Écrit par Anis Remane
Le 8 novembre dernier, le centre Pompidou à Beaubourg (Paris) a suspendu la présentation d’un livre de photos d’archives sur le conflit du Sahara occidental. La décision de la direction du musée d’interrompre cet évènement est venue sous la pression des milieux culturels, médiatiques et lobbyistes marocains. Le président de la fondation marocaine des musées a ainsi accusé le centre de participer à «une propagande algéro-polisarienne» en montrant des photos de soldats marocains morts durant les guerres qu’ils ont livrées aux indépendantistes sahraouis.
Dans une lettre datée du 2 novembre 2018, adressée au président du centre Georges Pompidou Serge Lasvignes, Mehdi Qotbi l’a accusé de participer à une opération de «propagande d’un mouvement séparatiste financé notoirement par l’Algérie», en acceptant de présenter Necessita dei volti (Nécessité des visages), un ouvrage réalisé par un collectif d’artistes principalement italiens qui comporte un ensemble de photographies réalisées à partir d’archives consacrées aux années de conflit avant le cessez-le feu de 1991 dans le Sahara Occidental.
Le livre était entré dans la collection de photographies du centre Pompidou et avait déjà été présenté au public en 2012. Il devait être «temporairement présenté en contrepoint d’un film d’une artiste daghestanaise sur la difficulté de transmettre son patrimoine dans son pays», selon le service de presse du centre.
Et c’est à partir d’une dépêche de l’APS annonçant que le centre Georges Pompidou consacre une galerie à la lutte du peuple sahraoui» que les médias marocains se sont emparés de l’affaire. Sous leur pression, la direction du centre a dû reculer. «Ayant constaté ces derniers jours une forme d’instrumentalisation politique de la seule présentation de ce document, il n’était manifestement plus possible de le présenter au public sans l’accompagner d’un appareil critique et d’une médiation spécifique, ce qui n’était pas l’objet ici. Nous avons donc décidé de suspendre sa présentation», a indiqué à ce sujet le service de presse du musée. «Il ne s’agissait nullement d’une exposition mais de la simple présentation d’un livre d’artistes au sein d’une salle des collections permanentes du musée», a-t-il souligné.
Lettre ouverte à Serge Lasvignes
La censure de l’évènement par le centre, sans doute par crainte de l’incident diplomatique avec Rabat, a fait réagir l’artiste américain Jean Lamore, initiateur de l’évènement. Hier, samedi, l’artiste américain a dénoncé une «ingérence marocaine inacceptables dans les activités du Centre Pompidou de Paris. «C’est lamentable qu’au 21e siècle, en France, des œuvres d’art sont censurées et retirées d’une présentation sur la base d’une pression d’un Etat étranger», s’est-il indigné dans un entretien à l’APS. «C’est une censure inacceptable. La manière unilatérale dont elle s’est faite, on envoie des ordres (du Maroc) et Paris se plie. Tout ceci me laisse croire que nous ne sommes pas au 21e siècle. On revient au 19e et au 18e siècles», a-t-il encore expliqué, ajoutant que c’est d’autant «inacceptable» qu’il s’agit d’un projet culturel. «Nous ne sommes pas venus pour vendre des bonbons ou de la vaisselle, mais présenter un sujet sensible. Il y a une grande maturité dans ce projet et une qualité esthétique qui est reconnue ailleurs», a-t-il soutenu, s’interrogeant sur cette réaction «compulsive», du côté marocain et du côté des institutions françaises qui «se plient» en l’espace de 24 heures, alors que jusqu’à aujourd’hui «je n’ai eu aucune information du Centre Pompidou et sur sa décision de suspendre le projet» ; a déclaré Jean Lamore.
«C’est pour cette raison que je vais adresser une lettre ouverte au directeur dans les jours qui viennent qui sera adressée à la presse», a-t-il annoncé, soulignant qu’en tant qu’artiste et intellectuel, il s’interdirait de se livrer à des opérations de propagande. «Personnellement, je connais très bien la situation. Je connais le problème du Sahara occidental depuis fort longtemps. J’ai une relation profonde avec le peuple sahraoui, mais je me garderais bien d’en faire une propagande. Il n’y a aucun effet de propagande dans ce que je fais. Ce sont des faits que j’avance»», a-t-il précisé, indiquant qu’il a une position «partiale» face à l’injustice. Le retrait de l’ouvrage intervient en plein anniversaire de la Marche verte lancée il y a 43 ans par le Roi Hassan II, pour imposer sa domination sur le Sahara occidental après le départ de la puissance coloniale espagnole. Il intervient également à la veille des contacts directs entre Rabat et le Polisario auxquels a appelé l’émissaire de l’ONU pour le Sahara Occidental, Horst Kohler, les 5 et 6 décembre 2018 à Genève.
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Au lendemain de l’annonce de l’ouverture des inscriptions de promotion des enseignants aux grades d’enseignants principaux et d’enseignants formateurs pour les trois cycles d’enseignement, qui concernera plus de 4000 postes budgétaires, les syndicats du secteur de l’Éducation semblent départagés. En effet, tandis que certains affirment que la mesure n’est qu’un «leurre» voire une «arnaque» pour détourner l’attention des dossiers qui fâchent, dont la gestion des oeuvres sociales, d’autres se félicitent et affirment que c’est un « acquis». Ainsi, selon le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, cette décision n’est «qu’un leurre, voire une arnaque».
Rencontré, hier, en marge de l’Assemblée constitutive de la Confédération des syndicats algériens (CSA), le syndicaliste a tiré à boulets rouges sur le ministère de l’Éducation, qui selon lui «veut gagner du temps». Et pour cause, selon ses arguments : «La promotion doit concerner l’ensemble des travailleurs du secteur de l’Éducation et non seulement les professeurs, sans oublier que certaines wilayas sont d’ores et déjà saturées en matière de postes budgétaires». «Ils sont en train de recenser le nombre des postes, mais certains établissements sont saturés avec 100% de professeurs formateurs», a-t-il affirmé. À titre d’exemple, il a précisé qu’en 2015, la wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié de 160 postes budgétaires pour 160 enseignants.
Ainsi, tous les enseignants étaient, à l’époque, promus. Tout en notant que la promotion concerne les professeurs ayant 10 ans d’ancienneté, Amoura a noté que dans certaines wilayas il n’y a pas de professeurs ayant accumulé ces années. Pour ce qui est du nombre de postes budgétaires ouverts, le président du Satef a précisé que le nombre de «4000 postes à l’échelle nationale reste minime, bien que certaines wilayas sont saturées». Plus loin, le syndicaliste a précisé que cette nouvelle promotion n’est que «la résultante de la grève du Cnapeste». Pire encore, il accusera le département de Nouria Benghebrit de «vouloir à travers ce concours détourner l’attention des dossiers de discorde, tels que la révision du statut particulier ou encore la gestion des oeuvres sociales». Selon ses dires, le ministère «veut simplement gagner du temps».
Pour sa part, le coordinateur du Snapest (Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) s’est montré satisfait quant à l’annonce. Selon lui, « c’est un acquis, dans la mesure où on a obtenu pour l’année 2018 des postes budgétaires supplémentaires». Tout en précisant que cela s’inscrit dans la continuité amorcée en 2017, le syndicaliste s’est félicité de l’ouverture de ces nouveaux postes budgétaires. À noter que la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit a annoncé, hier, à travers sa page Facebook officielle, la tenue d’examens professionnels pour la promotion aux postes d’enseignant principal et enseignant formateur, pour le 15 janvier prochain. Le concours concerne 40 894 postes, dont 16 353 pour le cycle primaire, 11 751pour le moyen et 12 790 pour le secondaire. Pour ce qui est du concours de promotion aux grades d’enseignants principaux et d’enseignants formateurs annoncé jeudi dernier, il concerne 4.106 postes. Les inscriptions à ce concours débuteront aujourd’hui et se poursuivront jusqu’au 25 novembre prochain.
Lamia Boufassa
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La gestion des biens de la collectivité locale échoit, depuis 2012, aux élus. C’est-à-dire, aux maires et à leurs subalternes de décider à qui concéder une propriété communale, à quoi la faire servir, pour quelle activité et comment la rendre rentable pour la caisse. Dans son article163, le Code communal leur permet cette mission. «L’assemblée populaire communale est tenue de prendre périodiquement les mesures nécessaires pour valoriser et rentabiliser les biens communaux», pouvait-on lire dans le texte de loi. Mais, depuis lors, beaucoup a changé. De nouvelles donnes orientent encore les communes vers d’autres défis à relever, comme celui de s’autogérer et s’autofinancer. Mais, peut-on attendre des collectivités locales une production d’actifs propres à elles, suivant le potentiel local, tout en continuant à les administrer depuis le niveau central ? Les hautes autorités ont fini par comprendre que cette démarche souffre d’incohérences.
D’ailleurs, il y a de plus en plus le concept de décentralisation qui prend place et revient, depuis au moins une année, dans le discours officiel et des politiques. Dès lors, l’État ne peut plus continuer à jouer le rôle d’ordonnateur mais plutôt celui d’accompagner les collectivités locales dans l’objectif d’arriver à s’auto-gérer sur le plan administratif et s’auto-suffire sur le plan économique. L’un va avec l’autre : si l’élu local est libéré de la décision centrale, pour peu qu’il soit habile, il n’aura qu’à exploiter ses compétences pour faire de la collectivité qu’il dirige un pôle économique. En plus, l’avantage de la décentralisation fait que le représentant local connait mieux que le responsable central la réalité de terrain de la commune dont il est issu. Sur ce plan, s’il y a un signe qui confirme cette orientation, ça sera la décision de mettre en place une «commission ministérielle de l’Intérieur » chargée «du suivi du programme de rentabilisation des biens communaux et leur maitrise», a-t-on appris, hier, d’un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Ce dispositif installé, jeudi dernier par le Chef de cabinet du département ministériel dirigé par Noureddine Bedoui, est composé de responsables centraux et locaux. Outre le rôle de jauger le niveau de suivi sur le terrain des activités portant rentabilisation des biens de la commune par les élus, cette commission aura à réfléchir sur le nouveau projet qui devra encadrer le prélèvement de la fiscalité locale. Sur le terrain, ce dispositif aura aussi à s’enquérir sur les entraves prévalant dans les communes et qui empêchent le lancement de telles activités.
Farid Guellil
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Les deux syndicats prévoient de se réunir prochainement pour décider de l’attitude à tenir quant à la décision «unilatérale» du ministère de l’Éducation nationale de prolonger le mandat de la commission des oeuvres sociales à une date indéterminée. Selon Boualem Amoura ; il n’est pas exclu d’aller vers des actions de contestation. Le SG du SATEF n’écarte pas le recours à l’utilisation de cadenas pour bloquer l’accès aux différents sièges des commissions au niveau des wilayas. S’exprimant hier en marge de l’assemblée générale constitutive de la confédération des syndicats algériens tenue au siège de l’UNPEF à Alger, Boualem Amoura a en effet insinué que la riposte des travailleurs du secteur de l’Éducation ne va pas tarder à se faire pour dénoncer la gestion opaque du dossier des oeuvres sociales. Selon lui, la ministre, Nouria Benghebrit, n’a pas pris en compte les réclamations des syndicats et a décidé quand même de prolonger le mandat de la commission chargée de gérer les oeuvres sociales à une date indéfinie.
Cet état de fait, a-t-il poursuivi, pousse les différentes formations syndicales à opter carrément pour la contestation pour appeler à la constitution d’une nouvelle commission décentralisée à travers l’organisation d’un référendum. Dans ce cadre d’idées, il a fait savoir que le SATEF ainsi que le SNAPEST vont organiser une réunion dans les prochains jours pour fixer la nature du mouvement de contestation. Notre interlocuteur n’a pas exclu, dans ce sens, le recours à l’utilisation de cadenas pour bloquer l’accès aux différents sièges des commissions des oeuvres sociales dans les différentes wilayas. De son côté le président du SNAPEST, Meziane Meriane, a regretté la prolongation du mandat de ladite commission à une date indéterminée, sachant que, poursuit-il, celle-ci devait seulement s’occuper des affaires (d’urgences) et non pas l’organisation de voyages touristiques et de la OMRA. Selon lui; «la tutelle aurait du limiter la date de prolongation de cette commission et ne pas lui donner toutes les prérogatives ». Dans ce sens, il a souligné que les syndicats ne vont rater aucune occasion pour appeler à la limitation de cette prolongation et d’aller vite vers des élections. «Si toutefois on refuse de nous écouter et l’on persiste à maintenir le blocage sur cette question, on ira certainement vers des actions collectives », prévient Meriane. Ania Nait Chalal
ELLE REGROUPE 13 SYNDICATS AUTONOMES DE DIFFÉRENTS SECTEURS
Création de la Confédération des syndicats algériens
La Confédération des syndicats algériens (CSA), regroupant 13 syndicats autonomes issus de différents secteurs, a été créée hier à Alger, lors d’une assemblée générale constitutive organisée au siège de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF). Les 13 syndicats autonomes membres de cette nouvelle confédération dont le dossier d’agrément sera déposé demain auprès du ministère du Travail, représentent, notamment, les secteurs de l’éducation nationale, la formation professionnelle, l’enseignement supérieur, la santé, le transport, la poste, et les imams.
Dans les différentes interventions des représentants de ces syndicats, l’accent a été mis sur le rôle que doit jouer cette confédération sur la scène syndicale du pays. L’objectif principal étant de contribuer à la consécration de la politique du dialogue social et de la concertation, et de dégager un dénominatif commun en faveur de la solidarité. Pour ces syndicats, il s’agit, en premier lieu, de répondre aux préoccupations des travailleurs et de défendre leurs droits dans le cadre d’un dialogue constructif, dans le souci d’oeuvrer au développement socio-économique national, et contribuer, par là même, à la cohésion sociale et la stabilité du pays. Par ailleurs, les travaux de cette assemblée devront permettre l’adoption du projet de statut particulier, l’installation du bureau exécutif et le coordinateur national de la confédération.
Ania Nch
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Dans une commune construite en flanc de colline, longeant le front de mer, le bilan des inondations du 10 novembre 2001, était lourd, voire très lourd, des dizaines de victimes, des centaines de disparus et des dégâts matériels colossaux. On se souvient, de cette nuit du 9 au 10 novembre de l’an 2001, des pluies diluviennes se sont abattues sur la capitale, causant des crues dévastatrices, balayant tout sur leur chemin, et la commune mythique de la Capitale, Bab El- Oued a été le théâtre de ce drame. La scène est apocalyptique, des vies sont perdues, le deuil s’installe pour durer, suite à cette catastrophe naturelle, et en moins de trois heures, Bab-El-Oued et les quartiers mitoyens sont pris au piège, de la force et de la vitesse des crues, de la route de Frais Vallon, pour finir tout en bas, dans les vagues de la mer, hautes de pas moins de quatre mètres.
Des cris, des pleurs, des appels au secours, et des centaines de véhicules, camions, bus et voitures avançaient, par la force des crues. Et c’est dans cette ambiance apocalyptique, que la bravoure et le courage des jeunes des quartiers populaires de Bab-El- Oued, s’est illustrée, encore une fois, ils étaient les premiers, on se souvient à braver le danger, risquant souvent leur vies pour en sauver d’autres. Des balcons, des couvertures tombaient pour atterrir dans les mains des citoyens, des quartiers moins touchés, par cette avalanche de boue, pour ne citer que ceux situés à l’entrée de Bab-El-Oued, pour être vite transportée là ou des espaces ont été envahis par les sinistrés, ceux qui ont été tirés des griffes d’une mort certaine, par le geste d’un inconu, qui était là au bon moment. L’usine mythique de fabrication de tabac, des ateliers de confection, les hamams (bains maures) , des écoles, des magasins, le marché de Triolet, des immeubles et les maisons individuelles notamment de la commune de Oued Koriche étaient engloutis et envahis par des tonnes de boue.
Plus de 800 morts, selon les autorités, ont été victimes de ce drame, outre une centaine de disparus et des dégâts matériels considérables, au terme duquel, on a commencé à penser à la gestion des drames et des risques majeurs, mais bien avant cela, comment prévenir et se prémunir des conséquences causées par les catastrophes naturelles. Plus récemment et suite aux dernières intempéries de ces derniers jours, L’enseignantchercheur en aéronautique et génie civil à l’université de Blida, Loth Bounatiro a indiqué que le pays connaitra « une année pluviométrique très importante et saisonnière » appelant les autorités à anticiper en vue d’éviter l’irréparable. Même si depuis, El- Hemla de Bab El Oued, beaucoup a changé, dans cette commune, à travers la réalisation des espaces verts, à la place des immeubles engloutis par la boue et le séisme de 2003, les habitants gardent à ce jour les séquelles de ce drame, et en mémoire les victimes.
Au risque de revivre le même cauchemar, dans la capitale ou ailleurs à travers le pays, avons-nous retenu les leçons du passé ? Certains diront rien n’est moins sûr, comme nous l’a déclaré, Bounatiro, en animant le forum de notre quotidien, mardi dernier.D’autres avancent qu’il reste encore à faire, parce qu’au final « La gestion d’un risque majeur doit être axée sur la prévention, la prédiction et puis l’action sur le terrain » ajoute notre invité.
Lilia Sahed
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L’Opow d’Oran est à bord de l’asphyxie, maintenant que ses dettes avoisinent les 2,5 milliards de centimes, au moment où ses recettes commencent à se réduire d’une manière sensible. C’est du moins, ce que nous avons appris de son premier responsable, Lahmer Boumediene. «Nous avons des dettes à régler auprès de différents opérateurs qui avoisinent les 25 millions DA, au moment où nos entrées d’argent sont pratiquement réduites à néant en raison de la fermeture de plusieurs de nos unités pour différentes raisons», nous a déclaré ce responsable. Cette situation commence à se répercuter sur les travailleurs de l’Opow étant donné que la direction de cet organisme trouve du mal à honorer ses engagements en matière de salaires. «Si cette situation perdure lors des prochains mois, on risque de ne pas régulariser les travailleurs, ce qui va nous porter davantage de préjudice », a-t-il prévenu.
L’Opow d’Oran est composé de plusieurs infrastructures sportives qui constituaient jusque-là ses principales sources de financement, à l’image du stade Ahmed-Zababa, du Palais des sports, ainsi que la piscine olympique de M’dina J’dida et celles de Oued Tlelat et Gdyel. Il faut dire que même la direction du MCO, dont l’équipe est domiciliée au stade Ahmed- Zabana, rend les choses encore délicates pour son homologue de l’Opow pour n’avoir pas honoré ses engagements. «Concernant le stade Ahmed-Zabana, un problème de taille se pose depuis la signature d’une convention avec la direction du MCO lui permettant de le gérer le jour des matchs, mais à notre grand dam, ce club n’a jusque-là pas honoré ses engagements, alors qu’il devait nous s’acquitter de la somme de 50 millions de centimes avant chaque match comme convenu dans les clauses de la convention en question», a déploré la même source, qui menace tout simplement de résilier le contrat entre les deux parties. Mais avant cela, le patron de l’Opow d’Oran va interpeller le wali à ce sujet pour intervenir auprès de la direction des ‘’Hamraoua’’, selon ses dires.
Outre ce problème avec le MCO, l’Opow a vu ses rentrées d’argent diminuer sensiblement depuis également la fermeture du Palais des sports ‘’Hamou-Boutelilis’’ et la piscine olympique de M’dina J’dida. Ces deux infrastructures font l’objet, en effet, à des travaux de réhabilitation en vue des Jeux Méditerranéens qu’abritera Oran en 2021. Le Club de Tennis de Haï Essalam sera lui aussi bientôt fermé pour la même raison. A cela, il faudra rajouter la non-exploitation des piscines de Gdyel et de Oued Tlelat. Concernant cette dernière piscine, il y a lieu de souligner qu’elle a été sérieusement endommagée par les inondations ayant touché la région il y a quelques semaines, et nécessite par ricochet d’importants travaux de réaménagement, selon le même responsable.
Hakim S.
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«Faire toute la lumière sur le sujet»: au lendemain des révélations des «Football Leaks» sur une affaire de fichage ethnique au sein d’une cellule de recrutement du PSG, le club s’active pour se défendre, en promettant «dès la semaine prochaine» les résultats d’une enquête menée en interne.
«Initiative personnelle»
Comment expliquer la présence de critères ethniques, «Français», «Maghrébin», «Antillais», «Africain», sur des fiches de recrutement au sein du PSG entre 2013 et 2018, une pratique illégale révélée jeudi par un collectif de médias européens, dont Mediapart et Envoyé Spécial en France ? «La décision ou les actes d’une poignée de personnes ne peuvent pas remettre en cause un engagement de long terme», plaide Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG. La ligne de défense du PSG est de pointer une «initiative personnelle» du responsable du recrutement du centre de formation dédiée aux territoires hors Ile-de-France, Marc Westerloppe. Celui-ci a quitté le club au début de l’année pour rejoindre Olivier Létang, ancien directeur sportif du PSG, au Stade Rennais. «Nous ne sommes pas exempts de responsabilités parce que ça s’est passé au sein du club», estime Jean-Claude Blanc. Une enquête interne a été ouverte. «A l’issue de cette enquête, nous partagerons dès la semaine prochaine les résultats avec les instances et autorités de tutelle afin de faire toute la lumière sur le sujet», a fait savoir le club à l’AFP vendredi. Dans un communiqué diffusé par son avocat, Marc Westerloppe assure n’avoir «jamais commis quelque acte de discrimination que ce soit», et affirme «initier dès à présent toutes les actions judiciaires qui s’imposent», pour «lever ces suspicions infondées» et être «rétabli dans son honneur».
Plainte contre X
Outre les condamnations venues notamment de la ministre des Sports Roxana Maracineanu, «consternée», des suites judiciaires sont possibles après ce fichage: la Ligue des droits de l’Homme a porté plainte contre X vendredi pour «discrimination» et pour «collecte et traitement de données à caractère personnel faisant apparaître les origines raciales ou ethniques». Le préjudice est déjà d’importance pour la réputation d’un club attentif à son image. «Bien que nous soyons beaucoup attaqués en ce moment, s’il y a un sujet qui nous tient à coeur c’est bien celui des luttes contre toute forme de discrimination», soupire encore Jean-Claude Blanc. Le sujet est particulièrement sensible à Paris, marqué par les affaires de racisme en tribunes du Parc des Princes dans les années 2000, avant le rachat du club par le Qatar. Le PSG a en tout cas été défendu par certains de ses jeunes passés par le centre de formation, comme Yacine Adli. «Depuis mon arrivée en 2013, j’ai côtoyé et grandi avec des joueurs de cultures diverses et n’ai jamais connu de différences ou de discriminations au sein de notre club», a assuré le jeune homme sur son compte Instagram. «J’ai grandi au centre de formation du PSG et je n’ai jamais ressenti de racisme», abonde le prometteur Moussa Diaby.
Une longue liste d’affaires
Beaucoup attaqué, le PSG ? Il s’est en tout cas retrouvé au milieu d’une sacrée série d’affaires depuis le début de la saison. Une semaine plus tôt, Jean-Claude Blanc avait déjà dû prendre la parole sur le fair-play financier, ce mécanisme mis en place par l’UEFA qui interdit aux clubs de n’investir plus qu’ils ne gagnent par leur moyen propre, c’est-à-dire sans l’apport financier de leur propriétaire. Le PSG, ciblé par une enquête de l’UEFA, est accusé de «dopage financier» car certains des contrats qu’il a passé avec des entreprises qatariennes ont été jugés surévalués par rapport aux prix en vigueur. Dans le cadre des «Football Leaks», le club a aussi dû réfuter un «accord secret» avec les pontes de l’UEFA de l’époque, Michel Platini et Gianni Infantino, en 2014, pour aider le PSG à dribbler des règles… mises en place par l’UEFA elle-même. Enfin, le match de Ligue des champions contre l’Etoile rouge de Belgrade début octobre a donné lieu à deux enquêtes: une, de la justice française sur des soupçons de match truqué par le club serbe, qui dément. Le club a annoncé se porter partie civile. L’autre enquête est conduite par l’UEFA, sur de brefs affrontements entre supporters et forces de l’ordre aux abords de son Parc des Princes. Le club s’est voulu ferme sur ce point en résiliant plusieurs dizaines d’abonnement de «fauteurs de troubles», pour une période d’un an. «Nous commençons à avoir les soucis que les grandes entreprises, les grandes marques connaissent aujourd’hui», veut croire Jean-Claude Blanc. Elles «doivent absolument être irréprochable parce que scrutés, analysés, hackés avec des fuites de documents possibles, que vous n’arriverez jamais à empêcher totalement. La seule réponse à cela, c’est d’être encore plus exemplaire, exigeant, transparent et encore plus dur dans les sanctions qui doivent être prises quand la ligne rouge est franchie.»
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La quatrième édition du Rallye international d’Algérie, « Challenge Sahari », disputée du 1er au 8 novembre courant, sur une distance globale de 1200 km, partagée en sept étapes, a connu un partage équitable des titres mis en jeu, avec une nette domination des pilotes étrangers dans les épreuves de moto, au moment où leurs homologues algériens ont survolé toutes les épreuves auto.
En effet, si le continent européen s’est taillé la part du lion dans les deux épreuves moto (M1 et Open), les pilotes algériens, eux ont dominé les trois épreuves auto, à savoir : auto / prototype, auto /essence et auto / gasoil, en raflant huit podiums sur les neuf possibles. En auto / prototype , c’est le vainqueur de la première édition de ce Rallye-Raid, en 2015, Fodil Allahom qui s’est imposé en 2h 23:20.321, devant ses compatriotes Daoud Lahbaki et Choukry Akouf, respectivement deuxièmes et troisièmes, en 2 h 35:14.965 et 3h 11:05.828. Dans la spécialité auto / essence, c’est Lotfi Benmansour qui s’était imposé, en 2h 23:18.123 devant deux autres algériens, à savoir : Larbi Benrouzi en 3h 06:07.561 et Ahmed Benmir en 3h 14:43.358. Enfin, dans la spécialité auto /gasoil, c’est l’Algérien Abdellah Dekakni qui s’est imposé, en 3h 21:54.644, devant le Belge Ronald Hobbik, deuxième en 3h 35:24.936 et un autre algérien, Sofiane Meghni, troisième en 5h 29:31. 419.
Les pilotes européens, quant à eux, ont dominé les épreuves moto, avec notamment les victoires du Britannique Janathan Blackburn dans la spécialité M1, en2h 14:26.368, et de l’Italien Alexandro Rosso, dans la spécialité Open, en 2h 16:17.027. En M1, le podium a été complété par le Français Laurent Webel, deuxième en 2h 15:26.111, et le Portugais Frederico Didi, troisième en 2h 16:07.560. Enfin, dans la spécialité Moto « Open », le podium a été complété par les Britanniques Salt Dave et Christopher Kourk, respectivement deuxième et troisième, en 3h 25:56.561 et 3h 39:16.026. Des lauréats qui auraient pu être sérieusement bousculés par l’Italien Victor Rivera, qui était un des grands favoris de cette 4e édition du Rallye international d’Algérie et qui a dû abandonner à l’issue de la 5e étape, victime d’une blessure.
Plusieurs pilotes étrangers ont pris part à ce Rallye, dont certains habitués du célébrissime « Paris – Dakar », et dont la participation a eu pour effet de rehausser le niveau de la compétition. Les motocyclistes algériens ont évoqué « le manque de moyens » et le « manque d’expérience » pour expliquer leur absence sur le podium de cette 4e édition du Rallye « Challenge Sahari », mais en promettant de « continuer à travailler » pour progresser et atteindre un meilleur niveau qui, à l’avenir, leur permettra d’obtenir de meilleurs résultats. Quoique, les motocyclistes algériens jouissent déjà d’une très bonne réputation auprès des pilotes étrangers, n’ayant pas tari d’éloges les concernant, notamment, les Italiens, ayant salué leur « bon rendement ». Cette 4e édition du Rallye « Challenge Sahari international », dédiée à la mémoire du président de la Fédération algérienne des sports mécaniques (Fasm) Chihab Baloul, décédé en septembre dernier d’une crise cardiaque, a enregistré la participation de 129 pilotes algériens et 62 étrangers, représentants 7 pays, à savoir : la Libye (7 participants), la Turquie (2 participants), la Grande-Bretagne (4 participants), le Portugal (8 participants), l’Espagne (1 participant), l’Italie (23 participants) et la France (17 participants).
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Des représentants du Groupe des pays voisins (Algérie, Tunisie et Egypte) ainsi que de l’Union africaine et de la Ligue arabe seront présents à Palerme.
Une conférence internationale sur la Libye s’ouvre demain à Palerme en Italie en présence des principaux protagonistes locaux du conflit, une énième tentative pour lancer un processus électoral et politique censé sortir le pays de l’ornière. Témoin des difficultés à rapprocher les vues dans un pays miné par les divisions et les luttes de pouvoir depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, l’ONU a annoncé jeudi que le processus électoral a été retardé et devrait finalement démarrer au printemps 2019. Cette fois-ci la conférence se tient en Italie, ancienne puissance coloniale qui entretient des liens historiques avec la Libye, pays riche en pétrole.
La dernière a eu lieu à Paris en mai. L’Italie est surtout très préoccupée par le problème des migrants dont des dizaines de milliers cherchent chaque année à joindre ses côtes à partir de la Libye où les passeurs, profitant du chaos, sont très actifs.»La conférence de Palerme est un pas fondamental dans l’objectif de la stabilisation de la Libye et pour la sécurité de toute la Méditerranée», a estimé le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte. Des représentants de pays européens dont la France, des Etats-Unis ainsi que de pays arabes participeront, aujourd’hui et demain, à la réunion de Palerme en Sicile alors que la Libye est toujours en proie à l’insécurité et à un crise économique. Présents également les représentants du Groupe des pays voisins (Algérie, Tunisie et Egypte) ainsi que de l’Union africaine et de la Ligue arabe. Comme à Paris, y seront autour de la même table les principaux protagonistes en Libye: le chef du gouvernement d’union nationale(GNA) internationalement reconnu, Fayez al-Sarraj, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est du pays, le président du Parlement, Aguila Salah, et celui du Conseil d’Etat, équivalent d’une chambre haute à Tripoli, Khaled al-Mechri. Rome a aussi invité des dignitaires et représentants tribaux et de la société civile. Dans une interview jeudi,
M. Sarraj a souhaité que la conférence débouche sur «une vision commune vis-à-vis du dossier libyen», soulignant «la nécessité d’unifier les positions» de Paris et Rome. Après la rencontre de Paris, Rome avait reproché à Paris de vouloir faire cavalier seul sur la Libye, dirigée aujourd’hui par deux entités rivales: le GNA, issu d’un processus onusien basé à Tripoli et une autorité installée dans l’Est soutenue par un Parlement élu en 2014 et une force armée dirigée par M. Haftar. Bien que l’Italie et la France aient «de nombreux intérêts en commun en Libye comme l’énergie, l’immigration et (la lutte contre) le terrorisme, elles ont des vues divergentes sur le moyens d’atteindre leurs objectifs», estime Federica Saini Fasanotti du Brookings Institute. A Paris, les protagonistes libyens s’étaient engagés à organiser des élections législatives et présidentielle le 10 décembre. Mais cette date a été accueillie dans un scepticisme général, en particulier à Rome et Washington pour qui les conditions n’étaient pas propices à des élections. Le même jour, l’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a d’ailleurs enterré définitivement la perspective d’élections avant la fin de l’année, devant le Conseil de sécurité de l’ONU. «Une conférence nationale devrait se tenir dans les premières semaines de 2019. Le processus électoral qui en découlera devrait commencer au printemps 2019», a dit M. Salamé s’exprimant par vidéoconférence depuis Tripoli En Italie, aucune date ne devrait être avancée, et «pas sûr qu’il y ait un document final», selon une source diplomatique italienne.
Côté libyen, le Parlement basé dans l’Est a dit qu’il tenait «toujours à l’organisation d’élections. Via son porte-parole, le chef du GNA a précisé qu’il se rendait à Palerme pour défendre quatre dossiers: le processus électoral et sa base constitutionnelle, la fin des «institutions parallèles» et l’unification de l’armée, ainsi que des réformes économiques et de sécurité. L’une des conséquences de la rivalité entre Rome et Paris sur le dossier libyen concerne ces initiatives ponctuelles dont l’effet est sans lendemain. La réunion de Palerme n’aurait-elle alors d’autre but que celui d’effacer la réunion de Paris, tous en donnant l’illusion que des pays importants vont être accomplis? C’est ce dont sont convaincus de nombreux Libyens et des observateurs qui déplorent à juste titre la rivalité entre les pays occidentaux rivés sur le pétrole au point de faire durer indéfiniment la crise malgré les efforts de certaines parties au conflit et de la médiation onusienne, en particulier.
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Emmanuel Macron et Angela Merkel ont dévoilé hier une plaque pour commémorer l’armistice de 1918, lors d’une cérémonie hautement symbolique dans la clairière de Rethondes (nord) où fut scellée la fin de la Première Guerre mondiale. C’est la première fois depuis 1945 que le président français et le chef du gouvernement allemand se rencontrent dans ce mémorial, situé dans une clairière de la forêt de Compiègne. L’armistice y fut signé le 11 novembre 1918, dans un wagon restaurant, mettant un terme à un conflit qui fit 18 millions de morts. Dans la matinée, le président français a accueilli Donald Trump.
Visiblement soucieux de désamorcer la polémique, les deux hommes ont insisté sur leurs liens étroits: «Nous sommes devenus très bons amis au fil des ans», a assuré M.Trump. Mais son visage était fermé et l’atmosphère loin des démonstrations passées de complicité. «Nous devons mieux partager le fardeau au sein de l’Otan», a lancé M. Macron dès les début de l’entretien à l’Elysée, une musique douce aux oreilles du locataire de la Maison-Blanche qui ne cesse de réclamer une hausse des dépenses militaires des pays européens jugeant la situation actuelle injuste pour le contribuable américain. Depuis Lodz en Pologne, le président du Conseil européen Donald Tusk a soutenu exactement le contraire, reprochant à M. Trump d’être contre «une Europe unie et forte». Vendredi soir, Donald Trump avait opté pour un ton nettement moins consensuel.
«Le président Macron vient de suggérer que l’Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les Etats-Unis, la Chine et la Russie», avait-il écrit au moment même où Air Force One atterrissait près de Paris. «Très insultant mais peut-être que l’Europe devrait d’abord payer sa part à l’Otan que les Etats-Unis subventionnent largement!», avait-il ajouté. Hier matin, l’Elysée a assuré que l’armée européenne prônée par le président français en début de semaine ne visait en aucun cas les Etats-Unis, évoquant une «confusion» dans l’interprétation de ses propos. Plus largement, cette saillie illustre les désaccords politiques profonds qui opposent les deux hommes, sur l’environnement, le nucléaire iranien, les relations commerciales, et d’une manière générale, sur la gouvernance des affaires du monde, pour laquelle M. Macron défend le multilatéralisme, honni par M.Trump.Macron et Merkel ont donné le ton à cette première journée de célébration du centenaire de l’armistice mettant fin à la Première guerre mondiale. Ils ont déposé une gerbe et dévoilé une nouvelle plaque au pied du monument la Dalle sacrée », au milieu de la clairière, sur laquelle on peut lire Ici le 11 novembre 1918 succomba le criminel orgueil de l’empire allemand vaincu par les peuples libres qu’il prétendait asservir »». La nouvelle inscription est beaucoup moins martiale, et réaffirme «la valeur de la réconciliation franco-allemande au service de l’Europe et de la paix».
Dans la soirée, les 61 dirigeants et plusieurs autres dignitaires conviés à cette célébration se retrouveront au Musée d’Orsay à Paris, pour une visite de l’exposition consacrée à Picasso et un dîner protocolaire sur place, avant la grande cérémonie d’aujourd’hui sous l’Arc de Triomphe, point d’orgue des commémorations.
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Le bilan de l’attentat aux voitures piégées vendredi près d’un hôtel du centre de Mogadiscio, la capitale de la Somalie, est passé à au moins 41 morts, plusieurs personnes ayant succombé à leurs blessures, a-t-on appris samedi de source policière. Le précédent bilan, établi vendredi de source sécuritaire, était «d’environ 20 morts (…) et plus de 40 blessés». «Plus de 100 personnes ont été blessées dans l’attaque d’hier (vendredi) et certaines ont succombé à leurs blessures dans la nuit», a confirmé un responsable sécuritaire, Abdirahman Osman, ajoutant que «près de 50 personnes ont été confirmées mortes».
Selon des sources sécuritaires et des témoins, deux voitures piégées ont explosé presque simultanément à proximité de l’hôtel Sahafi, où ont l’habitude de séjourner des responsables politiques somaliens. Un kamikaze a ensuite actionné son gilet explosif devant cet hôtel, déjà frappé par une attaque en 2015, et des hommes armés ont tenté sans succès de pénétrer dans le bâtiment, avant d’être abattus.
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Par Saïd MEKKI
La gestion du président de la LFP est tellement critiquée que même les cinq membres du Bureau exécutif avaient gelé leurs activités mardi dernier, à cause de ses «décisions unilatérales».
Suite aux derniers scandales qui ont secoué la Ligue de football professionnel (LFP) ces derniers jours, le président de cette instance sportive, Abdelkrim Medouar, animera ce matin à partir de 11h une conférence de presse à la salle des conférences du stade du 5-Juillet. Il n’y a que deux possibilités d’aborder cette conférence de presse par le président Medouar: ou il dressera son bilan depuis son élection à la tête de la LFP et présentera sa démission, soit il saisira l’occasion pour revoir sa gestion de cette même instance d’une manière collégiale. Et ça serait certainement cette deuxième option que devrait prendre Medouar pour ne point perdre la face. Il y va même de sa crédibilité. Il y a lieu de faire remarquer qu’en réalité, la gestion du président Medouar est tellement critiquée que même cinq membres du bureau exécutif de la LFP avaient gelé leurs activités mardi dernier, à cause des «décisions unilatérales» de leur président. Et il a fallu l’intervention du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheïredine Zetchi, pour mettre fin à cette situation. Suite à cette réunion, et selon un membre contestataire, «Medouar a présenté des excuses et promis de consulter les membres du bureau dans le futur». «Maintenant que tout est rentré dans l’ordre le bureau exécutif reprend ses activités», a assuré Akil Adrar.
D’ailleurs, la Ligue fonctionnait depuis l’élection de Medouar en juin dernier, sans secrétaire général ni vice-président. Ce qui arrangeait parfaitement le président de la Ligue pour tout faire. Prendre des décisions souvent incohérentes et surtout sans s’en référer à ses collègues du Bureau de Ligue fait partie de la très mauvaises gestion. Seulement, il est très important de fustiger également ces mêmes membres de cette instances qui ont laissé faire jusqu’à ce qu’éclate la fameuse histoire du report du match USM Alger – JS Kabylie. Puisque justement, à l’origine du conflit entre Medouar et des membres du Bureau exécutif le report de ce match qui devait se jouer mardi dernier dans le cadre de la 13e journée, avant d’être reprogrammé ce vendredi. Ce match qui devait se jouer initialement lundi 5 novembre, a été décalé de 24 heures, ce qui n’a pas été apprécié par le président de la JSK, Chérif Mellal. Ce dernier a critiqué violemment Abdelkrim Medouar.
Le patron des Canaris a été convoqué pour la prochaine séance de la commission de discipline, prévue le 12 novembre 2018 «pour ses déclarations publiques en violation de l’obligation de réserve, et outrage et atteinte à la dignité et à l’honneur d’un membre de la Ligue professionnelle». Ainsi, et après la réunion du président de la FAF et celui de la LFP, il a été convenu la nomination d’un nouveau secrétaire général dans un «délai d’une semaine». De plus, et c’est ce qui est «illogique» sur la forme, c’est d’avoir «introduit un nouveau membre dans le bureau». Il s’agit de Djamel Messaoudene, «qui aura la mission de mettre sur pied les différentes commissions qui aideront à améliorer le travail de la Ligue».
Affaire à suivre donc avec cette conférence de presse du président Medouar, si elle serait bien maintenue, car avec la gestion actuelle du football national, tout peut arriver…
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Par Mohamed BENHAMLA
Le première mission qui sera confiée à Bougherra par Belmadi est celle de superviser les joueurs du cru, ce qu’il a commencé de faire vendredi et samedi, avec les deux matchs USMA – JSK et PAC – ASAM.
Lors du match USMA – JSK, vendredi au stade Omar-Hamadi de Bologhine, la présence de l’ancien capitaine de la sélection nationale, Madjid Bougherra, n’est pas passée inaperçue.
En effet, des sources proches du cercle de la Fédération algérienne de football annoncent une très prochaine réintégration de «Magic» dans le staff technique des Verts, conduit par Djamel Belmadi. Actuel entraîneur de l’équipe réserve d’Al-Duhail (Qatar), Bougherra était déjà pressenti pour prendre place dans ledit staff dès l’intronisation de Belmadi, mais ce dernier avait affirmé qu’il a préféré laisser son ancien joueur «continuer son apprentissage». Et voilà, donc, que les choses ont changé rapidement, puisqu’une rencontre a eu lieu entre les deux hommes, où il a été question de débattre de la mission qui sera confiée à Bougherra. Ce dernier, faut-il le rappeler, a déjà fait partie du staff technique national du temps du Belge George Leekens, lors de la dernière CAN-2017 au Gabon. Selon les mêmes sources, la première mission qui sera confiée à Bougherra par Belmadi est celle de superviser les joueurs du cru, ce qu’il a commencé à faire vendredi et samedi, avec les deux matchs USMA – JSK et PAC – ASAM. Ainsi, l’ancien joueur des Glasgow Rangers aura le poste de deuxième adjoint, le premier étant le Français Serge Romano. Bougherra devrait, ainsi donc, accompagner la délégation algérienne lors de son prochain déplacement à Lomé pour affronter la sélection togolaise, le 18 novembre prochain pour le compte des éliminatoires de la CAN-2019. La piste menant vers ce choix a été revendiquée moult fois par plusieurs observateurs, ainsi que les fans de l’EN. L’on estime que de par son expérience sur les terrains africains ainsi que le fait qu’il soit issu de la même école que la majorité des joueurs actuels des Verts, Bougherra sera d’un grand apport pour Belmadi.
Par ailleurs, le premier responsable des Verts veut renforcer le staff technique qui sera chargé de suivre et préparer la sélection A’, réservée aux joueurs locaux, pour les prochaines échéances. Cela permettra de laisser Serge Romano et Aziz Bouras exclusivement avec l’équipe fanion. Une séance de travail devrait avoir lieu après le match du Togo, entre Belmadi et le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, pour débattre de ce sujet et mettre en place une feuille de route.
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Par Abdelhakim MEZIANI
Il était là au stand des Editions Casbah où l’essentiel de ses titres trônait. Le visage allongé, osseux, au nez aquilin, le regard sombre sous le sourcil dru et le geste large, il symbolise à merveille, c’est Jean Lacouture qui souligne, l’histoire de la recherche d’une patrie, dans la France, puis avec la France, et puis hors de la France, voire contre la France.
S’il fut l’un des rares musulmans à avoir accompli des études universitaires durant la période coloniale, Ferhat Abbas n’en restera pas moins du côté des humbles, de la société globale algérienne dont il comprendra très vite la grandeur. Pourtant, les fureurs d’Alger ne se répercutent guère en petite Kabylie où, depuis la répression de 1871, règne un ordre qui ressemble presque à de la sérénité. Evolué, Ferhat Abbas est naturellement partisan de l’assimilation durant cette période. C’est l’esprit du temps, davantage qu’une tare, feront judicieusement remarquer Zakya Daoud et Benjamin Stora, dont on lui fera toujours grief. Devenu par la suite, et dans le cadre des exacerbations des contradictions entre la caste coloniale et la société globale algérienne, l’avocat d’une révolution sanglante, il n’a choisi de plaider cette cause qu’après s’être battu, un quart de siècle durant, pour imposer le réformisme et la non-violence, le refus des solutions extrêmes, la volonté intrépide d’un compromis avec la France… Mais en vain… L’histoire de la vie de Ferhat Abbas, comme celle de la France contemporaine, ne prouve qu’une chose, écrira Jean Lacouture, et le général de Gaulle l’a comprise mieux que beaucoup d’autres: ´´C’est que les peuples ont besoin de dignité et que l’un des attributs de cette dignité, c’est l’appartenance à un groupe national reconnu comme tel. Elle montre aussi qu’à leur disputer ce droit, s’ils le revendiquent pleinement, on se condamne à de cruels déboires.
Ces autres déboires, le premier président du GPRA les connaîtra après l’indépendance, notamment après le coup de force du 19 juin 1965 date à laquelle il sera exclu du FLN non sans avoir déclaré, lit-on dans L’Indépendance confisquée: «Ce n’est pas par la duplicité, l’hypocrisie et la mauvaise foi qu’on éduque un peuple et qu’on prépare son avenir.» Il connaîtra les affres des geôles d’Adrar avant d’être libéré en mai 1965. Fidèle à ses idées, il sortira de son mutisme en mars 1976 date à laquelle il rédigera avec Benyoucef Benkhedda, Hocine Lahouel et Mohamed Kheïreddine un «Appel au peuple algérien» réclamant des mesures urgentes de démocratisation et dénonçant «le pouvoir personnel» et la Charte nationale de Boumediene. Ce qui lui vaut d’être assigné à résidence jusqu’au 13 juin 1978 avant d’être rétabli dans ses droits historiques par le président Chadli Bendjedid, le 30 octobre 1984. Du «Manifeste du peuple algérien», commis le 10 février 1943, à «l’Appel au peuple algérien», il y a comme une continuité. Pour l’auteur de «L’Indépendance confisquée», la politique est avant tout affaire d’honneur. Il faut savoir tenir ses engagements et faire taire ses égoïsmes. C’est ainsi, estimait-il, qu’on se hausse au rang de serviteur du peuple. Un peuple dont il recevra la jeunesse en ce Salon international du livre béni et à laquelle il transmettra grâce à ses nombreux ouvrages un message d’une portée indéniable.
Le souvenir de l’abbé Bérenguer
Les ouvrages de Benjamin Stora étaient en force au Sila. Ils côtoyaient ceux de Ferhat Abbas. Contrairement à ce que pensent certains esprits chagrins, j’ai beaucoup de respect pour Benjamin Stora. C’est le cousin d’abord, même s’il a opté pour la France au lendemain de l’indépendance contrairement à l’écrasante majorité de la communauté juive restée en force dans son pays de toujours pour contribuer à sa reconstruction. C’est l’historien ensuite, qui aura tenté avec détermination de briser le silence opaque imposé par l’impérialisme français à la question algérienne. Mais non sans maladresse, je l’avoue, car son rapport à l’histoire du Mouvement national n’est pas sans ambiguïté. S’agissant des fondements de la révolution algérienne comme de son parti pris équivoque au profit du messalisme, son péché mignon consistant à privilégier les contradictions secondaires au sein de la société algérienne (FLN/MNA) au détriment de celle principale opposant pourtant un peuple aspirant à l’Indépendance nationale à la caste coloniale. Je peux citer aussi quelques malheureux raccourcis empruntés allègrement par son film. Celui, par exemple, qui soutient que si la résolution sur le droit à l’autodétermination du peuple algérien a été votée, cela est dû essentiellement à quelques pays africains et à la Chine communiste.
Une grande nation où les responsables du GPRA ont été royalement reçus par le président Mao Zedong et Chou En-laï, son Premier ministre. Alors que le mérite singulier en revient à l’abbé Bérenguer, un curé algérien dévoué à la cause nationale, et au vote décisif de pays latino-américains qu’il a sensibilisés autour de la question algérienne. Cela, nonobstant les déboires et les obstacles que les services français dresseront devant lui afin de l’empêcher d’accomplir sa mission. Le général de Gaulle ira même jusqu’à désigner André Malraux, fort de son aura d’intellectuel, pour endiguer l’audience de ses activités en faveur de la lutte pour la libération du peuple algérien. Les innombrables pérégrinations en Amérique latine de cet ambassadeur de la Révolution algérienne, grand ami de Fidel Castro et de Che Guevara, finiront par porter leurs fruits et seront, avec la manifestation populaire du 11 Décembre 1960 à Alger, derrière le vote de l’essentiel des pays de la région en faveur du droit à l’autodétermination du peuple algérien aux Nations unies. Juste au moment où la lutte armée commençait à afficher son essoufflement à l’instigation d’une répression aveugle. Assurément, cette 23ème édition du Sila donne l’impression d’être placée sous le signe des retrouvailles. D’abord avec la Chine, une grande nation qui a été de tous temps aux côtés de l’Algérie, parmi les premières à avoir reconnu et soutenu la Révolution nationale du 1er Novembre 1954, prêté main forte à au processus d’édification nationale.
L’exemple de la Chine
Un exemple à suivre dans le domaine de d’édition nationale, de la promotion du livre et des industries graphiques. Forte de 585 maisons d’édition-pour la plupart privées-la Chine, invité-d’honneur du 23e Salon international du livre d’Alger (Sila), se pose en leader mondial dans l’édition et l’imprimerie, est-il souligné dans une des publications du Sila: «Avec un chiffre d’affaires estimé à plus de 8 milliards d’euros, la Chine où fut découvert au VIIIe av. J.-C. le plus ancien papier en fibres de lin, occupe la première place au plan mondial avec quelque 255.000 nouveaux titres édités annuellement.» Les ventes de livres, qui se sont chiffrées en 2017 à plus de 9 milliards d’exemplaires, confortent le taux élevé de lectorat dans ce pays de plus de 1,3 milliard d’habitants, rapportent les mêmes sources. Des chiffres qui nous rassurent sur les avancées d’un peuple ami qui a su faire de la pensée de Mao Zedong, et ce depuis la Longue Marche de Yenan, le socle de son devenir et le fer de lance de toutes ses réalisations. Ce n’est pas sans raison si un de nos confères de Chine Nouvelle écrivait, à juste titre d’ailleurs:
«La Chine considère l’innovation comme l’un des principaux moteurs de son économie et fait de son mieux pour promouvoir l’innovation dans les industries, l’éducation et la gouvernance. Mais aucune nation ne peut prospérer sur l’innovation si ses citoyens n’aiment pas lire.» Azzedine Mihoubi, le ministre algérien de la Culture, l’a suffisamment compris pour appeler de tous ses voeux à une véritable coopération entre son pays et celui honoré par la présente édition du Sila. Autres retrouvailles reflétant à merveille les véritables intentions des organisateurs, la présence au Sila d’un grand ami de l’Algérie. Je veux parler de Costa Gavras venu présenter son livre Mémoires: Va où il est impossible d’aller (Seuil, 2018) mais aussi un grand film, Z dans sa version numérisée. Adaptation d’un roman traitant de l’assassinat du député grec Grigóris Lambrákis, Z est une dénonciation du pouvoir dictatorial en ce qu’il tente de restreindre les libertés de l’opposition.
Hésitant entre un ton sérieux et un autre plus sarcastique, le film ne parvient pas à dépasser la simple illustration d’un système totalitaire en faisant de ses personnages de simples stéréotypes, déterminés par deux ou trois caractéristiques, qui ne suffisent pas à incarner les différentes figures et surtout à rendre cette histoire complexe. Si le film est en partie plombé par son schématisme politique, il se rattrape néanmoins grâce à un vrai sens du rythme, qui donne à l’enquête menée par le juge d’instruction (Trintignant impeccable) une belle intensité.
Une grande distribution aussi où Jorge Semprun et Ben Barzman pour le scénario, Yves Montand, Jean-Louis Trintignant, Irène Papas et Jacques Perrin pour l’interprétation donnent à cette oeuvre à mi-chemin du thriller et du film politique une dimension certaine qui n’échappe pas pour autant au manichéisme cher aux films américains. Le cinéphile que je suis se rappelle les années 80, date à laquelle il était responsable de la Cinémathèque française, président de festivals (Berlin, Deauville…). Portant une affection insondable à l’Algérie, il y produira Mon Colonel (2006) de Laurent Herbiet et Maintenant ils peuvent venir (2015) de Salem Brahimi.
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Par Dihya GUELLID
Du siècle avant Jésus- Christ, à l’exode de 1911, en passant par l’épopée de l’Emir Abdelkader, Kamel Bouchama a signé une trilogie qui «raconte nos ancêtres». L’homme est passionné et passionnant. Il a ouvert son coeur à L’Expression et c’est avec bonheur que l’on suit les tribulations de l’écrivain. Entretien.
Dihya Guellid: Avant même d’aller dans le contenu de vos ouvrages que vous présentez à cette 21ème édition du Sila, quelle est d’abord votre première impression?
Kamel Bouchama: Je suis très satisfait, franchement. Et comment ne pas l’être quand, chaque jour, indépendamment de ce vendredi 2 novembre – jour de ma dédicace officielle -, je suis face à une foule de lecteurs passionnés qui viennent se faire dédicacer mes deux ouvrages et entamer un dialogue avec moi? De là, je me dois tout d’abord, de remercier sincèrement – et le verbe n’est peut-être pas assez fort – le personnel de l’Enag et à leur tête le directeur général, M. Messaoudi Hamidou, qui est en même temps commissaire général de cet important événement international culturel, pour l’excellent travail qu’ils présentent à ce public nombreux et assoiffé de lecture. L’Enag démontre par sa présentation d’ouvrages produits dans les normes internationales de l’édition, son professionnalisme et même plus en ce qui me concerne, et d’autres auteurs d’une certaine pointure. Ainsi, elle a pris des dispositions à mon égard par un geste professionnel, d’abord courageux, et citoyen ensuite, qui me laisse croire à un meilleur avenir au sein de l’édition, dans le vivre ensemble et la démocratie. Encore une fois merci, un grand merci à l’Enag – et ce n’est pas un dithyrambe – pour cette remarquable production qui a fait dire à d’aucuns, devant mes deux ouvrages:
– «Ah, si on pouvait produire un travail pareil, aussi beau que celui-là qui nous vient de l’extérieur…!».
Ma réponse a été spontanément aussi claire que convaincante: «Non, messieurs, ce travail vient de Réghaïa!!»
Vous dites de beaux ouvrages, effectivement, et ils sont devant nous. Pouvez-vous nous en dire davantage?
Oui, assurément, ils sont beaux et bien finis…, ce qui a laissé certains penser qu’ils sont faits ailleurs, plutôt que chez nous. Est-ce un complexe, ou parce qu’il est vrai que quelques éditeurs ne donnaient pas, il y a quelque temps, tellement d’importance à la meilleure présentation de leur produit? C’est cela en réalité, parce qu’avant, en effet, nous-mêmes nous dénoncions quelques manquements aux normes de l’édition. Enfin, ce qui est certain aujourd’hui, est que moi, comme d’autres auteurs, je suis plus que satisfait et fier devant une telle production car, présenter des ouvrages de cette tendance, je veux dire de cette beauté, de cette élégance c’est un honneur pour l’entreprise qui les a soigneusement réalisés et, bien sûr, pour la personne qui les a écrits. Maintenant, les ouvrages sont là…, et mes lecteurs, particulièrement, les amateurs de beaux livres et les jeunes à qui je m’adresse, n’auront pas été privés par la publication de deux beaux ouvrages, tant dans leur forme que dans leur contenu…
Beihdja Rahal, vous lui avez consacré un des deux beaux livres. Pourquoi ce choix et cet intérêt pour cette dame et sa musique?
D’abord, ce choix s’est imposé à moi, parce qu’il est naturel, en ce sens que Beihdja Rahal est un des plus grands talents de notre pays, en matière de répertoire andaloud’où le titre que je lui consacré dans mon ouvrage. Il est évident que j’aime et respecte les autres – inutile de les énumérer, au risque d’en oublier quelques-unes ou quelques-uns -, mais le choix de cette talentueuse interprète de la musique andalouse, m’a été prescrit par le fait que je la vois en tant que représentative d’une école, d’un style, et d’un monde de mélomanes, aussi bien attaché à sa belle musique traditionnelle, qu’à son mode représenté par la «Çanaâ d’Alger» et dont elle excelle, depuis le temps de ses maîtres, les Fakhardji, Khaznadji et autres, et après… leur disparition.
Ceci dit, il y a cette tradition qui me vient de ma famille, celle où, nous tous, avons baigné, depuis notre tendre enfance, dans le «mouwacheh», c’est-à-dire dans cette musique qui nous ensorcelait, et qui nous permettait de l’adopter comme faisant partie de nous-mêmes. Voilà pourquoi, j’ai choisi Beihdja Rahal qui, comme celles ou ceux qui l’ont précédée, nous convie à travers ses «noubas», dans ce carrefour de civilisations nombreuses, à vivre en osmose avec une partie non négligeable de notre patrimoine qu’elle nous traduit si bien, de sa voix chaleureuse, en magnifiques chansons andalouses, en se fondant sur un passé qui appartient simultanément au mythe et au réel, et qui a été conforté par les apports conséquents des nôtres.
Votre deuxième ouvrage est aussi beau, parce qu’il nous est présenté dans un beau coffret. Qu’avez-vous à nous dire sur cette présentation?
Je vous l’accorde; il est aussi beau que l’ouvrage de Beihdja Rahal. Ce deuxième qui, en réalité, est constitué de trois livres, puisqu’il s’agit d’une trilogie, a été sérieusement pris en charge dans les ateliers de l’Enag, je tiens à le souligner. Ainsi, les responsables ont insisté sur la qualité du produit et son étalage dans un coffret, également, bien conçu pour être présenté dans une entité qui se respecte et qui plait aux lecteurs. Ce coffret, en lui-même, a fait l’objet d’admiration de la part des visiteurs…, c’est dire que rien n’est passé inaperçu dans ce Sila de 2018 qui a tenu ses promesses, dans tous les domaines. Encore une fois, un produit de cette propension – en parlant de ma trilogie et mon ouvrage sur Beihdja Rahal -, nous laisse dire que par les efforts de ses concepteurs, l’Enag, encore une fois, a rendu au livre ses lettres de noblesse en mettant en évidence la richesse du patrimoine national et en soulignant l’importance du livre, ce moyen de communication le plus ancien. Alors, les jeunes qui étaient nombreux dans ce Sila, que j’ai rencontrés et avec lesquels j’ai entamé de longues discussions, vont découvrir et, pour d’autres, redécouvrir le plaisir et l’amour de la lecture, comme nous les avions à leur âge.
La trilogie…, est-ce une façon à vous de faire l’Histoire de notre pays, selon certaines de vos déclarations? Ou est-ce une simple fantaisie, celle de réunir trois livres pour les présenter à vos lecteurs?
Cette trilogie s’est imposée à moi parce qu’elle raconte nos ancêtres, dans trois ouvrages indépendants, mais complémentaires, du siècle avant Jésus-Christ à l’Émir Abdelkader et ses compatriotes en pays du Levant, avec leur dernier exode de 1911, en passant par ces Algériens, de fiers Berbères qui ont fait l’Andalousie, du temps de Tariq Ibn Ziyad jusqu’à la prise de Grenade le 4 janvier 1492 par Isabelle la Catholique.
Nos ancêtres sont ainsi racontés au cours des siècles, dans cette trilogie, pour dire par quoi ils se sont caractérisés, par quoi ils ont brillé et comment ils ont géré leur existence chez eux et dans les pays du Bassin méditerranéen qu’ils ont investis pour de bonnes et nobles causes et à la libération et l’émancipation desquels ils ont participé.
Alors, en réunissant mes trois tomes, en une trilogie, j’ai eu à l’esprit cet objectif d’être efficace et de faire partager mes évidences et mes révélations à la majorité des jeunes dont je souhaite obtenir leur adhésion et leurs encouragements. Je souhaite également et surtout, avec ce travail qui répond aux besoins du moment, participer à l’éducation de cette frange essentielle dans notre société, en allant droit dans la présentation objective où se dégage la réalité dans laquelle ont vécue nos ancêtres. Mes trois tomes sont rédigés dans un style simple, sans fioritures, mais surtout dans un style non ésotérique, pour ne pas afficher cette volonté de paraître, à la limite, différent et supérieur à d’autres auteurs. Alors, ma trilogie, puisque j’ai décidé de l’appeler ainsi, et parce qu’elle l’est dans l’absolu, doit remplir sa fonction du fait, comme expliqué auparavant, qu’elle est réservée à tous et non pas seulement à un cercle d’initiés en histoire.
Maintenant, vous me demandez est-ce que cette trilogie est une simple fantaisie. Non, ça ne l’est pas, franchement! Parce qu’elle vient pour nous interpeller de la sorte: ne doit-on pas dire aujourd’hui toute la vérité sur des moments exceptionnels, à tous égards, ces moments que nos ancêtres ont bien remplis sur tous les fronts de leur participation effective et combien bénéfique à l’histoire de l’humanité? Ne doit-on pas nous remémorer ces braves combattants, ces valeureux érudits et savants du Maghreb, et principalement les Algériens, que nous avons sous-estimés, ou carrément ignorés, parce que nous ne disposons pas de ce réflexe des gens du Machreq qui font honneur aux leurs, à leurs compatriotes?
Les termes ne sont pas excessifs, ils sont vrais; n’en démontre que les XXXX pages de la trilogie qui vont suivre pour nous révéler de légendaires hauts faits qui ont caractérisé cet amour de la justice et de la vérité dont nos ancêtres ont été de friands adeptes. Il fallait, à mon sens, dévoiler toutes ces richesses et les soumettre – toujours modestement – à ces jeunes que nous devons constamment maintenir dans le sentiment de la mobilisation autour d’objectifs nationaux. Comme cela, sur la route de l’Histoire, nos chemins se croiseront souvent, et ainsi nous rétablirons la vérité, après des décennies où le mensonge et la falsification se sont érigés en option de «bonne gouvernance».
Nous clamerons que notre pays n’est pas né du néant par la grâce d’une quelconque mission «civilisatrice», ni par celle d’une «fetwa» de quelques illuminés.
Notre pays a une Histoire plusieurs fois millénaire! Nous leur disons tout cela, dans cette trilogie…, nous leur disons voici ce que nous étions dans le passé, il n’y a pas de raison à ce que nous ne fassions pas de même, sinon mieux aujourd’hui, avec tous les moyens qui existent dans le pays.
En conclusion, et pour répondre davantage à votre question pertinente, je me permets d’ajouter que cette trilogie, sous le titre: «La glorieuse épopée de nos ancêtres», n’est pas un travail d’historien et n’a pas cette prétention.
Il y a certainement des insuffisances dans ce que j’ai écrit, et je n’ai jamais pensé être au summum de la connaissance et de la compétence en matière d’histoire. Cependant, j’ose prétendre que les ouvrages (trois tomes) qui la constituent sont le fruit du désir d’ouvrir les yeux sur la richesse culturelle, sociale et historique de notre pays, en même temps que sur l’apport de nos ancêtres dans certains pays du Bassin méditerranéen. C’est pour cela que la réhabilitation de l’histoire authentique, la vraie, l’incontestable, l’incontournable, et son enseignement avec l’esprit de l’honnêteté, de l’impartialité et de la vertu, sont une oeuvre vitale pour l’avenir. Car, on ne le dira jamais assez, le besoin d’enracinement pour l’homme est naturel…, il est vital, tout comme l’air.
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Par Chaabane BENSACI
Pressés par une communauté internationale épouvantée par les conditions dans lesquelles le journaliste a été éliminé sur ordre, les dirigeants saoudiens s’évertuent à donner du temps au temps pour que l’affaire soit reléguée en pertes et profits.
Le corps de Jamal Khashoggi, journaliste saoudien assassiné le 2 octobre dernier dans le consulat de son pays, à Istanbul, a été dissous dans de l’acide, réaffirme le journal turc Sabah qui révèle dans son édition d’hier que les tueurs ont tenté de s’en débarrasser en le jetant dans les canalisations, sans doute au coeur même de la résidence consulaire où il a été démembré. Les enquêteurs ont en effet découvert des traces d’acide dans les canalisations de la résidence du consul saoudien à Istanbul, indique Sabah, journal progouvernemental qui ne cite pas ses sources mais a sans cesse apporté des révélations, depuis le début de cette affaire. Pour les responsables des investigations, il n’y aurait ainsi plus de trace matérielle du crime commis par les agents saoudiens, arrivés et repartis le même jour après avoir exécuté leur infâme besogne.
Pressés par une communauté internationale épouvantée par les conditions dans lesquelles le journaliste a été éliminé sur ordre, les dirigeants saoudiens s’évertuent à donner du temps au temps pour que l’affaire soit reléguée en pertes et profits, excluant catégoriquement toute responsabilité des commanditaires. Ils ont ainsi argué du fait que les 18 auteurs de l’assassinat auraient agi de leur propre chef, sans autorisation ni information de leur hiérarchie. Comme ils ont estimé avoir clos le débat en affirmant que le jugement des assassins présumés aurait lieu devant la justice saoudienne, donnant une fin de non- recevoir à l’ «exigence» turque d’une extradition formellement introduite par le biais de la diplomatie. Pour sa part, le président turc Recep Tayyip Erdogan aura longuement soufflé le chaud et le froid, promettant une enquête «approfondie» et sans détour. Hier, il a révélé que tous les enregistrements mentionnés par le journal Sabah durant les semaines d’enquête au consulat et à la résidence du consul saoudien ont été «partagés» avec Riyadh, Washington et Paris. «Nous avons donné les enregistrements, nous les avons donnés à l’Arabie saoudite, nous les avons donnés à Washington, aux Allemands, aux Français, aux Anglais», a énoncé le chef de l’Etat au cours d’une conférence de presse télévisée, ajoutant que ces enregistrements ont été «écoutés» mais qu’ils n’ont pas donné lieu à des échanges de documents écrits avec les capitales mentionnées. «Ils ont écouté les conversations qui ont eu lieu ici, ils savent», a insisté M. Erdogan, qui n’a fourni aucun détail en ce qui concerne la nature et l’importance de ces enregistrements.
Jamal Khashoggi est tombé dans un traquenard qui lui a été tendu alors qu’il sollicitait des documents administratifs en vue de son mariage avec sa fiancée turque. De ce fait, la préméditation ne pouvait faire l’objet d’aucun doute. Pourtant, si l’on s’en souvient bien, les plus hautes autorités saoudiennes avaient commencé par nier catégoriquement sa «disparition», brandissant une allégation suspecte selon laquelle il aurait «tranquillement» quitté le consulat, une fois réglées les démarches administratives pour lesquelles il s’est rendu sur les lieux de sa mort horrible. Une allégation «justifiée» par l’existence d’une vidéo préprogrammée dans laquelle on voit un sosie du journaliste sortir du consulat, revêtu des habits de Khashoggi, pour se rendre dans une mosquée non loin de là et s’y changer avant de se débarrasser d’un sac contenant les effets du journaliste.
C’est une fois confrontées à toutes ces évidences que les autorités saoudiennes ont fini par admettre, du bout des lèvres, que l’assassinat a bel et bien eu lieu et qu’il ne pouvait être que «prémédité». Il s’en est suivi, alors, une opération diplomatique en direction des dirigeants turcs et américains pour accréditer la thèse d’une action «isolée» et dans laquelle aucun haut responsable saoudien ne saurait être impliqué. Une riposte à peine voilée à la tribune du président Erdogan publiée dans le Washington Post le 2 novembre dernier et dans laquelle il accusait clairement «les plus hauts niveaux du gouvernement saoudien» d’être les commanditaires de cet abominable crime, dont il dédouanait uniquement le roi Salmane. Le président turc n’avait certes nommé personne mais pour la presse turque le message était limpide qui mettait en cause, sous la plume des journalistes comme sous les entretiens avec des responsables turcs anonymes, le prince héritier Mohamed Ben Salmane.
La Turquie, d’un côté, et l’Arabie saoudite, de l’autre, mènent toujours leur enquête mais les deux pays rivaux ont de solides raisons de tempérer leurs ardeurs réciproques. Bien sûr, Erdogan a rappelé, pas plus tard qu’hier, que les quinze tueurs présumés, détenus en Arabie saoudite, «connaissent très bien le ou les meurtriers» véritables, avant d’ajouter que «les autorités saoudiennes devraient réussir à révéler cela en les faisant parler». Il s’est gardé, cependant, de préciser de quelle manière!
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Par Massiva ZEHRAOUI
Pour illustrer ce phénomène, l’on peut s’appuyer sur l’exemple de l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John Desrocher, lequel a une activité très intense sur les réseaux sociaux.
A l’heure actuelle, les réseaux sociaux ne servent pas seulement à interagir avec d’autres personnes afin de développer des liens et des relations. Facebook, Twitter et Cie constituent également des outils de communication très efficaces pour l’activité diplomatique.
Les ambassadeurs et autres émissaires ont en effet bien compris que passer par le compte Facebook ou Twitter est devenu primordial pour toucher un plus large public et consolider davantage les relations bilatérales. Pour illustrer ce phénomène, l’on peut s’appuyer sur l’exemple de l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John Desrocher, lequel a une activité très intense sur les réseaux sociaux. Publiant des photos du moindre de ses déplacements dans le pays, John Desrocher tente visiblement une nouvelle approche diplomatique, qui plus est, se révèle effectivement très utile pour… les affaires.
Ce dernier a enchaîné, depuis son installation à la tète de la diplomatie américaine à Alger, des visites de travail ou de «courtoisie» au niveau de différentes régions du pays.
Rien qu’en ce mois de novembre, cet émissaire a parcouru des régions hautement symboliques sur le volet historique de l’Algérie et même de l’Afrique du Nord. De Batna à Sétif en passant par Béchar, John Descrocher s’est rendu au coeur de ces villes, revalorisant quelque part un patrimoine encore peu connu dans le monde. Le 1er Novembre dernier, c’est depuis Taghit, sur le haut lieu du déclenchement de la Guerre de Libération nationale en 1954 à Béchar que l’ambassadeur, accompagné de son épouse, a glorifié la révolution algérienne.
Trois jours plus tard, c’est à la capitale des Aurès (Batna) que le couple publie des photos de l’ancienne cité romaine se trouvant à Timgad et qui regorge d’histoire, effectuant aussi des visites au niveau d’un Centre de lutte contre le cancer ainsi qu’à d’autres institutions. Dans la même semaine, John Desrocher finit son périple dans la wilaya de Sétif.
Par ailleurs, cette façon de procéder, il faut le dire, n’est pas sans rendre service à la partie algérienne et pour cause, elle peut éventuellement redorer l’image quelque peu écorchée de l’Algérie vue notamment des USA, et ce, à travers la revalorisation du patrimoine culturel et historique. Cela permettra à notre pays de gagner en visibilité dans le paysage outre-Atlantique.
Par conséquent, c’est ce qui va le rendre plus attrayant concernant l’aspect économique et de ce fait, attirer de potentiels investisseurs qui afficheraient des réticences quant à entreprendre des projets ambitieux dans ces régions dont le potentiel demeure méconnu pour les grands groupes et les entreprises influents.
D’autre part, le cas de l’ambassadeur US n’est pas isolé. Comme lui, Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, se montre très communicatif sur les réseaux sociaux, faisant part de ses dernières activités et sillonnant les régions Sud du pays notamment.
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Par Arezki SLIMANI
Les travailleurs chinois étaient hier à l’oeuvre. Ils nettoyaient les alentours de la mosquée d’Ihadaden, l’une des plus grandes de la ville de Béjaïa.
Cela peut paraître bizarre pour certains, mais c’était hier une réalité à Béjaïa. L’action chinoise s’inscrit dans la dynamique initiée par le nouveau wali depuis son arrivée. Les samedis propres se poursuivent à Béjaïa. Les entreprises publiques et privées y sont impliquées aux côtés de citoyens des quartiers pour redonner à Bejaia son éclat. Les entreprises chinoises, avec leurs ouvriers, s’y invitent. Hier, ils étaient au grand quartier d’Ihhaddaden. D’autres entreprises battent le rappel de leurs «troupes» chaque samedi et cela fait un mois que ce bénévolat dure, faisant de la ville de Béjaïa chaque jour un peu plus propre.
Hier, le quartier de Sidi Ali Lebhar a été nettoyé également. Les habitants de cette cité s’y sont impliqués et «sont priés de bien vouloir préserver les lieux et apporter leur aide à nos agents de nettoyage», lit-on dans la communiqué de la cellule de communication de la wilaya de Béjaïa. L’opération de nettoyage des quartiers ainsi que le curage des oueds qui traversent la ville de Béjaïa initié par le wali, se poursuivent. Hier encore, plusieurs engins ont été à l’oeuvre. Une opération qui suscite chaque week-end un engouement. Ses répercussions sont telles que l’on n’hésite plus à y prendre part. Dès son installation à la tête de la wilaya de Béjaïa, Ahmed Maâbed, qui avait fait de la situation de l’hygiène au niveau de la wilaya son cheval de bataille, a provoqué une dynamique qui s’est traduite sur le terrain par une série d’actions de nettoyage de la ville de Béjaïa.
Depuis, la journée de samedi n’est pas celle de repos et de farniente, mais celle d’une journée de volontariat. Les directions de l’exécutif de wilaya ainsi que les communes ont été instruites pour l’amélioration du cadre de vie des habitants des quartiers et des cités de la ville de Béjaïa. Répartie en 19 zones, la commune du chef-lieu fait sa toilette hebdomadaire. Pour la direction des travaux publics, son intervention se déroule sur les différents axes routiers en étroite collaboration avec les entreprises tant privées que publiques et la population. L’exécutif, les entreprises publiques et privées, les élus des l’APC ainsi que le mouvement associatif et des habitants s’associent dans un élan qui n’a de valeur que de débarrasser Béjaïa de son insalubrité.
En attendant que l’Epic communal et les projets de réalisation de Centres d’enfouissement technique à travers les différentes communes de la wilaya voient le jour, l’heure est au bénévolat. Il reste à espérer que tout un chacun fasse de son mieux pour que l’action de protéger cet environnement dans lequel nous vivons, se concrétise. Il reste aussi à espérer que les édiles versent dans la réflexion pour situer les problèmes et dégager des solutions définitives pour éradiquer cette saleté. Il suffit de voir ce qui se passe dans les wilayas voisines pour se situer et envisager des actions autres que celle du volontariat, qui demeurent provisoires et tout juste faites pour parer au plus pressé.
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ALGER – Le président de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri a été élu coordinateur de la Confédération des syndicats algériens (CSA), créée samedi et qui regroupe 13 syndicats autonomes issus de différents secteurs.
M. Dziri a été élu à ce poste pour une durée de six (06) mois au terme des travaux de l’assemblée générale constitutive ayant donné lieu à la création du CSA qui s’emploiera à consacrer la politique du dialogue social et de la concertation, et de dégager un « dénominatif commun en faveur de la solidarité ».
Outre l’UNPEF, cette confédération est composée de cinq autres syndicats relevant du secteur de l’Education, il s’agit du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), du Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), du Conseil des lycées d’Algérie (CLA) et Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF).
La CSA est composée en outre du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), du Syndicat national des vétérinaire, du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), du Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP), du syndicat des travailleurs de la poste, du Syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA) et du Syndicat national des Imams.
Le coordinateur de la Confédération a fait savoir, à cet égard, qu’en sus de l’examen des statuts de la CSA, la réunion a permis de « finaliser le dossier exigé pour l’obtention du récépissé de dépôt auprès du ministère du Travail en sa qualité d’autorité compétente pour la délivrance des récépissés de demande d’agrément », qualifiant cette alliance « d’espace qui nous permettra de contribuer au dialogue social national et de prendre part aux tripartites ».
Il a indiqué, à cet égard, que la CSA n’entend pas s’ériger en « espace parallèle » à la centrale syndicale, mais se veut « une voie supplémentaire » des travailleurs en contribuant avec des propositions importantes au profit de la classe travailleuse, de l’économie nationale et du monde du travail.
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RAMALLAH – Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a déclaré samedi, que « la victoire est inévitable et que l’occupation israélienne de la Palestine prendra fin même si cela prendra un certain temps », à la veille de la commémoration du 14e anniversaire de la disparition du leader charismatique palestinien Yasser Arafat.
« Le destin de la terre de Palestine sera déterminé par le peuple palestinien, qui défend ses droits, ici, en Palestine et à travers la diaspora. » (Abbas)
Le président palestinien a indiqué, à cette occasion, que « le peuple palestinien et sa cause traversent actuellement une étape très difficile de son histoire », affirmant que « le complot contre la Palestine qui a été entamé avec la Déclaration Balfour n’était pas terminé avec le prétendu Accord du siècle », a rapporté l’agence Wafa.
« Le destin de la terre de Palestine sera déterminé par le peuple palestinien, qui défend ses droits, ici, en Palestine et à travers la diaspora. Il n’aura pas un seul Palestinien honorable qui accepte moins que le droit de son peuple à la liberté, à la souveraineté et à l’indépendance sur la terre de l’Etat de Palestine avec El Qods comme capitale et selon les frontières de 1967 », a souligné le président palestinien dans un message retransmis par la télévision, adressé au peuple palestinien à l’occasion de la commémoration du 14e anniversaire de la disparition du leader charismatique Yasser Arafat.
« Nous sommes tous appelés, plus que jamais, à s’unir et à soutenir l’Organisation de libération de Palestine (OLP), représentant légitime et unique de notre peuple partout dans le monde et leader de la lutte nationale pour la protection de nos droits nationaux historiques et immuables », a ajouté M. Abbas.
Le président palestinien a affirmé, également, qu' »aucune partie n’a le droit de retirer les réfugiés palestiniens de la table des négociations, de prendre des mesures contre l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et d’essayer de mettre en doute le nombre de réfugiés comme prélude à la liquidation de la cause palestinienne ».
« Notre unité nationale demeure la chose la plus précieuse que nous ayons et c’est notre arme la plus puissante pour faire face aux projets de liquidation et aux complots menés contre notre cause. » (Abbas)
« Notre unité nationale demeure la chose la plus précieuse que nous ayons et c’est notre arme la plus puissante pour faire face aux projets de liquidation et aux complots menés contre notre cause. Les tentatives visant à séparer Ghaza de la patrie ne réussiront pas », a-t-il soutenu appelant les différents groupes et parties à soutenir les actions de l’OLP et poursuivre la résistance contre les forces d’occupation israéliennes.
Dans ce contexte, Mahmoud Abbas a rendu un vibrant hommage au défunt président Yasser Arafat qui s’était éteint le 11 novembre 2004, laissant derrière lui un « passé révolutionnaire solide » et une « approche de lutte » suivie et défendue, aujourd’hui, par les dirigeants de l’OLP.
Le président Abbas a promis de défendre sa mémoire et à rester fidèle à la cause nationale, tout en présentant ses salutations à tous « les martyrs palestiniens morts pour défendre la liberté et l’indépendance de l’Etat palestinien ».
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