Lors de la rencontre-débat organisée hier au siège de la Commission nationale pour I’Unesco (place Addis-Abeba, Alger) autour du thème de la “Ville intelligente”, le représentant du bureau régional de l’instance onusienne est arrivé avec une heure et demie de retard. Le Tunisien Nadjib Mokni, tout en s’excusant, a tenu à préciser que la raison était tout simplement parce qu’il avait eu beaucoup de mal à trouver les endroits. Sur quoi le conférencier Ahmed Benzelikha, expert en communication, a répliqué en souriant “d’où l’importance d’une smart city performante”.
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Le malade reste vraisemblablement le dernier souci de la direction de l’établissement public hospitalier Mesbah-Baghdadi de la ville de Tamanrasset qui vient de lancer le chantier relatif à la réfection de ses services en peinture laquée en exposant nombre de malades hospitalisés au risque d’intoxication aux solvants et aux toxicités spécifiques à ces produits acryliques. Malgré leur dangerosité reconnue et leurs effets néfastes sur la santé, la direction aura autorisé ces travaux sans se donner la peine d’évacuer les salles et les blocs médicaux.
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L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,7% jusqu’à septembre 2018, affirme l’Office national des statistiques (ONS).
L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel à septembre 2018 est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte des 12 mois allant d’octobre 2017 à septembre 2018 par rapport à la période allant d’octobre 2016 à septembre 2017.
Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation, c’est-à-dire l’évolution de l’indice du mois de septembre 2018 par rapport à celui du mois d’août 2018, elle a été de 0,3%.
En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont inscrit une hausse de 0,2% en septembre par rapport à août 2018.
Ainsi, les prix des produits agricoles frais ont grimpé de 0,3%.
En dehors des fruits et des œufs qui ont marqué des hausses respectives de 38,9% et de 4,2%, le reste s’est caractérisé par des baisses, notamment la viande de poulet (-11,1%) et les légumes (-5,8%) en septembre dernier par rapport à août 2018.
Pour les prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires), ils ont connu une hausse relativement modérée de 0,1%, due, essentiellement, à l’augmentation des prix des laits-fromages et dérivés (+0,6%) et des huiles et graisses (+0,56%).
Cette tendance haussière des prix a également été enregistrée par les produits manufacturés (+0,6%), alors que ceux des services se sont caractérisées par une relative stagnation (+0,03%), précise l’Office.
Par groupe de biens et services, une hausse a été connue dans les prix de l’habillement-chaussures (+1,5%) et de l’éducation-loisirs (+1,5%), tandis que le reste s’est caractérisé soit par des variations modérées soit par des stagnations.
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Le Premier Ministre Ahmed Ouyahia a affirmé lundi, que le marché du pétrole traverse une période de perturbation, chose qui affecte de manière conséquente sur la production des pays producteurs.
Prononçant le discours d’ouverture de la conférence d’Alger de l’Energie au nom du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, M.Ouyahia a indiqué que l’Algérie entend relever plusieurs défis énergétiques avec le concours de ses partenaires extérieurs à travers une démarche articulée autour de quatre axes.
Il a donné à cet effet, les garanties de son Gouvernement à « aller de l’avant » et « mobiliser tous les moyens nécessaires, vis-à-vis l’énergie solaire.
«Nous travaillerons aussi à promouvoir l’exportation d’énergies solaires vers notre voisinage, y compris européen » a affirmé Ahmed Ouyahia.
Il s’agit de renouveler et de diversifier les ressources énergétiques nationales, de développer de nouveaux débouchés pour la production d’énergie, de développer l’industrie pétrochimique en aval de la production d’hydrocarbures et d’améliorer l’efficacité et la productivité de l’outil national dans le domaine des industries des hydrocarbures.
Le Premier ministre a cité les réserves prouvées d’hydrocarbures conventionnelles de 4.000 milliards de tonnes équivalent pétrole (Tep) dont 2/3 de gaz, d’un domaine minier de 1,5 million de kilomètres carrés dont prés de 2/3 ne sont pas encore explorés, de grandes réserves de ressources énergétiques non conventionnelles pour lesquelles les agences spécialisées classent l’Algérie au 3ème rang mondial, ainsi que d’un gigantesque potentiel d’énergies renouvelables notamment solaire.
Mohamed Lahouazi/ version française: Rachel Hamdi
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ALGER – Le coup d’envoi des travaux du Sommet « Algeria Future Energy » a été donné dimanche à Alger en présence du Premier ministre Ahmed Ouyahia et du ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
Co-organisé par le groupe national des hydrocarbures Sonatrach et la société britannique de conférences, d’expositions et de formation sur l’énergie et les infrastructures CWC, avec la participation active de Sonelgaz, le sommet du pétrole et du gaz se tient sous le thème de « la diversification, l’innovation et l’investissement ».
Cet événement regroupe des leaders mondiaux de l’industrie des hydrocarbures et des énergies renouvelables, ainsi que plusieurs ministres de l’Energie et les secrétaires généraux de l’OPEP et du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF).
Cette plateforme de discussions, axée sur l’investissement et la politique énergétique de l’Algérie, permettra de partager les points de vue des différents acteurs mondiaux de l’industrie du pétrole et du gaz.
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ALGER – Le 23e Salon international du livre d’Alger (Sila) ouvre, mardi, ses portes au public qui a rendez-vous avec une exposition regroupant un millier d’éditeurs, entre algériens et étrangers, proposant une rentrée littéraire riche en nouvelles publications, en plus d’un programme de conférences et de rencontres sur la littérature animées par des auteurs algériens parmi les plus populaires.
Le Sila 2018 qui sera inauguré officiellement lundi prévoit la participation de 47 pays, représentés par des éditeurs et des instituts culturels, parmi lesquels la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, la Syrie, la France, l’Italie, l’Espagne, la Hongrie, les Etats-Unis, le Canada, le Cameroun, le Congo, ou encore Cuba qui prennent part à cet événement annuel qui a drainé quelque 1.7 millions de visteurs en 2017, selon les chiffres fournis par le commissariat du salon.
Invité d’honneur de ce Sila la Chine prend part au 23e Sila et annonce l’exposition de plus de 10 000 ouvrages majoritairement traduits vers l’Arabe et le Français et dédiés à la culture chinoise traditionnelle, à l’apprentissage de la langue chinoise ou encore aux sciences et technologies.
Plus de 40 maisons d’édition et six auteurs, dont le romancier Mo Yan » lauréat du prix Nobel de littérature, devront animer des rencontres avec le public au stand de la Chine où seront exposées pas moins de de 2500 titres en mandarin (langue officielle de la Chine).
Créé en 2009 à l’occasion du 2e Festival panafricain, l’espace Esprit Panaf a choisi cette année d’axer son programme de rencontres sur l’histoire du continent à travers la littérature.
En parallèle, le salon du livre accueillera, le 3 novembre, les 10e Rencontres euromaghrébines des écrivains avec la participation d’écrivains de Tunisie, du Maroc, d’Espagne, de Grèce et de Roumanie, outre les auteurs algériens.
Par ailleurs, les organisateurs du 23e Sila proposent, sous le l’intitulé « Le livre ensemble », une série de débats avec des écrivains, des rencontres thématiques sur le vivre ensemble et le dialogue des civilisations, alors que la halte dédiée à l’histoire abordera cette année le 60e anniversaire de la création du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) et les relations algéro-chinoises.
En plus des rencontres prévues avec une vingtaine d’auteurs algériens et étrangers, le Sila a programmé pour le 7 novembre une journée d’études sur les lettres amazighes, organisée par le Haut commissariat à l’Amazighité (Hca).
Les visiteurs auront également l’occasion de rencontrer des écrivains parmi les plus en vue de la littérature algérienne, ainsi que des auteurs d’Afrique, d’Europe et de pays arabes.
Le 23e Sila est ouvert au public tous les jours jusqu’au 10 novembre au Palais des expositions des Pins-Maritimes (Safex).
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D’après les médias tunisiens, une femme s’est fait exploser à l’avenue Habib Bourguiba, en plein centre ville de Tunis. L’explosion a eu lieu vers 13h50, causant actuellement deux blessés, ainsi qu’un vent de panique parmi les passants.
La même source confirme qu’il s’agit d’une attaque kamikaze, le site d’information tunisien Kapitalis rapporte que: « l’attentat a été perpétré près d’une patrouille de police ».
Selon une source sécuritaire: « L’explosion a eu lieu près du théâtre national, situé entre le ministère tunisien de l’Intérieur et l’Ambassade de France. Il y aurait, outre la kamikaze, un mort et 8 blessés parmi les forces de l’ordre ».
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Benghabrit devrait rassurer les collégiens au risque de voir cette contestation faire tache d’huile. Une tournure dont le gouvernement voudrait bien faire l’économie.
En décidant, contre toute attente, de produire une circulaire à l’adresse des directeurs de l’éducation (DE), des inspecteurs de l’enseignement primaire et moyen, ainsi qu’aux directeurs de CEM, stipulant la mise en place d’un dispositif durable de remédiation pédagogique aux difficultés d’apprentissage dont souffrent nombre d’élèves en vue d’améliorer leur niveau, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, déjà confrontée à un courant conservateur dans le secteur, ne devait sans doute pas s’attendre à un telle levée de boucliers de la part des syndicats du secteur.
À l’unanimité, presque, les syndicats ont rejeté cette circulaire. Non seulement parce qu’elle est perçue comme un cautère sur une jambe de bois, mais également parce qu’elle prive les enseignants d’un droit fondamental qui est celui du repos hebdomadaire. Fruit d’un travail de quatre années des experts, selon la première responsable du secteur qui s’exprimait il y a quelques jours à El-Oued, la remédiation pédagogique vise à aider notamment les élèves des 1re et 2e années primaires (AP) et 1re année moyenne (AM) qui ont montré des difficultés d’acquisition des connaissances ou de méthodes, aussi bien au cours de l’année scolaire que lors du passage aux niveaux supérieurs. Destinée à lutter contre la déperdition scolaire, la remédiation comporte un certain nombre de mesures dont l’élaboration d’un calendrier fixant les horaires de remédiation pédagogique en dehors des heures de cours, à savoir les jours de semaine, y compris les mardis après-midi et les samedis. “C’est une diversion pour détourner les syndicats de la plateforme de revendications qu’ils réclament depuis longtemps et à laquelle la tutelle oppose un silence”, estime Achour Idir du CLA. Selon lui, cette mesure “n’a aucun sens sur le plan pédagogique, dans la mesure où les élèves, déjà submergés par la surcharge du programme, ont beaucoup plus besoin de loisirs”. “Cela sans compter le fait que la ministre n’évoque pas la rémunération de ces heures supplémentaires”, observe-t-il. “L’ère du bénévolat est révolu”, reprend, de son côté, Meziane Meriane qui considère, comme le responsable du CLA, que le système éducatif a besoin d’une refondation dans sa globalité. “On doit d’abord chercher les causes de l’échec avant de chercher à y remédier”, dit-il.
Alors que la mesure semble faire désordre, à quelques jours de la création d’une fédération des syndicats, Nouria Benghabrit devra aussi faire face à un autre problème aussi inattendu : la grève déclenchée depuis le 14 octobre dernier par des collégiens et des lycéens dans plusieurs établissements en Kabylie pour boycotter les cours d’arabe en réaction à une action de parents d’élèves à Jijel qui ont affiché leur refus de l’enseignement de tamazight à leur progéniture. Benghabrit, qui ne s’est pas exprimée, pour l’heure, sur cette grève, devrait rassurer les collégiens au risque de voir cette contestation faire tache d’huile. Une tournure dont le gouvernement voudrait bien faire l’économie, maintenant que son curseur, après les dernières péripéties de l’Assemblée, est fixé sur l’échéance de 2019. À quelle parade va-t-elle recourir pour entretenir la sérénité dans un secteur, terrain de toutes les luttes autant politiques, idéologiques que syndicales ? Si elle a pu avec plus ou moins de bonheur se sortir du scandale des fuites du bac, dont beaucoup n’excluent pas un coup fourré des forces conservatrices et islamistes qui ont pris en otage l’école, Nouria Benghabrit, au regard du contexte politique actuel, risque de se retrouver face à un nouveau foyer de tension qu’il sera difficile d’apaiser, d’autant que les revendications portant sur la révision du statut, les œuvres sociales et le pouvoir d’achat font consensus chez les syndicats, lesquels ne manqueront pas de revenir à la charge dans les prochaines semaines. Mais elle est d’ores et déjà confrontée à de nouvelles épreuves…
K. K.
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Les partis du pouvoir ont visiblement cette capacité de passer sans sourciller d’une position à une autre, la contradiction ne les gênant pas.
Le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), Seddik Chihab, en déplacement samedi à Tizi Ouzou, a condamné les manifestations et les appels des lycéens de Kabylie au boycott de la langue arabe à l’école. “C’est inacceptable”, lançait-il devant le conseil de wilaya élargi de son parti, réuni, ce jour-là, pour le vote d’une motion de soutien à un cinquième mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika.
La position du porte-parole du RND vis-à-vis de cet événement n’est point étonnante. C’est le contraire qui l’aurait été. Cependant, le vocable auquel a eu recours Seddik Chihab pour juger de la démarche de jeunes lycéens peut, dans ce cas de figure, poser problème. “Inacceptable”, disait-il, en effet. Vraiment ?
Dans une conjoncture politique autre que celle que le pays vit en ce moment, le propos du parlementaire du RND n’aurait certainement pas suscité l’intérêt. Et même personne n’aurait trouvé matière à redire. Mais il se trouve que la sentence “inacceptable” est prononcée par un député de la majorité parlementaire, laquelle a livré, sous le regard ébahi des Algériens, un spectacle hideux et indigne de représentants du peuple : enchaîner et cadenasser la porte de l’entrée principale de l’Assemblée populaire nationale (APN). Et il y a lieu de préciser que moins de deux semaines séparent cet incident gravissime des propos de Seddik Chihab sur l’attitude des lycéens. Encore heureux que ces derniers n’aient pas procédé au verrouillage des portes de leurs établissements scolaires ! Peu nombreux seront d’ailleurs ceux qui les condamneraient, puisque leurs aînés, majeurs et vaccinés, et portant la lourde responsabilité du mandat du peuple, ont été les premiers à emprunter et indiquer le chemin de… l’“inacceptable”. Mais les partis du pouvoir ont visiblement cette capacité de passer sans sourciller d’une position à une autre, la contradiction ne les gênant pas.
Le propos de Chihab aurait été peut-être “acceptable” s’il ne s’était pas lui-même affiché dans une attitude de dresseur de barricades en cautionnant et en participant, en tant que membre de la majorité parlementaire, à cadenasser les portes d’entrée de l’APN.
Une majorité devenue ainsi une source d’inspiration pour différents groupes de contestataires, à l’exemple des syndicalistes exclus des structures UGTA d’Annaba, et qui ont, dimanche dernier, cadenassé le siège de l’Union de wilaya pour protester contre leur sort.
C’est dire qu’après un tel acte de brigandage, il serait plutôt malvenu que les partis du pouvoir dénoncent quelque situation “inacceptable”. Et il y a fort à parier que ce n’est pas ce genre de situations qui manqueront à l’avenir…
Mehdi Mehenni
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L’option d’un 5e mandat pour Bouteflika découlerait de l’impossibilité pour les clans du régime de s’entendre sur un autre candidat que lui.
En déplacement samedi dernier à Tizi Ouzou, le porte-parole du RND, Seddik Chihab, a affirmé qu’il était difficile pour les clans au pouvoir de trouver un “candidat de consensus”. L’option d’un
5e mandat pour Bouteflika découlerait, selon lui, donc, de l’impossibilité pour les clans du régime de s’entendre sur un autre candidat que lui. Les assertions de Seddik Chihab ne sont pas vraiment nouvelles. Elles corroborent une récente affirmation dans laquelle Ahmed Ouyahia indiquait que “certains ont choisi l’option de l’alternance, ce n’est pas notre choix”. Autrement dit, le sort de l’élection présidentielle de 2019 est scellé d’avance, rejoignant ainsi les craintes de l’opposition qui a toujours soutenu que si l’actuel chef de l’État brigue un nouveau mandat, il ne sert pratiquement à rien d’aller concourir dans une course aux résultats quasiment connus d’avance. La déclaration de Chihab contredit le discours de Bouteflika qui a appelé, en mars dernier, les hommes et femmes politiques à “une course pour le pouvoir” à travers “une diversité, une confrontation de programmes”, ses partisans continuant de donner des signes d’un jeu fermé, d’une partie jouée d’avance. Car, en s’adressant ainsi à la classe politique, Abdelaziz Bouteflika savait que si sa candidature se précisait, il n’aurait pas de concurrents sérieux lors d’une élection que les acteurs politiques en vue ne veulent surtout pas crédibiliser. Et, pour ne rien arranger à la situation, le secrétaire général du FLN a court-circuité tout le monde en annonçant, de manière quasi officielle, que le candidat de son parti pour le scrutin présidentiel d’avril sera Abdelaziz Bouteflika. La chose était déjà entendue depuis que Djamel Ould Abbes insinuait, sans donner de nom, que le futur président de la République sera issu du FLN.
L’alternance remise à plus tard
L’idée d’un candidat de consensus n’est pas nouvelle. Depuis au moins 19 ans, l’actuel chef de l’État s’est toujours présenté en tant que tel. “Je ne suis le candidat d’aucun parti”, s’enorgueillit-il lors d’un meeting électoral en 1999. Il aimait même rappeler les noms des nouveaux ralliés qu’il brandit comme des trophées. C’est notamment le cas lorsque l’ancien président du Hamas, Mahfoud Nahnah, avait rejoint le train. “Il a pris du retard”, confiait Abdelaziz Bouteflika. “Il n’a rien demandé”, ajoutait-il, avec un sourire en coin. C’était une manière de confirmer que le jeu était fermé. Car, dans le cas d’une alliance politique, les soutiens d’un candidat obtiennent toujours une contrepartie politique à leur appui au vainqueur du scrutin. Ce qui ne tardera d’ailleurs pas à arriver, puisque le parti islamiste avait fini par intégrer l’alliance présidentielle et bénéficier des sièges au gouvernement. Ces nouvelles sorties des partisans d’Abdelaziz Bouteflika plomberont un peu plus le débat politique. Si le RCD et le FFS ont quasiment tranché leur non-participation à l’élection présidentielle parce que “les jeux sont déjà faits”, pour reprendre la déclaration de Mohcine Belabbas, d’autres ne tarderont pas à leur emboîter le pas. Le président du MSP, Abderrezak Makri, a déjà indiqué dans plusieurs sorties médiatiques que si l’actuel chef de l’État brigue un nouveau mandat, son parti ne participera pas au scrutin présidentiel.
Le même sentiment a été exprimé par des proches d’Ali Benflis en août dernier, même si leur parti, Talaie El-Hourriat, n’a pas encore pris de décision définitive sur le sujet. En avril, il n’y aura donc pas de compétition électorale. Les partisans de Bouteflika seront seuls à faire campagne, avec certainement quelques petits lièvres. La succession à la tête de l’État est remise à plus tard.
Ali Boukhlef
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Le Salon international des industriels du pétrole et du gaz se veut aussi “une contribution à la dynamisation du processus de développement dans le grand sud du pays”.
Investir davantage et créer de l’emploi étaient les maîtres-mots qui revenaient, hier, comme une prière, à l’ouverture du Salon international Hassi Messaoud Expo qui réunit, chaque année, des centaines de fournisseurs de produits et de services pétroliers et gaziers. L’enjeu d’entreprendre et de création d’emploi est pour le moins capital pour la région de Ouargla dont le taux de chômage est devenu problématique, à tel point que les réponses apportées — jusqu’ici — se sont avérées insuffisantes.
Le wali d’Ouargla, Abdelkader Djellaoui, qui a ouvert, hier, la 7e édition du Salon international Hassi Messaoud Expo, dédié aux professionnels des industries du pétrole et du gaz, n’a cessé d’appeler les entreprises à prendre en compte les enjeux sociaux dans la mission de l’entreprise. Les différents évènements qui ont secoué la région donnent en tout cas à réfléchir sur l’enjeu de l’investissement et de l’emploi dont les déficits se sont traduits ces dernières années par des manifestations de rue auxquelles ont participé des centaines de jeunes en quête d’opportunités sur le marché du travail. Le wali d’Ouargla a dit vouloir faire de sa présence au salon un gage “de soutien à l’investissement”, se déclarant “prêt à accompagner l’ensemble des investissements, de l’aménagement des terrains nécessaires à l’implantation des projets jusqu’à leur réalisation”. Le wali a déclaré veiller à ce que le projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud puisse aboutir dans les meilleurs délais, pointant l’objectif d’accélérer davantage la dynamique de l’investissement et celui de créer des emplois sur l’ensemble des maillons de la chaîne ; des travaux de réalisation à l’implantation des investisseurs, des institutions et des filiales de Sonatrach. “Le projet enregistre un taux d’avancement de 50%. Nous sommes en train d’agréer les promoteurs.
Sonatrach est disposée à délocaliser certaines de ses activités”, a-t-il souligné. Outre son caractère éminemment professionnel et économique, le Salon international des industriels du pétrole et du gaz se veut aussi, selon ses organisateurs, “une contribution à la dynamisation du processus de développement dans le grand sud du pays”, voire à une “solution durable dans la résorption du chômage dans la région”. Pas moins de 200 entreprises algériennes et étrangères participent à cet évènement, dont l’organisateur, Petroleum Industry Communication en l’occurrence, s’attend à une affluence record cette année. L’on table sur plus de 8 000 visites professionnelles. Le salon vise à rapprocher les sous-traitants et les groupes pétroliers et gaziers, à leur permettre de nouer des contacts et à conclure des contrats.
On note que l’édition de cette année fait la part belle à la sous-traitance algérienne, à la production nationale et à l’intégration dans le domaine des hydrocarbures. La prise en charge de ces enjeux à la fois économiques et sociaux apporte une réelle valeur ajoutée à cet évènement qui oscillait jusqu’ici entre l’idée d’offrir une plateforme de communication idéale aux professionnels des hydrocarbures, et de servir d’une bourse dédiée aux échanges, aux partenariats et aux opportunités d’affaires.
Ali Titouche
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Cette journée commémorative vise à “faire connaître auprès du grand public, notamment la frange juvénile, cette grande dame qui avait pris nettement position pour le peuple algérien opprimé, en dénonçant dans ses nombreux écrits la colonisation française”.
Le 114e anniversaire de la disparition d’Isabelle Eberhardt, une écrivaine d’origine germano-russe, décédée le 21 octobre 1904 à Aïn Sefra, dans le sud-ouest de l’Algérie, à l’âge de 27 ans, a été célébré, ce samedi 27 octobre, à Béjaïa, à l’initiative de l’association culturelle locale portant le nom de la défunte romancière.
Ainsi, la bibliothèque principale de la lecture publique de la ville de Béjaïa a abrité dans l’après-midi de samedi dernier une série d’activités organisées pour la circonstance, dont une exposition de posters et de documents relatant la vie et le parcours de l’écrivaine suisse, devenue française par mariage.
Au hall du premier étage, les membres de l’association organisatrice proposent à la vente ses livres qu’ils ont réédités chez les éditions Talantikit de Béjaïa. À 15h30, le public a été invité à une projection d’un film algérien intitulé Errances, réalisé en 1991 par Djaffar Damardji.
Selon le président de l’association Isabelle-Eberhardt de Béjaïa, Daniel Zerari, l’organisation de cette journée commémorative vise à “faire connaître auprès du grand public, notamment la frange juvénile, cette grande dame qui avait pris nettement position pour le peuple algérien opprimé, en dénonçant dans ses nombreux écrits la colonisation française et ses exactions en Algérie”. Pour rappel, Isabelle Eberhardt, née le 17 février 1877 à Genève (Suisse), avait embrassé la religion musulmane et parlait couramment sept langues dont l’arabe et le berbère. Elle s’était mariée à un spahi d’origine algérienne nommé Slimane Ehni. Sa mère, Nathalie de Moerder, surnommée Fatima Manoubia, après sa conversion à l’Islam, repose dans le cimetière musulman Zaghouane d’Annaba.
Elle est arrivée en Algérie en mai 1897, en s’installant d’abord dans la ville de Bône (Annaba), alors qu’elle n’avait que 20 ans. Au lendemain de la mort de sa mère, elle mena une vie de nomade, avant de rencontrer un certain Slimane Ehni, musulman de nationalité française, qui deviendra son mari en 1901.
Après son mariage en Algérie, elle s’installa à Béni Ounif, puis à Aïn Sefra, dans le Sud algérien, où elle fut collaboratrice du journal arabophone Akhbar. Elle fut aussi reporter de guerre pendant les troubles près de la frontière marocaine.
Isabelle trouva la mort en cette journée fatidique du 21 octobre 1904, suite à la crue de l’oued d’Aïn Sefra. Elle partit à la fleur de l’âge, puisqu’elle n’avait que 27 ans. Depuis, elle repose au cimetière musulman de Sidi-Boudjemaâ d’Aïn Sefra.
Kamel Ouhnia
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Selon un rapport de l’ONU, plus de 3 000 allégations de tortures ont été documentées contre l’Arabie saoudite entre 2009 et 2015.
L’affaire de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi continue de remuer la vie politique interne aux États-Unis, où des sénateurs républicains exercent une pression permanente sur le président Donald Trump pour revoir les relations américaines avec l’Arabie Saoudite, dont le prince héritier est suspecté d’avoir commandité la liquidation physique du chroniqueur du Washington Post.
Samedi soir, le sénateur républicain Rand Paul, membre de la commission des affaires étrangères du Sénat américain, a vertement critiqué l’Arabie Saoudite lors d’un rassemblement électoral en présence du fils du président des États-Unis, Donald Trump Jr, en soutien au candidat républicain au Sénat Matt Rosendale, en désignant le royaume comme sponsor du terrorisme. Le sénateur républicain du Kentucky, Rand Paul, a affirmé sans ambages : “Pourquoi avons-nous le terrorisme mondial ? Les Saoudiens le financent !” Et d’ajouter : “Au Pakistan, ils ont 20 000 madrasas financées par les Saoudiens, où l’on enseigne la haine des chrétiens, la haine des juifs, la haine des hindous, dans le monde entier”, a rapporté le quotidien américain The Hill. Dans son allocution samedi, Rand Paul a estimé que “le pays ne pouvait plus ignorer le mauvais comportement de l’Arabie Saoudite, premier acheteur mondial d’armements américains et acteur clé de la fixation des prix mondiaux du pétrole. Nous devons penser à cette idée que tout va se passer aveuglément avec l’Arabie Saoudite”, rappelant que les Saoudiens sont impliqués dans une guerre au Yémen où des dizaines de milliers de civils meurent à cause de l’ingérence saoudienne dans un conflit interne, appuyée par Washington et leurs alliés européens.
Dans la foulée, Rand Paul n’a pas manqué de préciser que 15 des 19 pirates de l’air à l’origine des attaques du 11 septembre étaient des Saoudiens. De nombreux médias ont rapporté ces derniers jours que les sénateurs républicains exercent de plus en plus de pressions sur le président Trump afin qu’il fasse davantage preuve de fermeté contre Riyad, voire qu’il réévalue les relations avec l’Arabie Saoudite. Rand Paul a déjà publié le 17 octobre une contribution dans Fox News dans laquelle il écrivait que “les Saoudiens ont longtemps acheté et payé beaucoup de politiciens pour construire et maintenir une façade pro-américaine modérée afin que cette image soit diffusée et mise en valeur à travers le monde. Mais cette façade n’est tout simplement pas la réalité. Il est temps d’utiliser notre avantage pour forcer un changement dans le royaume de l’Arabie Saoudite. Nous pouvons commencer par couper notre aide militaire et la vente d’armes au royaume”. Et de conclure en affirmant que “le sort de Khashoggi risque de surprendre bien des Américains, mais ce n’est rien de nouveau”.
Merzak Tigrine
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La mission de l’ONU au Mali a été la cible de deux attaques samedi, dont la première, de “grande envergure”, a fait deux morts et cinq blessés dans le Nord au sein du contingent burkinabè, tandis que la seconde, quelques heures plus tard dans le Centre, a fait trois blessés parmi les soldats de la paix togolais. Déployée en 2013, après que le nord du Mali soit tombé sous la coupe de terroristes liés à Al-Qaïda, la Minusma, qui compte environ 12 500 militaires et policiers, avait déjà perdu plus de 160 Casques bleus, dont plus de 100 dans des actes hostiles, soit plus de la moitié des soldats de l’ONU tués pendant cette période dans le monde.
Samedi à l’aube, son camp de Ber, un village de la région de Tombouctou (Nord), a été visé par “une attaque complexe lancée simultanément par plusieurs pick-up armés de lance-roquettes et de mitrailleuses et d’autres chargés d’explosifs”, a expliqué la mission de l’ONU dans un communiqué. Les Casque bleus ont “repoussé l’attaque” et ont “poursuivi les assaillants”, selon la même source.
Selon l’état-major général des armées du Burkina Faso, “deux soldats burkinabè ont trouvé la mort” et cinq autres ont été blessés dans ces affrontements. Selon l’ONU, “quelques heures plus tard, à Konna, dans la région de Mopti (Centre), des Casques bleus ont également été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé (IED)”.
Il s’agissait cette fois de membres du contingent togolais, a indiqué une source proche de l’ONU, faisant état de trois blessés parmi les Casques bleus, dont un grave.
R. I./Agences
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Les garde-côtes espagnols ont annoncé la mort de 20 migrants marocains, dont deux enfants de sept ans, samedi soir, alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée pour gagner l’Espagne à bord d’embarcations de fortune, a rapporté l’agence de presse espagnole EFE. Les vingt corps ont été retrouvés sur la plage de Charrana, près de Nador, alors que quatre autres migrants ont été sauvés par des pêcheurs à bord de bateaux traditionnels, a précisé la même source. Les 24 migrants, qui tentaient de rejoindre la plage d’Alboran à bord d’un bateau pneumatique, avaient pris le large vendredi soir à partir d’une plage voisine de Melilla. Tous les passagers sont de jeunes Marocains originaires de la région de Mariouari, ont rapporté aussi des médias marocains. Auparavant, le service de sauvetage en mer des garde-côtes espagnols a annoncé sur Twitter, en début de soirée de samedi, que “53 personnes avaient été secourues et deux corps sans vie récupérés” en mer d’Alboran, séparant l’Espagne du Maroc, alors que leur embarcation avait pris l’eau. La militante de l’ONG espagnole Caminando Fronteras, Helena Maleno, a confirmé, de son côté, “la mort de deux enfants de sept ans morts à bord d’une embarcation disparue depuis vendredi”. Selon l’Organisation internationale des migrations (OIM), près de 42 500 migrants sont arrivés par la mer en Espagne depuis le début de l’année et 433 sont morts pendant la traversée. C’est plus de trois fois plus qu’en 2017, quand 12 366 avaient atteint l’Espagne par la mer et 145 étaient morts.
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ALGER – Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé lundi à Alger que le gouvernement s’attelle à la mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures en vigueur « qui aboutira dans quelques mois » pour rendre plus attractif l’investissement dans le domaine minier du pays.
« Le gouvernement travaille à une mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures qui aboutira dans quelques mois avec comme objectif l’amélioration de l’attractivité, de l’exploration et de l’exploitation du domaine minier.
Bien entendu, l’amélioration de l’environnement global des affaires en Algérie fait l’objet d’un programme de travail auquel le gouvernement est attelé dans plusieurs directions », a soutenu le Premier ministre dans son allocution d’ouverture des travaux du Sommet « Algeria Future Energy », qui se tient les 29 et 30 octobre à Alger.
Pour rappel, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, avait expliqué, il y a quelques mois, qu’une réflexion était engagée pour réviser la loi sur les hydrocarbures à l’effet d’améliorer l’attractivité de notre pays en direction des partenaires étrangers, notamment dans la prospection et l’exploitation des hydrocarbures.
Il avait, d’ailleurs, relevé que la plupart des appels d’offres lancés par l’Algérie pour la recherche et l’exploration pétrolières s’étaient avérés infructueux.
La loi actuelle sur les hydrocarbures, qui date de 2013 et qui a modifié et complété celle du 28 avril 2005, a introduit un système d’écrémage des superprofits applicable aux bénéficiaires du taux réduit de l’Impôt complémentaire sur le résultat (ICR).
Elle a aussi élargi le contrôle fiscal aux compagnies pétrolières étrangères opérant en Algérie, alors qu’auparavant, seul le groupe Sonatrach était considéré comme sujet fiscal, soumis aux obligations de contrôle de sociétés, prévu par le code des impôts algérien.
La loi actuelle a également révisé la méthodologie de détermination du taux de la Taxe sur le revenu pétrolier (TRP) qui est, depuis 2013, basée sur la rentabilité du projet au lieu du chiffre d’affaires.
Elle a maintenu l’exercice exclusif par Sonatrach de l’activité transport par canalisations des hydrocarbures et des produits pétroliers, comme elle accorde la priorité à la satisfaction des besoins en hydrocarbures liquides et gazeux du marché national, notamment à travers un dispositif obligeant les contractants à céder au prix international une partie de leur production.
La loi en vigueur donne la possibilité d’acquittement en nature de la redevance, et a clarifié et précisé certaines missions de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) et de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).
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L’Arabie Saoudite a promis une enquête «complète» sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, a déclaré hier le ministre américain de la Défense Jim Mattis, au lendemain d’un entretien avec le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir à Bahrein.
«Nous avons parlé (…) du besoin de transparence et d’une enquête pleine et complète», a indiqué M. Mattis après son départ de Manama, où il avait averti le royaume saoudien que ce meurtre attribué aux autorités saoudiennes risquait de déstabiliser la région.
«Pas de réserves du tout. (…) Il a dit: il faut savoir ce qui s’est passé et il était très coopératif», a ajouté le chef du Pentagone, qui s’exprimait dans l’avion l’acheminant de Manama à Prague, où il devait participer aux cérémonies du centenaire de la Tchécoslovaquie.
Journaliste saoudien critique du puissant prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, Jamal Khashoggi, mort à 59 ans, vivait aux Etats-Unis depuis 2017 et collaborait avec le Washington Post. Selon Ankara, il a été tué dans le consulat saoudien à Istanbul le 2 octobre, par une équipe d’agents venus de Riyad.
Après avoir nié sa mort, les autorités saoudiennes, sous la pression internationale, ont fini par admettre qu’il avait été tué au consulat lors d’une opération «non autorisée».
Samedi, M. Mattis s’était montré plus sévère que d’habitude à l’égard de Riyad en déclarant au cours d’une conférence internationale en présence de dirigeants arabes que le meurtre de Khashoggi «doit tous nous inquiéter grandement», car il affecte la sécurité dans la région. Mais Adel al-Joubeir avait paru rejeter les critiques en dénonçant «l’hystérie des médias» sur ce meurtre et en rejetant la demande d’extradition de la Turquie.
Ce meurtre, qui a terni l’image du prince ben Salmane, a suscité une vague de critiques internationales et affecté les relations de Washington avec le royaume, sur lequel les Etats-Unis s’appuient beaucoup pour contrer l’influence de l’Iran dans la région et défendre la sécurité d’Israël. M. Mattis n’a d’ailleurs pas eu de rencontre bilatérale formelle avec le chef de la diplomatie saoudienne en marge du «Dialogue de Manama», alors qu’il a rencontré plusieurs dirigeants arabes et européens.
Les deux hommes se sont parlés à l’occasion d’un dîner rassemblant tous les ministres.
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Angela Merkel et sa coalition gouvernementale risquent de subir un nouveau revers cinglant dimanche, lors d’élections dans la riche région de Hesse, qui pourraient fragiliser un peu plus une chancelière usée par 13 ans de pouvoir.
«La Hesse va-t-elle faire exploser la grande coalition» entre conservateurs et sociaux-démocrates qui gouverne à Berlin ? se demandait hier le quotidien le plus lu d’Allemagne, Bild.
«La Hesse vote, Berlin tremble», lui fait écho le quotidien Süddeutsche Zeitung, en estimant que la chancelière allemande de centre-droit «n’a jamais été autant sous pression» depuis son arrivée au pouvoir en 2005. Les 4,4 millions d’électeurs de ce Land où se situe Francfort, capitale financière de l’Allemagne et siège de la Banque centrale européenne (BCE), ne représentent que 7% de l’électorat allemand mais rarement un scrutin régional aura suscité autant d’intérêt au plan national.
Deux semaines après un scrutin régional déjà catastrophique pour son camp conservateur en Bavière, Angela Merkel, dont le mandat court jusqu’en 2021, pourrait voir le débat relancé sur son avenir en cas de piètre performance. Si les dernières enquêtes d’opinion qui créditent son parti de centre droit, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), de 26 à 28% des intentions de vote, se confirment, cela signifierait une perte de dix points par rapport au dernier scrutin régional il y a cinq ans.
Pour son partenaire social-démocrate (SPD) au sein du gouvernement à Berlin, qui accumule les gifles électorales depuis les législatives de 2017, la dégringolade pourrait être du même ordre, avec un score attendu de 20 à 21%.
Les premiers sondages sortie des urnes sont attendus vers 18h00 heure locale (17h00 GMT). A 14h00 locale (13H00 GMT), la participation était en léger retrait par rapport au précédent scrutin de 2013, à 38,8% contre 40%.
La menace pour la chancelière est d’autant plus concrète qu’elle affrontera début décembre un vote des militants pour la présidence du parti. Et même si elle n’a pas encore de rival déclaré, la pression monte en interne pour préparer sa succession et mettre plus la barre à droite face à la montée en puissance de l’extrême droite.
«Personne ne peut dire à 100% à quel point les choses vont rester stables» après cette élection, a d’ailleurs prévenu la numéro deux du parti CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, une proche de la chancelière. Une débâcle de la CDU, qui dirige ce Land depuis près de deux décennies, aurait d’autant plus d’impact que le ministre-président sortant est un fidèle de Mme Merkel, Volker Bouffier. Il lui a notamment témoigné un soutien sans faille depuis sa décision controversée d’accueillir plus d’un million de migrants en 2015 et 2016. Autre danger potentiel pour la dirigeante de 64 ans : l’affaiblissement considérable de son partenaire social-démocrate au gouvernement fédéral. Un nouveau revers en Hesse donnerait des arguments supplémentaires à l’aile gauche du parti qui réclame de plus en plus ouvertement un départ du gouvernement. Anticipant le débat, le ministre social-démocrate des Finances Olaf Scholz, un modéré, s’est dit favorable à un maintien de la coalition même en cas de mauvais résultat. «Il faut rester cohérent dans tout ce que nous faisons», a-t-il dit dimanche.
A l’inverse, les Verts ont le vent en poupe dans les sondages en Hesse et au niveau national après un score flatteur en Bavière mi-octobre. Les sondages leur prédisent 20% à 21% des voix. Ils rêvent même de conquérir dimanche une seconde région, après le Bade-Wurtemberg qu’ils dirigent depuis 2011 en se montrant extrêmement pragmatiques.
Avec un score attendu autour de 13%, le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), né il y a cinq ans seulement, devrait achever son implantation régionale en étant désormais représenté dans les parlements des 16 Länder.
Au plan national, l’AfD devance un SPD en plein naufrage selon un sondage publié dimanche par le quotidien Bild, à 16% contre 15%. Le parti conservateur d’Angela Merkel n’est lui plus qu’à 24%, contre 33% lors des législatives de 2017.
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4 belles escalopes de poulet, 1 petit oignon émincé, 8 olives vertes dénoyautées et coupées en rondelles, 2 c. à s. de crème fraîche, 2 c. à c. d’huile d’olive, sel et poivre
Dans une poêle antiadhésive, faites dorer l’oignon préalablement pelé et émincé avec l’huile d’olive puis réservez. Séchez les escalopes à l’aide d’un papier absorbant puis passez-les à la poêle 5 minutes de chaque côté. Pendant que la viande dore, préparez la sauce : mélangez dans un bol la crème fraîche, le sel, le poivre, les rondelles d’olives. Dans la poêle, remettez les escalopes et la sauce, laissez cuire encore une minute et servez.
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120 g de semoule fine, 50 cl de lait, 4 œufs, 120 g de sucre, 1 orange, 1 pincée de sel, miel
Prélever le zeste de l’orange et la presser. Porter le lait à ébullition. Retirer du feu et verser la semoule tout en remuant. Replacer la casserole sur feu doux et mélanger jusqu’à ce que le mélange épaississe. Retirer du feu, ajouter le sucre, le jus et le zeste de l’orange et mélanger pour bien tout intégrer. Incorporer ensuite les œufs un à un. Tapisser le fond d’un moule (environ 20 cm de diamètre) de papier sulfurisé, huiler les bords et verser la préparation à la semoule. Enfourner à 180°c pendant 35 minutes. Laisser tiédir avant de démouler. Conserver au réfrigérateur pendant au moins 3 heures avant de le déguster. Servir avec du miel ou du caramel.
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