La deuxième journée de la rentrée scolaire 2018-2019, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a été marquée par plusieurs actions de protestation et d’actions de grève initiée notamment par des parents d’élèves.
Cette situation a été enregistrée dans plusieurs écoles de quelques communes de la wilaya de Tizi Ouzou. C’est le cas de certaines écoles dans les communes de Draâ El Mizan, Makouda, Mkira, Aïn El Hammam, Ait Yahia Moussa, Ainsi, dans la commune de Mkira (daïra de Tizi Ghennif), ce sont les élèves de l’école primaire «Mohammed Fodhil» du village Taka qui n’ont pas renoué avec les bancs de l’école à l’occasion de la rentrée scolaire. La décision de boycotter la rentrée des classes a été prise par les parents d’élèves. Ces derniers, organisés sous la houlette du comité de village, se sont réunis la veille de la reprise des cours et ont fait un état des lieux de la situation qui prévaut dans l’école où sont scolarisés leurs enfants. L’état de l’école est tellement vétuste que la scolarité en devient impossible, déplorent les parents d’élèves. Ces derniers évoquent, entre autres anomalies, le fait qu’un nouveau bloc de classes promis par les autorités n’est pas encore totalement réalisé. Il s’agit, pour rappel, d’une école ayant été partiellement brûlée suite à un incendie qui s’est déclaré il y a deux années. Absence totale d’eau, manque d’hygiène, mobilier complètement vétuste, etc… C’est le décor désolant qu’offre cette école. Notons qu’au niveau de cet établissement scolaire, l’action du boycott des classes se poursuivra jusqu’à ce qu’une réponse concrète soit apportée aux préoccupations exprimées par les parents. C’est du moins ce que ces derniers ont laissé entendre. La situation n’est pas plus réjouissante à l’école Amar Benallel du village Tazrout de Draâ El Mizan. En effet, les parents ont également retenu leurs enfants à la maison. Les enfants de ce village n’ont donc pas goûté à la joie de la reprise des classes. Les parents ont même observé un sit-in devant l’école. Ici, l’un des problèmes dénoncés, c’est l’absence d’hygiène engendrée par l’indisponibilité de l’eau dans l’établissement scolaire. Des citernes, mal nettoyées, menacent la santé des enfants, expliquent les parents-protestataires. L’absence de ralentisseurs au niveau de la route qui longe l’école est une autre raison de cette colère. Les voitures y circulent à vive allure, ce qui menace la sécurité des élèves. De nombreux autres problèmes sont indexés par les parents comme l’absence de gaz, les conditions de restauration dans la cantine, l’absence de vitres des fenêtres dans les salles… Dans la commune de Makouda, ce sont les élèves de l’école primaire «Akli Babou» du village Attouche qui sont restés cloîtrés chez eux durant les deux premières journées de l’année scolaire 2018-2019 parce que leurs parents en ont décidé ainsi. En effet, ces derniers n’avaient pas d’autre choix que celui-ci pour tenter d’attirer l’attention des responsables concernés sur l’état peu reluisant dans lequel se trouvent les salles de classes de cette école. Les parents d’élèves du village Attouche mettent en avant, pour justifier leur action, plusieurs insuffisances dans l’école du village comme l’absence totale d’hygiène, le manque de matériel, l’état des murs, des fenêtres et des portes des salles de classes complètement détérioré mais aussi et surtout l’absence totale d’eau dans les toilettes de l’école, ce qui met en danger, inéluctablement, la santé des élèves. Notons que des réunions avaient eu lieu, avant la rentrée scolaire, entre les représentants des parents d’élèves d’une part et les autorités locales de l’APC d’autre part afin de dégager des solutions à temps. Ce qui n’a pas pu se concrétiser. Les parents d’élèves n’avaient donc pas d’autre choix que d’avoir recours au maintien de leurs enfants à la maison jusqu’à nouvel ordre. Enfin, au niveau de l’école des frères «Louni» du village Azib El Madjen (commune de Aït Yahia Moussa), les classes ont également été désertées par les élèves.
L’état de délabrement avancé dans lequel se trouvent les salles de classe de cet établissement scolaire est la principale motivation ayant poussé les parents d’élèves à empêcher leurs enfants d’aller à l’école. Notons qu’une enveloppe financière a été dégagée par l’Etat pour lancer les travaux de réfection de cette école, mais ces derniers ont été retardés car les autorités locales peinent à trouver une entreprise qui prendra en charge ces travaux. Et ce sont les élèves qui en payent le prix.
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Les passeurs sont généralement de jeunes femmes ou jeunes hommes qui ne peuvent pas, par leurs professions justifier de telles sommes d’argent.
Les affaires liées aux transferts illicites de capitaux sont revenus au-devant de la scène ces derniers jours. Il ne se passe pas un jour, sans que l’on ne découvre dans les bagages de voyageurs à destination de Tunisie, Dubai ou Turquie d’importantes sommes en devises. Les sommes saisies par les services de la police des frontières et la douane, amènent à penser que ce ne sont pas de simples transferts «anodins», comme cela a toujours existé dans les ports et les aéroports du pays. Les services des douanes ont l’habitude de prendre des individus, la main dans le sac. La pratique est courante en soi. On retiendra, à titre d’illustration, que pour la seule année 2016 et dans la région de l’Oranie seulement, pas moins de 66 affaires liées aux fuites de capitaux, de devises et d’or, ont été traitées par les services de la direction régionale des douanes d’Oran.
A l’échelle nationale, il est clair que l’on peut multiplier ce chiffre par trois ou quatre. Mais si le phénomène n’est pas nouveau, il est d’une ampleur anormale, ces derniers jours. En plus de la multiplication des saisies dans tous les points de passage, l’importance des sommes objet du trafic tranche nettement avec un usage «personnel» pour un petit investissement à l’étranger ou encore une tentative de soustraire de l’argent au fisc. L’ampleur du trafic est quasi industriel, puisque la valeur des transferts illicites a dépassé, en une seule opération, le million d’euros. Ce n’est donc pas un «petit» trafic, comme il peut se produire n’importe où, mais il s’agit vraisemblablement d’une entreprise bien plus organisée qui semble miser gros pour faire sortir un maximum de devises du pays. Même si les enquêtes diligentées par les services de sécurité restent encore dans le secret des procédures, il reste que l’option d’une véritable maffia qui fonctionne comme les trafiquants de drogue est tout à fait de mise. Et pour cause, dans beaucoup de saisies, le premier constat qui saute aux yeux a trait au profil de la personne prise en flagrant délit de transfert illicite de devises. Ce sont généralement de jeunes femmes ou jeunes hommes qui ne peuvent pas, par leurs professions, justifier de telles sommes d’argent. C’est-à-dire que leurs activités dans la vie courante ne les mettent pas en situation de manipuler des dizaines, voire des centaines de millions de dinars. Il s’est même trouvé, parmi les «passeurs» des sans-emploi. L’autre facteur qui pousse à privilégier la thèse de l’action maffieuse, tient dans les destinations de ces «voyageurs». En effet, les pays sur lesquels est jeté le dévolu des trafiquants sont ceux qui n’exigent pas de visas d’entrée sur leur territoire. Cela revient à dire que l’objectif des «maffieux» est de faire faire à leurs «soldats» un maximum de voyages en un minimum de temps et, ainsi, réaliser des transferts volumineux de devises vers l’étranger. Le modus operandi de cette maffia consiste à mettre cinq, dix, voire plus, de jeunes dans différents aéroports du pays, avec la mission de passer les contrôles policiers et douaniers. Comme pour les trafiquants de drogue, ce qui importe pour les criminels en col blanc, c’est qu’au final, l’argent passe, même si au passage, «ils laissent des plumes», à l’occasion de saisies qu’opèrent régulièrement les services habilités.
Il reste que les «soldats» qui se font prendre peuvent constituer de précieuses sources d’information pour les enquêteurs. Mais ils peuvent aussi ne rien savoir sur l’identité de leurs commanditaires. La question qui se pose est de savoir, si réellement, une maffia spécialisée dans la fuite des capitaux opère en Algérie. Pour l’heure, seuls les indices et certains recoupements peuvent amener à le penser. Tant qu’on n’aura pas arrêté un «gros poisson», il serait imprudent d’avancer pareille assertion.
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Une série de mesures pédagogiques et structurelles ont été préconisées pour faire face au problème de la surcharge des classes dans les établissements scolaires, a indiqué samedi à Alger, la ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghabrit.
Dans une déclaration à l’APS, Mme Benghabrit a expliqué que le taux de redoublement ou de l’échec scolaire « constitue un problème pour le secteur, car il est une des causes de la surcharge de classe », avec d’autres facteurs liés au retard accusé dans la réalisation de projets, après leur dégel.
Parmi ces mesures pédagogiques et structurelles, la ministre a cité, l’élargissement des examens de rattrapage aux élèves ayant obtenu, pour le cycle primaire, des moyennes entre 4 et 4.99 sur 10 et à ceux ayant obtenu, pour le cycle moyen, des moyenne entre 9 et 9.99 sur 20.
Partant du principe que l’élève qui a obtenu une moyenne légèrement en dessous de 5 sur 10 ou de 10 sur 20 mérite une deuxième chance, il a été décidé d’élargir les examens de rattrapage à toutes les classes, à l’exception de celles des examens nationaux (5ème année primaire, 4ème année moyenne et 3ème année secondaire), a-t-elle expliqué.
En outre, la ministre a fait savoir que parmi les solutions adoptées pour cette année scolaire, les classes en préfabriqué auxquelles le secteur a recouru dans les zones d’Alger Est et d’Alger Ouest entre autres en raison de la forte affluence de nouveaux élèves, notamment pour le cycle obligatoire, suite aux opérations de relogements dans ces régions.
Elle a expliqué que pour pallier à cette situation « exceptionnelle et temporaire », il a été procédé à l’installation de 2 à 4 classes « préfabriquées » dans des établissements scolaires ou au niveau d’espaces vacants contigus, soulignant toutefois que cette solution « ne règlera pas le problème de la surcharge des classes de manière définitive ».
Citant d’autres solutions, elle a fait état de l’adoption du système de la double vacation, notamment pour le cycle primaire, outre les classes mobiles au cycle moyen.
Par ailleurs, Mme Benghabrit a indiqué que les directeurs de l’Education ont été instruits, dans le cadre de la formation, d’accorder une attention particulière aux élèves de la 1ère et de la 2ème année primaire et ceux des classes d’examen de fin de cycle pour « ne pas être affectés par le problème de la surcharge des classes ».
« La surcharge des classe exige de l’enseignant un effort supplémentaire, particulièrement en matière pédagogique, d’où la nécessité d’un accompagnement et d’une formation continue, a-t-elle ajouté.
Evoquant l’aspect moral, la ministre a mis l’accent sur l’importance de l’accompagnement dans ce sens car, a-t-elle dit, « la relation de l’élève au savoir est tributaire de sa relation à l’enseignant, en ce sens où l’élève a besoin d’être encouragé pour avoir confiance en lui ».
Par ailleurs, la ministre a indiqué que l’objectif principal pour cette année scolaire est la concrétisation des trois leviers auxquels ont abouti les deux Conférences nationales, organisées en juillet 2014 et juillet 2015, sur l’évaluation et la mise en œuvre des réformes de l’école, initiées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en 2003.
Il s’agit, a-t-elle dit, de la refonte pédagogique, de la gouvernance et de la consolidation de la place et de l’importance de la formation.
Affirmant que « l’école de qualité requiert le professionnalisme en matière de pratiques d’enseignement et de gestion, notamment pour les enseignants qui suivent des perfectionnements de niveau à travers la formation continu », elle a estimé que « la professionnalisation par la formation passe par un système national de standardisation des normes, formalisé dans le référentiel national des apprentissages, de l’évaluation et la formation ».
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Le quota restant du programme de logements de la formule location-vente de l’Agence de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL) 2013 sera inscrit au titre de la Loi des finances 2019, a indiqué samedi à l’APS une source responsable au ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.
Pour rappel, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar avait annoncé « le lancement des travaux de réalisation de plus de 50% du programme de l’AADL inscrit pour l’exercice 2018, soit un quota de 120.000 unités », ajoutant que « le quota restant de ce programme se trouvait au stade de l’examen et du choix des futurs entrepreneurs chargés de sa réalisation ».
Concernant les opérations de livraison et de distribution des logements, la même source a affirmé qu’elles se déroulent selon une cadence « bonne et régulière ».
Selon la même source, le ministère de l’Habitat avait distribué près de 30.000 logements, toutes formules confondues, durant le mois d’août dernier et compte distribuer 30.000 autres unités durant le mois de septembre.
Temmar avait affirmé récemment que l’Etat « poursuivra la distribution des logements de différentes formules, à travers toutes les wilayas du pays. », rappelle-t-on.
Il s’est déterminé à suivre et à contrôler les travaux réalisés par les entreprises en charge de la réalisation de projets de logements, affirmant que son secteur prendra des sanctions à l’encontre de toutes les entreprises qui ne respectent les délais de livraison des projets qui leur sont confiés ».
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Une cache d’armes et de munitions contenant notamment un fusil mitrailleur et un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov a été découverte vendredi lors d’une opération menée par un détachement de l’Armée nationale populaire à In Gezzam, indique samedi le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, et de la sécurisation des frontières, grâce à l’exploitation de renseignements et lors d’une patrouille menée près de la bande frontalière à In Guezzam (6ème Région militaire), un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, le 7 septembre 2018, une cache d’armes et de munitions contenant un (1) fusil mitrailleur, un (1) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, ainsi que six (6) chargeurs et une importante quantité de munitions s’élevant à 1.023 balles de différents calibres », précise la même source.
« Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP a arrêté, à Bordj Badji Mokhtar (6ème Région militaire), quatre (4) orpailleurs et saisi (4) groupes électrogènes et (3) marteaux piqueurs, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale ont appréhendé, lors de deux opérations distinctes menées à Biskra (4ème Région militaire) et Batna (5 Région militaire), trois (3) individus en possession d’un (1) fusil à pompe et de (3) armes à feu de confection artisanale », relève le communiqué.
D’autre part, des Garde-côtes ont déjoué, à Annaba (5ème Région militaire), « des tentatives d’émigration clandestine de 29 personnes à bord d’embarcations de construction artisanale, alors que 14 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Naâma, Tlemcen et Bechar », conclut le MDN.
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Une femme est décédée et sa fille atteinte de fractures suite à l’effondrement vendredi soir d’un mur de clôture d’une maison précaire à Oued Sebt, dans la localité de Gouraya à l’Ouest de Tipasa, a-t-on appris samedi auprès de sources médicales.
La victime, âgée de 68 ans, a rendu l’âme à l’hôpital de Gouraya des suites de ses blessures graves à la tête, alors que sa fille (23 ans) est toujours sous contrôle dans le même établissement sanitaire, où elle a été admise pour diverses fractures et traumatismes, est-il signalé.
L’incident est survenu suite à l’effondrent d’un mur de clôture, récemment érigé autour d’une maison précaire du bidonville de la cité Merbout à Oued Sebt, à l’Est de la ville de Gouraya, causant une blessure mortelle à la victime.
Selon une source de la commune de Gouraya, la cité Merbout compte une quarantaine de maisons précaires et constructions anarchiques, érigées entre 2012 et 2013.
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Les services de la Police des frontières de l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger ont interpellé, ce week-end, deux personnes en possession de 100.000 euros et de 30.000 euros non déclarés, indique samedi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
« Les services de la Police des frontières de l’aéroport international Houari Boumediene ont interpellé, durant ce week-end dans deux opérations distinctes, deux personnes en possession de 100.000 euros et de 30.000 euros non déclarés à l’administration compétente, en infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvement de capitaux de et vers l’étranger », lit-on dans le communiqué.
Lors de la première opération, « les forces de police ont interpellé une quadragénaire se rendant à Malaga (Espagne) en possession de la somme de 100.000 euros, dissimulée dans un sac à main », précise la même source.
Le DGSN ajoute, dans son communiqué, que pour la deuxième opération, il s’agit d’un ressortissant africain d’une vingtaine d’année se rendant à Bamako (Mali) en possession d’une somme de 30.000 euros, non déclarée.
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Algérie: M’bolhi, Mandi, Fares, Tahrat, Bensebaini, Taider, Bentaleb, Brahimi, Mahrez, Ghezzal, Bounedjah.
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Douze (12) personnes ont perdu la vie et 62 autres ont été blessées dans des accidents de la circulation survenus au cours des dernières 48 heures dans plusieurs régions du pays, indique samedi un bilan établi par les services de la Protection civile.
La wilaya de Boumerdès déplore le bilan le plus lourd avec le décès de 3 personnes, alors que 2 autres ont été blessées, suite à 3 accidents de la circulation.
Durant la même période, les secours de la Protection civile sont intervenus pour évacuer les corps sans vie de 3 personnes décédées dans un accident provoqué par l’éclatement de la roue de leur camion.
Les éléments de la Protection civile, sont par ailleurs intervenus, pour évacuer les dépouilles de 2 personnes, mortes par noyade dans une mare d’eau et un barrage, dans les wilayas de Guelma et de Batna.
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La commune de Sebdou, dans la wilaya de Tlemcen, a été secouée mardi dernier, par une horrible nouvelle.
Une fille de 19 ans a égorgé ses deux frères âgés de 14 et 7 ans. Selon le journal on-line Observealgerie, citant des sources locales, la suspecte souffrirait de troubles mentaux, qui auraient pu la pousser à commettre son acte. L’une des victimes, l’adolescent âgé de 17 ans en l’occurrence, est décédé des suites de ses blessures. La deuxième victime âgée de 14 ans est quant à elle toujours hospitalisée et souffre de graves blessures au niveau du cou, a-t-on appris des mêmes sources.
La fille a été interpellée par les services de la sûreté de la wilaya de Tlemcen, qui ont ouvert une enquête sur cette affaire, a-t-on par ailleurs indiqué.
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Dans son enquête, Martine Desoutter, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université de Bretagne, analyse les déclencheurs de la reprise des études chez les adultes. Elle explique aussi comment ces femmes ou ces hommes sont motivés, après plusieurs années, à changer leur vie.
L’enquête a été menée auprès des adultes en reprise d’études, inscrits à l’université. Comment se sont opérés les éléments déclencheurs ?
Après un passage en revue des résultats de recherches effectuées sur le même sujet et une présentation du public de cette enquête, l’initiatrice de l’enquête abordera les résultats déclinés en deux grandes parties ; la première met en avant les motifs de reprise d’études liés au contexte professionnel, la seconde s’attache aux motivations d’ordre personnel. C’est cette dernière qui nous interesse et que nous allons tenter de vous exposer.
Reprenant les travaux de C. Houle (1961), Ph. Carré (2002), lors d’une étude menée sur les motifs d’engagement en formation, elle dresse un tableau à double entrée concernant la motivation, qui repose sur les orientations intrinsèques ou extrinsèques.
• Orientation intrinsèque
– Motif épistémique (acquisition de savoirs comme finalité) ;
– motif socioaffectif (recherche de contacts sociaux) ;
– motif hédonique (plaisir lié aux conditions pratiques de déroulement et à l’environnement de la formation).
• Orientation extrinsèque
– Motif économique ;
– motif prescrit (après injonction d’autrui) ;
– motif dérivatif (stratégie d’évitement) ;
– motif opératoire professionnel ou personnel (acquisition de compétences).
Résultats de l’enquête : A la lecture des entretiens menés auprès de 23 adultes en reprise d’études et en analysant les 193 questionnaires retournés, force est de constater que les motifs de retour en formation sont souvent multifactoriels.
Dans le questionnaire, interrogés sur le besoin auquel répondait prioritairement la formation, les individus se positionnent majoritairement sur les aspects professionnels (64 %) si l’on inclut la recherche d’un emploi. Seul 1/3 de notre échantillon déclare reprendre des études pour des motifs qui relèvent de la vie personnelle.
On retrouve cette proportion au niveau national, à travers une enquête du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq) menée en 2000 auprès du public de la formation professionnelle continue. Les résultats y sont plus contrastés, puisque 79% de leur échantillon déclarent avoir suivi une formation pour s’adapter à l’emploi ou pour obtenir un emploi ou en changer, alors qu’ils sont 13 % à s’être engagés en formation pour des raisons extra-professionnelles. Les 8% restants cherchaient à obtenir un diplôme ou une qualification reconnus.
A travers les entretiens, trois objectifs sont liés au domaine professionnel ; la préparation à une mobilité professionnelle, la nécessité ou le besoin d’acquérir de nouvelles compétences et le besoin d’un diplôme comme «sésame».
Tous ces motifs ne répondent pas à une injonction extérieure, par ailleurs, ils sont relativement liés entre eux, si l’on considère que l’acquisition de compétences permet de préparer une mobilité professionnelle ou de retrouver une certaine légitimité. Le retour en formation vise aussi l’acquisition, sinon le maintien, de compétences indispensables pour pouvoir exercer. Cette situation est particulièrement sensible dans les domaines en forte évolution qui ne touchent pas exclusivement les emplois liés aux nouvelles technologies.
D’autres utilisent explicitement la notion d’outils pour expliquer ce qu’ils recherchent à travers leur formation universitaire. Outiller son activité professionnelle pour élargir le champ des possibles ou optimiser ses compétences professionnelles constitue ici le principal moteur de reprise d’études. Au-delà de la fonction professionnalisante de ces reprises d’études, intervient également la recherche d’un cursus balisé et rassurant qui permettra de faire valoir son parcours pour de plus hautes ambitions.
Le diplôme comme «sésame» pour être légitimé
Bien que certains défendent de reprendre des études pour obtenir un diplôme qu’ils ne jugent pas indispensable à leur carrière, il n’en demeure pas moins qu’il constitue un réel sésame pour réaliser leur projet et se donner les moyens d’une ouverture professionnelle.
Dans ce cas de figure, le retour en formation répond à une nécessité de se mettre en conformité avec sa situation socioprofessionnelle, car il s’agit de mieux corréler sa situation à une formation légitimée
C’est avec un raisonnement similaire que d’autres retournent en formation, non pour son contenu, mais bien pour le parchemin pour ce qu’elle permet de sanctionner.
Ici c’est le diplôme attestant d’un niveau de connaissances qui est recherché par opposition au diplôme professionnel.
Agrégation des formations et goût d’apprendre
Outre la légitimité du diplôme universitaire, le déclencheur d’un retour aux études, selon l’enquêtrice, peut aussi s’opérer à partir de l’offre de formation universitaire. L’acquisition de connaissances préalablement repérées constitue alors une finalité, «l’activité professionnelle est avant tout économique, on travaille pour un salaire et on vient avec son savoir. Le patron n’est pas là pour vous apprendre, vous apprenez sans doute des choses. Mais à la fac on vient pour apprendre, moi j’aime bien apprendre». Mais le besoin de «consommer» du savoir se conjugue aussi avec la nécessité de se constituer un capital connaissance suffisant pour pouvoir rebondir professionnellement.
Etroitement lié à la quête de sens, ce motif de retour en formation concerne deux femmes, qui souhaitent ainsi retrouver une valeur sociale aux yeux des autres, souvent ceux de leur conjoint. Toutes deux, proches de la quarantaine, ont déjà eu une formation supérieure de niveau bac + 2. Aussi, même si elles ont fait le choix d’interrompre leurs activités professionnelles, elles ressentent au-jourd’hui le poids du jugement social. Au fil du temps, leur nouveau statut de femmes au foyer devient lourd à porter. Car il les renvoie à une image d’assujetties, voire de mineures sociales
Dans ce cas de figure, l’inscription à l’université devient un mode de légitimation sociale pour ce type de femme, qui après avoir connu une activité professionnelle éprouve quelques difficultés à porter l’étiquette de femme inactive.
Résultats de l’enquête : On notera selon les résultats de l’enquête l’âge relativement avancé de notre échantillon (moyenne 44 ans), comme dans le questionnaire où, par ailleurs, 65% des personnes interrogées avaient interrompu leurs études depuis plus de 10 ans. Un paramètre important entre en ligne de compte, notamment pour les femmes, il concerne l’âge de leurs enfants. Ainsi, certaines ont choisi de différer la reprise d’études jusqu’à ce que l’âge de leurs enfants le permette. 11 ans est l’âge auquel ils sont en mesure de faire les trajets scolaires en autonomie et prendre en charge l’organisation de leurs activités extrascolaires, selon les cas.
Si l’âge des enfants semble être un facteur important dans la décision de reprise d’études, celui de leurs parents l’est tout autant. Beaucoup ne désirent pas passer leur vie à faire des études avec la crainte de ne pas retrouver du travail.
L’approche de la quarantaine préoccupe nombre d’adultes en formation, notamment pour ceux qui souhaitent entreprendre une reconversion. Passé ce cap, il semble que la présence d’un sablier soit davantage omniprésente dans l’élaboration des projets, le champ des possibles n’étant plus aussi vaste. De fait, les employeurs recrutent plus difficilement des salariés de plus de 45 ans.
Ces motifs de reprise d’études sont autant d’indicateurs des préoccupations qui accompagnent ces adultes, au milieu du gué pour la plupart, dans leur parcours personnel et professionnel. Si comme on le relève la prise en compte des aspects professionnels dans leur évolution est au cœur des stratégies de la plupart des personnes interviewées, il n’en reste pas moins que le retour en formation pour retrouver un emploi n’est pas explicitement avancé. Ainsi, bien que l’on compte 12 demandeurs d’emploi dans notre échantillon de personnes interviewées, seules deux d’entre elles, des femmes, révèlent clairement l’objectif d’un retour à l’emploi après leur reprise d’études. Cependant, il ne s’agit pas pour autant d’un objectif exclusif, car leurs propos laissent à penser qu’elles profitent de ce retour aux études pour réactiver des centres d’intérêts quelque peu délaissés au profit d’une approche plus pragmatique. Ainsi, les liens établis entre études universitaires et emploi reposent sur une démarche à plus long terme. La reprise d’études s’apparente alors à une capitalisation des compétences en prévision de temps moins cléments ou pour mieux articuler son activité professionnelle à son projet de vie.
Cependant, l’université est loin d’avoir développé toutes les formes de réponses possibles aux adultes, a fortiori en cours d’emploi, qui souhaitent accéder à ses diplômes.
De gros efforts restent à fournir, que ce soit pour proposer et développer son enseignement à distance, ou simplement pour rendre plus lisible son offre de formation.
Source internet
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Elles ont convolé en justes noces avant d’avoir terminé leurs études. Un jour, elles ont regretté de ne pas avoir été plus loin. Armées d’une volonté de fer, ces épouses ont repris le chemin des études. Jongler entre obligations familiales et révisions n’a pas toujours été facile, surtout lorsque bébé s’est invité dans leur ménage. Comment ont-elles réussi à s’en sortir ? Reprendre leurs études a-t-il été épanouissant pour elles ?
Souad, 38 ans
«Quand j’ai décroché mon bac, mon père a estimé que j’avais assez étudié. A ses yeux, une femme n’avait pas besoin d’avoir beaucoup d’instruction pour fonder un foyer. Le plus important est de savoir cuisiner et tenir une maison. Un an plus tard, je me suis mariée. J’ai toujours voulu exercer le métier de notaire, mais mon père avait stoppé mon élan. Après quelques mois de vie conjugale, j’ai remis le sujet sur la table. Contre toute attente, mon conjoint m’a assuré qu’il n’était pas contre le fait que je reprenne mes études. Je me suis donc inscrite à la Faculté de droit. Ce n’était pas évident de concilier ma vie d’étudiante et celle d’épouse. Cependant j’étais animée par une si grande volonté, que j’y suis parvenue. Le maître-mot c’était l’organisation. Puis, je suis tombée enceinte, et cela est devenu plus compliqué. A la naissance de mon fils, j’ai bloqué mon année universitaire. A la rentrée suivante, j’ai confié mon bébé à ma belle-mère et pu reprendre le chemin de la faculté. Mes camarades de promo étaient admiratives. Mariée et étudier n’était pas évident. Je me suis battue pour décrocher ma licence, mais cela n’aurait pas été possible sans le soutien de mon époux. Ses encouragements et son aide à la maison m’ont donné des ailes. Il n’a jamais rechigné à faire le ménage, à préparer à manger ou à s’occuper du bébé. Voilà comment j’ai réussi à m’en sortir. Aujourd’hui, j’ai ouvert mon cabinet de notaire. Je suis fière de mon parcours. Ce n’était pas gagné d’avance, mais j’y suis parvenue !»
Sihem, 28 ans
«J’ai arrêté les études en terminale. J’étais fiancée et pensais que le mariage allait m’offrir une autre vie. Très vite, la déception fut au rendez-vous. Habitant avec ma belle-famille, ma vie devint monotone : ménage, popote, enfermement. J’ai eu l’idée de reprendre mes cours pour passer mon bac en candidate libre. Mon mari n’y voyait aucun inconvénient tant que je faisais cela à la maison. J’ai travaillé comme une folle. J’ai passé mon bac et je l’ai décroché. Il n’était pas question pour moi d’arrêter en si bon chemin. Il fallait convaincre mon conjoint. Cela n’a pas été facile. Je voulais enseigner. J’ai fait valoir mes arguments : des horaires flexibles et une paye qui améliorerait notre qualité de vie. Il a fini par accepter en dépit de l’opposition de mes beaux-parents. Finalement, j’ai réussi à prendre le chemin de la fac. Ma licence de français en poche, j’ai trouvé un job comme prof au lycée. Concilier entre les obligations en tant qu’épouse et les études n’est pas un jeu d’enfant, mais à force de ténacité, on y arrive pour peu que votre compagnon soit de votre côté. J’ai rencontré pas mal de cas similaires et je peux témoigner que les Algériennes sont très combatives lorsqu’elles veulent atteindre un objectif.»
Karima, 37 ans
«Le fait de ne pas avoir pu achever mes études avant mon mariage m’est resté en travers de la gorge. Après une année d’études en pharmacie, j’ai tout arrêté pour convoler en justes noces. A l’époque, mon époux m’a convaincu de tout lâcher. Certes j’avais une situation confortable, mais il manquait quelque chose à ma vie : mes études. Rester gentiment à la maison, à attendre le retour de mon mari, en parfaite maîtresse de maison, est très vite devenu ennuyeux. Après de longues discussions avec mon compagnon, j’ai repris mes études. Deux ans plus tard, j’ai eu un bébé. Je me suis accrochée. Grace à l’aide de ma mère, j’ai pu mener de front études et maternité. J’ai eu à refaire des modules, mais petit à petit, j’ai fini par décrocher mon diplôme. Ce jour-là fut l’un des plus beaux de mon existence. Je prévois d’ouvrir prochainement ma propre officine. J’existe par moi. Je ne suis pas dans l’ombre de mon époux. Je me suis accomplie et je ne regrette pas du tout d’avoir eu le courage de reprendre mes études, même après le mariage.» Elles ont eu la force et la volonté de poursuivre leurs études même après des années d’interruption. Frustrées de ne pas avoir été au bout de leurs rêves, ces épouses ont réussi à franchir tous les écueils et à décrocher leurs diplômes. Comblées, elles mènent désormais une vie professionnelle épanouissante.
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Une manifestation du mouvement Mouwatana a été empêchée aujourd’hui, samedi 8 septembre, dans la wilaya de Constantine et Plusieurs militants ont été interceptés tandis que des membres locaux ont été arrêtés par les forces de l’ordre, annoncent les coordinateurs du mouvement.
Dans une serie de tweets, Soufiane Djilali le president de jil djadid a annoncé par la suite les arrestations de plusieurs des ses membres, à commencer par Zoubida Assoul, porte parole du mouvement et présidente de l’UCP et Anis Hamidi, membre du Conseil Politique de Jil Jadid.
L’hôtel Ibis Constantine où je loge est totalement cerné depuis 6h du matin. Toutes les issues gardées. A 1h30, cette nuit, un homme en civil m’avait réveillé. Probablement pour s’assurer de mon identité.
— Soufiane Djilali (@SoufianeDjilali) 8 septembre 2018
Le président de jil jadid annonce également deux autres arrestations parmi les leaders de ce groupe.il s’agit de saad bouakba, chroniqueur à el khabar, et ali benouari, ex ministre dans le gouvernement de sid ahmed ghozali.The post Vidéo: Une sortie de proximité du mouvement Mouwatana empêchée à Constantine appeared first on .
Le mécontentement a commencé à sourdre au sein de la population estudiantine de l’université Hassiba-Ben-bouali de Chlef, l’UHBC, et la rentrée universitaire s’annonce houleuse si l’administration ne fait rien pour améliorer les conditions d’accueil et ne se départit pas de sa bureaucratie ; c’est ce qui ressort des déclarations d’un grand nombre d’étudiants.
L’UHBC est une entité universitaire qui compte plus de 25 000 étudiants inscrits dans 31 filières, avec 25 000 places pédagogiques, 8 Facultés et 2 instituts. Elle emploie 784 enseignants dont 152 chercheurs qui travaillent sur 37 projets. Un nombre important d’étudiants adhérents à plusieurs organisations estudiantines dénoncent «les entraves, les difficultés et les pratiques bureaucratiques que rencontrent les étudiants au cours de cette rentrée 2018, pratiques imposées par l’administration en place», indique-t-on.
Entre autres pratiques, on dénonce l’obligation de s’acquitter des droits d’inscription au niveau des bureaux de poste de la ville déjà submergés par des files interminables, ce qui génère des pertes de temps considérables.
En outre, ils dénoncent l’anarchie qui sévit dans l’établissement des P-V des délibérations de l’année universitaire 2017-2018, anarchie qu’ils considèrent comme l’une des «préoccupations majeures».
A ce sujet, ils déclarent que «ce sont toujours les erreurs du passé et les vieux réflexes que nous rencontrons à chaque rentrée universitaires», et ajoutent que «la plupart des directives émanant du MES ne sont pas appliquées ou prises en considération par l’administration de l’université».
Aussi, à ce sujet, les contestataires interpellent le ministère de tutelle et demandent l’envoi d’une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur ces pratiques et prendre les mesures qui s’imposent pour éradiquer l’anarchie qu’impose l’administration en place.
Signalons au passage que pour en savoir plus, toutes nos démarches pour contacter les responsables ont rencontré portes closes et des réponses telles que «revenez plus tard ou une autre fois».
K. O.
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Les services de la Direction de l’hygiène publique et de l’APC en collaboration avec la Gendarmerie nationale ont procédé mercredi dernier, à la destruction de plusieurs arbres fruitiers irrigués avec des eaux usées dans une exploitation agricole à Aïn-Tédelès. Les mêmes sources affirment que l’agriculteur, malhonnête incriminé âgé de 42 ans, sera poursuivi en justice pour avoir enfreint le code de la santé du consommateur.
Le fellah indélicat avait utilisé un subterfuge pour tromper la vigilance des services de sécurité en creusant sous terre des canalisations pour acheminer dans sa récolte les eaux charriées pour irriguer une centaine de grenadiers et 43 amandiers.
Les services de la gendarmerie ont également procédé à la saisie de motopompes tandis que le président de l’APC et les responsables de l’hydraulique et de l’hygiène publique ont participé à la destruction de ces arbres fruitiers irrigués avec des eaux usées, ce qui est préjudiciable à la santé du consommateur.
A. B.
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Dans un bilan dressé par les services de la Direction de la Protection civile de la wilaya de Aïn-Témouchent sur les différentes activités des différentes unités réparties à travers le territoire de la wilaya relatif à la saison estivale, il ressort que plus de 12 millions d’estivants ont visité les plages du littoral témouchentois pour la période allant du 1er juin jusqu’au 31 aout passé.
Ce flux de touristes qui ont choisi la wilaya de Aïn-Témouchent comme lieu de leur séjour, n’est pas passé sans intervention des agents de la Protection civile qui ont dû redoubler les efforts pour assurer la protection et le sauvetage des estivants.
Le bilan fait état de 12 867 interventions des pompiers sur les plages pour la même période dont 11 788 ont été sauvés d’une noyade certaine parmi eux 3 620 hommes ; 2 378 femmes et 5 790 enfants.
Le nombre d’estivants secourus sur place est de 797 dont 321 hommes, 141 femmes et 335 enfants, alors que les personnes évacuées vers les centres de santé sont de 282 cas, 165 hommes, 45 femmes et 72 enfants.
Malheureusement, lors d’une saison estivale, on déplore toujours des décès par noyade. Cette année, deux noyades ont été enregistrées par les mêmes services. Le premier cas, un homme disparu dans une zone rocheuse située entre les plages de Rachgoun et Madrid (Béni-Saf) le 2 juillet est retrouvé sans vie le 4 juillet dans le même lieu de sa disparition.
Le deuxième cas, un autre jeune disparu le 16 juillet à 7h45 du matin à la plage de Rachgoun est repêché le même jour à 19h25.
S. B.
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La peur et l’angoisse se sont emparées d’une famille résidant au quartier de Saint-Eugène à Oran, avec la disparition inquiétante de leur fillette âgée de 14 ans, et ce, depuis le premier jour de la rentrée scolaire, soit mercredi 5 septembre.
La fillette en question F. Z. A. n’est pas rentrée au domicile de ses parents depuis le mercredi, elle devait se rendre à son établissement à 14h selon le témoignage de sa maman. Celle-ci a expliqué aux enquêteurs que son enfant a déjeuné à la maison, puis elle est sortie du domicile familial pour se rendre à son collège.
Selon les premiers éléments de l’enquête qui est toujours en cours, la fillette ne se serait pas présentée au CEM mercredi après-midi. Les parents, effondrés par cette disparition inquiétante, ont, via des chaînes de télévision privée, supplié et imploré le retour de leur fillette saine et sauve.
A l’heure où nous écrivons, les enquêteurs n’écartent aucune piste et poursuivent leurs recherches et toutes les pistes susceptibles de mener à retrouver la disparue en vie. Cette disparition inquiétante fait suite au drame qui avait endeuillé une autre famille oranaise, avec la disparition puis le meurtre d’une enfant de 9 ans, Salssabil, qui avait provoqué émoi et colère à Oran.
Depuis, la psychose s’empare des parents et l’on assiste souvent à des scènes en ville d’affolement dès qu’un enfant n’apparaît plus dans le champ de vision de sa mère ou de son père.
M. Fayçal
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Ayant succédé à Rabah Madjer en août dernier, le nouveau sélectionneur national Djamel Belmadi (42 ans), qui s’apprête à signer ses grands débuts sur le banc de l’équipe nationale, aura à cœur de remporter son premier match, et du coup permettre aux Verts de retrouver le sourire.
Il abordera ce match important avec l’objectif de mettre fin à une longue période de disette, où les Verts restaient sur une mauvaise série de quatre défaites de rang en amical, dont la dernière concédée le 7 juin dernier à Lisbonne face au Portugal. Même si ce premier rendez-vous officiel de l’année 2018 intervient dans un contexte particulier, il n’en demeure pas moins que Belmadi visera la victoire pour permettre d’abord aux Verts d’enclencher leur processus de reconstruction et aborder par la suite le parcours en toute sérénité. «Malheureusement, je ne vais pas bénéficier d’assez de temps pour préparer le match face à la Gambie. C’est une mission casse-cou, c’est difficile. Nous allons voir l’état et la forme de chaque joueur, je ne pense pas qu’il y ait une équipe-type qui s’est dégagée ces derniers temps. Nous allons faire en sorte d’aller là-bas pour gagner le match, c’est notre principal objectif», a affirmé Belmadi, lors de son premier point de presse tenu le 18 août dernier au Centre technique national de Sidi Moussa. La première sortie de Belmadi à la tête de l’équipe nationale sera certainement très attendue par tout un peuple, d’autant que l’ancien entraîneur d’Al-Duhail (Qatar) a fait le consensus sur sa nomination, en attendant la réalité du terrain. «C’est une nouvelle page qui va s’écrire avec le nouveau sélectionneur. J’ai vu des joueurs très déterminés, il règne une bonne ambiance. Mon discours aux joueurs a été très court mais a été bien reçu. Belmadi a exposé sa nouvelle vision, qui est simple mais ambitieuse. Il est déterminé à réaliser un bon travail. Je ne vais pas verser dans un optimisme béat, mais je pense très objectivement qu’il y a quelque chose de concret qui se construit», a assuré le président de la FAF Kheïreddine Zetchi.
Il a baissé son salaire pour devenir sélectionneur
Le nouveau sélectionneur national, Djamel Belmadi, aurait fait un énorme sacrifice salarial en signant avec la Fédération Algérienne selon, l’hebdomadaire Jeune Afrique. Le technicien algérien aurait consenti à un salaire mensuel de 50 000 €, alors qu’il touchait près du triple à Al-Duhail au Qatar, le club le plus riche du pays. Djamel Belmadi s’est engagé pour une durée de quatre ans avec l’instance du football algérien, son contrat tient jusqu’au Mondial 2022 au Qatar.
Riyad Mahrez :
«Nous sommes prêts pour ce match»
Riyad Mahrez est revenu sur la prochaine confrontation des verts, ce samedi à 17h30, pour le compte des éliminatoires de la Coupe d’Afrique-2019, à son arrivée à Banjul en Gambie, dans une déclaration à Compétition. L’attaquant des Citizens a déclaré : «Le premier stage avec le nouveau coach national s’est très bien passé. On sait pertinemment que la rencontre d’aujourd’hui va être difficile, car c’est un match qui aura lieu en Afrique avec toutes les spécificités qu’on connaît.» L’attaquant algérien a ajouté : «C’est vous dire que nous avons tout à fait conscience que ça ne sera pas du tout simple, mais nous sommes bien décidés à faire le nécessaire pour gagner cette confrontation. Ce qui est sûr, c’est que nous sommes prêts pour ce match.»
Hakim Medane (Manager Général de l’EN) :
«Je crois en Belmadi»
Hakim Medane, le manager général de l’EN, qui avait devancé de 48h la sélection à Banjul, revient sur les conditions du séjour des Verts depuis leur arrivée.
«Tout se passe très bien. Nous avions fait une première visite avec notre médecin, Youcef Ouznali, il y a 25 jours, où nous avons vu l’hôtel et tenu une réunion avec le président de la Fédération gambienne de football. Nous avons, d’ailleurs signé une convention entre les deux fédérations et tout ce qu’on avait convenu est là, sauf peut-être ces pluies diluviennes que nous n’avions pas prévues. Je remercie la Fédération gambienne, mais aussi notre ambassadeur à Dakar, Boualem Hassan, qui s’est déplacé du Sénégal pour nous accompagner durant notre séjour. Le plus important à présent, c’est de faire un bon résultat, aujourd’hui, avec inch’Allah un nouveau départ avec le nouvel entraîneur Djamel Belmadi», a déclaré Medane sur les colonnes de Compétition. Ayant eu le temps d’inspecter les installations devant accueillir les Verts et le stade de l’Indépendance, l’ancien international explique que la pelouse du stade n’est pas vraiment catastrophique: «C’est l’Afrique. Mais la chose positive, c’est que les responsables ici ont fait beaucoup d’efforts sur ce plan. Lorsque je suis venu il y a quelques jours, elle était vraiment impraticable, donc elle a été améliorée. D’ailleurs, par rapport à la pelouse du stade de Lusaka, celle-ci est bien meilleure, mais avec ces pluies, ça ne sera pas simple, ni pour nous ni pour notre adversaire, d’ailleurs», a-t-il précise. Medane, qui a un passé avec les Verts, est également revenu sur la venue du nouveau sélectionneur. «Djamel Belmadi est un ancien joueur de l’équipe nationale et il connaît tout sur cette EN. D’ailleurs, lorsque j’ai discuté avec lui la première fois, j’ai été impressionné de constater à quel point il avait connaissance de tout ce qui se passait en sélection, et cela malgré le fait qu’il était loin, au Qatar. Mais son amour pour la sélection le poussait à suivre de très près l’EN. Concernant les joueurs, ces derniers sont des professionnels, mais comme vous le savez tous, l’important en football, ce sont les résultats. Quand les résultats sont là, personne ne trouvera à redire, mais quand les résultats ne suivent pas, on peut inventer toutes les histoires du monde. Personnellement, je suis optimiste quant à la personne qui est à la tête de la barre technique, Belmadi, en l’occurrence, et inch’Allah, on pourra faire un bon parcours. Nous avons un projet qui va jusqu’en 2022, certes, ce serait bien de commencer avec un bon résultat, mais le plus important sera d’atteindre les objectifs qui ont été fixés pour les court et moyen termes», conclut-il.
Ah. A.
Echos de Banjul
AMBASSADEUR : Boualam Hacène, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Algérie, auprès de la Gambie et du Cap Vert, avec résidence à Dakar (Sénégal), a rejoint ce jeudi Banjul pour accueillir la délégation algérienne, attendue à 19h30 (locale) dans la capitale gambienne, en provenance d’Alger à bord d’un vol spécial. L’ambassadeur algérien s’est entretenu avec le manager général de la sélection Hakim Medane au niveau du lieu de résidence des Verts l’hôtel Ocean Bay.
INDIFFERENCE : Si la presse algérienne accorde beaucoup d’importance au match d’aujourd’hui, en témoigne la présence de journalistes des différents organes présents à Banjul, ce n’est pas le cas de la presse gambienne. Cette dernière réserve peu d’espace à la rencontre dans ses journaux et se contente d’informations basiques.
SUPPORTER : Contrairement aux précédents matchs en déplacement de l’équipe nationale, les supporters algériens ont brillé par leur absence pour le voyage en Gambie, à l’exception d’un seul fan : il s’agit de Houari, natif d’Oran et établi en France, attendu hier à l’aube à Banjul en provenance de Paris. Il sera la seule voix aujourd’hui pour prêter main forte aux coéquipiers du revenant Ryad Boudebouz.
METEO : Il a plu des cordes jeudi à Banjul, ce qui a fini par faire inquiéter le manager général des Verts Hakim Medane, à deux jours du match : «Nous avons tout préparé pour le séjour de l’équipe Banjul, sauf que la pluie est venue nous surprendre», a-t-il indiqué. Contrairement à la veille, la température a été plutôt fraîche jeudi, mais avec un temps nuageux.
VIDEO : Le sélectionneur national Djamel Belmadi a programmé une séance vidéo avec ses joueurs mercredi soir au Centre technique national de Sidi-Moussa, selon une source de la FAF. Cette séance de travail a permis aux Verts de décortiquer le jeu des Gambiens en visionnant un match disputé à domicile. Belmadi a insisté sur la nécessité de respecter les consignes pour gagner ce match.
HYGIENE : Youcef Ouznali, médecin vétérinaire qui accompagne tout le temps le manager général Hakim Medane pour la préparation du séjour des Verts avant chaque match, est très à cheval en matière du choix et de l’hygiène alimentaire. A Banjul, il s’est déplacé pour voir de visu notamment les abattoirs de la viande halal vendue sur place.
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Aussitôt lancé par le FLN, le «front populaire» a tenu le jeudi un grand rassemblement au palais de la Culture Mohamed-Laïd-El-Khalifa. Une démonstration de force voulue par les organisateurs pour contrecarrer une autre action prévue ce samedi chez le camp des opposants au 5e mandat.
Ainsi le rassemblement du FLN qui a constitué une première sortie sur le terrain, a regroupé, outre les militants du FLN, les représentants de la société civile, des associations, des organisations estudiantines, de syndicalistes et des partis politiques qui adhèrent à cette initiative engagée le 20 août dernier à Constantine même par le SG du FLN Djamel Ould Abbès et dont l’objectif selon les organisateurs est «de renforcer la capacité à faire face aux défis sécuritaires et économiques, à lutter contre toute forme de corruption et contre la drogue et à prémunir les générations montantes».
Une exposition des projets réalisés durant les quatre mandats du président Abdelaziz Bouteflika a été installée dans le hall du palais de la culture qui a attiré une foule impressionnante de citoyens.
Face à une salle archicomble, différents orateurs se sont succédé à la tribune, chacun donnera son avis et présentera ses arguments pour adhérer au «Front populaire» et la nécessité de la «poursuite des œuvres du Président Abdelaziz Bouteflika».
A commencer par le mouhafedh Mansour Salah Ouali qui est revenu lors de son intervention sur les objectifs de cette initiative qui doit se consolider avec la contribution de toutes les forces nationales en vue de «consolider l’immunité du pays et préserver sa stabilité, sa sécurité et son unité».
Parmi les intervenants également, les représentants de l’organisation des moudjahidine, de l’Union générale des femmes algériennes, la fédération de la société civile, le Cnes et les élus locaux.
Le communiqué final a été lu par le Dr Nadir Amirèche, P/APW au nom des citoyens de la wilaya de Constantine qui veulent «préserver la sécurité, la stabilité et l’unité du pays et protéger les acquis des vingt dernières années».
Ilhem Tir
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La cellule de crise, mise en place au lendemain de l’apparition de foyers infectieux de choléra dans le centre du pays, reste en alerte et a initié des contrôles des différents puits se trouvant sur le territoire de la wilaya d’Oran.
L’un des deux patients évacués mercredi du centre psychiatrique de Sidi-Chahmi vers le CHU d’Oran s’est avéré, après analyses, être porteur du vibrion cholérique. C’est ce que nous a confirmé une source médicale à l’ex-Garnison d’Oran. La même source était incapable de dire si le deuxième patient est aussi atteint, les prélèvements n’ayant rien révélé encore, précise-elle.
Les deux malades sont placés en quarantaine et mis sous stricte surveillance médicale au service anti-infectieux du centre hospitalo-universitaire d’Oran. Cependant, les signes de déshydratation et de diarrhée sont persistants chez eux et le risque de contamination reste omniprésent dans la wilaya d’Oran.
Selon des sources concernées, un dispositif de mise en quarantaine a été mis en place autour d’un service de l’hôpital psychiatrique de Sidi-Chahmi, suite à la visite du wali d’Oran et du directeur de la santé publique. Rappelons qu’une cellule de veille sanitaire, composée de médecins spécialistes en épidémiologie et en maladies infectieuses, avait été installée lors de la suspicion, auparavant, d’un cas de choléra chez une femme âgée de 26 ans présentant des symptômes de la maladie et toujours hospitalisée au service des maladies infectieuses du CHU d’Oran. Notons que cette dernière venait de rentrer à Oran d’une visite familiale qu’elle a effectuée dans la wilaya de Blida. Le cas de suspicion a été levé par le laboratoire de microbiologie du Chuo, confirmant les analyses négatives pour le choléra. Seule la présence de germes d’une gastroentérite a été confirmée. Ce résultat négatif a soulagé les proches de la malade à qui on avait demandé de rester cloîtrés chez eux, mais a surtout soulagé le personnel médical et les responsables locaux.
La cellule de crise, mise en place au lendemain de l’apparition de foyers infectieux de choléra dans le centre du pays, reste en alerte et a initié des contrôles des différents puits se trouvant sur le territoire de la wilaya d’Oran.
Du côté de la population d’Oran, la crainte et l’angoisse liées au choléra restent fortes et plusieurs personnes présentant des cas de vomissements sont aussitôt amenées, dans la panique, aux urgences.
Les pharmacies du centre-ville, face à la demande, ont vu leur stock de gel désinfectant nettement entamé, alors que des appels sur les réseaux sociaux pour organiser des opérations de nettoyage se multiplient. Le directeur de la santé et de la population de la wilaya Abdenasser Boudaâ a démenti toute information faisant état de l’existence d’un quelconque cas suspect de choléra à Oran. Sauf que depuis deux jours, le numéro de la DSP est aux abonnés absents.
Hadj Hamdouche
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