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Updated: 4 hours 6 min ago

Zetchi: « Belmadi sera aussi l’entraineur de la sélection des joueurs locaux »

Fri, 09/21/2018 - 20:30

La sélection algériennedes joueurs locaux sera confiée à l’entraîneur de la sélection première, Djamel Belmadi, a indiqué vendredi le président de la fédération algérienne de football (FAF).

« Belmadi a émis le vœu de prendre lui-même et son staff en charge la sélection des joueurs locaux. Il compte organiser prochainement des stages périodiques pour voir à l’œuvre les éléments qui pourraient l’intéresser à travers les matchs de championnat qu’il est en train de suivre de plus près », a déclaré à la radio nationale, Kheïreddine Zetchi.

Lors de sa dernière conférence de presse qu’il a animée à Alger avant le départ des Verts pour la Gambie où il a affronté la sélection locale le 8 septembre en cours (1-1) pour le compte de la 2e journées des qualifications pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2019), Belmadi, qui faisait pour l’occasion son baptême de feu avec le ‘’Club Algérie’’ avait sévèrement critiqué le niveau du championnat algérien et le joueur local. Il s’est dit toutefois prêt, en compagnie de son staff, à contribuer à contribuer dans le processus de résurrection.

La sélection des joueurs locaux entamera bientôt les éliminatoires du championnat d’Afrique de cette catégorie prévus en 2020. Cette sélection compte une seule participation seulement dans ce Championnat créée en 2010.

Concernant la sélection A, Zetchi a estimé que la touche de Belmadi « va être ressentie après au moins 5 stages », tout en affichant son optimiste quant au parcours des Verts sous la houlette de Belmadi et le reste de son staff technique, lequel staff qu’il a qualifié de « très professionnel ».

A propos des deux prochaines sorties contre le Bénin, pour le compte de la 3e et 4e journée des éliminatoires de la CAN-2019 au Cameroun, le premier responsable de la FAF a ajouté qu’il était confiant quant aux chances des protégés de Belmadi d’en profiter pour faire un grand pas vers la qualification à la phase finale.

L’Algérie accueillera le Benin le 12 octobre au stade Mustapha-Tchaker à Blida, un stade où les Verts vont recevoir leurs adversaires pendant au moins toute cette saison, a précisé Zetchi, sachant que le match retour aura lieu le 16 du même mois à Cotonou.

S’agissant des nouveaux joueurs qui vont éventuellement renforcer les rangs de la sélection première, l’ancien président du Paradou AC a confirmé l’intention de l’entraineur national de faire appel à de nouvelles têtes à l’occasion de la double confrontation face au Bénin, mais sans pour autant dévoiler des noms.

Par ailleurs, le patron de la FAF s’est dit satisfait du travail réalisé par la direction technique nationale que préside Rabah Saâdane malgré les éliminations précoces des sélections des moins de 17 et 20 ans des éliminatoires de Coupes d’Afrique des nations des deux catégories respectives.

« Aujourd’hui, on peut dire désormais que nous disposons d’une solide direction technique composée de techniciens avérés. Les fruits du travail qu’ils sont en train de réalisés vont être cueillis à moyen et à long terme », a promis Zetchi qui a insisté à ce propos sur la nécessité de poursuivre le travail avec les joueurs des sélections des jeunes malgré leur élimination des qualifications à la CAN, tout en apportant les correctifs nécessaires.

Toujours dans le volet de la formation, le même responsable a annoncé l’ouverture prochaine d’une nouvelle Académie de football de la FAF à Khemis Meliana dans un centre relevant de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d’Aïn Defla qui a été cédé à la FAF pour un contrat de trois ans. L’opération de prospection des jeunes appelés à intégrer cette Académie débutera dans deux ou trois semaines, a-t-il souligné.

Cette Académie sera renforcée par la réalisation de quatre centres fédéraux, après approbation de l’assemblée générale, et dont le premier aura lieu à Tlemcen sur une superficie de 4 hectares. « Les études concernant ce centre sont prêts et les travaux de sa réalisation devraient commencer en fin d’année en cours », a encore précisé Zetchi qui a annoncé l’existence d’un autre projet du genre du côté de la wilaya de Taref sur une superficie de 10 hectares.

« On a créé la commission d’éthique pour justement combattre la corruption »

Abordant le volet de corruption dans le football algérien, un dossier que vient de rouvrir une chaine de télévision étrangère, Zetchi, même en reconnaissant l’existence « depuis longtemps de ce fléau », a estimé que l’enquête réalisée par ladite chaine « n’a rien apporté de nouveau ».

Il a en outre réitéré la volonté de son instance de combattre ce fléau, « comme l’atteste la création de la commission d’éthique qui a toute la latitude d’enquêter sur des affaires de ce genre et recourir même à la justice pour y faire toute la lumière », a signalé le président de la FAF.

Le dossier du professionnalisme a été également évoqué pour l’occasion surtout que ce mode de gestion tarde à se dessiner d’une manière correcte dans le football algérien après huit ans de son entrée en vigueur.

A ce sujet, Zetchi a accusé certains dirigeants de clubs, notamment ceux disposant de la majorité des actions des sociétés sportifs par actions (SSA) de « mettre les bâtons dans les roues » devant les éventuels investisseurs désirant intégrer les capitaux sociaux de leur SSA. Il a, à ce propos, annoncé la tenue, « d’ici à la fin de l’année » d’une « réunion de sensibilisation » avec les présidents des clubs amateurs et professionnels pour « redresser la barre ».

Dans le même contexte, il a insisté sur la nécessité d’assainir la situation financière des clubs professionnels, en s’acquittant notamment de leurs dettes envers les joueurs et (ou) entraineurs, tout en s’engageant à maintenir la même fermeté avec laquelle son instance, ainsi que la Ligue de football professionnel (LFP), ont traité les dossiers des clubs endettés au cours de l’intersaison.

Enfin, et commentant les récentes sanctions prises par l’Union des associations arabes de football (UAAF) à l’encontre de l’USM Alger, l’un des trois représentants algériens en Coupe arabe des clubs dans l’affaire de son match contre les forces aériennes irakiennes, le président de la FAF a dit avoir accueilli « avec étonnement » ces sanctions (150.000 dollars plus 5000 dollars pour utilisation de fumigènes), ajoutant qu’il les acceptait toutefois « avec réserves », tout en étudiant dans les prochains jours les possibilités d’y faire recours.

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Ain Temouchent: 20 candidats à l’émigration clandestine arrêtés au large de Bouzedjar

Fri, 09/21/2018 - 20:30

Les éléments des gardes côtes relevant du groupement territorial de Bouzedjar (AinTémouchent) ont réussi à déjouer une tentative d’émigration clandestine en interceptant 20 personnes à bord d’une embarcation pneumatique, a-t-on appris auprès de ce corps constitué.

L’opération a eu lieu suite au repérage de l’embarcation pneumatique à 6 miles marins, au nord de la côte de Bouzedjar, ce qui a permis d’intercepter les 20 candidats à l’émigration clandestine qui voulaient atteindre les côtes espagnoles, a-t-on précisé de même source.

Les passagers de l’embarcation pneumatique ont été conduits à la base maritime du port de Bouzedjar pour finaliser les procédures judiciaires adoptées dans ce genre de situation, avant de comparaître devant les instances judiciaires, a-t-on ajouté.

Cette opération est la quatrième en son genre au cours des dernières 72 heures, a-t-on relevé, précisant que les éléments des gardes côtes de la même unité ont réussi jeudi à intercepter 18 candidats à l’émigration clandestine, dont deux femmes et trois mineurs, alors que l’unité de Beni Saf avait déjoué deux autres tentatives au large de la plage Sassel (Ouled Boujemâa) impliquant 33 personnes.

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Le rapport de l’institut Montaigne sur l’islam en France fustigé dans un colloque au Sénat

Fri, 09/21/2018 - 20:26

Le rapport de l’institut Montaigne sur l’islam en France, élaboré par le Franco-tunisien Hakim Karoui, a été fustigé vendredi à Paris dans un colloque au Sénat français sur le bilan et perspectives de l’islam en France.

Organisé conjointement au siège du Sénat par Nathalie Goulet sénatrice de l’Orne, André Reichardt, sénateur du Bas-Rhin et le Conseil français du culte musulman (CFCM), le colloque a vu la présence de plusieurs membres du mouvement associatif, des universitaires, des élus et de représentants du culte musulman en France.

Le vice-président du CFCM, Chems-eddine Hafiz a d’emblée fait remarquer que le rapport, présenté au président Emmanuel Macron dans le cadre de sa volonté de réorganiser l’islam en France, « aborde l’islam à travers l’islamisme pour ne mettre en relief que les aspects négatifs des comportements des uns et des autres dont l’islam ne saurait être cautionner », soulignant que c’est une « insulte » à Michel de Montaigne (1533-1592), philosophe de la Renaissance.

Le rapport de Karoui, auteur déjà de deux document « Un islam français est possible », publié en septembre 2016 et « Nouveau monde arabe, nouvelle +politique arabe+ pour la France », publié en août 2017, préconise l’instauration d’un certain « Tracfin » pour contrôler les flux financiers, les collectes de fonds et les dons dont bénéficient les représentations du culte musulman, notamment en matière de financement de la gestion des mosquées, et l’instauration d’une taxe halal, dont le chiffre d’affaires du marché en France est estimé à 6 milliards d’euros.

Le rapport, a précisé Chems-eddine Hafiz, qui est également avocat, essaie de faire admettre que le tiers des musulmans de France rejetaient les règles de la République et de la laïcité.

« Ce qui est grave, c’est que l’auteur (Hakim Karoui) a l’oreille du président Macron, alors qu’il a été chassé de Tunisie parce qu’il était le conseiller président Ben Ali », a-t-il ajouté.

Sans citer le rapport, ni son auteur, le président du CFCM, Ahmet Ogras, a indiqué que les personnes qui interviennent le plus sur l’islam en France « souffrent soit d’une incompétence, soit d’un manque d’objectivité, soit d’une absence de légitimité ».

« Nous avons besoin de vrais experts, reconnus effectivement dans leurs domaines, capables de travailler avec des experts d’autres domaines, afin de dresser et proposer de vrais solutions », a-t-il affirmé, rappelant qu' »il ne suffit pas d’avoir des origines musulmanes pour disposer de la légitimité de parler au nom des musulmans.

La sénatrice Nathalie Goulet a considéré pour sa part que ce rapport « travestit la réalité de l’islam en France », affirmant que c’est une « supercherie ».

« Très peu de responsables du culte musulman en France ont été auditionnés et le ‘Tracfin islamique’ (pour contrôler les flux financiers) qu’on mettre sur pied est discriminatoire envers les musulmans », a-t-elle dit s’interrogeant l’absence de Tracfin pour les autres religions et dans d’autres secteurs comme la culture.

Pour elle, la place de ce rapport est « dans les tiroirs ».

De son côté, le vice-président du CFCM, Anouar Kbibech, a estimé que le rapport fait un « amalgame honteux » entre l’islam, l’islamisme, le wahabisme, le radicalisme et le terrorisme. Concernant le « Tracfin islamique », Anouar Kbibech a indiqué que c’est une « présomption de culpabilité » envers les musulmans, une « stigmatisation » et une « discrimination », affirmant que c’est une « insulte » à des milliers de bénévoles qui ont travaillé pour construire des mosquées.

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Droits des femmes: les avancées enregistrées en Algérie mises en avant

Fri, 09/21/2018 - 20:26

 La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme, Ghania Eddalia a, depuis Saint Petersburg (Russie) mis en avant « les avancées » enregistrées en Algérie en matière de droits des femmes grâce aux réformes initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, indique vendredi un communiqué du ministère.

Intervenant à l’ouverture de la 2ème édition du Forum Eurasien sur les femmes, qui s’est tenu 19 au 20 septembre, la ministre a prononcé une allocution dans laquelle elle a mis l’accent sur « les avancées enregistrées en Algérie en matière de droits des femmes grâce à la politique initiée par le président de la république Abdelaziz Bouteflika », précise la source.

Elle a également souligné dans ce forum, qui a consacré sa 2ème édition au « développement durable et la sécurité », le rôle important qu’a joué la femme algérienne dans le processus de paix et de réconciliation nationale durant la décennie noire.

Le forum a pour principal objectif le renforcement de la coopération internationale, le développement de partenariats et de communications afin de trouver de nouvelles solutions pour l’autonomisation des femmes et de renforcer leur rôle dans la réalisation des objectifs de développement durable.

La ministre a également assisté à un atelier organisé par les ministères des Affaires étrangères, de l’Industrie et du commerce ainsi que de l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI) sur le développement de l’entreprenariat féminin, souligne le communiqué.

Lors de cet atelier, l’accent a été mis sur le rôle de l’ONUDI en tant que réseau mondial permettant l’accès aux projets d’entreprenariat féminin au marché, aux investissements et aux technologies de l’information et de communication.

La première session de ce Forum, tenu en 2015 à Saint-Pétersbourg, avait donné une forte impulsion à la formation d’un nouvel agenda et de nouvelles initiatives pour le développement de la femme.

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Mali: Pompeo dit « attendre avec intérêt » la pleine mise en œuvre de l’accord d’Alger

Fri, 09/21/2018 - 20:20

Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a déclaré attendre avec intérêt la pleine mise en œuvre de l’accord de paix au Mali, issu du processus d’Alger, soulignant l’engagement des Etats-Unis à soutenir la paix et la prospérité dans ce pays sahélien en proie à l’instabilité.

« Les Etats-Unis se sont engagés à travailler avec le Mali pour parvenir à la paix et la prospérité de tous les maliens. A cette fin, nous attendons avec intérêt la pleine mise en œuvre de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali « , a déclaré le chef de la diplomatie américaine dans un message publié vendredi par le département d’Etat à l’occasion du 58ème anniversaire de l’indépendance du Mali.

« Les Etats-Unis sont solidaires du Mali en maintenant l’amitié et le partenariat de longue date », liant les deux pays, a ajouté Pompeo qui a évoqué les efforts de Washington et Bamako pour « faire progresser les objectifs communs de renforcement de la sécurité, de la démocratie, de la protection des droits de l’homme, de la gouvernance, et de la croissance économique ».

Mardi, les signataires de l’accord de paix ont décidé de donner un nouveau souffle à la mise en œuvre de ce document paraphé en 2015 à Alger.

La décision, prise lors de la 27e session du Comité de suivi de l’Accord (CSA) qui s’est tenue mardi à Bamako, prévoit d’insuffler « une dynamique nouvelle, plus productive dans la mise en œuvre de l’accord », a déclaré mercredi le président du CSA, l’Algérien Ahmed Boutache.

« Dans l’avenir, tout le monde constatera que les mécanismes de la mise en œuvre de l’Accord seront plus dynamiques, plus productifs », a-t-il affirmé.

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« Il n’appartient pas à l’Etat d’organiser l’islam en France » (sénatrice)

Fri, 09/21/2018 - 20:20

 La sénatrice française Nathalie Goulet a affirmé vendredi à Paris qu’il n’appartenait pas à l’Etat d’organiser l’islam en France et que cette mission incombait aux musulmans seulement.

« Il n’appartient à l’Etat français d’organiser l’islam en France. Cette mission est entre les mains des musulmans eux-mêmes qui ont toute leur place dans la République », a déclaré la sénatrice à l’ouverture du colloque qu’elle a organisé au Sénat avec le sénateur André Reichardt et le Conseil français du culte musulman (CFCM).

Le président Emmanuel Macron a exprimé, à plusieurs reprises, sa volonté d’organiser l’islam en France et a confié à l’Institut Montaigne de lui présenter un rapport dans ce sens, un rapport qui a été rejeté par les différentes institutions françaises du culte musulman.

D’ailleurs, Nathalie Goulet a estimé que ce rapport « travestit la réalité de l’islam en France », affirmant que c’est une « supercherie ».

« Très peu de responsables du culte musulman en France ont été auditionnés et le ‘Tracfin islamique’ (pour contrôler les flux financiers) qu’on mettre sur pied est discriminatoire envers les musulmans », a-t-elle dit s’interrogeant l’absence de Tracfin pour les autres religions et dans d’autres secteurs comme la culture.

L’avocat Chem-eddine Hafiz, vice-président du CFCM, a rappelé que les musulmans, qui sont en France depuis très longtemps, ont donné de leur sang, dans les deux Guerres mondiales, pour que « vive la France ».

« Ils font partie prenante de la société française. Ils ne sont plus que des éboueurs ou maçons, il y a maintenant beaucoup de compétences et qualifications chez eux », appelant à faire « beaucoup de pédagogie » pour expliquer que l’islam est compatible avec les lois françaises.

Dans son intervention, le président du CFCM, Ahmet Ogras, a déploré que la question de l’islam en France est débattue depuis quelques années mais « sans réelles avancées » et donc « il est difficile d’en extraire une conclusion sage », énumérant les différentes raisons de cette situation à commencer par le fait, a-t-il dit, que la gestion du culte musulman est « reliée au ministère de l’Intérieur qui gère notamment les questions relatives à la sécurité nationale ».

« Nous faisons donc un raccourci facile, voire dangereux, en voulant traiter la question de l’islam prioritairement sous l’angle de la sécurité », a-t-il fait constater, relevant que les terroristes, qui ont commis les horreurs, « n’avaient ni une pratique dans une mosquée ni même un bagage théologique ».

Il a dénoncé par ailleurs le silence médiatico-politique sur les actes d’islamophobie, soulignant que le degré d’indignation « devrait être exactement, ni plus ni moins, le même quel que soit la religion, la race, les opinions, le sexe, l’origine ou le statut social des victimes ».

Ingérence, inquiétude, islamophobie, laïcité

Sur un autre registre, Ahmet Ogras a noté « l’emballement » politique et médiatique autour de l’islam en France, soulignant que le débat est tel qu’il est « plus passionné que passionnant ».

Il a également dénoncé » ceux qui « veulent cadrer » l’islam, alors que cette « ingérence », a-t-il soutenu, est contraire à la laïcité, un principe qui est utilisé « à tort et à travers » contre les musulmans.

Le président de l’Observatoire national contre l’islamophobie et délégué général du CFCM, Abdallah Zekri, a dressé un bilan des actes islamophobes, mettant l’accent, dans un langage franc et direct, sur l’inquiétude « grandissante » de la communauté musulmane.

« Il n’est plus possible d’entendre et d’accepter que des hommes politiques, pour chasser sur les terres d’extrême droite, disent que « l’islam est incompatible avec les valeurs de la République », a-t-il soutenu, soulignant qu’il n’y a pas de discrimination « plus ou moins grave », car pour la victime, a-t-il expliqué, « la discrimination est toujours synonyme de privation de dignité et d’humiliation inacceptable ».

Pour sa part, Nicolas Cadène, rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, a tenté de placer les choses dans leur contexte en rappelant les principes de la laïcité, soulignant à cet effet qu’il existe une « forte confusion » dans le débat public autour de cette question.

Il a réitéré que l’Etat n’a pas à s’ingérer dans les affaires du culte, ni de sa gestion ou de son fonctionnement, notant que la laïcité « permet d’exprimer la liberté religieuse » dans la limite de l’ordre public, du respect des libertés des autres ou des contraintes liées au milieu professionnel.

Avant la clôture du colloque, le vice-président du CFCM, Anouar Kbibech, a présenté l’état d’avancement de la réforme du CFCM, dont le document sera finalisé à la fin de l’année.

Il a évoqué, dans ce sens, la volonté « manifeste » de relever tous les défis avant la tenue des élections de 2019, dont notamment l’apaisement de la compétitivité électorale, l’ouverture vers la société civile et les femmes, la prise d’une parole « forte » sur le plan théologique, la formation des imams et le financement du culte.

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Armement: L’Algérie risque des sanctions de la part des États-Unis

Fri, 09/21/2018 - 19:17
Les Etats-Unis ont allongé le jeudi 20 septembre, leur liste noire des individus et entités avec lesquels toute transaction est interdite en matière d’armement sous peine de sanctions américaines.

Cette liste établie par les États-Unis comporte les noms de 33 personnes et organisations dépendant du gouvernement russe, premier fournisseur d’armes de l’Algérie.La liste comporte, entre autres, la  Komsomolsk-on-Amur Aircraft Production Association, productrice des avions de chasse Sukhoï qui a déjà livré des appareils à l’armée algérienne en 2017.

L’Administration Donald Trump, qui a sanctionné l’entité chinoise EDD (Equipment Development Department) pour avoir acheté des armes russes, risque ainsi de prendre des décisions similaires contre des entités algériennes.

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Zetchi :  » Je ne peux pas nier l’existe de la corruption ! « 

Fri, 09/21/2018 - 16:47

Le président de la FAF Kheireddine Zetchi a affirmé aujourd’hui que l’enquête consacrée par le média britannique BBC à la corruption dans le football algérien ne comportait pas de preuves, en ajoutant que son instance n’avait pas été interpellée par la Fifa sur cette affaire.

«  Je ne peux pas nier le fait que la corruption dans football Algérien existe mais on essaye tous ensemble de lutter contre ce fléau en installant une commission d’éthique et de fair-play, dont le statut lui permet de saisir la justice. De son côté la FIFA ne nous a pas contacté concernant ce sujet  » a affirmé le président de la fédération les ondes de la radio nationale.

 » Il y a une grande différence entre ce qui se dit dans la rue et la réalité. Le sujet doit être pris sous réserve. Lors du dernier match du championnat entre le MC Alger et JS Kabylie (0-5), certains ont avancé que des joueurs ont levé le pied, ce qui est à mon sens insensé  »  a-t-il ajouté.

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Les chaines qui diffuseront les rencontres de nos Pros, ce vendredi !

Fri, 09/21/2018 - 16:29

16h15 Saudi Pro League Al Ittifaq – Al Feiha (M’Bolhi)

MBC Pro Sports

17h CAF Champions League (quart de finale retour) ES Sahel – ES Tunis (Belaili)

beIN Sports 1 (Arabe)

18h35 Saudi Pro League Al Ahli – Al Hazm Rass (Asselah)

MBC Pro Sports

19h Domino’s Ligue 2 Lorient – Clermont (Jeannin)

beIN Sports 15 (Arabe), beIN Sports 2 (France)

19h Domino’s Ligue 2 Chateauroux – Beziers (Mostefa)

beIN Sports Max 6 (France)

19h Domino’s Ligue 2 Grenoble – Brest (Belkebla)

beIN Sports Max 7 (France)

19h Domino’s Ligue 2 Le Havre – Troyes (Ferhat – Kashi)

beIN Sports Max 8 (France)

19h Domino’s Ligue 2 Sochaux – Orléans (Daham – Ziani)

beIN Sports Max 9 (France)

19h30 Serie A Sassuolo – Empoli (Benncer)

beIN Sports 4 (Arabe)

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Atal, Bennacer et Ounas retenus dans la liste élargie !

Fri, 09/21/2018 - 16:20

Comme indiqué dans notre édition d’hier, le sélectionneur national, en l’occurrence Djamel Belmadi, a commencé à préparer la double confrontation prévue face au Bénin en aller et retour, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2019. A trois semaines exactement de la première manche prévue à domicile au stade Mustapha-Tchaker de Blida, Belmadi a donc déjà établi sa liste élargie. Dans cette liste, qui comprend les noms de quasiment tous les joueurs retenus lors du précédent stage, de nouvelles têtes, à l’image de Youcef Belaïli, ont été rajoutées. Le sociétaire de l’ES Tunis, qui réalise un bon début de saison avec son club, pourrait donc figurer dans la liste finale qui sera retenue pour ces deux matchs face au Bénin s’il continue à fournir de belles prestations dans les jours à venir. Selon nos informations, d’autres joueurs qui étaient absents face à la Gambie figurent dans cette liste élargie. Il s’agit d’abord du pensionnaire de l’OGC Nice, Youcef Atal, qui était blessé lors du précédent stage, mais qui, depuis, est revenu sur les terrains et est en train de faire sensation en Ligue 1. Adam Ounas, le joueur de Naples, y est aussi dans cette liste élargie, lui qui commence petit à petit à enregistrer du temps de jeu et qui, sauf surprise, devrait être là face au Bénin, puisque le coach national a déjà déclaré qu’il « souhaitait le voir de près pour juger son niveau actuel ». Titulaire pour la première fois cette saison en Serie A dimanche dernier, le joueur d’Empoli, Ismail Bennacer, revient dans cette liste élargie même s’il n’est pas encore certain d’être appelé dans la liste définitive. Il devra sortir le grand jeu lors des prochains matchs de son équipe pour gagner des points auprès de Djamel Belmadi et espérer être là pour le regroupement du mois prochain. Enfin, pour ce qui est de Zinedine Ferhat, et même si tout porte à croire qu’il est retenu dans cette liste élargie du fait qu’il est redevenu compétitif et même un titulaire au sein de son club du Havre, notre source ne nous confirme pas en revanche à 100% sa présence dans cette liste élargie. On en saura davantage dans les jours qui viennent.

Belkhiter saute !
Pour ce qui est des joueurs écartés pour l’instant de cette liste élargie, on retrouve le sociétaire du Club Africain, Mokhtar Belkhiter. Selon nos informations, ce dernier paie surtout les frais du retour de blessure de Youcef Atal. En effet, dans la logique du sélectionneur national, deux joueurs postulent pour le poste de latéral droit, à savoir l’ancien joueur du Paradou et Aïssa Mandi, pensionnaire du Bétis Séville. Belkhiter avait été convoqué face au Bénin en raison surtout du forfait de Atal.

Belmadi se donne encore du temps pour choisir quelques locaux
Pour ce qui est des joueurs locaux, toujours selon nos informations, le coach national envisage cette fois-ci de retenir quelques noms qui ont attiré son attention. On sait par exemple que des joueurs de l’USMA comme Raouf Benguit, Oussama Chita ou Mohamed Benkhamasa ont tapé dans son œil. Le défenseur de l’ES Sétif Abdelkader Badrane pourrait lui aussi être là aussi pour ce prochain stage. Etant donné que Belmadi n’est pas obligé de les inclure dans la liste élargie du fait qu’ils évoluent dans le championnat national (NDLR : la FAF doit informer les clubs étrangers de la convocation d’un de leurs joueurs en sélection trois semaines avant un match international), il se donne du coup encore du temps pour se fixer définitivement sur les éléments qu’il pourrait retenu dans sa liste finale.

Il opérera pas mal de changements dans sa liste finale
Tout le monde a été unanime pour dire que les Verts ont retrouvé lors du précédent stage la joie de vivre ensemble et cet état d’esprit perdu depuis plusieurs mois. Cependant, et à croire notre source toujours, Djamel Belmadi n’a pas été totalement satisfait par ce qu’il a vu durant ce regroupement de la part de certains joueurs. C’est ainsi qu’il envisage d’apporter pas mal de changements dans sa prochaine liste par rapport à celle qu’il a établi pour son premier stage à la tête du staff technique de l’EN. Des joueurs et pas des moindres vont sauter de la liste et seront remplacés. Un signal fort qui sera envoyé par le coach national à l’ensemble du groupe.

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Oran: La nouvelle aérogare de l’aéroport international « Ahmed Benbella » en phase d’équipement

Fri, 09/21/2018 - 16:18

Le projet de réalisation de la nouvelle aérogare de l’aéroport international d’Oran « Ahmed Benbella » est actuellement en phase d’équipement pour être livré en fin décembre prochain, a-t-on appris jeudi du directeur général de l’Entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA) d’Oran.

Abdelkader Kessal a indiqué que le taux d’avancement des travaux de réalisation de cette nouvelle aérogare a dépassé 80% et est en phase d’équipement en matériel de technologie de nouvelle génération.

Le projet sera réceptionné définitivement en fin décembre prochain, a-t-il annoncé, signalant que les gros £uvres ont été achevées à cent pour cent.

Le même responsable a déclaré que ce projet pris en charge par l’entreprise Cosider contribuera à renforcer les infrastructures de base modernes de la wilaya d’Oran, en plus de développer la dynamique du secteur socio-économique.

L’EGSA d’Oran veille à la qualité de la réalisation pour que cette nouvelle aérogare destinée aux vols internationaux soit conforme aux normes internationales et à l’évolution technologique en matière de gestion des grands aéroports, a ajouté Abdelkader Kessel.

Ce projet permettra, une fois mis en service, de traiter quelque 3,5 millions de passagers par an au lieu de 1 million de voyageurs par an actuellement, avec la possibilité de son extension à l’avenir pour atteindre 6 millions de passagers par an.

La structure de l’aéroport est composée de plaques solaires assurant 25% des besoins de l’aéroport en électricité et confère un aspect esthétique à cette infrastructure. Un parking à étages d’une capacité de 1.200 véhicules est en cours de réalisation, en plus celui à l’extérieur de 2000 véhicules.

Le directeur général de l’EGSA a fait savoir que le coût du projet est estimé à 21 milliards DA, scindé en trois lots, ceux de la réalisation de la nouvelle aérogare, de réaménagement de l’ancienne utilisée actuellement aux vols internationaux qui sera reconvertie pour les vols intérieurs et de réalisation d’un bloc de gestion des marchandises et l’aménagement d’espaces de fret, de stockage et de traitement qui permet d’augmenter le volume de traitement des marchandises de 2.000 tonnes actuellement à 15.000 par an.

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Découverte d’une cache d’armes à Tamanrasset (MDN)

Fri, 09/21/2018 - 16:13

Une cache d’armes, contenant un (01) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et une quantité de munitions, a été découverte jeudi à Tamanrasset, par un détachement de l’Armée Nationale Populaire (ANP), indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense Nationale.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la sécurisation des frontières, et lors d’une opération de fouille menée à Tamanrasset/6eRM, un détachement de l’ANP a découvert, le 20 septembre 2018, une cache contenant un (01) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et une quantité de munitions », précise le communiqué du ministère.

Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et lors d’une patrouille près de la bande frontalière, les éléments des Gardes frontières de Bab Elassa à Tlemcen/2e RM ont découvert (145) kilogrammes de kif traité caché dans les buissons.

En outre, un détachement de l’ANP à Bordj Badji Mokhtar/6e RM, a arrêté (04) individus et saisi (06) marteaux piqueurs, (05) groupes électrogènes et (01) véhicule tous-terrains, ajoute la même source.

Dans le même contexte, des détachements de l’ANP ont saisi à Souk-Ahras, Tébessa et Al Taref/5eRM, (7978) litres de carburants destinés à la contrebande, tandis que les éléments de la Gendarmerie Nationale ont saisi (02) fusils de chasse sans permis et une quantité de cartouches à Saida/2e RM et Guelma/5e RM.

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, des Garde-côtes ont mis en échec à Oran, Ain Témouchent et Mostaganem/2e RM, des tentatives d’émigration clandestine de (60) personnes à bord d’embarcations de construction artisanale, tandis que six (06) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été appréhendés à Laghouat/ 4e RM.

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Tanzanie/naufrage d’un ferry sur le lac Victoria: plus de 100 morts

Fri, 09/21/2018 - 16:13

Plus de 100 personnes ont péri dans le naufrage jeudi du ferry MV Nyerere dans la partie sud du lac Victoria, en Tanzanie, a annoncé vendredi la radio publique, citant le chef de la police tanzanienne.

La radio TBC Taifa a donné ce nouveau bilan en citant l’inspecteur général de la police Simon Sirro. Un précédent bilan faisait état de 86 morts et 40 rescapés.

Dans toutes les têtes, la même question lancinante revenait: combien de personnes se trouvaient à bord du MV Nyerere lorsque celui-ci a chaviré non loin du débarcadère de l’île d’Ukara, sa destination finale?

Des témoins ont rapporté à la télévision publique qu’environ 200 passagers se trouvaient à bord du ferry, d’une capacité de 100 personnes. Le gouverneur de la région de Mwanza, John Mongella, a indiqué ne pas être en mesure de confirmer ce nombre.

« Depuis ce (vendredi) matin, ce sont maintenant presque 60 corps qui viennent d’être repêchés. Si vous ajoutez les 44 morts (dénombrés jeudi), le nombre total de morts s’élève à plus 100 », a déclaré M. Mongella vendredi à la télévision publique TBC.

Le gouverneur a ajouté qu’il y avait en l’état 40 rescapés, soit trois de plus que jeudi soir. Mais il n’a pas précisé si ces survivants avaient été secourus vendredi ou jeudi.

Le ferry MV Nyerere s’est retourné jeudi après-midi à quelques dizaines de mètres seulement du débarcadère de sa destination finale, l’île d’Ukara, dans le sud du plus grand lac d’Afrique, avait indiqué jeudi soir l’Agence tanzanienne des services électriques et mécaniques, l’exploitant public du navire.

Vendredi matin, les équipes de secours s’affairaient sur les lieux du drame, sous le regard de dizaines de personnes massées sur le littoral, tandis que la télévision publique mettait en garde contre tout faux espoir: « les chances de trouver des survivants sont quasi nulles ».

La navigation peut être difficile sur le lac et elle se fait avec des navires vétustes ou mal entretenus. Les registres des passagers sont par ailleurs lacunaires et les autorités peu regardantes sur la sécurité.

En 1996, quelque 800 personnes, selon la Croix-Rouge, avaient trouvé la mort dans le naufrage du ferry « Bukoba », surchargé de passagers d’un ferry, a quelques milles marins au large de Mwanza.

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OPEP-non OPEP: la réunion d’Alger se tiendra dans un contexte géopolitique mondial particulier

Fri, 09/21/2018 - 16:05

La 10ème réunion du Comité ministériel mixte de suivi OPEP-non OPEP (JMMC), prévue dimanche prochain à Alger, va se tenir « dans un contexte géopolitique complètement différent » de celui des réunions précédentes et de la réunion d’Alger de septembre 2016, a indiqué l’expert dans les questions énergétiques, Abdelmadjid Attar.

Selon lui, l’objectif de tous les membres est, certes, de garantir un prix de baril « acceptable » et « supportable », ce qui est le cas aujourd’hui avec un prix entre 70 et 80 dollars.

Cependant, poursuit-il, « les discussions ne seront pas dominées par le mécanisme de surveillance qui ne posera pas de problème », mais la question réside plutôt dans « la compréhension de chacun des acteurs de la définition du niveau de production: Faut-il parler du niveau de production global, ou du niveau de chaque producteur (quota), de ce que chaque producteur peut mettre sur le marché ou ce qu’on lui permet de produire? ».

Pour cet ancien ministre de l’Energie, le contexte géopolitique dans lequel se déroulera cette rencontre, qui est lié non seulement aux sanctions américaines contre l’Iran et la Russie ainsi qu’aux guerres commerciales lancées par le Président américain contre notamment la Chine, « va peser de tout son poids non seulement sur cette réunion mais aussi sur celle de l’OPEP prévue en novembre prochain. »

Plus explicite, il dira que, d’une part, le respect satisfaisant de l’accord de réduction de la production et l’actuel prix de de pétrole 70 à 75 dollars « devraient, en principe, permettre au JMMC de faire des recommandations pour la prochaine réunion de l’OPEP afin de maintenir le niveau de production/réduction ou de l’adapter en fonction de la demande sur le marché 2019 comme le souhaitent certains pays. »

D’autre part, relève M. Attar, « il y a les conséquences liées aux sanctions américaines contre l’Iran dont le niveau de production a déjà commencé à se réduire et dont on ne sait, pour le moment, jusqu’à quel niveau va-t-il se réduire du fait que cela dépendra en grande partie de la position du principal client chinois, lui-même en conflit commercial avec les Etats-Unis. »

L’Iran, souligne-t-il, « ne souhaite surtout pas que sa part de production ou sa réduction, du fait des sanctions, soit récupérée par l’Arabie Saoudite qui fera tout pour la récupérer ».

En outre, avance-t-il, la Russie fera, pour sa part, tout pour partager la part de l’Iran avec l’Arabie Saoudite car « ce sont les seuls pays en mesure de faire face à un déficit de production important en ce moment, qui entraînerait une forte augmentation du prix que l’Arabie Saoudite ne souhaite pas ».

« C’est vraiment une équation qui va être très difficile à résoudre, et je pense qu’elle le restera tant qu’on n’aura pas une appréciation fiable des conséquences des sanctions américaines sur la production iranienne », relève cet expert.

Le marché pétrolier a atteint un niveau d’équilibre

Faisant le point sur l’accord historique décroché lors de la réunion d’Alger en septembre 2016, M. Attar considère qu’il avait permis « de faire revenir l’OPEP à presque ce qu’elle était et pouvait faire en 1973, année au cours de laquelle elle avait décidé d’un embargo ayant donné naissance au premier choc pétrolier et fait monter le prix du baril de 3 à 12 dollars de l’époque. »

Toutefois, aux yeux de cet expert, « l’OPEP n’est plus ce qu’elle était, et le monde non plus, et ce, en raison des mutations géopolitiques, économiques et bien sûr énergétiques ». D’où « la nécessité de s’adapter ou de disparaître. »

Interrogé sur les perspectives du marché pétrolier à moyen terme, M. Attar considère que le marché pétrolier a atteint, en ce moment, un niveau d’équilibre qui peut satisfaire tout le monde, à condition que des considérations d’ordre géopolitique ne viennent pas le perturber. Car « si cela devait intervenir, nous ne serons pas à l’abri d’un choc pétrolier, dans un sens ou dans l’autre, en matière d’évolution du prix du baril. »

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Mort du président vietnamien Tran Dai Quang

Fri, 09/21/2018 - 16:05

Le président vietnamien Tran Dai Quang est décédé vendredi à l’âge de 61 ans, a annoncé l’agence d’information d’Etat.

« Le président Tran Dai est mort à l’hôpital militaire » dans la matinée, selon un bulletin de l’agence officielle VNA, Vietnam News Agency.

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Rentrée de la formation professionnelle 2018-2019: une offre de 400.000 postes

Fri, 09/21/2018 - 15:51

Quelque 400.000 postes de formation, couvrant 23 branches professionnelles, sont proposés dans près de 1.300 établissements publics répartis à travers tout le territoire national, à l’occasion de la rentrée, dimanche, de la formation et de l’enseignement professionnels, un secteur dont le rôle intégrateur, tant économique que social, s’affirme d’année en année.

Comparativement à l’année passée, 67 nouveaux établissements entreront en fonction, parmi lesquels 13 instituts nationaux spécialisés (INSFP), 24 centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) et 3 instituts de l’enseignement professionnel (IEP). L’ensemble de ces établissements seront encadrés par plus de 28.000 enseignants-formateurs.

Plus de 200 nouveaux équipements technico-pédagogiques sont, en outre, en cours de réception ou d’acquisition dans les ateliers de formation, dont 88 sections d’équipements devant être fonctionnelles avant la fin de l’année.

En matière d’offre de formation, 478 spécialités sont proposées aux demandeurs de formation, dont 54 nouvelles pour l’année 2018, sanctionnées par des diplômes d’Etat.

Une nouvelle branche, Art, Culture et Patrimoine, a été introduite, dans la nomenclature des branches professionnelles.

Selon le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, qui va donner à partir de Relizane le coup d’envoi officiel de la rentrée 2018/2019 du secteur de la formation professionnelle, près de 450.000 jeunes quittent, annuellement, l’enseignement général classique sans diplômes ni qualifications et, chaque année, quelque 300.000 candidats qui échouent à l’examen du baccalauréat s’orientent vers des instituts de formation professionnelle.

Durant tout l’été, une campagne de communication en direction des jeunes a été menée, en collaboration avec plusieurs ministères et organismes, pour les informer des conditions d’inscriptions aux différents diplômes et certificats, à savoir les filières et spécialités ouvertes et leur localisation, ainsi que les possibilités d’internat.

Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels estime que la communication doit être une action « permanente », pour intensifier l’information sur les spécialités, vulgariser les modes et dispositifs de la formation professionnelle et la nouvelle organisation du cursus de l’enseignement professionnel.

L’intérêt pour les filières de formation considérées prioritaires a augmenté de façon graduelle ces dernières années. Selon des données du ministère, les spécialités de l’industrie représentent 25,40% de l’offre globale en 2018, alors qu’elle ne dépassait pas 22,7% pour la session de septembre 2017.

La filière hôtellerie, tourisme et artisanat représente, quant à elle, 15,69% de l’offre globale et le BTP 12,41%.

Les nouvelles règles sur l’apprentissage permettront, d’autre part, et conformément aux objectifs fixés, d’atteindre, en 2019, la formation en apprentissage de 60% des inscrits à un diplôme.

Dans ce cadre, plus de 120.000 postes d’apprentis sont déjà programmés pour la rentrée de septembre et « ce chiffre peut être revu à la hausse en cas de besoins, grâce au partenariat qui se renforce avec le monde économique », a indiqué le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.

Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels s’attelle à « prendre en charge les besoins en ressources humaines nécessaires au fonctionnement de l’entreprise et du développement économique et à répondre à la demande sociale de formation professionnelle aux côtés des autres segments du système éducatif national », a souligné M. Mebarki.

Il a ajouté que la qualité et la promotion du partenariat avec l’environnement socio-économique sont considérées comme un critère de performance dans le management des établissements de la formation professionnelle, rappelant que plus de 13.000 conventions de partenariat ont été signées entre le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels et le secteur économique depuis 2008 et ont permis la formation de 650.000 travailleurs.

Cette démarche de partenariat est renforcée par des organes de concertation, réorganisés et mis en place au cours de l’année 2018: au niveau national, un Conseil de partenariat de la formation et de l’enseignement professionnels et, au niveau local, des commissions de partenariat de wilaya.

La coordination et la concertation avec l’environnement socioéconomique sont considérées comme un axe majeur de la politique du secteur pour une « meilleure adéquation des formations aux réalités du pays ».

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Gaïd Salah installe dimanche le Commandant de la 3e Région Militaire à Béchar

Fri, 09/21/2018 - 15:50

Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, effectuera à partir de samedi une visite de travail à la 3e Région Militaire à Béchar durant laquelle il procédera à l’installation du commandant de cette Région militaire, a indiqué vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale.

« Monsieur le Général de Corps d’Armée présidera, le dimanche 23 septembre 2018, au nom de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, la cérémonie d’installation du Général-Major SMAALI Mostefa, en qualité de Commandant de la 3e Région Militaire, en remplacement du Général-Major CHANEGRIHA Saïd, désigné en qualité de Commandant des forces Terrestres », précise la même source.

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FAO: les conflits et les chocs climatiques aggravent l’insécurité alimentaire

Fri, 09/21/2018 - 15:48

Un nouveau rapport publié jeudi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) confirme que les conflits qui perdurent et les chocs climatiques contribuent à aggraver les niveaux d’insécurité alimentaire, déjà élevés, et ce, surtout dans les pays d’Afrique australe et du Proche-Orient.

Selon le document, près de 39 pays, dont 31 en Afrique, sept en Asie et un dans les Caraïbes (Haïti), ont besoin d’une aide alimentaire extérieure – une situation qui demeure inchangée depuis trois mois, selon le rapport sur les Perspectives de récoltes et situation alimentaire.

Selon le rapport, les conflits civils et les déplacements de population demeurent les principales causes de l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Est et au Proche-Orient, tandis que les conditions climatiques sèches ont contribué à réduire les productions céréalières en Afrique australe.

Les dernières prévisions de la FAO pour la production céréalière mondiale en 2018 font état de 2 587 millions de tonnes, soit son plus bas niveau en l’espace de trois ans et 2,4% en dessous du niveau record enregistré l’année dernière.

La production céréalière dans les 52 pays à faible revenu et déficit vivrier (PFRDV) devrait atteindre cette année les 490 millions de tonnes, soit 19 millions de tonnes au-dessus de la moyenne des cinq dernières années.

Le statu quo de la production mondiale s’explique par une hausse de la production en Asie orientale et en Afrique de l’Est qui devrait compenser une baisse de la production en Afrique australe, en Asie centrale et au Proche-Orient, en raison du climat.

Les faibles pluies en Afrique australe tombées lors de stades clés du processus de culture ont contribué à réduire la production céréalière cette année, avec des diminutions particulièrement importantes signalées au Malawi et au Zimbabwe.

Au Malawi, avec des prévisions faisant état cette année d’une production céréalière en-dessous de la moyenne, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire en 2018 pourrait doubler par rapport à l’année dernière pour finalement atteindre 3,3 millions de personnes.

Au Zimbabwe, 2,4 millions de personnes devraient être confrontées à une situation d’insécurité alimentaire en 2018, suite à une baisse de la production céréalière et d’un accès limité à la nourriture en raison des faibles revenus et d’un problème de liquidité dans les ménages vulnérables.

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OPEP-non OPEP: réunion ministérielle de suivi de l’accord de réduction dimanche à Alger

Fri, 09/21/2018 - 15:48

La 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et non-OPEP (JMMC) se tiendra dimanche prochain à Alger.

« Cet accord nous ramène à réaliser 100% de la production (fixée par l’organisation) (…) » (Guitouni)

Le JMMC a été créé par la 171ème Conférence ministérielle de l’OPEP, tenue le 30 novembre 2016, et par la réunion ministérielle conjointe OPEP-non OPEP le 10 décembre 2016 à Vienne.

C’est lors de la tenue à Alger de la 170ème réunion extraordinaire de la Conférence ministérielle de l’OPEP en septembre 2016 que les pays membres de cette organisation avaient décidé d’ajuster leur production, dans un intervalle de 32,5 à 33 millions de barils par jour (mbj), et de créer un Comité de haut niveau présidé par l’Algérieen vue d’élaborer les détails de l’accord.

Ces détails ont été définis dans une proposition algérienne adoptée lors de la 171ème réunion ordinaire de la Conférence ministérielle de l’OPEP tenue en novembre 2016 à Vienne.

Le haut comité a également tenu des réunions avec des pays non membres de l’organisation. Ces discussions ont abouti à la signature de l’Accord de coopération entre les pays membres de l’OPEP et les pays non-OPEP participants à la réunion de décembre 2016.

L’OPEP a ainsi décidé d’une réduction de sa production de pétrole d’environ 1,2 mbj à compter du 1er janvier 2017, rejointe par la suite par 11 pays non membres ayant accepté de réduire leur offre de 600.000 bj.

Une année après, l’Organisation et ses partenaires décidèrent de prolonger jusqu’à fin 2018 leur plafonnement de la production au profit du prix du baril.

Le JMMC est chargé de veiller à ce que les objectifs de cette Déclaration de coopération soient réalisés grâce à la mise en oeuvre des ajustements volontaires de la production de pétrole des pays OPEP et non-OPEP signataires de cette Déclaration.

Ce Comité facilite également l’échange d’analyses et de perspectives conjointes, ce qui fournit une contribution précieuse à l’évaluation du processus de conformité.

Présidé par le ministre saoudien de pétrole et co-présidé par son homologue russe, le JMMC est composé de quatre pays membres de l’OPEP (Algérie, Arabie Saoudite, Koweït et Venezuela) et de deux pays non membres (Russie et Oman).

Œuvrer pour maintenir l’équilibre du marché

Cette 10ème réunion du JMMC permettra de « connaitre la situation du marché pétrolier international et d’œuvrer au maintien de son équilibre », avait expliqué récemment le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, qui avait avancé que l’issue de cette réunion sera couronnée de « décisions unifiées ».

Ayant dépassé les objectifs de l’accord, avec des niveaux de conformité record dépassant parfois même les 150%, l’OPEP a convenu en juin dernier de limiter à 100% le niveau de respect des engagements, induisant une augmentation effective de l’offre de l’ordre de 757.000 barils/jour.

« Cet accord nous ramène à réaliser 100% de la production (fixée par l’organisation). En mai 2018, nous avons réalisé un taux de conformité de 152% par rapport aux quotas mis dans l’accord (de la baisse). Les 52% de plus, soit les 757.000 barils/jour qui n’ont pas été produits, vont être repris », avait expliqué le ministre dans une déclaration à l’issue de la 174ème Conférence ministérielle de l’OPEP.

C’est dans un contexte marqué par la nécessité de maintenir la hausse des prix, d’assurer la continuité des investissements dans le domaine pétrolier et de garantir l’offre face à une demande qui augure d’augmenter que se tiendra la réunion du JMMC à Alger.

Par ailleurs, les conséquences que pourrait avoir l’embargo pétrolier des Etats-Unis contre l’Iran, devant entrer en vigueur le 5 novembre prochain, accaparent l’attention.

En effet, le président américain Donald Trump avait annoncé en mai dernier son retrait unilatéral de l’accord international de 2015 relatif au dossier nucléaire iranien, rétablissant ainsi toutes les sanctions américaines levées dans le cadre de cet accord, et interdisant également aux pays d’acheter le pétrole iranien sous peine de sanctions contre eux.

Troisième plus grand producteur de l’OPEP, l’Iran voit déjà ses ventes de brut fondre à l’approche de l’application de ces sanctions sachant que sa production est estimée à 1,4 million de barils par jour.

Ce pays détient les quatrièmes réserves mondiales prouvées de pétrole alors que nombre de pays, en Asie particulièrement, ont besoin de se fournir en brut iranien. D’autant que leurs raffineries sont spécialement conçues pour traiter la variété due pétrole iranien (Iran Heavy).

Mais à l’approche de l’échéance prévue de ces sanctions, la production pétrolière iranienne a atteint ses niveaux les plus bas depuis juillet 2016, alors que, par ailleurs, le Venezuela connaît aussi une érosion continue de sa production.

Pour l’OPEP, l’Iran reste « un membre très important (…) et nous n’avons pas d’autre choix que de continuer à travailler avec tous les membres », a soutenu le secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Barkindo, sans préciser comment les producteurs mondiaux allaient compenser la baisse des exportations iraniennes avec l’entrée en vigueur des sanctions américaines.

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L’ancien ambassadeur de France en Algérie critique virulemment Bouteflika

Fri, 09/21/2018 - 13:23

Dans un entretien paru ce vendredi dans le Figaro, Bernard Bajolet l’ancien ambassadeur de France à Alger critique les responsables en place en Algérie.

Interrogé au sujet des relations franco-algériennes, Bernard Bajolet a ainsi indiqué qu’il « croit à une évolution par petits-pas, et ce pour deux raisons ».

La première tient à un problème de génération. La nomenclature algérienne, issue ou héritière de la guerre d’Algérie, a toujours besoin de se légitimer en exploitant les sentiments à l’égard de l’ancienne colonie. 

Bernard Bajolet poursuit : “La seconde raison est plus conjoncturelle : le président Bouteflika, avec tout le respect que j’éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement. Et rien ne changera dans cette période de transition”.

L’ex Patron de la DGSE publie en France un livre “Le soleil ne se lève plus à l’Est” dans lequel il revient sur sa carrière de diplomate dans plusieurs pays, notamment l’Irak et l’Algérie.

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