Dafia N'Gobi, la soixantaine a été retrouvé mort dans son champ, ce samedi 6 mars 2021, à Tchoukangnê dans l'arrondissement de Brignamarou, dans la commune de Kérou. Selon les informations, cet agriculteur aurait été battu à mort par des individus non encore identifiés. Une enquête policière est ouverte pour faire la lumière sur les circonstances du drame. La victime laisse une femme et quatre enfants.
Boniface CAKPO
Grand choc pour le monde enseignant du Bénin. Cette corporation a perdu 8 instituteurs dans un accident mortel à Massi (Sèhouè), dans la commune de Toffo, ce samedi 6 mars 2021.
Les victimes proviennent toutes de l'école primaire privée FIDAKEL. Ces hommes de la craie et du tableau noir étaient partis à Agonlin pour soutenir leur directeur éploré.
L'accident a été causé par un gros-porteur qui a heurté à hauteur de Sèhouè, un mini bus de couleur rouge qui s'acheminait vers Cotonou avec à bord des enseignants d'une même école. Dans la foulée de cette collision, les deux véhicules se sont retrouvés à l'extérieur de la route bitumée, non loin d'une palmeraie.
Boniface CAKPO
Le film espagnol Adú tourné en grande partie au Bénin a raflé quatre prix aux Goya 2021. La cérémonie du Prix Goya du Cinéma, organisée par l'Académie espagnole des Arts et Sciences du cinéma a eu lieu ce samedi 06 mars 2021 dans la salle Théâtre Soho de Malaga en présence d'un nombre réduit de personnes à cause de la pandémie du Covid-19. L'événement a été retransmis en direct.
Quatre films ont gagné les Prix Goya 2021. Il s'agit de : Akelarre, Les Mignonnes, Ane et Adú. Le film Adú promu par l'actrice béninoise Bella Agossou a remporté les prix dans quatre catégories Il s'agit de "meilleur Acteur Révélation" (Adam Nourou) ; ''meilleur réalisateur" (Salvador Calvo) ; meilleur son et meilleure production.
« C'est le prix de tous les techniciens espagnols et béninois qui ont participé à la réalisation de ce film. Félicitations aux heureux gagnants et à tous les techniciens béninois qui peuvent se sentir fiers du fait que leur film a été sacré avec 4 GOYA dans une nuit qui a été très très compétitive », s'est réjouie l'actrice Bella Agossou dans une publication sur sa page facebook.
Le film Adú est un long métrage qui retrace « d' une part, le parcours et les difficultés d'un jeune adolescent face au phénomène de migration vers l'Europe et d'autre part, les difficultés d'intégration d'un expatrié dans sa mission de protection de la faune locale face aux exactions des braconniers et gardes du parc animalier dans lequel il travaille ».
Le film a été tourné en majeure partie au Bénin (Cotonou, Porto-Novo, Adjara, Ouidah, Grand-Popo , Ganvié etc.) sous la direction de Claude Balogoun, directeur de Gangan productions, producteur délégué au plan national du Film.
« Merci encore au ministère de la Culture pour tout le travail abattu. A Gangan Production de Claude Balogoun. Merci à tous ceux qui ont cru en ce projet depuis le début. », a ajouté Bella Agossou.
A.A.A
La candidate disqualifiée de la course à l'élection présidentielle de 2021, Reckya Madougou séjourne depuis vendredi 05 mars à la prison civile d'Akpro-Missérété. Invité ce dimanche 07 mars 2021 sur l'émission ‘'Ma part de vérité'' sur Golfe Fm, Romuald Joël Aïssi porte-parole du parti Moele Bénin s'est prononcé sur l'affaire Reckya Madougou.
L'opposante Reckya Madougou et certains de ses collaborateurs sont accusés des faits d'association de malfaiteurs et de terrorisme. L'opposition dénonce une machination politique pour empêcher la candidate recalée de s'exprimer et de jouir de ses droits. Selon Romuald Joël Aissi, porte-parole de Moele Bénin, les chefs d'accusation n'ont aucun lien avec la politique. « Il n'y a pas que Reckya Madougou qui parle dans l'opposition. Est-ce que les chefs d'accusation sont politiques ? Non ! », a-t-il déclaré. Les chefs d'accusation poursuit M. Aïssi sont de droit commun réprimés par les articles 161, 162, 163 du code pénal. « Ça n'a rien à voir avec la politique », ajoute-t-il.
Le responsable du département réflexion stratégique de la structure de campagne de Moele Bénin pour l'élection du duo de la mouvance fait confiance en la justice pour la suite du dossier. « Les autorités judiciaires se sont saisies de ce dossier. Les enquêtes sont en cours. A partir de ce moment laissons ce dossier entre les mains de la justice de notre pays en qui je fais confiance », a-t-il affirmé.
La candidate Reckya Madougou aurait envoyé des messages par erreur au ministre Modeste Kérékou en 2018. Les messages révélés par le ministre dans la soirée du vendredi 05 mars font croire à une tentative de déstabilisation du régime Talon. Pour Romuald Joël Aïssi, il revient à la justice de juger de la pertinence des messages. « La justice à tous les outils nécessaires pour juger de la pertinence et de la qualité de ce qu'on peut faire de ces messages », a-t-il indiqué. A l'en croire, le scrutin du 11 avril se déroulera dans la paix et la sérénité.
A.A.A
De grands mouvements et associations ont adhéré ce dimanche 07 mars 2021 au parti "Bloc Républicain" sous la bannière du ministre Jean-Claude Houssou. La cérémonie s'est déroulée à la maison de la culture de Porto Novo en présence de plusieurs personnalités, sages notables et têtes couronnées.
Une quinzaine de mouvements parrainés par Jean-Claude Houssou, membre fondateur du Bloc Républicain ont rejoint le parti du Cheval Cabré. Ils s'agit des mouvements Novi-Bénin, Cercle de vérité, Mjap, Ajedae, Ligue des Jeunes leaders, Base des jeunes de P-N, Association des femmes Mahu-klo, Creuset Talon Encore, Notre cause commune, Ensemble Relevons le Défi ERD, La Jeunesse de zebè, Caspa, C-Djch, Cajg (Cercle des amis de Joseph Gnonlonfoun) et les Jeunes de la Cité les Palmiers.
Représentant le Secrétaire général national du BR, la ministre Adidjatou Mathys a souhaité la bienvenue aux mouvements. L'adhésion de ces mouvements et associations agrandit les bases du Bloc Républicain, l'une des formations politiques soutenant les actions du chef de l'État.
Le ministre Jean Claude Houssou était accompagné d'une forte délégation du parti Bloc Républicain composée des ministres Aurelien Agbenonci, Alain Orounla, Adidjatou Mathys, et Aurélie Adam S .Zoumarou.
A.A.A
L'arrestation de la candidate du parti d'opposition ''Les Démocrates'' était au centre des sujets d'actualité abordés sur Golfe Africa, dimanche 7 mars 2021. Romuald Joël Aïssi, porte-parole du parti Mouvement des Élites Engagées pour l'Emancipation du Bénin (Moele-Bénin) a donné la lecture qui devait être faite de cette affaire d'association de malfaiteurs et de terrorisme.
‹‹Laissons la justice faire la lumière (...). C'est une infraction de droit commun réprimée par les articles 161, 162, 163 du code pénal. Je n'y vois aucune connotation politique ››, a indiqué Romuald Joël Aïssi, porte-parole du parti Moele-Bénin au sujet de l'affaire d'association de malfaiteurs et de terrorisme pour laquelle est arrêtée Réckya Madougou et trois autres de ses co-accusés. Il a réfuté les arguments selon lesquels la procédure n'a pas été respecté et qu'il s'agirait d'une « machination politique ». « « Nous sommes dans un pays de droit. La loi est dure mais elle est la loi », a-t-il martelé. Romuald Joël Aïssi invite chaque Béninois à oeuvrer pour que l'élection soit une fête. « La violence conduit au chaos. Le peuple doit être éveillé, doit dénoncer toute véillité allant dans le sens de la déstabilisation de la démocratie », a-t-il plaidé.
M. M.
Dafia N'GOBI, la soixantaine a été retrouvé mort dans son champ, ce samedi 6 mars 2021, à tchoukangnê dans l'arrondissement de Brignamarou, commune de Kerou. Selon des recoupements, cet agriculteur aurait été battu à mort par des individus non encore identifés. Une enquête policière est ouverte à cet effet pour faire la lumière sur les circonstances du drame. La victime laisse une femme et quatre enfants.
Boniface CAKPO
Alors que des individus, des familles et des organisations du monde entier se rassemblent pour célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars, beaucoup se focaliseront sur l'élément « humain » : célébration des réalisations des femmes, collecte de fonds pour des organisations caritatives axées sur les femmes et sensibilisation à l'égalité des femmes.
Agir de la sorte est crucial, mais ne suffit pas. Rares sont ceux qui se pencheront sur les arguments économiques en faveur de l'égalité des genres : le fait même que la promotion de l'égalité des genres soit extrêmement logique au plan économique. Partout dans le monde, c'est peut-être ce qui, en fin de compte, incite les entreprises à prendre des mesures en faveur de l'égalité des genres.
Comme nous le savons tous, les organisations résilientes et commercialement viables jouent un rôle essentiel dans la croissance économique mondiale et dynamisent les économies nationales. Au sein de ces organisations, les femmes représentent bien sûr la moitié du potentiel d'emploi total, ce qui signifie que le développement des talents des femmes renforce, à son tour, l'avantage concurrentiel d'une organisation particulière.
Les statistiques parlent d'elles-mêmes : une récente étude de McKinsey portant sur 1 000 entreprises de 12 pays a révélé que les sociétés ayant pris des mesures pour améliorer l'égalité des genres étaient plus rentables que les moyennes nationales. Une autre étude de Catalyst sur les entreprises du classement Fortune 500 a montré que les organisations ayant un niveau élevé d'égalité des genres dans les postes de direction avaient un rendement des capitaux propres de 35 % supérieur à celui des entreprises qui n'avaient pas pris de mesures similaires.
En outre, une étude de l'EY portant sur les 200 premières entreprises de services publics à travers le monde a mis en évidence que les organisations dont les conseils d'administration présentent un niveau élevé d'égalité entre les genres ont un meilleur retour sur investissement. De fait, les 20 services publics les plus diversifiés ont obtenu de meilleurs résultats que les 20 derniers, une différence qui pourrait se chiffrer en millions de dollars ou plus.
À un niveau macroéconomique plus large, la parité entre les genres sur le marché du travail se traduirait par une augmentation du PIB mondial de 12 à 28 000 milliards de dollars. Pour mettre les choses en perspective, cela correspond approximativement à la valeur des économies américaine et chinoise d'aujourd'hui, combinées.
Dans toute la région, voire dans le monde entier, il reste du travail à faire. Le rythme rapide des changements technologiques signifie que les femmes doivent continuer à être fortement représentées dans l'enseignement supérieur, pour leur permettre de jouer un rôle égal dans l'économie future.
Alors que les gouvernements de la région se sont collectivement engagés à divers degrés en faveur de l'égalité des genres et que de nombreux programmes locaux ont été mis en place, dans le secteur privé, il subsiste un manque préoccupant dans la compréhension réelle de ce que signifie l'égalité. De nombreux facteurs doivent être pris en compte en termes d'égalité de rémunération, telles que les primes et les actions. L'examen d'une grande variété de facteurs permettra d'assurer une véritable parité entre les genres.
Nous avons déjà souligné l'énorme avantage qu'aurait pour une entreprise le fait d'avoir des femmes à des postes de direction et à des postes de cadres. Là encore, les entreprises de la région doivent redoubler d'efforts. Il s'agira notamment de cultiver très tôt les jeunes talents féminins, de les encourager à assumer des responsabilités supplémentaires et de leur donner les compétences dont elles ont besoin pour réussir.
La pandémie de Covid-19 a, bien sûr, exacerbé la nécessité de se concentrer sur ces questions. Le WEF's 2020 Gender Gap report sur l'écart entre les genres, par exemple, a mis en lumière que si les femmes représentaient 39 % de la main-d'œuvre mondiale, elles comptaient pour 54 % de toutes les pertes d'emploi. La pandémie a également intensifié les défis auxquels les femmes étaient déjà confrontées ; ainsi, les mères qui travaillent ont toujours fait un « double shift », une pleine journée de travail, suivie d'heures de travaux domestiques et à prendre soin des enfants. En raison de cette dynamique, une étude de McKinsey menée en partenariat avec LeanIn.Org aux États-Unis a révélé que plus d'une femme sur quatre envisage ce que beaucoup auraient considéré comme impensable il y a quelques mois à peine : rétrograder dans leur carrière ou quitter complètement le marché du travail. Dans ce contexte, il est grand temps de doubler, voire de tripler, les efforts pour faire en sorte que ces problématiques soient abordées.
Cette année, le thème de la Journée internationale de la femme est #ChooseToChallenge (Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19). Dans tous les secteurs, voilà ce que doivent faire les entreprises de ce pays et de la région MENA : remettre en question et dénoncer les préjugés sexistes et choisir de changer les choses.
Dans l'affaire association de malfaiteurs et terrorisme qui défraie la chronique depuis un moment, un policier est cité et placé sous mandat de dépôt. Il est reproché au fonctionnaire de police des faits d'abus de fonction.
Selon le site Banouto, le policier est accusé de fournir des informations aux personnes mises en cause dans l'affaire. Il a été mis sous mandat de dépôt dans la soirée de ce vendredi 05 mars au même moment que la candidate recalée du parti Les Démocrates.
Reckya Madougou revenait d'un meeting politique à Porto-Novo mercredi 03 mars dernier quand elle a été interpellée par la police. Auditionnée plusieurs fois à la BEF et à la CRIET, elle a été placée sous mandat de dépôt au même titre que ses co-accusés, dont le policier.
Dans ce dossier, le ministre Modeste Kérékou dans une déclaration à la presse ce vendredi, a faits des dénonciations qui plongent davantage la candidate recalée des Démocrates.
Selon des sources proches du dossiers, d'autres personnes seront interpellées dans le cadre de l'enquête sur l'affaire.
F. A. A.
Grave accident de circulation ce samedi 06 mars 2021 à Sèhouè, sur l'axe Cotonou-Bohicon. 04 personnes ont perdu la vie. 17 blessés graves ont été enregistrés et conduits d'urgence à l'hôpital par les sapeurs pompiers.
F. A. A.
Le pays hôte du match Sierra Leone-Bénin est rendu public par la Fédération Guinéenne de Football (FEGUIFOOT).
Dans le cadre de la journée des éliminatoires de la CAN 2022, l'équipe du Bénin et celle de la Sierra Leone croiseront les crampons le mardi 30 mars 2021. Selon la FEGUIFOOT, la rencontre se déroulera au stade du 28 septembre de Conakry (Guinée).
M. M.
Trois mois sur place, au moins 10 blessés graves et u un rescapé. C'est le bilan d'un accident de circulation qui s'est produit sur la voie Inter États Cotonou-Bohicon à hauteur de Massi, un village frontalier à Sèhouè. Selon Mathurin Kpadonou, un témoin de la scène, c'est un conducteur poids lourds qui a occasionné le drame. Ayant quitté Cotonou en direction de Bohicon, le gros porteur a perdu le contrôle pour heurter à hauteur de Massi, le mini bus de couleur rouge qui s'acheminait vers Cotonou, avec à bord plusieurs passagers. Les deux véhicules se sont retrouvés à l'extérieur de la route bitumée dans une palmeraie.
Les blessés sont transportés d'urgence à l'hôpital pour des soins intensifs.
Boniface CAKPO
L'opposante Reckya Madougou a été déposée ce vendredi 05 mars 2021 à la prison civile d'Akpro-Missérété dans le cadre d'une affaire d'association de malfaiteurs et de terrorisme. En attendant le verdict final de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), les citoyens notamment ceux de Cotonou appellent au calme.
La justice reproche à la candidate recalée du parti ‘'Les Démocrates'' et certains de ses collaborateurs de vouloir perturber le déroulement du prochain scrutin en programmant l'assassinat de deux autorités politiques. L'opposante Reckya Madougou serait à la tête de ce complot. Selon José Gbediga, l'arrestation de Mme Madougou était certaine. « Aucune surprise. Ce sont les proches de la candidate qui ont été arrêtés d'abord. Et ensuite la police a arrêté Madougou. Cela ne m'étonne pas. Elle-même s'y attendait déjà. Quelles sont les preuves ? Que la justice soit capable de nous en donner », a-t-il déclaré.
Pour Elie Koumassa l'affaire prend une nouvelle tournure avec les graves révélations du ministre Modeste Kérékou. Ce dernier a partagé dans la soirée du vendredi 05 mars des messages qui font croire que Madougou conspire contre le pays pour le déstabiliser depuis 2018.
Des noms de plusieurs présidents africains sont cités dans les messages. « Ça peut créer des tensions. Nous ne voulons plus être témoins des évènements tragiques au Bénin », indique-t-il.
A en croire un citoyen qui a requis l'anonymat le ministre ne devrait pas attendre des années avant de faire part de cette conversation. « Pourquoi avoir attendu maintenant pour balancer tout ça ? Que la justice fasse véritablement son travail, nous ne demandons que ça », confie-t-il.
« Madougou est pour moi, une amazone. L'opposante pouvait fuir mais elle a choisi de rester et de faire face à tout. Il faut que la CRIET arrive à situer la responsabilité de chacun dans cette affaire. Si l'opposante est innocente, elle sera libre de ses mouvements », a affirmé Marius Otchoun.
« Nul n'est au-dessus de la loi. Si l'affaire est devant la CRIET, c'est qu'il y a des preuves. Le colonel Mama Touré a avoué que la somme reçue pour la mission est de Reckya Madougou. On pouvait la mettre sous convocation après son audition, mais elle a été déposée en prison. Donc comprenez que l'affaire est grave », a relevé Gildas Ayedjo.
Compte tenu du contexte préélectoral, certains citoyens appellent au calme. « Il faut cultiver la paix en cette période très sensible. Nous devons faire attention à nos actes et à ce que nous disons pour ne pas créer de troubles. Laissons cette affaire à la justice », a conseillé Alain Glele.
« Tous les citoyens doivent garder leur calme. Le Bénin est un pays de paix. Nous devons tout faire pour maintenir cette paix au Bénin », exhorte Olivier Baguiri.
Bio Dramane Tidjani, coordonnateur du parti ‘'Les Démocrates'' de la 8e circonscription électorale et l'un de ses collaborateurs Mamadou Tidjani séjournent aussi depuis le 1er mars en prison dans le cadre de cette affaire. Georges Sacca, proche de Madougou et le colonel Ibrahim Mama Touré ont été aussi arrêtés par la police républicaine. Les mis en cause encourent des peines allant de 5 à 20 ans de prison.
A.A.A
La candidate recalée du parti Les Démocrates à l'élection présidentielle d'avril prochain n'est plus libre de ses mouvements. Alors qu'elle revenait d'un meeting politique à Porto-Novo mercredi 03 mars dernier, Reckya Madougou a été interpellée pour une affaire d'association de malfaiteurs et de terrorisme. Placée en garde à la Brigade économique et financière (BEF) après quelques auditions à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Mme Madougou été déposée à la prison civile de Missérété dans la soirée de vendredi 05 mars 2021. Quelques citoyens ont donnent leur avis sur cette affaire qui agite l'opinion en cette période électorale.
« Nul n'est au dessus de la loi. Si tant est que la dame est incriminée, il faut vraiment qu'elle réponde de ce qu'on lui reproche. Mais si son innocence est démontrée, elle va recouvrir sa liberté », a confié RK, enseignant à la retraite. Se référant à la condamnation de Nicolas Sarkozy, ancien président français, il fait savoir que pour un pays qui se veut responsable et où la justice est la même pour tout le monde, on ne devrait pas s'étonner quand on interpelle un acteur politique. « C'est une mauvaise mentalité que nous avons en Afrique. On veut voir la main du politique partout, ce n'est pas bien », a-t-il observé.
Dans le même ordre d'idée, AB, secrétaire dans un établissement privé indique que, quelle que soit la position où l'on se trouve, on doit répondre de ses actes. « Le Béninois a une habitude qui est que, lorsqu'il est dans une position, il se croit tout permis. Les gens se prennent pour des dieux. C'est la première fois que moi je vois la justice poursuivre des autorités plongées dans des affaires louches. Et ce n'est pas seulement des opposants. Même des gens proches du pouvoir ont été arrêtés et cloués en prison. Rappelez-vous le cas Toboula dans ce pays. Si c'était sous d'autre régime, ce monsieur serait imperturbable, seulement parce qu'il est du pouvoir. Mais avec Patrice Talon, ce n'est pas ça. Il vous prend », a-t-il expliqué. Pour celui-ci, on ne doit pas s'inquiéter parce qu'on a interpellé tel ou tel. Que la justice fasse ton travail, a recommandé le secrétaire.
Les avis de ces deux premiers ne sont pas partagés par M C, conducteur de taxi moto. « Trop c'est trop », s'est-il offusqué. « Vous avez déjà écarté les gens de l'élection, et vous voulez encore les emprisonner. Que les gens sachent raison garder », s'est désolé le conducteur de taxi moto. « Depuis que ce régime est là, les populations n'ont plus la paix. Si ce n'est pas tel, c'est tel autre qu'on poursuit. Certains ont été obligés de fuir. Tout le monde ne peut pas dire la même chose dans le pays. Il suffit de tenir un langage autre que celui du pouvoir, pour se voir coller quelque chose », a-t-il dénoncé exhortant à la libération immédiate de Reckya Madougou.
M C a émis le vœu « qu'on laisse la dame tranquille. Depuis que sa candidature a été rejetée, elle n'a entrepris aucune action visant à déstabiliser le régime. C'est seulement les conférences elle anime. Que les autorités nous évitent le pire. Les évènements que nous avons vécus lors des dernières législatives, on ne voudrait plus vivre cela, a recommandé souligné le zémidjan.
« Nous ne voulons pas la guerre au Bénin », a confié Paul Akakpo, mécanicien vélomoteur. « On a déjà tué beaucoup de gens lors des élections passées. Il ne faut pas que ça se répète cette fois-ci. Les béninois veulent vivre dans la paix », a-t-il précisé. A l'en croire, « le président actuel travaille et tout le monde le sait. Mais il faut qu'il fasse un effort pour éviter la tension dans le pays ».
La plupart des étudiants rencontrés n'ont pas voulu se prononcer sur la question au regard de sa teneur politique. « Que la paix règne dans le pays », ont-ils exhorté.
Pour dame Mouïbatou, revendeuse, « Talon n'a qu'à diluer son vin. On a déjà vu beaucoup de présidents avant lui. Avec lui là, la guerre risque d'arriver au Bénin. Nous, on ne veut pas ça. Il n'a qu'à laisser les gens tranquille. Comme plusieurs autres, il va fait ses deux mandats et partir. Mais il ne faut pas qu'il mette le feu dans le pays. Nous on n'a pas où aller ».
Sur la question de l'arrestation de la candidate recalée des démocrates à l'élection présidentielle d'avril prochain, le président de l'ONG ALCRER, Martin Assogba dans un entretien accordé à la Radio nationale a invité les populations à la sérénité et à faire confiance à la justice. « Pour le moment, comme le dossier se trouve sous la main de la justice, j'aurais souhaité que nous n'opinons pas trop sur la question. Je vais souhaiter que nous laissions la justice faire son travail. La vérité nous la saurons au niveau de la justice », a-t-il indiqué.
Martin Assogba invite les uns et les autres à ne pas devancer les évènements et à laisser le temps au temps à partir du moment où la justice a le dossier en main et s'en occupe. Ce n'est qu'après la décision de la justice qu'il pourra opiner, a-t-il fait savoir indiquant que « nous sommes dans une période très sensible ». « Nous devons être à la recherche de la paix, de la quiétude et quoi qu'en soit ce qui arrive, une fois que la justice est saisie, laissons la justice faire son travail », a conseillé le président de l'ONG ALCRER.
F. A. A.
Le Ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude HOUSSOU s'est prononcé, à l'occasion de la Journée internationale de la femme. À travers son message, Jean-Claude HOUSSOU rend hommage de façon générale aux femmes du monde entier et particulièrement à celles du Bénin et plus précisément celles de son département ministériel. (Lire l'intégralité de son message. )
Message du Ministre de l'énergie Dona Jean-Claude HOUSSOULa communauté internationale commémore ce 08 mars 2021 la Journée internationale de la femme. Notre pays le Bénin ne reste pas en marge de cet événement majeur qui porte sur le thème : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ».
Au ministère de l'énergie, c'est pour la 5ème fois que nous commémorons cette journée depuis mon arrivée à la tête de ce département en 2016. C'est le lieu pour moi de réaffirmer, une fois de plus, mon engagement à promouvoir la gent féminine. La femme, en effet, c'est le sel de la vie et la mère de l'homme. C'est la clé de voûte de tout développement. C'est la femme qui donne la vie, qui éduque, qui conseille, qui oriente et qui organise. C'est d'elle que vient la lumière.
Chères femmes du ministère de l'énergie ! Vous êtes le rayon de la lumière divine. Vous êtes, par vos actions et votre engagement à la tâche, la lumière qui éclaire le ministère de l'énergie. Si aujourd'hui l'énergie est désormais au cœur du Bénin, terre d'opportunités grâce au président Patrice Talon, le mérite vous revient aussi.
Soyez-en fières. Soyez aussi rassurées qu'aujourd'hui plus que jamais je serai votre bouclier contre toutes sortes de discrimination dans ce département ministériel stratégique.
Comme vous le savez, mon action depuis le 06 avril 2016 a été de placer la femme au cœur de nos politiques de développement. C'est d'ailleurs pourquoi j'ai mis en place une cellule genre et développement le mardi 21 mai 2019.
Dans le cadre de la réalisation des grands travaux, en particulier la construction de la centrale thermique dual fuel de Maria-Gléta, j'ai insisté pour qu'un recrutement significatif de femmes soit fait en matière de main-d'œuvre locale. Aujourd'hui, sur cette centrale travaillent de braves femmes à des postes de responsabilité importante notamment l'exploitation de la centrale depuis la salle de commande. Bref, la liste de mes actions n'est pas exhaustive et devra se rallonger. Cela devra continuer sous le leadership du président Patrice Talon.
Chères femmes du ministère de l'énergie ! Cette édition de la Jif dans un contexte de Covid-19 est selon moi, une occasion de réflexion sur les actions à mener pour promouvoir le leadership féminin dans un contexte contraint. Cela, en vue d'un futur égalitaire. J'y crois fermement et je vous invite à en faire de même. C'est sur ces mots que je vous souhaite une excellente journée.
Vive la Journée internationale de la femme !
Vive le ministère de l'énergie !
Je vous remercie.
Grande satisfaction pour les agents de l'Etat exerçant dans différentes structures des ministères et institutions de l'Etat, et qui ne bénéficient pas encore de prime de rendement mais émargeant au budget national. Le gouvernement à travers un arrêté interministériel en date du 03 mars 2021 les a rétablis dans leurs droits.
Selon l'article 2 de l'arrêté signé du ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys et son collègue en charge de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, « l'appréciation du rendement des agents en vue de l'attribution de la prime de rendement est faite par voie de notation tenant compte notamment des éléments à savoir : compétence professionnelle, ponctualité, assiduité et respect de la hiérarchie ». « Elle doit viser à instaurer une saine émulation au sein du personnel, à inciter les agents à élever sans cesse, le rendement et la qualité, à encourager les agents méritants et décourager les agents enclins à la paresse ou les amener à s'amender », précise l'article.
« Toutefois, les notes inférieures à 12/20 ou supérieures ou égales à 18/20 doivent être motivées et faire l'objet d'un rapport spécial de l'évaluateur, lequel rapport est annexé au bulletin d'évaluation de l'agent concerné », renseigne l'arrêté. Le document précise que « la dépense est imputable au budget de l'Etat et sera mandatée trimestriellement par la direction générale du budget, et soumise au visa du contrôle financier ».
Le nouvel arrêté abroge toute dispositions antérieures, notamment, l'arrêté conjoint 2008 du 28 mai 2008 et prend effet à compter du 25 novembre 2020.
F. A. A.
Le candidat Patrice Talon a échangé ce samedi 6 mars 2021 au Palais des Congrès de Cotonou avec les avec les Coordinations départementales de campagne du parti Union Progressiste (UP). Le contenu des messages à passer lors des campagnes qui démarrent officiellement le 26 mars 2021.
Les différentes coordinations de l'UP qui sont venues de tous les départements ont une idée du travail à abattre sur le terrain lors de la campagne pour l'élection présidentielle. Il s'agira de passer en revue les actions du Programme quinquennal 2021-2026 et les ambitions du duo Talon-Talata pour un Bénin où il fera bon vivre. Le président de la République Patrice Talon a donné ces orientations ce samedi à la rencontre du Bureau politique de l'UP.
Selon le candidat à sa propre succession d'autres rencontres seront organisées les prochains jours. Le président Bruno Amoussou et son équipe ont été remercié du travail qu'ils abattent dans le cadre de l'élection présidentielle.
M. M.
.
Veuillez ne pas vous fier à ma djellaba. Simple tenue de camouflage. Voici ma carte professionnelle. Sous-lieutenant. Mes supérieurs m'ont envoyé vers vous suite à votre conversation téléphonique – vous êtes écouté – du 26 février 2021. Votre interlocuteur est connu, ses intentions sont connues. « Le pays brûle », vous a-t-il dit. Non, le Bénin ne brûle pas et ne brûlera pas ! Les quelques informations que je vous apporte ne sont pas secret-défense. Vous pouvez donc y faire allusion dans vos écrits et lors de vos sorties médiatiques.
Les gesticulations actuelles s'alignent sur Kilibo-Tchaourou quand desdits chasseurs ont attaqué la police, sur le grand marché Tokpa en ce Vendredi-Saint que des personnalités respectées ont tenté de transformer en vendredi de chaos, et sur Cotonou en ces nuits de cauchemar les 1er et 2 mai. Les meneurs s'activent à nouveau. Le Bénin d'antan, pays livré à 278 partis politiques sangsues, pays asservi par une foule de syndicats de vacanciers et non de travailleurs, le Bénin sans perspective, servait les intérêts d'un quarteron de pilleurs qui ne se consolent pas de leur manque à piller. Et ce temps avant les prochaines élections leur paraît propice pour créer l'embrasement qui leur permettra de réinstaller le Bénin dans la chienlit où ils faisaient leur beurre. Pour la besogne, des renforts leur sont venus de l'Ouest.
Le premier renfort tient à la lecture imposée par le principe de précaution. Il n'est pas sûr que l'Hexagone voie d'un œil favorable le Bénin des cinq années passées. Dans son pré carré néocolonial, il préfère les mares à canards boiteux, considérant comme dangereux pour ses affaires les ilots de liberté et de dignité. Il pourrait donc chercher à nous arrêter net. Pourquoi a-t-il envoyé ici, à la veille des élections, son ancien représentant dans le pays d'Ouest, et qui n'a eu qu'à traverser la frontière pour entrer dans son nouveau bureau ? Qu'a-t-il fait là-bas et que vient-il faire ici ? Il fait l'objet en tout cas de notre vigilance. Un certain Représentant de l'Union Européenne avait montré un activisme déstabilisateur. Nos fiches circonstanciées ont permis à l'Autorité politique de lui ordonner de refaire ses valises.
Le deuxième renfort à nos pilleurs aux abois s'appelle Célimène. Elle n'a pas toujours été blanche. Elle travaillait à l'Ouest où a travaillé longtemps aussi son principal mentor sur place ici. Ce dernier l'a démarchée à coups de « tu as toujours été la candidate de mon cœur ». Attendrie, Célimène a traversé la frontière. L'insistance du mentor et des promesses alléchantes ont eu raison du leader du parti Les Indépendants, et voici Célimène hissée candidate à sa place. Mais trop tard entrée dans la course, elle n'aura pas eu assez de parrains pour valider sa candidature. Célimène sera peut-être restée prisonnière du Bénin de l'achat des consciences, du Bénin de la danse du ventre. En effet, ils ont sorti de l'argent pour tenter de vaincre la réticence des élus à cautionner l'Inattendue Venue de l'Ouest.
Le troisième renfort est en lien avec Célimène et son entourage politique. C'est d'abord le visage d'un de nos aînés, officier supérieur à la retraite, recruté pour une vague d'attentats avec mort de personnalités en vue. Créer les conditions pour la non-tenue des élections. C'est ensuite le visage de deux voyageurs venant de l'Ouest et que, avertis, nous avons cueillis à leur entrée au Bénin, porteurs de 170,5 millions de francs CFA. Est connue la destination de ce « premier décaissement ». Je précise toutefois qu'aucun des renforts ne nous paraît engager la responsabilité personnelle des autorités politiques du pays d'Ouest.
Lorsque Célimène veut porter plainte contre WhatsApp parce que des étrangers ont squatté son smartphone et récupéré ses messages, c'est nous qu'elle menace. Elle a oublié qu'en cette veille d'élection, l'Etat souverain doit s'autoriser toute bonne action tendant à offrir aux citoyens la sécurité nécessaire à l'exercice de leur droit à la liberté et à la dignité.
Modeste Tihounté Kérékou, ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi a dévoilé, vendredi 5 mars 2021, des messages et les captures d'écran que la candidate des Démocrates lui a envoyé par mégarde en 2018. Ces révélations viennent confirmer les accusations de complot qui pèsent contre Réckya Madougou.
Le complot contre le processus électoral dans lequel est mis en cause Réckya Madougou et ses co-accusés a été formenté depuis deux ans lorsque la candidate du parti d'opposition ''Les Démocrates'' était encore en poste à Lomé (Togo). C'est ce qui ressort des révélations faites par le ministre à travers une déclaration de presse.
‹‹ Le 23 décembre 2018, aux environs de 2h du matin, je reçois des messages WhatsApp d'un profil qui affiche le numéro togolais +228 93 39 33 39 avec la photo de dame Réckya MADOUGOU (...). Plus de deux ans après, ces messages viennent aujourd'hui, dans le contexte du débat sur les tentatives de déstabilisation de notre pays par dame MADOUGOU et compagnie, jeter une lumière crue sur les intentions de notre compatriote. Ils apportent la preuve qu'il y a longtemps qu'elle conspire contre notre pays et que les derniers événements ne sont que l'épilogue de ce qui se trame depuis des années››, a expliqué Modeste Tihounté Kérékou. D'après les captures d'écran faites des messages, l'objectif visé est la déstabilisation du pouvoir du président Patrice Talon qui ne serait plus en odeur de sainteté avec ses homologues de la sous-région dont les noms ont nommément été cités.
Le ministre dit être prêt à l'expertise des services judiciaires pour authentifier les messages et leur capture qu'il en fait.
M. M.
L'intégralité du message de Modeste Kérékou
Mesdames et messieurs de la presse,
Je me fais le devoir d'intervenir aujourd'hui, dans le débat qui agite l'actualité, pour partager avec l'opinion des informations dont j'ai connaissance et qui, au moment où je les recevais, m'ont laissé perplexe. Je précise tout de suite qu'en raison de leur teneur, j'en avais néanmoins, à l'époque, informé le Président de la République qui m'avait simplement invité à les banaliser. Mais avec le recul, au regard des développements actuels de l'actualité, ces informations révèlent toute leur gravité mais aussi tout leur caractère nuisible. Replacées dans leur contexte comme dans le contexte actuel, elles sont de nature à favoriser la bonne compréhension des tentatives de déstabilisation de notre pays et c'est ce qui m'oblige à parler aujourd'hui. De quoi s'agit-il ?
Le 23 décembre 2018, aux environs de 2h du matin, je reçois des messages WhatsApp d'un profil qui affiche le numéro togolais +228 93 39 33 39 avec la photo de dame Réckya MADOUGOU. Surpris par la teneur des messages, j'ai tout de suite pris conscience de leur gravité et ai aussitôt fait une capture d'écran avant de répondre à l'expéditeur que je n'ai rien compris et de lui demander à qui j'avais à faire. C'est alors qu'avec empressement mon interlocuteur de l'autre côté a supprimé les messages. Je n'étais certainement pas la personne à qui elle adressait lesdits messages. Ensuite la photo de dame MADOUGOU a été retirée du profil pour être remplacée par une photo montrant des panthères. Là également j'ai fait une capture d'écran. Ces messages et ces images, vous pouvez les voir s'afficher à l'écran.
Mesdames et messieurs,
Plus de deux ans après, ces messages viennent aujourd'hui, dans le contexte du débat sur les tentatives de déstabilisation de notre pays par dame MADOUGOU et compagnie, jeter une lumière crue sur les intentions de notre compatriote. Ils apportent la preuve qu'il y a longtemps qu'elle conspire contre notre pays et que les derniers événements ne sont que l'épilogue de ce qui se trame depuis des années.
Évidemment, je ne saurais dire quelle est la part de vérité ou de mythomanie qui apparaît dans ce que nous venons de lire. Car, il n'est pas exclu aussi que l'auteure des messages soit dans la logique de surfaire sa réputation afin de convaincre le destinataire. Mais ce qui est certain, c'est que ces messages sont suffisamment clairs pour attester du dessein de leur auteure. A ce propos, il me paraît utile de faire quelques clarifications. Nous retournons à l'écran pour voir retranscrit le texte tel qu'il faut le comprendre.
La date du 23 décembre 2018 est voisine de celle de la tenue d'une rencontre de la CEDEAO à Abuja dans la période et le président Patrice TALON n'y était pas. Il faut donc lire par FG, Faure GNASSINGBE, PT, Patrice TALON, ADO, Alassane Dramane OUATTARA, et Issifou, Mahamadou ISSIFOU.
Vous noterez par ailleurs qu'en décembre 2018, nous sommes à quelques mois des législatives de 2019. Et vous noterez surtout qu'après ces législatives ont été boycottées par l'opposition et ont donné lieu à des actes de vandalisme.
Mesdames et messieurs,
L'on peut en toute objectivité se demander pourquoi c'est moi qui ai reçu ces messages car l'expéditeur les ayant automatiquement supprimés quand j'ai demandé à qui j'avais à faire, cela induit que je n'en étais pas le vrai destinataire. Dame MADOUGOU s'est, en fait, mélangée dans son répertoire.
Ces messages WhatsApp parvenus sur mon téléphone par erreur révèlent sans autre interprétation que son auteure, dame Réckya MADOUGOU, est tout sauf la patriote qu'elle prétend être au point d'aspirer à nous diriger contre vents et marrées, faute de quoi elle est prête à provoquer le chaos dans notre pays.
C'est pourquoi de tels personnages, pions à la solde de tous les intérêts sauf ceux du Bénin, n'hésitent pas à recourir à tous les moyens, toutes les manipulations et toutes les exagérations pour essayer de parvenir à leurs fins en abusant de la crédulité et de la bonne foi du peuple.
Mais on ne peut accepter que des compatriotes, se prévalant de relations particulières avec des milieux politiques étrangers ou des réseaux mafieux, utilisent notre processus démocratique à des fins aussi sordides.
Ceci vient montrer une fois encore, de mon point de vue, la pertinence des réformes politiques que nous avons opérées, notamment celle de l'institution du parrainage qui permet aux élus d'apprécier, non seulement l'ancrage politique mais aussi la moralité des aspirants à la magistrature suprême dans notre pays.
Je ne pouvais pas continuer de me taire et ne pas éclairer l'opinion publique, étant un témoin vivant et détenant des preuves irréfutables que dame MADOUGOU est mal intentionnée et conspire depuis bien longtemps contre notre pays.
Mon téléphone reste disponible pour toute expertise qu'il plairait à la justice béninoise d'ordonner aux fins d'authentifier les messages.
Je vous remercie.
Cotonou, le vendredi 5 mars 2021
Les femmes productrices de gari et de poissons frits des arrondissements d'Akodeha et de Ouèdèmé-Pédah dans la commune de Comé ont reçu la visite de la fondation de Moov-Africa Bénin. Une visite soldée par la remise d'un important lots d'ustensiles pour leur permettre d'accroitre leur production. C'est au cours d'une cérémonie fort simple tenue devant les autorités politico-administratives ce vendredi 5 mars 2021.
Au total, trois groupements de femmes battantes de l'arrondissement d'Akodéha ont bénéficié de la générosité de la Fondation de Moov-Africa. Il s'agit de Agbéssignalé d'Akodéha, Mahulomé de Totovigo et Gbénonkpo de Tokan 2.
C'est donc dans la liesse totale que ces femmes ont reçu ce don composé d'écumoires, de seaux, de bassines, bidons d'huiles et passoirs. Pour Dolorès madame Chabi Kao, secrétaire exécutive de la Fondation de Moov-Africa Bénin, ces femmes méritent plus car elles ont montré leur bravoure malgré le contexte sanitaire sapé par la pandémie à coronavirus. Cet apport en matériel de production est pour permettre aux femmes de faire face avec beaucoup plus d'aisance aux nombreux problèmes qu'elles rencontrent au quotidien. Charles Gagnon, Président Directeur Général du ProdiCom Inter, par qui la Fondation fait ces œuvres dans la commune de Comé, dira que choix du mois de mars pour ces dons n'est pas anodin. En effet, pour lui, c'est le mois de la célébration de la potentialité des femmes.
Après l'étape de Akodéha, le cap est mis sur Ouèdémé-Pédah où la délégation a été accueillie avec faste. C'est une horde de population ‘'surexcitée'' qui attendait les généreux donateurs. Ici c'est huit groupements féminins des huit villages que compte cet arrondissement qui ont bénéficié des ustensiles.
Cokou Romain COKOU
Quelques images de la cérémonie de remise des dons