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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Bolton à Moscou pour des discussions sur le retrait d’un traité nucléaire

Mon, 10/22/2018 - 21:08

Le conseiller de la Maison Blanche à la Sécurité nationale John Bolton rencontre lundi à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, deux jours après le coup de tonnerre de l’annonce américaine du retrait d’un traité majeur sur les armes nucléaires. Cette visite prévue de longue date, annoncée avant que Donald Trump n’annonce sa décision de retirer son pays du traité INF (Intermediate Nuclear Forces Treaty) conclu avec la Russie pendant la Guerre froide, était déjà importante, s’agissant du premier déplacement d’un haut responsable américain à Moscou depuis plusieurs mois.

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La France a emprunté 4,98 milliards d’euros à court terme

Mon, 10/22/2018 - 21:06

La France a emprunté 4,98 milliards d’euros court terme lundi sur les marchés, a annoncé l’Agence France Trésor (AFT), chargée de placer la dette française auprès des investisseurs. Le Trésor voulait emprunter entre 3,8 et 5 milliards d’euros. Dans le détail, il a levé 2,99 milliards d’euros à trois mois (13 semaines) à un taux de -0,761% contre -0,741% lors de la dernière opération comparable le 15 octobre. Le Trésor a également emprunté 994 millions d’euros à cinq mois (20 semaines) à un taux de -0,666% contre -0,670% pour cette échéance lundi dernier.

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Tunisie : le FMI table sur une reprise « relativement solide »

Mon, 10/22/2018 - 21:05

La reprise économique en Tunisie s’annonce « relativement solide » cette année, a indiqué lundi le FMI prévoyant une croissance de 2,6% en 2018, tirée par les secteurs de l’agriculture et du tourisme. « La croissance du PIB réel, tirée par l’agriculture et le tourisme, devrait atteindre 2,6% en 2018. Elle a d’ailleurs accéléré au cours des trois derniers trimestres, ce qui indique que la reprise économique est relativement solide », relève le Fonds dans une note sur l’économie tunisienne, publiée lundi à Washington.

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Un soldat de l’Otan tué en Afghanistan

Mon, 10/22/2018 - 21:04

L’Otan a annoncé lundi qu’un soldat de ses forces en Afghanistan a été tué dans un incident impliquant un soldat afghan, selon un communiqué. « Deux autres soldats de la mission Resolute support ont été blessés » au cours de l’incident, survenu dans la province d’Herat (ouest), a indiqué le communiqué de la mission de l’Otan en Afghanistan. « Les premières constatations indiquent que l’attaque a été commise par un soldat de l’armée afghane » dans la province d’Herat (ouest), indique la mission Resolute support dans un communiqué.

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Lutte contre les inondations : près de 700 sites à risques identifiés en Algérie

Mon, 10/22/2018 - 20:59

La stratégie de lutte contre les inondations a permis l´identification de près de 700 sites à risques à travers le territoire national, a indiqué lundi à Alger Mme Nora Frioui-Ziani, responsable au ministère des Ressources en eau.

« Cette stratégie a permis d’identifier un total de 689 sites à risque et a défini un plan d’action multisectoriel précis à différents niveaux national, régional et local pour la lutte contre les inondations sur l’ensemble du territoire national », a précisé Mme Frioui-Ziani, directrice de l’Assainissement et de la protection de l’environnement au ministère, lors de la rencontre nationale sur la gestion des risques de catastrophe.

Relevant que l´Algérie est confrontée, ces dernières années, « aux effets dévastateurs des inondations qui affectent aussi bien le nord que le sud du pays », elle a fait savoir que le secteur des ressources en eau a pris en charge ce phénomène par l’élaboration et la mise en oeuvre d’ »une stratégie de lutte contre les inondations portant sur la mise en sécurité des populations à risque, la réduction des dommages et maîtrise des coûts d’investissement et d’entretien et la réduction du délai de retour à la normale ».

Elle a mis en avant les actions prioritaires de cette stratégie visant l´installation de systèmes « efficaces et souples » pour la prévision et l’alerte, la délimitation de chaque zone à risque, la réalisation de barrages écrêteurs, l´aménagement hydraulique et le renforcement de l’assainissement pluvial.

« Cette stratégie nationale de lutte contre les inondations constitue un cadre partagé qui affiche les priorités et oriente la politique de gestion des risques d’inondations », a-t-elle ajouté.

De son côté, l´expert hydrologue Behlouli Larbi, a recommandé, dans sa communication sur « les inondations en Algérie », la mise en place de systèmes d’alerte et de prévision au niveau de certaines agglomérations à risque telles qu´El Harrach (Alger), Sidi Bel Abbes et Annaba.

Cette prévention des risques d´inondation doit être entreprise en veillant à sa continuité dans le temps à travers des programmes mis en oeuvre par les différents secteurs comme le curage des oueds, le curage et le traitement des avaloirs et des regards d’assainissement, et la protection des berges notamment, a-t-il proposé.

L´expert a plaidé en faveur de la mise en oeuvre de mesures structurales plus importantes pour réduire de manière plus significative le risque d´inondation comme l’aménagement des bassins, la dérivation des eaux, réalisation de diguettes, barrages ou seuils pour stoker et laminer les crues à l’amont des zones menacées.

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Alger : 2 trains sur la même voie obligent les voyageurs à descendre avant « Les ateliers »

Mon, 10/22/2018 - 20:56

Des centaines de voyageurs du train El Afroun (Blida) – Agha (Alger) se sont vus, lundi matin, contraints de descendre avant l’arrivée à la gare « Les ateliers » à cause de la présence d’un autre train sur le même rail, a constaté l’APS sur place.

Suite à un arrêt d’urgence avant l’entrée de la gare « Les ateliers  » à 9H25, des centaines de citoyen ont dû poursuivre leur voyage à pied à travers les rails et constatés « médusés » et « dépités » que la cause était la présence d’un autre train sur la même voie.

Joint par l’APS, le Directeur général-adjoint de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Abdelwahab Aktouche a confirmé cet incident qu’il a expliqué par « une panne technique du système d’aiguillage ».

« Il ne s’agit nullement d’un problème de signalisation mais plutôt d’indicateurs d’aiguillage », a-t-il précisé ajoutant que « l’origine pour être au niveau d’un câble et c’est ce que à quoi s’attèle une équipe technique ».

Affirmant que le conducteur de train en provenance de Blida avait été alerté de la présence d’un autre train sur le même rail, le même responsable a déploré le fait que les voyageurs soient descendus du train en s’exposant à des dangers en marchant sur la voie. « Il faut faire preuve de patience et attendre que la situation soit réglée », a déclaré M. Aktouche indiquant que la voie a été dégagée et le train a fini par atteindre la gare Agha.

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Suisse : les aéroports risquent l’asphyxie en 2030

Mon, 10/22/2018 - 20:54

Les aéroports suisses risquent l’asphyxie en 2030 en raison de manque d’extension ou d’optimisation, selon la quotidien local « 24 heures » paru lundi.

L’économie suisse dépend en partie de l’offre des trois aéroports de Zurich (nord), Genève (ouest) et Bâle (nord). Cette réalité impose des solutions urgentes, estime le quotidien, ajoutant que si la qualité de l’offre dans les trois aéroports se classait l’année dernière au deuxième rang derrière la seule Norvège, cette belle performance aurait des défis à relever.

Selon le journal, les professionnels du domaine aérien ont été confrontés à deux records cumulés cet été : le nombre de passagers transportés et le nombre de vols accusant des retards.

En juillet 2018 à l’aéroport de Zurich par exemple, plus de trois millions de voyageurs ont décollé ou atterri, un record pour un seul mois. Ce chiffre devrait encore augmenter, en moyenne de 3% par an, entre 2018 et 2030.

« Dans ce contexte, si rien n’est fait en matière d’extension ou d’optimisation des capacités des trois aéroports helvétiques, près d’un quart de la demande en sièges passagers et près d’un cinquième de la demande en fret ne pourront plus être satisfaits en 2030 », a noté Daniel Kessler, directeur de Boston Consulting Group en Suisse, cité par le quotidien.

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Ligue des champions d’Afrique – 1/2 finale retour : ES Sétif -Al Ahly : « Les Sétifiens prêts à tous les scénarios possibles »

Mon, 10/22/2018 - 20:52

L’entraineur de l’ES Sétif, Rachid Taoussi a indiqué lundi à Sétif  que ses joueurs étaient prêts à tous les scénarios possibles à la veille de la demi-finale retour de la Ligue des champions d’Afrique contre les Egyptiens d’Al Ahly prévue mardi soir au stade 8 mai 1945.

« Les joueurs sont mentalement et techniquement prêts à tous les scénarios possibles pour cette rencontre  » a déclaré Taoussi lors de la conférence d’avant match organisée lundi au stade du 08 mai 1945.

Battus au match aller au Caire disputé le 2 octobre dernier sur le score de 2 à 0, les Sétifiens comptent bien renverser leur adversaire.

« Nous avons entamé notre préparation pour ce match retour, dès notre retour d’Egypte. On s’est beaucoup concentré sur l’aspect psychologique mais on a aussi essayé d’améliorer notre efficacité offensive lors des trois derniers matchs du championnat  » a ajouté Taoussi.

Interrogé sur le schéma de jeu qu’il compte mettre en place pour ce match, le technicien sétifien a préféré botter en touche se contentant de répondre  » il serait idiot de se jeter aveuglement à l’attaque et risquer d’encaisser derrière » avant d’ajouter  » nous nous attendons à un match complètement différent du match aller « .

Le coach de l’ESS a par ailleurs affirmé qu’il comptait énormément sur la « grinta » de ses joueurs « pour surmonter ce handicap de deux buts  » attestant que « l’effectif a par le passé démontré qu’il a le potentiel pour inverser la vapeur « .

Al Ahly entend bien préserver le score du match aller

L’entraineur français d’Al Ahly, Patrice Carteron a pour sa part assuré que son équipe est bien décidé à préserver le résultat positif de la première manche rappelant que ses joueurs ont l’habitude de ce genre de match couperet et des ambiances survoltées des stades nord maghrébins.

Interrogé sur la capacité de son équipe à évoluer sur le gazon synthétique du stade 8 mai 1945, le technicien français du Ahly a affirmé que ce dernier ressemble beaucoup au gazon naturel c’est pourquoi il ne posera aucun problème à ses joueurs.

Malgré les nombreux blessés, l’ancien coach du TP Mazembé a déroulé un discours plein d’assurance  » nos avons énormément de solutions pour pallier l’absence des joueurs blessés » a-t-il soutenu.

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SILA 2018 : des ateliers d’écriture avec la participation de spécialistes chinois et arabes

Mon, 10/22/2018 - 20:51

La 23ème session du Salon international du livre à Alger (SILA), prévu du 29 octobre au 10 novembre, verra l’organisation de journées dédiées à des ateliers d’écriture animés par des spécialistes venus de Chine, invitée d’honneur cette année.

S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue ce lundi, le Commissaire du SILA, Hamidou Messaoudi a précisé que cette activité « portera sur tous les aspects de l’écriture du livre, à savoir l’édition, les droits d’auteurs et la traduction ».

Invitée d’honneur du SILA 2018, la Chine exposera plus de 2500 titres en mandarin et pas moins de 7500 oeuvres traduites en arabe et en français, dont les thèmes ont trait à la culture chinoise ancestrale, la littérature et les livres enfants, à l’exemple de « Le livre de l’Emir : Les sentiers des portes de fer », une oeuvre du romancier Ouassini Laredj, traduite en chinois.

Plus de 40 maisons d’édition, et six auteurs dont « Mo Yan », lauréat du prix Nobel, participeront aux travaux de cette manifestation à l’issue de laquelle plusieurs rencontres seront organisées avec les auteurs présents.

Ce salon sera, également, animé par de nombreuses oeuvres d’écrivains chinois notamment celles traduites en arabe, outre les expositions de photos et de films chinois.

Aussi, plus de 90 invités entre écrivains, romanciers et historiens seront à ce rendez-vous livresque, dont 65 Algériens, a rappelé M. Messaoudi.

Par ailleurs, le Commissaire du salon a fait état de « l’exclusion de 20 maisons d’édition arabes » pour entorse au règlement intérieur du salon, précisant que la commission de lecture « avait émis des réserves sur 54 titres », certains non déclarés et d’autres « présentant des contenus racistes ou violents ».

19 maisons d’éditions se sont abstenues de participer à cette 23ème édition du SILA, « pour des raisons financières », a-t-il ajouté.

Le romancier Ouassini Laaredj, qui avait annoncé qu’il ne serait pas présent à cette manifestation, sera bel et bien présent au SILA 2018, a indiqué M. Messaoudi, évoquant « une  éventuelle exposition » du deuxième tome de son ouvrage « Le livre de l’Emir ».

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APN : une plénière mercredi prochain pour élire un nouveau président

Mon, 10/22/2018 - 20:46

Le Bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a décidé, lundi, de tenir une plénière, mercredi prochain, pour l’élection d’un nouveau président de la chambre basse du Parlement, en remplacement de M. Said Bouhedja.

Il a été décidé la tenue, mercredi prochain, d’une séance plénière qui sera consacrée à l’adoption du rapport de la Commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés relatif à la constatation de la vacance du poste de président de l’APN, a déclaré à la presse, M. El Hadj Laib à l’issue de la réunion du bureau de l’APN qu’il a présidé, en sa qualité de doyen de l’Assemblée.

Il sera procédé ensuite à l’élection du nouveau président de l’APN, dont le poste avait été déclaré, la semaine dernière, vacant par le bureau de l’APN suite à la situation de blocage que connait l’instance législative et le gel de toutes ses activités depuis plusieurs semaines après que la majorité des députés (351) aient signé une motion de « retrait de confiance » au président de l’APN dans laquelle il ont exigé sa démission.

Le bureau de l’APN avait décidé également de saisir la Commission des affaires juridiques, administratives et des libertés afin de soumettre le rapport relatif à la constatation de la vacance du poste de président de l’Assemblée dans un délais n’excédant pas « une semaine ».

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Energies renouvelables : Près de 2.000 MW seront produits d’ici 2020

Mon, 10/22/2018 - 20:16

ALGER – La production énergétique à partir de sources renouvelables devrait atteindre près de 2.000 Mégawatts (MW) d’ici 2020, grâce notamment à l’implication du groupe Sonatrach dans le développement de ces énergies, a indiqué lundi à Alger le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.

« Le groupe Sonatrach vient d’adopter les énergies renouvelables dans sa stratégie comme moyen de développement au cœur de la transition énergétique, en mettant en œuvre un programme au niveau des sites industriels du secteur, visant à couvrir 80% des besoins des sites pétroliers », a déclaré M. Guitouni lors d’une rencontre avec les investisseurs sur l’appel d’offres des 150 MW.

Sonatrach sera ainsi leader de la production des énergies renouvelables en réalisant une capacité de 1.300 MW, selon le ministre.

Ajoutant les 343 MW installés au niveau des centrales existantes actuellement, les 150 MW prévus dans le cadre du prochain appel d’offre destiné aux opérateurs nationaux ainsi que les projets pris en charge par Sonelgaz, les capacités installées par Sonatrach contribueront à augmenter la production globale des énergies renouvelables en Algérie à près de 2.000 MW à l’horizon 2020.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre du programme national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, initié en 2011 et mis à jour en 2015 et qui cible la réalisation d’une capacité globale de 22.000 MW d’ici 2030.

Le ministre a souligné, dans ce sens, que ce programme qui « confirme le choix de valorisation optimale et de diversification des ressources énergétiques de l’Algérie » est conditionné par les capacités à faire émerger une industrie locale de fabrication des équipements pour les centrales photovoltaïques, « performante, compétitive et associée à des moyens de réalisation efficaces ».

« La transition énergétique visée par l’Algérie ne se limite pas à diversifier le bouquet énergétique destiné à la satisfaction de la demande nationale en électricité.

Elle constitue également une opportunité historique pour un développement planifié et maîtrisé du tissu industriel national par l’émergence de nouvelles filières dédiées aux équipements des énergies nouvelles et renouvelables », a noté M. Guitouni.

Mettant en exergue les retombées du développement de ces nouvelles filières, le ministre a précisé que la mise en œuvre du programme des énergies renouvelables permettra de créer près de 700.000 postes d’emploi direct et indirects couvrant toutes les parties de la chaîne de valeur.

Lancement de l’appel d’offres des 150 MW avant la fin décembre

A propos de l’appel d’offres par voie de mise aux enchères des 150 MW en solaire photovoltaïque, le ministre a affirmé qu’il sera lancé avant la fin décembre prochain, après l’intégration des recommandations faites par les opérateurs concernés, suite aux larges consultations menées depuis juillet dernier.

Il a renouvelé, à cet effet, son appel aux investisseurs locaux à participer dans cette opération « d’intérêt national » qui représente une phase pilote qui va ouvrir la voie au dépoilement à grande échelle des énergies renouvelables en Algérie.

Commentant les étapes et procédures à faire pour investir dans ce domaine, M. Guitouni a promis de fournir tous les efforts pour dépasser les contraintes rencontrées afin de réussir ce premier appel d’offres.

« Pour certain d’entre vous c’est un parcours de combattant. Mais soyez sûrs que la procédure va être simplifiée davantage. Avancez, n’ayez pas peur, l’Etat est là pour vous accompagner » a-t-il avancé devant les investisseurs présents dans cette rencontre organisée par la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG).

Interrogé par la presse sur « le retard » accusé dans l’avancement du programme des énergies renouvelables, le ministre a expliqué que les conditions notamment celles liées aux tarifs d’électricité produites à partir de sources renouvelables, n’était pas en faveur du lancement effective de ce programme.

« Il ne s’agit pas d’un retard, c’est une décision qui prend en considération nos capacités financières. Le cout de production était très élevé. Maintenant que le différentiel entre les prix de l’électricité classique et ceux du renouvelable s »est réduit, nous pensons que c’est le moment opportun pour lancer les appels d’offres », a-t-il souligné.

Sept localités pour accueillir les centrales photovoltaïques de 150 MW

De son coté, le président du comité de direction de la CREG, Abdelkader Choual a assuré que la commission de régulation sera « à l’écoute des opérateurs pour régler leurs problèmes de manière rapide et efficace ».

A noter que l’appel d’offre des 150 MW est destiné aux investisseurs nationaux, publics ou privés, seuls ou en partenariat, souhaitant investir dans les domaines de la construction et l’exploitation de centrales électriques photovoltaïques.

Les investisseurs qui seront attributaires de projets prendront en charge également la réalisation des installations d’évacuation de l’énergie produite et de raccordement de ces centrales aux réseaux électriques, ainsi que la commercialisation des quantités d’énergies produites.

La réalisation de centrales solaires photovoltaïques devra se faire exclusivement par l’utilisation des équipements fabriqués localement.

Le soumissionnaire devra ainsi faire ressortir dans son offre le taux d’intégration locale par rapport au cout d’investissement global (hors cout de location du terrain).

Il doit justifier, en outre, une expérience dans la réalisation, l’exploitation et la maintenance de projets industriels et dans la mobilisation des capitaux propres et des emprunts.

Cet appel d’offres porte sur la réalisation de sept (7) centrales situées dans les régions agricoles du sud du pays, afin de couvrir les besoins énergétiques des activités des opérateurs dans ces localités à fort potentiel agricole.

Il s’agit des localités de Nezla (10 MW), Meggarine (10 MW), Belhirane (10 MW) à Ouargla, de Tendala (10 MW) et Nakhla (10 MW) à El Oued, de Diffel (50 MW) à Biskra et de Guerara (50 MW) à Ghardaïa.

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Bedoui : « Il est temps de revoir et d’améliorer les axes de la politique nationale de prévention des risques majeurs »

Mon, 10/22/2018 - 20:01

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a affirmé, lundi à Alger, qu’il était temps de revoir et d’améliorer les axes de la politique nationale de prévention des risques majeurs et de gérer les catastrophes dans le cadre du développement durable.

A l’ouverture des travaux de la rencontre nationale sur la gestion des risques de catastrophes, organisée sous le slogan « Pour une plus grande capacité de résilience », M. Bedoui a indiqué qu' »il faut, lors de cette conférence, rappeler que le renforcement et l’actualisation des programmes d’action dans ce domaine impliquent toutes les institutions nationales, les collectivités locales et toutes les parties concernées, car il s’agit là d’une question d’une extrême sensibilité ainsi que de la préparation morale, matérielle et opérationnelle d’un bon accompagnement lors de la survenue d’un grave incident aux conséquences désastreuses, en raison d’une négligence, d’un comportement inapproprié ou d’un manque de préparation ».

Il s’agit également « de réunir tous les responsables et toutes les parties concernées à cette conférence pour relever le niveau de prise de conscience et de mobilisation afin d’être au diapason, de définir les responsabilités et emprunter une voie claire afin de consolider les capacités de résilience de notre pays face aux catastrophes », a-t-il ajouté.

L’Algérie, qui a participé à toutes les conférences régionales et internationales, a adopté toutes les décisions et engagements et a veillé à leur mise en oeuvre, « oeuvre à consolider le cadre législatif et règlementaire et mettre en place une base institutionnelle élargie au niveau local.

Cela intervient parallèlement aux campagnes de sensibilisation et d’autres actions ayant conforté les capacités de notre pays en matière d’études et de recherches et consolider la relation entre les experts et les décideurs à tous les niveaux, outre les moyens d’observation assurés, la décentralisation de la gestion des risques de catastrophes, la numérisation des plans d’intervention et les programmes inscrits dans le cadre du renforcement de la capacité de résilience », a-t-il dit.

Pour ce qui est de la phase actuelle, M. Bedoui a indiqué que « toutes les institutions concernées par l’action sur le terrain oeuvrent à l’insertion de la gestion des risques des catastrophes dans le code des collectivités territoriales en tant que mission principale à même de bénéficier d’un financement permanent, en vue de gérer les risques de catastrophes. Il s’agit également, a-t-il poursuivi, de renforcer la cohésion et la coordination sectorielle, de définir les responsabilités au double plan national et local et d’introduire le contrôle dans le financement de la gestion des risques ».

En dépit des réalisations et programmes élaborés dans ce domaine, le ministre a soutenu que les « développements qui surviennent sur tous les plans et dans tous les domaines nous incitent activement à renforcer, à actualiser notre législation et à l’adapter en permanence aux normes en vigueur à l’échelle mondiale », exprimant « sa disposition à mener cette action avec détermination, car notre pays qui a connu beaucoup de difficultés, crises et catastrophes dans plusieurs domaines, en est sorti, comme à chaque fois, indemne grâce à la sagesse du président de la République, ainsi qu’aux capacités morales et moyens matériels et humains du pays notamment scientifiques ».

M. Bedoui a mis en exergue les « efforts consentis en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme à travers la mobilisation de l’Armée nationale populaire (ANP), des corps de sécurité et de tout le peuple algérien pour éradiquer le terrorisme et faire face à l’extrémisme, notamment à la faveur de la politique de réconciliation nationale ». Il a dans ce contexte salué le « rôle humanitaire important accompli lors des catastrophes par l’ANP et les éléments du corps de la Sûreté nationale et de la Protection civile qui font preuve d’un grand professionnalisme sur le terrain avec la reconnaissance du monde entier ».

S’agissant de cette rencontre, première du genre, le ministre a affirmé qu’elle se veut « une halte importante et un terreau fertile pour cristalliser la nouvelle vision de la politique nationale de prévention des risques majeurs, au regard des nouveaux défis », rappelant que « la multiplication des catastrophes dans les années 80 avait incité les autorités publiques à prendre les premières mesures en vue de mettre en place et consolider, graduellement, le système national de prévention, à travers l’adoption de deux décrets qui constituent la base juridique et institutionnelle actuelle ».

« Le président de la République avait, lors de la visite effectuée sur le terrain pour s’enquérir de la situation, suite au séisme de Boumerdes en 2003, donné des instructions en vue de mettre en place une politique nationale solide visant une protection plus efficace des citoyens et de leurs biens  » a rappelé M. Bedoui, mettant en avant la promulgation de la loi 04-20 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable et d’autres textes d’application.

En dépit de la promulgation d’un nombre de textes règlementaires prévus par la loi 04-20 et d’autres mesures prises par les institutions nationales et certaines parties concernées, un grand retard est accusé en matière d’élaboration de textes règlementaires exécutifs, a relevé le ministre, soulignant l’importance de prendre des mesures urgentes et efficaces pour faire face à ce genre de situations notamment avec les prévisions des experts faisant état d’une accélération du rythme des changements climatiques ».

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Oran /Oued Tlélat: Les eaux pluviales envahissent la nouvelle cité causant des dégâts matériels

Mon, 10/22/2018 - 15:46

Écrit par Jalil Mehanne

Les habitants d’Oued Tlélat ont vécu un véritable moment de panique jeudi dernier quand des pluies se sont abattues sur la localité. En effet, le côté est a été le plus touché et Les cités réalisées ces dernières années ont été envahies par les eaux, créant ainsi une véritable surprise chez les habitants.

Des véhicules ont été emportés par les eaux et les riverains sont restés coincés dans leurs appartements, notamment ceux des cités 400 et 700/Logements, habités par des familles relogées de Sidi El Houari et Medioni, ainsi que les alentours du nouveau siège de la Sûreté de la daïra, situé à la sortie Est de la localité, sur le chemin menant vers Sig. Mais les questions qui se posent comment des cités réalisées, il y a quelques années, peuvent être envahies par les eaux ? Est-ce qu’on a réalisé ces projets sans plan d’évacuation des eaux ou bien les calculs étaient faux ? Est-ce que ces cités ont été réalisées sur une zone inondable ? Sur les causes de ces inondations, les habitants de la localité, eux, étaient unanimes sur les réseaux sociaux : « Le lit de l’oued a été recouvert pour permettre la réalisation de logements, le drainage ne s’effectue pas normalement et les cités ont été envahies par les eaux », dira un internaute. «Alors que les services concernés effectuaient le curage de l’oued qui passe au cœur de la localité, un autre oued «oublié» vient de se réveiller », dira un autre.

Le wali d’Oran Mouloud Chérifi organisait une réunion au siège de la wilaya qui a regroupé les services concernés pour prendre les mesures nécessaires suite aux dernières pluies qui se sont abattues sur Oran où les mêmes points noirs sont apparus, à l’instar du rond-point de palais d’Or et la zone des showrooms. La catastrophe évitée à Oued Tlélat est une nouvelle sonnette d’alarme pour les services concernés. Maintenant, il ne faut pas penser uniquement à éviter à la ville d’Oran des inondations mais également les autres communes ; le risque est grand et le chantier est immense. Après Sidi Chahmi et El Braya, à présent c’est Oued Tlélat. Faire face aux inondations, comme celles de jeudi dernier nécessite un plan, une étude et une enveloppe financière pour que les scènes de jeudi dernier ne se reproduisent pas.

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Belgaïd: Une cinquième station de transport prévue

Mon, 10/22/2018 - 15:42

Oran s’apprête à l’organisation du grand rendez-vous des jeux Méditerranéens 2021, ce qui nécessite de revoir le transport dans la capitale de l’Ouest, vital pour chaque grande ville. Dans ce cadre, la direction des transports de la wilaya d’Oran

va réaliser une cinquième station urbaine à Belgaïd, à l’est de la ville. Cet endroit a enregistré une grande expansion urbanistique ces dernières années mais, également, la présence d’un pôle universitaire de plusieurs résidences. Belgaïd est également le point de liaison de la ville avec la Corniche, notamment Kristel et Aïn Franine, mais également la R11 qui mène à Gdyel, Arzew et la wilaya de Mostaganem. Cette cinquième station urbaine, selon le directeur des transports de la wilaya d’Oran Rezzoug Mokhtar, entre dans le cadre des efforts de la Direction pour restructurer le transport à Oran. L’objectif principal est de mettre en service les 5 stations urbaines et de les relier avec des lignes urbaines et suburbaines, en vue de mettre fin à l’anarchie, mais également fluidifier une circulation déjà difficile avec le grand nombre de bus, circulant quotidiennement dans le tissu urbain. Les stations d’El Bahia, hai Sabah, El Morchid, USTO et la future station de Belgaïd sont appelées à jouer un rôle primordial dans la future vision du transport à Oran dans le cadre du plan de transport. J. M

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Tissemsilt: La wâada de Sidi Abderrahmane, des traditions qui défient le temps

Mon, 10/22/2018 - 15:35

La wâada de Sidi Abderahmane, organisée, depuis vendredi soir, dans la région de Mekhaldiya, dans la commune de Lardjam, dans la wilaya de Tissemsilt, est un rendez-vous incontournable pour les habitants de la région car, synonyme de traditions, de retrouvailles et d’élan de solidarité et de fraternité.

Cette manifestation, désignée par la population de la région, sous le nom de wâada Arch Mekhaldiya, se caractérise par une fantasia assurée par des cavaliers venus de différentes wilayas, de spectacles folkloriques et du jeu traditionnel du « matrag » (combats à l’aide de bâton), au grand plaisir des milliers de spectateurs et de convives. A son arrivée à Mekhaldiya, le visiteur sera agréablement surpris par le déploiement des tentes dressées par les descendants du saint patron Sidi Abderrahmane, venus de plusieurs wilayas pour veiller tard dans la nuit et préparer les plats de couscous à tous les invités et voyageurs de passage. Cette wâada est une occasion pour les retrouvailles et les rencontres des proches et des membres de ce arch comme elle constitue une opportunité pour régler les différends et conflits. Des «halqate» collectives de récitation du Saint Coran sont aussi organisées en présence des notables du arch de Mekhaldiya, des imams, des récitants et autres. Cette fête populaire est une autre occasion pour les artisans locaux et les marchands ambulants venus des wilayas de Relizane, Tiaret et Chlef pour écouler leurs produits. La wâada est également un lieu de rencontre pour les gouals et les poètes du melhoun, avec leur public qui les écoute avec ferveur, tout en sirotant un thé préparé sur la braise. Un descendant du saint patron Sidi Abderrahmane et natif de Mekhaldiya, Hamid Belais, a souligné que cette « fête populaire est un rendez-vous annuel que les membres du arch tentent de célébrer pour préserver les coutumes ancestrales et faire connaître la générosité des populations locales ». Cette manifestation, qui a été clôturée samedi soir, a drainé des foules de citoyens venus des wilayas de Tissemsilt, Relizane, Aïn Defla, Tiaret, Mascara, Mostaganem, Blida, Alger et Chlef, rappelle-t-on.

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Relizane: L’association El Amel poursuit son soutien aux enfants et aux femmes diabétiques

Mon, 10/22/2018 - 15:30

Écrit par E. Ouail

Permettre aux enfants et aux femmes diabétiques d’améliorer leur quotidien et de mieux gérer leur maladie sont les objectifs escomptés d’une journée de sensibilisation, organisée samedi matin par l’association El Amel des diabétiques de la wilaya de Relizane, que préside Nour Eddine Boucetta depuis sa fondation.

Selon le même responsable, pour cette formation socio-sanitaire, pas moins de 30 séances de soutien psychologique et d’éducation nutritionnelle ont été dispensées durant les mois de novembre et décembre de l’année écoulée, en direction de plus de 350 enfants diabétiques scolarisés (type 1 et 2). Des cadeaux symboliques ont été offerts à ces chérubins, ne serait-ce que pour leur redonner le sourire et leur remonter le moral afin de pouvoir combattre ce mal, à la fois dangereux et silencieux. D’autres assises psychologiques ont été assurées par la psychologue de l’association, Madani Faoutih K. au profit d’une quinzaine de femmes diabétiques des deux types afin de leur permettre d’améliorer l’image de soi et de vivre le plus normalement du monde avec leur maladie. Le médicament à temps, la pratique du sport et le régime alimentaire équilibré sont les trois piliers d’une vie saine avec le diabète. Durant l’année écoulée, cette structure caritative de prise en charge des diabétiques et des autres malades chroniques démunis a assuré de nobles prestations de service, notamment l’octroi à ses adhérents de l’un des médicaments d’une valeur de plus de cent millions de centimes.

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Pour tenter le débat sur la relance du secteur : Le collectif «Cinéma» en champ de bataille

Mon, 10/22/2018 - 15:28

Écrit par Fadila Djouder

Le collectif des producteurs algériens a dévoilé hier, lors d’une conférence qu’il a animée à Alger, le contenu d’un document envoyé au Premier ministre en décembre 2017, portant des idées pour assainir et relancer le cinéma algérien. Une correspondance qui n’a reçu aucune réponse. Le collectif a également exposé la situation alarmante du cinéma algérien et la dégradation  qu’il subit de plein fouet, mais aussi les solutions qu’il propose pour une véritable relance de l’industrie cinématographique en Algérie.

Le collectif « Cinéma, vecteur de plaisir, de modernité et de développement », a réitéré son appel au gouvernement pour la mise en place de mesures, de mécanismes et de réglementations pour assurer l’existence industrielle, professionnelle et commerciale du 7e art. Le réalisateur et producteur Belkacem Hadjaj, membre de ce collectif qui compte une dizaine de producteurs, a insisté, lors de son invention, sur la formation, une priorité selon lui, appelant ainsi à un partenariat avec les grandes écoles étrangères pour un encadrement de haut niveau pour toutes les spécialités du cinéma.  Et d’exprimer le vœu de voir un institut supérieur national pour la formation dans les métiers du cinéma créé. Il a  ainsi abordé dans son intervention les points essentiels que contient le document envoyé au Premier ministre, en mettant en exergue l’importance capitale de la formation  pour une véritable politique de la relance du cinéma en Algérie.   «A l’heure actuelle, le secteur est complètement pollué par les gens qui n’y connaîssent rien. La dégradation du secteur fait que les personnes qui ne connaîssent rien au domaine se voient attribuer des projets sans qu’ils soient formés pour les mener à bien», a-t-il  affirmé. Expliquant ainsi
qu’ «il reste encore des efforts à faire concernant les écoles de formation ». « Les jeunes ne trouvent pas où apprendre le métier, les formations à l’étranger ne sont pas évidentes. C’est pour cela qu’il est important de revoir  la politique de la formation  dans les métiers du cinéma», dit-il.
Appel à la transparence dans la gestion du  Fdatic
Le deuxième point abordé  par le réalisateur est le financement du Fonds de développement de l’art, de la technique et de l’industrie cinématographiques (Fdatic) en déclarant que «nous considérons qu’il doit exister une réelle refonte du Fdatic et une transparence dans sa gestion. Il  est anormal qu’il  n’y ait pas de professionnels parmi ses membres pour défendre les intérêts de la profession». Il  confie dans ce sillage : « Par moments,  j’ai honte d’être un producteur ou un réalisateur en Algérie, la situation du cinéma se dégrade d’année en année. C’est ce qui pousse notre collectif à agir. Il s’agit au moins de sauver l’honneur de la profession en se regroupant. Car nous avons constaté que dans ce pays, malheureusement, l’organisation de la société civile est extrêmement complexe et difficile». L’intervenant, qui parle au nom du collectif des producteurs, ajoute : «Nous avons décidé de nous mettre dans un petit groupe et de commencer à travailler ensemble sur notre position face à cette alarmante situation et fixer nos objectifs.  Cela fait quelques mois qu’on se voit pour réfléchir ensemble. Très vite, nous avons senti le besoin d’élaborer une plateforme dans laquelle nous avons proposé au gouvernement un certain nombre de points comme pistes de réflexion pour faire bouger un peu les choses et surtout la situation du cinéma.»
Par ailleurs, M. Hadjadj est revenu sur «les problèmes profonds que vit le cinéma qui doivent être résolus dans un cadre interministériel ». Et d’expliquer : « Le ministère de la Culture, avec le peu de moyens qu’il a, ne  nous  mènera  nulle part […] Nous avons alors envoyé notre plateforme au Premier ministre, malheureusement à ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse ».

Un cri de détresse sans réponse du gouvernement

Pour sa part, Lotfi Bouchouchi a annoncé que «ce collectif a commencé à se réunir et à réfléchir depuis un an et demi ». «  Notre initiative est en soi un cri de détresse, afin d’alerter sur le marasme de notre profession et la précarité dans laquelle se trouve le cinéaste algérien et c’est un cri d’espoir en même temps, car cette situation n’est pas irréversible parce que nous avons des capacités d’aller de l’avant et de faire de notre cinéma une économie,  une industrie ou encore une parole de l’Algérie à l’étranger ».
«Notre initiative n’a pas la prétention de proposer des solutions clefs en main, le travail sera de très grande haleine. Il y aura des aboutissements que si le gouvernement pèse de tout son poids pour faire bouger les choses  et que les professionnels jouent le jeu de la disponibilité et du don de soi sur plusieurs années, voire des décennies».
Ainsi, selon M. Bouchouchi, «le problème qui se pose dans le cinéma, c’est que tout est à refaire ». « Il faut un plan d’ensemble, nous ne pouvons pas attendre que les gens soient formés pour faire du cinéma. S’il y a une volonté politique,  le travail peut commencer. Et on est conscient qu’il faut au moins une décennie pour commencer à voir les fruits de ce travail ».

Plateformes de solutions pour une démarche positive
De son côté, Ahmed Rachedi a déclaré que  « notre démarche se veut positive ». « Nous voulons  une véritable avancée et organisation du cinéma en dehors des conflits personnels. Nous voulons défendre notre droit d’exister et c’est notre devoir de le faire».
A propos du Fdatic,  il ajoute que  «ce qui se passe ailleurs dans les mécanismes d’aide sont des avances sur recettes et non des concours définitifs ».
En ce qui le concerne, le jeune réalisateur Jaber Debzi  estime,  à son tour, que «nous sommes dans l’esprit de collaboration constructive, nous ne sommes pas là pour dire que ce qui a été fait par le passé et ce qui est en train de se faire actuellement ne vont pas dans le bon sens.
Mais ce n’est pas assez, et nous pouvons faire mieux » !  Il a également fait savoir qu’avec «les capacités financières  et les  ressources humaines dont dispose notre pays,  c’est tout à fait possible de se hisser au niveau des majors américaines ou européennes. Mais pour cela, il faut une réelle volonté politique et c’est au gouvernement de prendre cette décision. Nous, nous sommes là à leur service». Et de poursuivre : «L’Algérie a un parc de salles très important, alors que beaucoup d’autres pays n’ont pas cette chance. On doit savoir surfer sur ce que nous avons déjà et travailler pour améliorer  nos acquis pour développer une réelle industrie du cinéma».

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Tunisie: Ghannouchi chargé de mener des consultations pour «surmonter la crise»

Mon, 10/22/2018 - 15:27

Écrit par selma allane

Le président du mouvement tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, a été chargé par le conseil de la Choura du mouvement de mener des consultations avec le président de la République et le chef du gouvernement ainsi qu’avec toutes les personnalités,

partis et organisations pour dégager un consensus à même de surmonter la crise actuelle, a annoncé le président du conseil, Abdelkarim Harouni. «Ennahdha n’est pas un protagoniste de la crise actuelle que vit le parti Nidaâ Tounes et qui a influé sur la relation entre la présidence de la République et la présidence du gouvernement ainsi que sur le Parlement», rapporte dimanche le site officiel du mouvement Ennahdha citant une déclaration de  M. Harouni. Il a souligné le «souci» du mouvement Ennahdha «d’être un des éléments de la solution en rapprochant les points de vue et en parvenant par le biais des consensus à un règlement de la crise dans le respect de la Constitution». Ce responsable s’exprimait ainsi à l’issue de la 23e session du Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha, tenue avant-hier samedi, dans les locaux du parti, à Tunis. Selon M. Harouni, le conseil de la Choura a réaffirmé «le souci de négocier et se concerter avec le chef du gouvernement pour préserver la stabilité gouvernementale et clarifier son programme pour le reste du mandat jusqu’à 2019». «Le conseil s’est prononcé également pour la nécessité de réunir les conditions de réussite du processus de transition démocratique, à commencer par l’Instance supérieure indépendante des élections, la Cour constitutionnelle, l’adoption de la loi de finances de l’année à venir et la bonne préparation des élections de 2019», ajoute le président du conseil de la Choura.

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Saisie de devises à l’aéroport d’Alger

Mon, 10/22/2018 - 15:18

La DGSN annonce dans un communiqué que les services de la police des frontières de l’aéroport d’Alger ont déjoué une tentative de transfert illégal de 48.350 euros et 25.600 dollars qui étaient en possession d’un ressortissant étranger en partance pour Doha au Qatar.

L’argent  était dissimulé dans la valise du ressortissant étranger. Ce dernier a été présenté devant le procureur de la République.

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Lynda Chouiten inaugure le «Café littéraire et culturel Média-Plus»

Mon, 10/22/2018 - 15:12

Le Café littéraire et culturel Média-Plus a invité, samedi dernier pour sa séance inaugurale, la romancière et universitaire Lynda Chouiten, venue présenter son premier ouvrage «le Roman des Pôv cheveux», édité en 2018 aux éditions El Kalima.

Né de la collaboration entre les éditions Médias-Plus et l’Institut français (IF) de Constantine, le «Café littéraire et culturel Média-Plus» a été étrenné par la finaliste du prix Mohamed-Dib 2018, Lynda Chouiten, venue débattre de son premier ouvrage, le très drôle et non moins fascinant «le Roman des Pôv cheveux» et répondre aux questions des amoureux de littérature et de ses lecteurs. Touchant, drôle, satirique ou encore allégorique, les qualificatifs ne manquent pas, en effet, pour décrire ce roman qui est raconté par les cheveux des personnages principaux. Pour Lynda Chouiten, la trame de son œuvre commence lorsque «Pôv’cheveux» tombe dans la soupe d’une élégante dame. Il est chassé comme un moins que rien du restaurant chic où travaille son propriétaire. Débute alors pour lui un long chemin de croix dans la capitale française, où il fait la connaissance d’autres Cheveux déchus.  Ainsi, à travers les récits de tous ces «personnages capillaires», le livre est une invitation à la réflexion sur des problématiques contemporaines telles que l’ascension sociale, le déracinement, le racisme et la condition féminine, a expliqué son auteure. Le roman arbore aussi «une dimension politique philosophique sur la condition humaine, cloîtrée entre le bien et le mal, espoir et désillusion», a souligné encore Lynda Chouiten. Cette première rencontre littéraire s’est achevée par une séance de dédicaces. Organisé un samedi par mois dans les locaux de l’IF, le Café littéraire et culturel Média-Plus recevra le mois prochain Ameziane Ferhani et Maïssa Bey, a annoncé le directeur des éditions Média-Plus, Saïd Yassine Hannachi.

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