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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 48 min 29 sec ago

Crise à l’APN: Hanoune y voit une simple «diversion»

Sun, 10/21/2018 - 16:35

La secrétaire générale du Parti des travailleurs croit déceler en la crise à l’Assemblée populaire nationale (APN) une simple diversion pour détourner l’attention de l’opinion publique des vrais problèmes du pays. M. Kebci – Alger (Le Soir) – Louisa Hanoune, qui présidait, hier samedi à Alger, un regroupement des cadres du parti au niveau des wilayas du centre du pays, s’est, en effet, faussement interrogée si cette crise qui ébranle la Chambre basse du Parlement depuis trois semaines était plus dangereuse que l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran, fin mai dernier avec tout ce qu’elle a charrié comme ramifications au plus haut des plus sensibles institutions du pays, que l’opération de dilapidation et de siphonnage des deniers publics, que la loi de finances 2016 qui a ouvert grandement les portes à la récession économique et menace la cohésion sociale. Et de répliquer tout aussi ironiquement à ceux qui estiment que cette crise a écorné un peu plus l’image du pays. «Que reste-t-il de l’image des institutions du pays ?», s’est-elle interrogée estimant avoir au sein du parti qu’elle dirige, «d’autres priorités» et une «autre lecture».

Hanoune a, par ailleurs, considéré qu’il aurait été possible et qu’il est encore possible que cette crise soit «l’amorce d’une refondation politique constitutionnelle et institutionnelle sur des bases démocratiques véritables». A quelque chose malheur est bon, la secrétaire générale du PT affirme que cette crise au Parlement a «levé le voile sur les faiblesses et les contradictions de la législation et de la Constitution», estimant urgent de remédier à ce «vide juridique». Estimant que la Chambre basse du Parlement ne constitue point une «représentation politique de la majorité du peuple au vu du «viol» de la volonté populaire lors des dernières élections législatives qui constituent, à ses yeux, un «coup de force violent», Hanoune considère, par ailleurs, que la crise de l’APN n’est que «l’expression de la crise du système», mais «plus violente que celle vécue par le FLN en 2003», invitant, dans la foulée, à «savoir raison garder» pour, selon elle, «éviter le pire au pays». Et à la secrétaire générale du PT d’annoncer que les députés du parti ne prendront pas part à la plénière de l’Assemblée populaire nationale qui élira, cette semaine, le successeur de Saïd Bouhadja.
M. K.

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Qui pourra imposer les biosimilaires ?

Sun, 10/21/2018 - 16:34

Pour faire baisser la facture d’importation des médicaments, le ministère de la Santé a décidé d’autoriser l’introduction des biosimilaires. Pour atteindre cet objectif, la note du ministère stipule que tous les nouveaux patients doivent être sous biosimilaires. Or, faute d’une réglementation, cette note n’est pas respectée par tous les professionnels du secteur. Selon les statistiques des experts, l’Algérie a ainsi pu économiser 100 millions d’euros sur le marché de l’oncologie grâce aux biosimilaires, au même moment, elle a perdu 19 millions d’euros sur le marché des insulines, un marché qui continue de bouder les médicaments biosimilaires.

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Categories: Afrique

E-paiement: Les Algériens entre réticence et déception

Sun, 10/21/2018 - 16:33

Lancé depuis quelques années, le e-paiement ne semble pas attirer les Algériens. Nombre d’entre eux n’adhèrent pas à ce nouveau mode de paiement et préfèrent recourir aux opérations au guichet. Ils estiment que celles-ci sont plus simples et plus efficaces.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Tant attendu en Algérie, le e-paiement introduit depuis quelques années, n’a finalement pas suscité l’engouement espéré. Les opérations de paiement des factures de téléphones mobile et fixe, de la connexion internet, d’eau, d’électricité et de gaz continuent à se faire à l’ancienne. Nombre d’Algériens préfèrent encore recourir aux guichets. Si certains évitent ce nouveau mode de paiement par non-maîtrise des nouvelles technologies, d’autres disent le fuir en raison des démarches et de la «paperasse » qu’impose l’accès à ce service sur internet qui pourtant, a fait ses preuves à l’étranger. Cadre à la retraite, Sadek a été justement freiné par la démarche à entreprendre auprès de sa banque. Il préfère ainsi payer ses différentes factures au guichet. «C’est plus rapide et moins compliqué», dit-il. Toujours aussi fidèle aux vieilles méthodes classiques, Mohamed, fonctionnaire, lui aussi effectue le paiement de ses factures à l’ancienne. «Je n’ai jamais pensé à franchir le pas. Je ne sais pas pourquoi. Est-ce par routine ou bien par manque de confiance en ce nouveau système », explique-t-il. D’ailleurs, poursuit-il, «je n’ai jamais utilisé de DAB (distributeur automatique de billets) alors que je possède une carte de paiement interbancaire». Contrairement à ceux qui ont boudé ce mode de paiement sans avoir à le tester, Réda, lui, en a fait l’expérience et n’en voit pas l’utilité, du moins pour le moment. «Ça ne me dérange pas de continuer à payer mes factures au guichet», dira cet enseignant. Les expériences se suivent mais ne se ressemblent pas. Les utilisateurs du e-paiement évoquent souvent des bugs. «Les bugs sur les sites concernés sont très fréquents et on vous demande à chaque fois de contacter votre banque», précise Ahmed. Pour ce journaliste, c’est purement une «bureaucratie électronique». Il cite ainsi une expérience qui date de quelques jours. «J’ai reçu un mail d’une compagnie d’assurances qui proposait des promotions sur ses offres et j’ai voulu me souscrire à une assurance voyage. J’ai passé près de vingt minutes à remplir le formulaire et au moment de la valider le paiement, il affichait que le mot de passe était erroné et qu’il fallait prendre attache avec ma banque !», raconte-t-il, dépité.
Connexion défaillante des terminaux 
Les factures des charges domestiques (eau, électricité, gaz, téléphone…) ne sont pas les seules concernées par le paiement électronique. Depuis quelques années, certaines grandes surfaces et quelques sociétés à caractère commercial telle que Naftal proposent le e-paiement. Grâce à des terminaux de paiement électronique, ces consommations sont réglées par carte bancaire. Une «révolution» qui a pourtant vite déchanté nombre de clients. Les utilisateurs se plaignent souvent de la défaillance des terminaux. Toujours aussi déçu, Ahmed raconte sa mésaventure avec ce mode de paiement. «Il y a deux ans, j’ai perdu un quart d’heure dans une grande surface, à essayer de payer avec ma carte bancaire. A cause du mauvais réseau, j’ai dû régler mes courses en liquide», se souvient-il. Si certains se plaignent de la défaillance fréquente des terminaux de paiement électronique, d’autres déplorent que ce mode de paiement soit réduit à quelques commerces. «Les commerces ne jouent pas le jeu pour encourager les gens à payer par carte bancaire. Ils sont combien à utiliser les terminaux de paiement électronique ? », s’interroge Djazia. Selon elle, même les banques ne s’impliquent pas beaucoup. «Pour avoir cette carte, il faut la demander et attendre son établissement », fait-elle remarquer. Djazia pointe du doigt le manque de communication d’autant que l’Algérien n’a pas la culture du paiement électronique. Pourtant ajoute-t-elle, «ce mode de paiement nous évite de porter de l’argent liquide». Elle estime que cette opération n’est pas démocratisée puisque «tout ce qui est autour du e-paiement ne suit pas». Selon elle, il fallait commencer par le paiement des tickets de voyage dans les transports publics notamment le métro, le tram, l’Etusa et le train. La récente intégration du e-paiement dans les offres commerciales d’Air Algérie semble être une bonne avancée pour ce mode de paiement dans notre pays. Seulement face à la réticence des Algériens, ce nouveau système a devant lui un long chemin à parcourir.
Ry. N.

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Jijel: Des actes de violence et saccage de biens publics après un match

Sun, 10/21/2018 - 16:30

Des actes de violence se sont produits vendredi après le match opposant l’équipe de Chabab riadhi village Moussa à la Jeunesse sportive djijelienne évoluant en division régionale amateur Ligue Est au stade Rouibeh-Hocine aux alentours dudit stade et certains quartiers limitrophes.
Le centre de loisirs relevant de la Direction de la jeunesse et des sports situé à quelques encablures du stade Rouibeh-Hocine, lieu de cette rencontre qui a été remportée par le CERVM sur un score de 1-0, a été saccagé par les émeutiers qui ont lancé des projectiles et des pierres en direction des agents de l’ordre dont certains ont été blessés. Ces pseudo-supporters ont également brisé les vitres d’une dizaine de véhicules stationnés loin du stade abritant cette partie entre deux clubs de la même ville et dont la sensibilité est accrue entre les supporters de deux équipes. On apprend, en outre, que ces affrontements se sont poursuivis dans certains quartiers de la ville, dont entre autres les 400 logements Benchaâïboune, entre les deux bandes rivales qui ont causé des dégâts à certains véhicules et ont provoqué un climat de panique dans ces quartiers. Les services de sécurité ont interpellé une dizaine de pseudo-supporters, auteurs de ces actes de violence qui constituent un sérieux danger sur la sécurité publique. Notons, enfin, que le wali Far Bachir a tenu la semaine passée une réunion de médiation en présence des présidents de deux clubs en vue d’apaiser le climat et prévenir contre d’éventuels actes de violence, mais en vain. C’est dommage.
B. M. C.

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Rencontre (presque) imaginaire avec Sid Ahmed Agoumi

Sun, 10/21/2018 - 16:27

Par Ahmed Cheniki 
Je ne peux pas du tout imaginer Sid Ahmed ne pas sourire, ni chercher à faire rire, trouvant facilement une blague qu’il raconte comme s’il était au théâtre, avec force gestes, mimiques et de forts éclats de rire. Il donne l’impression d’être toujours jeune, lui qui risque d’ici peu d’attendre les 78 ans, toujours élégant, cela se comprend, fils de tailleur qui lui imposait, déjà lycéen, à porter des costumes bien faits, malgré l’étonnement de ses camarades. Le théâtre, il l’a dans la peau, ce n’est pas pour rien qu’il décide de quitter le lycée pour tenter l’expérience de la scène, au grand désespoir de ses parents qui préparaient déjà pour lui un métier avec des diplômes. Il fit des stages qui le préparèrent à ce métier qu’il maîtrise d’une manière extraordinaire.

Avec Sid Ahmed, on peut parler de tout, de Sophocle, Eschyle, Pirandello, Brecht ou Beckett, il a réponse à tout, lui qui lit énormément et aime la belle vie, cela va de pair chez ce grand jouisseur devant l’Eternel. Il sourit déjà, lui qui évoquera avec tendresse et nostalgie ces moments des années 1960- 1970 qui lui permirent d’éclater : «C’était extraordinaire, il y avait de grands hommes de théâtre, nous discutions beaucoup et nous riions énormément tout en travaillant très sérieusement. Il y avait une grande ouverture. Kateb, Boudia, Hadj Omar, Alloula, Allel El Mouhib et bien d’autres qui rayonnaient au TNA. Nous montions des pièces d’auteurs d’ici et d’ailleurs, Pirandello, Goldoni, Shaw, Brecht, Beckett, Safiri, Kaki, Alloula, Rouiched… Durant les premières années de l’indépendance, le Théâtre algérien a monté Shakespeare, Calderon, Molière, Goldoni, O’Casey, Brecht et j’en passe.

C’était le temps de l’embellie théâtrale marquée par une extraordinaire curiosité et une inextinguible soif d’apprendre. Puis, surtout, à partir de la fin des années 1980, les choses ont connu un dramatique déclin à tous les niveaux de l’activité théâtrale.» Il arrête un moment de parler, regarde le ciel, puis éclate de rire en se rappelant une anecdote, il se met à la jouer, puis reprend la discussion comme si de rien n’était. Il rit gentiment très affectueusement aux dépens de Alloula ou de Kouiret. Comme un enfant, il est resté un éternel enfant, ce séducteur né qui réussit la gageure d’apprendre le métier chez de grands animateurs. A l’époque, à Alger, au début des années 1960, beaucoup d’hommes de théâtre français venaient à Alger animer des stages de formation. Gabriel Garran était du nombre, Sid Ahmed allait interpréter en 2004 un des rôles centraux d’une de ses pièces, L’homme poubelle. Toujours bien habillé, les chaussures toujours bien cirées, les yeux rieurs, Agoumi ne tient pas en place, il n’est pas facile de le tenir, lui qui séduit et aime séduire. C’est le propre du théâtre. Il est constamment en représentation. Il revient aux premières années de métier et à sa formation, notamment la mise en scène. Certes, il mit en scène quelques rares pièces, mais ses tentatives étaient très intéressantes, surtout Fi Intidhar el Mehdi, une adaptation d’En attendant Godot de Beckett.

Il parle ainsi des metteurs en scène et de son passage en France : «Je dois reconnaître que j’ai eu deux metteurs en scène qui m’ont beaucoup appris. Il s’agit de Mustapha Kateb qui m’a inculqué l’intelligence du texte et de Allel El Mouhib qui m’a enseigné le mouvement et le rythme. En alliant les deux expériences, je me suis fait une sorte de construction qui me permet de mieux appréhender la réalité scénique. Je ne peux oublier la rigueur de Ziani. Quant à mes rencontres en France, elles m’ont permis d’approcher de grands metteurs en scène européens. Mais il faut que je te dise que ce qu’on me propose ici, en France, ne m’enthousiasme guère. Il y a cette pensée cartésienne qui est parfois synonyme d’embastillement qui vous rappelle sans cesse vos origines. Acteur, je ne fais que me redire. Se redire, c’est ennuyeux. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu ici en France des choses intéressantes. Cette expérience à l’étranger m’a ouvert la voie de la découverte d’autres univers dramatiques et de nouvelles conceptions de la scène. J’ai joué Novarina, Matei Visniec, Koltès et bien d’autres qui m’ont donné à voir une autre conception du monde et du théâtre». Il prend une cigarette, la regarde longuement, puis fixe ses mains, rit un coup, devient subitement sérieux avant de raconter ses années où il avait tenté des choses qu’il estime importantes.

Son visage s’identifie à l’éclat du soleil quand il raconte l’aventure de Fi Intidhar el Mehdi. Le timbre de sa voix est plein de plaisir enjoué et marqué par une singulière émotion. Il sait qu’il est le premier à avoir mis en scène un texte de Beckett dans les théâtres d’Etat, mais il préfère surtout parler des nouvelles écritures qui l’ont toujours séduites. Il aime découvrir d’autres univers, de nouveaux mondes : «C’est vrai. L’artiste doit être toujours en quête de nouveaux styles, de nouvelles écritures et d’univers scéniques originaux. J’ai été le premier à avoir mis en scène Beckett que j’ai intitulé de façon prémonitoire Fi intidhar el mehdi, partant de ces deux devises-phare : ‘’malheur à un peuple qui a besoin de héros’’ (maxime brechtienne) et ‘’malheur à un peuple qui veut attendre son salut d’un autre’’. C’est pour cette raison qu’on m’avait dégommé de la direction du théâtre d’Annaba, parce que le théâtre est un instrument de combat. Je disais dans la pièce qu’un peuple ne doit son salut qu’à lui-même. Cette pièce a abordé des problèmes non abordés, tus, mais je l’ai fait, non pas dans une perspective didactique, mais en suggérant, en privilégiant la dimension spectaculaire, foncièrement théâtrale. La place de l’acteur était primordiale. J’ai toujours accordé une importance particulière au jeu de l’acteur». Même s’il est très connu dans le monde du cinéma pour avoir été distribué dans plus de cinquante films et côtoyé de nombreux réalisateurs comme Bensalah, Hamina, Riad, Cabrera, Raoust, Louhichi, Rachedi, Bendeddouche, Lallem…, il préfère surtout le théâtre qui est sa raison d’être, alors que le cinéma serait son moyen de vivre. Il ne se lasse pas d’égrener les belles choses des années 1960-1970, essentielles, selon lui, dans la formation culturelle de l’Algérie tout en regrettant la régression entamée à partie de la décennie 1980.

Pour lui, le théâtre et le cinéma n’ont pas connu l’embellie du roman entamée à partir des années cinquante, il s’exprime avec une certaine distance, les gestes deviennent plus discrets et les mouvements moins amples : «Les années cinquante, soixante, soixante-dix par exemple, ont connu une floraison de bons écrivains, mais le cinéma n’a pas vécu la même situation. L’Algérie peut être fière d’avoir produit les meilleurs romanciers du Maghreb et du monde arabe. Très peu d’auteurs se sont intéressés au théâtre. Il y eut, certes, Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Dib mais sa pièce, Mille hourras pour une gueuse ne marque pas les esprits, sa thématique est assez obscure. Le cadavre encerclé de Kateb Yacine est plutôt un long poème dramatique. Nous l’avions joué en arabe littéraire, ce qui a obscurci davantage le texte, malgré une belle traduction. L’absence d’auteurs de théâtre a poussé des comédiens à écrire pour le théâtre, avec des fortunes diverses, certains avec beaucoup de bonheur comme Alloula, Kaki, Benguettaf, Dehimi, Fetmouche.» Oui, il dit tout simplement que les arts du spectacle restent encore le parent pauvre de la représentation artistique, même si, aime-t-il ajouter, qu’il y a beaucoup de belles choses et d’excellents auteurs et metteurs en scène de théâtre et de cinéma comme Alloula, Kateb Yacine, Mustapha Kateb, Hamina, Allouache, Beloufa… Il sait de quoi il parle, il est considéré comme l’un des meilleurs comédiens du pays. Il ne craint pas d’évoquer ses déboires et ses productions «alimentaires », notamment à la télévision. Il ne sourit plus, il prend un air sérieux avant de poursuivre la discussion : «Je ne regrette pas d’avoir fait du cinéma et de la télévision. Je regrette certains films que je n’ai d’ailleurs pas vus. C’est grâce au cinéma et à la télévision que je me suis fait une petite place dans le cœur des Algériens. Le métier incite l’acteur à cultiver un certain narcissisme et à saisir la pauvreté de l’univers artistique. Nous avons un sérieux problème d’écriture. Les bons réalisateurs ne sont pas légion.» Sid Ahmed ne s’appesantit pas trop sur la télévision, il veut surtout raconter ses aventures et ses rencontres au théâtre, il sait que c’est grâce au théâtre qu’il a découvert les jouissances du métier, de l’amour et de la vie.

Pour lui, le théâtre, c’est la passion de vivre intensément le moment et de dire le monde. C’est aussi un engagement, une certaine manière de dire les mots et les choses, d’exprimer l’être au monde. Le théâtre serait donc le lieu de manifestation de la culture de l’ordinaire. Il aime revenir à la Grèce antique, à Sophocle, Euripide et Eschyle qui constituent, pour lui, les éléments fondateurs de l’événement théâtral. Il revient à la dimension politique du théâtre grec, à la nécessité de faire du théâtre sans le surcharger de slogans et de clichés. Il n’accepte pas l’idée de faire du théâtre un espace d’illustration de discours officiels, ni un lieu d’embrigadement. Dire que le théâtre est politique, soutient-il, ne veut nullement dire le réduire à la politique.

Le théâtre est donc une aventure permanente, un constant renouvellement, un mouvement perpétuel, il est fondamentalement politique : «Oui, cela va de soi. L’expérience théâtrale est paradoxale, individuelle et collective à la fois, littéraire et scénique, éternelle et instantanée. C’est très complexe. Chacun porte sa vision, ses desseins. A l’époque de la décentralisation, on mettait toujours en avant l’esthétique théâtrale dans laquelle s’incruste le politique comme si le théâtre pouvait être réduit à l’action politique. Tout le monde sait que depuis Aristote et sa ‘’Poétique’’, le théâtre est pleinement travaillé par le politique, son essence est politique. Il faudrait lire les grands tragiques, Eschyle, Sophocle et Euripide. Pourquoi donc le sur-politiser ? Drôle de manière d’embastiller l’univers théâtral. Réduire le théâtre à sa dimension politique, c’est l’appauvrir, l’affadir, le rendre prisonnier de discours extérieurs et étrangers à sa vocation.» Les mots sont précis, les gestes amples et les mouvements calculés. Le thème de la relation du théâtre et du politique convoque forcément la question du public. C’est vrai qu’il est très connu dans un pays où on laisse une certaine marge de liberté au théâtre, ce qui ne semble pas beaucoup le cas pour le cinéma qui est regardé par beaucoup plus de monde. «C’est une sorte de soupape de sécurité», ne cesse-t-il pas de répéter conscient de la réalité de la pratique théâtrale. Plaire en utilisant n’importe quelle forme lui paraît ridicule et dangereux. Mais il n’omet pas d’ajouter que la dimension spectaculaire est primordiale et que donner à voir du beau tout en «disant» est fondamental. Il est clair là-dessus, son visage prend un teint rouge, ses mains deviennent moins mobiles, même si elles esquissent de temps en temps des figures concentriques. Il parle, son mégot semble brûler ses doigts : «Il faudrait savoir que le propre du théâtre, c’est le donner à voir.

Le public, trop nourri de cinéma et de télévision, va au théâtre avec une image singulière, celle de redécouvrir ses constructions imaginaires. Nous sommes ainsi obligés de concevoir notre esthétique par rapport à la technique cinématographique. Mais cela ne veut pas dire que nous devrions être prisonniers des goûts et des attitudes du public. Cette paresseuse posture défigure le théâtre. Quand on dit, il faudrait répondre à l’attente du public et réaliser des pièces ‘’comiques’’ ou des pièces purement ‘’politiques’’, c’est soutenir une vision erronée et factice de l’attente du public. Ce choix est strictement politique. Ainsi, ces gens-là nous demandent d’appauvrir notre discours pour être au niveau du public, infantilisé et méprisé par ceuxlà mêmes qui cherchent à le rabaisser. C’est la même chose pour le cinéma et la télévision…» La question du public semble le passionner. C’est vrai que toute entreprise et toute expérience ont été mises en œuvre par rapport à la réception : du théâtre grec à aujourd’hui en passant par Stanislavski, Meyerhold, Artaud, Brecht ou Grotowski. Sans public, il ne peut pas y avoir de théâtre. Certes, il y a des situations exceptionnelles qui condamnent des artistes et des intellectuels au départ, à quitter leur public naturel pour tenter, malgré eux, des expériences à l’étranger. Juste après l’assassinat de Alloula, il prit la décision de vivre en France.

Comme pour Boudia, assassiné en 1973, c’est Sid Ahmed qui va lire l’oraison funèbre de Alloula. Il se souvient très bien de celle de Boudia : «J’évoque mon hommage, non pas pour me faire valoir, mais pour témoigner d’un fait important, l’enterrement d’un grand homme. Ce fut à la demande des acteurs du théâtre qui refusaient que l’enterrement de Mohamed Boudia se fasse clandestinement comme le souhaitait le pouvoir de Boumediene dont il était un farouche opposant. Un important dispositif sécuritaire était installé, des policiers en civil furent déployés un peu partout. Il faut rendre hommage aux habitants et aux militants de son quartier, Soustara, qui m’ont encadré et soutenu m’apportant un extraordinaire courage me permettant de lire mon oraison. Je l’avoue, j’avais la frousse, la peur arrivait à paralyser tous mes membres. Le soutien des habitants de Soustara et du frère de Sid Ali Kouiret, Mustapha, grand ami du défunt me fut d’un grand réconfort. C’est Boudia qui suscita mon éveil à la politique. C’est lui qui me permit de comprendre qu’en matière d’art, le talent sans conscience politique était un avatar bourgeois qui ne servait que lui-même. C’est ainsi que s’éveilla ma prise de conscience qui me donnait ainsi la possibilité de saisir la vocation sociale et politique du théâtre. Il fut avec le grand écrivain, Mourad Bourboune, lui aussi exilé après le coup d’Etat du 19 juin 1965, un véritable éveilleur de conscience. Je lui dois pratiquement mon éveil politique et la nécessité de ne pas mourir idiot. Je n’avais pas évoqué Mohamed, l’opposant au régime Boumediene. Je n’étais pas audacieux. J’avais néanmoins dit qu’on avait assassiné notre Che Guevara, à nous tout en insistant sur le fait qu’il s’était sacrifié pour une cause juste.»

Il parle avec une grande émotion de Boudia, des larmes, la voix devient lourde, ses gestes s’immobilisent, il reprend vite le fil de la discussion, évoquant l’apport de cet homme à l’organisation du théâtre en Algérie, le décret de 1962 portant «nationalisation» des structures théâtrale, le manifeste, des différents débats sur les orientations du théâtre et sur de nombreuses autres choses : «Je te parlerais si tu le désires comment il obligea Mustapha Kateb à lui céder les rênes du Théâtre national. Les acteurs qui le suivirent dans cette entreprise furent Ould Abderrahmane Kaki, Hadj Omar, Nadia Talbi, Alloula, Larbi Zekkal, Hadj Cherif et moi-même. Nous avions joué la pièce Les chiens de Tone Brulin. Mais cela fut de courte durée, le coup d’Etat de Boumediene a remis en selle Mustapha Kateb. Puis s’ensuivit l’évasion de Boudia et le reste est connu.» Agoumi, dès qu’il s’agit de ces moments de la vie culturelle, devient très volubile, mais n’oublie pas de donner son avis sur la nécessaire restructuration de l’activité théâtrale. Il signale à juste titre que les choses devraient changer d’autant plus que le centre de la ville a changé et que ces mouvements urbanistiques nécessitent de sérieuses réadaptations des espaces culturels. Aujourd’hui, dit-il, il faut oser, prendre le courage d’entreprendre des réformes, pas uniquement, insiste-t-il, au niveau organisationnel, mais également dans le choix des hommes et des femmes qui devraient diriger les nouvelles instances : «Les structures régionales étaient obsolètes dès leur naissance. Nous n’avons fait que reproduire, sans aucune réflexion, quelques textes législatifs français qui n’ont pas été revisités. Il fallait les revoir, accordent plus de souplesse et de liberté à l’entreprise et à la création. Les textes d’aujourd’hui favorisent le fonctionnariat et négligent la dimension artistique. Actuellement, il faudrait recourir au mécénat, créer des lieux de théâtre en dehors des structures officielles devant être au service de l’œuvre, non pas au service des gens qui y travaillent. Le système politique qui nous régit sent-il la nécessité d’avoir une culture libre et indépendante ou se contente-t-il d’une culture de représentation ? Dans ce contexte délétère, les médiocres ne me dérangent que quand ils osent penser.» Agoumi qui a dirigé, entre autres structures, le Théâtre régional de Annaba et de Constantine, le CCI, la maison de la culture de Tizi Ouzou et le TNA sait de quoi il parle quand il s’agit d’organisation des espaces de la culture, comme il sait tout ou presque tout de l’activité théâtrale en Algérie et dans les pays du Maghreb, lui qui a fréquenté Tayeb Saddiki, El Alej, Ali Benayad… Il est le premier comédien algérien à avoir interprété un «monologue », Le journal d’un fou. Il se remémore ces moments avec un grand enthousiasme, comme si la nostalgie le dopait, arrivait à lui apporter davantage d’amour et de passion. Il aime parler de ce que son départ d’Algérie et son installation à l’étranger lui ont apporté.

Il s’exprime très calmement : «En Algérie, ce que je craignais, ce n’est pas la mort, mais le fait de vivre la mort au quotidien, une sorte d’ersatz de la culture de l’ordinaire. Il faut que je vous dise que ce départ ne m’a absolument rien apporté en tant que formation dans la mesure où j’ai fait mes écoles en Algérie. Par contre, j’ai découvert d’autres textes et d’autres auteurs comme Koltès et Pirandello (revisité) montés par de grands metteurs en scène. Si j’ai trouvé ma place en France, c’est grâce à mes acquis antérieurs. On ne m’a pas fait de cadeau. C’est vrai, j’ai été confronté à d’autres expériences, d’autres intelligences et à de nouvelles approches théâtrales. Avoir toujours les mêmes partenaires, c’est sclérosant. Cette sortie du pays m’a permis de visiter des lieux ludiques extraordinaires, d’autres pays où j’ai joué comme le Canada, la Suisse, la Belgique, la France. J’ai appris comment fonctionne le théâtre dans ces contrées parce que le théâtre est une merveilleuse entreprise qui exige une remise en question perpétuelle et un travail infini.» Il allait ainsi découvrir une autre manière de pratiquer le théâtre, de vivre et d’aimer davantage le pays. Sid Ahmed poursuit son chemin, toujours élégant, le rire en bandoulière, un regard très lointain, gestes et mouvements amples…
A. C.

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Baklawa à la pâte filo

Sun, 10/21/2018 - 16:23

1 paquet de pâte filo de 500 g, 500 g d’amandes mondées, 1 c. à s. de sucre, 1 c. à s. de margarine, 1 c. à c. de cannelle, fleur d’oranger, miel.
Dans une poêle beurrée, faire griller les amandes sans les brûler, réserver quelques-unes et concasser grossièrement le reste au mixer. Ajouter le sucre, la margarine, la cannelle, la fleur d’oranger jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Séparer les feuilles de filo. Badigeonner un plat rectangulaire avec de la margarine puis poser une feuille de filo, badigeonnez-la aussi de margarine fondue à l’aide d’un pinceau et faire de même avec la moitié du paquet. Etaler le mélange aux amandes, recouvrir de reste de filo en badigeonnant à chaque fois, tracer légèrement sans appuyer des losanges au couteau et placer des demi-amandes au milieu de ces losanges, enfourner et laisser cuire au four à 180°C pendant 30 min environ. Arroser de miel dès la sortie du four et laisser reposer une nuit pour que le miel se fige. Découper la baklawa en losanges et servir avec du thé ou du café.

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Tout en éludant la crise de l’APN et les questions internes : Le FFS plaide pour « un changement de système »

Sun, 10/21/2018 - 16:20

Écrit par Rachid Bouarroudj

Le conseil national ordinaire du Front des forces socialistes (FFS), réuni vendredi dernier, a dit avoir procédé à l’examen de la situation politique et organique du parti, en décidant  d’« enjamber » des questions essentielles, du moins celles qui auraient mérité quelques éclairages de sa part. Sur le plan politique, écrit le FFS dans un communiqué qui a sanctionné les travaux de son conseil national,  « l’analyse et les débats ont porté sur le système actuel de gouvernance politique et la nécessité urgente de son changement ».

Pourtant, la situation politique nationale a été marquée par le «feuilleton» dont a été le théâtre l’Assemblée populaire nationale plus de trois semaines durant, mais le FFS élude le sujet et se concentre sur ce qu’il vise, « un changement de système et non un changement dans le système ». En fait, le conseil national considère que « la priorité des priorités est la sensibilisation des citoyens et des forces vives de la nation sur l’urgente nécessité d’un changement démocratique du système pour préserver la stabilité, l’unité et la souveraineté nationales, comme le préconise notre projet de reconstruction d’un consensus national populaire ».
Pour rester dans l’actualité politique, le FFS insiste particulièrement sur son objectif de « restituer le pouvoir aux Algériens par l’élection d’une Assemblée nationale constituante visant à instaurer un Etat de droit démocratique et social ». Qu’est-ce qui pourrait expliquer que le FFS ait « royalement » ignoré l’enlisement et le blocage qu’a subi l’Assemblée alors que le parti y compte 14 députés, qui ont été, au final, les témoins passifs d’un événement médiatico-politique inédit ? Sur ce point, le FFS écrit que « pour ceux qui ne sont pas dans le système, le FFS et les forces d’opposition les plus représentatives, la société civile autonome et la population qui dans sa majorité n’attend plus rien de ce régime, ils considèrent que le système est usé ». « Ils ne croient plus que les institutions et les hommes de ce système, qui ne sont pas élus démocratiquement et qui ne peuvent donc pas s’exprimer en leur nom, soient en mesure de faire évoluer le système pour améliorer leurs conditions de vie et de travail », écrit le FFS, qui n’a pas l’air de craindre la contradiction ! Sur le plan organique, donc l’actualité du parti lui-même, là aussi, le conseil national du parti dit avoir pris « connaissance de l’état d’avancement des opérations de renouvellement et d’élargissement des structures du parti au niveau des fédérations et des sections et se félicite du respect de la feuille de route et des délais fixés ». Tant mieux, mais il ne dit rien sur les remous que connaît depuis quelque temps le parti comme le cas de l’éviction de la députée Salima Ghezali, radiée du parti pour ne pas avoir demandé l’autorisation de publier une tribune dans la presse !
Par ailleurs et à propos de prochaine élection présidentielle d’avril 2019, le FFS estime qu’elle n’aura pour objectif que de « pérenniser le système actuel, quel que soit le candidat parrainé par le régime ». « Cette élection qui s’annonce non démocratique, comme les précédents scrutins, si tenue dans les conditions actuelles, ne changera rien à la situation actuelle » fait remarquer le conseil national qui parie sur «une importante abstention» lors du rendez-vous de 2019 : « Tout laisse prévoir que la grande majorité s’abstiendra de voter ou votera contre le candidat du système » soutient le parti selon lequel « les chiffres officiels des résultats ne parviendront pas à masquer cette réalité ».
Pour le FFS, « le changement est inévitable à court ou à moyen terme » et plaide pour un changement « pacifique et consensuel, dans le cadre d’un Etat de droit ».
«Si le statu quo actuel perdure, le système et les hommes qui en sont responsables ne seront pas en mesure de faire face aux forces déstabilisantes que représentent les pressions sociales grandissantes et les agressions multiformes véhiculées par la mondialisation », avertit le parti.

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Alors que l’opposition parlementaire refuse d’assister à la plénière / APN : un nouveau président avant jeudi

Sun, 10/21/2018 - 16:11

Écrit par Hichem Laloui

C’est mardi ou mercredi que les députés de la majorité éliront leur nouveau président. Selon des élus du FLN, le bureau de l’Assemblée rendra, aujourd’hui, son rapport sur la vacance du poste du président de l’APN qu’il soumettra avant jeudi en plénière. Selon notre source, le choix de la journée sera dicté par la nécessité de donner du temps aux élus pour rejoindre l’hémicycle.

Une réunion aura lieu aujourd’hui présidé par le doyen des députés Laib El-Hadj dont l’ordre du jour sera de fixer la date de la plénière, étudier les projets de loi et les transferts de commissions. Plusieurs commissions gelées jusque-là devraient reprendre leurs travaux à l’instar de la commission des affaires étrangères.
« Il est difficile de réunir des dizaines de députés aussi rapidement, de ce fait, nous allons leur donner 24 h pour rejoindre leur poste et assister à la plénière », précise notre source qui ne craint surtout pas la défection des élus malgré l’annonce par l’opposition de son boycott. « Ils sont minoritaires pour peser sur le cours des choses », estiment les députés de la majorité. En effet, les partis de l’opposition représentés à l’APN ont décidé à l’unanimité de bouder la plénière qui verra le poste de Saïd Bouhadja transférer vers un autre député.
Le FFS, le RCD, le PT, l’alliance El Adala-El Bina-Ennahdha et le MSP ont tous affirmé que le vote du nouveau président du Parlement ne concerne que la majorité composée du FLN, RND, TAJ, MPA et des indépendants.
« C’est un coup de force et un coup d’état », considère le RCD. Même réaction chez le FFS qui estime, quant à lui, qu’une « Assemblée dont la légitimité est entachée par la fraude ne peut s’accommoder du respect des lois et des règlements ». Pour l’alliance islamiste qui plaide pour la dissolution de l’Assemblée, le vote du nouveau président «est un coup de force». Pour le MSP dont la position ne semble pas faire l’unanimité entre la direction du parti et les députés, il est « illégal » de désigner un nouveau président alors que l’actuel « n’a pas encore déposé sa démission ». Le MSP propose « une médiation » pour rapprocher « les positions ».
La Commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés à l’Assemblée populaire nationale avait pour rappel confirmé, jeudi, « la vacance » du poste de président de l’APN lors d’une réunion consacrée à l’examen de la saisine qui lui a été adressée par le bureau de l’Assemblée. La commission avait indiqué que « tous les éléments juridiques de l’état de vacance sont réunies pour incapacité du président de l’APN (Said Bouhadja) à assurer ses fonctions, du fait de son désaccord avec les députés et son refus de démissionner ». Ce cas de figure s’inscrit dans le cadre des dispositions légales prévues par l’article 10 du règlement intérieur de l’APN, lequel prévoit « qu’en cas de vacance de la présidence de l’APN par suite de démission, d’incapacité ou d’incompatibilité ou de décès, il est procédé à l’élection du président de l’APN suivant les mêmes modalités prévues par le présent règlement intérieur dans un délai maximum de quinze jours à compter de la déclaration de la vacance ».
Le vote, selon le règlement, sera dirigé par le doyen des vice-présidents non candidat assisté des deux plus jeunes membres de l’Assemblée populaire nationale.

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Djezzy lance le paiement électronique en partenariat avec Algérie Poste

Sun, 10/21/2018 - 15:33

Algérie Poste et Djezzy ont le plaisir d’annoncer le lancement du service de rechargement électronique de crédit Flexy via les canaux digitaux, à savoir les guichets automatiques de billets (GAB), les sites web d’Algérie Poste et de Djezzy ainsi que dans les bureaux de poste en se servant de la carte monétique Edahabia.

A cette occasion, une cérémonie de signature de l’accord de partenariat s’est tenue aujourd’hui à l’hôtel El Aurassi, en présence de Abdelkarim Dahmani, Directeur Général d’Algérie Poste, de Vincenzo Nesci Président Exécutif et de Matthieu Galvani,  Directeur Général de Djezzy. Ont également assisté à cette cérémonie, des représentants du Fonds National d’investissement, des cadres des deux entreprises ainsi que de la presse nationale

Ces services sont la conséquence naturelle d’un partenariat préliminaire signé entre Algérie Poste et Djezzy en septembre 2015 dont l’objectif est de diversifier les prestations d’Algérie Poste et commercialiser les produits et les services de Djezzy au sein du réseau de l’établissement postal public.

A la faveur de ce partenariat, les clients de Djezzy ont désormais accès à divers services de leur opérateur au sein des bureaux de poste repartis dans les 48 wilayas du pays. Il s’agit notamment du paiement en ligne des services de Djezzy avec la carte monétique Edahabia via le site web (www.poste.dz) dans l’espace «Baridi Net», le paiement électronique des services de Djezzy à travers son web marchand et la commercialisation de la recharge électronique Flexy ainsi que le paiement de factures Djezzy au niveau des établissements Postaux. Tous les clients d’Algérie Poste sont également bénéficiaires de ces services.

A cette occasion, Abdelkarim Dahmani a réitéré son engagement et sa détermination, avec le soutien du Ministère de Tutelle, pour la modernisation des modes de paiement, la généralisation du e-paiement et la numérisation des services pour faciliter le quotidien des citoyens et offrir un service de qualité.

De son coté, Vincenzo Nesci a indiqué : « Nous sommes fier de la concrétisation de cette importante étape en partenariat avec Algérie Poste. La mise en place du paiement électronique est un jalon supplémentaire dans la construction d’un écosystème numérique. En tant qu’Entreprise Publique Economique, Djezzy réaffirme son engagement à poursuivre sa contribution à l’édification de l’économie de l’Algérie de demain »

Pour sa part, Matthieu Galvani a déclaré : « ce partenariat reflète l’engagement de Djezzy à innover pour mieux servir ses clients à travers des services et des prestations dont l’objectif est de faciliter la vie des algériens et de les initier dans le monde digital ».

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Voile: stage au profit de 41 initiateurs à Boumerdès

Sun, 10/21/2018 - 15:30

Quarante-et-un (41) candidats (messieurs et dames) ont pris part à un stage d’initiateur à la voile, organisé ce week-end à la base nautique de Cap Djinet, dans la wilaya de Boumerdès, a indiqué dimanche la Fédération algérienne de la discipline (FAV).

« Ces candidats représentaient des clubs relevant de trois Ligues de wilaya, à savoir  Boumerdès, Alger et Tipasa », a précisé la FAV, coorganisatrice de cette formation avec la Ligue de Boumerdès.

En parallèle, et toujours dans le cadre de la vulgarisation de la discipline, l’instance fédérale a organisé une autre formation, à la salle Rachid Zelmat de Cap Djinet, au profit des moniteurs.

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La production industrielle du secteur public en baisse au 1er semestre 2018

Sun, 10/21/2018 - 15:29

La production industrielle du secteur public a baissé de 2,6%, au 1er semestre de 2018, par rapport à la même période de 2017, signale, dimanche, l’Office national des statistiques (ONS).

Celui-ci indique que dans le secteur des Hydrocarbures, la production a reculé de 3,6% durant cette période par rapport à celle de l’année dernière, tirée à la baisse par le secteur des hydrocarbures.

La production de pétrole brut et de gaz naturel a, ainsi, diminué de 3,7%, l’activité de liquéfaction de gaz naturel se réduisant de 9,8%.

Globalement, le secteur de l’énergie d’une manière général (électricité et  hydrocarbures en particulier) a marqué un recul de 0,6%, entre janvier et fin juin 2018 par rapport à la même période de 2017.

L’ONS note par ailleurs qu’une tendance baissière a aussi été constatée dans le secteur des industries manufacturières (-2%) durant la même période.

Plusieurs secteurs ont été influencés par cette contre-performance, notamment les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques, tout comme les mines, carrières, les textiles et celles du bois, du siège et du papier.

Les activités à l’origine de ce recul sont celles de la construction des véhicules industriels (-51,4%), la transformation de la fonte et de l’acier (-49,4%), la fabrication de mobilier métallique (-32,6%), celle des biens de consommation électriques (-23,2%) et d’équipements mécaniques (-10,9%).

Les activités ayant, par contre, enregistrés une hausse, sont celles  de la  fabrication de biens de consommations mécaniques (+970,7%), de  production et de transformation des métaux non ferreux (+109%), de la fabrication des biens d’équipement métalliques (+39,8%), de ceux des biens de consommation métalliques (+24,8%), de la mécanique de précision pour les équipements (+24,3%) et des biens d’équipements électriques (+19,2%).

Pour ce qui a trait à la production industrielle du secteur des mines et des carrières, l’OMS relève qu’elle a chutée de 12% sur les six premiers mois de  2018.

Les trois filières responsables de la baisse la production de ce secteur sont celles de l’extraction de pierre, d’argile et de sable (-16,7%), l’extraction de sel (-5,8%) et de l’extraction de minerai de phosphate (-4,1%).

L’office des statistiques signale que des branches du même secteur, à l’exemple de l’extraction du minerai de fer ont, pour leur part, connu des hausses « remarquables ».

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Arrestation de 17 éléments de soutien aux groupes terroristes

Sun, 10/21/2018 - 15:27

Dix-sept (17) éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés samedi à Tissemsilt par un détachement combiné de l’Armée nationale populaire (ANP), indique dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).  

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire, en coordination avec les éléments de la Sûreté nationale, a arrêté, le 20 octobre 2018 à Tissemsilt (2ème Région militaire), dix-sept (17) éléments  de soutien aux groupes terroristes », précise-t-on de même source.

Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l’ANP « a appréhendé, à In Guezzam (6ème RM), quatre (04) orpailleurs et saisi des outils de détonation, 9 motocycles, 26 groupes électrogènes, 13 marteaux piqueurs et 5 détecteurs de métaux », alors qu’un autre détachement « a intercepté, à Biskra (4ème RM), un contrebandier en possession de 3,87 quintaux de feuilles de tabac ».

Par ailleurs, des Gardes-frontières « ont saisi, à Tlemcen (2ème RM), une quantité de kif traité s’élevant à 64 kilogrammes », tandis que des éléments  de la Gendarmerie nationale « ont appréhendé, à Tamanrasset (6ème RM), un narcotrafiquant en possession de 20.000 comprimés psychotropes ».

D’autre part, « sept (07) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés à Tlemcen », ajoute le communiqué.

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Angola: expulsion de 380.000 migrants de la RD du Congo

Sun, 10/21/2018 - 15:22

Environ 380.000 migrants clandestins, pour la plupart originaires de la République démocratique du Congo voisine, ont quitté l’Angola en moins d’un mois au terme de l’opération « Transparence » de lutte contre le trafic de diamants, a annoncé samedi un ministre Angolais.

Au cours d’une visite à Dundo, dans le nord de l’Angola, à la frontière avec la RDCongo, le ministre d’État et chef de la sécurité présidentielle et responsable de cette opération, Pedro Sebastiao, a expliqué aux journalistes que des diamants d’une valeur de plus d’un million de dollars avaient été saisis.

Selon lui, les migrants ont tous quitté volontairement le pays, ajoutant que 231 locaux destinés au commerce illégal de diamants avaient été fermés et 59 armes saisies.

« Il doit être clair que l’opération « Transparence » n’est pas fondée sur des sentiments xénophobes à l’encontre des citoyens des pays voisins ou de toute autre nationalité. », a-t-il tenu à préciser.

Après avoir traversé la frontière ces dernières semaines, de nombreux Congolais ont déclaré avoir été brutalement expulsés d’Angola après y avoir parfois vécu pendant plus de 10 années.

Réagissant à ces expulsions, Kinshasa a fait part, mardi, de « toute son indignation et de ses vives protestations » à l’encontre de l’Angola qui a expulsé ses ressortissants, dont 30.000 « brutalement », faisant également état de « pertes en vies humaines ».

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Marseille : les chiffres inquiétants du trafic de cigarettes

Sun, 10/21/2018 - 15:22

Alors que le volume des tabacs livrés par les cigarettiers aux buralistes français accuse une baisse d’environ 10 %, cette année, avec un total de 44 millions de cigarettes, la consommation de tabac provenant du marché parallèle ne cesse de croître. Ce marché non officiel représente désormais 13,4 milliards de cigarettes qui se répartissent de manière égale entre les achats transfrontaliers (dans les pays voisins ou la marchandise est moins taxée) et les achats illégaux (contrebande ou contrefaçon). Une situation dont les conséquences financières sont loin d’être négligeables puisque le manque à gagner pour l’État est estimé à 2,2 milliards d’euros, chaque année. Quant aux buralistes, ils perdraient dans le même temps l’équivalent de 250 millions d’euros de recettes.

La France est aujourd’hui le pays européen qui consomme le plus de tabac d’origine non domestique, reléguant le Royaume-Uni à la seconde place. Et le phénomène connaît une ampleur particulière dans le sud de la France, plus encore à Marseille. Au 2e trimestre 2018, plus de la moitié (55,1 %) du tabac consommé dans la cité phocéenne n’était pas issu du réseau des buralistes, soit une hausse impressionnante de 20,7 points par rapport au dernier trimestre de 2017. La récente hausse de 1 € du prix de paquet n’y est sans doute pas étrangère.

« Beaucoup vont tenter de trouver du tabac moins cher »

« Plus on se rapproche du paquet à 10  et plus les gens vontêtre incités à prendre leurs dispositions« , fait remarquer Hervé Natali, responsable des relations territoriales du groupe Imperial Brands, en charge de la lutte contre le tabac illégal pour le compte de la Seita, filiale depuis 2009 du géant britannique. Et de préciser son propos : « Certaines personnes vont arrêter de fumer, d’autres vont s’orienter vers le vapotage. Mais beaucoup vont tenter de trouver du tabac moins cher en s’approvisionnant sur le marché parallèle. » Un phénomène qui devrait d’ailleurs s’accentuer, l’an prochain, avec les deux hausses de 0,50 € prévues en mars et en novembre, puis à nouveau en 2020, aux mêmes dates, avec deux hausses supplémentaires de 0,50 € et 0,40 €.

Trop éloignée de l’Italie, d’Andorre et de l’Espagne pour que les fumeurs puissent s’approvisionner dans les pays où les taxes sur le tabac leur sont plus favorables, Marseille est en revanche la porte d’entrée principale du Maghreb en Europe pour les marchandises et les passagers. 81 % du tabac illégal consommé dans la ville arrive ainsi d’Algérie, essentiellement par voie maritime et dans une moindre mesure aérienne. Le produit alimente ensuite un immense réseau de vendeurs à la sauvette dont le maillage visible couvre essentiellement l’hyper centre (Noailles) et les quartiers Nord (Arnavaux). Pour les commanditaires, le jeu en vaut la chandelle puisque la Seita estime que pour 1 € investi, le gain est de 20 €…

Une situation qui a conduit les cigarettiers à organiser la riposte, notamment le group Imperial Brands. Ce dernier a tout d’abord mis en place un site internet où les buralistes peuvent signaler les trafics illicites. Outre des sessions de formation et d’information au profit de buralistes, des élus locaux et des autorités, le groupe mène également la traque sur les réseaux sociaux où 111 groupes d’au moins 1 000 membres chacun, sont dans son collimateur. Selon la Seita, plusieurs dossiers ont pu être ainsi transmis à la police, aux douanes et à la justice. L’un de ces enquêtes a conduit à l’interpellation de huit personnes, au terme de dix-huit mois d’investigation, pour un trafic estimé à 220 000 cartouches.

Et aussi Marseille : coup de pression sur le trafic de cigarettes

Mais comme le souligne Hervé Natali, des mesures efficaces pourraient être mises en oeuvre dans des délais beaucoup plus court. « Il faudrait tout d’abord créer un observatoire national, piloté par l’État, qui puissent fournir des données incontestables. Un autre axe de travail est de rendre plus fluides les échanges d’informations entre les institutions et les opérateurs privés. Nous demandons également une législation mieux adaptée, avec non seulement des sanctions plus dissuasives mais aussi une prise en compte du fait que les vendeurs à la sauvette sont souvent des mineurs ou des étrangers ensituation irrégulière. »

Concernant le cas spécifique de Marseille, le groupe Imperial Brands préconise le recours à deux techniques qui, selon lui, ont fait leurs preuves, l’une dans le XVIIIe arrondissement de Paris, l’autre en Grande-Bretagne. Il s’agit d’une part « du harcèlement des vendeurs afin de perturber leur activité » et de l’autre, la constitution d’une brigade cynophile spécialisée dans la recherche de caches de tabac.

« L’annonce de l’installation d’un scanner, l’an prochain, sur les quais de La Joliette, constitue une avancée notable, reconnaît Hervé Natali, tout comme la mise en place, au mois de mai 2019, d’un système de traçabilité et d’authentification des produits, piloté par l‘OMS et l’Europe et que les fabricants devront avoir adopté au plus tard en mai 2020. »

Un indicateur qui, selon ce spécialiste, « évitera aux acheteurs de produits frelatés, de s’approvisionner en cigarettes dont la dissection a révélé qu’elles pouvaient contenir de la sciure, des fragments de pneus, voire des déjections animales…« 

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Le jeune milieu du PAC convoité par Leicester: Boudaoui tape dans l’œil de Belmadi

Sun, 10/21/2018 - 15:16

Tout le monde est unanime à dire qu’outre le secteur défensif, qui commence à retrouver une certaine solidité, le milieu de terrain des Verts est devenu un véritable casse-tête chinois pour le sélectionneur national, Djamel Belmadi. Ni Bentaleb, ni Taider, ni encore Guedioura, qui a été préféré au deuxième nommé face au Bénin, n’ont réussi à régler ce problème de milieu de terrain. C’est dire que l’entre-jeu devient désormais le chantier prioritaire sur lequel Belmadi va s’atteler à reconstruire, maintenant qu’il commence à réussir à remédier aux multiples carences qui marquaient le secteur défensif. Seulement, beaucoup s’interrogent d’où Belmadi va chercher de nouveaux joueurs capables de régler les problèmes qui deviennent récurrents dans ce secteur ô combien sensible. A ce propos, les spécialistes pensent déjà à une jeune pépite du PAC.
Ont fait allusion à Boudaoui. En effet, s’il est encore tôt pour intégrer de jeunes joueurs de 18 ou 19 ans qui découvrent à peine la compétition chez les seniors, on peut faire le parallèle avec la sélection U21/U23 menée par Boualem Charef, dont le point fort est justement le milieu avec le duo Boudaoui – Zorgane qui fait la différence à chaque fois que ce soit en sélection U20 la saison passée, aux Jeux Méditerranéennes cet été où contre le Maroc en amical ces derniers jours.
Le milieu de terrain de Paradou AC a montré cette saison qu’il est un joueur qui a d’énormes qualités physiques et techniques et qui est déjà sollicité par des formations anglaises notamment. Selon la direction de cette formation de la banlieue de la capitale, c’est Leicester City qui est le plus tombé sous le charme de Boudaoui.
Si ses qualités sont bien exploitées avec les U21 sous les ordres de Boualem Charef qui compte énormément sur ses services, Boudaoui a même été supervisé par Djamel Belmadi qui d’après certaines échos s’est montré satisfait de ce qu’il montre depuis le début de saison. L’ancien international algérien, Ali Bencheikh, qui a, à maintes reprises, vanté l’enfant de Béchar, conseille Belmadi de retenir immédiatement Boudaoui sur sa liste.
«Il peut ne pas l’aligner d’entrée, mais le fait qu’il l’intègre parmi le groupe, lui permettra d’acquérir une certaine expérience, notamment quand il s’agit d’accompagner les Verts au fin fond de l’Afrique», estime ‘’Alilou’’.
A. B.

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Tlemcen: Une production attendue de 750.000 qx d’olives

Sun, 10/21/2018 - 15:03

Une production de 750 000 quintaux d’olives est attendue pour cette campagne de cueillette de la saison agricole en cours dans la wilaya de Tlemcen, a-t-on appris auprès de la direction des services agricoles. Cette campagne de cueillette devant être lancée à la fin du mois courant, portera sur une surface de plus de 15.000 has avec un total de 305.648 oliviers, a précisé le chef du service d’organisation de la production et soutien technique, Abderrahim Benzemra, qui prévoit un rendement moyen de 50 quintaux à l’hectare. Sur cette production, 300.000 quintaux seront destinés à la consommation et 450.000 quintaux destinés à la transformation en huile d’olive. La wilaya de Tlemcen compte 26 huileries dont 9 traditionnelles, rappelle-t-on.

Le même responsable a expliqué que la filière oléicole de la wilaya enregistre une évolution constante eu égard à l’engouement des agriculteurs, en raison de l’utilisation des équipements modernes d’irrigation économisant l’eau et des engrais, ainsi que du perfectionnement des techniques de taille des oliviers et du respect des dates et des méthodes de récolte. Ces résultats ont été obtenus grâce aux actions et campagnes de vulgarisation agricole et de sensibilisation des fellahs organisées par la DSA en collaboration avec la chambre agricole et le conseil interprofessionnel de la filière oléicole de Tlemcen. Par ailleurs, un programme de plantation de 20.000 oliviers sera lancé bientôt à Remchi, Ouled-Mimoune, Mansourah, Béni-Senouss, Sidi-Djillali, Ghazaouet, Nedroma et Bab-El-Assa dans le cadre du programme de plantation d’oliviers en zones montagneuses, soutenu par le Fonds national de développement agricole (FNDA).

Cette opération touchera 200 agriculteurs et des producteurs d’olives dont la surface de leurs exploitations ne dépassant pas un hectare. Une subvention de 200 DA leur sera accordée pour chaque arbre planté. Il est à rappeler que la commune de Béni-Senouss (40 km à l’ouest de Tlemcen), a été choisie, en janvier dernier, commune-pilote pour le développement de la production oléicole à l’aide de moyens traditionnels. Cette commune fait partie d’autres collectivités de plusieurs wilayas du pays réputées pour leur production oléicole et retenues au titre d’un programme élaboré par des experts de l’organisation ounusienne FAO pour développer la production oléicole en s’appuyant sur le compost naturel. Ce programme permettra de donner un label de qualité aux normes internationales à l’huile d’olive produite dans ces régions ultérieurement, a précisé Benzemra Abderrahim.

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Site archéologique d’Hippone (Annaba): Engouement croissant des touristes étrangers

Sun, 10/21/2018 - 15:01

Le site archéologique de la ville romaine Hippone, de la wilaya d’Annaba, connaît un engouement croissant des touristes étrangers avec 1 058 visiteurs étrangers enregistrés depuis début 2018, contre 600 durant la même période de l’année 2017, a révélé mardi le directeur du musée d’Hippone, Amara Nouara.

Mettant en avant l’importance des sites et des monuments archéologiques dans l’épanouissement du tourisme national, le même responsable a précisé à l’APS que le nombre de visiteurs étrangers qui se sont rendus sur ce site en 2016 ne dépassait pas les 200 touristes, ajoutant que la majorité des touristes sont issus d’Europe, notamment de France et d’Italie. Cet engouement reflète un «bond qualitatif» en matière de tourisme culturel et cultuel sur ce site, a estimé le même responsable, qui a mis l’accent sur l’impact de l’activation du processus de partenariat avec les opérateurs touristiques internationaux et le rôle des agences touristiques nationales dans la promotion de la destination du site archéologique de l’ancienne Hippone.

Plus de 13 agences de voyages étrangères et 20 agences de tourisme et de voyages nationales œuvrent à promouvoir cette destination touristique qui enregistre des visites régulières et cycliques de délégations étrangères, et ce dans le cadre du parcours «Sur les pas de Saint Augustin», Carthage (Tunisie)-Hippone et autres circuits culturels et écologiques créés, à l’instar du parcours «Sur les pas d’Albert Camus», a-t-il détaillé. Ces circuits offrent des visites touristiques guidées aux férus d’histoire, d’archéologie et de nature, a ajouté le même responsable, faisant état de l’organisation, dans le cadre des circuits écologiques, de visites guidées au profit des touristes vers les sites classés de Seraïdi (Annaba), Guelma et El-Kala (wilaya d’El-Tarf). Parallèlement aux programmes culturels destinés à la promotion de la destination du site archéologique d’Hippone, des opérations d’aménagement et de mise à niveau sont en cours (installation de caméras de surveillance, aménagement de nouvelles entrées au site et réalisation de structures de services), pour davantage de confort et de sécurité pour les visiteurs. Le site archéologique de la ville romaine d’Hippone s’étend sur 28 ha et compte l’église Saint Augustin et plusieurs autres monuments classés, à l’instar du théâtre romain, des Hammams (bains maures) et autres pièces archéologiques témoins de la grandeur de cette région.

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Culture de la lentille d’eau: Intérêt croissant des agriculteurs à Ouargla

Sun, 10/21/2018 - 14:58

Un intérêt croissant pour la culture de la lentille d’eau et de l’Azolla est manifesté par les agriculteurs de la wilaya d’Ouargla, au regard de ses bienfaits comme aliment pour les poissons d’eau douce et comme engrais vert, selon les responsables de la Chambre inter-wilayas de la pêche et de l’aquaculture (CIWPA, basée à Ouargla).

La réussite de l’expérience, menée en mars dernier par la Ferme de démonstration et de production de semences (FDPS) de Hassi-Benabdallah (Est d’Ouargla), après avoir obtenu une souche de ce type de fougères aquatiques d’égypte, a encouragé les agriculteurs de la wilaya d’Ouargla et d’autres wilayas à se lancer dans l’activité, a indiqué à l’APS le président de la CIPWA, Faouzi Habita. L’expérience a été adoptée jusqu’ici par une centaine d’agriculteurs au Sud, ayant bénéficié d’une formation sur les avantages du développement de cette filière et sur les techniques de culture de cette plante aquatique (lentilles de mer et Azolla) dans les bassins aquacoles, a-t-il précisé. Cette plante riche en protéines (près de 40%) a été cultivée dans une large superficie, à travers l’ensemencement de 200 grammes pour chaque mètre carré de bassin aquacole, donnant lieu, en l’espace d’une semaine seulement, à la réalisation d’une production ‘’intéressante’’ de lentilles d’eau, une plante aquacole flottante qui constitue à la fois un complément dans l’aliment de poissons d’eau douce et un engrais végétal, a expliqué la responsable de la station, Wafa Mouffi.

Cette quantité ensemencée dans les bassins d’élevage de poissons d’eau douce est destinée à doter les aquaculteurs d’Ouargla et d’autres wilayas du Sud, de cette plante à la croissance rapide et au rendement élevé, pouvant aussi figurer comme source d’aliment de volailles, a-t-elle fait savoir. L’expérience de la culture de la lentille d’eau menée à Ouargla mérite d’être généralisée, sachant qu’un simple agriculteur peut développer cette activité comme substitut à bas coût des aliments de poissons, facile à entreprendre et ne nécessitant pas de gros moyens, poursuit Mme Mouffi. Une de ces expériences a été menée avec succès par un agriculteur de la région de N’goussa (Nord-ouest d’Ouargla), qui a obtenu, en un laps de temps relativement court, une bonne production de cette plante aquatique ensemencée dans troi bassins. «Après une période de doute, voici que la lentille d’eau que j’ai expérimenté dans mes bassins s’est mise à se développer rapidement dès que les conditions climatiques se sont améliorées, et aussi, grâce aux précieux conseils des instances spécialisées qui m’ont permis d’approfondir mes connaissances et de réajuster mes méthodes d’intervention’’, a affirmé l’agriculteur, Abderrazak Bouguettaya.

La FDPS de Hassi-Benabdallah mène actuellement plusieurs autres expériences sur les bienfaits de la lentille d’eau comme aliment de volailles, et devra en lancer une autre en décembre prochain, selon sa responsable. Cette ferme a pour principale mission la prise en charge des différents programmes de développement agricole initiés par l’état ciblant les zones sahariennes, notamment ceux liés aux cultures stratégiques, telles que la phúniciculture, la céréaliculture, le maraîchage, l’arboriculture et l’apiculture, a-t-elle fait savoir.
La Chambre inter-wilayas de la pêche et de l’aquaculture (CIWPA) œuvre pour l’introduction de l’activité d’ensemencement de cette souche de plante aquatique dans la nomenclature agricole de la wilaya d’Ouargla, à l’effet de permettre aux jeunes agriculteurs de l’adopter à l’avenir comme complément d’aliment, a affirmé son président, M. Habita.

Démarches pour introduire l’activité dans la nomenclature agricole de la wilaya d’Ouargla
La démarche s’inscrit dans le sillage des efforts déployés pour l’encouragement de la pisciculture dans les wilayas du Sud, et le renforcement de la ressource en poissons afin de satisfaire les besoins de consommation de leur population, en plus d’exploiter les eaux des bassins aquacoles, riches en matières organiques, à des fins d’irrigation agricole, a-t-il expliqué.
L’aquaculture dans la région connaît ces dernières années une dynamique telle qu’elle pourrait la transformer en ‘’pôle prometteur’’ dans la production de poissons d’eau douce et contribuer à l’autosuffisance, au développement national et à la sécurité alimentaire, à travers la diversification des sources de production aquacole, sans compter les emplois qu’elle génère, selon le même responsable. De plus, «est-il attendu des efforts des agriculteurs de la région qu’ils contribuent à une diversification de l’action de développement et une professionnalisation» de la filière, notamment à travers la création de coopératives s’intéressant aux volets de production, de promotion et de commercialisation des produits aquacoles et halieutiques dans les wilayas du Sud, ainsi qu’à un accroissement de la consommation de poissons d’eau douce», a-t-il soutenu.

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Céréaliculture à Aïn Defla : La production multipliée par 8 en l’espace de 18 ans

Sun, 10/21/2018 - 14:53

La production céréalière a été multipliée par 8 en l’espace de 18 ans dans la wilaya de Aïn-Defla, passant de 240 089 qx en 2000 à 1 960 000 qx en 2018, a indiqué un responsable de la direction locale des services agricoles (DSA). Ce chiffre représente une hausse de la production de 714 %, a précisé le chargé des statistiques à la même direction, Amar Saâdi, qui s’exprimait en marge d’une rencontre organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, signalant que la production en question a été engrangée sur une superficie avoisinant les 76 000 ha. Le développement de la production céréalière dans la wilaya s’explique notamment par la stratégie d’intensification adoptée, consistant en le recours aux semences améliorées, l’ensemencement, le traitement ainsi que l’irrigation complémentaire, a-t-il précisé. C’est le même constat s’agissant de la quantité de céréales récoltée durant la période considérée, laquelle est passée de 111 140 qx en 2000 à 945 450 qx en 2018, soit 8 fois plus également, a-t-il observé.

Le DSA de Aïn-Defla, Mokhtar Bouabdelli, a pour sa part mis l’accent sur l’impératif de célébrer la Journée internationale de l’alimentation avec comme point de mire l’augmentation de la production agricole en vue de faire face aux besoins sans cesse grandissants de la population et, par ricochet, assurer la sécurité du pays dans ce domaine et dont la sensibilité n’est plus à démontrer. Il a, dans ce cadre, estimé vitale le recours à grande échelle des techniques moderne d’irrigation en vue d’accroître le rendement des cultures, relevant l’importance d’associer l’université dans les recherches se rapportant à ce domaine. Présentant une communication portant sur la sécurité alimentaire, Dr Bensehaïla Sarah de l’université Djillali Bounaâma de Khémis-Miliana a noté que la lutte contre la sous-alimentation exige d’avantage d’intérêt porté à l’aspect qualitatif des aliments, lesquels, a-t-il dit, ne doivent en aucun cas comporter des éléments toxiques fussent-ils infimes. Dans une communication intitulée «Alimentation et santé humaine», Dr Cheurfa Mohamed du même établissement universitaire a, de son côté, noté que le changement des habitudes alimentaires induit par la consommation d’aliments dont la préparation est facile a conduit à la suralimentation, observant que cette dernière se caractérise par la mauvaise répartition des apports énergétiques durant la journée.

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L’Afghanistan vote dans le chaos : Au moins 3 morts dans des explosions

Sun, 10/21/2018 - 14:52

Les élections législatives en Afghanistan se tenaient dans le chaos, samedi, avec plusieurs explosions dans le pays, qui ont fait au moins 3 morts à Kaboul, et d’importants problèmes logistiques dans les bureaux de vote.

Le ministère de l’Intérieur a indiqué avoir recensé «15 attaques ennemies» sur l’ensemble du pays, la plupart étant des explosions d’engins artisanaux et des tirs de roquettes. Selon le Dr. Mohibullah Zeer, porte-parole adjoint du ministère de la Santé, au moins 3 personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans la seule capitale Kaboul «suite à une quinzaine d’incidents» à proximité de bureaux de vote. A l’un d’entre eux, une école, un journaliste de l’AFP a aperçu une foule terrifiée quitter les lieux en courant après une explosion. Dans un autre bureau, «une bombe a explosé à l’intérieur d’une mosquée qui servait de centre électoral. Un policier a été blessé. Tout a été suspendu», a indiqué à l’AFP Haroon Majidi, témoin de la scène. Le président afghan Ashraf Ghani avait auparavant souhaité montrer l’exemple en votant dès l’ouverture du scrutin dans une école de la capitale Kaboul et appelé ses compatriotes à «sortir et voter». Semblant répondre à son appel, les électeurs ont formé de longues files d’attente dans la capitale et ailleurs. Mais leur attente s’expliquait aussi par de nombreux dysfonctionnements. Certains centres de vote n’ont pu ouvrir faute d’assesseurs, d’absence des listes électorales ou de mauvais fonctionnement des terminaux de reconnaissance biométrique mis en place à la dernière minute et utilisés pour la première fois. Des candidats et des électeurs ont fait part de leur exaspération. «Nos noms ne figurent pas sur les listes alors que nos cartes électorales prouvent bien que nous nous sommes inscrits», a pesté Payeza Mohammadi, 22 ans, devant un centre électoral dans la province d’Herat (ouest). «C’est un vrai bazar, je suis très déçu». «On était près de 500 devant la porte à attendre depuis presque deux heures pour voter. Le centre a ouvert en retard, ensuite ils ne trouvaient pas nos noms, puis voter avec ces machines prend 15 à 20 minutes par personne», explique à l’AFP Haroon Majidi, un électeur de Kaboul. «J’ai voté dans la plupart des autres élections mais aucune n’a été aussi chaotique que celle-là», a tweeté Tabish Forugh, électeur à Kaboul. «Des gens rentrent chez eux car ils n’ont pas pu voter», dit un autre électeur à Kaboul, Jumakhan Rahyab?.

Ouverture prolongée
La Commission électorale indépendante (CEI), qui organise le vote, a présenté ses excuses et a promis que l’ouverture des centres de vote serait prolongée, y compris jusque dans la journée de dimanche dans certains cas. Les électeurs se plaignaient surtout du danger à patienter dans la rue face au risque d’attentats. Les talibans ont averti à plusieurs reprises ces dernières semaines qu’ils allaient recourir à la violence pour faire échouer le processus démocratique, à leurs yeux illégitime. Samedi matin, un tweet de leur porte-parole, Zabihullah Mujahid, conseillait une nouvelle fois aux citoyens de rester chez eux. «Le public devrait s’abstenir de participer à ce processus théâtral afin de protéger leurs propres vies». «Je suis venu voter en risquant ma vie. Je suis inquiet pour ma sécurité», dit Asadullah, 22 ans, faisant la queue devant un centre de vote de Mazar-i-Sharif (nord). «Mais nous devons défier les talibans et sortir en grand nombre et voter, car c’est un jour historique pour nous», estime-t-il. «Malgré les risques, je me devais d’être ici. Nous devons voter pour voir de nouveaux visages dans ce parlement et chasser les anciens députés qui sont corrompus», renchérit Mustafa, un électeur de 42 ans, à Kaboul.
Dans la capitale partiellement bouclée par des barrages lourdement armés, la plupart des axes routiers avaient été interdits aux véhicules et aux motos.

Barrages armés
Des centaines de personnes ont déjà été tuées ou blessées lors d’attentats en lien avec le scrutin ces derniers mois. Et au moins 10 candidats ont été abattus, la plupart dans des attaques ciblées. Plus de 5.000 bureaux de votes ont ouvert dans les zones du pays sous contrôle du gouvernement. Pour des raisons de sécurité, sur d’autres parties du territoire contrôlées par les talibans, 2.000 centres de vote sont restés fermés. Quelque 54.000 membres des forces de sécurité ont été déployés pour assurer la protection aux 8,9 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales. Une spectaculaire attaque talibane a coûté jeudi la vie au puissant chef de la police de Kandahar (sud), le général Abdul Raziq dans un complexe ultra-sécurisé. Le vote dans la province a été reporté à samedi prochain. Plus de 2.500 candidats sont en lice pour les 249 sièges à la chambre basse du parlement. Il s’agit pour la plupart d’élus déjà établis, de descendants de seigneurs de la guerre, d’hommes d’affaires ou de membres de la société civile. Ce scrutin législatif est considéré comme un test crucial en vue de l’élection présidentielle de l’année prochaine et une étape importante avant une réunion de l’ONU en novembre à Genève où l’Afghanistan devra démontrer les progrès effectués en matière de «processus démocratique».

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