Par A. El Abci.
Des dizaines de demandeurs de logements sociaux, dont les dossiers ont été déposés depuis 20 ans et plus, sans avoir bénéficié de décisions de pré-affectation jusqu’à aujourd’hui, mais aussi ceux ayant déposé des recours, après n’avoir pas bénéficié de logements dans le cadre de l’éradication de l’habitat précaire, ont tenu hier un sit-in devant la daïra.Il s’agissait surtout de femmes venant de plusieurs quartiers et cités de la ville, pour ce qui concerne le 1er groupe, de loin le plus important, qui, brandissaient des pancartes réclamant l’octroi des fameuses décisions de pré-affectation. Ils menaçaient de fermer la route au cas où le chef de daïra ne daigne pas les recevoir et les écouter.
La situation était tellement tendue que les policiers qui étaient présents sur les lieux étaient sous pression. De même pour ceux déployés au niveau du cabinet du wali, qui ont reçu des renforts pour dissuader les protestataires d’y venir.
« J’ai déposé mon dossier il y a près de 30 ans et j’ai peur de finir par mourir sans bénéficier d’un toit décent, ne serait-ce qu’un jour », dira l’un d’eux. Il cite le cas d’un ami à lui, dont la demande a été faite la même année et qui a perdu la vie dans un accident de la circulation, il y a juste un mois, dira-t-il. Pour ceux ayant déposé des recours, ils ont les pré-affectations en poche, mais ne se sont pas retrouvés dans les listes des 2 500 noms affichées dernièrement. « Nous sommes là pour attirer l’attention sur notre cas et ce, dans l’espoir d’être intégrés dans le prochain quota de 2 500 autres appartements, dont l’affichage est annoncé pour très bientôt », lancera un des concernés, qui déclare être hébergé chez ses parents dans une maison étroite, vivant les affres de la promiscuité.
Les déposants de recours de sites déménagés depuis 2011, 2012, notamment, et qui sont les cités Annasr, Sotraco et la rue des Maquisards étaient là également, venus aux nouvelles et demander que l’on tranche enfin dans leurs cas, « dans un sens ou dans l’autre et qu’on en finisse », diront-ils.
Dans l’après-midi, les rangs des protestataires se sont dégarnis et seul un groupe d’une trentaine de manifestants restait sur place, avec un cordon de policiers les séparant de la porte du siège de la daïra.
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Par A. Z.
Les éléments de la brigade de répression du banditisme ont neutralisé, ces deux derniers jours, une bande de malfrats composée de 5 individus âgés entre 21 et 28 ans. L’exploitation judicieuse des renseignements collectés au sujet de cette bande de malfrats, qui ont semé la terreur au sein des habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli, a permis aux policiers de localiser le véhicule utilisé par ces individus lors de leur repli après des agressions contre les citoyens et dans leurs déplacements d’un site à un autre, et mettre en place un plan d’action pour appréhender les occupants du véhicule suspect.Après s’être assuré que le véhicule était à l’arrêt, en stationnement dans un parking à l’UV n°10, les policiers l’encerclent et procèdent à l’arrestation des 5 individus qui se trouvaient à l’intérieur. Des armes blanches, qui servaient dans les attaques des malfaiteurs contre les citoyens, ont été découvertes à l’intérieur du véhicule, indique le communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya. A l’issue des procédures pénales, les 5 mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent sous les charges d’association de malfaiteurs, possession d’armes blanches prohibées dans le but de commettre des crimes contre les personnes et installation d’un climat de terreur au sein de la population, ajoute la même source.
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Accusée par Donald Trump d’être aussi néfaste commercialement pour les Etats-Unis que la Chine, l’UE a mis en garde hier Washington contre les conséquences désastreuses d’éventuelles taxes américaines sur les importations de voitures étrangères. Dans une lettre adressée vendredi aux autorités américaines, la Commission européenne prévient les USA que s’ils mettaient à exécution leurs menaces d’imposer des taxes douanières sur les automobiles étrangères, l’économie américaine «serait la première touchée». Et d’avertir Donald Trump que les partenaires commerciaux des Etats-Unis, UE comprise, ne resteraient pas les bras croisés, mais au contraire imposeraient de lourdes représailles qui nuiraient aux produits automobiles américains. Cette lettre survient dans un contexte de relations commerciales de plus en plus tendues entre les USA et l’UE, après la décision de Donald Trump d’imposer le 1er juin des taxes de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium aux produits exportés par la plupart des pays du monde, dont certains de leurs alliés, aux Etats-Unis. L’UE avait répliqué quelques vingt jours plus tard en mettant en oeuvre des droits de douane additionnels imposés en Europe sur des dizaines de produits américains. Les Etats-Unis risquent des représailles de leurs partenaires qui pourraient toucher jusqu’à 294 milliards de dollars de produits américains (soit 19% des exportations américaines en 2017) si Donald Trump met sa menace à exécution.
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Par Mohamed Touati.
Le royaume, qui avait adhéré à l’Union africaine avec comme arrière-pensée d’en bouter la République sahraouie, voit son diabolique projet partir en fumée.
Tel est pris qui croyait prendre. Le royaume qui avait adhéré à l’Union africaine avec comme arrière-pensée d’en bouter la République sahraouie, voit son diabolique projet partir en fumée. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir crié sur les toits. «Aucun règlement de l’affaire du Sahara occidental n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie…», avait déclaré le souverain marocain lors de son discours prononcé le 6 novembre 2017 à l’occasion de la célébration du 42ème anniversaire de l’annexion du Sahara occidental. Mohammed VI devra changer son fusil d’épaule contre son gré. Certes ce n’est pas sur un claquement des doigts, voire de condamnations qu’il virera de bord pour que soit enfin démantelée la dernière colonie d’Afrique qu’il a fait sienne. Il n’y a qu’à voir comment il tente de contourner les décisions de la Cour de justice européenne à propos des accords agricoles et de pêche qui le lient à l’Union européenne.
Ses arrêts, qui ont souligné que le Sahara occidental est un territoire distinct du Maroc, n’ont pas empêché le monarque alaouite de s’y comporter en maître absolu. Cette fois -ci et pour la première fois, l’Afrique affiche sa volonté d’en finir avec ce bastion du colonialisme qui porte préjudice à son image.
L’UA a décidé de mettre en place un mécanisme qui lui permettrait de s’impliquer dans la recherche d’une solution pour mettre fin au conflit qui oppose le Maroc au Front Polisario. Une initiative qui revêt un caractère historique. «Cette décision historique vient pour réaffirmer l’attachement de l’Union africaine aux droits du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance», a déclaré le chef de la diplomatie sahraouie Mohamed Salem Ould Salek. Au-delà de cette portée symbolique, elle intervient dans le sillage de la tournée de l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, dans la région.
Un moment «fort» de ce 31ème Sommet de l’UA. Un soutien aux efforts du représentant personnel de l’Onu pour le Sahara occidental basé sur les résolutions du Conseil de sécurité qui ont exhorté le Maroc et le Front Polisario à reprendre des négociations directes sans délais, de bonne foi et sans conditions préalables, pour parvenir à une solution politique juste et durable, et mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. «Le conflit du Sahara occidental n’a que trop duré, note le rapport.
Cette situation est entrée dans une phase où, au-delà de ses effets négatifs bien connus au niveau de la région (…), elle menace aussi le fonctionnement de l’UA et fait obstacle à la mise en oeuvre de son agenda. Un tel état de fait ne peut être toléré», souligne le rapport du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, destiné à relancer le processus de paix entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique.
Le Maroc s’est-il senti visé? Probablement. Les événements l’attestent. Il a tenté à plusieurs reprises de semer la zizanie. Lors du 4ème Sommet arabo-africain qui s’est tenu du 22 au 24 novembre 2016 à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, le Maroc avait annoncé avec fracas son retrait, après avoir vu l’emblème sahraoui trôner à l’occasion de cet événement. «Un drapeau de l’entité fantoche (la République sahraouie, ndlr) a été installé à l’intérieur des salles de réunion», avait indiqué le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué, tentant de rallier à sa position d’autres participants.
«Dans ce forum, qui regroupe une soixantaine de pays, sept se sont retirés. Mais 54 pays africains et les 2/3 de la Ligue arabe étaient présents.» avait précisé Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, à l’époque, qui avait représenté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Pas de réaction du côté marocain qui fait contre mauvaise fortune bon coeur. Certains observateurs n’ont pas hésité à qualifier cette initiative de l’UA de «défaite cinglante» pour Rabat, soulignant que la question du Sahara occidental est inscrite à l’ordre du jour du sommet, pour la première fois, comme un point «à part et séparé».
Le processus de démantèlement du dernier bastion du colonialisme en Afrique vient, probablement, de débuter…
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La décision controversée des autorités parallèles sur la gestion des terminaux pétroliers a ulcéré le GNA et les pays occidentaux, l’ONU et l’Union européenne, qui ont eux aussi confirmé «les droits exclusifs» de la NOC de Tripoli à exporter le pétrole.
Les exportations de pétrole sont désormais à l’arrêt dans le «croissant pétrolier» libyen, poumon économique situé dans le nord-est du pays, dans un nouvel épisode du bras de fer entre autorités politiques rivales sur la gestion des revenus de l’or noir. Ce blocage doit aboutir à une perte de production colossale de 850.000 barils/jour sur un total d’un peu plus d’un million, alors que leur vente représente quasiment l’unique source de revenus du pays, a déploré hier la Compagnie nationale de pétrole (NOC), qui dépend du gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli.
Déchirée par une lutte de pouvoir acharnée et plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Maamar El Guedafi en 2011, la Libye est dirigée par deux entités rivales: le GNA, issu d’un processus onusien et reconnu par la communauté internationale, basé dans la capitale, et un cabinet parallèle installé dans l’Est. Ce dernier est soutenu par l’»Armée nationale libyenne» (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de cette région orientale, qui tente de mettre la main sur la gestion des pétro-dollars, jusqu’ici sous la supervision du GNA.
L’ANL contrôle depuis 2016 le «croissant pétrolier» d’où est exporté l’essentiel du pétrole libyen. Mais la NOC, basée à Tripoli, a jusqu’ici gardé la gestion des sites et des ventes, conformément à une résolution de l’ONU. Les revenus sont transférés à la Banque centrale dépendant du GNA, qui se charge de «redistribuer l’argent dans toutes les régions et institutions», y compris dans les zones sous contrôle des autorités parallèles. Mais après que ses forces ont repoussé une attaque de groupes rivaux des terminaux de Ras Lanouf et al-Sedra, le maréchal Haftar a annoncé le 25 juin qu’il remettait la gestion des installations pétrolières sous son contrôle aux autorités parallèles. Il a prévenu qu’»aucun pétrolier» ne serait «autorisé à accoster dans les ports de l’Est sans la permission de la NOC» basée à Benghazi (est). En réaction, après les terminaux d’al-Sedra et Ras Lanouf -pour lesquels les exportations sont déjà gelées depuis le 14 juin-, la NOC de Tripoli a annoncé hier qu’elle arrêtait ses opérations pour ceux de Zoueitina et d’al-Hariga.
Dans son communiqué, la compagnie nationale a précisé que les autorités parallèles avaient empêché deux chargements de brut depuis ces deux ports durant le week-end. La NOC a déclaré ainsi «l’état de force majeure» sur Zoueitina et al-Hariga, à partir du début juillet. Invoqué dans des circonstances exceptionnelles, l’état de «force majeure» permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole. La Libye exporte ses hydrocarbures en particulier en Europe. Mais les Etats-Unis ou encore la Chine figurent aussi parmi ses clients les plus fidèles. Selon la NOC, les pertes de production s’élèvent désormais à 850.000 b/j de brut et plus de 20 millions de m3 de gaz naturel, sans compter d’autres produits dérivés, soit un manque à gagner quotidien de 67,4 millions de dollars, a déploré la compagnie. «Malgré les mises en garde de la NOC sur les graves conséquences de la poursuite du blocage, le Commandement général (des forces de Haftar) n’est pas revenu sur sa décision d’interdire les navires pétroliers d’entrer dans les ports pour charger leurs cargaisons», a fait valoir le patron de la NOC, Mustafa Sanallah.
«Les réservoirs de stockage sont pleins, et de ce fait la production va s’arrêter», a-t-il ajouté. La décision controversée des autorités parallèles sur la gestion des terminaux pétroliers a ulcéré le GNA et les pays occidentaux, l’ONU et l’Union européenne, qui ont eux aussi confirmé «les droits exclusifs» de la NOC de Tripoli à exporter le pétrole. Cette position ferme de la communauté internationale rend très difficile la vente du brut par les autorités parallèles, qui ne devraient pas trouver d’acheteurs, au risque d’être soumis à des sanctions de l’ONU. Des sources proches des autorités parallèles de l’est affirment que l’objectif de la manoeuvre n’est pas de vendre du brut mais de pousser le GNA -qui gère les revenus de pétrole- à faire des concessions. Les pro-Haftar veulent surtout obtenir le e limogeage du gouverneur de la Banque centrale, Seddik al-Kebir, leur ennemi juré accusé de soutenir financièrement leurs rivaux. Ces querelles éloignent un peu plus les camps rivaux des engagements pris fin mai à Paris sur des élections en décembre et l’unification des institutions.
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Selon plusieurs médias, dontAsia Times, le P.-dg de Hyundai Motor Group, Chung Mong-koo,serait sur le point de lancer uneoffre d’achat sur le groupe automobileitalo-américain FiatChrysler
Automobiles, ont indiquédes sources proches de lasituation.Asia Times, qui cite des sourcesanonymes proches du dossier,précise que l’offre de Hyundaisera lancée avant la réunionannuelle des actionnaires deFiat-Chrysler en mai 2019, quimarquera aussi la fin de la carrièrede Sergio Marchionne entant que P.
-dg du groupe italoaméricain.Asia Times rajouteégalement que l’opération serapilotée par le fonds d’investissementactiviste ElliottManagement de Paul Singer, quia déjà acquis pour un milliard dedollars US d’actions Hyundai, etqui est très présent en Italie, où il détient 6% du capital de l’opérateurtéléphonique Telecom Italia(TIM), et où il a égalementfinancé l’acquisition du Milan AC vendu par Silvio Berlusconi aux Chinois.
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Enfermés dans des bases régulièrement attaquées, victimes de mines cachées, les militaires français mènent régulièrement des opérations au Mali, à grand renfort de colonnes blindées, d’avions et d’hélicoptères, mais ne parviennent pas à faire reculer la menace jihadiste.
Même si le mot «enlisement» reste tabou à Paris, la position de la France au Sahel, où se multiplient les attaques jihadistes contre son contingent et les forces internationales, n’incite pas à l’optimisme, estiment des experts. Alors que le président Emmanuel Macron rencontrait hier à Nouakchott, en marge d’un sommet de l’Union africaine (UA), ses homologues du G5 Sahel, organisation régionale regroupant la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, les résultats de l’opération Barkhane, qui a succédé à l’opération Serval au Mali, en 2013, ne laissent pas entrevoir la possibilité d’un désengagement à court ou moyen terme, face à des groupes jihadistes qui se renforcent et étendent leur rayon d’action. «Je ne pense pas qu’il soit possible de régler le problème au Mali en moins de dix à quinze ans, si tant est que nous le puissions», avait admis fin février le général François Lecointre, chef d’état-major des armées françaises. «L’évolution de la situation au Mali n’est guère satisfaisante et nous n’en partirons pas demain, sans qu’il s’agisse pour autant d’un enlisement, avait-il ajouté. Enfermés dans des bases régulièrement attaquées, victimes de mines cachées sur leurs itinéraires (deux spahis ont été tués en février, quatre soldats ont été blessés à Gao dimanche) les militaires français mènent régulièrement des opérations au Mali, à grand renfort de colonnes blindées, d’avions et d’hélicoptères, «neutralisent des groupes armés terroristes», mais ne parviennent pas à faire reculer durablement la menace jihadiste. «Les Américains ont tenté cette approche du tout sécuritaire en Afghanistan: résultat, les talibans y sont plus forts que jamais» confie Bakary Sambe, directeur du groupe de réflexion Timbuktu Institute à Dakar. «Les Français font de même dans le nord du Mali: non seulement les jihadistes n’ont pas disparu mais ils se sont multipliés. Comble du comble, le jihadisme a contaminé le Burkina-Faso, le Niger et la Mauritanie». «Barkhane est désormais enlisée», estime-t-il. «La force G5 Sahel a été vue par certains comme une possibilité de désengagement de la France dans la région, mais je n’y crois pas. Cette force est nécessaire pour combattre le terrorisme dans la région, mais elle a du mal à devenir opérationnelle».
La «Lettre du continent», publication spécialisée sur l’Afrique, a indiqué la semaine dernière que «la force de lutte antiterroriste G5 Sahel, censée être opérationnelle depuis mars, est au point mort». Sur les plus de 400 millions d’euros promis pour financer cette force régionale, seulement 500.000 euros versés par le Rwanda ont été réceptionnés, assure la Lettre. «Le fonds fiduciaire devant gérer les contributions au G5 Sahel reste une coquille vide». «Nous ne sommes pas du tout satisfaits de la compréhension et de l’aide que nous recevons» a déclaré à ce sujet le président mauritanien Ould Abdel Aziz. «Nous pensons aussi qu’au niveau des Nations unies des portes nous sont fermées».
Le quartier général de la Force du G5 Sahel, à Sévaré (Mali) a été pris pour cible le 29 juin par un kamikaze à bord d’une voiture piégée, faisant trois morts dont deux militaires. Censée «gagner la confiance des populations», selon les termes de son secrétaire général, la force a été dénoncée par des associations de défense des droits de l’Homme pour la participation de ses soldats à des exactions ou des massacres. Ainsi, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) a conclu que le 19 mai des éléments du bataillon malien de la force avaient exécuté sommairement douze civils dans un marché au bétail d’un village du centre du pays, après qu’un des leurs y eut été tué. En un an la force conjointe a mené, avec l’appui direct et logistique de la France, trois opérations, dont la dernière s’est achevée début juin, sans résultat plus tangible que les précédentes.
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Ouvert ses portes au Palais des expositions d’El-Koudia à l’entrée de la ville.
Plusieurs modèles assemblés en Algérie sont exposés et mis en vente avec des tarifs remisés,comme il est le cas pour la gamme Hyundai de Cima Motors, et des délais de livraison de 48 heures qui touchent aussi les gammes Kia et Renault.
Organisé par DS Event en partenariat avec Carex (Centre des arts et des expositions Tlemcen), la 3e édition du Salon de l’automobile de Tlemcen a ouvert ses portes au grand public, la participation de TMC / Cima Motors, avec deux marques Hyundai et Suzuki, Kia Al Djazair, Renault Algérie, et GMI (Global Motors Industries)avec sa gamme Hyundai Trucks & Bus assemblée au niveau de l’usine de Batna, ainsi que SARL Cylexx Tlemcen, spécialiste de la moto, distributeur multi-marques de l’Oranie. Le salon de Tlemcen Auto fermera ses portes aujourd’hui.
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Moscou a fait savoir que des drones non identifiés avaient été abattus près de la base aérienne russe de Hmeimim, en Syrie.
La Défense russe a déjà repoussé à plusieurs reprises des attaques de drones contre ses infrastructures en Syrie. Le ministère russe de la Défense a fait savoir, le 1er juillet, qu’un groupe de drones non identifiés avait été abattu par les unitésde défense aérienne russes près de sa basede Hmeimim en Syrie.
Aucune victime ni dommage matériel au niveau des installationsn’a été signalé.Les responsables de cette base aérienne,citées par l’agence de presse russe RiaNovosti, ont expliqué que « toutes les ciblesaériennes » avaient été détruites et que lesobjets volants avaient été détectés dès le 30juin au nord-est de l’installation militairerusse.
Ce n’est pas la première fois que la baseaérienne de Hmeimim, située au sud-est duport de Lattaquié, est prise pour cible pardes avions sans pilote cette année. En mai, le ministère russe de la Défense avaitdéclaré que ses unités avaient abattu undrone près de l’enceinte militaire.En janvier, l’armée russe avait annoncéavoir repoussé 13 attaques de drones chargés d’explosifs menées par des djihadistescontre ses infrastructures en Syrie.
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Par Lakhdar A.
L’Algérie ne cèdera pas aux pressions extérieures des institutions financières internationales qui la poussent vers le piège mortel de l’endettement auprès de pays et de banques qui l’ont mise dans les années 1980 et 1990 dans une situation d’impasse économique et sociale.C’est le sens des propos du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, sur les ondes de la chaîne 3 dont il était, hier matin, l’invité de la rédaction. Il a réitéré une nouvelle fois, le refus de l’Algérie de recourir au financement (endettement) extérieur, sauf dans des cas exceptionnels «d’investissements forts avec des rendements appréciables». Cela fait plusieurs années que l’Algérie n’a plus recours aux crédits extérieurs et elle continuera à ne pas y recourir. Il a fait savoir que la «construction du grand port centre» d’El Hamdania, à Cherchell, dans la wilaya de Tipaza, « sera financé par un prêt de l’Etat Chinois».
Le ministre des Finances a évoqué la démarche de rationalisation des dépenses publiques car il n’était pas possible, dans la conjoncture de crise, de poursuivre avec le même rythme que ces dernières années. De ce fait, explique-t-il, il fallait un règlement assez particulier au niveau de la rationalisation des dépenses pour pouvoir prendre en charge beaucoup d’aspects socio-économiques de l’Etat algérien. Par ailleurs, interrogé sur le risque inflationniste du recours au financement non conventionnel, M. Raouya s’est voulu rassurant en affirmant que le «risque est mesuré», ajoutant que le gouvernement a «pris l’ensemble des règles de rigueur pour pouvoir maitriser ce financement non conventionnel».
Selon les prévisions, le taux d’inflation, explique le ministre des Finances, se situerait, à peu près, entre 3 et 4% en moyenne, sur toute la période allant de 2018 à 2020. «Pour l’année 2018, nous avons prévu un taux d’inflation de 5,5%, cependant, jusqu’à maintenant, le taux d’inflation tourne autour de 4%», donc, «c’est maîtrisé», a souligné M. Raouya, qui a tenu à rappeler, encore une fois, que ce financement non conventionnel «est beaucoup plus destiné à financer l’investissement», qui «devrait permettre, bien évidemment, une croissance un peu plus soutenu».
«C’est ce qui nous manque encore», a conclu le ministre des Finances qui rappelle que la croissance reste encore tirée par le secteur public. S’agissant du projet de révision de la politique des subventions, qualifié de «un grand chantier»,
M. Raouya a affirmé que «l’Etat ne changera rien aux règles actuelles de sa politique de subvention», tant qu’ «on n’aura pas, explique-t-il, réglé les questions relatives à l’identification des ménages, des montants et comment procéder.»
Une commission planche sur ce dossier, avec l’aide de la Banque mondiale, a informé le ministre. Mais, précise-t-il, rien ne sera fait tant que l’ensemble des paramètres ne seront pas mis en place, la politique de subvention ne sera pas touchée tant que ne sera pas réglée la question de l’identification des ménages, conclut le ministre.
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Par Amar Khelifi.
La présomption de l’adoption à la majorité de la loi de Finances complémentaire 2018 par la Chambre haute, lors d’une session plénière, est donc chose faite depuis ce dimanche, à la grande satisfaction du ministre des Finances, qui verra dans les mesures qu’il a arrêté, enfin la possibilité d’équilibrer financièrement ses budgets, et les investissements publics, en attendant la confection de la loi de Finances 2019, dans le but de parachever les projets de développement, d’en planifier de nouveaux aux fins d’enregistrer une bien meilleure croissance économique.Cette loi de Finances complémentaire comporte un volet essentiel qui n’est autre que la suppression de l’article 6. Cet article qui porte sur l’annulation de l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), accordée aux vendeurs de véhicules produits localement. Cette taxe est fixée à 19%. Autre originalité : «L’assemblée jouit de toute la souveraineté et des prérogatives dans la prise de mesures adéquates», a déclaré à la presse le ministre des Finances M. Raouya en marge de la séance de vote. Ainsi la loi de Finances complémentaire 2018 maintient les acquis sociaux.
Les subventions aux produits de première nécessité, la gratuité des soins et l’annulation de nouvelles taxes soulageront de toute évidence les pertes subies par les ménages, en termes de pouvoir d’achats, sans apporter toutefois un réajustement des revenus consécutifs aux mécanismes inflationnistes, de plus en plus insupportables pour les smicards, et la classe moyenne. Le commerce extérieur responsable pour une grande partie de l’hémorragie de la balance commerciale, a vu l’application d’un droit additionnel, quoique qualifié de provisoire et de sauvegarde, sur toutes les marchandises importées variant entre 30% et 200%, laquelle taxe sera perçu en sus des droits de douane.
Pour l’instant la liste des produits concernés par cette mesure, et des taux prévus pour chaque produit n’a pas été rendue publique. Les autorités déclarent que la désignation des marchandises ciblées «se fera après avis de la Commission consultative intersectorielle chargée du suivi des mesures de sauvegarde. Cette mesure vise à contribuer, à la fois, au rééquilibrage de la balance des paiements qui connaît un grave déficit, à la relance de la production nationale et à la sauvegarde de l’outil de production», précise la dépêche de l’APS, poursuivant le communiqué indique que «dans le domaine commercial, toute vente de biens ou prestation de services, effectuée entre les agents économiques exerçant les activités citées à l’article 2 de la loi de 2004 relative aux pratiques commerciales, doit faire l’objet d’une facture ou d’un document en tenant lieu, ce qui n’est pas nouveau». Ce qui est en revanche inédit est que les ventes de biens ou les prestations de services faites au consommateur, doivent faire l’objet d’un ticket de caisse, ou d’un bon justifiant la transaction. Il y a de quoi rester dubitatif quant au respect de ces mesures par nos commerçants.
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Par Lakhdar A.
Les flux migratoires que connait le continent africain sont à traiter à partir de leurs causes d’origine et cela exige de tous les pays concernés, qu’ils s’engagent collectivement dans une démarche synergique pour les prendre en charge.C’est la position de l’Algérie exprimée par Noureddine Ayadi, secrétaire général du MAE et chef de la délégation algérienne à la 33e session du Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine (en préparation du 32ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains, qui a commencé hier à Nouakchott et se termine aujourd’hui). L’Algérie est parmi les pays qui accueillent ces populations, vulnérables et fragiles, de migrants, poussés vers l’exil par les nombreux conflits et crises qui éclatent en Afrique.
La solution à ce fléau de la migration clandestine repose sur une stratégie faite d’actions énergiques au plan socioéconomique, mais aussi au plan politique. La solution n’est pas dans l’ouverture d’une quelconque zone de rétention dans un des pays de l’Afrique du nord, une solution du reste rejetée par l’Algérie qui appelle, en même temps, à lutter contre la migration clandestine, dans le cadre des conventions des Nations unies, dans le cadre de l’arrangement avec les pays d’origine et les pays de transit.
La question migratoire, jugée très complexe par les observateurs sérieux, exige la concertation entre les différents pays et institutions afin de prendre les mesures adéquates et lui trouver une issue durable. En attendant, l’Algérie en tant que pays d’accueil et de transit, ne ménage aucun effort, au prix d’énormes sacrifices, pour apporter tout le soutien nécessaire et prendre en charge les migrants se trouvant sur son territoire.
La preuve en est donnée par le témoignage du représentant de l’Organisation internationale de migration en Algérie (OIM), Pascal Reyntjens, qui a salué récemment les efforts et le travail déployés dans ce sens par le Croissant Rouge algérien (CRA) et plus généralement par les autorités algériennes. Les reconductions aux frontières effectuées par les autorités algériennes se font selon des arrangements avec les pays voisins concernés.
Contrairement aux allégations de médias qui ont fait état de mauvais traitements infligés aux migrants en Algérie, ce témoignage délivré par Pascal Reyntjens, son responsable, met en lumière l’action humanitaire de notre pays notamment au niveau de ses frontières partagées avec les pays du Sahel, et son engagement très fort et permanent en faveur des populations en détresse. A ceux qui refusent de voir le travail accompli dans un contexte très difficile par les autorités algériennes, Pascal Reyntjens a délivré un message exemplaire d’honnêteté.
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Par Kharroubi Habib.
La sommation accompagnée de la menace de représailles économiques américaines faite par Donald Trump aux pays s’approvisionnant en pétrole iranien d’avoir à cesser de le faire a été accueillie par les experts comme allant provoquer un emballement irrépressible des marchés pétroliers qui propulserait le prix du baril à des hauteurs qui ne se sont jamais vues. Ils se sont d’autant convaincus que cela allait advenir que la sommation américaine a été faite dans le contexte d’un marché pétrolier déjà perturbé par la menace d’un rétrécissement de l’offre induite par les réductions à l’exportation des pétroles vénézuélien et libyen et par la décision de l’OPEP en accord avec ses partenaires hors cartel de ne pas ouvrir grandes les vannes.Depuis cependant le prix du baril a grimpé jusqu’à frôler les 80 dollars, sans que cela soit annonciateur du grand emballement annoncé. Il y a en effet que les craintes soulevées dans les milieux pétroliers par la sommation américaine ont été calmées par l’annonce faite par les autorités saoudiennes de la disponibilité de leur pays à augmenter sa production pétrolière pour éponger le déficit de l’offre qu’un tel contexte pourrait entraîner. Ryad qui ne peut que satisfaire la guerre économique totale déclarée par Donald Trump a positivement répondu à la demande qu’il lui a adressée de faire cette annonce pour rassurer les marchés pétroliers.
Les Etats-Unis veulent certes imposer une fermeture totale du robinet iranien, mais pas qu’elle s’accompagne d’une flambée des prix sur les marchés. Mission a été donc dévolue à la monarchie pétrolière arabe de faire cavalier seul et ne plus s’estimer tenue au respect des décisions de l’OPEP.
Tout en visant à asphyxier la République islamique avec l’intention que cela aura pour conséquence l’effondrement de son régime, Donald Trump est également dans celle d’en finir avec le cartel pétrolier qu’il estime poursuivre une politique contraire aux intérêts de l’Amérique en la matière. L’Arabie Saoudite qui a tout à gagner avec des prix du pétrole approchant la barre des 100 dollars et allant même au-dessus fera néanmoins ce que Donald Trump lui a demandé. Ryad subordonne en effet tous ses actes et initiatives à l’impératif que les Al Saoud se sont fixé : celui d’abattre le régime iranien et de mettre fin aux prétendues ingérences iraniennes dans le monde arabe.
La guerre économique déclarée à l’Iran par l’Amérique en collusion avec la monarchie wahhabite est préparatoire à celle militaire qu’envisage l’axe anti-iranien qu’ont formé Washington, Tel-Aviv et Ryad. Celle-ci se produira inéluctablement quand apparaîtront en Iran les signes indicateurs que la population iranienne lasse de la situation provoquée par les sanctions économiques en viendrait elle-même à vouloir un changement de régime. L’agitation contestatrice qui a secoué le fameux bazar de Téhéran il y a quelques jours a probablement conforté l’axe en question dans sa résolution d’en finir par tous les moyens avec la République islamique et à accentuer la pression internationalement pour que cet objectif soit accepté comme étant rendu « inévitable et indispensable » pour un retour à une situation moins conflictuellement imprévisible au Moyen-Orient.
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Par Madjid Berkane.
L’Algérie dépend encore des marchés extérieurs pour plusieurs produits. L’Etat recourt aux subventions pour permettre aux ménages d’acquérir certains produits alimentaires.
La sécurité alimentaire est encore un objectif à atteindre pour l’Algérie. «La situation de la sécurité alimentaire en Algérie est marquée encore par beaucoup de fragilités liées notamment à la dépendance aux marchés extérieurs et au recours aux subventions publiques», c’est ce qui est ressorti de l’étude présentée hier à Alger par des chercheurs du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread).
La directrice de la division agriculture et environnement au Cread, Amel Bouzid, qui a présenté l’étude en question, a indiqué que le taux de couverture de la production locale des besoins du marché algérien sont de 30% seulement pour les céréales, 30% pour le lait, 5% pour les huiles alimentaires et 0% pour le sucre.
«Dans les décennies futures, l’Algérie sera de plus en plus dans l’incapacité de poursuivre dans la même voie et de recourir aux mêmes solutions, car, au-delà des risques liés à la volatilité des prix sur les marchés internationaux, qui constitue une variable externe non maîtrisable, il y aura un risque aggravé lié au changement climatique qui créera davantage de difficultés au secteur agricole domestique pour garantir le maintien des taux de croissance actuels», a averti en outre Amel Bouzid.
Concernant les possibilités d’accès des ménages à l’alimentation, l’étude note que celles-ci ont été renforcées par les politiques menées en vue de favoriser l’emploi et donc les revenus pour les ménages, à travers des investissements massifs dans les grands chantiers d’extension et de modernisation des infrastructures, la promotion de l’habitat, le développement du crédit à l’investissement et le soutien des projets de développement rural dans les communes les plus pauvres et enclavées. Toutefois, des poches de pauvreté subsistent encore tant en milieu urbain qu’en zone rurale, selon l’étude, précisant qu’il y aurait 1 256 165 ménages considérés comme démunis et nécessitant une aide directe, d’après les données collectées dans 40 wilayas.
En outre, l’accès à une alimentation suffisante et saine reste insuffisant pour les titulaires de faibles revenus, vu le prix relativement cher des viandes, des fruits et légumes.
S’agissant du critère de la qualité, la ration alimentaire est déséquilibrée, car la place occupée par les blés est très importante et celle des protéines et des matières grasses encore trop basse, ce qui conduit à la hausse des maladies non transmissibles. L’étude présentée hier s’est intéressée particulièrement, a fait remarquer en outre la directrice, aux facteurs et stratégies pouvant avoir une forte influence sur la disponibilité des aliments, les possibilités d’accès à ces aliments pour l’ensemble des catégories sociales, ses formes d’utilisation ainsi que la durabilité de l’état de sécurité alimentaire.
A ce propos, l’étude souligne que la croissance effective des disponibilités en produits agricoles, par l’accroissement des rendements et l’extension des superficies cultivées, est encore insuffisante notamment pour les produits de base tels que les blés, les légumineuses et le lait, alors que ces déficits structurels constatés ont été comblés par des importations de plus en plus massives. «L’accroissement de la production agricole, même s’il reflète l’effort considérable engagé, reste toujours bien en-deçà d’une demande croissante deux fois plus rapidement durant la même période, sous le double effet de la reprise de la croissance démographique et de l’amélioration des revenus moyens des ménages, d’où le creusement de l’écart entre l’offre et la demande, imposant une hausse continue des volumes des denrées alimentaires importées», note cette étude.
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Par S. M.
Couloir vert pour les familles motorisées, les malades et les personnes âgées, brigades navigantes, assouplissement des procédures administratives de traitement des titres de passage en douane (TPD), réduction du délai de traitement des voyageurs à moins de deux minutes, bureaux d’accueil, numéro vert la direction régionale des Douanes algériennes a mis en place un dispositif de facilitation des formalités douanières pour nos ressortissants, résidant à l’étranger. La responsable de la Communication de cette direction révèle que ce dispositif « spécial saison estivale » désormais opérationnel dans les ports et aéroports de la région ouest a été élaboré sur instruction de la DG des Douanes pour accueillir nos expatriés dans les meilleures conditions. Le couloir vert permet notamment aux familles, aux personnes à capacité réduite et aux personnes âgées de bénéficier d’un traitement privilégié sans contrôle et d’accélérer leur passage aux postes frontaliers.Ces mesures de facilitation des formalités douanières visent à épargner à nos compatriotes émigrés les tracasseries bureaucratiques de traitement des voyageurs. Les titres de passage en douane (TPD) comportant, entre autres, l’identification du véhicule et ses caractéristiques techniques ainsi que les déclarations de contrôle de change sont téléchargeables sur le site «web» des Douanes et sont en outre remplis au bord des car-ferries pour réduire le temps de débarquement. Selon la même source, le temps de traitement des voyageurs ne dépasse guère, cette année, une minute quarante secondes.
La direction des Douanes a, aussi, mis en place plusieurs scanners, au port et à l’aéroport d’Oran, afin de permettre une meilleure fluidité du contrôle des passagers et des véhicules. Un numéro vert et une ligne directe de la DG des Douanes algériennes sont, également, mis à la disposition des voyageurs pour les réclamations. Il est à noter que l’établissement portuaire d’Oran accueille, à chaque saison estivale, des milliers d’émigrés qui rentrent au bled, le temps des vacances d’été.
La majorité des expatriés algériens préfèrent prendre le bateau, un moyen de transport plus économique que l’avion, pour se rendre en Algérie.
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Par A. Mallem.
120.800 est le nombre de retraités de la wilaya de Constantine affiliés actuellement à la Caisse nationale de retraite (CNR). Ce chiffre a été donné hier par M. Beddiar Badreddine, directeur de l’agence CNR de Constantine, à l’occasion des journées portes ouvertes sur la retraite qui ont débuté hier au palais de la culture Malek Haddad de Constantine pour durer 3 jours, du 2 au 4 juillet 2018. Selon le directeur de l’agence CNR de Constantine, « ce sont d’abord des journées d’information pour les retraités afin de leur faire connaître certains avantages que la CNR leur offre, en premier lieu des explications sur les revalorisations des pensions intervenues en 2018. Nous avons fait à ce sujet un exposé écrit sur la question que nos agents vont expliquer aux visiteurs pour apporter des clarifications sur les taux appliqués à ces revalorisations ». Il s’agit aussi, selon M. Beddiar, de faire part aux retraités des avancées réalisées par la CNR en matière de gestion des retraites, notamment des nouvelles technologies, plus spécialement la nouvelle application Android qui est téléchargeable gratuitement sur «Play Store ».Et dans ce cadre, notre interlocuteur a expliqué que chaque affilié disposera d’un code par lequel il pourra s’introduire dans cette application et obtenir des explications.
« Cette application est valable aussi bien pour les retraités inscrits actuellement à la caisse que pour les futurs retraités, a-t-il souligné, en indiquant que ces derniers qui déposent leur dossier de retraite pourront savoir quelles sont les étapes à franchir à partir de l’étape de la liquidation jusqu’à sa mise en paiement. L’application permettra aussi la géolocalisation de l’agence et de ses centres d’accueil ».
A travers ces portes ouvertes, la CNR cherche aussi à sensibiliser les retraités et les amener à opter pour le canal bancaire. Dans ce cadre, il suffit au retraité de communiquer à la caisse la banque de son choix et le numéro de son compte bancaire et la CNR lui versera sa pension dans ce compte. L’autre objectif visé par la CNR tend à sensibiliser également les retraités pour les amener à renouveler leurs documents administratifs et d’état civil afin de connaître leur situation actuelle et celle relative à leurs ressources financières. « On aimerait bien les informer sur la ligne verte 3011 qui est mise à leur disposition et qu’ils pourront joindre à partir d’un téléphone fixe. Au bout, ils trouveront un technicien de la caisse qui pourra répondre à leurs questionnements et satisfaire leurs demandes d’informations », a ajouté M. Beddiar. A côté de cette ligne, il indiquera la mise en place d’une « opération SMS » pour pouvoir entrer en contact avec les retraités dans des délais très courts et communiquer avec eux. Et cette méthode est de nature à leur éviter beaucoup de désagréments, notamment les longs déplacements et ce qui s’ensuit, etc. « Et le retraité pourra se rendre compte de tout cela au niveau des stands installés dans le hall du palais de la culture Malek Haddad durant ces trois journées », a conclu le directeur de wilaya.
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Par J. Boukraa.
L’École supérieure d’hôtellerie, tourisme et de restauration va ouvrir ses portes durant ce mois de juillet, a-t-on appris de la direction du tourisme. Cette nouvelle structure, première du genre au niveau de la région ouest du pays, érigée sur le site de l’ancienne base de vie se trouvant juste à côté de l’hôtel « Le Méridien », dédiée à la promotion du tourisme d’excellence, vient à point nommé, surtout que la wilaya d’Oran et toute la région, connait depuis quelques années un bond quantitatif et qualitatif dans les structures d’hébergement et autres structures ayant un rapport avec le tourisme. L’école offre 200 postes pédagogiques dans différentes formations de qualité, à titre d’exemple des mastères et des doctorats en tourisme et en gestion hôtelière. Les formations qui seront proposées permettront aux étudiants d’accéder au marché de l’emploi, apportant une compétitivité considérable pour démarrer une carrière avec succès.Cette structure offre aussi un espace extérieur avec des cafés, des restaurants, ouverts au public qui souhaite déguster les plats et autres entremets préparés par les étudiants de l’école. A Oran, 174 projets hôteliers et touristique sont en cours de réalisation. La wilaya verra ainsi son parc renforcé par 27.000 unités réparties sur plusieurs communes. Ce sont près de 10.000 emplois qui sont prévus d’ici les Jeux méditerranéens de 2021 dans la wilaya d’Oran, un atout et un dynamisme qui devraient avoir un impact sur la croissance de toute la région et bien au-delà.
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