Près de 800 000 d’ordures ménagères ont été collectées et environ 135 tonnes de pain ont été récupérées, dans la wilaya d’Alger, au cours des neuf premiers mois de 2018, par les deux entreprises de nettoyage Netcom et Extranet, a-t-on appris, dimanche, auprès de leurs responsables.
Dans ce cadre, la chargée de la communication à Netcom, Nassima Yakoubi, a affirmé que son entreprise avait procédé à la collecte de plus de 310.000 tonnes d’ordures ménagères, au cours des neuf premiers mois de cette année 2018, ( de janvier à septembre), au niveau de 26 communes, précisant que le tri sélectif s’est soldé par la récupération de 1 400 tonnes de carton et de 500 tonnes de plastique. De son côté, le directeur des études et du développement à «Extranet», Bouteldja Karim a fait état de plus de 485 713 tonnes de déchets ménagers collectées, au niveau de 31 communes d’Alger, au cours des neuf premiers mois de 2018, sur une superficie estimée à 1563.07 km², soulignant que la moyenne mensuelle d’ordures collectées s’élèvait à 53 968 tonnes. La quantité du pain rassis récupérée par les deux entreprises s’élève, quant à elle, à 134 23 tonnes, dont environ 55 tonnes ramassés par Extranet, au niveau de 31 communes, contre 80 tonnes de pain récupérées par Netcom au niveau des 26 autres communes, ont relevé les deux responsables, rappelant que 139 tonnes de pain rassis avaient été récupérées en 2017. Concernant les opérations de tri sélectif, Mme Yakoubi a précisé que Netcom a consacré un programme qui a touché dans une première étape 14 communes (plus de 80 points de tri). L’opération sera généralisée après le parachèvement des études au niveau de 12 autres communes en collaboration avec les Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI), d’autant, a-t-elle dit, que plus de 90% des habitants des quartiers concernés ont adhéré au projet de tri, dans le cadre des efforts de la wilaya visant à éliminer les points noirs, améliorer le cadre de vie et préserver la santé publique».
Détaillant le programme de l’entreprise Netcom, la même responsable a fait état d’opérations de balayage manuel quotidien sur une superficie dépassant 20 km2 et mécanique pour le nettoyage des avaloirs, précisant, à ce titre, qu’en sus des 7.000 bennes existantes, 1.000 autres ont été acquis afin de faciliter les opérations de nettoyage assurées par les 4 700 agents de Netcom.
Concernant les statistiques de tri, de recyclage et de récupération dans le secteur de compétence de l’entreprise Extranet, M. Boutheldja a indiqué que plus de 1.500 tonnes de carton et de papier, 101 tonnes de plastique, plus de 54,23 tonnes de pain et 39,38 tonnes de cadres et de pneus ont été collectés.
Outre les 7 unités opérationnelles, 108 points de tri ont été réservés et 4 autres unités de tri ont été créées dans le cadre des sites de récupération et de tri des déchets recyclables à Rouiba, Réghaïa, Zéralda et El Hamiz. à Dar El Beïda. Extranet, qui emploie 5286 agents et fonctionnaires toutes catégories confondues, utilise les novelles technologies dans la gestion et le suivi et veille à diversifier les opportunités d’emploi dans le domaine environnemental et écologique, en encourageant le volontariat et la communication.
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Annoncé incertain face au Togo le 16 novembre prochain à cause d’une blessure, l’international algérien, Sofiane Feghouli, devrait être de la partie.
En tout cas, son club turc, Galatasaray, a rassuré dans un communiqué que son milieu offensif sera de retour à la compétition dès la prochaine semaine. Son come-back coïncidera avec l’affiche contre Beshiktas, club où évolues ses compatriotes et coéquipiers en équipe nationale, Islam Slimani et Yacine Benzia. Mais le premier nommé sera absent après avoir écopé ce week-end d’un carton rouge. Il faut dire que Feghouli a donné des soucis pour le sélectionneur national, Djamel Belmadi après avoir contracté une blessure lors du dernier match de son équipe, Galatasaray, face à Bursasport (1-1), pour le compte de la 9e journée du championnat, il y a de cela deux semaines. Titulaire à l’occasion de cette rencontre, Feghouli a dû céder sa place au bout de 21 minutes de jeu. Il a ressenti des douleurs musculaires à la cuisse droite. Au départ, le staff médical de son club a annoncé que son absence pourrait être un peu longue. «Même s’il faut attendre un peu pour avoir les résultats des examens, je pense que la blessure de Feghouli est grave, c’est sérieux», avait déclaré le médecin en chef de Galatasaray.
Du coup, tout le monde pense que si Feghouli pourrait reprendre son service avant le prochain match de la sélection nationale, prévue le 16 novembre prochain à Lomé face au Togo pour le compte de la 5e et avant dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019. Feghouli avait fourni un très grand match face au Bénin à Cotonou vendredi dernier, malgré la défaite des siens (1-0), ce qui a satisfait autant les fans des Verts que le sélectionneur Djamel Belmadi. Encore faut-il savoir que Feghouli n’est pas titulaire régulier dans son club à cause de ses problèmes avec son coach et ex-sélectionneur de la Turquie, Fatih Terim. Malgré ce manque de temps de jeu, Feghouli a tout de même fourni un excellent match au Bénin. Même si Belmadi lui avait changé de poste en seconde période, il a rempli sa mission convenablement. Il est important de signaler au passage que Feghouli a tellement souffert avec Terim qu’il a senti être poussé vers la porte de sortie lors du dernier mercato estival. Mais, contrairement à ce que tout le monde attendait, «Soso» a préféré finalement rester au club en dépit du fait que Fatih Terim lui a clairement signifié qu’il n’allait pas compter sur lui en tant que titulaire.
Ce qui explique, donc, pourquoi le début de la saison a été trop difficile pour notre milieu de terrain. Mais dernièrement, les deux hommes se sont rencontrés et ont débattu du problème de sa titularisation. Et voilà que «Soso» retrouve sa place de titulaire dés le match face à Erzurumspor. Ovationné par le public à sa sortie à la 82′, l’Algérien a gagné du terrain sur son coach. Pour son précédent match, il a une fois de plus était titularisé, mais il s’est malheureusement blessé et est sorti avant la demi-heure de jeu.
Hakim S.
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La rentabilité des abattoirs d’Alger en matière de viande rouge contrôlée par les médecins vétérinaires, a dépassé les 75.000 kg durant les neuf derniers mois, a-t-on appris dimanche auprès de l’inspecteur vétérinaire de la wilaya d’Alger, Yousfi Abdelhalim. «Les abattoirs d’Alger (Ruisseaux, El Harrach, les Eucalyptus et Zéralda) ont enregistré lors des neuf derniers mois un rendement de 75.000 kg de viande rouge et plus de 41.000 kg de viande blanche, contre une productivité de 21.170 kg de ressources halieutiques contrôlées par les médecins vétérinaires installés au niveau des poissonneries d’Alger»», a précisé le même responsable dans une déclaration à l’APS.
M. Yousfi a fait savoir, dans ce sens, que les vétérinaires de la wilaya avaient contrôlé, durant la même période au niveau de l’aéroport international Houari Boumediene, du port d’Alger et des ports secs, plus de 1.882 quintaux de viandes bovines importées. Aussi, 400 têtes bovines importées dans le cadre de l’élevage de vaches laitières ont été contrôlées outre 7.065 veaux destinés à l’engraissement et 19.057 têtes bovines destinées à l’abattage. Concernant les apiculteurs, M. Yousfi a indiqué que la wilaya d’Alger recensait près de 250 apiculteurs, avec une quantité de miel produite estimée à 35.613,5 kg durant les derniers mois. Le bilan de l’inspection a fait état de la saisie et de la destruction, au niveau de plusieurs boucheries et points de vente de volailles, de 11.436.3 kg de viande blanche et 3.767 kg de viande rouge impropre à la consommation, a ajouté le même responsable. Menée au niveau des abattoirs d’Alger, l’opération d’inspection vétérinaire avait permis d’éviter l’abattage de nombre de têtes bovines touchées par la fièvre aphteuse durant l’été dernier notamment à l’abattoir des ruisseaux. Aucun foyer de cette maladie n’a été enregistré chez les éleveurs de bétail à la wilaya d’Alger. M. Yousfi a souligné que les éleveurs des bovins de la capitale ont bénéficié d’un lot de vaccins anti-fièvre aphteuse de 5.000 doses, et ce dans le cadre de la campagne de vaccination contre cette maladie qui a été lancée le 15 octobre, et se poursuivra tout au long des trois mois à venir.
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«La fraternité n’a pas de limites». La phrase est soigneusement peinte en arabe et en turc sur un mur de la ville d’Azaz, située au cœur du protectorat de facto de la Turquie dans le nord de la Syrie. Enseignement du turc dans les écoles, implantation de l’opérateur mobile Turk Telekom… Le rôle d’Ankara dans cette région sous contrôle rebelle ne cesse de s’étendre.
«Tout ici vient de chez nos frères turcs», explique Mohammad Hamdan Keno, président du conseil local d’Azaz, à la frontière avec la Turquie.
Dans son bureau, le drapeau de la révolte syrienne avec ses trois étoiles côtoie celui de la Turquie, frappé d’une étoile et d’un croissant blancs.
Ankara a commencé à fournir un soutien humanitaire, politique et militaire à l’opposition syrienne peu après le début des manifestations anti-régime en 2011. Mais son influence s’est amplifiée à partir de 2016 à la faveur d’une opération militaire conjointe menée par ses troupes et leurs supplétifs syriens contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) d’une part, et les combattants kurdes, d’autre part.
Ensemble, ils ont délogé les jihadistes des villes de Jarablos et d’Al-Rai, avant de conquérir cette année l’enclave kurde adjacente d’Afrine.
«Garantie pour nos enfants»
La Turquie a maintenu des soldats et membres des services de renseignement dans la région, et continue de soutenir la police locale. Des institutions étatiques et sociétés privées turques s’y sont également installées. A Jarablos, le principal hôpital, désormais géré par une direction turque, arbore des portraits du président Recep Tayyip Erdogan. Et la ville est éclairée par un réseau électrique installé par Ankara. Un projet similaire, encore embryonnaire, est en cours d’exécution à Azaz par AK Energy, une société privée turque. D’un coût de trois millions de dollars, il a déjà permis de raccorder au réseau plusieurs quartiers de la ville, affirme M. Keno. Selon lui, la Turquie a par ailleurs aidé le conseil de la ville à paver des routes, rénover des mosquées et réhabiliter des salles d’écoles endommagées par les combats. «Ils ont fourni des bureaux, des livres, des cartables, des ordinateurs et des imprimantes», énumère le responsable local. En guise de reconnaissance, le conseil de la ville a introduit l’enseignement de la langue turque dans le cursus scolaire destiné aux 18.000 élèves d’Azaz et de ses environs. «Nous avions auparavant deux langues étrangères dans notre programme: l’anglais et le français», mais il a récemment été décidé de «remplacer le français par le turc», indique M. Keno. Il s’agit d’une «garantie pour l’avenir de nos enfants», d’autant que «la Turquie est désormais l’Etat parrain». Illustrant le phénomène, la plupart des panneaux dans les rues sont bilingues, et les résidents ont de plus en plus recours à des puces téléphoniques turques. «La demande est soutenue», se félicite le représentant de Turk Telekom, Ahmad Hadbeh. «Nous avons érigé des tours (de télécommunications) à Al-Bab, Azaz et Jarablos».
«Sorte de mandat»
Pour Ahmet Yayla, professeur à l’université DeSales aux Etats-Unis, la Turquie table sur le long terme. «Toutes les administrations de ces villes sont dirigées par la Turquie. C’est une sorte de mandat», dit-il à l’AFP. «Ces zones ne feront pas officiellement partie de la Turquie», mais Ankara y «règnera de facto». Sur le plan commercial, cette tutelle se traduit par des échanges accrus avec la Turquie. Le principal centre commercial à Azaz regorge de produits turcs: sucreries, riz, vêtements et produits ménagers. Salim Horani y vend du tissu, des chaussures et des équipements industriels importés de l’autre côté de la frontière. «Les produits en Turquie sont beaucoup plus abordables» que ceux venant de l’intérieur de la Syrie, assure-t-il. Certains Syriens de la région se font même livrer leurs vêtements et autres produits par le biais du service postal national turc (PTT), qui a récemment ouvert une succursale à Azaz.
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Un centre régional de transfusion sanguine d’une capacité de 100.000 poches de sang par an sera réceptionné «à l’horizon 2019» dans la wilaya d’Annaba, a-t-on appris dimanche du directeur de la santé et de la population, Mohamed-Nacer Daâmache. Implanté dans la commune d’El Bouni, ce projet vital, qui affiche un taux d’avancement des travaux de plus de 90 %, permettra de réaliser «un bond qualitatif» dans la modernisation et la promotion du système de gestion et d’approvisionnement de la banque de sang, l’amélioration des prestations des établissements de santé et la prise en charge des patients nécessitant des transfusions sanguines, a expliqué le même responsable. En vue de mettre en service ce centre dans les délais impartis, les équipements nécessaires pour le fonctionnement de cette infrastructure de santé ont été acquis, a précisé la même source.
M. Daâmache a également assuré que ce centre régional devra assuré, une fois opérationnel, la fourniture aux établissements de santé de plusieurs wilayas, Annaba, Guelma, El-Tarf et Souk Ahras notamment, du plasma et des plaquettes de sang. Ce projet structurant s’inscrit dans le cadre des programmes établis qui ont pour objectifs de promouvoir le secteur de la santé dans la wilaya d’Annaba et de remédier les carences enregistrées dans les activités nécessaires accompagnant l’acte de soin, selon la même source.
Le secteur de la santé de la wilaya d’Annaba compte environ 20.000 poches de sang collectées annuellement et ce grâce aux campagnes de dons de sang, au cours desquelles des associations, versées dans le domaine de la santé, oeuvrent à élargir le réseau de donneurs permanents afin de garantir un approvisionnement régulier en cette matière essentielle, a-t-on souligné.
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Le ministre de l’Agriculture, de développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi, a appelé, samedi depuis El-Oued, les jeunes à investir dans le secteur agricole.
«Il appartient aux jeunes, ceux des régions du Sud du pays, notamment, d’investir dans les activités agricoles, aux volets d’élevage animal et végétal, au égard aux potentialités naturelles que renferment ces régions aux importantes ressources hydriques souterraines et vastes surfaces agricoles fertiles», a souligné M. Bouazghi en marge de l’inspection d’une exploitation agricole dans la commune de Ourmes dans le cadre de sa tournée de travail dans la région.
Le ministre a indiqué à cette occasion que «le secteur agricole a connu ces deux dernières décennies un grand essor à la faveur des moyens matériels et facilités administratives prônés par l’État en faveur des fellahs, accompagnés de la consécration des enveloppes financières colossales pour soutenir les projets agricoles». «Ces montants d’investissement accordés au titre de cette période ont été destinés, notamment à l’électrification agricole, l’ouverture des pistes d’accès et la réalisation des projets d’irrigation par conviction que l’agriculture constitue une alternative pour la création de la véritable richesse à même de consolider l’économie nationale hors-hydrocarbures’’, a soutenu le ministre. M. Bouazghi a fait savoir, à ce titre, que «cinq périmètres agricoles, totalisant 8 000 ha, ont été créés à travers des communes de la wilaya d’El-Oued pour mettre un terme au problème de l’importation des semences de l’étranger», ajoutant que «la stratégie nationale pour la relance du secteur agricole permettra la prise en charge des préoccupations des fellahs, dont, notamment l’attribution du foncier agricole». Cette exploitation agricole s’étend sur une surface globale de 1 430 ha, exploités par 300 bénéficiaires.
La commune de Ourmes compte neuf (9) périmètres agricoles totalisant une surface agricole globale de 5 750 ha, exploités par 1 630 fellahs, a-t-on expliqué à la délégation ministérielle. Le ministre de l’agriculture, de développement rural et de la pêche a, au terme, de sa tournée de travail dans la région, présidé une cérémonie de remise de 12 titres d’attribution des terres agricoles aux bénéficiaires dans le cadre de la mise en valeur parmi une centaine de titres prévus pour cette année. Ces titres portent sur l’attribution d’une surface agricole globale de 500 ha délimités à travers six communes de la wilaya d’El-Oued.
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Le plus grand pays d’Amérique Latine a basculé dans l’extrême droite avec l’élection facile dimanche du très controversé Jair Bolsonaro, qui a promis de «changer le destin du Brésil».
Au terme d’une campagne tendue et extrêmement polarisée, il a été élu avec près de 58 millions de voix, soit 55,13% des suffrages, contre 44,87% pour son adversaire de gauche Fernando Haddad. «Nous ne pouvons plus continuer à flirter avec le socialisme, le communisme, le populisme de gauche», a affirmé lors de son premier discours de président élu ce chantre de la dictature militaire (1964-1985), qui prendra ses fonctions pour un mandat de quatre ans en janvier. Des feux d’artifice ont été tirés sur la plage de Barra da Tijuca, où des dizaines de milliers de partisans de Bolsonaro étaient rassemblés devant son domicile pour célébrer sa victoire. «Nous sommes le peuple indigné, exaspéré par la violence et la corruption. Le peuple a parlé. C’est la première fois que je me sens représenté», s’est exclamé André Luiz Lobo, chef d’entreprise noir de 38 ans. Sur la plage de Barra da Tijuca, de nombreux militants criaient aussi des insultes contre le Parti des Travailleurs (PT) de Fernando Haddad et son mentor, l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, incarcéré pour corruption depuis avril. À Sao Paulo, plus grande métropole du Brésil, des milliers de partisans de Bolsonaro sont également descendus dans les rues, notamment Avenue Paulista, une des principales artères de la mégalopole. «Le Brésil a été libéré du communisme, du communisme de Cuba et du Venezuela», a scandé Sheila Sani, 58 ans, déployant un grand drapeau du Brésil. Des bousculades assez vives entre les deux camps ont eu lieu à Rio et une femme a été blessée dans des accrochages à Salvador de Bahia (nord-est), mais sa vie n’était pas en danger.
«Serment devant Dieu»
Dans son premier discours après l’annonce des résultats, Fernando Haddad n’a pas félicité le vainqueur et a demandé que ses «45 millions d’électeurs soient respectés». «Les droits civiques, politiques, du travail et sociaux sont en jeu maintenant», a-t-il dit. «Nous avons la responsabilité de représenter une opposition qui place les intérêts de la Nation au-dessus de tout». Entouré de sa troisième épouse Michelle et d’un pasteur évangélique, Jair Bolsonaro a promis que son gouvernement «défendra(it) la Constitution, la démocratie, la liberté». «Ceci n’est ni la promesse d’un parti, ni la parole vaine d’un homme, mais c’est un serment devant Dieu», a-t-il poursuivi, répondant ainsi à ses détracteurs qui le voient comme une menace pour la démocratie. Le très impopulaire président sortant Michel Temer a salué la victoire de son successeur, annonçant que la transition entre les deux gouvernements débuterait dès lundi. «Je viens de féliciter le président élu Jair Bolsonaro, j’ai pu percevoir son enthousiasme, non seulement quand il m’a parlé, mais aussi lorsqu’il a fait ses déclarations en faveur de l’unité du pays, de la pacification du pays, de l’harmonie du pays», a déclaré M. Temer depuis sa résidence officielle à Brasilia. La star du football Neymar a affirmé qu’il espérait que «Dieu puisse utiliser (Bolsonaro) pour aider notre pays». Parfois surnommé le «Trump tropical», Jair Bolsonaro a déclaré sur Twitter quelques heures après l’annonce des résultats avoir «reçu un appel du président américain, qui l’a félicité pour cette élection historique». «Le président Trump a appelé ce soir le président élu du Brésil Bolsonaro pour le féliciter, ainsi que le peuple brésilien, pour les élections d’aujourd’hui», a déclaré Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche.
«Gros risque pour la démocratie»
Dans un Brésil miné par une violence record, le marasme économique, une corruption endémique et une crise de confiance aiguë dans la classe politique, l’ancien parachutiste a réussi à s’imposer comme l’homme à poigne dont le Brésil aurait besoin. Défenseur de la famille traditionnelle, il a reçu le soutien crucial des puissantes églises évangéliques et a indigné, par ses déclarations outrancières, une bonne partie des Noirs, des femmes et des membres de la communauté LGBT. La campagne a été alimentée par des discours de haine et émaillée de violences, Jair Bolsonaro lui-même ayant été victime d’un attentat à l’arme blanche qui a failli lui coûter le vie, le 6 septembre. «Je n’ai jamais vécu une élection aussi polarisée.
Je pense que c’est à cause de Bolsonaro qui est quelqu’un d’agressif, de fou. J’ai très peur», a dit en fondant en larmes Renata Arruda, 41 ans, électrice de Haddad à Sao Paulo. Même si Jair Bolsonaro a promis d’être «esclave de la Constitution», Tomaz Paoliello, professeur de Relations internationales à l’université catholique PUC de Sao Paulo, considère que son élection présente «de gros risques pour la démocratie». L’ONG Human Rights Watch a lancé dimanche soir un «appel urgent à protéger» la démocratie brésilienne. Marcio Coimbra, de l’Université presbytérienne Mackenzie, considère en revanche le Brésil dispose des garde-fous solides avec «un parquet fort, une Cour suprême forte et un Congrès qui fonctionne».
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Les succès d’Halloween et A Star is Born permettent au mois d’octobre 2018 de battre le record du meilleur mois d’octobre aux Etats-Unis.
Sans surprise, en l’absence de tout concurrent de poids, Halloween reste en pole position et rapporte 32 millions de dollars pour son deuxième week-end : la suite/reboot de la franchise d’horreur encaisse sans trop broncher une baisse de 58% de ses recettes par rapport à son énorme démarrage de la semaine dernière. Halloween cru 2018 caracole à 126,6 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis, pour un budget estimé à 10 petits millions ! La question cruciale : aura-t-on droit à un Halloween 2 (ou 13 si l’on compte les films précédents) ? Le producteur Jason Blum (Get Out, Split, Happy Birthdead American Nightmare…), responsable du carton de cet Halloween, détient la réponse. En tous cas, le box-office américain est au beau fixe : les films sortis ce mois d’octobre ont rapporté 789,9 millions de dollars, battant ainsi le record du meilleur mois d’octobre détenu pour le moment par octobre 2017 (on l’applaudit bien fort) avec 757,1 millions.
En quatrième semaine, A Star is Born est toujours autant en forme : 14,1 millions de dollars raflés ce week-end, pour un total de 148,7 millions (budget estimé : 36 millions). Un très, très beau score pour le premier film de Bradley Cooper et le premier grand rôle au cinéma de Lady Gaga. Ça va finir aux Oscars, tout ça.
Venom rapporte 10,8 millions de dollars pour son quatrième week-end d’exploitation, pour un total de 187,2 millions. Pour un film de superhéros au budget estimé au bas mot à 100 millions de dollars, ce n’est pas dingo : mais sur toute la planète, Venom a rapporté 508,3 millions de dollars, soit le treizième plus gros carton de l’année 2018 pour le moment. Pas mal ! Chair de poule 2 : Les Fantômes d’Halloween se maintient bien sans faire de miracles : 7,5 millions de dollars en troisième semaine, pour un total de 38,3 millions (tout juste au-dessus de son budget estimé à 35 millions). Ceci dit, Sony a augmenté la distribution du film dans 202 salles supplémentaires et Chair de poule 2 pourrait bénéficier du week-end d’Halloween la semaine prochaine. Il faut donc descendre en cinquième position pour trouver une nouveauté dans le classement du week-end, et ça tombe bien puisqu’il s’agit d’un film de sous-marin : Hunter Killer, avec Gerard Butler (également producteur) aux manettes d’un sous-marin nucléaire d’essai parti récupérer le président russe capturé par un général rebelle. Un gros film d’action à l’ancienne qui rapporte 6,6 millions de dollars au démarrage. Hunter Killer est bien loin des démarrages des actioners avec Butler comme La Chute de la maison blanche (30,3 millions en mars 2013), La Chute de Londres (21,6 millions en mars 2016) ou même Criminal Squad (15,2 millions en janvier dernier). Hunter Killer aurait tout de même coûté 40 millions de dollars et au vu de ce démarrage, ce n’est pas gagné pour les rembourser. Citons par ailleurs l’excellent démarrage de Suspiria : distribué par Amazon, le remake du classique de Dario Argento signé Luca Guadagnino (Call Me by Your Name) avec Dakota Johnson rapporte 179 806 dollars dans deux salles. Soit 89 903 dollars par salle : c’est la meilleure moyenne par salle de l’année, et le meilleur démarrage en limited release de l’année pour le moment.
Box-office américain du 26 au 18 octobre 2018 :
1) Halloween
2) A Star is Born
3) Venom
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Par Madjid BERKANE
Le gouvernement a continué à financer la culture malgré les difficultés financières qu’a connues l’Algérie ces dernières années.
Avec une demi-heure de retard sur l’heure prévue (14h30), le Premier ministre Ahmed Ouyahia, accompagné de l’essentiel de son staff ministériel, a procédé, hier, à l’inauguration de la 23ème édition du Salon international du livre d’Alger (Sila) au Palais des expositions (Safex). Le Premier ministre, accueilli au Pavillon central où l’essentiel des maisons d’édition nationales et internationales ont érigé domicile, a entamé sa tournée à partir du stand de la Chine, invité d’honneur de cette édition. Se contentant des formules de salutations et de remerciements avec les responsables du stand, Ahmed Ouyahia a été accueilli ensuite au niveau des stands du Haut Conseil de la langue arabe et le stand du Haut Commissariat à l’amazighité (HCA). S’entretenant avec Si El Hachemi Assad, SG du HCA, Ahmed Ouyahia a indiqué que le HCA ne va pas disparaître après la création de l’Académie de tamazight. «Les deux institutions vont coexister et travailler ensemble», a souligné Ahmed Ouyahia, indiquant que la création de l’Académie de tamazight va avoir lieu avant la fin de l’année en cours. Ahmed Ouyahia s’est interrogé aussi sur la distribution du livre amazigh. Il a insisté dans ce sens auprès d’El Hachemi Assad à ce qu’il favorise davantage la coédition.
Le Premier ministre qui s’est arrêté ensuite au stand de l’Onda, a tenu à remercier le directeur de cette dernière pour le travail remarquable qu’il fait au service de l’art et des artistes. Pas très loin du stand de l’Onda, Ahmed Ouyahia et la délégation ministérielle ont été accueillis au stand de l’Office national des oeuvres universitaires(OPU) où le Premier ministre a suivi les explications du responsable du stand. Il n’a pas manqué d’ interpeller ce dernier sur la nécessité d’encourager la traduction des ouvrages. «Après 50 ans d’existence, il faut aller maintenant vers la traduction qui va permettre de réduire la facture de l’importation des livres et mettre en valeur la culture de l’Algérie au profit des étrangers», affirmera-t-il. S’arrêtant ensuite au niveau du stand du ministère de la Culture, le Premier ministre a indiqué que l’Algérie a investi beaucoup dans la culture. «Elle a réalisé 5000 bibliothèques. La balle est dans votre camp maintenant pour rendre accessible le livre à la portée du lecteur», soulignera Ahmed Ouyahia, notant qu’il n’est pas possible de permettre pour l’heure aux privés d’ouvrir des bibliothèques. Ahmed Ouyhia a indiqué que le gouvernement a continué de financer le domaine de la culture malgré les difficultés financières qu’a connues ces dernières années l’Algérie.
Le Premier ministre s’est arrêté ensuite au stand de la maison d’édition du Monde arabe Dar El Ouma. Sur place Ahmed ouyahia a reproché aux responsables du stand le fait de ne pas fournir assez d’efforts concernant la vulgarisation de la culture et des auteurs algériens auprès des pays arabes. Le Premier ministre s’est rendu par ailleurs au stand de l’Union européennes. Ahmed Ouyahia a tenu à remercier les responsables du stand. «Votre présence est une pierre de plus dans l’édification des relations algéro-européennes. Le Premier ministre a remercié en outre plusieurs responsables de maisons d’édition des pays arabes d’Europe et de l’Amérique pour leur présence au Sila. Ahmed ouyahia a clos sa visite en se rendant au stand destiné spécialement aux enfants. Le Sila ouvrira ses portes à partir d’aujourd’hui au grand public.
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Par Walid AÏT SAÏD
Le gotha du pétrole et du gaz est, depuis hier, en conclave à Alger. Il participe à «L’Algeria Future Energy» qui se tient jusqu’à ce soir. C’est Ahmed Ouyahia qui a donné le coup de starter à ce sommet des «leaders» mondiaux de l’énergie.
Le Premier ministre a choisi ce rendez-vous des plus «stratégiques» pour affirmer aux partenaires étrangers que les autorités n’avaient pas l’intention de «freiner» les explorations d’énergie. Bien au contraire, elles comptent les diversifier. «Avec le concours des partenaires extérieurs», a-t-il précisé…
«L’Algérie verra sa demande interne en énergie croître de 20% à l’horizon 2040, alors que nos besoins en revenus attendus des hydrocarbures demeureront importants», a-t-il soutenu. Une sortie très étonnante, mais pas du tout anodine! Ouyahia, qui a rappelé le contexte mondial, dont la demande en énergie doublera, alors que les réserves baisseront, ne concerne pas l’Algérie et ce grâce à une demande plus ou moins stable, mais surtout une nouvelle stratégie qui doit permettre de renouveler et diversifier les ressources énergétiques de l’Algérie. «Mon pays entend relever le défi avec le concours de ses partenaires extérieurs, à travers une demande articulée en quatre grands axes», a-t-il soutenu sous un tonnerre d’applaudissements. «Il s’agira d’abord d’augmenter nos capacités de production d’énergies conventionnelles grâce à une plus large prospection du domaine minier qui s’étendra au nord du pays y compris à notre espace maritime», a-t-il souligné. «Il s’agira aussi de valoriser nos ressources énergétiques non conventionnelles importantes, dont la prospection et l’exploitation seront entourées du plus grand soin pour préserver l’environnement. La mise en valeur de nos ressources énergétiques non conventionnelles s’accompagnera également du développement d’un environnement local industriel et de services générateurs de milliers d’emplois pour nos jeunes», a-t-il poursuivi. «Il s’agira enfin de promouvoir l’exploitation des énergies renouvelables, un domaine où l’Algérie a déjà adopté un ambitieux programme, auquel la Sonatrach sera associée pour mobiliser des partenaires extérieurs dans la production, mais aussi dans la construction d’une industrie des intrants nécessaires», a-t-il précisé, non sans mettre en avant le fait que le gouvernement allait déployer les moyens nécessaires, subventions et incitations, pour réussir cette nouvelle bataille. «On le fera avec succès comme on l’a fait dans la bataille de dessalement de l’eau de mer», a-t-il rétorqué.
Nouveaux débouchés
Le off-shore, le non conventionnel (gaz de schiste, Ndlr) et le renouvelable sont donc les nouvelles ambitions énergétiques de l’Algérie, sous cet ordre de priorité. Mais pas seulement! L’Algérie compte développer de nouveaux débouchés pour la production d’énergie.
L’amélioration de l’efficacité et de la productivité de notre outil national dans le domaine des industries des hydrocarbures en recourant aux technologies les plus avancées, et d’améliorer la performance des entreprises, ainsi que le développement de l’industrie pétrochimique en aval de la production d’hydrocarbures. Ahmed Ouyahia a donc tenu à rassurer les mastodontes de l’énergie quant à la réussite de leurs investissements en Algérie, qui seront à long terme et très attrayants. D’ailleurs, il ne s’est pas fait prier pour leur faire les yeux doux en leur promettant de nombreux avantages fiscaux et surtout une «débureaucratisation» des investissements avec la nouvelle loi des hydrocarbures qui est en cours d’élaboration. Cela avant de faire un petit tour d’horizon sur les innombrables atouts dont dispose l’Algérie. Il a parlé notamment d’infrastructures de base sans comparaison en Afrique, un développement humain qui concrétise les objectifs des Nations unies, avec comme symbole près de deux millions d’étudiants dans 50 universités. Ouyahia met aussi en avant le développement industriel en cours dans plusieurs secteurs, dont celui des hydrocarbures qui est le plus avancé. «Vous êtes aussi face à un marché de 40 millions d’habitants, avec un taux proche de 60% des foyers raccordés au gaz naturel et un raccordement proche de 100% en matière d’électricité», a-t-il mis en avant.
L’appel aux investisseurs étrangers
Le chef de l’Exécutif parle également de la solvabilité financière extérieure importante avec une dette extérieure équivalant à moins de 3% du PIB et des réserves de changes représentant près de 20 mois de couverture des importations.
Ouyahia met aussi en avant le potentiel énergétique de l’Algérie: des réserves prouvées d’hydrocarbures conventionnelles, de 4000 milliards de tonnes équivalent pétrole dont 2/3 de gaz.
Un domaine minier de 1/5 million de km2 dont près de deux tiers ne sont pas encore explorés et surtout le 3ème rang mondial en ressources énergétiques non conventionnelles. «On dispose également d’un gigantesque potentiel d’énergies renouvelables, notamment solaire et enfin, d’une proximité des marchés européens auxquels l’Algérie est déjà reliée par des gazoducs, en même temps que mon pays dispose de capacités appréciables pour la liquéfaction du gaz naturel et son expédition vers des contrées lointaines», a-t-il affirmé dans cet appel solennel aux investisseurs étrangers. Il ne s’en cache pas d’ailleurs, en assurant à la fin de son discours qu’il était venu émettre un message de sérénité et d’espérance. «De sérénité envers le reste du monde en montrant un pays qui construit son propre avenir dans un esprit de paix, de partenariat et du respect de ses engagements.
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Par Saïd MEKKI
Après la dernière déception de l’élimination en Ligue des champions face au Ahly du Caire, il y a une semaine, cette fois-ci, l’équipe sétifienne, drivée par le coach marocain Rachid Taoussi, n’a pas été à la hauteur de sa réputation.
L’ES Sétif a une fois de plus déçu sur sa propre pelouse du stade du 8-Mai 1945 en s’inclinant dimanche soir face au Ahli Djeddah (Arabie saoudite) sur le score de 1-0 pour le compte du match aller des 8es de finale aller de la coupe Zayed des clubs champions de football. Après la dernière déception de l’élimination en Ligue des champions face au Ahly du Caire, il y a une semaine, cette fois-ci, l’équipe sétifienne, drivée par le coach marocain Rachid Taoussi, n’a pas été à la hauteur de sa réputation. Cette déception intervient au moment où tout un chacun espérait que l’Entente serait plus performante dans cette compétition arabe où elle est non seulement habituée, mais où elle brille bien.
L’absence de Djabou et Bouguelmouna a pesé lourd
Il est remarquable que l’absence de Djabou et Bouguelmouna s’est fait vraiment sentir chez les gars des Hauts-Plateaux, mais ceci n’explique pas tout. Les Sétifiens sont rentrés plutôt confiants devant cette coriace équipe saoudienne, bien organisée. Les quatre changements opérés par le coach Taoussi par rapport au match précédent n’ont pas donné des effets positifs, mais c’est plutôt l’inverse. On a beaucoup plus vu les joueurs du Al Ahli, dont Djanyni et De Souza, alors que les Sétifiens ont été vraiment inefficaces. Les Saoudiens ont, ainsi, profité de cette sous-estimation de la part des gars des Hauts-Plateaux pour imposer leur jeu. Et ce n’est qu’une évidence si Abderrahmane Gharib a concrétisé cette domination par son but inscrit à la 56eme minute du jeu. Et c’est alors que quelques supporters ont manifesté leur désapprobation du jeu des Sétifiens qui ont justement flanché définitivement après ce but.
Les justificatifs de Taoussi
Cette courte défaite des Setifiens, et même si elle est logique, compte tenu de la mauvaise prestation des joueurs face à leur public, il n’en demeure pas moins que le travail psychologique a été tout aussi négatif. Taousi lui-même l’indique en déclarant en fin de partie: «Notre élimination en Ligue des champions d’Afrique s’est négativement répercutée sur le rendement des joueurs, ceux du milieu de terrain notamment. Le but encaissé nous a déconcentrés et mes joueurs ont manqué d’efficacité.» Et voilà que le coach de l’Entente se réveille pour remarquer que «le niveau de cette compétition arabe est beaucoup plus élevé que celle africaine». «L’équipe adverse s’est montrée forte et sa défense a su se déployer sur le terrain et a rendu difficile la mission de nos attaquants», a-t-il dit. Commentant le carton rouge de Ghacha, Taoussi estime qu’ «il était le point noir dans cette rencontre». Force est de constater que c’est toute l’équipe setifiennne qui était le point noir ce soir-là. Il faut, donc, attendre une réaction positive lors du match-retour décisif prévu au mois de novembre prochain en terre saoudienne. Et à propos des Saoudiens, le coach Pablo Adrian Guede a bien raison de dire: «Je félicite mes joueurs pour leur rendement d’autant que la pelouse du stade et la pluie n’arrangeaient pas trop les choses pour nous. On était motivé afin de réussir un bon match et on s’est donné à fond sur le terrain». Très prudent, le technicien en question fait remarquer: «Notre victoire ne signifie pas obligatoirement la qualification pour le prochain tour. Le match-retour sera beaucoup plus difficile et l’ES Sétif jouera le tout pour le tout.» Ce qui est parfaitement vrai…
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Cette situation catastrophique qui nous guette, en termes de thérapie, est une résultante logique et directe de la prescription abusive de ce type de médicaments et de l’automédication qui a pris de l’ampleur ces dernières années.
L’Algérie est classée cinquième consommateur de médicaments antibiotiques dans le monde. Ce constat accablant de l’OMS a été repris, hier, par le Pr Rabah Aït Hammouda, infectiologue exerçant au CHU de Batna, pour tirer la sonnette d’alarme sur les dangers qui guettent les Algériens en raison de l’utilisation excessive et anarchique de ces substances médicamenteuses qui ont, par définition, la propriété de détruire les bactéries. “Nous sommes de mauvais utilisateurs d’antibiotiques, nous avons même trop abusé dans la prescription de ces médicaments. Je sais bien que cela est un phénomène mondial, mais on doit agir pour revenir aux bonnes pratiques. C’est urgent”, lancera l’infectiologue de Batna à l’occasion de la troisième et dernière journée du congrès consacré aux maladies infectieuses, organisé par la Société algérienne d’infectiologie à l’hôtel El-Aurassi. Cet appel du spécialiste est lancé aussi bien en direction des prescripteurs de médicaments (médecins et vétérinaires) qu’en direction des malades. “Si l’on persiste sur ce rythme de consommation de ce types de substances médicamenteuses, on risque de ne plus en trouver pour soigner une infection mineure. Les bactéries deviendront insensibles au traitement”, alertera le Pr Aït Hammouda qui rappellera que “la multirésistance des bactéries fera des dégâts plus que les dommages causés par le virus H1N1 de la grippe en 2009 qui avait fait beaucoup de morts.” La prescription abusive de molécules ayant la propriété de tuer les bactéries fait craindre aux spécialistes présents, hier au congrès, de se retrouver devant une impasse thérapeutique. Des mesures politiques et techniques doivent être, dit-on, prises dans les meilleurs délais avant que ne survienne une catastrophe. Le Dr Zmit Fatma-Zohra de l’hôpital El-Kettar soutiendra, pour sa part, que cette situation catastrophique qui nous guette, en termes de thérapie, est une résultante logique et directe de la prescription abusive de ce type de médicaments et de l’automédication qui a pris de l’ampleur ces dernières années. “L’exagération dans la prise de cette classe de médicaments entraînera inévitablement des résistances. La moindre infection ne sera plus sensible à l’antibiotique”, dénoncera sans ambages la spécialiste qui ajoutera que “les participants au congrès de la SIA lancent un appel en direction de nos confrères médecins pour commencer à rationnaliser la prescription d’antibiotiques. La moindre fièvre ne sera pas systématiquement d’origine bactérienne, donc traitée par un antibiotique. L’infection pourrait être d’origine virale ou causée par des parasites ou encore par des champignons”. Les congressistes ont insisté, enfin, sur l’urgence de revenir aux bonnes pratiques de base dans la prise en charge des infections. Les praticiens devront, dit-on, au préalable, réunir des preuves cliniques et même parfois des preuves microbiologiques pour décider du type de traitement à prescrire. Les participants n’ont pas manqué d’interpeller les pouvoirs publics pour interdire la vente libre des antibiotiques et déclarer la guerre à l’automédication.
Hanafi H.
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Jamais, peut-être, un gouvernement n’a fait l’objet d’autant de spéculations, de rumeurs, d’incertitudes récurrentes sur sa longévité que celui, actuel, que dirige Ahmed Ouyahia. En si peu de temps, en plus, l’actuelle équipe gouvernementale n’étant aux affaires que depuis quatorze mois, depuis que Ouyahia a succédé, à la surprise générale, à Abdelmadjid Tebboune, limogé moins de trois mois après sa nomination.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Le 15 août 2017, Ahmed Ouyahia sera rappelé à la tête du gouvernement par un Abdelaziz Bouteflika extrêmement remonté contre un Abdelmadjid Tebboune dont la nomination, le 24 mai 2017, à la place de Abdelmalek Sellal constituait, également, une grosse surprise. En fait, ce changement n’était pas prévu et Sellal était même chargé par Bouteflika de constituer son nouveau gouvernement, au lendemain des législatives du 4 mai 2017 pour lesquelles il était d’ailleurs chargé de mener campagne au profit du parti majoritaire, le FLN.
Au final, l’Algérie connaîtra trois gouvernements en trois mois, ce qui ne s’est jamais produit depuis l’indépendance ! De pareilles situations, qui sont d’habitude le propre de pays traversant de graves crises politiques, tétaniseront toute l’administration et donnait du pays une image peu rassurante pour les partenaires étrangers. Cela, au moment où le pays traversait, déjà, une sérieuse crise financière depuis juin 2014.
C’est dans ce climat-là que Ouyahia revenait au palais du Gouvernement pour, d’emblée, mener une première opération d’urgence : trouver la parade à la situation financière catastrophique du pays. Ce sera le fameux «financement non conventionnel» de l’économie nationale. «Sans cette solution, nous n’aurions pas eu de quoi payer les salaires des fonctionnaires en novembre», déclarait Ouyahia en septembre 2017. Toujours est-il, ce même gouvernement, à peine installé, connaîtra de sérieuses turbulences, qui ont failli l’emporter d’ailleurs, quelques semaines plus tard. «L’orage» survient fin décembre 2017, début janvier 2018 avec cette affaire du partenariat public-privé, communément appelé le PPP.
Une tripartite, en bonne et due forme, se tiendra à cet effet entre le gouvernement et ses principaux partenaires économiques et sociaux, à savoir la centrale syndicale et le patronat, notamment le Forum des chefs d’entreprises. S’en est suivie une réunion du Conseil des participations de l’Etat, que préside le Premier ministre, et où seront prises d’importantes décisions mettant en application ce traité conclu officiellement lors de la tripartite.
Des décisions qui seront, toutefois, toutes annulées par la présidence de la République, le soir même, désavouant un gouvernement qui l’était déjà suffisamment, à la suite de la tripartite, ou de la contre-tripartite, que le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès avait convoquée au siège du parti. Cela, bien sûr, sur instruction de Bouteflika lui-même, comme l’attestait l’annulation des décisions du CPE, que réclamait le FLN. Malgré ce début d’année 2018 difficile, Ouyahia réussira toutefois à remonter la pente, lui qui se voyait, déjà, menacé par «la piste Bedoui».
En effet, le ministre de l’Intérieur occupera, pendant des mois, tout l’espace et sera chargé, par exemple, d’effectuer des visites dignes d’un Premier ministre à l’intérieur du pays. Une sorte de superministre, un peu comme c’était le cas de Tebboune durant les derniers mois du gouvernement d’Abdelmalek Sellal. Mais la comparaison s’arrête là ! L’orage passé, Ouyahia saura rebondir et reprendre le dessus, notamment depuis juin dernier. Il profitera de la tenue de la session du conseil national de son parti, le RND, pour lever toute ambiguïté sur «l’essentiel» : la présidentielle d’avril 2019.
Ouyahia et le RND annonçaient officiellement et publiquement leur soutien à la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat. A deux reprises au moins, Ahmed Ouyahia réaffirmera publiquement cette position. D’abord, en août dernier lorsqu’il recevait une délégation du MSP conduite par son président Abderrezak Mokri. Ensuite, le 6 octobre dernier à l’occasion de la conférence de presse qu’il avait animée à Zeralda dans le cadre de «l’affaire Bouhadja».
Ouyahia dira clairement, à chacune de ces occasions : «Notre candidat pour l’élection présidentielle d’avril 2019 est Abdelaziz Bouteflika. Nous avons déjà eu à exprimer cette position à l’occasion de la réunion du conseil national du RND.» Ce soutien, exprimé publiquement, mettra fin aux appréhensions de Bouteflika et son proche entourage et se traduira par une détente assurant à Ahmed Ouyahia et à son gouvernement d’aller jusqu’au bout, à savoir jusqu’à l’élection présidentielle, au moins. «Contrairement aux rumeurs insistantes, il n’y a aucun changement de gouvernement à l’ordre du jour. C’est ce même gouvernement Ouyahia qui organisera la présidentielle», nous révèle une source proche de la présidence. A moins de six mois de cette échéance électorale, il est, effectivement, dans l’ordre naturel des choses de garder le même exécutif qui est, du reste, entièrement lancé dans la campagne électorale pour le cinquième mandat…
K. A.
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La ministre de l’Education nationale s’attaque au problème de l’orientation scolaire. Benghabrit a décidé de mettre en place un groupe de travail pour étudier l’organisation des centres d’orientation et de guidance et professionnelle. Objectif : comment mieux orienter les élèves selon leurs compétences. L’enjeu est de taille, puisque 600 000 élèves, entre abandon et exclusion, quittent annuellement les établissements scolaires sans aucune orientation vers la formation professionnelle.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Ces élèves sont, généralement, des exclus en quatrième année moyenne ou troisième année secondaire. Mais pas que. Un grand nombre d’entre eux sont des élèves ayant décidé eux-mêmes d’abandonner l’école pour des raisons multiples.
Cette année encore, le problème de redoublement, notamment à la troisième année secondaire, a mis la ministre de l’Education dans l’embarras. Benghabrit a dû faire face au manque de places pédagogiques, d’un côté, et le mécontentement des élèves et de leurs parents, de l’autre. La ministre, qui a fixé des modalités de redoublement, a fait appel à des conseils de classes extraordinaires pour étudier les dossiers des élèves et trancher les cas pouvant redoubler. La première responsable du secteur est consciente du problème de l’absence d’orientation. D’autant que, chaque année, la moitié des élèves qui passent le bac échouent. D’ailleurs, selon les estimations de Boualem Ammoura, président du Satef, l’exclusion dans les établissements touche 600 000 élèves annuellement. Ce nombre compte aussi bien les exclusions décidées par les responsables des établissements scolaires que les abandons décidés par les élèves eux-mêmes, soit la déperdition scolaire. Le taux de redoublement, aussi, en première année moyenne et première année secondaire est de 30% par an. Pour lutter contre le phénomène des élèves qui finissent dans la rue en l’absence d’une orientation professionnelle, la ministre de l’Education nationale s’est réunie, dimanche, avec les inspecteurs et les conseillers de l’orientation et de la guidance scolaires et professionnelles. L’objectif était d’étudier comment mieux orienter les élèves selon leurs compétences.
La ministre de l’Education a décidé de mettre en place un groupe de travail qui étudiera l’organisation des centres d’orientation et de guidance scolaires et professionnelles. Elle a décidé aussi de l’actualisation des procédures liées à l’orientation et de guidance scolaires et professionnelles. Selon Boualem Ammoura, le problème de l’orientation ne concerne pas uniquement le département de l’éducation. C’est un problème d’Etat, selon lui, qui doit impliquer aussi bien le ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnels, que ceux des Finances et du Tourisme. «Jusque-là, un élève exclu à 16 ans est orienté dans son bulletin scolaire vers la vie active et non vers la formation professionnelle, cela se passe sans aucune orientation ni accompagnement, ce n’est pas une solution. L’orientation de ces élèves doit se faire comme l’orientation des élèves vers le lycée, selon leurs compétences. Les exclus des établissements scolaires n’arrivent pas toujours à trouver une place dans les instituts de formation professionnelle, c’est pourquoi les autres départements doivent également s’impliquer pour dégager des places. Où vont aller les 50% d’élèves ayant échoué au bac, à part dans la rue, en l’absence des instituts et de filières adéquates ? Sans oublier le taux énorme des déperditions scolaires», souligne le syndicaliste. M. Amoura estime, cependant, que l’initiative de la ministre de l’Education est «une bonne chose, à condition que cela ne reste pas au stade de commissions et qu’elle réussisse à faire aboutir ses recommandations». Selon lui, plusieurs journées d’études sur l’orientation scolaire ont été déjà organisées. Sur le terrain, regrette-t-il, rien n’a encore abouti.
S. A.
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ALGER – Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a appelé lundi à Alger les éditeurs algériens à « transmettre le message de la littérature et des valeurs de la société algérienne aux autres peuples », exprimant la disponibilité de l’Etat à soutenir les maisons d’édition dans ce domaine.
Lors de sa visite aux différents stands du Salon international du livre d’Alger (SILA) dont il a inauguré la 23e édition, M. Ouyahia a exhorté les éditeurs algériens « à transmettre le message de la littérature et des valeurs de la société algériennes aux autres peuples ».
« Le lecteur algérien accède à tous les livres et notre souhait est de faire parvenir les livres algériens aux autres peuples », a soutenu M. Ouyahia ajoutant que l’Etat était « disposé à soutenir les maisons d’édition dans un cadre rationnel ».
Ecoutant certaines préoccupations de maisons d’édition algériennes, notamment en ce qui a trait au manque de librairies et à la commercialisation des livres, le Premier ministre a fait savoir que « l’Etat a ouvert des milliers de librairies sur l’ensemble du territoire national pour encourager l’édition ».
Au stand réservé au ministère de la Culture, M. Ouyahia « s’est enquis du taux d’équipement de ces librairies qui apparemment ont été totalement équipées », selon les explications reçues sur place.
Le Premier ministre a visité également le stand de l’Office des publications universitaires (OPU) où il a rappelé que ce dernier qui « existe depuis 50 ans est appelé désormais à couvrir la demande sur le marché national en vue de réduire l’importation, d’autant que les prix proposés par l’OPU sont à la portée des étudiants ».
M. Ouyahia a salué par ailleurs le « rôle important » de l’Office national des droits d’auteurs et des droits voisins (ONDA) dans le soutien à l’activité culturelle, notamment en cette « conjoncture financière difficile ».
M. Ouyahia a visité les différents stands des pays participant au SILA et initié sa tournée par le stand de la Chine, invitée d’honneur de cette 23e édition participant avec plus de 10.000 ouvrages.
Lors de sa visite des stands des maisons d’édition arabes et étrangères, le Premier ministre a insisté sur le rôle de la culture dans le renforcement des liens et relations entre peuples.
M. Ouyahia était accompagné par des membres du Gouvernement à l’inauguration de la 23e du SILA, auquel prennent part 1015 maisons d’édition, dont 276 algériennes proposant près de 300.000 livres littéraires, universitaires et pour jeunes.
Outre les conférences et tables rondes prévues dans le cadre de cette manifestation culturelle, un hommage sera rendu, dans les prochains jours, à des noms connus sur la scène culturelle algérienne, dont Abdellah Cheriet, Saïd Boutadjine, Abou El Kacem Saâdallah, ainsi qu’à l’écrivain et historien Mourad Bourboune.
L’édition 2018 du salon du livre est également dédiée à la mémoire des auteurs algériens disparus ces derniers mois, comme le romancier Noureddine Saâdi, le critique Cheribet Ahmed Cheribet, le poète Athmane Loucif, les moudjahidines et auteurs Mustapha Tounsi et Mohamed Sahnoun, ou encore le romancier Hafnaoui Zaghez.
Un budget de l’ordre de 60 millions de dinars sera consacré à l’organisation de ce rendez-vous littéraire, soit une baisse de 25% par rapport à la précédente édition et -50% par rapport à l’édition de 2015, où le budget alloué était de 120 millions DA.
Plus de 90 créateurs, entre écrivains, romanciers et historiens prennent part à cette manifestation, dont 65 algériens.
Le 23e SILA est ouvert au public tous les jours jusqu’au 10 novembre au Palais des expositions des Pins-Maritimes (Safex), et les visiteurs auront l’occasion de rencontrer des écrivains parmi les plus en vue de la littérature algérienne, ainsi que des auteurs d’Afrique, d’Europe et de pays arabes.
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La compagnie aérienne Air Algérie revoit sa politique en matière de bagages. Désormais, les passagers qui relieront l’Algérie à plusieurs pays particulièrement la France devront surveiller le poids de leurs valises.
La compagnie nationale de transport aérien, a donc décidé d’augmenter ses taxes sur le surplus de bagages à bord de ses vols à destination des aéroports français. La taxe passe de 6 à 9 euro.Cette décision, explique Air Algérie par la voix de la direction de la division commerciale, est intervenue après que le poids de bagages maximal par personne soit réduit de 46 à 30 Kilogrammes.
Désormais, 30kg maximum sont autorisés par bagage et par personne, et le surplus de bagages sera facturé à 900 da soit 9 euro par kilogramme sur les vols en direction des aéroports de Marseille, Montpellier, Bordeaux, Nice et Toulouse.
Echorouk a appris de sources bien informées que la taxe s’estimera à un million de centimes l’équivalent de 10 euros si vous rejoignez Lyon et jusqu’à 1100 dinars soit 11 euro pour les vols allant à Paris, Metz, Lille ou encore Mulhouse.
En outre, Air Algérie a limité à 30 kilos le poids des bagages pour la classe économique. Pour les voyageurs en classe affaires, le poids maximum des bagages est limité à 40 kilos. La compagnie aérienne a ajouté que, le poids du bagage à main est limité à 10 kilos pour les avions Boeing.
Nouara Bachouche/ version française: Rachel Hamdi
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Compte tenu de l’amélioration de plusieurs indicateurs économiques, le Trésor public envisagerait de renoncer au recours du financement conventionnel, à partir de 2019, « ou d’y recourir dans une moindre mesure par rapport à 2018 ».
Le Directeur général du Trésor, Fayçal Tadinit, met en avant les nouvelles données économiques et l’amélioration de plusieurs indicateurs économiques, parmi lesquelles il fait état de la hausse des recettes fiscales pétrolières et ordinaires.
S’exprimant, lundi, devant la Commission des finances et du budget du Parlement, M. Tadinit indique que le Trésor public est dans l’attente des chiffres et les indicateurs économiques, pour les mois de novembre et décembre 2018, avant de prendre ses décisions vis à vis du financement non conventionnel.
Il fait également savoir que toutes les opérations prévues au titre du du financement non conventionnel sont en cours d’examen par des cadres du ministère des Finances et ceux d’autres instances.
Pour ce qui a trait des réformes économiques, allant de pairs avec le recours au financement non conventionnel, M. Tadinit précise que le projet de ces réformes sera appliqué « progressivement » afin, dit-t-il, d’éviter toute fissure dans la politique économique et sociale.
De l’autorisation accordée au Fonds national d’investissement pour l’octroi de crédits à long terme à la Caisse nationale de retraite (CNR), le DG du Trésor explique que cette mesure tend à soutenir cette dernière dans ses missions, à travers l’octroi de crédits à long terme, pour contribuer au renforcement de ses capacités en matière de paiement des pensions de retraite.
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Le tribunal criminel de Dar el-Beïda a tranché, avant-hier, sur le crime crapuleux qui avait secoué la commune d’El-Biar le mois écoulé.Verdict : perpétuité pour B.
Djallal-Eddine. Un repris de justice qui n’a eu de cesse d’empoisonner la vie et la qui étudedes habitants de cette commune perchée sur les hauteurs de la capitale. Ce dernier avait assassiné le 29 septembre dernier,son meilleur ami, B. Yazid alors qu’ils étaient tout deux sous l’effet de drogues et d’alcool. Genèse d’un crime crapuleux…C’est dans la nuit du 29 septembre, dans un coin sombre du boulevard Bougara, dans la commune d’El-Biar, que tout à basculé. Ainsi, la soirée arrosée où se mêlaient drogues diverses et alcool semblait pourtant bien se passer. Autant que Djallal-Eddine et Yazid étaient des amis de longue date. Pourtant, l’effet des drogues ont subitement pris le dessus.
Crescendo, le ton monte suite à un banal différend sur le cran d’arrêt de Djallal-Eddine. En effet, B. Yazid l’accuse de le lui avoir volé. Une altercation suit qui met les deux amis dans un état de rage extrême et incontrôlée. Djallal-Eddine prend alors son cran d’arrêt et le plante dans le thorax, puis à plusieurs reprises dans le cou de Yazid. Le reporter chargé des affaires juridiques d’Ennahar, dans son compte rendu, publié lundi 29 octobre,évoque la violence de ce crime à travers le rapport du médecin légiste de l’hôpital Beni-Messous. Ce dernier note dans son expertise que Yazid a reçu 5 coups de couteau à divers endroits du corps dont 3 mortels. Particulièrement le coup porté au cou qui lui a provoqué une hémorragie interne et externe.
RANIA NAILI.
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Suite à l’attentat kamikaze perpétré hier en plein centre de Tunis, causant neuf blessés dont huit policiers, le porte parole du ministère des affaires étrangères Abdelaziz Benali informe que l’Algérie est solidaire avec la Tunisie.
« Nous exprimons notre compassion aux familles des blessés des forces de police et des citoyens, leur souhaitant un prompt rétablissement », annonce le porte parole du ministère des affaires étrangères, en ajoutant : « Nous affirmons notre soutien à la Tunisie sœur, qui fait face à ce fléau haineux ».
Rappelons qu’hier une femme kamikaze s’est fait exploser dans la ville de Tunis vers 13h50. L’attentat a été perpétré près du Théâtre national de Tunis, du ministère tunisien de l’Intérieur et de l’ambassade de France.
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Le Comité mixte économique franco-algérien (COMEFA) a clôturé lundi soir à Paris ses travaux avec la signature d’une déclaration d’intention pour la création d’un fonds d’investissement bilatéral entre l’Algérie et la France.
La déclaration a été signée par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Lemaire, en présence du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, du ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, et des membres des deux délégations.
L’objectif de ce fonds d’investissements algéro-français, une idée qui a germé depuis la dernier visite du président Emmanuel Macron en Algérie le 6 décembre 2017, est de financer les investissements des Algériens qui souhaitent investir en France et des Français qui souhaitent investir en Algérie.
Messahel : un dialogue « riche » dans le domaine stratégique et de sécurité
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a qualifié le dialogue entre l’Algérie et la France de « riche » dans le domaine stratégique et de sécurité.
« Nous voilà à la fin d’une séance riche, d’abord le dialogue que nous continuons à avoir dans le domaine stratégique et de sécurité. Cette session a été marquée par un échange sur les situations de conflit que vit notre région », a indiqué le chef de la diplomatie algérienne.
Il a précisé que cette séance « a permis d’échanger nos analyses, nos points de vue sur ce qui se passe d’abord dans notre zone en Méditerranée et au Sahel », soulignant qu’il est évident que « lorsque Algériens et Français se rencontrent, des questions telles que la situation au Mali, au Sahel et en Libye, fassent l’objet de nos discussions ».
« Je dis que je suis satisfait de cet échange de vues. ça nous a permis de continuer à soutenir les efforts des Nations unies que ce soit pour ce qui est de la Libye, soutenir les efforts de M. Ghassan Salamé, soutenir sa feuille de route, et de faire en sorte que cette feuille de route fasse l’objet du soutien attendu par les partenaires amis de la Libye afin que ce pays retrouve sa stabilité et sa sécurité », a-t-il affirmé, faisant observer que l’Algérie partage plus de 1000 kms de frontières avec la Libye et « combien nous tenons à la stabilité et à la sécurité de ce pays frère et voisin ».
Pour ce qui est du Mali, le ministre des Affaires étrangères a rappelé que l’Algérie est partenaire dans les efforts des Nations unies et dans la mise en œuvre de l’accord dans le cadre du comité de suivi de l’accord né du processus de l’accord d’Alger et de Bamako, soulignant que là aussi la concertation est « quasi permanente ».
« Nous sommes satisfaits des efforts qui sont faits par le gouvernement malien et des partenaires signataires de cet accord. Il est évident qu’il n’y a pas de mise en œuvre de l’accord s’il n’y a pas de confiance », a-t-il indiqué, relevant que la confiance est retrouvée et « nous devons les encourager en raison des défis auxquels nous faisons face dans cette région ».
Il a cité dans ce contexte la question de la migration clandestine, du terrorisme, du crime organisé, soulignant par ailleurs qu’une paix retrouvée au Mali, qu’une paix retrouvée en Libye « nous permettra d’aller de l’avant ».
Le chef de la diplomatie algérienne a fait observer que « nous sommes à la veille d’une réunion qui a été initiée par le SG des Nations unies et par son Représentant personnel, Kohler ».
Sahara occidental : l’Algérie « pleinement » engagée dans la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité
« C’est la réunion de Genève du 4 et 5 décembre prochains sur la question du Sahara occidental. Là aussi, l’Algérie est engagée pleinement dans la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, notamment sa résolution 2414 », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, au sujet de l’attentat suicide survenu lundi à Tunis, le ministre des Affaires étrangères, a rappelé que l’Algérie par la voix de son porte-parole « a déjà condamné cet attentat abject », soulignant que « nous restons toujours dans une région un peu menacée où les défis sont très grands, notamment le défi du terrorisme, celui du crime organisé et pour cela la lutte antiterroriste n’est pas l’affaire d’un pays ou d’un autre mais de la communauté internationale ».
M.Messahel a réitéré ses sincères condoléances aux Tunisiens, souhaitant aux blessés un prompt rétablissement. « Il faut que nous restions vigilants. La vigilance doit être de mise », a-t-il ajouté.
La priorité économique de l’Algérie est la diversification de son économie
Pour ce qui est du COMEFA, le ministre a noté avec satisfaction qu’il est « très important » que les chefs d’Etat des deux pays ont développé comme idée de faire la relation entre l’Algérie et la France une relation « particulière » dans le sens d’un partenariat « stratégique et d’exception », appelant à ce que cette relation soit fondée sur l’intérêt des uns et des autres.
« Nous avons également parlé, avec mon collègue Jean-Yves Le Drian, de la place centrale de la mobilité des personnes, donc de la circulation des personnes entre les deux pays », a-t-il ajouté, indiquant par ailleurs que l’Algérie et la France sont engagés « ensemble » dans tout ce qui est migration illégale et clandestine.
« C’est un fléau auquel l’Algérie est elle-même confrontée » pour lequel « il faut toute une stratégie internationale pour combattre ces réseaux criminels ».
Le Drian: il est de notre responsabilité de travailler « ensemble » dans la résolution des crises
Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères,francais, Jean-Yves Le Drian, a affirmé qu’il est de la responsabilité de la France et de l’Algérie de travailler « ensemble » dans la résolution des crises.
« Nous sommes convaincus que le partage d’expériences et d’initiatives d’échanges opérationnels sont essentiels pour y répondre sur la scène régionale, notamment au Mali et en Libye. L’Algérie est un partenaire incontournable et il est de notre responsabilité de travailler ensemble à la résolution des crises qui affectent la stabilité de notre environnement et nous sommes sur beaucoup de ces sujets complètement en phase », a-t-il précisé dans une déclaration à l’issue des travaux de la 5e session du Comité mixte économique franco-algérien (COMEFA) et de la 4esession du dialogue stratégique algéro-français.
« Nous en parlons très souvent, nous avons des initiatives communes et nous voulons poursuivre dans cette logique en pleine insertion avec les engagements pris au niveau des Nations unies en ce qui concerne le Mali et la Libye, en particulier », a-t-il ajouté, précisant qu’avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, ils ont « commencé à réfléchir à la mise en oeuvre du sommet des deux rives qui permettra de donner une relation commune pour le développement des deux rives de la Méditerranée ».
Par ailleurs, il a indiqué qu’il a évoqué avec le MAE algérien les possibilités de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine des défis migratoires dont ils font face.
« Ces échanges reflètent la grande qualité des relations entre la France et l’Algérie qui ont décidé d’avancer ensemble pour les dossiers d’intérêts communs qui sont nombreux. Il s’agit d’un dialogue de confiance, d’un dialogue exigeant qui a pour objectif de renforcer le caractère privilégié de la relation qui unit l’Algérie et la France », a-t-il souligné.
En ce qui concerne le COMEFA, Jean-Yves Le Drian a indiqué que l’Algérie est pour la France un partenaire économique « majeur ».
« Ce sont plus de 8 milliards d’euros d’échanges commerciaux chaque année avec plus de 7000 entreprises françaises travaillant avec l’Algérie. Ce sont aussi près de 500 entreprises françaises implantées en Algérie qui emploient 40.000 personnes et qui génèrent 100.000 emplois indirects dans les domaines stratégiques pour nos deux pays que ce soit l’automobile, le transport, la santé, l’agriculture », a-t-il expliqué, soulignant que le COMEFA « permet ainsi de faire le point » sur le partenariat économique entre les deux pays et de « tracer les perspectives nouvelles » pour les renforcer et les concrétiser.
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