des médias. Affairée à la préparation de l'édition du journal télévisé de 13h dans son bureau sis à Mènontin au siège de Canal3 Bénin, elle concède que le harcèlement sexuel existe partout, dans le privé comme le public. Cependant, pour la présidente de l'Upmb, tout est fonction de l'éducation reçue par la femme, son comportement et son caractère face à ses collègues hommes. Car, explique-elle, « c'est un fait réel, mais cela n'empêche pas et ne devrait pas empêcher les femmes d'être épanouies au travail. Sinon, elles doivent dénoncer ceux qui les harcèlent », déclare-elle.
Etudiante en fin de formation en journalisme à Porto Novo, Aurélie Kpèdétin, 23 ans, met le doigt sur le nœud du problème. En compagnie de ses camarades à la sortie du cours, elle n'hésite à choquer. Pour elle, les femmes en sont pour beaucoup dans la persistance du mal. En effet, souligne-t-elle, dans les médias comme dans tous les autres domaines, ce phénomène perdure parce que « si une femme n'est pas capable de donner, d'autres sont prêtes à le faire ». C'est pour cela qu'Aurélie Kpèdétin appelle la gent féminine à rester soudée si réellement, un jour, les femmes veulent remporter la victoire sur le phénomène.
Par ailleurs, poursuit la jeune journaliste, les femmes des médias doivent plus s'affirmer par leur travail, par leur compétence et aussi cultiver un caractère d'humilité et de respect. « Le harceleur » qui est d'abord un supérieur doit avoir tout le respect qui lui est dû. Ainsi, « la personne harcelée » devrait pourvoir lui dire le plus clairement possible d'arrêter ces manœuvres, tout en gardant la tête froide.

Une loi pas assez dissuasive ?

Or, dans la loi n° 2006-19 ,portant répression du harcèlement sexuel et protection des victimes, le parlement béninois a semblé déjà régler le problème. Selon le législateur béninois, constitue un harcèlement sexuel, « le fait pour quelqu'un de donner des ordres, d'user de paroles, de gestes, d'écrits, de messages et ce, de façon répétée, de proférer des menaces, d'imposer des contraintes aux fins d'obtenir d'une personne en situation de vulnérabilité ou de subordination, des faveurs de nature sexuelle ». Cette loi précise d'ailleurs en son deuxième article que « toutes formes de harcèlement sexuel constituent en République du Bénin, une infraction quelle que soit la qualité de l'auteur ou de la victime et quel que soit le lieu de commission de l'acte ».
Par conséquent, elle punit d'une amende de cent mille à un million de francs CFA et d'un emprisonnement d'un (01) an à deux (02) ans, toute personne qui se rend coupable de harcèlement sexuel. « C'est heureux que la loi réprime le harcèlement sexuel », affirme Moise Dossoumou. Seulement, renchérit-il, cette loi ne suffit pas pour protéger les victimes. Encore faudrait-il, laisse-t-il entendre, qu'elles s'expriment et que les auteurs de ces actes soient identifiés et punis. Écœuré par un cas de harcèlement dramatique dont l'une des ses proches vient d'être victime, Moise Dossoumou a l'esprit toujours perturbé. Attablé dans un café de Cotonou, il scrute l'horizon songeur.
« Par résignation, beaucoup cèdent. Pas plus tard que la semaine écoulée, une connaissance à moi a dû démissionner de son poste pour échapper à son patron qui la harcelait sans relâche. Il lui faut maintenant trouver un autre boulot, ce qui n'est pas évident dans l'immédiat. Encore que rien ne lui garantit que son nouvel environnement de travail ne sera pas infesté de harceleurs. Outre les travailleurs, les étudiantes sont les plus exposées surtout lorsqu'elles doivent rédiger un mémoire de fin de formation en vue de la soutenance », confie-t-il. Pour sa part, Zakiath Latoundji regrette l'attitude de ses consœurs.
« Nous n'avons jamais été saisi officiellement des cas de dénonciation. C'est sur les réseaux sociaux que nous avons été informés comme le Béninois lambda », déclare la présidente de l'Upmb. Avant d'ajouter : « Pour autant, cela ne nous a pas empêché de mettre en place une cellule d'écoute et de veille », afin de recueillir dorénavant les témoignages et accompagner les consœurs.

Régime patriarcal qui enferme les femmes dans un silence

« C'est souvent difficile de prouver le harcèlement, parce que votre protagoniste ne vous donne pas souvent le temps de prendre des photos et de constituer des preuves. C'est pourquoi la constitution de preuves est quasi impossible », déclare Teslanik Houndégnon, journaliste à radio Tokpa à Cotonou, Pour atténuer le phénomène, elle préconise de prévoir des outils, des mécanismes, des lignes vertes ou des centres d'écoute pour recevoir les témoignages des victimes. Dès lors, les enquêtes seront menées en toute discrétion. Ce qui pourrait, ajoute-elle, « calmer les ardeurs de certains, même si d'autres vont poursuivre leur sale besogne ». Revenant sur les insuffisances de la loi 2006-19, quant à elle, Angela Kpeidja, insiste : « Cette loi ne peut pas sociologiquement nous sortir de l'omerta qui entoure le phénomène de harcèlement. Elle n'est pas assez dissuasive. Car, la femme, dans notre société, est toujours considérée comme une chose : elle n'a pas voix au chapitre. Nous sommes en quelque sorte dans un régime patriarcal qui enferme les femmes dans un silence qui devient psychologiquement un poison. Elles ne peuvent donc pas prendre la parole. C'est pourquoi, il faut déconstruire les stéréotypes qui maintiennent une majorité de femmes dans l'assujettissement ». D'ailleurs, face à l'ampleur du phénomène et au regard des déballages qui ont suivi sa dénonciation, la journaliste ne veut pas s'arrêter en si bon chemin. Sur une page Facebook dénommée « N'aie pas peur », où elle compte continuer son combat pour sortir la gent féminine de sa torpeur, les témoignages et messages affluent désormais. On peut y lire : « Ils nous traumatisent pour la vie.
La société nous rend coupables d'une horreur commise par un tiers. En plus, nos bourreaux et la société nous imposent un silence qui finit par nous détruire et faire d'autres victimes. Libérons la parole » ; ou encore « Les peurs et la souffrance de la victime du harcèlement sexuel sont suicidaires .Les harceleurs tapis dans l'ombre des administrations béninoise et africaine doivent désormais avoir peur d'être découverts ».

Des chiffres inquiétants

« En l'absence de statistiques, il est assez difficile aujourd'hui d'apprécier l'ampleur du phénomène », s'est fendu une coalition de 36 personnalités et organisations de la société civile le 5 mai 2020 en soutient à la journaliste de l'Ortb. Cependant, en 2016 Wanep-Bénin citant un rapport sur les violences de genre en milieu scolaire en Afrique subsaharienne, a révélé des statistiques inquiétantes sur l'ampleur du harcèlement sexuel dans les lycées et collèges béninois. Selon ce rapport, « 53% des élèves du primaire et du secondaire ont déclaré avoir été témoins, ou subi des attouchements inappropriés, des pressions ou des blagues à connotation sexuelle… 43% des élèves du secondaire et 80% du primaire disent avoir connu des filles qui ont abandonné l'école en raison de violences sexistes…80% des filles interrogées disent connaître des élèves qui ont été approchés par un enseignant pour obtenir des faveurs sexuelles ». Le même rapport indique que « 77% -des filles- pensent que des enseignants de leur école ont des relations sexuelles avec des élèves ».Ces statistiques ne sont, selon le rapport que la face visible de l'Iceberg. Ceci en dépit de l'existence d'un cadre législatif régissant la répression des violences sexuelles et d'une loi spécifique sur le harcèlement sexuel.

Categories: Afrique

L'interprofession des acteurs de la filière karité créée

Thu, 09/10/2020 - 22:07

Lors d'une assemblée générale constitutive tenue à Cotonou ce mercredi 09 septembre 2020, les acteurs de la filière karité ont créé leur interprofession (IKB). Il s'agit d'un creuset qui regroupe les producteurs, transformateurs, acheteurs, exportateurs et autres acteurs de la filière karité au Bénin.

Selon La Nation, un organe composé de 14 membres présidé par Gilles Adamon a été mis en place. Au poste de vice-président, on retrouve Mamadou Djaffo et le poste de secrétaire général est revenu à Irénée Toundé Yebadokpo.
L'IKB selon le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, est d'abord la plateforme de vérité entre les différentes familles d'acteurs pour la protection de leurs intérêts. Elle doit constituer un bloc compact, un ensemble pour servir d'interface et discuter avec l'administration centrale, a-t-il ajouté.
Les responsables élus, selon le ministre Dossouhoui, doivent servir l'intérêt général et non se servir, eux-mêmes, et plomber l'essor de l'interprofession. Que « chacun passe un temps, laisse le témoin à un autre, pour que dans une course de relais, nous faisions grandir l'interprofession […] », a-t-il recommandé.
Afin de doter la filière karité d'une interprofession forte et compétitive, contribuant au développement économique et social du Bénin, les familles de la filière ont été organisées, une par une, en amont de l'assemblée générale constitutive de l'interprofession.
Les acteurs de la filière karité bénéficient du soutien du Projet d'appui au renforcement des acteurs du secteur privé (PARASEP) financé par l'Union Européenne (UE) et l'Agence française de développement (AFD) puis, mis en œuvre par le ministère du plan et du développement.

F. A. A.

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