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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 14 hours ago

Contestations

Sun, 09/30/2018 - 14:52

Les fonctionnaires de l’orientation du secteur de l’éducation nationale vont organiser des sit-in de protestations pour dénoncer leur situation socioprofessionnelle. Les dates de ce mouvement de protestation n’ont pas encore été rendues publiques.

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Le privé et les cantines scolaires

Sun, 09/30/2018 - 14:52

Un cahier des charges sera élaboré afin d’ouvrir au secteur privé la gestion des cantines scolaires. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui..

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Handball – coupe d’Afrique des clubs champions, Abidjan 2018: Le GS Pétroliers dans le groupe B

Sun, 09/30/2018 - 14:51

Le GS Pétroliers, champion d’Algérie en titre, qui prendra part au championnat d’Afrique des clubs champions qui se déroulera à Abidjan, Côte d’Ivoire, du 19 au 28 octobre 2018, est versé dans le groupe B à l’issue du tirage au sort. Les 10 équipes retenues sont réparties en deux poules de cinq où chaque formation jouera quatre rencontres. Un classement sera effectué et les quatre premiers accèdent aux quarts de finale. Lors du second tour, à élimination directe, le premier du groupe A affrontera le 4e du groupe B, 2A contre 3B, 3A contre 2B et 4A contre 1B.

Pour ce qui est des demi-finales, le vainqueur du 1er quart de finale rencontrera le vainqueur du 2e quart de finale et l’autre demi-finale mettra aux prises le vainqueur du 3e quart de finale au vainqueur du 4e quart de finale. Le match d’ouverture mettra aux prises le club organisateur Red Star OJA face aux Burkinabés de l’USFA. De son côté, le GS Pétroliers, qui revient à la compétition après plusieurs années d’absence, débutera le tournoi contre la formation égyptienne du Zamalek.
Ahmed A.

Composition des groupes
Groupe A 
: Ahly du Caire (Egypte),Phoenix (Gabon), FAP (Cameroun), Red Star OJA (Côte -d’Ivoire) et USFA (Burkina Faso).
Groupe B : Zamalek SC (Egypte), Raja Agadir (Maroc), JSK (RD Congo),Petrosport (Congo) et GS Pétroliers (Algérie).

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«Retard important» au Cameroun, «décision finale» fin novembre: Sursis pour Cameroun-2019

Sun, 09/30/2018 - 14:50

La «décision finale» sur la tenue de la Coupe d’Afrique des nations- 2019 au Cameroun sera rendue fin novembre, a annoncé vendredi la Confédération africaine de football (CAF), réunie à Sharm el-Cheikh en Egypte. Vainqueur de la CAN-2017, le Cameroun est également le pays hôte de l’édition qui se tiendra du 15 juin au 13 juillet l’année prochaine.
Mais des doutes planent sur la capacité du pays, dont le football est en proie à de graves difficultés financières, à organiser la compétition. Dans un communiqué, la CAF pointe «un retard important dans la réalisation des infrastructures ». «La décision finale sera rendue fin novembre après la dernière visite d’inspection du cabinet d’audit Roland Berger et de la CAF», a précisé l’organisation panafricaine. Une commission mixte de la CAF et de la Fédération internationale du football (Fifa) se rendra au Cameroun «pour étudier les questions de sécurité», a-t-elle ajouté. Le président de la CAF Ahmad Ahmad avait confié à l’AFP en avril que, «vu la prédisposition du chef de l’Etat (Paul Biya), tout le monde va s’y atteler et aller de l’avant». M. Biya avait assuré que son pays serait «prêt» pour la tenue de la CAN-2019.

Le football camerounais connaît une grave crise. La ligue professionnelle a décidé en juillet de suspendre les championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 pour «défaut de moyens financiers». La fédération camerounaise (Fécafoot) est actuellement sous tutelle de la Fifa jusqu’à décembre au moins. Le Maroc, candidat malheureux à l’organisation du Mondial-2026 (attribué au trio USA/Mexique/Canada), est régulièrement cité par les médias comme remplaçant probable du Cameroun pour la tenue de la CAN-2019. La Confédération africaine a précisé que le tournoi de 2019 qui regroupera officiellement 24 pays et non pas 16 se jouera, à travers les six stades retenus, entre le 15 juin et le 13 juillet de l’année prochaine. Elle n’a pas toutefois apporté des précisions sur les modalités de qualification à cette phase finale. Les qualifiés, en sus du pays organisateur (Cameroun ou Maroc où les deux à la fois), sortiront des douze groupes dont la poule B est formée et du Maroc et du Cameroun.
Le CHAN-2022 confié à l’Algérie 
Parmi les autres décisions prononcées vendredi par les membres du comité exécutif de la Confédération l’attribution du CHAN-2022 à l’Algérie. Notre pays qui n’a pas obtenu l’honneur d’organiser une manifestation panafricaine de football de cette envergure depuis 1990 avait décidé l’hiver dernier de postuler à l’organisation de cette compétition dédiée aux footballeurs des championnats africains. Demi-finalistes en 2011 lors de la deuxième édition organisée par le Soudan, les Verts n’avaient plus participé à cette épreuve en raison d’un forfait (en 2014 en Afrique du Sud) profitable aux Libyens qui a conduit à la suspension de la sélection pour l’édition de 2016 au Rwanda puis une triste élimination face aux mêmes libyens en qualifications du CHAN-2018 (Maroc).

Les Algériens qualifiés d’office pour la septième édition doivent toutefois batailler pour obtenir leur participation à la 6e copie programmée en 2020 en Ethiopie. Dans un premier «compte-rendu» publié hier sur son site, la FAF s’est félicitée de cette décision de la CAF qui a «estimé que le dossier introduit par la FAF est plus que convaincant et n’a pas hésité à permettre à notre pays d’accueillir une première compétition continentale majeure (seniors) depuis celle de la CAN en 1990». L’actuelle direction de la FAF dont le mandat court jusqu’en 2021 devrait s’atteler à lancer les chantiers à l’organisation de cette fête du football africain en escomptant l’opérationnalité de nouveaux acquis infrastructurels (stades d’Oran, Baraki et Tizi-Ouzou notamment). Mais également l’éclosion de nouveaux talents capables à moyen terme d’offrir au football algérien de nouvelles consécrations.

Les autres résolutions du conclave de Sharm el-Cheikh 
Dans le même contexte, la CAF a confirmé l’organisation de la CAN-2018 «seniors-dames» au Ghana. Ce tournoi pour lequel l’EN féminine est qualifiée se tiendra comme convenu, à savoir du 17 novembre au 1er décembre. Outre l’Algérie et le Ghana, l’Afrique du Sud, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Mali, le Nigéria et la Zambie seront de la fête. La CAF a, par ailleurs, annoncé l’attribution de l’édition de 2020 au Congo-Brazzaville. D’autre part, la CAF a arrêté la date de la phase finale du Championnat d’Afrique des U23 qualificatif aux JO-2020 (Japon) que l’Egypte (et non la Tanzanie comme écrit par erreur dans notre dernière édition) abritera en 2019 (du 8 au 22 novembre). Pour se qualifier, des phases zonales seront organisées. La zone nord (Maghreb) tiendra son tournoi en Tunisie avec la participation de la sélection du pays hôte, du Maroc, de l’Algérie et de la Libye. L’Algérie avait pris part au tournoi olympique de football suite à sa seconde place acquise lors du Championnat d’Afrique organisé en 2015 au Sénégal. Enfin, les CAN des U20, de Futsal et des U17 ont été confiées à la Mauritanie (2021) et au Maroc (2020 et 2021).
M. B. avec AFP

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Angleterre: Manchester United lourdement battu par West Ham

Sun, 09/30/2018 - 14:40

Manchester United s’est enfoncé encore un peu plus dans la crise après sa défaite sur la pelouse de West Ham (3-1), hier lors de la 7e journée de Premier League, sur fond de tensions entre Paul Pogba et José Mourinho. La semaine cauchemardesque se termine aussi mal qu’elle avait commencé : elle avait commencé avec l’annonce du retrait du vice-capitanat à Paul Pogba, une élimination en Coupe de la Ligue par Derby (D2), puis continué avec une dispute entre la «Pioche» et «Mou». Pour Mourinho, la situation devient critique avec ce troisième match consécutif sans victoire toutes compétitions confondues, cette troisième défaite en seulement sept journées de championnat. D’autant plus que sa relation houleuse avec Pogba n’a pas quitté la Une des journaux.

Le champion du monde, titulaire, n’a rien montré avant sa sortie à la 70e minute. Ni le reste de son équipe d’ailleurs. Pogba s’était attiré les foudres de Mourinho quand il avait réclamé que son équipe «attaque, attaque, attaque» après le nul à Wolverhampton le week-end dernier (1-1). Mais en sont-ils seulement capables ? Sur la pelouse du London Stadium, seuls les «Hammers» ont bien joué. Dès la 6e minute, Felipe Anderson marquait son premier but pour les «Hammers». Sur un centre de Zabaleta, le Brésilien réussissait une petite talonnade qui trompait De Gea. Si les «Red Devils» revenaient dans le match, ils n’étaient absolument pas dangereux, à l’image d’un Lukaku systématiquement hors-jeu ou d’un Pogba défait trop facilement du ballon.

Les hommes de Manuel Pellegrini en profitaient au pire moment. Juste avant la pause, Yarmolenko envoyait une frappe sans grande conviction, qui, déviée par Lindelof, allait se loger directement dans la lucarne de De Gea (43). Martial et Pogba étaient sortis à la 70e minute, remplacés par Mata et Fred. Comme un symbole, sur l’action suivante, Rashford réduisait l’écart sur un corner (71). Mais l’espoir était de courte durée, superbement servi par Noble dans une défense mancunienne peu attentive, Arnautovic ajustait tranquillement De Gea pour assurer la victoire des «Hammers» (74).

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Aïn Defla: Débats sur le rôle et les missions du moniteur d’auto-école

Sun, 09/30/2018 - 14:37

Pour la première fois, enfin, on se penche sur le statut, le rôle, la formation et sur les textes qui régissent ce maillon de la chaîne qui concourt à la délivrance du «Carton rose» qui donne le droit à tout citoyen de conduire un véhicule lourd ou léger.
C’est pour apporter un éclairage sur le flou, les vides juridiques, les insuffisances dont souffre cette activité pourtant stratégique dans la mesure où elle est censée former des conducteurs qui, de par leurs performances, pourraient infléchir la courbe ascendante du nombre d’accidents et de drames dont nos réseaux sont le théâtre au quotidien. C’est donc, selon la Direction des transports, pour débattre de la situation qui prévaut dans le circuit de formation des conducteurs, circuit dont le moniteur est l’élément essentiel, qu’un séminaire a été organisé jeudi dernier au niveau de la salle de conférences du Centre culturel islamique de Aïn Defla, séminaire qui a regroupé outre le responsable du secteur des transports M. Mokhtar Abderrahmane, les gérants des auto-écoles, les moniteurs et monitrices, les ingénieurs examinateurs et inspecteurs ainsi que les représentants des différents services de sécurité routière, de la gendarmerie et de la police.

Ce séminaire est le résultat d’une des recommandations formulée à l’issue d’une rencontre qui s’est tenue il y a une année jour pour jour, le 27 septembre 2017 et qui avait débattu de la stratégie mise en place pour assurer la sécurité routière et endiguer l’hécatombe qui sévit sur le réseau routier national. Le premier intervenant, M. Hamadi Omar, inspecteur principal au niveau du Centre national des permis de conduire, le CNPC, a retracé les grandes étapes qui ont marqué la législation qui régit le cursus de formation des conducteurs. Selon l’orateur, une armada de textes régissant la sécurité routière a été élaborée mais le profil des moniteurs-formateurs dont pourtant le nombre dépasse les 20 000, n’a bénéficié que d’une évocation succincte dans ces textes. Prenant la parole à son tour, M. Chettah Hamouda, inspecteur au niveau du CNPC ; a tenté de définir le rôle dévolu au moniteurformateur M. El Oualhi Hamrit, inspecteur des permis de conduire de la wilaya de M’sila a, quant à lui, fait référence à un texte datant de 2002 qui définit la durée de la formation des moniteurs sur la base d’un programme de 200 h dont 101 h imparties à la formation en résidence et 99h de formation à distance, un programme comprenant 5 modules essentiels, formation qualifiante sanctionnée par un examen théorique et pratique pour l’obtention d’un CAP à caractère national.

A ce sujet, il a été remarqué que cette formation, paradoxalement, ne s’effectue pas sur la base d’un programme élaboré et prédéfini de manière précise par un texte juridique définissant les missions et le rôle du moniteur notamment pour ce qui est de la formation des conducteurs de poids lourds. On note que la formation du moniteur pour les poids lourds s’effectue dans une école située à Batna et où le droit d’inscription est de 6 millions de centimes, avec en plus, les frais de séjour qui sont à la charge du candidat. Il faut ajouter à ce manque de programme que la situation du parc national des véhicules en circulation qui, en 2009, comptait quelque 4 millions d’unités, en 2018 il est estimé à plus de 8 millions; soit le double et de ce fait, l’approche de la sécurité routière se doit d’être plus adaptée tant sur le plan de la prévention que sur le plan des mesures dissuasives, a-t- on indiqué. Selon M. Djellali Karim, directeur d’une auto-école de Sétif, il est indispensable de focaliser la formation sur les compétences et les performances pédagogiques en mettant à leur disposition les outils pédagogiques indispensables tels que les simulateurs et procéder à des évaluations tout en actualisant les connaissances.

De plus, a indiqué l’intervenant, la formation des conducteurs, suggère- t-il, doit se faire en trois étapes à savoir, l’apprentissage en milieu clos, puis sur un parcours choisi pour sa facilité et en dernière étape en situation réelle, en faisant varier les conditions et les situations. Lors du débat ouvert qui a suivi, la réussite du moniteur doit obéir à une motivation et non pas juste pour trouver un emploi. De plus, il a été souhaité la sécurité du moniteur qui est parfois menacée dans son intégrité physique par certains apprenants sous l’effet de psychotropes. Un autre intervenant a évoqué le cas de ce conducteur épileptique qui a été à l’origine d’un accident qui a fait 8 morts, et que pour remédier à ce genre d’aléas, le certificat médical requis ne doit pas être une simple formalité, un certificat de complaisance mais le résultat d’un examen clinique, physique et psychologique. Toujours lors des débats, il a été révélé que certaines autoécoles se contentent de cours théoriques uniquement et que des agréments sont accordés à des postulants qui n’ont rien à voir avec le domaine.

Un autre intervenant a émis le vœu que le moniteur bénéficie d’une initiation à ses droits tels que le volume horaire de travail, la législation sur le remplacement du tenant de l’école le jour des examinations pour éviter des situations où le propriétaire de l’école vit à l’étranger et se contente de déléguer un moniteur pour le remplacer à longueur d’année.
Karim O.

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Ils réclament une nouvelle session de rattrapage du DEMS : Les médecins résidents reviennent à la charge lundi

Sun, 09/30/2018 - 12:59

Écrit par Samira Dekkiche

Le Collectif autonome des médecins résidents (Camra) a appelé, dans un communiqué publié vendredi soir, ses 15 000 adhérents à participer au sit-in qu’il compte tenir dès demain, lundi, devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique afin de réclamer l’organisation d’une nouvelle session de rattrapage du DEMS pour les recalés.

Il ne manque pas de dénoncer la décision du ministre Tahar Hadjar de ne pas organiser une session de rattrapage pour les 812 recalés de la session du mois de juillet, étant la seule et unique session de 2018. Résultat, ces derniers n’ont pas le droit de s’inscrire à l’année universitaire 2018/2019 et devront, par conséquent, quitter les services hospitaliers, avec cessation de payement. Ils pourront néanmoins se présenter à la session prochaine de janvier/février 2019 en tant que candidats libres. Pour sa défense, le Collectif, dans son communiqué, a tenu à rappeler les déclarations contradictoires de la tutelle, d’une part, sur la nécessité absolue d’une couverture médicale des zones enclavées des Hauts-Plateaux et du Grand-Sud, ce que le Camra dit «partager entièrement mais pas dans le cadre de l’obligation du service civil», et, d’autre part, «la privation de ces zones de plus de 800 nouveaux spécialistes».
Pour rappel, après avoir rencontré les présidents des comités pédagogiques et les doyens des facultés de médecine, le ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé l’organisation de cours de rattrapage pour les années intermédiaires, suivis d’un examen en session normale de l’année universitaire 2017/2018, et ce, entre janvier et février 2019. La session de rattrapage, quant à elle, est programmée pour février et mars 2019. Pour ce qui est des dates des examens de l’année universitaire 2018/2019, la session normale a été programmée pour septembre 2019 et la session de rattrapage pour octobre 2019. Par ailleurs, le ministère de la Santé a promis aux nouveaux maîtres assistants de la promotion 2018 d’appliquer le procès-verbal de la rencontre du mois d’avril dernier. Mais ces nouveaux spécialistes ont constaté qu’aucune nouvelle mesure n’a été appliquée, sauf celle relative à la durée du service civil inscrite dans la nouvelle loi sanitaire. Elle institue une durée de 1 à 4 ans selon les zones d’exercice. Quoi qu’il en soit, pour le Camra, cette nouvelle action sera un test pour le mouvement des médecins résidents qui a montré, ces derniers jours, un épuisement, constaté lors du sit-in organisé en septembre devant les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé.
Quelques dizaines seulement de manifestants ont répondu à l’appel du Camra, qui n’arrive pas à remobiliser ces médecins, notamment après l’arrêt de la grève du 24 juin dernier sans avoir obtenu gain de cause.

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FFS : Un anniversaire toujours au front de l’opposition

Sun, 09/30/2018 - 12:57

Écrit par Houssem A. M.

La commémoration du 55e anniversaire de la naissance du FFS a été une occasion pour Mohamed Djillani et Ali Laskri de faire le bilan négatif d’une gestion sociopolitique du pays depuis l’Indépendance.

Pour les deux responsables, les raisons qui ont poussé Hocine Aït Ahmed, Mourad Oussedik et Mohand Oulhadj et d’autres leaders de la Révolution d’autres régions du pays, à l’instar de Lakhdar Bourguaa, de la Wilaya IV historique, à annoncer la naissance du Front des forces socialistes sont toujours là. Rien n’a changé depuis la naissance de ce parti : le FFS est «né pour faire face au coup de force constitutionnel qui a consacré la nature dictatoriale du régime algérien, qui n’a pas dérogé depuis l’Indépendance à ses pratiques : l’autoritarisme, la répression, la corruption et l’usage de tous les moyens pour détourner la volonté populaire». Cinquante-cinq ans après, le FFS s’engage dans la même voie.

« Il (le FFS) poursuit sa lutte politique et pacifique pour dépasser le statu quo politique devenu intenable, pour le rétablissement des libertés individuelles et collectives (qui ) sont bafouées, selon Hadj Djillani, pour qui « la cohésion sociale disloquée, l’unité nationale menacée, le système de gouvernance est dépassé et, conséquence de la trahison du serment de Novembre et de la plate-forme de la Soummam, l’Etat de droit est non consacré ». Face à cette situation, le pouvoir est fermé à tout dialogue avec le peuple et la société, préférant, selon l’orateur « les simulacres de dialogues ou de négociations sur les questions nationales avec les mêmes acteurs, à savoir le pouvoir et ceux qui lui font allégeance ». Sur le plan économique, la situation n’est guère meilleure, fait observer Hadj Djillani, déplorant «une situation complexe, caractérisée par un manque de traçabilité, l’informel, le sous-développement du système des impôts, la gestion inconsciente des affaires économiques qui confirment un déficit managérial et un manque de projection de l’investissement public. Les positions financières internes et externes sont entièrement dégradées, la capacité économique et financière du pays est très faible, surtout après l’épuisement du Fonds de régulation des recettes ».

Il dénoncera, dans le même ordre d’idées « une politique libérale (qui) consacre la répression, l’injustice, le non-droit. » Et de prédire le pire en subodorant que « l’alternative socio-économique ne viendra pas d’une succession de lois de finances conjoncturelles qui ne sont pas inscrites à moyen et long termes, ni de la persistance de la dépendance du prix des hydrocarbures sur le marché international ». Le constat établi par le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS, en l’occurrence, Ali Laskri, n’est guère mieux. Pour lui, la solution à la crise multiforme et au marasme que vit le peuple ne viendra pas de l’élection présidentielle de 2019. Une conviction qui lui vient du fait que « notre pays vit une crise de système, et la solution ne viendra pas d’une élection en l’absence d’un Etat de droit». «L’erreur du pouvoir est de trop, c’est que la solution d’un mandat à vie réveillera le volcan dormant dans un sursaut de dignité du peuple algérien », alertera Ali Laskri qui revendique la mise en place de commissions d’enquêtes parlementaires qui devront plancher sur les retards et surcoûts des projets structurants, sur les concessions du foncier agricole et sur les inondations ayant causé des victimes et des dégâts, les épidémies qui reflètent la gabegie, la corruption et la mauvaise gouvernance », détaille A. Laskri.

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Ils refusent d’intégrer l’organisation initiée par Ould Abbès : LE RND, le TAJ et le MPA refusent le front populaire

Sun, 09/30/2018 - 12:54

Écrit par Hichem Laloui

Le front populaire de soutien à Abdelaziz Bouteflika n’a pas eu l’assentiment des partis de l’alliance présidentielle. Le RND d’Ahmed Ouyahia, le TAJ d’Amara Ghoul et le MPA d’Amara Benyounès rejettent, chacun selon sa formule, l’initiative du secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès qui se retrouve dans l’obligation de travailler avec des partis sans poids significatif sur la scène politique nationale.

Le premier à s’exprimer sur la question a été le RND, le parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia qui s’est dit « non intéressé d’intégrer d’une manière organique » le front populaire. Si le RND joue au plus fin pour rejeter l’offre, il n’en demeure pas moins que la finalité de la sortie du porte-parole du RND n’est autre qu’un rejet en bonne et due forme de l’initiative. Quelques jours après, c’est le chef de TAJ, Amar Ghoul, de lui emboîter le pas et d’émettre des réserves quant à la nécessité d’intégrer le front populaire tel que dessiné par Ould Abbès. Le chef de Taj a, lui, également, trouvé des subterfuges pour prendre ses distances vis-à-vis du front populaire version Ould Abbès. En effet, Amar Ghoul a appelé à l’élargissement du front à la société civile et aux institutions de l’Etat afin qu’il puisse vivre au-delà de la présidentielle de 2019. Là aussi, c’est une autre manière de poser des conditions auxquelles le front, dans sa conception initiale, ne peut s’accommoder, tant est qu’il est conçu comme une entité dans laquelle les adhérents seront obligés de s’y diluer.
Avant-hier, c’était à Amara Benyounès de rejeter l’initiative et de s’en prendre à son initiateur. Le chef du MPA a estimé que son parti «ne pourra en aucun cas intégrer un front piloté par une formation politique».
Le chef du MPA est allé jusqu’à critiquer cette démarche et accuser ses initiateurs de faire dans la manipulation. «Au final, c’est le chef de l’Etat qui soutient ces partis», a dit, en effet, Amara Benyounès à l’ouverture des travaux de l’université d’été de son parti à Zemouri, dans la wilaya de Boumerdès. Avec le refus des trois formations de l’Alliance présidentielle de renforcer le front de soutien au président Abdelaziz Bouteflika, c’est le secrétaire général du FLN qui en prend un coup avec l’échec de mobiliser les traditionnels soutiens au chef de l’Etat autour d’un front qu’il a conçu comme rempart et force de frappe pour défendre une autre mandature à l’actuel président. Cet échec ne peut être considéré comme un recul de ces partis dans leur soutien à Bouteflika, mais il reste, néanmoins, à connaître sous quelle forme les soutiens au président comptent s’organiser pour mener dans l’union la défense de la candidature du président si ce dernier décidait de rempiler pour un autre mandat à partir d’avril 2019.
A l’heure actuelle, seul le FLN tente de devancer ses pairs avec un discours soutenu et omnipotent sur la nécessité d’un 5e mandat pour Bouteflika, au moment où les autres soutiens préfèrent patienter un peu plus. Leur premier acte de prudence est le rejet de l’initiative d’Ould Abbès.

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Front El Moustakbal : Abdelaziz Belaïd, candidat à la présidentielle

Sun, 09/30/2018 - 12:52

Écrit par Aziz Latrèche

Le Front El Moustakbal a annoncé, hier, sa participation à la présidentielle de 2019 à travers la candidature de son président Abdelaziz Belaïd. La veille, lors de la première journée du 2e congrès ordinaire du parti, M. Belaïd avait été plébiscité à la tête de sa formation politique, un poste qu’il occupe depuis sa fondation en 2002.

La participation à la présidentielle d’avril prochain fait partie des recommandations adoptées hier par le Front lors de la clôture des travaux de son congrès et ce, en présence de ses cadres ainsi que des délégués des différentes wilayas.
Ces derniers étaient nombreux à participer à ce rendez-vous organisé au village des artistes à Zéralda (Alger). Ce que ne manquera d’ailleurs pas de relever et de mettre en exergue le président du parti lors de la conférence de presse qu’il a animée à la clôture des travaux du congrès.
Abdelaziz Belaïd s’est, en outre, réjouit de « la forte participation des femmes ainsi que la de diaspora » au congrès de Zéralda.
Il a également estimé que les décisions prises durant ce congrès étaient très « audacieuses», notamment à travers l’adoption d’un règlement intérieur qui stipule, pour « la première fois dans les annales des formations politiques algériennes », que des élections primaires doivent être organisées au sein du parti en vue des communales et des législatives. Il s’agit, à travers cette procédure, de mettre en place les mécanismes qui « puissent permettre de bien choisir les têtes de liste » en vue de ce type d’échéances électorales.
Concernant sa candidature à la prochaine présidentielle de 2019, le premier responsable du Front El Moustakbal indiquera « n’avoir reçu aucune garantie » de la part des « décideurs ».
Le congrès a décidé une participation. Nous comptons y aller non pas dans le rôle de lièvre mais dans celui de lion qui veut prendre le pouvoir en vue de réaliser le changement », prévient M. Belaïd. «L’Algérie connaîtra beaucoup de problèmes dans deux ans avec ces centaines de milliers de demandeurs d’emploi qui arrivent sur le marché annuellement. Il y aura également les effets de la planche à billets.
Avec l’inflation qui progresse, il n’y aura peut-être plus personne pour acheter les voitures qu’on se vante de fabriquer», considère le président fraîchement réélu aux commandes d’El Moustakbal. Et d’ajouter que « l’année 2019 sera un tournant décisif dans l’histoire de l’Algérie » à travers l’élection présidentielle.
«Aujourd’hui, la corruption gangrène le pays, et nous sommes exposés à tous les dangers. Si on ne fait pas d’efforts, on risque de se retrouver face au même problème que durant les années 1990, parce que les mêmes ambitions existent toujours, les forces qui activaient durant cette période », conclura M. Belaïd, faisant référence au parti dissout.

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Tomate industrielle à Annaba: Des efforts pour la promotion de la production et de l’exportation

Sun, 09/30/2018 - 12:43

La filière de la tomate industrielle dans la wilaya d’Annaba ‘’s’oriente vers la promotion de la production et de l’exportation du double concentré et la limitation de l’importation du triple concentré’’, a indiqué à Annaba, le directeur central de la régulation et du développement de la production agricole auprès du ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche. Intervenant lors d’une rencontre régionale autour de l’évaluation de la campagne de la tomate industrielle, au titre de l’année 2017/2018, organisée au siège de la direction des services agricoles (DSA), M. Mohamed Kharoubi a estimé que la concrétisation de cette orientation nécessite la mise en place des mécanismes techniques nécessaires pour un meilleure rendement ainsi que la réunion des conditions adéquates sur le plan organisationnel afin d’améliorer la performance des différents intervenants dans la promotion de cette filière.

‘’L’augmentation des capacités techniques des producteurs, la mécanisation et la généralisation du système d’irrigation localisé (goutte à goutte), l’octroi du crédit ‘’R’fig’’, les mesures incitatives visant la fixation du prix de la tomate, et la réduction du délai d’attente dans les usines de transformation’’, constituent, entre autres les dispositions majeures prises pour assurer le développement et la promotion de cette filière, a fait savoir le même responsable. Il a également précisé que ces facteurs ont contribué à l’augmentation de la production de la tomate industrielle rappelant qu’au cours de la saison précédente, une hausse de 27% a été enregistrée comparée la saison 2016/2017. Dans le cadre de cette orientation, des objectifs ont été fixés afin de réaliser une production de 90.000 tonnes du triple concentré de la tomate et ce, en vue de réduire l’importation de cette matière, a exprimé M. Kharoubi.

Au cours de l’année précédente, une quantité de 32.000 tonnes du triple concentré de tomate industrielle a été importée, selon l’intervenant, qui a ajouté qu’une quantité de 18.000 tonnes du double concentré de la tomate industrielle a été exportée vers les pays de l’Europe et de l’Afrique. La filière de la tomate industrielle a enregistré au titre de la saison agricole précédente une production nationale de plus de 15 millions de quintaux sur une superficie de 23.702 hectares, dont 60 hectares irrigués par le système du ‘’goutte à goutte’’. Lors de cette rencontre régionale, à laquelle ont pris part les partenaires concernés des wilayas d’Annaba, d’El Tarf, de Guelma, de Skikda, de Sétif et de Mila, les perspectives de développement et d’amélioration du rendement de la tomate industrielle ainsi que les préoccupations des différents acteurs dans ce domaine ont été débattus.

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Envenimation scorpionique à Ouargla: Une préoccupation en quête d’une meilleure prise en charge

Sun, 09/30/2018 - 12:41

L’envenimation engendrée par les piqures de scorpions constitue, dans la wilaya d’Ouargla, une préoccupation requérant, pour éviter les cas mortels, la conjugaison de plus d’efforts pour sa prise en charge, dans le cadre du programme national de lutte contre le fléau.

Etant une des régions connues pour la prolifération de cet insecte venimeux menaçant la santé publique, la wilaya d’Ouargla déplore chaque année des victimes de piqures de scorpions, en raison de plusieurs facteurs, dont, outre la prolifération du scorpion en régions sahariennes, certains comportements négatifs du citoyen contribuant à la dégradation du milieu, à travers la propagation des déchets et des décombres, ainsi que les constructions anarchiques, en dépit de l’existence d’un arsenal de mesures préventives. Selon le chef de service de la prévention à la direction locale de la santé et de la population (DSP), l’implication du citoyen aux efforts des différents acteurs (santé, environnement, collectivités et associations), demeure nécessaire pour faire face au phénomène d’envenimation et réduire ses séquelles sur la santé publique. M. Djamel Mammeri a mis l’accent sur la nécessité, afin d’atténuer les dangers de cet insecte, de se conformer aux règles d’hygiène et aux mesures préventives, à travers le respect des horaires de dépôt des déchets ménagers, et dans des lieux appropriés, le nettoiement de l’environnement, ainsi que le chaulage des habitations construites à base de pierre. Le recours à l’usage de certains prédateurs du scorpion, dont le hérisson, le chat et la poule, comme moyens de lutte contre la prolifération du scorpion a également été préconisé par le chef de service de la prévention.

Intensifier les opérations de collecte de scorpion
Des associations versées dans la protection de l’environnement ont estimé que l’intensification et l’encouragement des opérations rémunérées de collecte du scorpion sont à même de réduire les cas d’envenimation scorpionique, en plus de la sensibilisation du citoyen sur les règles préventives pour faire de ce phénomène l’affaire de tous. Les campagnes de collecte de cet insecte avaient permis ces dernières années la collecte d’une moyenne annuelle de 25.000 scorpions, selon le président de l’association de lutte contre l’envenimation scorpionique dans la wilaya d’Ouargla, Abdelmalek Djouri. Menées entre avril et fin septembre de chaque année, à travers les régions d’Ouargla, Touggourt, El-Hedjira et Hassi-Messaoud, ces campagnes ont donné lieu à la collecte, cette année, de 4 200 insectes, parallèlement aux campagnes de sensibilisation pour la participation aux actions de nettoiement initiées par l’association en coordination avec d’autres acteurs. Créée en 1997, l’association s’est depuis employée, selon son président, à impliquer d’autres acteurs et étendre son champ d’action en milieu urbain eu égard aux dangers induits par ces campagnes de chasse de l’insecte nuisible, nécessitant un certaine savoir-faire. Le secrétaire général de l’association «Takafoul Akhdar » (entraide verte) du quartier de Mekhadma (Ouargla), Hocine Rabie, a souligné que la dangereuse prolifération de scorpions dans les quartiers reflète la dégradation de l’environnement et requiert la prise de mesures urgentes pour remédier à la situation. Il estime que la lutte contre l’envenimation scorpionique est avant tout tributaire de la préservation de l’environnement et de l’ancrage de la culture environnementale dans le cadre du développement durable.

M. Rabie a, à ce titre, appelé à mener plus d’initiatives, d’implication des jeunes dans les opérations de collecte de scorpions, à travers des travaux d’intérêt général et des chantiers du programme «Blanche-Algérie ». Les associations sont unanimes à souligner que le changement des mentalités et le développement du civisme chez le citoyen font partie des mesures de lutte contre le scorpion, ajouté à la lutte contre le recours aux thérapies traditionnelles en vue d’épargner les complications chez les victimes, et leur transfert le plus tôt possible vers les structures de santé les plus proches. Les efforts menés, à ce titre, ont été couronnés par un recul remarquable ces dix dernières années des cas de piqures de près de 5 000 par an, pour tomber à une prévalence moyenne de 3 000 cas depuis l’année 2010 dans la wilaya d’Ouargla, selon les données de la DSP. Le secteur a déploré 1.729 cas d’envenimation scorpionique enregistrés entre janvier et fin août de cette année dans la wilaya d’Ouargla, dont six cas mortels. La DSP fait état de 2.524 de piqures de scorpion en 2017, dont sept (7) décès, contre 2 772 cas en 2016, dont sept décès.

Selon les explications du Dr. Djamel Mammeri, la prise en charge des victimes fait face à des contraintes liées notamment au retard dans leur évacuation, l’état de santé des personnes piquées, l’espèce de l’insecte et la quantité de venin inoculé. En dépit de ce recul sensible des piqures, il demeure, toutefois, insuffisant et requiert des activités de sensibilisation continues et périodiques, en plus de la disponibilité des antidotes, et de l’organisation de sessions de formation au profit des personnels de la santé pour une meilleure prise en charge des victimes du scorpion.
Les membres de l’Assemblée populaire de la wilaya d’Ouargla ont recommandé, lors d’une session récente extraordinaire, la création d’une annexe de l’Institut Pasteur à Ouargla pour la production du sérum anti-venin et la réalisation des différentes analyses y afférentes. Selon les élus, la création d’une structure du type devra indubitablement contribuer au renforcement des efforts de lutte contre l’envenimation scorpionique et l’encouragement des actions de collecte du scorpion à travers un financement centralisé.

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Séisme et tsunami en Indonésie : Le bilan monte à plusieurs centaines de morts

Sun, 09/30/2018 - 12:39

Le puissant séisme suivi d’un tsunami, qui a frappé vendredi l’île des Célèbes en Indonésie, a fait près de 400 morts, selon un nouveau bilan, alors que les hôpitaux locaux peinent à faire face à cette situation d’urgence. «384 personnes sont mortes», selon les chiffres des hôpitaux, a indiqué samedi Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l’agence de gestion des catastrophes.

Le nombre de blessés grave est monté à 540, a ajouté le responsable qui a réclamé «du personnel, des volontaires et des engins spécialisés», au cours d’un point de presse. Les images venues de la ville de Palu (350.000 habitants) sur la côte ouest des Célèbes montraient des corps allongés près de la côte, certains recouverts de couvertures bleues.
Des carcasses de véhicules témoignent de la violence de la vague qui s’est abattue sur la côte. L’agence s’est aussi déclarée inquiète du sort de plusieurs centaines de personnes qui travaillaient à la préparation d’un festival sur une plage de Palu vendredi soir peu avant le tsunami. Alors que les hôpitaux sont dépassés par l’afflux de victimes, de nombreux blessés étaient soignés à l’extérieur. Des habitants transportaient tant bien que mal des corps sans vie. Ailleurs, un homme portait le corps d’un enfant couvert de boue. Le séisme a frappé essentiellement Palu et la région proche de Donggala. «A Palu (?) il y a des bâtiments, des maisons, qui ont été détruites. (…) des hôtels, des hôpitaux», avait averti le porte-parole plus tôt dans la journée. «Nous pensons que des dizaines ou des centaines (de victimes) n’ont pas encore été dégagées des décombres. Le principal centre commercial de Palu (…) s’est effondré». «L’hôtel Rua-Rua (…) s’est affaissé, il avait 80 chambres dont 76 étaient occupées», a-t-il détaillé.

Des hôtels et un centre commercial détruits
Palu et sa région ont été touchés par une centaine de répliques depuis le fort séisme de vendredi qui a frappé l’île juste avant 11H00 GMT Ce séisme d’une magnitude de 7,5, selon l’institut géologique américain (USGS), est plus puissant que la série de tremblements de terre qu’a connue l’Indonésie en août et qui avait fait plus de 500 morts et environ 1.500 blessés sur l’île de Lombok, voisine de Bali. Un tsunami s’est déclenché peu après avec une hauteur maximale de 1,5 m sur la côte proche de Palu. La panique a poussé les habitants à fuir vers les hauteurs de la ville, selon des images des télévisions locales. Une vidéo montre une vague imposante s’abattre sur plusieurs bâtiments et inonder une mosquée. «J’ai commencé à courir quand j’ai vu des vagues s’abattre sur la côte», a expliqué à l’AFP Rusidanto, un habitant de Palu, qui comme de nombreux indonésiens ne porte qu’un nom.

L’armée appelée pour aider
Des images diffusées par l’agence de gestion des catastrophes montrent d’importants dégâts: un centre commercial très endommagé à Palu, des routes et des trottoirs fissurés. L’électricité est partiellement coupée dans la ville, l’aéroport a été fermé ainsi que certains axes routiers menant à la ville. Le président indonésien Joko Widodo a annoncé que l’armée avait été appelée pour aider aux opérations de recherches de victimes dans la zone. L’épicentre du séisme se situe à 78 kilomètres au nord de Palu.
Le séisme a été ressenti jusque dans le sud à Makassar, la capitale de l’île. La terre a aussi tremblé sur l’île voisine de Kalimantan (partie indonésienne de Borneo), de l’autre côté du détroit de Makassar. L’Indonésie, un archipel de 17.000 îles et îlots qui s’est formé par la convergence de trois grandes plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne, eurasienne), se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de forte activité sismique. Le 26 décembre 2004, l’Indonésie avait été frappée par une série de séismes dévastateurs, dont l’un de magnitude 9,1 sur l’île de Sumatra.

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Diplomatie : À Berlin, Erdogan plaide pour la libéralisation des visas

Sun, 09/30/2018 - 12:35

La Turquie prendra des mesures pour s’aligner sur les critères de l’Union européenne, afin que ses ressortissants puissent obtenir plus facilement des visas pour les pays de l’UE, a déclaré le président Recep Tayyip Erdogan vendredi, au deuxième jour de sa visite d’état en Allemagne.

Au cours de ce voyage de trois jours entamé jeudi, le président turc espère favoriser un rapprochement avec Berlin après une longue phase de tensions entre les deux pays, surtout depuis le putsch manqué de juillet 2016 en Turquie. «Nous voulons respecter le plus rapidement possible les six critères (européens) qui restent à remplir pour obtenir une libéralisation des visas», a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Berlin avec la chancelière Angela Merkel. «La libéralisation des visas, la révision de l’union douanière et la relance des négociations d’adhésion bénéficieront à la fois à la Turquie et à l’UE», a-t-il ajouté.
Lors de cette conférence de presse, Angela Merkel a dit avoir demandé la libération des ressortissants allemands détenus en Turquie à la suite de la tentative de coup d’état de 2016, qu’Ankara impute aux partisans du prédicateur Fethullah Gülen, réfugié aux états-Unis. La chancelière a souligné que l’Allemagne attendait «encore des preuves» pour savoir si elle doit considérer l’organisation de Gülen comme un groupe terroriste, ainsi qu’elle le fait pour le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Elle a évoqué ses «divergences» avec Erdogan sur plusieurs sujets, notamment la liberté de la presse. Selon le journal Bild, le président turc a menacé d’annuler la conférence de presse si le journaliste turc Can Dündar, poursuivi dans son pays pour espionnage et qui s’est exilé en Allemagne, était présent. Samedi, au dernier jour de sa visite, le président turc sera à Cologne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, pour inaugurer une mosquée de l’association nationale turque Ditib (Union turco-islamique pour les affaires religieuses). Dans cette ville où vit une des plus importantes communautés turques à l’étranger, un rassemblement de
25 000 personnes qui devait avoir lieu devant la mosquée, a été interdit par les autorités. Le gouvernement régional a également dû revoir le lieu prévu pour une réunion en matinée entre le ministre-président (CDU) de Rhénanie du Nord-Westphalie, Armin Laschet, et Recep Tayyip Erdogan, les propriétaires du château prévu pour la rencontre ayant obtenu de la justice l’autorisation de refuser la visite.
Les relations entre Berlin et Ankara ont été sérieusement mises à mal ces dernières années par plusieurs dossiers, dont l’emprisonnement sur le sol turc de plusieurs ressortissants allemands, dont le journaliste germano-turc Deniz Yücel, détenu pendant un an avant d’être finalement libéré.

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Irak: Washington ferme son consulat à Bassora et accuse Téhéran

Sun, 09/30/2018 - 12:34

Les Etats-Unis ont annoncé, vendredi, la fermeture de leur consulat à Bassora, invoquant des «menaces» qu’ils ont attribuées à l’Iran, après des manifestations meurtrières dans cette ville du sud de l’Irak.

«Compte tenu des menaces de plus en plus nombreuses et spécifiques et des incitations à attaquer notre personnel et nos installations en Irak, j’ai ordonné un déplacement temporaire de notre personnel diplomatique en Irak», a indiqué le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, dans un communiqué. Ces menaces émanent «du gouvernement iranien, de la Force Qods du corps des Gardiens de la révolution et de milices aidées, contrôlées et dirigées par le chef de la Force Qods, Ghassem Soleimani», ajoute M. Pompeo dans ce document diffusé alors que le secrétaire d’Etat américain participait à l’Assemblée générale de l’ONU à New York. M.
Pompeo a ordonné le «départ ordonné» de tout le personnel américain du consulat général de Bassora, a précisé la porte-parole du département d’Etat, Heather Nauert, précisant que les services consulaires seraient assurés par l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad. «Il y a eu des incidents répétés de tirs indirects contre des éléments de ces milices vers notre Consulat général à Bassora, notamment au cours des dernières 24 heures», précise le chef de la diplomatie américaine. «J’ai clairement fait savoir à l’Iran que les Etats-Unis répliqueraient promptement et de façon adéquate à toute attaque» contre des bâtiments américains, «qu’elle soit due à l’Iran directement ou à des intermédiaires», ajoute-t-il. Parallèlement à la fermeture du consulat, le département d’Etat a publié un nouvel avis aux ressortissants américains voyageant en Irak, les prévenant que la capacité des autorités américaines à les secourir en cas d’urgence était «extrêmement limitée». A la mi-septembre, la Maison Blanche avait déjà prévenu qu’elle tiendrait l’Iran responsable de toute action violente en Irak perpétrée par des milices qu’elle soutient et qui porterait atteinte à des individus ou des intérêts américains.

Téhéran dément
Trois obus de mortier s’étaient alors abattus sur l’ultra-sécurisée zone verte de Bagdad, où siègent les autorités irakiennes et l’ambassade américaine, et Washington avait fait état «d’attaques dangereuses en Irak, en particulier contre le consulat des Etats-Unis à Bassora». L’Iran avait dénoncé ces allégations «provocatrices et irresponsables». Des manifestations violentes avaient éclaté début septembre à Bassora, grande ville pétrolière du sud du pays à majorité chiite, contre la corruption des dirigeants et la déliquescence des services publics. Les heurts avaient fait 12 morts. Les manifestants avaient mis le feu au gouvernorat, au consulat du très influent voisin iranien et à la plupart des sièges de groupes armés, très implantés et puissants dans la province, ainsi que les permanences de partis politiques, dont le parti Dawa du Premier ministre Haider al-Abadi. Quatre roquettes s’étaient par ailleurs abattues dans l’enceinte de l’aéroport, situé non loin du consulat américain. Dans son allocution à l’Assemblée générale de l’ONU, le président iranien Hassan Rohani a rejeté mardi les accusations américaines d’ingérences dans les affaires irakiennes et mis en cause la légitimité de la présence américaine en Irak. Le Parlement irakien a élu récemment à sa direction les candidats soutenus par le bloc proche de l’Iran, préfigurant la formation du prochain gouvernement par les anciens combattants antijihadistes proches de Téhéran et le dirigeant nationaliste chiite Moqtada Sadr.

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La quête de soi jusqu’aux origines de la vie: «Noun», spectacle chorégraphique présenté à Alger

Sun, 09/30/2018 - 12:33

«Noun, la danse des éléments ou le voyage des oiseaux», ballet oriental contemporain, mis en scène par Assia Guemra, a été présenté, vendredi soir à Alger, devant un public nombreux, dans une quête de soi jusqu’aux origines de la vie, brillamment menée à travers plusieurs genres musicaux.

Le nombreux public de l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïeh a pris part, près de deux heures de temps, à un voyage existentiel, inspiré des éléments de la nature et adapté par Assia Guemra du poème épique, «Manteq Ut Tayr» (le langage des oiseaux), écrit au XIe siècle par l’Iranien Farid Ud-Din Att?r. D’une grande densité, le spectacle, à la portée philosophique, invite l’Homme à méditer sur le sens qu’il doit donner à sa vie, à travers la symbolique des oiseaux, réunis et partis, dans un passé lointain selon la légende, à la recherche du Simorgh (oiseau fabuleux et puissant), pour les guider et les gouverner. Dans leur extraordinaire périple qui les mènera aux quatre coins du monde, les oiseaux vont être contraints de passer les «épreuves du Noun»(de la puissance), se mesurant alors, à l’eau, le feu, le bois, le fer, la terre, l’air et l’éther. Issues des grandes écoles de danse et de musique, huit ballerines élancées, dirigées par Assia Guemra, et sept musiciens chevronnés sous la baguette de Nasro Beghdad, de différentes origines, ont donné vie au spectacle, étalant une vingtaine de tableaux, rendus en un seul acte.

Dans la grâce du mouvement et la beauté du geste, les ballerines, en couleurs variées dans leurs accoutrements haute- couture conçus par la metteure en scène et Albert Spierglass, ont incarné successivement dans la dureté des épreuves, les éléments de la nature, dans différentes chorégraphies (parfois acrobatiques), en solo ou en groupe. Mettant en valeur la musique algérienne dans sa diversité, en rapport intelligent avec les musiques du monde, les pièces signées Nasro Beghdad, rendues sur scène par un orchestre acoustique, ont été d’un soutien concluant aux chorégraphies, exécutées avec douceur, dans des variations modales et rythmiques, appelant plusieurs registres musicaux de différentes cultures. Les enchaînements agréables à l’oreille des genres, arabo-andalou, flamenco, les maqamet et taqacimes du style oriental, le gnaoui, le moderne, les musiques asiatiques, le Bedoui et le Chaoui, ont montré la force de l’arrangement, établissant des passerelles d’échanges et un dialogue entre les cultures. Parmi les pièces étalées, en plus de celles qui ont concerné les épreuves avec les éléments de la nature, «A la recherche», «Le Noun d’or», «Le grand brasier», «Hydre sage d’orient», «Terra», «Voile d’éther», «Métamorphose» (1 et 2), «Naissance» et «La voie de la joie».

La scénographie, minimaliste mais judicieuse s’est contentée de quelques calligraphies (du Noun) suspendues à l’avant scène, des accessoires et un éclairage des plus concluants qui a créé de belles atmosphères, en phase avec les figures exécutées. En présence du chef de cabinet, du ministère de la Culture, Ali Redjel et le président du Conseil international de la danse, partenaire officiel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (Unesco), le public , découvrant et se découvrant, a été ravi par la puissance et la beauté des conceptions, tant sur le plan chorégraphique que musical. «Noun», spectacle de danse contemporaine qui interroge l’Homme sur sa raison d’être, présenté dans des formes esthétiques hautement appréciées et très applaudies par l’assistance, a été organisé par l’Opéra d’Alger, en collaboration avec Salama Magazine, sous l’égide du ministère de la Culture.

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Nobel de littérature: Un an de solitude

Sun, 09/30/2018 - 12:31

Ils rendront copie blanche: après avoir repoussé à l’an prochain l’annonce du lauréat 2018, les académiciens suédois s’évertuent à redonner du lustre au prix Nobel de littérature ébranlé par la bourrasque #MeToo.

Créée en 1786 par le roi Gustave III sur le modèle de son aînée française, l’Académie suédoise décerne depuis 1901 le plus prestigieux des prix littéraires, le Nobel de littérature, conformément aux voeux d’Alfred Nobel (1833-1896).
Graal des romanciers, poètes et dramaturges, il a célébré certaines des plus belles plumes du siècle, d’Albert Camus à Samuel Beckett, de Boris Pasternak à Ernest Hemingway.
Mais aussi Bob Dylan, en 2016, un choix d’autant plus décrié que d’autres écrivains au succès tant critique que public demeurent ignorés des sages siégeant à Stockholm: l’Américain Philip Roth aura ainsi rendu son dernier souffle en mai dernier sans avoir vu la couleur du Nobel.
Depuis la controverse Dylan, les académiciens ont bien tenté de redorer leur blason en couronnant un an plus tard, en octobre 2017, le très consensuel Kazuo Ishiguro, Britannique d’origine nippone. Mais trois semaines plus tard, nouveau coup de théâtre: l’institution est prise dans la tourmente des révélations du mouvement #MeToo qui lèvent un voile impudique sur l’insoutenable légèreté des lettres suédoises. Au coeur du scandale, le Français Jean-Claude Arnault. Mari d’une académicienne, directeur artistique d’un club très sélect installé dans le coeur de la capitale scandinave, il est accusé de viols et harcèlements. Une enquête révèle également des conflits d’intérêts avec l’académie qui lui verse de généreux subsides. Finalement poursuivi pour le viol d’une jeune femme en 2011, Jean-Claude Arnault doit connaître sa peine lundi. Le parquet a requis trois ans de prison.

Une académie exsangue
Les désaccords au sein de l’académie sur la manière de gérer cette crise ont suscité de graves dissensions parmi ses 18 membres.
Plusieurs se sont mis en congé, dont la secrétaire perpétuelle alors en exercice Sara Danius. L’académie ne compte actuellement que dix membres actifs alors que ses statuts requièrent la présence d’au moins douze sages. «Je savais qu’il y avait des défaillances dans l’organisation, mais que quelque chose comme cela se produise – jamais je ne l’aurais imaginé», s’étonne à l’AFP Lars Heikensten, directeur de la Fondation Nobel, qui finance le prix. Paralysée, moquée dans le monde entier, pour l’institution, le glas a sonné. Elle finit par annoncer, début mai, le report d’un an l’attribution du Nobel de littérature 2018, une première depuis près de 70 ans.
Il sera annoncé en même temps que le prix 2019. «Nous espérons qu’ils seront en mesure de régler leurs affaires», soupire M. Heikensten.

«Ridicule» et «chauvine»
Face au cataclysme que vit l’institution séculaire, des personnalités suédoises ont lancé un Nobel de littérature à prix cassé en attendant le retour du vrai l’an prochain. Institué par «La Nouvelle Académie», ce «Nouveau prix de littérature 2018» se veut aux antipodes du Nobel, reflet selon les néo-académiciens d’un vieux monde gangréné par les «privilèges, les conflits d’intérêt, l’arrogance et le sexisme».
Il sera décerné le 12 octobre. Cénacle fermé dont les doctes délibérations restent secrètes pendant un demi-siècle, l’académie, placée sous le haut patronage du roi Carl XVI Gustaf, pâtit en outre d’une image poussiéreuse, un entre-soi loin des réalités, dans les salons dorés de la vieille ville de Stockholm.
«La nomination à vie et le vieillissement de ses membres créent également une situation difficile, certains étant toujours actifs à un âge où ils n’ont plus la capacité de travailler de manière professionnelle ou ne comprennent pas comment l’académie est perçue par le public», explique Madelaine Levy, journaliste littéraire au quotidien Svenska Dagbladet.
Perçue aujourd’hui comme «ridicule» ou «chauvine» par le public, l’Académie suédoise semble avoir perdu la confiance de celui-ci. «L’académie doit être réformée, pour plus de transparence et des règles plus strictes en matière de conflits d’intérêts», plaide la journaliste.
Du côté des éditeurs, on craint de voir la crise se poursuivre. «Je croise les doigts [pour que la situation s’arrange rapidement, ndlr] mais telles que sont les choses à l’heure actuelle, je ne suis pas certain» de voir un prix Nobel de littérature 2019, redoute Hakan Bravinger, éditeur chez Norstedts, deuxième plus grande maison suédoise.

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Inauguration de l’école de l’atopie du service de dermatologie l’EHU d’Oran pour l’éducation thérapeutique à la dermatite atopique

Sun, 09/30/2018 - 12:31

Les Laboratoires Pierre Fabre Algérie en partenariat avec la Fondation pour la Dermatite Atopique, ont inauguré la troisième École de l’Atopie, un lieu d’écoute et d’échanges autant pour les parents que pour les enfants souffrants de dermatite atopique. Située dans l’enceinte même de l’hôpital d’Oran, l’école de l’atopie propose des ateliers animés par une équipe pluridisciplinaires (dermatologues, pédiatres, infirmières, psychologues…) dans le but d’introduire l’éducation thérapeutique et aux fins d’améliorer la qualité de vie des enfants et de leur entourage.

Pour cette première journée, une rencontre a été organisé entre professionnelles de la sante et patients, animée par le Professeur SERRADJ chef du service de dermatologie à l’EHU d’Oran en présence du professeur en dermatologie au service de dermatologie CHU Mustapha & Président de la SADEC, Aomar AMMAR-KHODJA, et du docteur Georges FARAH, Président de la Fondation pour la Dermatite Atopique.

L’éducation thérapeutique est un processus continu qui aide les patients à mieux gérer leur maladie chronique, elle s’applique à de nombreuses autres pathologies tel que le diabète et l’asthme. Le programme Pierre Fabre est destiné à la dermatite atopique avec l’objectif de transférer des connaissances sur la dermatite atopique, d’en expliquer le mécanisme et de permettre au patient et à ses proches de mieux connaître sa maladie et les traitements associés et développer ses compétences d’auto-soins et d’auto-vigilance. Pour cela des moyens importants ont été mis en place, une équipe éducative comprenant des dermatologues, supervisés par le Pr A . AMMAR-KHODJA,  Président de la de la Société Algérienne de Dermatologie, d’Esthétique et de Cosmétique (SADEC) et une psychologue au niveau des trois régions ; Centre, Est et Ouest du pays. L’ensemble des ressources humaines a été préalablement initié à l’éducation thérapeutique lors de journées de formation dédies.

L’espace dédié pour le programme est situé au service de dermatologie des différents CHU, de Mustapha d’Alger, de Constantine et de l’EHU d’Oran. Il s’agit d’un espace adapté, calme, bien éclairé et aménagé pour le bien-être des enfants.

Les patients seront pris en charge en petit groupe, n’excédant pas les 5 enfants, ils pourront être accompagnés de leurs parents sur le rythme d’un atelier par mois, d’une durée de 1h-30 à 2 heures avec une mise à disposition de l’ensemble des outils éducatifs nécessaires à leur apprentissage, allant du simple jeu de coloriage aux brochures éducatives sur les maladies atopiques. En entretien individuel ou en atelier d’éducation, l’objectif est le même: prévenir l’échec thérapeutique lié à une méconnaissance des traitements et de leurs usages, comme par exemple, aider une maman à vaincre sa Corticophobie et lui apprendre à appliquer la crème prescrite ou partager son expérience avec d’autres patients car l’école de l’atopie est aussi un lieu d’échange d’expériences entre patients et parents. l’impact du témoignage d’un autre patient est parfois beaucoup plus fort que le discours médical.

Le recrutement des patients se fera lors des consultations au service de dermatologie de l’EHU d’Oran ainsi que chez les dermatologues libéraux de la région pour participer au programme.  Ce dernier comprend 3 étapes, la première nommée « le savoir » consiste en un transfert de connaissances sur la dermatite atopique.  Après avoir donné des explications sur la maladie, les traitements seront abordés en expliquant leur mode d’action et leurs effets secondaires, suivra ensuite l’étape nommée « le Savoir-faire », elle a pour principal objectif de transférer des compétences à l’enfant qui peut se prendre en charge seul ou le cas échéan à ses parents. Quel traitement appliquer sur quelle partie du corps ? à quel rythme ? Quelle quantité appliquer ? Ceci est réalisé grâce à des démonstrations de pommadage sur des poupées par exemple.

Pour finir, l’étape du « Savoir être » qui s’intéresse au vécu de la maladie par l’enfant et ses parents. Le rôle du psychologue est capital dans cette étape réalisée de façon ludique avec l’enfant, car le comportement du patient impacte beaucoup sur l’évolution de la maladie. Une fois les étapes achevées les experts évalueront l’impact du programme et si les objectifs des patients ont été atteint.

Qu’est-ce que l’atopie ? 

La dermatite atopique ou eczema atopique est une affection de la peau plus courante qu’on ne le croit, elle peut concerner les adultes comme les enfants et les bébés touchant 10 à 25 % de la population pédiatrique.

Elle se caractérise par une sécheresse et une irritation de la peau, du visage ou le corps. Pathologie inflammatoire, elle n’est en aucun cas contagieuse et se présente généralement en deux phases : l’une dite active, où les irritations cutanées battent à plein régime, l’autre dite silencieuse et inactive, c’est-à-dire la « rémission ». Tout l’enjeu est de prolonger au maximum ces phases de rémission.

 

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Pékin déplore un «sentiment négatif» aux Etats-Unis: La guerre commerciale va nuire à l’économie mondiale

Sun, 09/30/2018 - 12:18

Par Chaabane BENSACI 

Cette surenchère dans la guerre commerciale enclenchée par le président Trump alarme les milieux économiques internationaux et les dirigeants des grandes puissances autres que les Etats-Unis.

De plus en plus, les experts en échanges commerciaux internationaux s’alarment aux Etats-Unis des conséquences négatives que vont avoir immanquablement, selon eux, les frictions entre la Chine et l’administration Trump sur l’économie américaine elle-même. Ces frictions, disent-ils, ne peuvent pas ne pas impacter les bénéfices des réductions d’impôt dont le corolaire sera une remontée de l’inflation. Au Centre des études stratégiques et internationales (CSIS), on fait observer que l’économie américaine tire bénéfice de ces réductions d’impôt depuis la fin 2017. Mais cette croissance rapide opérée par la baisse du commerce et la hausse de l’inflation ne manquera pas de modifier à terme le dynamisme du développement économique.
La conviction de nombreux spécialistes est faite qui prédit une baisse de ces réductions d’impôt dans un an ou deux avec, en filigrane, une catastrophe dont les Américains devront alors payer le prix. Et certains d’entre eux vont même plus loin, affirmant que les effets ne tarderont pas à se faire sentir au cours des prochains mois, prédisant aux consommateurs américains un choc initial dès les premiers mois de l’année prochaine.
S’agissant des relations internationales, les experts sont convaincus également que la guerre commerciale va freiner la croissance mondiale avec des incidences négatives sur le plan d’un protectionnisme exacerbé. La prétention affichée par l’administration Trump de bouleverser l’ordre économique international en profondeur sans en subir les retombées va en effet pousser d’autres pays, même de moindre importance, à emprunter une voie similaire pour conforter leur assise économique.
Ainsi, le fait que les Etats-Unis imposent depuis le 24 septembre dernier 10% de droits de douane supplémentaires sur 200 milliards de dollars de produits chinois, tout en affirmant qu’ils vont appliquer d’autres mesures plus drastiques n’a-t-il pas déclenché déjà une riposte de la Chine sur l’équivalent de 60 milliards de dollars de produits américains?
C’est cette surenchère dans la guerre commerciale enclenchée par le président Trump qui alarme les milieux économiques internationaux et les dirigeants des grandes puissances autres que les Etats-Unis. Le conseiller d’Etat et ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a ainsi déploré vendredi dernier un «sentiment négatif» croissant à l’égard de son pays aux Etats-Unis. «Beaucoup de gens engagés dans le maintien et la promotion des relations sino-américaines ressentent le vent froid qui souffle par derrière, ce qui devrait susciter l’attention et la vigilance des deux côtés», a-t-il regretté, lors de sa rencontre avec Richard Haas, président du Conseil des relations étrangères, un groupe de réflexion basé à New York.
A cette occasion, il a estimé que les allégations d’un prétendu déficit abyssal des Etats-Unis dans leur commerce avec la Chine sont totalement fausses. Chiffres à l’appui, il a soutenu qu’en 2016, «les entreprises américaines ont réalisé des ventes de plus de 600 milliards de dollars sur le marché chinois», soulignant au passage que le président chinois Xi Jinping a clairement déclaré à plusieurs reprises que la Chine ne fermerait pas sa porte au monde, mais élargirait au contraire son ouverture.
Et après avoir développé la réduction graduelle des droits de douane passés de 10 à 7,5% à compter du 1er novembre prochain, M. Wang a conclu combien «il est injuste que des entreprises américaines blâment la Chine alors qu’elles y ont non seulement gagné des parts de marché, mais aussi tiré des profits via le transfert des technologies». On le voit, dans cet espèce de dialogue de sourds entre Pékin et Washington, se cristallisent les germes d’une crise mondiale dont on imagine mal les tenants et les aboutissants.

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Messahel rencontre des membres de la communauté nationale établie aux Etats-Unis

Sun, 09/30/2018 - 12:13

NEW YORK – Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a rencontré samedi à New York des membres de la communauté nationale établie aux Etats Unis d’Amérique en marge de sa participation à la 73- ème session de l’Assemblée Générale des Nations unies.

 Cette rencontre s’inscrit dans la série des rencontres qu’organisent le ministre des Affaires étrangères avec les représentants de la communauté nationale à l’étranger afin de les informer des mesures décidées par le président de la République en faveur de la communauté nationale à l’étranger ainsi que pour prendre connaissance des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger.

Tout en rappelant que « cette rencontre se tient opportunément à une date importante dans l’histoire récente de l’Algérie, une date qui symbolise l’adhésion du Peuple algérien à la Charte de la Réconciliation nationale promue par Monsieur le Président de la République », le Ministre des Affaires étrangères « a mis un accent particulier sur la place qu’accorde le Gouvernement algérien à la prise en charge des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger et au renforcement des passerelles de coopération et de la contribution de cette communauté au développement national ».

Les membres de la communauté algérienne présents à cette rencontre ont salué cette initiative qui vient leur permettre d’exprimer leurs préoccupations et renforcer davantage leur attachement à l’Algérie et ouvrir des perspectives leur permettant de contribuer plus activement au développement national.

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