You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 6 days 18 hours ago

« Boni Yayi ne peut pas dire qu'il ne nous doit pas des arriérés »

Mon, 10/19/2020 - 13:37

Invité sur les antennes de URBAN FM ce 19 octobre 2020, *Paul Essè Iko, actuel Secrétaire Général du syndicat des retraités déclare :
Boni Yayi ne peut pas dire qu'il ne nous doit pas des arriérés. Il a été reçu par Paterno GOMEZ sur l'émission LE PAQUET.
Extrait de l'interview qu'il a accordée.

Categories: Afrique

Les clarifications de Romuald Wadagni sur les arriérés de salaire

Mon, 10/19/2020 - 12:54

A la suite de la rencontre entre le Chef de l'Etat et les responsables des Centrales et confédérations syndicales, le vendredi 16 octobre dernier, le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald WADAGNI, a eu une session d'échanges, dès le samedi 17 octobre, avec des professionnels des médias. L'objectif était de repréciser les conclusions de ladite rencontre.

Ci-dessous l'intégralité des explications de l'argentier national…
Les partenaires sociaux ont rencontré le Président de la République vendredi 16 octobre 2020. Au cours de la séance, il est apparu que le Gouvernement a fait de gros efforts pour apurer des dettes sociales dont il a hérité du régime précédent. Qu'en est-il exactement ?

Merci pour l'opportunité que vous nous donnez de revenir sur le point de la rencontre entre les partenaires sociaux et le Président de la République. Beaucoup de choses ont été faites concernant les dettes de l'Etat vis-à-vis des travailleurs, que ce soit les travailleurs actifs ou les pensionnés de l'Etat. L'idée des échanges que le Chef de l'Etat a eus avec les Centrales syndicales est d'expliquer tous les efforts faits par l'ensemble des citoyens pour permettre de payer une partie de ces dettes.
On a fait le point de la situation des dettes en 2016. Lors de la visite de madame Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) en 2017 à Cotonou, on a exposé un rapport qui présentait l'ensemble des dettes de l'Etat vis-à-vis des différentes catégories de la population, notamment les travailleurs. Ce rapport présentait pour les travailleurs au titre des rappels sur salaires, un montant de 93,8 milliards. Ce montant correspond au non-paiement de l'effet des glissements catégoriels. Le glissement catégoriel peut provenir de deux choses : l'avancement ou les échelons que l'on acquiert tous les deux ans mais aussi la progression des salaires liée aux promotions.
Je rappelle qu'au titre des rappels sur salaires, jusqu'à notre arrivée, le fait qu'il fallait, pour les travailleurs, de se déplacer à la Fonction publique, faire plusieurs formalités administratives pour que les augmentations de salaire soient actées, tous ces dispositifs administratifs lourds et longs justifient en partie ces dettes qui ont été accumulées depuis des dizaines d'années. Les instructions que le Chef de l'Etat a données dès notre arrivée, c'est de réfléchir et mettre en place un mécanisme afin que ces dettes ne s'accumulent plus. Depuis notre arrivée, nous avons mis en place un dispositif où les échelons des travailleurs sont constatés de façon mécanique et automatique dans le système de gestion de la paie, sans forcément attendre que les actes soient pris et que cela fasse le tour des ministères, Fonction publique et Finances... Cette réforme est effective depuis 2017 et permet de faire le constat automatiquement de l'effet des avancements. Cela dit, depuis avril 2016, on a des anciens actes qui étaient en cours de traitement et qui sont venus en fin de processus.
L'exemple typique, c'est un enseignant qui a bénéficié en 2014 d'un avancement pour lequel les actes étaient en cours de traitement quand nous sommes arrivés et c'est en 2018 que le processus est achevé. Et donc en 2018, on a pu calculer ses droits liés à un avancement qui aurait dû être constaté en 2014. Je donne cet exemple pour montrer que nous avons d'une part les dettes qui étaient constatées, auditées et revues au 6 avril 2016, qui étaient de 93,8 milliards mais au-delà de ça, il y a des droits acquis pour les travailleurs pour lesquels, les processus administratifs qui sont généralement très longs se sont poursuivis et se sont finalisés après avril 2016 et qui ont généré des droits complémentaires à payer. Ces droits, quand bien même ils ont été comptabilisés en dettes dues aux travailleurs après avril 2016, concernent pour l'essentiel, des droits acquis sur les périodes antérieures. C'est ça qui fait que le Chef de l'Etat, quand nous lui avons fait le point de la situation, nous a instruit de trouver par tous les moyens les ressources nécessaires, pour mettre à zéro l'ensemble de ces dettes qui sont nées vis-à-vis des travailleurs. Il ne souhaite pas qu'il y ait une seule dette vis-à-vis des travailleurs. C'est en exécution de ces instructions que le point a été également fait pour l'ensemble de ces rappels de salaire qui sont en attente depuis et qui sont venus se rajouter aux 93,8 milliards et qui s'élèvent, pour le complément des dettes finalisées depuis 2016 à 15,6 milliards. Celles-ci concernent, pour l'essentiel, des droits acquis sur les périodes avant 2016.
A partir de 2016, je vous ai parlé de la réforme importante qui permet aux travailleurs de ne plus faire des tracasseries administratives pour avoir le constat de ces avancements. Je veux aussi préciser ce que le Chef de l'Etat a dit à savoir que nous allons faire des efforts constamment, mois après mois, pour baisser le stock de dettes. Sur la période d'avril 2016 à ce jour, nous avons ainsi pu liquider déjà 53 milliards sur les 93,8 milliards de dettes qui étaient dans les comptes au 6 avril 2016. Ce qui fait qu'au titre des dettes finalisées et qui étaient en instance dans les comptes de la comptabilité publique au 6 avril 2016, on avait 93,8 milliards, nous avons sur les quatre ans et demi, fait des efforts pour liquider 53 milliards et il en reste 40,8 milliards. Tous les mois, une provision de 1milliard FCFA est faite pour solder les anciennes dettes. Le Chef de l'Etat insiste pour que les marges de manœuvre qui sont dégagées soient consacrées au règlement des dettes des travailleurs. Les services du ministère de l'Economie et des Finances sont à pied d'œuvre, ils vont travailler tout ce week-end pour s'assurer que sur les paies du mois d'octobre qui étaient déjà préparées et seront disponibles dès la semaine prochaine, que chacun constate sur sa fiche de paie, le paiement de ses rappels qui constituent la plus grande partie des dettes.
Au-delà des rappels de salaire, il y avait un certain nombre de mesures administratives, que ce soit des arrêtés ou décrets qui ont été pris dans le temps avant nous, sur plusieurs années et qui créaient des droits jamais liquidés aux travailleurs, le Chef de l'Etat nous avait demandé de faire le point. Ce dernier fait partie de l'audit qui a été fait à la demande du FMI en 2016. Plusieurs catégories d'avantages, de droits acquis aux travailleurs, ont été liquidées dans le temps.
Par rapport à la prime des travailleurs de santé, avant nous, la pratique par le passé en cas de mouvement de grève est d'arriver à l'obtention d'un arrêté ou d'un décret qui crée des droits pour satisfaire aux revendications des syndicats. Mais de l'autre côté, l'Etat n'ayant pas les moyens de liquider ces droits, les travailleurs retournaient au travail avec ce décret ou cet arrêté en main et attendaient une autre occasion pour revenir exiger leurs droits légitimement acquis. Le Chef de l'Etat a demandé de faire le point et cette prime de 6 milliards a été payée dont 3 milliards en 2017 et 3 milliards en 2018. Toujours dans le domaine de la santé, la prime de risque qui était là depuis plusieurs années, a été payée pour 1,4 milliards.
Au-delà de tout, je pense que le plus important, c'est de comprendre la direction dans laquelle le Chef de l'Etat inscrit les actions du gouvernement s'agissant des relations avec les travailleurs. Deux principes simples : le premier est qu'avant d'exiger des travailleurs des performances, il faut que l'Etat honore ses engagements dont le paiement des dettes. L'Etat est une continuité et nous avons fait le point et nous faisons les efforts tous les mois pour liquider progressivement les dettes. Le second principe est qu'il n'est pas nécessaire de rentrer dans des bras de fer ou des discussions complexes pour aboutir à la satisfaction des revendications des travailleurs. Lorsqu'on a une gouvernance transparente ou quand on expose ce qu'on a comme ressources et dans quoi on l'utilise, quand on entretient un dialogue constructif avec les centrales syndicales, on arrive à des miracles. Voilà les deux principes simples qui ont gouverné ce que le gouvernement fait jusque-là
En dehors des travailleurs actifs, quelles sont les mesures spécifiques prises pour les retraités ?
Cette volonté de vider les dettes des travailleurs s'adresse également aux pensionnés. Quand je parlais de travailleurs actifs, je vous ai parlé de ce qu'on a fait en matière d'efforts financiers pour satisfaire les dettes qui étaient là. Je vous ai également parlé de réformes pour s'assurer que les dettes ne s'accumulent plus et pour s'assurer que le travailleur ait moins de tracasserie pour profiter de ses droits. Cette même logique a été appliquée aux pensionnés. Au 6 avril 2016, il y avait une dette de 48,9 milliards envers les pensionnés. Nous avons ensuite remis en cause tout le processus long et difficile pour pouvoir bénéficier de ces pensions et diverses reformes ont été également accomplies dans le but de ne plus accumuler des dettes vis-à-vis des pensionnés mais de leur faciliter la vie. La dernière réforme en date, c'est celle qui a été prise il y a quelques semaines par le gouvernement et qui vise à ce que le pensionné qui va à la retraite n'ait pas de rupture de revenu. Il va à la retraite au premier octobre et au 30 octobre, il a sa première pension. Nous avons travaillé afin que cela soit une réalité dès le mois d'octobre. Les pensionnés de ce mois d'octobre recevront dès ce mois-ci leur première pension. On ne peut pas servir un Etat pendant trente ans, aller à la retraite et se mettre à faire les bureaux de toutes les administrations pour recevoir sa pension. C'est fort de ce principe que nous avons travaillé sur la réforme qui a été validée en Conseil des ministres. Avant cela, il y a eu plusieurs mesures qui ont été prises notamment la déconcentration des différentes structures, que ce soit de la Fonction publique ou des Finances, qui permet aux pensionnés de ne plus devoir quitter Parakou pour Cotonou pour procéder à des changements dans leurs dossiers. La dématérialisation et la déconcentration de nos services dans l'ensemble des douze départements étaient déjà une forme de progrès. Avant ça, nous avons modernisé totalement l'accès aux services des pensions et livrets au ministère des Finances avec une salle d'attente et des facilités pour les retraités dans l'idée que lorsqu'on a servi vraiment son Etat aussi longtemps et qu'on est à la retraite, il faut que l'Etat soit là pour nous en cas de difficultés.
Le montant total dû aux pensionnés au 6 avril 2016 s'élevait donc à 48,9 milliards. Ces montants accumulés étaient dus à deux choses. La première est le décret de 2011 qui a revalorisé la pension à 1,25% et les tracasseries administratives. Avec ce décret, quelqu'un qui avait 100.000 FCFA de pension bénéficierait dès l'application de ce décret désormais de 125.000 FCFA. La non application de ce décret et les tracasseries administratives avaient contribué à constituer sur ce stock de 48,9 milliards de dette, un complément de ressource liée à la prise d'effet de ce décret d'à peu près 2,5 milliards.
Des efforts faits tous les mois pour solder ces dettes ont permis à ce jour de vider à peu près 27 milliards. Il reste un reliquat d'environ 22 milliards pour lesquels, de la même manière que pour les travailleurs actifs, nous fournissons des efforts tous les mois pour progressivement apurer ces dettes.
Nous avons communiqué aux centrales syndicales ces détails afin qu'elles puissent retourner à la base et informer les travailleurs. Les efforts sont poursuivis mois après mois et à chaque fois qu'il y aura des marges de manœuvre complémentaires, il y aura des sauts complémentaires pour vider ces dettes.
Au total, le montant dû aux travailleurs au 6 avril 2016, c'était 173 milliards dont un peu plus de 93 milliards au titre des rappels sur salaire. La réflexion du gouvernement est de savoir comment faire pour qu'en 5 ans, il n'y ait plus de dette et vider tous les 173 milliards. Je pense que si la conjoncture ne s'était pas accentuée dès l'année passée avec la fermeture des frontières avec le Nigéria et ensuite avec la Covid, vu les efforts que nous faisons dans un contexte difficile, le gouvernement aurait tenu ce pari. Ce qui est en train d'être fait relève du quasi miracle qu'en période aussi difficile, le gouvernement tient à respecter ses engagements vis-à-vis des travailleurs dans la collaboration, dans le dialogue et avec une gouvernance transparente.

Propos recueilli par Paul Tonon

Categories: Afrique

La Licence en droit désormais possible en cours du soir

Mon, 10/19/2020 - 12:48

Nouvelle opportunité pour les personnes désireuses de se faire former en droit à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC). La Faculté de droit et de science politique (FADESP) leur en donne la possibilité. Ils peuvent désormais suivre les cours du soir et obtenir leur Licence en droit.

La Licence en cours du soir de la Faculté de droit et de science politique de l'Université d'Abomey-Calavi est ouverte à toute personne titulaire d'un Bac séries A1, A2, B, C, D ou G. Les diplômes de l'ESEU et de capacité en droit donnent accès à l'inscription en première année. Peuvent également s'inscrire en formation continue, toute personne en situation de travail qui souhaiterait suivre les enseignements suivant ce régime.

Lire le communiqué pour plus de détails

Categories: Afrique

L'artiste Im'rane évacué à Cotonou pour des soins

Mon, 10/19/2020 - 12:08

Après les appels à l'aide, l'artiste Im'rane a été évacué ce dimanche 18 octobre 2020 de Parakou à Cotonou pour recevoir les soins adéquats.

L'artiste béninois Im'rane absent de la scène musicale en raison de sa santé est désormais pris en charge par le gouvernement béninois à travers la Direction du Fonds des Arts et de la Culture du ministère de la Culture. Le célèbre chanteur de la région septentrionale, fatigué et souffrant vit dans la misère depuis des mois. Face à cette situation, une fédération des artistes du Nord a saisi la Direction du Fonds des Arts et de la Culture.
Selon l'artiste Alpha Mim, ami d'Im'rane, il y en a qui croit qu'il est devenu fou. Pour lui, Im'rane avait d'une manière ou d'une autre ses facultés. « Il raisonnait bien et puis il chantait aussi bien. Il faut reconnaître que la voix a pris un coup. Im'rane qui au-delà de son éloquence a perdu toute l'élégance qu'on lui connaît. Tout le charme qu'on lui connaît », a indiqué Alpha Mim.
« Nous avons répondu promptement. L'artiste est présentement à Cotonou et sera dans un centre agréé et très efficace. Nous espérons que très bientôt il va se rétablir. (...) D'ici à quelques mois, notre artiste reviendra sur scène. Il va retourner chez lui avec un album sous la main », a promis le Directeur du Fonds des Arts et de la Culture Gilbert Déou Malé.

A.A.A

Categories: Afrique

Un receveur tente de se suicider à Savalou

Mon, 10/19/2020 - 12:08

Un agent d'une structure publique a décidé de se donner la mort après avoir constaté des manquants dans sa caisse. Les faits se sont déroulés la semaine dernière à Logozohè dans la commune de Savalou.

Après avoir fait le point, il a constaté un manque de plus 500.000 FCFA dans sa caisse. Selon Frissons Radio, il a tenté de se suicider en buvant des substances toxiques.
C'est suite aux alertes de sa femme que la police a retrouvé l'homme inconscient non loin de son lieu de travail dans une plantation. Conduit dans un centre de santé, le receveur est désormais hors de danger selon la même source.

A.A.A

Categories: Afrique

Un mort dans un accident à Ekpè

Mon, 10/19/2020 - 12:08

Accident mortel ce samedi 17 octobre 2020 à Ekpè sur la route inter-Etat dans la commune de Sémè-Podji.

Le choc a eu lieu entre deux automobilistes qui roulaient à vive allure. Selon Frissons Radio, les deux conducteurs de véhicule se dirigeaient vers Porto-Novo. L'un des conducteurs, seul dans son véhicule est passé de vie à trépas dans cet accident.

A.A.A

Categories: Afrique

Le ministère de l'intérieur met à contribution les radios communautaires

Mon, 10/19/2020 - 06:01

Dans le cadre de sa nouvelle stratégie d'action, le ministère de l'intérieur et de la sécurité publique a initié au cours de ce mois d'octobre un atelier itinérant de formation des acteurs des radios communautaires et autres professionnels des médias sur le renforcement de la conscience citoyenne à la coproduction de la sécurité intérieure. Après Parakou et Dassa, la formation s'est achevée vendredi 16 octobre dernier à Bohicon.

Une quarantaine de radios communautaires opérant dans les différents départements du pays ainsi que des professionnels des médias ont été impliqués dans l'atelier de formation organisé par le ministère de l'intérieur avec le soutien de la Fondation Hanns Seidel.
L'atelier est initié pour former et sensibiliser les acteurs des médias communautaires en vue de leur implication dans la coproduction de la sécurité à la base.
La formation s'inscrit dans le cadre des actions du ministère de l'intérieur visant la mise en place des Communautés locaux de sécurité (CLS).
Seuls les acteurs régaliens ne peuvent faire face aux menaces auxquelles notre pays est confrontées de par sa position géographique, a souligné le Conseiller technique à la sécurité du ministre de l'intérieur.
'' Vous constituez à nos yeux les meilleurs ambassadeurs du concept de police communautaire (...), ceux qui seront les mieux outillés au sein de nos communautés pour faire passer la promotion de la coproduction de la sécurité '', a déclaré à l'endroit des participants le Contrôleur général de police Mohamed Saké.
La représentante de la Hanns Seidel Aridja Franck, après avoir salué les actions du ministère de l'intérieur, a réitéré le soutien de la Fondation pour relever les défis sécuritaires.
Au cours de l'atelier, les participants ont suivi des communications présentées par des spécialistes des questions sécuritaires.
Le concept de la police communautaire a été explicité par le Contrôleur divisionnaire de police Mathias Achedemessi.
Les menaces sécuritaires auxquelles le Bénin est confrontées ont été exposées par le Contrôleur principal de police Waïdi Akodjènou.
Ces menaces concernent le trafic illicite de la drogue et des armes, la traite des êtres humains, la piraterie maritime, le vol et les agressions, le kidnapping ou prise d'otages avec réclamation de rançon, la cybercriminalité et et la radicalisation et l'extrémisme violent.
Au terme de l'atelier, les acteurs des médias sont sensibilisés sur leur rôle dans la coproduction de la sécurité.
En dehors des responsables des radios communautaires, d'autres acteurs des médias dont des représentants de l'Association des journalistes spécialistes des questions de défense et de sécurité ont participé à l'atelier.

D. M.

Categories: Afrique

Modeste Toboula contredit Boni Yayi

Mon, 10/19/2020 - 02:30

Dans une publication sur sa page Facebook, l'ancien président Boni Yayi a démenti l'existence d'arriérés de salaire dûs aux travailleurs, en réponse à son successeur Patrice Talon, qui a indiqué que l'Etat a une dette de 173 milliards FCFA envers les travailleurs et retraités avant l'année 2016.
Dans une réplique faite ce dimanche 18 Octobre 2020, Modeste Toboula, responsable syndical sous la gouvernance Yayi, le régime défunt "avait bel et bien laissé des dettes".
Selon l'ex-secrétaire administratif de la Coalition des Organisations Syndicales de l'Administration Publique (COSYNAP), la revalorisation faite sur le point indiciaire de 25% au profit des travailleurs du ministère des finances a eu des incidences. "Les incidences financières découlant de cette revalorisation ont été planifiées pour être apurées en fin de mandat en 2016 mais, malheureusement, elles n'ont pas été apurées", a rétorqué l'ancien syndicaliste et ex préfet du Littoral Modeste Toboula.
M. M.

Categories: Afrique

Les enseignants aspirants invités à l'ANPE dès le 19 Octobre

Sun, 10/18/2020 - 12:26

L'Agence Nationale Pour l'Emploi (ANPE) a invité les enseignants aspirants déployés au titre de l'année scolaire 2020-2021 dans ses antennes départementales pour l'accomplissement des formalités liées à la signature de leur contrat.

Le Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle a rendu publique la liste des enseignants aspirants qui sont déployés dans les collèges au titre de l'année scolaire 2020-2021. Les personnes concernées sont invités à se rendre dans les locaux des antennes départementales de I'ANPE sises dans leur lieu d'affectation. Il s'agit des antennes de Kandi, Natitingou, Ouidah, Abomey-Calavi, Parakou, Dassa-Zoumè et Azovè.
Chaque aspirant doit se munir du certificat de prise de service, d'une copie de l'emploi du temps, d'une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité ou du passeport en cours de validité, d'une copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance, de deux (2) photos d'identité, d'une photocopie du récépissé du RAVIP ou du CIP, d'une copie du relevé d'identité bancaire (RlB) et d'une chemise dossier aux fins d'accomplir les formalités liées à la signature de son contrat de travail.
Les enseignants aspirants se rendront dans les antennes de l'ANPE du lundi 19 octobre au vendredi 23 octobre 2020 de 08 heures à 18 heures.

M. M.

Categories: Afrique

La liste modifiée des enseignants aspirants

Sun, 10/18/2020 - 11:25

Le Ministère des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle a rendu publique, vendredi 16 Octobre 2020, une liste rectificative des enseignants aspirants déployés par département.

Veuillez cliquer pour lire

Categories: Afrique

Un mort et un blessé grave à Abomey-Calavi ce vendredi

Sun, 10/18/2020 - 11:23

Deux conducteurs de motos sont entrés en collision ce vendredi 16 octobre 2020 sur le tronçon Misséssinto-Zinvié, dans la commune d'Abomey-Calavi. Sous le choc, l'un est passé de vie à trépas et le second grièvement blessé.

Selon les témoignages, c'est en voulant traverser la voie que l'un des motocyclistes a renversé celui qui roulait en direction de Zinvié. L'excès de vitesse selon les mêmes témoins, serait à l'origine de cet accident.
Le blessé est conduit à l'hôpital pour des soins.

F. A. A.

Categories: Afrique

Des élus locaux payés à 8.000 F/mois

Sun, 10/18/2020 - 11:23

A Houeyogbé dans le département du Mono, les Chefs Quartiers ou Chefs de Village (CQ-CV) sont mécontents de leur rénumération. Ils l'ont fait savoir au préfet, vendredi 16 Octobre 2020, lors de sa tournée statutaire dans les communes du Mono.

La rénumération que perçoivent à la fin du mois, les chefs de village et de quartiers de ville (CQ,CV) de la commune de Houéyogbé est insuffisante. Exprimant leur mécontentement au préfet Komlan Zinsou, vendredi 16 Octobre 2020, ils ont indiqué que la mairie leur verse huit mille (8.000) FCFA à la fin de chaque mois.
A en croire les CV et CQ, cette rénumération mensuelle est insignifiante et ne permet pas d'accomplir les tâches qui sont liées à leur responsabilité auprès des populations.
Pour le maire de Houéyogbé Domingo Cyriaque, la question de rénumération ne relève pas de la compétence du préfet.
Les CV et CQ menacent de donner de la voix si rien n'est fait pour changer la situation.
S'adressant aux chefs de village et de quartiers de ville, le préfet Komlan Zinsou a indiqué qu' « accepter assumer une charge communautaire est un exercice de sacrifice et les conditions de son exercice sont prévues dans les textes sur la décentralisation ». Komlan Zinsou n'a pas manqué d'inviter les élus locaux à plus d'implication dans la mobilisation des ressources au niveau de la commune.
Il faut préciser que préfet était en tournée statutaire dans les communes du département du Mono.

M. M.

Categories: Afrique

Boni Yayi dément l'existence d'arriérés de salaire

Sun, 10/18/2020 - 11:23

Il ressort des conclusions de la rencontre entre le Président Patrice Talon et les responsables des centrales et confédérations syndicales que « sur un total global de 173 milliards FCFA dus aux travailleurs et retraités avant 2016, 87 milliards FCFA ont été effectivement payés, soit plus de 50% de niveau de paiement ». Quelques heures après la rencontre, l'ancien président Boni Yayi a réagi. Dans une publication sur sa page facebook ce 16 Octobre 2020, Boni Yayi s'est dit surpris de l'existence d'une dette envers les travailleurs.

LA REPLIQUE DE L'ANCIEN PRESIDENT BONI YAYI

« Je viens de prendre connaissance de la publication du Président Talon et je souhaiterais apporter ma modeste contribution. Je voudrais demander au Seigneur de toucher son cœur pour qu'il se rapproche de ses concitoyens pour leur dire exactement ce qu'il a fait. Je prie pour que le Président TALON fasse la volonté du peuple. Qu'il puisse créer les conditions de paix, de stabilité, de sécurité pour tous, tout en garantissant l'État de droit, la démocratie, le respect des droits de l'homme, les libertés fondamentales, la liberté de presse et d'expression. Nous attendons de lui qu'il puisse mettre en place cet environnement pour permettre l'épanouissement de tous les citoyens pour faire de notre pays un havre de paix et une destination attractive pour tous les citoyens du monde.
Je rêve d'un Bénin de transformation radicale sur le plan politique, économique et sociale pour le bonheur de tous et non celui d'un clan. En ma qualité d'ancien Président du Bénin, prédécesseur immédiat du Président Talon, sur la base des informations qui m'avaient été communiquées par les ministères de tutelle d'alors, je ne me reconnais pas sur une quelconque dette ou arriérés validés en Conseil des ministres à l'endroit des travailleurs. Si ceci se confirmait, les engagements pris de manière consensuelle avec les travailleurs sont soumis aux principes de la continuité de l'État. Ce qui a conduit, et le Président Talon le sait, mon régime à apurer les arriérés salariaux de 180 milliards laissés par les régimes précédents à celui de 2006 au nom de la continuité de l'État. Mieux je rends grâce à Dieu, le Père Céleste d'avoir accompagné nos efforts pour améliorer sensiblement leurs conditions de travail et garantir leur sécurité pour un futur radieux, les travailleurs le savent et les enseignants en particulier de la Maternelle jusqu'au Supérieur.
Je suis alors surpris d'apprendre que mon régime a laissé une telle dette à l'endroit de ces travailleurs, cheville ouvrière de la République, qui ont été la cible majeure de mon action à la tête du pays (conditions salariales, primes, pensions, retraites, motivations, formations, contenus pédagogiques, infrastructures scolaires, universitaires et sanitaires, sécurité humaine etc.). Je suis d'autant plus surpris que dans sa déclaration le Président n'a pas fait allusion au sort réservé aux nombreux travailleurs victimes des licenciements abusifs dans la fonction publique et l'administration depuis 2016 et surtout dans le corps des enseignants, piliers et âmes de notre pays. Nul besoin aussi de faire référence à la loi sur l'embauche qui a eu comme principale conséquence de précariser l'emploi des travailleurs de notre pays.
Je souhaite que le Président Talon se rapproche de Dieu pour que le plan de développement et de paix que le Tout Puissant des Cieux et de la Terre a réservé au peuple Béninois du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest se réalise à travers sa gouvernance dans tous les compartiments. Bonne chance au Président Talon en cette période sensible où le peuple Béninois doit exercer librement sa souveraineté au cours du prochain scrutin Présidentiel souhaité inclusif, équitable et transparent. Ce sera la seule manière démocratique de savoir l'appréciation du peuple sur ce qu'il a fait à la tête de notre nation au cours des cinq dernières années. Comme j'ai eu à le faire par le passé à la veille des Législatives exclusives, en ma qualité de son ainé dans la fonction Suprême, je lui recommande de tirer leçon des perturbations graves liées aux dernières Législatives et Communales exclusives pour qu'enfin le Peuple béninois jouisse de son droit inaliénable à choisir librement le citoyen qualifié pour présider nos destinées au cours des cinq prochaines années. Ceci suppose alors la suppression des barrières et verrous de tout genre, porteurs de germes d'exclusion car ils sont sources de destruction de toute nation. Puisse DIEU, Tout Puissant, bénir notre Patrie commune et notre vivre ensemble ».

Categories: Afrique

1500 candidats présélectionnés

Sun, 10/18/2020 - 11:23

Les épreuves sportives du concours de recrutement de 500 agents à la police républicaine ont eu lieu samedi 17 Octobre 2020 sur toute l'étendue du territoire. 1500 candidats sont retenus à l'issue des épreuves.

4500 candidats ont participé, samedi 17 Octobre 2020, à la phase sportive du concours de recrutement de 500 agents à la police républicaine.
A l'issue des épreuves, 1500 candidats sont retenus. Ils ont été retenus grâce à une course (2 km pour les filles et 4 km pour les garçons). Ces présélectionnés prendront part à la phase écrite du concours.

M. M.

Categories: Afrique

Un atelier de rebobinage en feu à Agla

Sat, 10/17/2020 - 20:10

Un atelier de rebobinage a pris feu en fin de semaine à Agla, un quartier de Cotonou. Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée mais les dégâts matériels sont importants.

Dans un entretien accordé à Frissons radio, le propriétaire de l'atelier fait savoir que c'est après une coupure d'électricité que la fumée à commencer par se dégager. Ce qui laisse penser à un court-circuit.
Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée mais les dégâts matériels sont énorms. Tout l'atelier a été consumé avant l'arrivée des sapeurs-pompiers.

F. A. A.

Categories: Afrique

Une commission pour désigner les candidats FCBE

Sat, 10/17/2020 - 16:39

Le choix des candidats au poste de président et de vice-président à l'élection présidentielle de 2021 au Bénin ne se fera pas de façon hasardeuse au sein des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE). C'est une commission qui sera chargée de l'étude des dossiers de ceux qui voudront briguer la magistrature suprême dans la formation politique de l'opposition.

Le secrétaire exécutif national des FCBE, Paul Hounkpè, au terme d'une réunion du bureau politique élargi ce jeudi 15 octobre 2020 à Cotonou a annoncé la nouvelle à travers un communiqué. Selon ce communiqué, les FCBE n'ont pas encore désigné leurs candidats à la présidentielle de 2021. Le choix des candidats se fera par une commission qui sera bientôt installée, a confié le secrétaire exécutif national.
Cette commission, rassure-t-il, accomplira sa mission dans la transparence totale et à la satisfaction de tous en vue de la cohésion au sein du parti.
Suivant les dispositions du nouveau Code électoral, les candidats à la prochaine élection présidentielle au Bénin devront requérir la caution de 16 députés et/ou maires.
Exclues des législatives de 2019, les FCBE au terme des dernières élections communales et municipales n'ont pu obtenir que 06 maires sur les 77 que compte le Bénin. Ils devront négocier avec le Bloc Républicain (BR) ou l'Union Progressiste (UP), deux partis de la mouvance présidentielle, afin d'obtenir le quota requis.

F. A. A.

Categories: Afrique

La phase sportive du concours de police se poursuit ce samedi

Sat, 10/17/2020 - 16:39

Le concours de recrutement de 500 agents au profit de la police républicaine est lancé vendredi dernier. Il a été procédé à la vérification de la taille des candidats. Les candidats qui ont satisfait aux exigences en matière de taille participent aux épreuves sportives ce samedi 17 Octobre 2020. A cette phase du concours, il est prévu la course sur 4 kilomètres pour les garçons et 2 kilomètres pour les filles.

M. M.

Categories: Afrique

Hervé Hehomey créé près de 300 emplois nouveaux

Sat, 10/17/2020 - 11:22

La filière du transfert des véhicules d'occasion prend un nouvel essor sous le leadership du Ministre Hervé Hehomey. C'est ce qu'il convient de retenir au terme de la Conférence de presse animée ce vendredi 16 octobre à Djeffa par les acteurs de la filière regroupés au sein du USAT ( Union Sécurité Assurance Transfert)

La filière de transfert de véhicules renait. Les acteurs de cette chaîne portuaire se sont entretenus avec les professionnels des médias ce vendredi 16 octobre à Djeffa dans la commune de Sèmè Podji.

Dans leur déclaration liminaire , les conférenciers ont tenu à exprimer leur gratitude au Chef de l'Etat et à son ministre des transports qui n'a ménagé aucun effort pour permettre à la filière des transferts de véhicules d'occasion de redorer son blason.

Éric Martin Sangan Porte parole de Usat Benin , Justin Fagbehourou : président du groupe de gestion des transitaires.Tadjou Adejouma : Président du gouvernement des Importateurs des véhicules d'occasion ( GIV ), Djossou : Président des Gestionnaires de Parc ( Promoteur pack Yasmine ) ont présenté aux professionnels des médias les nouvelles réformes opérées dans leur filière.
Selon ces derniers c'est lors du séminaire du 10 et 11 juin 2019 tenu au CNCB que les grands axes de la reforme avait été initié. Entre autres on peut citer l'application du Code CIMA sur le tronçon Parc Tampon Unique ( PTU) vers les différents parcs de vente de véhicules. La constitution d'une base de données pour tous les acteurs de la filière d'occasion etc.
De même font remarquer les conférenciers, cette nouvelle réforme permet l'élimination des faux frais. Elle sécurise également le Corridor et génère 250 emplois directs et 450 emplois indirects
Pour Eric Sangan, Tadjou Adejouma , Justin Fagbehourou, cette initiative du gouvernement de Patrice Talon est la manifestaient directe de sa volonté a lutter efficacement contre la pauvreté dans notre pays.

Paul Tonon

Voir en ligne : tu
Categories: Afrique

Chemins et textes pour la victoire

Sat, 10/17/2020 - 10:50

(Par Roger Gbégnonvi)

​« Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux ». Constat aussi vrai que tragique d'Albert Camus. Et comment pourraient-ils être heureux, les hommes, quand leurs religions s'entrechoquent, leurs politiques s'entredéchirent et qu'ils ont, les hommes, le triste art de considérer comme ennemis ou adversaires leurs voisins proches et lointains ? Il y aurait de quoi désespérer définitivement s'il n'existait des chemins d'espérance connus des hommes, et qu'ils s'appliquent à déserter. Voici trois de ces chemins à même de leur assurer la victoire et le bonheur, sur le long terme, quand ils décideront de les cheminer dans l'effort.
​Le premier chemin : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la Loi et les Prophètes. » (Matthieu, 7/12). La charité bien ordonnée ne commence donc point par soi, mais par l'autre, vers qui je me tourne pour que, ensemble nous soyons le monde en marche. Les Béninois disent : « Quand tous, penchés sur le feu, jouent des coudes pour être le premier á faire cuire son épi de maïs, le feu s'éteint, et tout le monde échoue ». On aura remarqué l'insistance de Matthieu pour mettre en majuscules ‘‘Loi'' et ‘‘Prophètes'', dont il libère l'homme. Matthieu a-t-il inspiré Emmanuel Kant ? « Le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi. » Moi, je suis responsable. « Moi, le roi, je veillerai seul » (Aimé Césaire).
​Le deuxième chemin : « Le sabbat a été fait pour l'homme et non l'homme pour le sabbat. » (Marc, 2/27). Il confirme le premier en rejetant tout formalisme porteur d'ankylose et de malheur sous le label du divin. Platon a critiqué l'anthropocentrisme de Protagoras. Et si c'était lui, Protagoras, qui avait raison ? « L'homme est la mesure de toutes choses. » Il est celui qui, ici et maintenant, écrit le monde, écrit les livres sacrés, crée les dieux : « Mê wê non do ni nyí Vodun b'ê non nyí Vodun », oui, « est Vodun ce que l'homme déclare Vodun », proclament sereinement hommes et femmes de l'ère culturelle et cultuelle Aja-Tado au sud du Bénin et du Togo. Auguste responsabilité personnelle et collective que celle des hommes.
​Le troisième chemin : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l'un et aimera l'autre, il s'attachera á l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent. » (Matthieu, 6/24). Si l'on envoie l'enfant à l'école non pour qu'il étudie mais pour qu'il étudie afin de gagner de l'argent plus tard, si l'on se met en couple parce que le partenaire a de l'argent, si l'on enferme le cadavre à la morgue pour chercher l'argent des obsèques festives qui offriront l'occasion d'empiler les enveloppes-cadeaux pleines d'argent, alors l'argent n'est plus au service de la vie, mais la vie au service de l'argent. Il n'y a plus le beau et le bien, il n'y a plus que l'argent. Et pour l'avoir, comme on dit au Bénin, on est prêt à vénérer la jument, son poulain et leur crotte. Et c'est alors que « Qui veut gagner sa vie la perdra » (Luc, 9/24). Car il porte mon malheur l'argent après lequel je cours au lieu que ce soit lui qui me court après de par ce que j'entreprends et fais pour le progrès de l'homme
​Ces chemins et chemins semblables existent dans toutes les cultures humaines. Mais ce sont chemins difficiles à cheminer, et nous avons tôt fait de les diviniser, d'appeler ukases tombés du Ciel les textes qui les désignent. Textes que nous enfermons dans des livres que nous avons décrétés sacrés et vénérables. Et que nous encensons pour ne pas avoir à les appliquer. Car il est vrai que leur mise en application requerrait de nous une tension constante vers le haut. Car il est vrai qu'il est très reposant de les encenser. Mais alors nous ne montons pas, nous n'allons nulle part. L'homme irait quelque part s'il acceptait d'être l'un de « ces soldats qui tombent, au cours de l'assaut dont sortira la Paix » (T. de Chardin). Car ce sont chemins et textes pour la perfection à rechercher, pour la victoire à remporter.

Categories: Afrique

Talon éponge ses dettes envers les travailleurs

Sat, 10/17/2020 - 10:35

Les travailleurs dont le salaire du mois d'octobre n'est pas encore traité recevront, avec celui-ci, les rappels concernés. Ceux dont le salaire est déjà traité les recevront les jours d'après ou sur le salaire du mois de novembre 2020. C'est l'information principale qui a filtré de la rencontre vendredi 16 octobre 2020 au Palais de la marina, entre le chef de l'Etat et les sept (7) Secrétaires généraux confédéraux. La rencontre qui rentre dans le cadre de la promotion du dialogue social a permis d'échanger sur les efforts du gouvernement relativement à la satisfaction des besoins des travailleurs.
Le gouvernement a décidé, avec effet immédiat, de prendre en charge des dettes de 15 milliards FCFA découlant des effets d'engagements divers pris avant 2016 et qui n'étaient pas encore payés jusqu'ici. Il s'agit notamment d'engagements en lien avec les arriérés nés des avancements et autres glissements catégoriels. Depuis 4 ans et demi en effet, le gouvernement a engagé d'énormes ressources pour éponger une part importante des dettes de l'Etat à l'égard des agents de l'Etat, découlant de diverses décisions prises avant 2016.
Ainsi, sur un total de 94 milliards de FCFA de dettes envers les travailleurs, le gouvernement a déjà payé, à ce jour, 52 milliards FCFA. De même, pour 49 milliards FCFA de dettes envers les retraités, 26,7 milliards FCFA ont déjà été payés. A cela s'ajoutent 6,9 milliards FCFA de prime exceptionnelle de motivation aux agents de la santé et 1 milliard FCFA de prime de risque. Divers autres engagements ont été honorés qui font que, sur un total global de 173 milliards FCFA dus aux travailleurs et retraités avant 2016, 87 milliards FCFA ont été effectivement payés, soit plus de 50% de niveau de paiement.
Selon le président de la République, les efforts massifs faits par le gouvernement traduisent bien le fait qu'avec des rapports sociaux sains, on peut résoudre bien des problèmes, sans qu'il ait besoin de recourir aux grèves. Il est aussi revenu sur la situation dont son gouvernement a hérité en 2016. Une situation difficile avec des engagements sociaux colossaux dont le respect était compromis. Mais, grâce aux réformes engagées, grâce à l'assainissement de la gestion des finances publiques, de réels efforts ont été faits. Ainsi, les travailleurs dont le salaire du mois d'octobre n'est pas encore traité recevront, avec celui-ci, les rappels concernés. Ceux dont le salaire est déjà traité les recevront les jours d'après ou sur le salaire du mois de novembre 2020.

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.