Les accidents de la circulation sur l'axe Zè-Plaque-Akassato deviennent de plus en plus fréquents. En l'espace de 06 mois (septembre 2020 à février 2021), 101 cas d'accidents ont été enregistrés.
Dans ces accidents, 14 personnes ont perdu la vie, et 91 blessés, renseignent les statistiques des secours rapportées par Frissons radio.
Au regard de la recrudescence des cas d'accidents sur cet axe, le ministre des infrastructures et des transports a interdit la circulation aux cyclistes et motocyclistes sur cet axe. Seule la voie non revêtue située de l'autre côté de la chaussée leur est autorisée. La vitesse de circulation selon le communiqué du ministère, est de 50Km/h.
F. A. A.
L'Ordre national des pharmaciens du Bénin a publié sur sa page Facebook, la liste des pharmacies de garde dans les communes de Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo et autres de la semaine du 1er mars au 07 mars 2021.
Le coordonnateur adjoint du parti “Les Démocrates”, Bio Dramane Tidjani est de nouveau attendu à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce lundi 1er mars 2021.
Convoqué à la CRIET, Bio Dramane Tidjani, proche collaborateur de la candidate recalée à la présidentielle Reckya Madougou n'est plus libre de ses mouvements depuis le lundi 22 février 2021. Il a été transféré à la Brigade criminelle au terme de son audition à la CRIET. Le coordinateur a été aussi auditionné plusieurs fois à la Brigade criminelle en présence de ses avocats.
Il sera présenté au Procureur spécial de la CRIET ce lundi selon Frissons radio. L'un de ses avocats Me Renaud Agbodjo dénonce sa détention et exige sa libération. Les faits reprochés à Bio Dramane Tidjani ne sont pas encore connus.
Le vendredi 19 février 2021, la CRIET a écouté deux responsables du parti "Les Démocrates". Il s'agit de Justin Adjovi et Nourénou Atchadé, respectivement Trésorier général et Vice-Président du parti ''Les Démocrates''
A.A.A
Le commandant-vétérinaire, Imourana Alassane Kpembi ne fait plus partie des effectifs de l'armée de terre. Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon, par un décret en date du 23 décembre 2020 a procédé à sa radiation.
Selon le décret signé du Chef suprême des armées, il est reproché au militaire déchu et radié, une absence illégale de 30 jours de son unité. La déchéance et la radiation du mis en cause prend effet à compter du 25 septembre 2018, précise le décret.
Le chef de l'Etat a instruit les services compétents des forces armées béninoises à l'effet de procéder au retrait de la carte d'identité militaire du mis en cause, de son livret sanitaire et leurs extraits, ainsi que le paquetage.
Imourana Alassane Kpembi quitte ainsi l'armée béninoise après 20 ans de service. Il avait incorporé l'effectif de l'armée de terre le 1er octobre 2000.
F. A. A.
A la faveur d'une séance d'échanges tenue à Abomey, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a expliqué aux populations d'Abomey, les réalisations du gouvernement du président Patrice Talon. Dénommée ‘'Conversation citoyenne'', les échanges se sont déroulés autour du thème ‘'Appropriation des réformes et résultats du Programme d'Actions du Gouvernement''.
Selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, deux raisons fondent sa descente dans la cité historique d'Abomey. La première suivant ses explications, est que le gouvernement présidé par le chef de l'Etat Patrice Talon a travaillé inlassablement pour réaliser ce qu'il s'est engagé à accomplir durant son mandat. Ce que le président de la République au cours de sa tournée de reddition de compte, a expliqué aux populations. Mais en raison de la pandémie du Coronavirus, observe-t-il, de grands mondes n'ont pas été mobilisés pour écouter le chef de l'Etat. Et il était nécessaire pour les ministres du gouvernement, de parcourir les hameaux, les communes, les quartiers de ville, et les villages pour expliquer ce qui a été fait afin que les populations puissent s'en approprier. Pour lui, il est important de parler aux populations « du projet ARCH (Assurance pour le Renforcement du Capital humain), des microcrédits, de l'entreprenariat, de la digitalisation, de l'accès à l'eau potable, de l'énergie ... ». « C'est important aussi que les infrastructures soient expliquées. Sans oublier les belles performances économiques, a indiqué Aurélien Agbénonci.
Pour lui, quand on a dit ça, et qu'on a réussi à leur donner les informations, à faire le rappel nécessaire, il faut maintenant leur dire que bientôt viendra l'heure où elles devront faire un choix. « Ce n'est pas une campagne électorale », a-t-il nuancé indiquant qu'il s'agi dune « campagne en faveur de l'engagement citoyen ». « Il faut que nos populations puissent aller s'exprimer librement. Il y a des options. Mais, il faut qu'on ait un fort taux de participation », a précisé le ministre des affaires étrangères.
La deuxième raison qui motive cette visite de terrain des membres du gouvernement depuis quelques semaines selon le chef de la diplomatie béninoise, est d'inviter les Béninois à « sortir massivement pour aller voter, de faire leur choix en toute liberté ». « Ce n'est pas dans l'indifférence, dans l'abstention qu'on bâtit une République, il faut s'engager », a-t-il souligné.
F. A. A.
La présidente du parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN), Claudine Prudencio a pris part ce weekend au sommet du haut conseil des rois du Bénin au palais royal d'Allada. Dans son discours, elle a exhorté les rois et les têtes couronnées à œuvrer afin que l'élection présidentielle d'avril prochain se déroule dans un climat de paix.
La rencontre avec les têtes couronnées a été l'occasion pour la présidente de l'UDBN d'expliquer aux rois venus des quatre coins du pays, les actions menées par le gouvernement du président Patrice Talon dans tous les secteurs, et la nécessité de l'accompagner pour un second mandat.
Claudine Prudencio dans ses explications n'a pas occulté la loi portant statut des rois en République du Bénin ; une réforme majeure en faveur des gardiens de la tradition.
Selon la présidente de l'UDBN, le bilan de Patrice Talon au terme de son premier mandat est très satisfaisant. Raison pour laquelle la formation politique qu'elle préside a décidé de porter son choix sur la candidature du chef de l'Etat dans le cadre de la présidentielle d'avril prochain.
Au regard de la tension qui caractérise toute élection, Claudine Prudencio exhorte les rois du Bénin à la nécessité « de renforcer et de promouvoir la paix ».
F. A. A.
La liste des candidats admissibles au concours du Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (Capa) a été rendue publique dans la soirée de jeudi 25 février 2021 par le Ministre de la justice et de la législation. Il ressort des résultats que 102 candidats sont admissibles sur les 290 ayant composé à la phase écrite. Les lauréats à l'écrit doivent subir la phase orale avant d'être déclarés définitivement admis pour le Capa.
Boniface CAKPO
Invité de l'émission 90 minutes pour convaincre de la radio nationale ce dimanche 28 février 2021, le secrétaire général du ministère de la santé publique Dr Ali Imorou Bah Chabi a fait le point de la situation du Covid-19 au Bénin.
A la date du 19 février 2021, le Bénin compte 1116 cas actifs pour un total de 5434 cas total et 70 décès au Bénin. Selon Dr Ali Imorou Bah Chabi, la recrudescence des cas graves du Covid-19 est une réalité au Bénin.
A l'en croire, 80℅ des cas graves sont dans les départements du Littoral et de l'Atlantique. Viennent ensuite les départements de l'Ouémé et du Borgou.
« Ces quatre départements sont en pointe dans le nombre de cas que nous enregistrons aujourd'hui. », a déclaré le Secrétaire général du ministère de la santé publique.
Il ajoute que les autres départements ne sont pas épargnés. Les directeurs départementaux de la santé informe-t-il sont autorisés à communiquer les chiffres de leur département aux populations à travers les radios communautaires et des brigades sanitaires pour permettre de toucher le cœur des populations.
Dr Ali Imorou Bah Chabi affirme que le Bénin est dans la deuxième vague de la maladie du Covid-19. Il appelle à un respect plus rigoureux des mesures barrières notamment le lavage des mains, le port de masque et la distanciation d'un mètre.
Le Bénin a opté pour un traitement préventif. Dès l'apparition de symptômes, il faut appeler le 136.
A.A.A
Le tableau sanitaire du Bénin relatif au Covid-19 depuis la découverte du 1er cas le 16 mars 2020 a évolué en dents de scie. Ali Imorou Bah Chabi, Secrétaire général du ministère de la santé sur l'émission ‘'90 minutes pour convaincre'' de l'Ortb ce dimanche 28 février 2021 a affirmé que le pays est dans une deuxième vague de propagation du virus. Après avoir présenté la situation de la pandémie au Bénin, il appelle au respect des mesures barrières qui, selon lui, est la seule porte de sortie.
« Nous sommes à près de 6.000 cas de Covid-19 dans notre pays. Entre mars 2020 que nous avons eu le premier cas et fin novembre 2020, nous avons enregistré à peu près 3.000 cas. De décembre 2020 à fin février 2021, nous avons enregistré encore 3.000 cas. Donc 3.000 cas en 10 mois et 3.000 cas en 3 mois et 70 décès enregistrés au niveau de nos compatriotes », informe Ali Imorou Bah Chabi.
Selon le médecin spécialiste de santé publique, le Bénin assiste à une deuxième vague du virus qui est encore plus critique que la première. « Nous sommes actuellement dans une deuxième vague de la maladie et les mesures barrières sont notre porte de sortie », a-t-il conseillé, ajoutant que les derniers cas graves sont identifiés tant chez les sujets jeunes que chez les vieillards.
Le Secrétaire général du ministre Benjamin Hounkpatin invite les populations à ne pas aller de centre en centre recherchant un dépistage si les symptômes sont ressentis. Il suffit d'appeler le 136, numéro vert du Call center afin d'être mieux orienté.
Boniface CAKPO
Toutes les dispositions ont été prises par le gouvernement pour éviter tout appel à la violence et à l'insurrection en cette période marquée par l'élection présidentielle d'avril prochain. Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla l'a martelé ce dimanche 28 février 2021 sur l'émission ‘'Ma part de vérité'' de Golfe TV.
« Aucun Béninois, aucun membre du gouvernement, aucun acteur politique ne voudrait revivre ce que notre pays a connu les 1er et 02 mai 2019 », a souligné le ministre porte-parole du gouvernement. Et ceci, observe-t-il, en raison des mêmes acteurs qui avaient appelé au boycott, qui ont fait preuve de terrorisme, qui ont affolé les Béninois en leur interdisant d'aller voter parce qu'ils ne retrouvaient pas leurs comptes et leurs intérêts. « Tout est mis en œuvre par le gouvernement afin que cette situation ne se reproduise. Toutes les dispositions sont prises », a insisté Alain Orounla. A en croire le ministre de la communication, le gouvernement a eu l'occasion de se prononcer là-dessus officiellement pour décourager et dissuader avant même que l'idée ne germe ou ne naisse, toute velléité, d'appel au boycott, à l'insurrection, et au terrorisme.
Selon le ministre de la communication, ce sont les acteurs politiques qui n'ont jamais le courage de leurs opinions qui instrumentalisent les concitoyens, et les plus jeunes.
Profitant de l'occasion, il invite chaque parent à parler à ses enfants, aux adolescents ou aux jeunes majeurs qui, pour lui, sont plus fragiles et plus faciles à manipuler. « Que chaque instituteur, chaque professeur, toute personne qui a de l'autorité, de l'influence sur les jeunes (les mineurs, les jeunes majeurs) parlent afin qu'ils ne se lancent pas dans cette aventure », a-t-il lancé.
« Que la sensibilisation soit faite », a recommandé le porte-parole du gouvernement car, « ce que nous avons en partage, c'est ce petit pays aux grandes potentialités ; les potentialités ne peuvent pas devenir des réalités si on rentre dans des affrontements et des confrontations où il peut y avoir des situations malheureuses ou préjudiciables ». « Nous ne voulons pas revivre, et le président de la République est le premier à vouloir l'éviter d'en arriver à des situations où on a été obligé de priver de liberté un certain nombre de compatriotes, et qu'il a fallu que le président soit amené à prendre une loi d'amnistie pour que ces jeunes (fauteurs de troubles), recouvrent la liberté, a-t-il ajouté.
Alain Orounla précise qu'il ne serait pas à l'avantage du pays que de telles situations se reproduisent et que le gouvernement soit obligé de sévir. A cet effet, il invite les acteurs, tous ceux qui peuvent avoir de l'influence à sensibiliser les citoyens vers des comportements de paix.
F. A. A.
Victime d'une agression par balle et évacué en France pour des soins, la situation de l'ancien ministre Galiou Soglo a été évoquée par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement sur Golfe TV ce dimanche 28 février 2021.
Bientôt un mois que les enquêtes sur la tentative d'assassinat de l'ancien ministre Galiou Soglo ont été lancées. Le ministre de la communication a donné les raisons pour lesquelles l'opinion publique n'est pas encore informée des suites de l'enquête.
‹‹Les services de police, les enquêteurs sont impatients d'écouter Galiou Soglo sur ce qui est arrivé ››, a indiqué Alain Orounla. Selon le ministre porte-parole du gouvernement, l'audition de la principale victime sur l'agression du vendredi 05 février est la prochaine étape de la procédure.
M. M.
Alain Orounla, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement s'est prononcé, dimanche 28 février 2021 sur Golfe TV, sur la liste des candidats retenus à l'élection présidentielle du 11 avril 2021.
‹‹Conformément aux candidatures retenues par le CENA et la Cour constitutionnelle, le gouvernement constate que ce sont trois duos qui se sont conformés à la législation et composés d'hommes politiques de qualité et représentatifs de l'opinion et des électeurs béninois. On n'arrive pas à ce niveau par hasard dans un contexte où les candidatures sont un peu plus potassées››, a indiqué Alain Orounla.
Le porte-parole du gouvernement a fustigé l'opinion selon laquelle les candidatures ne sont pas de bonnes factures. Il a qualifié de ‹‹prétentieux››, les candidats malheureux qui tiennent de tels propos. ‹‹Il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, car rappelez-vous, c'est probablement parce que le candidat Patrice Talon a été sous-estimé qu'il a créé la surprise. Loin de ce que pensent certains, cette élection est loin d'être un match amical››, a précisé le ministre de la communication.
M. M.
Bernard Kouagou N'Dah, précédemment conseiller communal des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) dans la commune de Boukoumbé n'est plus. Il a été fauché par la mort dans un accident de circulation.
L'ex conseiller communal revenait de Cotonou après les travaux du conseil national de son parti quand le véhicule le transportant a eu un accident.
Le secrétaire exécutif national des FCBE, Paul Hounkpè à travers un communiqué en date de ce samedi 27 février 2021 a porté l'information à la connaissance du public.
Bernard Kouagou N'Dah rentrait afin de rendre compte de l'activité à laquelle il a participé à sa base à Boukoumbé quand le sort en a décidé autrement.
F. A. A.
Par la décision EP 21-017 en date du 22 février 2021, la Cour constitutionnelle a validé la liste des duos retenus provisoirement par la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour la présidentielle d'avril prochain. En compétition le 11 avril prochain, Patrice Talon, candidat à sa propre succession aura face à lui, Alassane Soumanou et Corentin Kohoué. Deux candidatures qualifiées ‘'d'outsiders'', et qui ne laissent plus l'ombre d'un doute sur un KO pour chantre de la Rupture et du Nouveau Départ.
Si Alassane Soumanou est plus ou moins connu des Béninois en raison de ses activités sur l'échiquier politique national, et les hautes fonctions qu'il a exercées dans le pays (ministre et ancien DG du port), tel n'est pas le cas pour Corentin Kohoué. Et ces deux candidats seront face à Patrice Talon dont le bilan au terme des 05 premières années, est l'un des plus séduisants depuis le renouveau démocratique.
Pour beaucoup de citoyens, Patrice Talon est le meilleur choix. En témoigne le nombre de parrains requis pour sa candidature (118). Beaucoup veulent voir l'ex magnat du coton continuer les œuvres de construction du Bénin.
Malgré le contexte favorable à sa réélection, les choses ne sont pas prises à la légère du côté du pouvoir.
La liste du comité de campagne rendue publique il y a quelques jours, est la preuve que la mouvance présidentielle entend déployer la grande artillerie pour aller à l'assaut de l'électorat béninois.
Toutes les formations politiques soutenant les actions du chef de l'Etat y sont représentées. Et chacune d'elles entend mouiller le maillot pour un KO de Patrice Talon au soir du 11 avril 2021. « Un autre scénario que le ‘' coup KO'' n'est pas envisageable », apprend-on des proches de la mouvance présidentielle.
F. A. A.
Le ministre de l'Eau et des Mines, M. Samou S. Adambi a lancé le vendredi 26 février 2021, les travaux de la Phase II du Projet de Renforcement du Système d'Alimentation en Eau potable de la ville de Parakou et environs. La cérémonie a connu la présence du Préfet du Borgou, du Maire de la ville de Parakou, du Directeur général de la Soneb, des têtes couronnées et notables et des populations de Parakou.
« La cérémonie de ce jour réaffirme notre engagement et intérêt du Président de la République, Son excellence M. Patrice Talon pour l'émancipation et le bien-être des populations de la ville de Parakou et des localités environnantes. Sa ligne est claire, celle de faire de l'accès à l'eau potable une réalité pour tous. Point n'est de doute que le Président de la République est résolument engagé à gagner ce pari », a déclaré le ministre de l'Eau et des Mines.
La phase II du projet d'un coût global de 7,4 milliards de FCFA consiste en une densification et extension du réseau de distribution d'eau potable de la Soneb dans les rues habitées. Il s'agit d'un linéaire de 610 km de conduites en PVC/PEHD de diamètres variant entre 75 et 160 mm. La longueur globale du réseau de distribution d'eau passera de 725 à 1335 km, soit environ le double de l'existant.
L'entreprise CGC-TOGO va exécuter les travaux sous le contrôle et la surveillance du bureau d'études IGIP AFRIQUE pour un délai de 20 mois. La cérémonie a été aussi l'occasion pour les personnes affectées de recevoir les chèques de dédommagement.
Les nouveaux membres du Conseil de Régulation de l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP BENIN) ont prêté serment ce vendredi 26 février 2021 dans la salle d'audience de la Cour Suprême. La cérémonie s'est déroulée devant un représentant du ministère Public et du Greffier en Chef de la Cour Suprême.
Nommés par décret n°2021-062 du 10 février 2021, les cinq membres du Conseil de Régulation ont juré de « bien et fidèlement remplir leurs fonctions de membres de l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste, en toute indépendance et en toute impartialité, de façon digne et loyale et de garder le secret des délibérations, même après la cessation de leurs fonctions ». Il s'agit de Messieurs Flavien BACHABI, et Goundé Désiré ADADJA, Mesdames Carrelle TOHO ACCLASSATO, Fanta SANGARE BOURAIMA et Nina Esther GANDJI.
Le Président de la Cour a mis un accent particulier sur les enjeux et défis actuels de l'Autorité de Régulation dans les secteurs du numérique et de la poste. « L'enjeu est de faire assurer par la puissance publique l'encadrement juridique nécessaire d'un secteur en pleine mutation technologique à un rythme déroutant », a indiqué le président de la Cour.
Les membres du Conseil de Régulation de l'ARCEP Bénin ont été sélectionnés au terme d'une procédure d'appel à candidatures.
A.A.A
Le bilan matériel du Bénin transfiguré en cinq ans de labeur porte en filigrane un bilan immatériel à l'importance indépassable : la confiance retrouvée en soi Béninois, l'assurance que, loin d'être nuls, les Béninois sont capables de s'organiser ensemble pour le progrès de l'homme ici et maintenant. Reconnaître et saluer ce bilan immatériel reflété par le bilan matériel de la Rupture ne saurait signifier allégeance à X ou à Y, capitulation, renonciation á son idéologie politique, quand on en a une. Car en démocratie, il est du devoir légitime de l'opposition politique de chercher les zones d'ombre, de les mettre en exergue à l'attention du pouvoir afin que nul n'aille croire que tout est beau dans le meilleur des mondes. Mais si la politique est l'art d'organiser la cité en vue de son progrès constant, la critique politique, noblesse de la démocratie, ne peut pas consister à jeter le bébé avec l'eau du bain, elle doit rester l'art d'amener les dirigeants à ne pas s'assoir sur leurs lauriers. La critique politique ne peut pas faire abstraction totale d'une certaine honnêteté politique.
Or, le 13 janvier 2021, le Front pour la Restauration de la Démocratie au Bénin a parié sur le tout noir du rien-ne-va et exigé, entre autres, « le retour de tous les citoyens béninois contraints à l'exil ». Contraints à l'exil par eux-mêmes. Soit l'on ne veut pas rendre compte de choses graves que la justice vous reproche – c'est le cas en l'occurrence –, soit l'on ne veut pas se laisser dicter sa vie par un régime autocratique – ce fut le cas sous le PRPB –, soit l'on ne croit pas en l'honnêteté des gens de justice commis pour vous juger, etc., alors on se cache et on décampe. On reviendra, peut-être de guerre lasse. L'exilé quitte son pays la mort dans l'âme. Lui seul décidera de quand il reviendra pour rendre compte et retrouver la joie.
Or, le 18 février 2021, le Groupe National de Contact adresse une puissante et longue lettre au Chef d'Etat-Major des Forces Armées Béninoises pour lui demander de prendre ses responsabilités en ce qui concerne, entre autres, « la défense légitime de la Constitution du 11 décembre 1990 ». Au vu des plus de cent ampliations urbi et orbi, l'impression prévaut que le Groupe National de Contact n'a pas grande confiance dans le succès de l'entreprise. Il se souvient sans doute que d'éminentes personnalités, un Vendredi Saint, s'y sont essayées en plein marché à Cotonou, et que le peuple les a ignorées, méprisées. Avec l'armada appelée en renfort à la fin de sa lettre, le Groupe National de Contact espère-t-il, cette fois-ci, arrêter le peuple en marche et le renvoyer à ses anciens démons, à son ancienne misère ?
Or, entre le 13 janvier et le 18 février, le grand parti d'opposition, Les Démocrates, a désigné son candidat à la Présidence de La République. Et ce fut la surprise. Tous pensaient en effet, compte tenu de la fringance du leader du parti, qu'il était son candidat naturel. L'inattendu porte-drapeau est, certes, auréolé de réputations, mais n'a jamais été vu, au Bénin, s'afficher avec les opposants, et son opposition à la Rupture ne paraît pas non plus une chose évidente. Sa mise en orbite présidentielle troubla les vrais démocrates. Que fait-on du respect du peuple ? Dans les cases enfumées et les salons huppés, on se demanda si de noires divinités ne tiraient pas, dans l'ombre, les ficelles du grand parti Les Démocrates.
La cohérence entre les trois lieux ci-dessus s'appelle déficit de probité, absence d'honnêteté. Certes, l'on dit chimérique l'honnêteté en politique. Or « Dans un paysage baigné de lumière, il y a des ombres. » Et celui qui s'attache à ne voir que les ombres et pas la lumière commet le mystérieux « péché contre l'Esprit », dont Jésus-Christ a dit qu'il est le seul que Dieu ne pardonne pas. Puissent donc les opposants béninois voir, eux aussi, la lumière apparue à l'horizon du Bénin, et œuvrer pour qu'elle triomphe des ombres et baigne l'ensemble du paysage béninois. Pour le progrès de l'homme. Pour le bonheur de tous.
Une rumeur circule depuis ce vendredi sur la disparition du célèbre artiste de la musique béninoise d'inspiration traditionnelle Gbessi Zolawadji.
Pendant que certains artistes dont Miss Espoir apportent un démenti sur la tragique nouvelle, des membres de sa famille et même des acteurs du showbiz auraient confirmé le décès de ce monument de la culture béninoise.
Aux dernières nouvelles, l'artiste est bien vivant. Il a fait une apparition vidéo
D. M.
Le président Patrice Talon a échangé ce vendredi 26 février 2021 avec une délégation de l'Association nationale des producteurs de riz au Nigeria (RIFAN) conduite par M. Aminu Muhammad Gronyo.
En marge de sa visite de travail le 19 janvier 2021 à Abuja, le Chef de l'Etat Patrice Talon avait rencontré les membres de l'Association des producteurs de riz au Nigéria (RIFAN).
La rencontre à Cotonou a permis de poursuivre les échanges pour la dynamisation de la production du riz au Bénin.
« L'incident récent de la fermeture des frontières nous donne l'occasion d'aller plus loin, au-delà des mots, au-delà des verbes pour concrétiser cette intégration afin que nos économies fonctionnent pour le Développement réel de chacun des deux pays, pour notre épanouissement au lieu que nos activités économiques fonctionnent pour la contrebande et pour des activités illégales. Nous avons décidé de saisir cette occasion de fermeture des frontières pour réfléchir à notre intégration réelle pour notre développement », a déclaré le Président Talon.
Le Bénin qui est à plus de 400.000 tonnes de production du riz, ambitionne d'atteindre 1 million de tonnes de riz en 2022. Pour que l'objectif soit atteint, les autorités béninoises ont décidé ensemble avec les producteurs nigérians du riz de mettre en place une coopération dynamique d'échanges et de partage d'expériences et d'expertise.
« Le Bénin est un pays agricole, le Nigéria aussi mais également une grande puissance économique ; et donc le Bénin et le Nigéria peuvent se compléter notamment dans le domaine agricole et dans le domaine rizicole. C'est pour cela que nous avons décidé de nous appuyer sur l'expérience nigériane de développement de la production du riz pour satisfaire les besoins de nos populations béninoises, nigérianes et même africaines », a indiqué le chef de l'Etat.
Pour Patrice Talon, le Bénin a « le potentiel, produire pour nous nourrir, produire pour commercialiser et arrêter d'importer des produits de l'étranger pour enrichir les producteurs étrangers et parfois même à notre détriment sanitaire ». Cette vision poursuit-il qui n'est pas nouvelle mais qui, maintenant, a besoin d'être concrétisée, pousse à augmenter la production agricole dans nos pays notamment au Bénin.
Le ministre de l'agriculture, Gaston Cossi Dossouhoui a annoncé la participation, dès la semaine prochaine, du Bénin au festival du riz à Abuja.
Les échanges ont eu lieu en présence des ministres Gaston Dossouhoui de l'agriculture, Aurelien Agbénonci des Affaires étrangères et Romuald Wadagni de l'économie et des finances.
A.A.A
Les responsables de la Fondation MTN ont célébré jeudi 25 février, avec les jeunes orphelins de Comè, la première édition du partage de l'amitié et de l'amour. Des vivres et des téléphones smartphone ont été offerts à ses jeunes démunis en présence des autorités de Comè.
Ils sont au total 18 jeunes orphelins avec qui la Fondation MTN a partagé des moments de joie pour exprimer leur amour à l'endroit des couches vulnérables. Ces jeunes démunis, proviennent des communes de Bopa, Grand-popo et Comè. Identifiés comme étant des orphelins démunis et vulnérables, ils ont reçu chacun, de la Fondation MTN un appui constitué d'un smartphone et un sac de riz. Ce geste s'inscrit dans le cadre de la célébration du ‘'Yello Love-Month'' mois de février considéré comme le mois de l'amour. « ‘' Yello love-month'' est une action dédiée aux personnes démunies, aux orphelins et autres. MTN est une structure commerciale mais qui a en son sein un département qui est destiné aux œuvres sociales », a expliqué Lionel Codjo représentant de la Fondation MTN. Pour lui, avec cet outil de communication par excellence, ces jeunes peuvent s'ouvrir désormais au monde a souligné monsieur Codjo. « Désormais avec ce téléphone smartphone vous pouvez communiquer, appeler vos proches et vos parents. Vous pouvez bénéficier aussi des services que nous appelons mobile money pour envoyer et recevoir de l'argent. Désormais, vous pouvez être sur la toile. C'est-à-dire aller sur internet, envoyer et recevoir des messages, faire des recherches etc… ».
Les autorités ont salué l'initiative de la Fondation MTN. Elles espèrent d'autres initiatives qui visent à faire reculer la pauvreté. « La Fondation MTN a démontré qu'elle est capable de soutenir les couches vulnérables. C'est pourquoi le maire me charge de vous transmettre trois messages. D'abord un motif de satisfaction, le second message de reconnaissance à MTN et le 3ème message, le maire de la commune de Comè exhorte MTN à accompagner sa commune dans la lutte contre la pauvreté », a indiqué le représentant, du Maire Pierre Hounnouvi.
Le porte-parole des bénéficiaires n'a pas caché ses sentiments, Randolphe Codjo a remercié MTN et promet de faire un bon usage de son smartphone. « Nous remercions les ONGs, et les autorités locales ainsi que les responsable de MTN-Bénin pour leur geste d'amour », a fait savoir Randolphe Codjo.
Il faut préciser qu'avant Comè, la Fondation MTN avait lancé le mercredi 23 février, à la mairie de Bassila la première édition du partage, de l'amitié et de l'amour au plan national.
Marcel HOUÉTO
Quelques images de la cérémonie