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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 7 hours ago

Intempéries: échouage d’un voilier belge sur les côtes oranaises

Tue, 10/30/2018 - 21:35

ORAN- Un voilier battant pavillon belge qui naviguait en Méditerranée a échoué sur la côte rocheuse l’Ilorat, à Cap Falcon, dans la daïra de Ain El Turck (corniche oranaise), a indiqué mardi à l’APS le chef de l’unité marine de la Protection civile au port d’Oran, le lieutenant Madjid Benatia.

La disparition de ce voilier a été ultérieurement signalée par les autorités espagnoles avant d’être découvert, lundi après-midi, sur la côte oranaise, a précisé le même responsable, ajoutant que l’embarcation aurait quitté les côtes espagnoles avant de faire naufrage en plein Méditerranée.

Une équipe de plongeurs de la Protection civile a effectué, lundi, une virée de reconnaissance, dans la partie immergée du voilier et aux alentours sans découvrir toutefois de corps. « L’embarcation était vide », a assuré le lieutenant Benattia.

Le voilier, long de 12 mètres, emporté par les courants jusqu’à la plage rocheuse de l’Ilorat, avait les voiles hissées et complètement déchirées, ce qui indique qu’il naviguait quand il a fait naufrage, a noté le même officier.

Par ailleurs, l’unité marine de la protection civile d’Oran, qui intervient sur une façade maritime longue de 120 kms, de la plage Madegh2, à la frontière avec la wilaya d’Ain Temouchent jusqu’à Mers El Hadjadj, à la frontière avec la wilaya de Mostaganem, a effectué, au cours des dernières 48 heures, trois interventions pour renflouer trois embarcations noyées au port d’Oran.

Il s’agit d’un glisseur et de deux bateaux de plaisance, qui ont fini au fond de l’eau à cause des intempéries. L’unité marine de la Protection civile a effectué des interventions pour les renflouer, a indiqué la même source.

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Conduite Autonome : Ford, premier constructeur à tester ses véhicules autonomes à Washington

Tue, 10/30/2018 - 21:16

Après Detroit, Pittsburgh et Miami, Ford annonce étendre ses essais de véhicules autonomes à la ville de Washington, et devient ainsi le premier constructeur à tester ses technologies autonomies dans la capitale américaine.

Après Detroit, Pittsburgh et Miami, Ford annonce étendre ses essais de véhicules autonomes à la ville de Washington, et devient ainsi le premier constructeur à tester ses technologies autonomies dans la capitale américaine.

En supplément des essais sur les véhicules autonomes, Ford travaille également sur les services professionnels qui peuvent en découler, comme la livraison ou les transports à la demande. L’objectif fixé est la mise en circulation des premiers véhicules autonomes Ford en 2021.

« L’avènement des véhicules autonomes permet d’envisager des usages plus abordables et plus faciles, en comblant les carences en matière d’accès aux transports en commun, de nouvelles méthodes de livraison de produits alimentaires ou autres, etc. Cela implique également un bouleversement global de notre façon de vivre – et la manière dont nous nous préparons à ce bouleversement aura un impact considérable sur les personnes et leurs communautés », a déclaré Sherif Marakby, CEO de Ford Autonomous Vehicles LLC.

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Ain Tedeles : Un enfant disparu retrouvé par les gendarmes à Sour

Tue, 10/30/2018 - 21:12
Les éléments du groupement  de la gendarmerie nationale de la commune de Sour, daïra d’Ain Tédelès, dans la wilaya de Mostaganem, ont retrouvé ce  lundi passé un garçon de 2 ans, après que son père a déclaré sa disparition.  Aussitôt la plainte enregistrée, une patrouille constituée de gendarmes s’est dirigée vers le douar ‘’Ouled Bouras’’ lieu de résidence de l’enfant en question, et après enquête et investigations dans les environs du domicile, les oueds…, l’enfant a été retrouvé sain et sauf, à part qu’il avait froid, vu les conditions climatiques de ces derniers jours. Sabria B.

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Les infectiologues alertent le ministère de la santé – Antibiotiques : appel à l’interdiction de la vente libre

Tue, 10/30/2018 - 15:54

Cette situation catastrophique qui nous guette, en termes de thérapie, est une résultante logique et directe de la prescription abusive de ce type de médicaments et de l’automédication qui a pris de l’ampleur ces dernières années.

L’Algérie est classée cinquième consommateur de médicaments antibiotiques dans le monde. Ce constat accablant de l’OMS a été repris, hier, par le Pr Rabah Aït Hammouda, infectiologue exerçant au CHU de Batna, pour tirer la sonnette d’alarme sur les dangers qui guettent les Algériens en raison de l’utilisation excessive et anarchique de ces substances médicamenteuses qui ont, par définition, la propriété de détruire les bactéries. “Nous sommes de mauvais utilisateurs d’antibiotiques, nous avons même trop abusé dans la prescription de ces médicaments. Je sais bien que cela est un phénomène mondial, mais on doit agir pour revenir aux bonnes pratiques. C’est urgent”, lancera l’infectiologue de Batna à l’occasion de la troisième et dernière journée du congrès consacré aux maladies infectieuses, organisé par la Société algérienne d’infectiologie à l’hôtel El-Aurassi. Cet appel du spécialiste est lancé aussi bien en direction des prescripteurs de médicaments (médecins et vétérinaires) qu’en direction des malades. “Si l’on persiste sur ce rythme de consommation de ce types de substances médicamenteuses, on risque de ne plus en trouver pour soigner une infection mineure.

Les bactéries deviendront insensibles au traitement”, alertera le Pr Aït Hammouda qui rappellera que “la multirésistance des bactéries fera des dégâts plus que les dommages causés par le virus H1N1  de la grippe en 2009 qui avait fait beaucoup de morts.” La prescription abusive de molécules ayant la propriété de tuer les bactéries fait craindre aux spécialistes présents, hier au congrès, de se retrouver devant une impasse thérapeutique. Des mesures politiques et techniques doivent être, dit-on, prises dans les meilleurs délais avant que ne survienne une catastrophe. Le Dr Zmit Fatma-Zohra de l’hôpital El-Kettar soutiendra, pour sa part, que cette situation catastrophique qui nous guette, en termes de thérapie, est une résultante logique et directe de la prescription abusive de ce type de médicaments et de l’automédication qui a pris de l’ampleur ces dernières années. “L’exagération dans la prise de cette classe de médicaments entraînera inévitablement des résistances.

La moindre infection ne sera plus sensible à l’antibiotique”, dénoncera sans ambages la spécialiste qui ajoutera que “les participants au congrès de la SIA lancent un appel en direction de nos confrères médecins pour commencer à rationnaliser la prescription d’antibiotiques. La moindre fièvre ne sera pas systématiquement d’origine bactérienne, donc traitée par un antibiotique. L’infection pourrait être d’origine virale ou causée par des parasites ou encore par des champignons”. Les congressistes ont insisté, enfin, sur l’urgence de revenir aux bonnes pratiques de base dans la prise en charge des infections. Les praticiens devront, dit-on, au préalable, réunir des preuves cliniques et même parfois des preuves microbiologiques pour décider du type de traitement à prescrire. Les participants n’ont pas manqué d’interpeller les pouvoirs publics pour interdire la vente libre des antibiotiques et déclarer la guerre à l’automédication.

Hanafi H.

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Plusieurs régions touchées par les intempéries: Neige, pluie, routes coupées et inondations

Tue, 10/30/2018 - 15:50

Des pluies diluviennes et de la neige se sont abattues ces dernières 48 heures sur plusieurs wilayas, entraînant une vague de froid et causant des désagréments aux populations.

Les premiers flocons de neige, accompagnés d’une baisse sensible des températures, ont fait leur apparition hier sur les hauteurs du Djurdjura, notamment dans les localités situées à plus de 1 000 mètres d’altitude, à l’exemple des régions d’Iferhounène et d’Aïn El-Hammam, dans la wilaya de Tizi Ouzou. La neige est tombée sans toutefois causer de grosses perturbations dans la circulation routière notamment au niveau des chefs-lieux de communes, alors qu’elle a rendu le passage difficile au niveau des deux cols de Chellata, sur la CW253, reliant Tizi Ouzou à Béjaïa et celui de Tirourda, sur la RN15, reliant Tizi Ouzou à Bouira. Il est à préciser que la wilaya de Tizi Ouzou a connu durant ces dernières 24 heures de fréquentes averses de pluie et de fortes rafales de vent qui continueront à affecter la région aujourd’hui,   comme annoncé dans un BMS de l’Office national de la météorologie (ONM) dont la validité prendra fin aujourd’hui.
L’ONM avait, pour rappel, précisé que les cumuls de pluie atteindront ou dépasseront les 40 mm dans la wilaya, durant la validité du BMS, ce qui est un acquis appréciable en matière de ressources en eau en cette période automnale. À Bouzeguène, les intempéries et les chutes de température annoncées par les services de météorologie semblent s’installer progressivement. À Bouira, les reliefs montagneux, notamment ceux dépassant les 1000 mètres d’altitude, ont été totalement recouverts par la neige. Plusieurs cols et axes routiers de la wilaya ont été fermés à la circulation automobile. En effet, les divers cols de la wilaya, à l’instar de Tirourda (RN15) et de Tizi N’kouilal (RN30), ont été fermés pour raison d’amoncellement de neige. De leur côté, les services de la Direction des travaux publics (DTP) ont enclenché, dès la réception du BMS  annonçant ces intempéries, leur plan de déneigement des routes. Ainsi, pas moins de 5 chasse-neiges,
25 camions, 1 rétro-chargeur avec
100 tonnes de sel ont été mobilisés. En outre, certaines communes de Bouira, notamment Aïn Turk, Sour El-Ghozlane, Lakhdaria et même certains quartiers du chef-lieu de la wilaya ont été inondés. À Aïn Turk, plusieurs quartiers de la ville ont été inondés, donnant à cette municipalité des allures de piscine à ciel ouvert. En effet, les importantes quantités d’eau qui se sont abattues ces deux derniers jours ont considérablement gêné la circulation automobile au niveau de cette commune, rendant parfois inaccessibles certaines routes. Même constat du côté de la commune de Sour El-Ghozlane (sud de Bouira), où plusieurs quartiers ont été partiellement inondés. À Aïn Témouchent, même si les dégâts ne sont pas d’une grande ampleur,  certaines familles ont vécu des moments de peur durant ces dernières 24 heures à la suite d’importantes chutes de pluie dans la région,  notamment après que leurs habitations ont été inondées. Ce qui a obligé les agents de la Protection civile à effectuer pas moins de cinq interventions au niveau des quartiers périphériques des localités d’Aïn El-Arba, d’Aïn Témouchent, de Béni Saf et de Bouzedjar dans des opérations de constat et de reconnaissance. Ainsi, pas moins de
10 familles ont été surprises par des infiltrations d’eau qui ont inondé leurs habitations situées dans les localités précitées. Dans le même sillage, deux autres interventions ont été effectuées dans la commune d’Oulhaça pour des opérations de sauvetage de deux véhicules légers cernés par les eaux pluviales et immobilisés dans la gadoue. Selon la Protection civile, fort heureusement, les deux conducteurs ont été sauvés et leurs véhicules retirés et éloignés du danger. Aussi, deux accidents de la circulation ont été enregistrés avant-hier dimanche sur les routes de la wilaya à la suite de dérapages et de collisions entre véhicules, en raison des mauvaises conditions atmosphériques, causant de graves blessures à sept personnes qui ont été évacuées vers les structures sanitaires les plus proches.

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Élection présidentielle 2019: La candidature de Bouteflika est quasiment actée

Tue, 10/30/2018 - 15:48

Il ne resterait que l’annonce officielle du concerné lui-même pour mettre fin au faux suspense qui plombe la vie politique dans le pays.

Après des mois d’atermoiements, d’allusions et parfois de diversions, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un nouveau mandat présidentiel se précise. À moins d’un imprévu, la marche vers “la continuité” de l’œuvre de celui qui a déjà battu le record de présence à la tête de l’État est quasiment actée. Les doutes se dissipent l’un après l’autre et l’affirmation de Djamel Ould Abbes, qui a indiqué dimanche à l’APN qu’“Abdelaziz Bouteflika est le candidat” de son parti au scrutin présidentiel de 2019, n’est, en fait, que la confirmation d’un faux suspense qui a commencé il y a de cela plusieurs mois. Les éléments de langage utilisés par les partisans de “la continuité” ne laissent plus de place au mystère. Avant la déclaration de Djamel Ould Abbes, désormais prise comme un acte de candidature par procuration (alors que la loi précise que la déclaration de candidature doit être faite par le candidat lui-même), le porte-parole du RND, Seddik Chihab, avait déjà donné le tempo à partir de Tizi Ouzou où il était en déplacement samedi. “Impossible de trouver un autre président de consensus autre que Bouteflika”, avait-il assené. Pour le responsable du RND, tout comme pour ses alliés de la “majorité présidentielle”, la candidature d’Abdelaziz Bouteflika est comme une fatalité. Nul autre homme ou femme ne trouve grâce aux yeux des partisans de la “poursuite de l’œuvre”. Comme dans un orchestre, tous les soutiens de cette option exécutent leur part de la partition qui mène vers le maintien du statu quo. Quitte à plomber une classe politique déjà réfractaire à l’idée de voir le chef de l’État rempiler pour un nouveau mandat à la tête de l’État. “Au lieu de se retirer, l’opposition doit présenter un candidat de consensus”, répondait un jour Belkacem Sahli, président de l’ANR, sur un plateau de télévision.

L’état de santé de Bouteflika, un détail ?
Si la candidature d’Abdelaziz Bouteflika est quasiment une certitude, le timing choisi pour l’annoncer impose des questions. Car, à six mois du scrutin, cette annonce risque de tuer encore d’avantage les rares espoirs qui restaient quant à la possibilité de voir le chef de l’État renoncer à une nouvelle candidature.
D’autant plus que pour les élections précédentes, le chef de l’État avait toujours pour habitude de laisser cette annonce jusqu’à quelques semaines du scrutin. En 2004 et 2009, c’est Abdelaziz Bouteflika en personne qui avait annoncé son désir de “continuer l’œuvre” dans des shows organisés respectivement à l’hôtel El-Aurassi et à la Coupole du complexe olympique. Mais en 2014, affaibli par l’AVC qui l’avait touché une année auparavant, le chef de l’État n’a jamais rendu publique sa candidature. Il en avait laissé le soin à son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal.
C’était un jour de février lors d’un meeting animé à Oran. Au-delà de la forme et du timing, c’est surtout la manière avec laquelle les soutiens d’Abdelaziz Bouteflika vont mener la campagne présidentielle qui intrigue. Les supporters du chef de l’État ne se gêneront pas de faire campagne à sa place, comme ils l’ont déjà fait par le passé. C’était d’ailleurs le cas il y a 4 ans et demi. Mais lors du précédent scrutin, le chef de l’État avait fait des efforts surhumains pour la prestation de serment.
Pourrait-il honorer cette obligation constitutionnelle, lui qui ne s’est pas adressé aux Algériens depuis avril 2012 ? La question ne semble pas embarrasser, outre mesure, les partisans de la “poursuite de l’œuvre”.

Ali Boukhlef

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Relation Algéro-Française: Passion, malentendus et obstacles

Tue, 10/30/2018 - 15:43

Les responsables des deux pays sont conscients, selon plusieurs sources, du poids de l’histoire en partage, mais également des potentialités de coopération qui ne sont pas encore assez explorées.

“La relation franco-algérienne a quelque chose d’unique ; nos sorts sont étroitement liés. Ça donne à l’Algérie un statut spécial.” Ces propos ne sont ni d’un “nostalgérique”, encore moins d’un potentiel investisseur, mais d’un ancien responsable français, aujourd’hui à la tête d’une fondation et qui s’emploie, depuis quelques années, dans ce qu’il y a lieu d’appeler la diplomatie parallèle, à renforcer la relation entre Alger et Paris, souvent grippée par le contentieux mémoriel.
Quelques jours avant la tenue de la cinquième réunion du Comité mixte économique algéro-français (Comefa), dont les travaux devaient commencer hier en début de soirée à Paris (réunion qui sera consacrée à l’évaluation de la coopération, à l’état d’avancement des projets de partenariat en cours et à dresser des perspectives de partenariat), ce responsable rencontré dans l’Hexagone a livré, au cours d’un échange à bâtons rompus avec un groupe de journalistes algériens, son point de vue sur le pays avec lequel il entretient des liens privilégiés.
Un point de vue qui se veut à la fois lucide et pragmatique, mais qui tranche singulièrement avec le jargon lisse, diplomatique. “C’est un pays vaste, difficile, compartimenté (…) mais il y a des atouts, un peuple endurant”, dit-il. “Votre pays n’est pas assez diversifié, ça doit venir des Algériens eux-mêmes (…) On a laissé beaucoup d’occasions entre l’Algérie et la France.” Et il n’ignore pas que, parfois, la question mémorielle est “instrumentalisée” pour des motifs politiques, autant en France qu’en Algérie. “Vous avez des lobbies de la mémoire qui font tourner la roue chez vous”, souligne notre interlocuteur. Reste qu’en dépit des vicissitudes que connaît la relation entre les deux pays, les responsables des deux pays sont conscients, selon plusieurs sources, du poids de l’histoire en partage, mais également des potentialités de coopération qui ne sont pas encore assez explorées.

“Des lobbies de la mémoire”
Si les deux pays “discutent de tout” et travaillent sur plusieurs chantiers, des “efforts restent à faire” et la relation n’a pas encore atteint une dimension à la mesure des ambitions des deux peuples.
En d’autres termes : des pierres d’achoppement existent encore. “Nous travaillons sur beaucoup de domaines : économique, sécuritaire et sur la mémoire (…) Tout n’avance pas, peut-être, au rythme souhaité, mais nous voulons une relation étroite”, soutient une source au fait du dossier de coopération entre les deux pays, rencontrée à Paris. “Il faut garder le cap et faire avancer la relation”, ajoute-t-il, elle qui considère que des déclarations, à l’image de celles tenues récemment par Bernard Bajolet sur le Président algérien, ne doivent en aucun cas impacter la dynamique des relations. Si cette source soutient que le geste envers la famille Audin contribue à apaiser davantage les mémoires et traduit l’attachement de la France à la question mémorielle, ce qui est de nature à “ouvrir des perspectives”, elle ne considère pas moins que la question de la “mobilité des personnes” peut être une source de malentendus. “Nous savons qu’il pourrait y avoir des malentendus, mais on s’inscrit dans le cadre de la mobilité légale, il faut continuer, mais lutter également contre l’immigration illégale. Il faut traiter la question de manière sérieuse et conformément au droit pour que le dossier ne fasse pas le lit des populismes”, souligne cette source. “Il y a un élément de la politique française qui nous préoccupe, c’est le retour des migrants en situation irrégulière : le taux est faible… Encore faut-il que les pays coopèrent. La France dispose d’un système juridique qu’elle espère exister ailleurs”, soutient une autre source spécialisée dans les questions migratoires.
À ses yeux, les deux pays peuvent coopérer davantage sur la question migratoire et, par ricochet, sur la question libyenne, un des foyers, source du fléau.
À Paris, on souhaite également que la coopération soit densifiée autour de la situation au Mali. Autre volet auquel Paris accorde une importance capitale dans ses relations avec l’Algérie : le volet économique, domaine où elle constitue le principal partenaire en dehors des hydrocarbures.

Climat des affaires, l’éternel frein
Dans ce contexte, si l’on se félicite de “quelques avancées”, l’on ne se cache pas, en privé, de critiquer le climat des affaires, particulièrement la “mouvance du cadre juridique”. Un investisseur a même été pris au dépourvu après la décision des autorités algériennes d’opérer un tour de vis aux importations. Il s’est retrouvé pris dans le piège de l’incapacité d’importer des produits dont il a besoin pour son projet… d’investissement ! “On a un dialogue avec les Algériens (…) Ils nous demandent d’être compréhensifs en nous expliquant les difficultés induites par la chute des prix du pétrole, mais il ne faut pas fragiliser les équilibres commerciaux”, estime notre source. Selon elle, le “dialogue doit être serein” et les autorités algériennes sont “conscientes” de certains aléas qui plombent le climat des affaires, comme la bureaucratie ou encore la corruption. “On doit faire des efforts pour avancer”, affirme cette source qui espère, par ailleurs, que le dossier “Peugeot soit débloqué au cours de la réunion de la Comefa”.
Un des partisans d’un meilleur renforcement de la coopération et grand connaisseur de l’Algérie, pour s’y être rendu plusieurs fois, soutient qu’“il faut changer de paradigme, de mode de coopération, faire des projets communs en associant les universités et mobiliser les territoires”. “On a énormément de choses à faire, par exemple améliorer l’image de l’Algérie en France”, dit-il. Et à ceux qui évoquent le départ massif de jeunes cadres algériens, sa recette est très simple : “Plus vous encouragez la logique du co-investissement, plus vous fixez vos jeunes.” “Mais le problème est que votre réglementation est mouvante”, déplore-t-il.

Karim kebir

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Grève dans les lycées et les collèges de Tizi Ouzou: Retour graduel aux cours

Tue, 10/30/2018 - 15:40

Dans les daïras de Boghni, Draâ El-Mizan et Tizi Gheniff, le mouvement de grève s’est, en revanche, poursuivi hier.

Après deux semaines de perturbation des cours au niveau des établissements scolaires du moyen et du secondaire, un retour graduel à la normale a été constaté hier dans la wilaya de Tizi Ouzou où les parents d’élèves ont été appelés à accompagner leurs enfants à l’école. C’est ainsi que, dans certaines daïras de Tizi Ouzou, Draâ Ben-Khedda, Bouzeguène et Azazga, les élèves des deux paliers de l’enseignement, dans leur totalité, ont rejoint les bancs d’école.
En effet, après concertation avec les chefs d’établissement, les parents d’élèves et les comités de village se sont impliqués pour accompagner leurs enfants jusqu’au portail des différents établissements, afin de leur permettre de rejoindre en toute quiétude les salles de cours.
Tout semble, à première vue, rentrer dans l’ordre car depuis quelques jours, les parents d’élèves s’inquiétaient des conséquences néfastes de ces grèves ininterrompues qui pourraient mener, selon eux, à l’irréparable. Les parents se rappellent encore de la grève du cartable initiée en 1994 qui, bien qu’ayant porté ses fruits en matière d’avancée des revendications relatives à la langue et à la culture amazighes, a tout de même laissé des séquelles incalculables d’une année blanche. Par ailleurs, il a été enregistré une reprise partielle des cours, hier matin, dans la localité de Mâatkas, où les élèves des trois lycées et des sept collèges de la région ont entamé un mouvement de grève dimanche passé. Hier matin, il n’y avait que les lycéens scolarisés dans les établissements Mouzarine-Saïd et Ladlani-Amar, dans la commune de Maâtkas, et celui des frères Sadou dans la commune voisine de Souk El-Tenine qui ont continué à suivre le mot d’ordre de grève. Toutes les tentatives des parents, des responsables des lycées en question et des autorités pour la reprise des cours sont restées vaines devant la détermination des élèves qui continuent de bouder les classes. Concernant les collèges, un seul établissement situé dans le secteur d’Iverkouken continue d’enregistrer le suivi de la grève, alors qu’une reprise totale est constatée aux CEM d’Aït Aissa-Ouziane, d’Ighil Aouene, de Fekrane et d’Agarage, tandis que les élèves du CEM Ounar du chef-lieu de daïra, ils ont déserté les lieux à 10h, après avoir repris les cours à 8h du matin.
Par ailleurs, les lycées et les collèges de Boghni, de Draâ El-Mizan et de Tizi Gheniff étaient toujours paralysés hier par ce mouvement de grève, malgré l’intervention de certains parents et quelques enseignants qui ont tenté de raisonner les contestataires. Cette grève a gagné même les établissements des zones rurales comme c’est le cas du CEM Rabat-Meddour de Tafoughalt dans la commune d’Aït Yahia Moussa. À Tamdikt, dans la daïra de Tizi Gheniff, les enseignants sont parvenus à persuader les collégiens de reprendre les cours.
En revanche, si les collégiens des deux CEM de la ville de Tizi Gheniff ont rejoint les salles de cours, leurs camarades des lycées les ont contraints à sortir dans la rue dès 10h. “Il y a un travail de sensibilisation qui se fait avec les parents, les enseignants et l’administration pour trouver la solution”, nous déclarera le P/APC.
Enfin, à Boghni, les cours ont repris normalement après avoir convaincu les élèves pour un retour à la normale, mais une heure après, des lycéens les ont obligés à sortir. Selon un parent d’élève, “une assemblée est prévue aujourd’hui  afin de trouver, avec les autorités locales, une solution à cette situation inquiétante qui prend de l’ampleur”.

K. N. Oukaci/R. Achour/O. Ghilès

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La JSK a repris le chemin de l’entraînement hier matin: Les Kabyles préparent le choc contre l’USMA

Tue, 10/30/2018 - 15:37

Les Canaris semblent bien concentrés pour préparer la chaude empoignade de lundi prochain contre l’USMA.

Comme convenu, les joueurs de la JSK ont bénéficié de deux jours de repos et ont dû faire contre mauvaise fortune bon cœur pour profiter de cette nouvelle pause inattendue imposée par le report du match JSK-CSC au 19 novembre et reprendre ainsi le chemin de l’entraînement depuis hier matin, sous la direction de l’entraîneur en chef Franck Dumas, apparemment contrarié encore par cette programmation approximative des matchs de championnat de Ligue 1. Toujours est-il que les Canaris ont eu droit à une seule séance d’entraînement, hier en cours de matinée, mais ils seront soumis aujourd’hui à un travail biquotidien, puisque Dumas veut profiter de ce repos forcé pour privilégier le travail physique avant d’accorder une autre journée de repos à ses joueurs, demain mercredi. Tout cela a été programmé certainement pour couper la semaine et permettre aux camarades de Sadou de récupérer de l’énorme charge de travail de ces deux derniers jours, et ce, avant d’enchaîner le volet technico-tactique durant les trois jours du week-end pour préparer tel qu’il se doit le match choc de lundi prochain contre l’USMA au stade Omar-Hamadi de Bologhine.

En dehors des aléas de la nouvelle programmation qui a condamné la JSK à un manque de compétition de 17 jours, puisque le dernier match disputé à Oran remonte au 19 octobre, mais ensuite à un véritable marathon de quatre matchs en l’espace de 18 jours pour boucler la phase aller, la formation kabyle sera privée des services de son attaquant nigérian Uche Nwofor contre l’USMA, puisque ce dernier devait initialement purger son match de suspension à domicile, lors de ce fameux match contre le CSC qui a été malheureusement renvoyé le week-end passé. Toujours est-il que les Canaris semblent bien concentrés pour préparer la chaude empoignade de lundi prochain contre l’USMA, et ce, en toute sérénité, à l’image de son excellent défenseur Amir Belaïli qui semble avoir bien géré sa période d’adaptation en terre kabyle pour s’imposer de fort belle manière dans le couloir droit de l’arrière-garde kabyle, lui qui, à près de 28 ans, compte mettre toute son expérience au service du prestigieux club kabyle, dont il a toujours rêvé de porter les couleurs.

“C’est vrai que j’ai débuté ma carrière au sein de l’AS Khroub, le club de mon enfance et de ma ville natale, ensuite j’ai évolué successivement au Mouloudia de Constantine, puis au CRB Aïn Fakroun et enfin au CRB, mais j’ai toujours rêvé de jouer à la JSK, un club de renom qui a un palmarès élogieux tant sur le plan national qu’africain et qui possède un public merveilleux”, avoue Belaïli, dont la cote ne cesse de monter auprès du fidèle public kabyle, surtout depuis qu’il a inscrit ce fameux but d’anthologie contre le DRB Tadjenanet qui est toujours classé en tête du “top-buts” de Ligue 1 depuis quelques semaines déjà. “C’est vrai que les supporters de la JSK me vouent beaucoup de respect et d’admiration, et cela m’encourage pour aller encore de l’avant. Même si je suis un défenseur, je compte inscrire encore d’autres buts pour faire plaisir à ce merveilleux public et contribuer à renforcer notre belle dynamique axée sur la rigueur et la rage de vaincre”, conclut l’ancien défenseur du CR Belouizdad qui avoue “garder de bons souvenirs des années passées au CRB”, mais le destin a voulu qu’il atterrisse en Kabylie, terre de foot et de passion, où il se plaît à souhait, au grand bonheur des fans kabyles qui apprécient, à juste titre, sa fougue en défense, mais aussi son audace face au but.

Mohamed HAOUCHINE

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Après un cinglant revers électoral dimanche: Angela Merkel prépare sa sortie

Tue, 10/30/2018 - 15:30

Angela Merkel a posé, hier, les jalons de son retrait du pouvoir en annonçant que son mandat de chancelière était le dernier et en renonçant à la présidence de son parti, conséquences d’un cinglant revers électoral régional en Allemagne. “Aujourd’hui, il est temps d’ouvrir un nouveau chapitre”, a déclaré, visiblement émue, Angela Merkel lors d’une conférence de presse à Berlin. Son mandat actuel de chancelière entamé en mars, le quatrième depuis son arrivée au pouvoir en 2005, sera “le dernier”, a-t-elle dit. À l’échéance prévue en 2021, elle a dit aussi ne pas avoir l’ambition de commencer une carrière dans les institutions européennes, comme certains médias allemands lui en prêtaient l’intention. En clair : elle mettra alors un terme à sa carrière politique de premier plan. De même, en vue d’un congrès de la CDU prévu en décembre, elle a indiqué renoncer à se présenter à un renouvellement de son mandat de présidente du mouvement, qu’elle occupe depuis 18 ans.

Une manière pour elle de préparer sa succession. “Il n’est plus possible de faire comme si rien ne s’était passé” suite à l’élection régionale de dimanche en Hesse, qui avait valeur de test de popularité au plan national. Son parti démocrate-chrétien, bien qu’arrivé en tête avec 27%, y a perdu plus de 11 points par rapport au précédent scrutin. Il y a deux semaines, le camp conservateur avait déjà enregistré un résultat très décevant lors d’une autre élection régionale, en Bavière, tandis que l’extrême droite anti-migrants, d’une part, et les écologistes, d’autre part, progressent fortement. La chancelière apparaît fragilisée politiquement depuis le début de son mandat en mars. Elle n’a pu qu’au forceps constituer un gouvernement majoritaire de coalition avec des sociaux-démocrates récalcitrants. Une conséquence des élections législatives de 2017, marquées par la percée de l’extrême droite de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) qui a dynamité le monde politique allemand.

R. I./Agences

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Ses membres ont tué quatre personnes et enlevé des policiers: Daech tente de se redéployer en Libye

Tue, 10/30/2018 - 15:29

Les experts avaient déjà alerté sur un mouvement des terroristes de Daech vers la Libye, après l’affaiblissement de cette organisation criminelle en Irak et en Syrie.

Quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres enlevées, dont des policiers, dans la nuit de dimanche à lundi, dans une attaque armée contre la région d’al-Fokaha, relevant de la municipalité d’al-Jufra, dans le centre de la Libye.
Dans un communiqué publié hier sur sa page Facebook officielle le conseil municipal d’al-Jufra a indiqué qu’“un groupe terroriste a attaqué le poste de police d’al-Fokaha et a enlevé plusieurs policiers”. “Des voitures armées appartenant au groupe terroriste autoproclamé État islamique (EI/Daech) ont attaqué la région d’al-Fokaha, dont le nombre est estimé à 25 véhicules. Elles ont aussitôt quitté la région après avoir terrorisé les habitants et mis le feu dans certaines maisons. Plusieurs jeunes ont été enlevés, et quatre personnes ont été tuées”, a ajouté la même source. Le Conseil a appelé les forces de l’armée à les pourchasser et les neutraliser, qualifiant la situation de critique et tragique à la suite de cette attaque.
Début décembre 2016, Daech avait perdu le contrôle de la ville de Syrte, qu’elle avait occupée le 28 mai 2015. Le contrôle total de la ville avait été repris par les forces d’al-Bounyan al-Marsous formées par le Conseil présidentiel libyen par la suite. Après la défaite de Daech à Syrte, Benghazi, Derna, al-Nawfaliya (Est), et Sabratha (Ouest), l’organisation terroriste est réapparue à travers des attaques visant des centres de sécurité dans le centre de la Libye, ainsi que des sièges du gouvernement, notamment la commission électorale et la National Oil Corporation à Tripoli. Les experts sécuritaires avaient déjà alerté sur un mouvement des terroristes de Daech vers la Libye, après l’affaiblissement de cette organisation criminelle en Irak et en Syrie.
Le problème du retour des combattants islamistes des zones de tension vers la Libye avait été posé par des nombreux experts au sein de l’ONU qui peinent à faire avancer le processus politique dans ce pays, livré aux milices armées et miné par des divisions profondes entre le camp de l’Est et de l’Ouest, alors que le Sud est quasiment oublié.
Cela a laissé la porte ouverte aux groupes de criminels, de contrebandiers et aux réseaux de trafic en tous genres. Ces derniers sont interconnectés aux réseaux terroristes, dont celui de Daech qui a pu recruter de nouveaux éléments et se réarmer. Si ces capacités de nuisance ne sont plus les mêmes, il demeure un danger pour la Libye, tout comme il l’est en Irak et en Syrie où il a muté et s’est adapté aux changements des rapports de force. Il faut dire aussi que la création d’une branche sahélienne de Daech, sous les ordres de Nabil al-Sahraoui, complique la lutte contre la branche libyenne de l’autoproclamé État islamique qui trouve un réel soutien pour relancer ses attaques et se replacer en Libye.

Lyès Menacer/Agences

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Une exposition photographique algérienne bientôt exposée à Paris

Tue, 10/30/2018 - 15:26

L’exposition algérienne « L’Algérie vue d’en bas »  se fera le 15 novembre prochain à  BeCoworking, une galerie d’art située dans le 17e arrondissement de la capitale française.

« L’Algérie vue d’en bas » est un engagement du photographe Ahmed Ait Isaad à descendre l’appareil photo afin de se rapprocher des citoyens algériens dans leur quotidien. Une inspiration du célèbre documentaire « L’Algérie vue du ciel » de Yann Arthus Bertrand.

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Les groupes de touristes de plus en plus nombreux s’y rendent: Quand la Casbah se dévoile au monde

Tue, 10/30/2018 - 15:23

Le sursaut est venu de la jeune génération, fière, ambitieuse et surtout désireuse de ne pas laisser la Casbah d’Alger tomber dans l’oubli qui la guette. Kenza, Yacine, Zakaria, mais aussi d’autres enfants de ce lieu mythique entretiennent la flamme et déploient des trésors d’imagination pour que l’Histoire ne s’efface pas…
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Leurs noms sont publics, affichés sur des pages du web dont ils font leur outil principal dans leur quête incessante de personnes voulant découvrir la Casbah. Leur Casbah d’abord puisque c’est là que les guides les plus en vue ont passé la plus tendre partie de leur vie.
Enfants, Kenza ou Yacine ont appris à connaître tous ses coins et recoins, couru dans ses ruelles étroites chargées d’histoire, écouté leurs parents et grands-parents, leurs voisins raconter, décrire des événements survenus durant la guerre de Libération, citer des noms de héros, ou partager des souvenirs beaucoup plus anciens en évoquant toutes ces traditions qui ont fait la fierté d’Alger.
Ici, chaque mur, chaque terrasse, chaque détail architectural a sa signification. Les enfants de la Casbah, aujourd’hui reconvertis en guides, gardent pleinement en mémoire les récits écoutés et les livres avidement parcourus sur conseil de leurs aînés. Aujourd’hui, ils les transmettent à d’autres au grand bonheur des amateurs de parcours touristiques. Le défi qu’ils se sont lancé a marché.
Les Algériens sont avides de découverte, de sorties et, chaque semaine, ces guides leur offrent cette opportunité. En général, elles se déroulent les samedis, mais en fonction des demandes, elles peuvent aussi se dérouler les jeudis. Et ce jeudi, Kenza a satisfait son groupe, des étudiantes dans leur majorité. Le parcours est le même qu’elle effectue depuis qu’elle s’est lancée dans cette entreprise intitulée «Djawla assimia» (balade citadine).
Le rendez-vous se déroule à Bab-J’did. La visite de la citadelle démarre par Sidi- Ramdane, puis Sidi-M’hamed-Chrif avec un arrêt inévitable à la demeure de Ali La Pointe. Regards curieux, questions et parfois pause prolongée. Le voisinage est maintenant habitué à ce genre de visiteurs. Certains d’entre eux sont même mis à contribution. A la mi-journée, khalti Fatiha, une pure «vent Casbah», organise des déjeuners traditionnels : rechta, salades et petits plats algérois concoctés sur la base de recettes qui lui viennent de sa mère et de sa grand-mère. Le groupe ne doit pas s’éterniser sur place, cependant. La visite doit reprendre de la rue Sidi-Ben-Ali puis s’étendre jusqu’au cimetière des deux princesses pour passer ensuite à la Basse-Casbah.
Près du tombeau de la princesse Fatma, fille du dey Hassan Pacha, une page d’Histoire se raconte. Celle de deux belles, deux sœurs (N’fissa et Fatma) mortes toutes deux d’un chagrin d’amour, un sentiment qu’elles portaient toutes envers un seul homme. Instant magique où les frontières du temps ne semblent plus exister. Mais la visite doit se poursuivre vers le musée Mustapha-Pacha. Pour tout ce parcours, les visiteurs doivent payer 1 000 DA. «Je dois payer les musées, il y a aussi les repas», explique Kenza, avec son accent purement algérois. Souvent, dit-elle encore, la pause-déjeuner s’effectue chez ammi Mustapha, spécialiste en sardines cuites sous toutes leurs formes. Le plat est à 200 DA. «Parfois, explique la guide, le groupe de visiteurs atteint les quarante personnes, tout dépend des périodes, j’adore faire cela, faire découvrir la Casbah, c’est un honneur… J’entendais tellement de choses qui se disaient ces dernières années, on parlait d’insécurité, mais cette époque est révolue…» C’est ce que dit aussi Yacine, un autre fils de la Casbah passionné par l’histoire des lieux. «Pendant des années, dit-il, j’ai fait découvrir les lieux gratuitement, mon but était de lutter contre l’oubli, détruire les fausses images que l’on avait, des préjugés sur l’insécurité. L’idée m’est venue lorsque j’ai vu des personnes étrangères à la Casbah faire visiter les lieux. Lorsque j’ai commencé les visites à mon tour, des personnes qui étaient déjà venues étaient étonnées de découvrir des détails qu’elles ignoraient.»
Les visites s’effectuent exclusivement le samedi. «Les réseaux sociaux m’ont beaucoup aidé à mettre en place un réseau, convaincre, expliquer, aujourd’hui, tout va normalement. J’ai des groupes qui atteignent une vingtaine de personnes. Je reçois aussi des étrangers, parfois des personnalités. Je travaille aussi avec des ambassades, avec ces dernières, je passe uniquement dans les endroits qui sont propres, mais en général je fais tout, et, parfois, on tombe inévitablement sur des images qui nous renvoient à la réalité. Les gens sont quand même contents d’être venus. Le prix de la visite est de 1 200 DA. Mais ce qui est fait est très insuffisant, la Casbah mérite mieux, beaucoup mieux. Le 23 février a été décrété journée nationale de la Casbah, mais que fait-on pour la sauvegarder en réalité ?»
A. C.

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Ils sont 600 000 à quitter les établissements scolaires annuellement: Des centres d’orientation des élèves bientôt mis en place

Tue, 10/30/2018 - 15:15

La ministre de l’Education nationale s’attaque au problème de l’orientation scolaire. Benghabrit a décidé de mettre en place un groupe de travail pour étudier l’organisation des centres d’orientation et de guidance et professionnelle. Objectif : comment mieux orienter les élèves selon leurs compétences. L’enjeu est de taille, puisque 600 000 élèves, entre abandon et exclusion, quittent annuellement les établissements scolaires sans aucune orientation vers la formation professionnelle.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Ces élèves sont, généralement, des exclus en quatrième année moyenne ou troisième année secondaire. Mais pas que. Un grand nombre d’entre eux sont des élèves ayant décidé eux-mêmes d’abandonner l’école pour des raisons multiples.
Cette année encore, le problème de redoublement, notamment à la troisième année secondaire, a mis la ministre de l’Education dans l’embarras.  Benghabrit a dû faire face au manque de places pédagogiques, d’un côté, et le mécontentement des élèves et de leurs parents, de l’autre. La ministre, qui a fixé des modalités de redoublement, a fait appel à des conseils de classes extraordinaires pour étudier les dossiers des élèves et trancher les cas pouvant redoubler. La première responsable du secteur est consciente du problème de l’absence d’orientation. D’autant que, chaque année, la moitié des élèves qui passent le bac échouent. D’ailleurs, selon les estimations de Boualem Ammoura, président du Satef, l’exclusion dans les établissements touche 600 000 élèves annuellement. Ce nombre compte aussi bien les exclusions décidées par les responsables des établissements scolaires que les abandons décidés par les élèves eux-mêmes, soit la déperdition scolaire. Le taux de redoublement, aussi, en première année moyenne et première année secondaire est de 30% par an. Pour lutter contre le phénomène des élèves qui finissent dans la rue en l’absence d’une orientation professionnelle, la ministre de l’Education nationale s’est réunie, dimanche, avec les inspecteurs et les conseillers de l’orientation et de la guidance scolaires et professionnelles. L’objectif était d’étudier comment mieux orienter les élèves selon leurs compétences.
La ministre de l’Education a décidé de mettre en place un groupe de travail qui étudiera l’organisation des centres d’orientation et de guidance scolaires et professionnelles. Elle a décidé aussi de l’actualisation des procédures liées à l’orientation et de guidance scolaires et professionnelles. Selon Boualem Ammoura, le problème de l’orientation ne concerne pas uniquement le département de l’éducation. C’est un problème d’Etat, selon lui, qui doit impliquer aussi bien le ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnels, que ceux des Finances et du Tourisme. «Jusque-là, un élève exclu à 16 ans est orienté dans son bulletin scolaire vers la vie active et non vers la formation professionnelle, cela se passe sans aucune orientation ni accompagnement, ce n’est pas une solution. L’orientation de ces élèves doit se faire comme l’orientation des élèves vers le lycée, selon leurs compétences. Les exclus des établissements scolaires n’arrivent pas toujours à trouver une place dans les instituts de formation professionnelle, c’est pourquoi les autres départements doivent également s’impliquer pour dégager des places. Où vont aller les  50% d’élèves ayant échoué au bac, à part dans la rue, en l’absence des instituts et de filières adéquates ? Sans oublier le taux énorme des déperditions scolaires», souligne le syndicaliste.  M. Amoura estime, cependant, que l’initiative de la ministre de l’Education est «une bonne chose, à condition que cela ne reste pas au stade de commissions et qu’elle réussisse à faire aboutir ses recommandations». Selon lui, plusieurs journées d’études sur l’orientation scolaire ont été déjà organisées. Sur le terrain, regrette-t-il, rien n’a encore abouti.
S. A.

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En attendant les experts

Tue, 10/30/2018 - 15:10

Le ministre de la Santé a réuni le 23 septembre dernier les professeurs chefs de service pour leur annoncer la dissolution des comités d’experts. Hasbellaoui n’a pas procédé, depuis, à la nomination des nouveaux experts. Pourtant, les nouveaux chefs de service ont été installés.

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Omar Belatoui (Entraîneur du MC Oran): «Terminer l’aller avec 19 points»

Tue, 10/30/2018 - 15:09

En football, c’est bien connu, tout va très vite. La saison dernière, Omar Belatoui, l’ex-libéro du MCO, était arrivé pour construire une équipe. Mais au bout de quelques semaines, il a dû se retirer, cette fois-ci, son club a de nouveau fait appel à lui pour requinquer une formation qui est à quatre points du premier relégable. A défaut d’être le constructeur, Belatoui se retrouve dans la peau du sauveur que le club d’El-Hamri attendait.
Le Soir d’Algérie : Il paraît que vous avez été gêné par le report de la journée de championnat?
Omar Belatoui : Non, cela ne m’a pas dérangé mais j’ai été surpris comme tout le monde par la nouvelle du report qui est tombée à onze heures du soir. C’est vrai que j’aurais aimé jouer le samedi mais c’est une décision qui a été appliquée à tout le monde.
La saison dernière, vous étiez déjà le coach du MCO et vous nous aviez déclaré que vous vouliez reconstruire, mais vous aviez quitté le club. Et aujourd’hui, vous revenez, pour quoi faire ?
Aujourd’hui je suis revenu parce que l’équipe est mal en point.
Le MCO est neuvième avec 13 points.
Oui, et c’est peu pour un club comme le MCO.
Et vous êtes revenu comme le sauveur qui doit faire remonter le MCO au classement ?
Inch’Allah, c’est l’objectif principal.
Et cela doit commencer par une victoire à tout prix en recevant le DRB Tadjenant qui est aussi en mauvaise posture ?
Oui, une victoire est nécessaire pour respirer un peu.
Le DRBT a neuf points et il faudra se méfier de cette équipe. Il ne faut pas se dire que c’est un petit club. Généralement, les grands clubs méprisent ce genre d’équipe. Mais nous aussi, on n’est pas au top et je dis prudence, ce ne sera pas un match facile et il faudra mettre le paquet.
Et comment avez-vous trouvé l’effectif qui est à votre disposition ?
Il y a un déséquilibre au niveau des postes et dans tous les compartiments. Par exemple, au niveau de l’attaque on n’a qu’un seul avant-centre, en l’occurrence Nadji. J’aurais  aimé avoir un deuxième attaquant de pointe. Comme arrière droit, j’ai Helaïmia qui est seul et je n’ai pas de doublure. Mais je vais faire avec d’ici à l’ouverture du mercato hivernal.
Mais avant le mercato, il y a le problème des joueurs qui n’étaient plus titulaires comme Fahem Bouazza ?
Fahem Bouazza est un joueur qui fait partie du groupe et j’ai bien l’intention de compter sur tous les éléments de l’effectif sans exception. Pour moi, la règle est simple. Si un joueur veut être titulaire, il n’a qu’à travailler. Je ne ferai de cadeau à personne et je ne ferai jouer que les meilleurs. Quant à Bouazza, je constate qu’il est en train de travailler sérieusement et il mérite une chance.
C’est aussi un remarquable tireur de coup-franc et quand on sait l’importance des balles arrêtées !
Il a de l’expérience et il peut apporter sa touche, mais moi je fais confiance au groupe et il n’y a pas de titulaire indiscutable.
Pour en revenir au prochain mercato, on dit que Benaldjia pourrait rejoindre le MCO ?
Il y a une touche avec Benaldjia.
Ce serait une excellente recrue au vu de ses dernières prestations avec la JSK ?
C’est un élément qui nous intéresse, mais rien n’est fait pour le moment. Maintenant, en ce qui concerne d’autres détails, cela me dépasse, mais je le répète, Benaldjia m’intéresse !
Finalement, et à long terme, l’objectif ce sera le maintien ou une place en haut du tableau ?
Pour moi, l’objectif immédiat qui compte, ce sont les quatre rencontres qui restent avant la trêve. On a treize points et j’aimerais bien qu’on termine avec dix-neuf points la phase aller.
Mais, il vous reste des rencontres très difficiles avec des duels face au CSC, l’USMA et le NAHD.
Je sais, ce sont des équipes du haut du tableau mais j’estime qu’on est capable de faire de bons résultats. A nous de sortir le grand jeu pour bien négocier ces rencontres.
La FAF vient de faire adopter un projet de création de quatre centres de formation. Qu’en pensez-vous ?
Il était temps qu’on s’occupe sérieusement de cet aspect. De mon temps, et même sans de véritables centres de formation, il y a eu l’éclosion de nombreux joueurs. Alors imaginez qu’aujourd’hui, un enfant intègre un centre où il a tout, il apprendra énormément, c’est une nouvelle pour le football algérien. Avec ce projet on va pouvoir vraiment progresser.
Propos recueillis par Hassen Boukacem

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Benaâmar Bendjenna à propos des tentatives de fraction de la société : «La politique sécuritaire doit reposer aussi sur la consolidation du front interne»

Tue, 10/30/2018 - 14:57

Face aux dangers qui guettent l’Algérie de toute part, le colonel à la retraite, Benaâmar Bendjenna a estimé, hier, qu’il faut impérativement consolider le front interne pour contrecarrer toute tentative de déstabilisation du pays.

«Toute politique sécuritaire doit essentiellement reposer sur le front intérieur», a affirmé l’expert des questions sécuritaires, lors de son intervention au Forum du Courrier d’Algérie. Pour lui, il est nécessaire d’éliminer les «facteurs de fraction» guettant la société algérienne, pour arriver à construite une société «homogène et solidaire». Reconnaissant que certains évènements politiques peuvent créer des «trébuchements» au sein de la société algérienne, l’intervenant a néanmoins considéré que le peuple «a toujours su transcender les facteurs de fraction et s’unir à travers son histoire». Autrement, la carte de la division entre les différentes composantes de la société algérienne «peut être utilisée pour déstabiliser le pays». Toutefois, le colonel à la retraite a affirmé qu’il «ne faut guère négliger les fractures au sein de la société, qui peuvent constituer une menace réelle plus grave que celle qui viendrait de l’extérieur». De surcroît, tout en précisant qu’il y a toujours des tentatives de déstabilisation, il dira qu’il est «impératif de gérer les fractures de manière à créer une société homogène».
D’ailleurs, il plaidera à consentir davantage d’efforts pour le développement des régions du sud du pays, en vue de répondre aux attentes de la population de ces régions. En effet, alors que la région connait, depuis plusieurs mois, des mouvements de contestation, Benaâmer Bendjenna n’a pas manqué d’appeler à prendre en compte les doléances des populations, notamment «des zones enclavées». Assurant, par conséquent que «la politique sécuritaire du pays porte sur une approche globale», comprenant, cite-t-il, la prise en charge des «aspects économique, social et politique. En outre, le colonel à la retraite a tenu à noter qu’il «faut tenir compte des menaces qui pèsent sur l’Algérie» et de relever que «des situations précises peuvent être le prétexte pour une pénétration étrangère». Plus précis, il dira que «la pénétration, c’est l’intervention des forces étrangères occultes, dans une région quelconque de notre pays, pour créer des conditions d’instabilité», a-t-il expliqué, en précisant que le sud du pays manque toujours de développement. «Les efforts consentis par l’État algérien, restent insuffisants», a-t-il estimé, en notant que «le terrain n’a pas été aménagé correctement pour amorcer un développement adéquat dans cette région».
«Les populations sont fragiles et les risques sont bien là pour une tentative de pénétration et de manipulation à distance», a-t-il alerté en ce sens, en rappelant la présence française au Mali et au Niger et les tensions géopolitiques entre les pays puissants, citant les États-Unis, la Russie et la Chine.
En ce qui concerne le retour des combattants de Daech en Algérie, le colonel à la retraite, a précisé que «c’est une autre menace pour le pays»; il a appelé les chargés de ce dossier «à être davantage intelligents pour intercepter leur retour», notamment de Syrie.
Lamia Boufassa

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L’assiette de terrain devant accueillir l’usine Peugeot Algérie à Tarfaraoui (Oran) dégagée : Ouyahia donne son feu vert

Tue, 10/30/2018 - 14:52

Le projet de l’usine Peugeot Algérie aura connu le bout du tunnel, après le gel du dossier des mois durant à cause d’une histoire d’opposition à l’exploitation du terrain accordé à la réalisation de cet investissement algéro-français, initialement prévu à El- Hamou.

Un état de fait qui a contraint les autorités à décider la délocalisation de l’usine du constructeur automobile français vers la région de Tafraoui, dans la wilaya d’Oran. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en effet, a signé le décret exécutif portant sur le déclassement d’un terrain agricole devant accueillir le projet de Peugeot-Algérie, dont le contrat a été signé en novembre 2017 entre les deux partenaires, dans lequel la partie algérienne détient la majorité du capital.
Ainsi, le lancement des travaux de réalisation de la structure de cette usine, qui occupera une superficie de 120 hectares, ne devrait pas tarder, sachant que le décret exécutif, publié dans le Journal officiel sous le numéro 59, donne désormais le quitus aux partenaires de la marque au Lion.
Un déblocage qui intervient plus de six mois après le gel des travaux de l’opération annoncé pour avril dernier. Aussi, faut-il le rappeler, la décision de déclassement de terres agricoles dans la région de Tafraoui, ainsi que dans les wilayas de Tébessa et de Skikda, a été entérinée lors du Conseil des ministres, tenu fin septembre dernier.
Lors de sa dernière sortie, le ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, évoquant ce projet, a affirmé que les services de son département ont donné leur aval pour Peugeot Algérie. Il a aussi dit que la décision finale revient au Conseil national d’investissement (CNI), qui se réunit, du reste, sous la présidence du Premier ministre.
Farid G.

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Ligue 1 (12e journée) : L’USMA pour prendre les commandes

Tue, 10/30/2018 - 14:51

Le co-leader du championnat de Ligue 1 de football, l’USM Alger, tentera aujourd’hui de s’emparer de la tête du classement en affrontant en déplacement l’Olympique Médéa, alors que la lanterne rouge le CR Belouizdad accueillera le CABB Arréridj avec l’intention de confirmer son réveil, à l’occasion de la 12e journée.

L’USMA (1re, 23 pts), qui a raté la victoire en déplacement face à l’USM Bel-Abbès en se faisant rejoindre au score durant le dernier quart d’heure (2-2), enchaînera avec un second déplacement de suite à Médéa pour affronter l’Olympique locale (10e, 12 pts), dont les résultats à domicile ne plaident pas en sa faveur. Les «Rouge et Noir» auront une belle occasion de revenir avec un bon résultat de la capitale du «Titteri» et tenter de préserver leur position en tête, en attendant le match de l’autre leader, la JS Kabylie, face au CS Constantine, décalé au 19 novembre. Le MC Alger (3e, 18 pts), sur une courbe ascendante avec trois victoires de rang, accueillera la JS Saoura (6e, 15 pts) avec l’intention de confirmer sa forme et surtout rester collé aux trousses du duo de tête.
Le Mouloudia, encore sous le choc suite aux agressions dont ont été victimes certains joueurs lors du dernier match à Bordj face au CABBA, sera privé de son gardien de but Farid Chaâl, suspendu pour trois matchs. La JSS, tenue en échec à Béchar par le Paradou AC (2-2), devra sortir le grand jeu pour éviter la défaite face à une équipe qui a le vent en poupe.

Le MO Béjaïa (7e, 14 pts), accroché à domicile par l’AS Aïn M’lila (0-0), sera en appel à Alger pour défier le PAC (13e, 10 pts). Les Académiciens aborderont cette rencontre avec l’objectif de l’emporter et s’éloigner de la zone de relégation. Le MC Oran (9e, 13 pts) visera sa première victoire sous la conduite de son nouvel entraîneur Omar Belatoui, devant ses supporters face au DRB Tadjenanet (14e, 9 pts), dont le coach Kamel Bouhelal a annoncé mardi dernier sa démission à l’issue du nul concédé à la maison face à l’USMBA (0-0). En bas du tableau, la lanterne rouge, le CRB (16e, 6 pts), n’aura plus droit à l’erreur dans son antre du 20-Août-1955, à l’occasion de la réception du CABBA (12e, 11 pts) dans l’optique d’amorcer sa mission de sauvetage. Auteur d’une victoire convaincante lors du derby algérois face au NA Hussein-Dey (2-0), le Chabab devra confirmer son réveil. Trois rencontres ont été reportées au mois de novembre : ES Sétif – NA Hussein-Dey (mercredi 14 novembre), AS Aïn M’lila – USM Bel-Abbès (jeudi 15 novembre) et JS Kabylie – CS Constantine (lundi 19 novembre). Cette 12e journée devait se dérouler le week-end dernier, avant d’être décalée à la dernière minute par la Ligue de football professionnel (LFP).

Programme des rencontres
Mardi 29 octobre :
Médéa : Olympique Médéa – USM Alger (15h00)
Alger (20-août) : CR Belouizdad – CABB Arréridj (16h00) huis clos
Oran (Zabana) : MC Oran – DRB Tadjenanet (17h00)
Alger (5-Juillet ) : MC Alger – JS Saoura (18h00)
Alger (Omar-Hamadi) : Paradou AC – MO Béjaïa (18h00)

Mercredi 14 novembre :
Sétif : ES Sétif – NA Husseïn-Dey (18h00)

Jeudi 15 novembre :
Batna (1er-novembre) : AS Aïn M’lila – USM Bel-Abbès (16h00)

Lundi 19 novembre :
Tizi-Ouzou : JS Kabylie – CS Constantine (17h45)

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Espagne : Suarez humilie le Real et enfonce Lopetegui

Tue, 10/30/2018 - 14:51

Luis Suarez bourreau du Real Madrid ! Suppléant son ami Lionel Messi blessé, l’avant-centre de Barcelone a signé un somptueux triplé dimanche, dans le clasico du Championnat d’Espagne (5-1), laissant à l’agonie l’entraîneur madrilène Julen Lopetegui qui pourrait céder sa place à l’Italien Antonio Conte.

Au Camp Nou, le leader Barcelone a marché sur le Real pendant toute la première période, marquant par Philippe Coutinho (11e) puis Suarez, qui a obtenu et transformé un penalty concédé par Raphaël Varane (30e). Et lorsque l’équipe de Lopetegui a enfin eu un sursaut d’orgueil avec la réduction du score de Marcelo (50e) puis un tir de Luka Modric sur le poteau (55e), Suarez, récent papa d’un troisième enfant, a enfoncé le clou d’une tête splendide (75e) puis d’un petit ballon piqué au-dessus du gardien (83e). Arturo Vidal a clos le score sur une passe d’Ousmane Dembélé (87e). «Presque chaque saison, j’ai réussi à marquer face au Real», a savouré Suarez au micro de beIN Sports Espagne, fier de la belle performance collective de l’équipe d’Ernesto Valverde malgré l’absence de Messi. «Nous avons démontré aujourd’hui que nous sommes une grande équipe et que nous avons un grand entraîneur», a-t-il ajouté. Cette démonstration lors de la 10e journée permet au Barça (1er, 21 pts) de conserver les commandes du classement devant l’épatant Alavés (2e, 20 pts), tombeur de Villarreal 2-1. Séville, vainqueur 2-0 d’Huesca, est 3e (19 pts). Relégué à sept longueurs du Barça, le Real Madrid (9e, 14 pts) paraît à la dérive, battu lors de cinq de ses sept derniers matches. Il sera difficile pour Lopetegui de survivre à cette humiliation, digne du 4-0 encaissé en novembre 2015 par l’infortuné Rafael Benitez, qui avait fini par être remplacé par Zinédine Zidane. «Je me sens triste, mais assez fort pour continuer à diriger cette équipe, a assuré Lopetegui, tout en se montrant fataliste. Je ne suis pas celui qui prend les décisions.»

Lopetegui perd son crédit
De fait, son bail pourrait être rapidement écourté puisqu’il a abandonné dimanche le peu de crédit qui lui restait, ouvrant la voie à son remplacement, peut-être dès lundi, par l’Italien Antonio Conte (ex-Chelsea), pressenti comme favori selon la presse espagnole. «On verra ce qui arrive dans les prochaines heures», s’est borné à dire le capitaine Sergio Ramos.
L’équipe madrilène a livré une performance longtemps indigeste avant de se reprendre brièvement en seconde période, à l’orgueil, puis de retomber dans ses travers. Nacho et Bale ont laissé un boulevard dans leur dos à Jordi Alba, qui a cavalé et servi en retrait Coutinho, buteur d’un plat du pied (11e). Puis Raphaël Varane, méconnaissable depuis son retour de la Coupe du monde remportée avec les Bleus, a accroché le pied d’appui de Suarez dans la surface. Résultat: penalty, après recours à l’assistance vidéo (VAR), et Suarez qui transforme avant de dévoiler un t-shirt dédié à son troisième enfant, prénommé Lauti et né mardi (30e).

Le poison Suarez
à la pause, Lopetegui a tenté un coup: il a fait sortir l’infortuné Varane, peut-être touché physiquement, pour lancer l’ailier Lucas Vazquez et repositionner son équipe en 3-4-3 avec Casemiro associé aux deux défenseurs centraux. Après un bon centre de Lucas Vazquez, le Real a cru se relancer avec un but de Marcelo en se jetant (50e), qui a coïncidé avec la meilleure période du Real. La «Maison blanche» a d’ailleurs failli égaliser sur un tir rasant de Luka Modric expédié sur le poteau (55e). Mais l’embellie n’a pas duré et c’est la faute de Suarez: véritable poison, l’Uruguayen a frappé deux fois supplémentaires (75e, 83e) pour signer un triplé retentissant et porter à neuf buts en 10 matches son bilan dans les clasicos.
Il a aussi trouvé le poteau (61e) et expédié une volée brûlante du talon (89e). Bref, même sans Messi (bras fracturé), «Lucho» a incarné ce qui manque le plus au Real en ce moment: le goût du combat et la capacité de finition, deux qualités sans doute parties cet été pour la Juventus Turin dans les valises de Cristiano Ronaldo… Quant aux bagages de Lopetegui, ils doivent déjà être prêts.

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Categories: Afrique

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