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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Arachides: Une récolte de 7 560 quintaux attendue cette saison à Ghardaïa

Mon, 10/22/2018 - 14:34

Une production de 7 560 quintaux d’arachide ‘’Bio’’ dont les grains appelés communément «cacahuètes» est attendue au titre de la campagne de cueillette 2018 qui a débutée le mois d’octobre courant dans la wilaya de Ghardaïa, a-t-on appris auprès de la Direction des services agricoles (DSA). Une superficie cumulée de près de 420 hectares a été consacrée à la culture d’arachide, principalement dans les localités de Seb Seb, Mansourah et Metlili , au sud de la wilaya, précise la même source, ajoutant que la campagne de cueillette pour cette saison est «prometteuse» . Les premières récoltes d’arachide sont cédées ce week-end, sur les étals du souk de Ghardaïa avec un prix oscillant entre 500 et 550 DA le Kilogramme, selon la taille de la gousse. De tous les produits qui s’offrent aux touristes et autres visiteurs de l’incontournable souk de Ghardaïa, ce sont les différentes variétés de dattes et l’arachide de qualité supérieure de la région de Seb Seb qui retiennent l’attention. Car bien que la production arachidière n’ait pas encore atteint sa vitesse de croisière, les cacahuètes de «Seb Seb» ont gagné une notoriété qui a dépassée les frontières de la région de Ghardaïa, a-t-on indiqué. De nombreux vendeurs professionnels achètent en gros la production arachidière de Seb Seb avant de la griller dans les fourneaux des torréfacteurs très répandus à Ghardaïa et la redistribuent ensuite en détail.
Le produit est très prisé, notamment par les touristes et autres vacanciers de passage à Ghardaïa, a fait savoir Hadj Boumediene vendeur au quartier de Theiniet El Makhzen .
L’arachide de Seb Seb est l’une des meilleures au monde, a souligné fièrement Hadj Boumediène indiquant que pour obtenir un produit d’une telle qualité, les agriculteurs de Seb Seb suivent tous la même recette : une culture biologique. Des cultivateurs des localités Seb Seb , Mansourah et Metlili accordent un grand intérêt à l’intensification de l’arachide qui constitue «une culture lucrative dénommé d’«Or brun» et qui rapporte beaucoup, notamment avec l’abondance de l’eau, l’ensoleillement et un sol sablonneux, a expliqué Khaled Djebrit , ingénieur à la DSA. Introduite dans les années trente par un agriculteur à Seb Seb, localité désenclavée située à 50 km au sud du chef-lieu de wilaya, la culture d’arachide fut généralisée dans les localités de Mansourah et Metlili dans les années soixante dix avec l’importation des semences de deux variétés d’origine égyptienne et espagnol, souligne le même technicien, ajoutant que cette culture reste au stade traditionnel dans ces régions désertiques.
Les travaux de semis sont réalisés manuellement par une centaine d’agriculteurs qui sont confrontés à de nombreux problèmes en particulier leur ignorance de l’itinéraire technique de cette culture et aux nombreux ravageurs de ce type de culture, notamment les moineaux, les rongeurs et autres prédateurs.

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Prix du village le plus propre: Azemour Oumeriem ou l’éco-citoyenneté par excellence

Mon, 10/22/2018 - 14:29

Fraîchement couronné du Prix «Rabah Aissat du village le plus propre», Azemour Oumeriem (commune de Tirmitine, 10 km au Sud de Tizi-Ouzou) doit sa consécration à son engagement écologique, affirment des membres du comité du village. Celui-ci vit, depuis cette consécration, au rythme des visiteurs venus, pour la plupart, satisfaire une «curiosité».

«Une situation à laquelle nous ne sommes pas préparés, mais sommes heureux d’accueillir tous ces visiteurs et partager notre joie avec eux», confie Madjid Moufredj, membre du comité du village, Tidukla (L’union). Le village, constitué de deux hameaux peuplés de quelques 2500 âmes abritant le chef lieu de la commune en bordure du chemin de wilaya 228, était à l’origine une dense forêt d’oléastre (olive sauvage), d’où d’ailleurs son nom original, Azemour Oumerien, devenu Azemour-Oumeriem, suite à une déformation de l’administration coloniale française, selon Moufredj. Pour ce village, l’aventure a commencé à l’occasion de la célébration de Yennayer, jour de l’an amazigh, le 12 janvier 2018, et l’organisation d’une première action de volontariat après le renouvellement des membres du comité du village qui a rassemblé près de 300 personnes «munis de simples équipements rudimentaires mais animés d’une grande volonté», relève Madjid.

«L’adhésion croissante des habitants aux actions de nettoyage et d’implantation de quelque 500 arbres ornementaux nous a encouragé à s’engager davantage dans notre action qui prenait une allure de plus en plus écologique et l’idée de créer un centre de tri et de compostage a fait son chemin», a-t-il poursuivi. Installé avec des moyens de fortune sur un terrain cédé par un habitant à la lisière Nord du village, sur une surface de 120 mètres carrés, le petit «laboratoire» de fortune est devenu le moteur de «l’engagement écologique» du village. Partout, des niches et des bacs à ordures sont installés pour chaque type de déchets, et deux à trois fois par semaine la collecte est transportée au centre où «les déchets combustibles sont compostés sur place et les autres, plastique, verre, carton, aluminium, sont vendus à des récupérateurs et l’argent versé à la caisse du comité du village», assure notre interlocuteur.

Entre scepticisme et volonté
«La participation au concours du village le plus propre a fait débat entre enthousiasme des uns et scepticisme des autres, et nous avions décidé d’y participer, pas forcément pour être primés mais pour nous stimuler nous-mêmes» souligne, Madjid Moufredj. L’idée a beaucoup séduit, notamment les jeunes, et la cadence du travail s’est accélérée avec un système de cotisation mensuelle de 500 DA le mois pour tout salarié et retraité à quoi se sont ajoutés d’autres aides et dons. En 28 jours, une cascade longue de 36 mètres, longeant l’artère principale du village et soutenant la cour de la moquée, qui sert aussi de place du village, a été réalisée par un artisan de Bouzguène, aidé par les jeunes du village qui travaillaient de 6h jusqu’à… 22h. Des anciennes bâtisses, à l’exemple de l’huilerie du village qui date de 1915 et la fontaine publique (Assaridj) et les deux Tajemaat, ont été rénovées et repeintes mais en gardant leur aspect original qui constitue l’identité du village, son patrimoine. Entre autres innovations, des objets ont été récupérés pour l’embellissement.
Et c’est ainsi que des pneus usagés ont servi à fabriquer une digue de soutènement et des escaliers en contrebas de la placette du village. Des palettes utilisées dans le transport de marchandises ont servi de haies tout au long des trottoirs. Après la distinction de leur village, les habitants d’Azemmour Oumeriem ont conscience qu’ils doivent maintenir la cadence pour servir d’exemple aux autres villages. Le comité du village ambitionne d’ancrer définitivement la culture environnementale dans les esprits et les mœurs du village. Ses membres réfléchissent déjà aux moyens et actions à mettre en œuvre pour réaliser ce objectif. Et c’est ainsi que cinq minutes d’éducation écologique et environnementale ont été dispensées aux élèves du village. Et, en vertu du règlement du concours qui fait obligation aux villages lauréats d’investir 20% du montant de la subvention allouée à un projet écologique, il est prévu l’organisation d’un festival éco-citoyen au printemps 2019 et l’agrandissement du centre de tri et de compostage en le dotant de plus de moyens.
Madjid affirme qu’au-delà de la consécration, cette dynamique a «servi à renforcer le sentiment d’appartenance au village qui, à son tour, nous a fait prendre conscience de la nécessité de s’offrir un meilleur cadre de vie et de prendre soins de notre environnement».
Smail Mohamed, un autre membre du comité de village, raconte, à cet égard, que pour les besoins de réfection et d’extension d’une piste, cette dynamique a permis de résoudre un vieux conflit foncier entre deux voisins qui se trainent devant la justice depuis plus de 20 ans.
Les membres du comité ont rendu «un grand hommage» aux femmes du village qui se sont faites «ambassadrices de l’écologie» et se sont aussi portées volontaires dans les actions de nettoyage et d’embellissement.

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Cherchell: Distribution prochaine de 1 150 logements sociaux

Mon, 10/22/2018 - 13:02

Prés de 1 150 logements publics locatifs (LPL) seront «prochainement» attribués dans la daïra de Cherchell (Tipasa), a annoncé samedi, le wali Mohamed Bouchema. M. Bouchema a fait part, à l’issue de sa visite au niveau de quatre communes de la daïra de Cherchell (Cherchell, Sidi Ghiles, Hedjret Ennos, et Sidi Semiane), de la décision de levée des contraintes ayant retardé les travaux d’aménagement du projet des 648 unités LPL à Sidi Belghith, sur les hauteurs de Cherchell, «afin qu’elles soient prêtes à la distribution avant la fin de l’année en cours». Il s’agit principalement d’intervenir auprès de la Sonelgaz en vue d’accélérer l’installation d’un centre transformateur au profit de cette cité des 648 logements de Cherchell, et d’un projet de 500 autres logements à Sidi Ghilès, parallèlement à la mise au point d’un plan d’intervention permettant à la cellule technique du cabinet du wali de suivre les projets en cours de réalisation, a-t-il expliqué.

Le chef de l’exécutif local a également annoncé la mise en service «fin novembre prochain» d’un tronçon de 14 km du projet de la rocade de Cherchell, d’une longueur de 17 km, et englobant sept viaducs, 14 ouvrages d’art et trois déviations. Selon la direction des Travaux publics de la wilaya, le projet, affecté d’une enveloppe de prés de 34 milliards de Da, sera contribuera au désengorgement du trafic sur cet axe routier, notamment en saison estivale. Cette visite de travail a, également, mené le wali sur le chantier de réalisation de 452 logements à la cité «Bakora El Djadid», mitoyenne au site du projet du Port commercial du centre d’El Hamdania. Interpellé par le comité de quartier pour la réalisation de projets relatifs à un siège sécuritaire, une salle de soin, une salle de prière et un stade de proximité, le M. Bouchema a recommandé l’impératif d’une «réflexion rationnelle dans l’exploitation des assiettes foncières disponibles, suivant les priorités et en coordination avec l’Assemblée communale». Dans la commune montagneuse de Sidi Semiane, où il inspectait un chantier de 26 unités LPL, le chef de l’exécutif a instruit les services de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) sur la nécessité du respect du caractère rural de cette localité, au profit de laquelle il a, également, décidé l’inscription d’une opération pour améliorer son réseau d’alimentation en eau potable (AEP).

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Élections américaines: Les démocrates favoris mais Trump résiste mieux que prévu

Mon, 10/22/2018 - 12:57

La «vague démocrate» peut-elle faire «pschitt» ? Le suspense demeure aux États-Unis, où le républicain Donald Trump pourrait encore éviter le vote sanction lors des élections de mi-mandat, ses opposants n’ayant pas pris d’avantage décisif à près de deux semaines du scrutin.

Les républicains règnent sur la politique à Washington depuis 2016: en plus de l’homme d’affaires à la Maison Blanche, ils disposent d’une confortable majorité à la Chambre des représentants et d’une courte avance au Sénat (51 sièges contre 49). Tout pourrait changer le 6 novembre, lorsque les 435 sièges de la Chambre et un tiers de ceux du Sénat (35 sur 100) seront en jeu, en plus de nombreuses élections locales. Après la multitude de manifestations et discours outrés depuis la victoire surprise de Donald Trump, ce sera la première occasion de voter pour les Américains indignés par la politique du milliardaire. Mais aussi pour tous ceux qui s’en réjouissent, satisfaits de la bonne marche de l’économie et du plein emploi. «Il semble de moins en moins probable que les démocrates gagnent le Sénat», souligne David Lublin, professeur à l’American University de Washington. Or, si les républicains conservent la chambre haute, une procédure de destitution («impeachment») contre Donald Trump sera –sauf scandale majeur– vouée à l’échec, car c’est cette assemblée qui a le dernier mot. Le président pourra aussi continuer à faire approuver ses nominations, notamment pour la toute-puissante Cour suprême, qui tranche dans les plus grandes questions de société aux États-Unis. «Les démocrates comptent sur de nombreuses opportunités pour reprendre la Chambre, mais moins le Sénat», renchérit Kyle Kondik, expert en politique américaine à l’université de Virginie. Depuis le démarrage de la campagne, «la Chambre et le Sénat semblent aller vers des résultats différents, ce qui complique l’idée d’une vague bleue», selon lui. S’ils parviennent à prendre la Chambre, les démocrates pourront lancer des enquêtes parlementaires à tout-va contre l’administration Trump, bloquer les lois et le vote du budget. De quoi paralyser Washington.

Électeurs démocrates plus urbains
Avec une avalanche de candidats démocrates, dont un nombre historique de femmes, des prévisions de participation au plus haut et des millions de dollars de financement, l’enthousiasme laissait penser depuis des mois que l’opposition avait un boulevard pour, au moins, reprendre la Chambre. Cet été, les démocrates s’étaient même pris à rêver que leur candidat charismatique Beto O’Rourke pourrait ravir le siège de sénateur à Ted Cruz dans un Texas très républicain. Mais la dynamique s’est grippée ces dernières semaines, notamment depuis le processus acrimonieux de confirmation du juge conservateur Brett Kavanaugh à la Cour suprême. L’Histoire joue pourtant bien en faveur des démocrates. Première occasion d’un vote sanction, ces élections de mi-mandat sont traditionnellement défavorables au parti du président américain. Et Donald Trump est particulièrement impopulaire dans les sondages d’opinion. À la Chambre, les démocrates doivent gagner 23 sièges s’ils veulent reprendre la majorité. Et cela reste fort probable. Le site FiveThirtyEight, référence dans les prédictions électorales, leur donne ainsi cinq chances sur six, à deux semaines et demi du scrutin. Mais une trentaine d’élections sont encore trop serrées pour qu’un vainqueur n’émerge avec certitude. Pour le Sénat, les démocrates font, par un hasard du calendrier électoral, face à une conjoncture beaucoup plus difficile: ils doivent défendre 26 des 35 sièges en jeu, dont plusieurs dans des États qui ont voté pour Donald Trump en 2016. FiveThirtyEight ne leur donne là qu’une chance sur cinq. Et les républicains pourraient même renforcer leur majorité. Même si les démocrates sont bien partis pour gagner des voix, particulièrement dans les banlieues résidentielles où les électeurs plus centristes peuvent être écoeurés par les excès de la Maison Blanche, ils souffrent d’un désavantage. Les électeurs démocrates «sont très concentrés dans les villes et zones urbaines», tandis que «les républicains sont répartis plus équitablement», explique David Lublin. Or, les courses sénatoriales serrées se jouent surtout dans des États plutôt ruraux.

Républicains revigorés
Signe de l’enjeu, Donald Trump enchaîne les meetings dans des États clés. Mise en garde contre les «démocrates radicaux», immigration, économie: le président américain martèle son message de campagne devant des supporters galvanisés. Pas de doute: même si son nom ne figure pas sur les bulletins de vote, il sera au coeur du scrutin le 6 novembre. «Et lorsque le jour de l’élection arrivera, les Américains se souviendront de Kavanaugh», lançait-il jeudi dans le Montana, alors que la mobilisation des républicains a été revigorée par la confirmation à la Cour suprême du juge conservateur début octobre, malgré des accusations d’agressions sexuelles.

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Mariages collectifs à Ouargla : Accéder à la vie de couple à moindres coûts

Mon, 10/22/2018 - 12:55

Les mariages collectifs organisés par des associations caritatives locales pour la consécration de l’union conjugale constituent à Ouargla des moyens permettant aux jeunes d’accéder à la vie de couple et de s’épargner les lourdes dépenses induites pour de pareils projets sociaux.

La ville d’Ouargla renoue à chaque rentrée sociale avec ces fêtes nuptiales collectives permettant aux jeunes célibataires de sceller leur union à moindres coûts, une voie que semble emprunter nombre de jeunes pour fonder un foyer à l’instar de leurs congénères. Ils sont nombreux ces jeunes à avoir tardivement porté leur bague de mariage en raison de coûts faramineux du mariage et de «l’insurmontable» contrainte de la dot qui a même poussé certains à renoncer carrément à ce projet social, a déploré le président de l’association «Ayadi El-Kheir» (bienfaiteurs) du quartier El-Gara Nord, une grande concentration urbaine de la ville d’Ouargla. Ahmed Réda Bazine a indiqué, dans ce contexte, que l’association entreprend d’intenses préparatifs pour l’organisation, au début du mois de novembre prochain, d’un mariage collectif au profit de 27 couples. Ces actions caritatives louables, dit-il, ne peuvent être le fruit d’une seule association, mais impliquent tout un chacun, dont des institutions, la mosquée où les imams, les Chouyoukh et notables de la région qui s’associent, armés d’une sagesse indéniable, pour inciter et encourager les jeunes Ouarglis en âge de mariage à emboiter le pas à leurs ainés et à maintenir ces ancestrales de consécration des liens du mariage et de rejet du célibat. Pour M. Bazine, ces mariages collectifs ne concernent pas uniquement les familles et jeunes défavorisés, mais profitent également à toute la société, y compris les catégories nanties, en considération des dimensions socioreligieuse et culturelle que véhiculent de pareilles actions, dont le refus de la vie célibataire, la lutte contre les fléaux sociaux et la stabilité psycho-sociale des mariés.

«Des jeunes d’El-Gara ayant atteint l’âge nubile n’ont pas cru pouvoir fonder un foyer et mener une vie de couple, mais leur rêve se concrétise pour peu qu’ils en manifestent le souhait», a soutenu le président de l’association. Il a expliqué qu’entre-autres conditions requises et à remplir par le futur marié, la nécessité d’avoir une occupation stable à même de lui permettre d’assumer ses responsabilités de père de famille, en sus du soutien de l’association et du consentement des familles des futurs mariés. Un membre d’une autre association «Wassit El-Kheir» du quartier de Bamendil (périphérie Ouest d’Ouargla) signale que pas moins de 35 couples s’envoleront en justes noces en mars prochain, soulignant que cette tradition sociale ne cesse de susciter d’une année à une autre, l’intérêt de nombreux jeunes de la région, eu égard à sa réussite et à l’importante entraide et solidarité que véhiculent ces initiatives sociales. Selon Fethi Hebbal, l’association a à son actif depuis 2007 (date de sa création), l’organisation de mariages collectifs au profit de sept couples la première année, pour passer à 10 puis 20 couples les années suivantes, avant d’atteindre un total de 35 couples durant les trois dernières années. La réussite des unions dans la cohésion sociale et la consécration des valeurs d’entraide et de solidarité est le fruit des efforts de jeunes jouissant d’une grande maturité et du sens des responsabilités qui se sont mis au service de la société, a-t-il estimé. Selon M.Hebbal, ces fêtes font l’objet d’intenses préparatifs sur de longs mois, donnant lieu à la préparation des couples, sous l’encadrement d’enseignants et Morchid (guides), de Chouyoukh et d’un psychologue, inculquant les futurs époux le devoir d’œuvrer à cimenter la cohésion sociale, en plus de la distribution de divers cadeaux, des appareils électroménagers notamment, aux mariés.

Diverses activités au menu des mariages collectifs
Le cérémonial des mariages collectifs qui se déroule dans la pure tradition en présence de Chouyoukh, notables et de nombreux invités, donne lieu au scellement, au premier jour de la fête, de l’acte de mariage, suivi par la lecture de versets du saint Coran. Des chants religieux et des Madih, des prêches d’explication de la dimension religieuse et sociale du lien sacré du mariage, font partie du programme qui s’étale sur trois jours, et qui est couronné par le partage du Couscous, mets indétrônable dans ces heureuses occasions, par les invités qui assistent ensuite à des spectacles de Fantasia et de chants et danses folkloriques. Quelque 500 couples ont, depuis le début de cette année, accédé à la vie conjugale dans le cadre des mariages collectifs à travers les différentes régions de la wilaya d’Ouargla, à l’initiative d’associations caritatives locales, dont des associations de quartiers et d’autres à caractère religieux et social. Le plus grand mariage collectif a été organisé en mars dernier et a permis à plus de 260 couples de fonder un foyer, à l’initiative des associations sociales et caritatives.

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Mort de Khashoggi: Après les aveux saoudiens, des zones d’ombre demeurent

Mon, 10/22/2018 - 12:52

Après les aveux de l’Arabie saoudite sur la mort du journaliste Jamal Khashoggi, tué au consulat du royaume à Istanbul, de nombreuses zones d’ombre demeurent et les Occidentaux ont réclamé davantage d’explications sur une version saoudienne jugée incomplète de cette affaire au retentissement international.

Après la disparition le 2 octobre de Jamal Khashoggi, les autorités saoudiennes ont admis samedi ce que tout le monde redoutait: ce journaliste saoudien, critique du pouvoir saoudien et exilé aux Etats-Unis, a bien été tué dans le consulat de son pays à Istanbul. La confirmation de sa mort est venue, via l’agence de presse officielle SPA. «Les discussions entre lui et les personnes qui l’ont reçu au consulat ont débouché sur une bagarre et sur une rixe à coups de poing, ce qui a conduit à sa mort», a dit le procureur général Saoud al-Mojeb sans préciser où se trouvait son corps. Le ministère saoudien de l’Information a affirmé que les personnes qui avaient interrogé Jamal Khashoggi, 59 ans au moment des faits, avaient cherché à «dissimuler ce qui est arrivé», sans fournir d’autres précisions. Mais ces explications sont loin de satisfaire tous les pays qui se disaient préoccupés par le sort du journaliste, alors que des responsables turcs n’ont cessé d’affirmer que Khashoggi avait été torturé et sauvagement assassiné par des agents saoudiens venus spécialement de Ryad. Selon des journaux turcs, le corps du journaliste qui collaborait avec le Washington Post, aurait ensuite été démembré.

«Ni crédible, ni cohérent»
Le numéro deux du Renseignement saoudien, le général Ahmed al-Assiri, et trois autres officiers de ces services ont été limogés, de même qu’un conseiller «médias» à la cour royale, Saoud al-Qahtani, selon Ryad. Dix-huit suspects, tous Saoudiens, ont été interpellés. Avant de reconnaître la mort du journaliste, les autorités saoudiennes avaient pendant plus de deux semaines démenti la mort de Khashoggi, affirmant qu’il était entré au consulat et en était ressorti peu après. Certains analystes occidentaux ont vu dans ces limogeages et arrestations une tentative de désigner des boucs émissaires et d’épargner le prince héritier Mohammed ben Salmane, considéré comme l’homme fort du royaume, qui considérait Jamal Khashoggi comme sa «bête noire». D’ailleurs, le Canada a jugé «ni crédibles ni cohérentes» les explications de Ryad sur cette affaire qui a suscité une onde de choc mondiale et terni l’image de Ryad. L’Allemagne les a trouvées «insuffisantes», la France a déclaré que «de nombreuses questions restent sans réponses» et l’Union européenne a demandé une enquête «approfondie» et «transparente». Allié des Saoudiens, le président américain Donald Trump avait dans un premier temps jugé crédibles les explications saoudiennes avant d’estimer qu’elles étaient trop courtes. «C’était un gros premier pas», mais «je veux obtenir la réponse», a-t-il affirmé sans préciser la nature de la «réponse» attendue. Il a néanmoins de nouveau refusé de remettre en cause des méga-contrats, notamment militaires, avec l’Arabie saoudite, qui selon lui sont susceptibles de générer des centaines de milliers d’emplois aux Etats-Unis.

«Rendre des comptes»
Les principaux alliés de Ryad dans la région -Emirats arabes unis, Bahreïn, Egypte, Jordanie, Oman et Autorité palestinienne- ont salué les annonces saoudiennes. Hier, la presse gouvernementale saoudienne s’est félicitée des décisions et mesures prises par le royaume. «La justice continue», des responsables vont «rendre des comptes», a titré le quotidien Okaz. «Le royaume de la justice et de la fermeté», a écrit à la Une Al Riyadh. Les demandes occidentales de plus d’explications sont intervenues alors que la presse turque a publié ces derniers jours de nouvelles révélations accablantes pour les Saoudiens. Les enquêteurs turcs ont poursuivi leurs investigations, fouillant une vaste forêt proche d’Istanbul. Et Ankara a déclaré s’apprêter à «tout» révéler sur le sort du journaliste, sans préciser quand. Les organisations de défense des droits de l’Homme restent mobilisées. Les conclusions saoudiennes ne sont «pas dignes de confiance», a indiqué Amnesty International en demandant une enquête indépendante pour empêcher toute «dissimulation saoudienne». Reporters sans frontières a appelé à maintenir la «pression» sur Ryad. Outre une crise de crédibilité, le scandale international provoqué par la disparition de Khashoggi a alimenté des spéculations selon lesquelles le prince héritier, risquait d’être délogé du pouvoir par des membres de la famille royale irrités par ses «abus». Mais, parmi les décrets de samedi, son père, le roi Salmane, a annoncé la formation d’une commission ministérielle, dirigée par le prince héritier pour réorganiser les services de renseignement, montrant t ainsi son intention de le garder à sa place à ce stade.

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Musique : Concert à Alger pour les 60 ans d’amitié sino-algérienne

Mon, 10/22/2018 - 12:40

Le 60e anniversaire de l’amitié sino-algérienne et le deuxième depuis l’inauguration officielle de l’Opéra d’Alger, ont été célébrés samedi soir, à Alger, par un concert inédit, animé par une fusion prolifique entre les orchestres symphoniques, de l’Opéra d’Alger et le Philharmonique du grand Théâtre de Shenzhen (Chine), devant un public nombreux.

La scène de l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, accueillant, 60 musiciens algériens et autant d’instrumentistes chinois, a pris des allures solennelles, avec un grand orchestre de 120 musiciens, dirigé, 70 mn durant, par le maestro Amine kouider, dans des atmosphères de grands soirs. La cérémonie à commencé dans la solennité, avec l’interprétation des Hymnes nationaux, chinois et algérien, retentissant devant un public debout, avant de présenter un florilège d’une dizaine de musiques, entre populaire des deux terroir et symphonique de célèbres compositeurs de la musique classique universelle. «Danse of yao People», une musique populaire chinoise aux gammes pentatoniques et à la beauté mélodique empreinte de douceur et de finesse, a été rendue, d’abord, dans sa partition originale, avant d’être réinterprétée dans un nouvel habillage, signé Hacène Belkacem Benalioua et Ryad Boudjemaa, deux étudiants de l’Institut national supérieur de musique (Insm).

Les deux étudiants, au qanun et au luth, respectivement, soutenus par deux percussionnistes issus du même institut, ont donné plusieurs colorations à la mélodie chinoise, l’interprétant dans plusieurs cadences du terroirs algérien, dont le 6/8 (berrouali), le tergui et le tindi. «Zheng Qiufeug» (I Love you China), interprétée par la soprane chinoise, Lilin Liu avec une voix cristalline et puissante, jouissant d’une tessiture large, que le public a longtemps applaudi. La célèbre pièce, «O sole Mio» d’Eduardo di Capua, a été rendue par le ténor chinois, également époustouflant, de maîtrise et de technique, Teng Ma, qui a ensuite interprété en duo avec sa compatriote Lilin Liu, «Traviata Brendisi» de Giuseppe Verdi. Le grand orchestre a ensuite exécuté les pièces, «Le barbier de Séville» (Ouverture) de Gioachino Rossini, «Leichte Kavalerie» de Franz Von Suppé, «Pas de deux» et «Slave Marche» de Piotr Ilitch Tchaïkovski, «Danses Polovtsiennes» (Prince Igor) d’Alexandre Borodine et «Afak», une suite de musiques algériennes dans différents genres, arrangée par Hocine Bouifrou.

Le public, prenant part à ce voyage aux diverses escales, a longtemps applaudi les artistes, savourant chaque instant du spectacle dans la délectation. Auparavant, en début de cérémonie, les ministres algériens de la Culture, et des Affaires Etrangères, ainsi que l’ambassadeur de la République Populaire de Chine en Algérie, sont intervenus pour évoquer les relations amicales «fortes et de longue date», entre l’Algérie et la Chine, «Premier pays non-arabe, a-t-on déclaré, a avoir reconnu le +Gouvernement provisoire de la révolution algérienne+ (GPRA) en 1958». Les intervenants ont également rappelé, en présence de plusieurs autres membres du gouvernement, que l’«Opéra d’Alger», était un des «symboles» de cette amitié entre les deux pays. Le concert célébrant le 60e anniversaire de l’amitié sino-algérienne, et la deuxième année d’ouverture de l’Opéra d’Alger, a été organisé sous l’égide des ministères, de la Culture et des affaires étrangères.

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Journée nationale de la presse: message du Président Bouteflika

Mon, 10/22/2018 - 12:38

A l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse, le 22 octobre, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé dimanche un message, dont voici la traduction APS: Mesdames, Messieurs, La célébration, cette année, de la Journée nationale de la presse se veut, une fois encore, l’expression de notre considération à la famille de la presse nationale, une halte pour évaluer les réalisations de la corporation et une opportunité pour méditer la situation de notre pays et les défis auxquels il est confronté. Oui, mesdames et messieurs, Femmes et Hommes des médias, vous appartenez à la corporation d’une noble profession, une corporation qui s’est taillée, avec mérite, une place de choix de par le monde. La presse algérienne a contribué, en effet, à notre lutte de libération et a accompagné, dans l’Algérie indépendante, le processus de construction et d’édification. De même qu’elle a payé un lourd tribu de martyrs du devoir national face au terrorisme abject.

La célébration de cette journée est également l’occasion de se recueillir à la mémoire des Chouhada de la Glorieuse révolution de Novembre et des martyrs du devoir national parmi les Femmes et Hommes de la presse algérienne. Mesdames, Messieurs, A la faveur de la paix recouvrée et de la consécration de la Réconciliation nationale, la presse de notre pays a enregistré une avancée notable, au diapason de la reconstruction de l’Algérie dans tous les domaines. Forte, aujourd’hui, de plus de 150 titres, la presse écrite a connu un essor fulgurant les deux dernières décennies et le secteur de l’audio-visuel s’est consolidé avec la création d’une vingtaine de chaînes privées, sans oublier le développement de la presse électronique. Ce sont là, des acquis qui sont venus enrichir le système d’information national ainsi que les divers medias publics. Durant ces deux dernières décennies, l’intérêt particulier qu’accorde l’Etat au développement de l’information et de la communication s’est traduit également par l’ouverture d’un grand nombre d’instituts spécialisés, formant chaque année des centaines d’étudiants ayant choisi cette noble profession. Le souci de l’Algérie de développer une presse nationale professionnelle et indépendante s’est manifesté aussi à travers les nombreuses réformes introduites dans la Constitution de notre pays.

Des réformes visant à consolider la liberté de presse et le droit des médias à l’accès à l’information en plaçant cette profession sous le couvert de la loi, qui protège toutes les libertés et impose le respect de tous les devoirs. Mesdames, Messieurs, Même si nous nous félicitons, légitimement, à chaque occasion des progrès de notre pays, nous ne devons pas ignorer, cependant, les insuffisances qu’il connait dans plusieurs domaines, de même que nous ne devons mésestimer les dangers qui le guettent à plusieurs niveaux. Certes, des insuffisances et des fléaux désolants persistent en termes de bureaucratie, de favoritisme et de corruption. Néanmoins, la volonté de l’Etat à lutter contre ces fléaux et à remédier à ces lacunes est incontestablement évidente tant au plan juridique que politique. Cette finalité requiert la conjugaison des efforts de tout un chacun, y compris de la part de la presse et des médias. Souligner les insuffisances existant à travers notre vaste pays ou les dérives enregistrées ici et là, est une contribution précieuse de nos médias au redressement de la situation et au renforcement de l’Etat de droit. Partant, je vous exhorte, vous journalistes, de jouer votre rôle dans ce sens et de contribuer à l’orientation de la société vers le droit chemin, en vous assurant de la protection de l’Etat et de la Loi. Mesdames, Messieurs, J’ai déjà évoqué, dans mon dernier message à l’occasion de la journée nationale du Moudjahid, les défis auxquels est confronté notre pays mais le sujet est tellement important que je me dois de le reprendre.

En effet, si aujourd’hui, et Dieu merci, nous vivons dans la paix et la sécurité, nous évoluons également dans un environnement régional caractérisé par de multiples crises et conflits ainsi que par les fléaux du terrorisme abject, du crime transfrontalier et du trafic d’armes et de drogues. Des dangers qui menacent notre société et requièrent de notre part vigilance et mobilisation pour préserver l’intégrité de notre peuple et de notre patrie. Il est vrai que nous avons en l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), un rempart dont nous nous enorgueillissons , une Armée dont je salue les éléments et le Commandement et me recueille à la mémoire de ses vaillantes victimes, une Armée dévouée au service de la patrie et à ses missions constitutionnelles. Toutefois, l’immunisation de l’Algérie contre les risques externes implique également un front populaire, pétri du sens du patriotisme et du souci de la préservation de l’Algérie contre tout dérapage ou atteinte quelle qu’en soit l’origine. Nous devons être attachés à notre intégrité territoriale et soucieux de la protection de notre société contre les complots ou les manœuvres politiciennes, malheureusement nombreuses, chaque fois que notre pays a rendez-vous avec une importante échéance politique.

A l’instar de plusieurs pays émergeants, l’Algérie fait face à des défis majeurs dans le domaine économique, essentiellement celui de sortir de la dépendance excessive aux hydrocarbures au vu des fluctuations du marché mondial et des enjeux de la conjoncture économique mondiale vulnérable, auxquels nul n’est à l’abri. Face à cet état de fait, notre société entière est appelée à davantage d’efforts pour une meilleure rentabilité de l’économie nationale à travers d’inéluctables réformes. Des réformes qui doivent vaincre les slogans creux mais demeurées attacher à la justice sociale et à la solidarité nationale, en tant que constantes nationales émanant de la Déclaration du 1er novembre 54. Les Femmes et Hommes de la presse nationale ont, face à ces défis, un rôle prépondérant à jouer au service de la patrie, un rôle que vous assumez, à la différence de vos obédiences et tendances politiques, étant donné que nous connaissons un pluralisme dont nous sommes fiers et auquel nous nous attachons. Mesdames, Messieurs, La Journée nationale de la presse est célébrée cette année sous le slogan « Le vivre ensemble en paix ». Un noble et louable objectif dont l’Algérie a porté l’étendard dans le concert des Nations.

L’Algérie qui a pris conscience, à travers les siècles, que la paix et le vivre ensemble dans la prospérité sont le couronnement d’une lutte, voire même de sacrifices. Aujourd’hui que nous jouissons de paix et de sécurité, notre patrie attend de nous de la servir avec dévouement et abnégation, d’agir pour la manifestation de la vérité au service du pays et de son peuple et de veiller à la préservation de son intégrité, et à la sensibilisation à l’importance de sa sauvegarde. Ce sont là des objectifs et des missions tellement honorables, des objectifs et des missions qui sont au cœur même de votre noble profession, vous Hommes et Femmes de la presse algérienne. Confiant en votre réponse à cet appel au service de la patrie, je vous adresse mes salutations fraternelles et vous souhaite davantage de progrès et de prospérité.

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Tiaret: «L’Algérien consomme 251 kg de céréales par an»

Mon, 10/22/2018 - 09:42

par El-Houari Dilmi

  «Une production céréalière nationale de 60 millions de quintaux a été réalisée au titre de la saison agricole 2017-2018», a indiqué samedi à Tiaret le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Aek Bouazgui, lors de l’ouverture d’une journée d’étude sur la filière des céréales à la maison de la culture «Ali Maâchi».

Le ministre a également indiqué que la production céréalière a connu une hausse appréciable de plus de 74,4%, passant de 34 millions de quintaux l’année dernière à plus de 60 millions cette année contre 27 millions engrangés au niveau des coopératives des céréales et légumes secs (CCLS). En valeur marchande, la production de céréales et légumes secs est de 220.257 milliards de dinars contre 135.302 milliards de dinars l’année dernière, soit une augmentation de plus de 63%, a encore indiqué Aek Bouazgui, ajoutant que la consommation moyenne en céréales est de 251 kilos par habitant et par an.

«Plus de la moitié des exploitations agricoles dans le pays est consacrée aux cultures céréalières avec une superficie globale de 3,5 millions d’hectares et 600.000 postes d’emploi; sans parler du secteur de la transformation primaire et secondaire des céréales», a encore expliqué le ministre de l’Agriculture.

Concernant les légumes secs, le ministre a indiqué que la production nationale a atteint 1.300.000 quintaux contre à peine 770.000 en 2016, et que pour «garantir le meilleur déroulement de la campagne labours-semailles, plus de 3 millions de semences et autant d’engrais phosphatés et azotés ont été mis à la disposition des fellahs, de même que des guichets uniques qui ont été ouverts aux 42 CCLS réparties sur le territoire national».

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Guide national des handicapés : Un annuaire avec des numéros erronés et de fausses adresses

Mon, 10/22/2018 - 01:18

Apparemment, l’Union des handicapés algériens et le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, qui viennent de confectionner un guide national des handicapés algériens, n’ont pas pris la peine de vérifier les informations liées aux établissements spécialisés auxquels on a attribué de fausses adresses et des numéros de téléphone erronés. L’annuaire des centres pour personnes aux besoins spécifiques, devant servir à l’orientation de cette frange vulnérable et non le contraire, doit être impérativement mis à jour et actualisé pour rectifier le tir et donner sens aux sommes d’argent dépensées pour ce travail témoignant de l’amateurisme de ses initiateurs.

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Affaire des 888 logements sociaux : L’APC de Fréha déboutée par le tribunal de Tizi Ouzou

Mon, 10/22/2018 - 01:17

Le tribunal de Tizi Ouzou a rendu son verdict dans l’affaire qui opposait l’APC de Fréha au comité du village Ajerar dans l’affaire du terrain qui devait abriter un projet de 888 logements sociaux et plusieurs autres équipements publics, un terrain sur lequel le village en question aura déjà entamé des travaux de réalisation d’un cimetière. Selon les termes du jugement rendu par le tribunal compétent, la plainte de l’APC de Fréha est rejetée pour défaut de qualité du mis en cause, à savoir Ibesayen Belaïd, le président du comité du village Ajerar.

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Achat de matériel didactique aux élèves trisomiques : Des Algériens se mobilisent à Marseille

Mon, 10/22/2018 - 01:17

Des Algériens de Marseille, en France, se sont mobilisés récemment pour se solidariser avec des élèves trisomiques en Algérie, plus exactement à Tlemcen. Ceux-ci, dont la majorité exerce dans le commerce, ont réussi à réunir une somme d’argent conséquente pour l’achat de matériel didactique à destination d’enfants trisomiques de cette ville de l’Ouest algérien. Selon le quotidien La Provence de Marseille, même les conseils départemental et régional ont participé à cet élan de solidarité.

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Cuba/Blocus : une diplomate cubaine appelle les Etats-Unis à lever le blocus imposé à son pays

Mon, 10/22/2018 - 01:15

ALGER – L’ambassadrice de la République de Cuba en Algérie, Clara Margarita Pulido Escandell, a appelé dimanche les Etats-Unis à respecter, « en urgence », les résolutions relatives à la levée du blocus imposé à son pays par l’administration américaine, depuis une soixantaine d’années.

« Les Etats-Unis doivent totalement éliminer le blocus, unilatéralement et inconditionnellement », a déclaré Mme Pulido, à dix jours avant le vote de l’Assemblée générale des Nations Unies, sur une résolution non contraignante appelant à la fin du blocus imposé au pays caribéen.

S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue à la salle Ernesto Che Guevara, au sein de l’ambassade à Alger, la diplomate cubaine, a évoqué le rapport de Cuba sur la Résolution 72/4 de l’Assemblée générale, intitulé « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les Etats-Unis d’Amérique », qui sera soumis devant l’Assemblée le 31 octobre courant.

Pour Mme Pulido, « cette politique d’injustice » de plus d’un demi-siècle qui continue aujourd’hui, s’est renforcée depuis l’arrivée de Donald Trump à la tête des Etats-Unis ».

La diplomate cubaine considère ce système de sanctions « unilatérales » comme « le plus injuste, le plus sévère et le plus prolongé », jamais appliqué à aucun pays.

Le blocus a couté à Cuba une manne financière dépassant les « 933.000 millions de dollars », affectant ainsi le peuple de ce pays caribéen dans tous les domaines, dont le développement du pays et également le programme de coopération avec plusieurs pays du monde, a dénoncé la diplomate.

Mme Pulido a, par la même occasion, rappelé la mobilisation des autorités de son pays contre le dictat américain, soulignant que le président cubain, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a récemment fustigé le blocus devant l’Assemblée générale de l’ONU, le qualifiant de « politique cruelle qui punit les familles cubaines et toute la nation ».

Ce blocus qui viole aussi les droits du peuple cubain, « est un vrai acte de guerre économique, politique, commercial et financier contre le peuple Cubain », a-t-elle insisté, avant de s’élever contre les mesures américaines considérées par Cuba comme « politique génocidaire ».

Intervenant à la même occasion, le représentant des services médico-cubains en Algérie, Pr Menéndez Garcia Reinaldo, a fait savoir que le secteur de la santé a été le « plus affecté par le blocus américain ».

« Les principaux préjudices causés par la politique de blocus se traduisent par des difficultés à acquérir des médicaments, des réactifs, des instruments médicaux, des pièces de rechange pour des équipements (..), ce qui oblige le pays à faire appel à des marchés lointains, très souvent, par le biais d’intermédiaires », a-t-il expliqué.

Le spécialiste a révélé, dans la foulée, que le blocus « n’affectait pas uniquement le peuple cubain, mais également le peuple américain », suite au recul des échanges et déplacements entre les professionnels de la santé, outre le manque de certains traitements fabriqués à Cuba, efficaces contre certaines pathologies dont les pieds diabétiques.

Pour sa part, la Conseillère économique et commerciale auprès de l’ambassade cubaine, Mirte Rippes Aller, a indiqué que les préjudices causés par le blocus sur le commerce extérieur, se chiffrent à plus de 3,3 milliards dollars d’avril 2017 à mars 2018.

Pour les préjudices monétaires et financiers, ils sont montés selon l’intervenante, à plus de 538 milliards de dollars.

Mme Aller a regretté le fait que les institutions financières cubaines faisaient l’objet d’une « politique d’hostilité et de persécution » de la part de l’Administration américaine, en raison entre autres, de l’interdiction des transactions financières avec des personnes physiques ou morales américaines.

Evoquant les relations bilatérales entre l’Algérie et Cuba, l’ambassadrice cubaine a rendu hommage à l’Algérie, indiquant que « le gouvernement et le peuple algériens, nous ont depuis toujours accompagnés ».

« Nous leur exprimons au nom du Gouvernement et du peuple cubains nos remerciements puisque les relations gagnant/gagnant, entre les deux pays, sont historiques depuis bien avant 1960, et les différents chefs d’Etat algériens nous ont tous soutenus », a-t-elle poursuivi.

Pour la diplomate, la coopération internationale cubaine avec le monde « est née à partir de l’Algérie », s’est-elle félicitée, avant de conclure que près de 900 professionnels cubains de la santé exercent en Algérie, outre le renforcement de la coopération bilatérale dans d’autres domaines d’activité.

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Sûreté d’Alger : plus de 70 suspects arrêtés et plus de 3.000 comprimés psychotropes saisis

Mon, 10/22/2018 - 01:13
Les services de la sûreté d’Alger ont arrêté récemment dans plusieurs quartiers de la capitale, 73 suspects impliqués dans différents crimes, notamment possession et trafic de drogue, outre la saisie de 3.657 comprimés psychotropes, a indiqué dimanche un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Les descentes effectuées par les forces de police relevant de la sûreté d’Alger dans différents quartiers de la capitale ont permis l’arrestation de 73 personnes ayant commis différents crimes, dont « possession et trafic de drogue et de psychotropes » et « port d’armes blanches prohibées », a précisé la même source.

Ces opérations ont permis la saisie de 191 grammes de kif traité, 3.657 comprimés psychotropes et 27 armes blanches de différents types et calibres, a ajouté le communiqué.

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Des pluies localement « assez marquées » affecteront lundi la wilaya de Tindouf

Mon, 10/22/2018 - 01:12

ALGER – Des pluies localement « assez marquées » parfois sous forme d’averses orageuses affecteront lundi la wilaya de Tindouf, selon un bulletin météo spécial (BMS) émis par les services de l’office national de météorologie (ONM).

Des rafales de vent sous orages affecteront également la wilaya de Tindouf durant la journée du lundi, a souligné l’ONM.

La validité du BMS s’étale de 06h00 jusqu’à 21H00, a ajouté la même source alors que les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 25 mm durant la validité de ce bulletin.

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Ouverture prochaine à Tlemcen de l’Ecole nationale des ingénieurs de la ville

Mon, 10/22/2018 - 01:10

ALGER- Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a annoncé, samedi à Alger, l’ouverture « prochaine » à Tlemcen de l’Ecole nationale des ingénieurs de la ville qui devra accompagner les efforts des collectivités locales dans le domaine de l’aménagement urbain.

« Nous ouvrirons dans les tous prochains jours, l’Ecole nationale des ingénieurs de la ville, qui sera un pôle d’excellence en matière d’accompagnement des efforts des collectivités locales dans le domaine de l’aménagement urbain », a indiqué M. Bedoui, dans une allocution à l’occasion du lancement de l’année scolaire (2018-2019) au niveau de l’Ecole nationale d’administration (Ahmed Medaghri), en présence de membres du gouvernement, de responsables et de représentants d’institutions nationales.

Bedoui a souligné, à ce propos, que la création de cette Ecole est motivée par la nécessité de « soutenir les efforts de formation, conférer davantage de professionnalisme au travail des collectivités territoriales et augmenter l’efficacité de leur action », que ce soit au niveau de l’approche « stratégique de gestion des villes, ou pour répondre aux exigences complexes de la gestion publique locale », une gestion , a-t-il rappelé, qui doit prendre en compte l’ensemble des aspects du développement durable des villes.

Après avoir annoncé la signature, au cours de la semaine en cours, d’un accord avec l’Institut d’administration de Shanghai portant sur l’échange d’expérience, d’étudiants et de projets de recherche dans le domaine de l’administration et de la mise en place des politiques publiques et territoriales, le ministre de l’Intérieur a mis en avant les efforts déployés par son département qui ne « ménage aucun effort » pour la formation des cadres et fonctionnaires.

Il a rappelé, à ce propos, l’élaboration d’un « riche programme de formation » dans plusieurs domaines ayant pour objectif « l’amélioration de la performance des cadres et fonctionnaires ».

Se félicitant de la « place distinguée » de l’ENA dans l’édification de l’administration algérienne, et ce à la faveur de son expérience dans le domaine de la formation de cadres administratifs dans différents domaines, M. Bedoui a mis l’accent sur l’impératif, pour cette école, de se mettre au diapason des défis de l’heure, imposés au double plan national et international.

Il a rappelé que pour faire face à ces défis, l’ENA « se devait » d’actualiser ses programmes et moderniser ses structures, une démarche ,a-t-il dit, couronnée récemment par « la concrétisation de la réforme des structures de l’Ecole » pour former des cadres, conscient des nouveaux enjeux se rapportant aux politiques nationales en matière de dynamique territoriale dans ses dimensions participative et économique et en mesure de s’adapter aux nouveaux processus de développement relatif à l’économie numérique et l’économie durable.

Pour sa part, le Directeur général de l’ENA, Abdelhak Siahi a fait savoir que le concours d’accès à l’école a connu, pour cette saison, la participation de candidats venus des 48 wilayas, relevant que l’Ecole est « passée par un processus de modernisation qui a fait que toutes ses opérations se font électroniquement ».

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Activation de la carte Chifa au niveau des officines : des essais en cours à Alger

Mon, 10/22/2018 - 01:10

ALGER – Des essais relatifs à l’activation de la carte Chifa à distance, au niveau des pharmacies d’Alger conventionnées avec la Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS), sont en cours afin d’éviter aux citoyens les déplacements aux services concernés, a-t-on appris dimanche au niveau des services de l’Agence CNAS d’Alger.

 » Des essais relatifs à l’activation de la carte Chifa à distance sont en cours actuellement au niveau de huit (8) officines conventionnées avec la CNAS d’Alger. Ainsi, trois pharmacies ont eu des essais concluants alors que cinq autres ont échoué.

Des experts attèlent à trouver des solutions adéquates à ces carences afin de généraliser cette procédure dans l’ensemble du territoire nationale », a indiqué à l’APS le Directeur de l’Agence CNAS d’Alger, Mahfoud Idris.

« L’objectif principal de ces essais est d’identifier toutes les carences et les difficultés qui peuvent surgir lors du lancement de cette opération au niveau des officines ainsi que de leur trouver des solutions adéquates pour réussir l’opération », a expliqué le responsable.

Après la mise en place de cette procédure, le citoyen ne sera plus contraint de se déplacer au niveau d’une agence CNAS (Caisse nationale de la sécurité sociale) pour réactiver sa carte Chifa.

Il lui suffira de se présenter à l’une des officines conventionnée avec la Caisse pour réactiver sa carte et acheter son médicament, a-t-il souligné.

L’agence d’Alger a délivré 879322 cartes Chifa depuis le lancement de cette carte en 2008, a-t-il fait savoir, soulignant que plus de 47.346 cartes n’ont pas été retirées par leurs titulaires, dont 29.717 concernent des étudiants universitaires.

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Yousfi : les réserves des mines d’or en Algérie dépassent les 100 tonnes

Mon, 10/22/2018 - 01:02

Lors du forum d’El Moudjahid, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a affirmé que les pouvoirs publics étaient déterminés à exploiter tout le potentiel des gisements d’or existant dans le pays, précisant que pour y parvenir des discussions étaient menées pour le choix des partenaires étrangers, rapporte l’APS.

« L’exploitation du gisement d’or et le développement de cette activité en Algérie demeure une priorité pour nous. Malheureusement, nous n’avons pas les compétences nécessaires pour y faire face par nous mêmes, c’est pourquoi nous sommes en discussions avec des partenaires étrangers pour faire de véritables mines d’or », a précisé M. Yousfi. Estimant que les réserves des mines d’or connues actuellement dépassent les 100 tonnes, M. Yousfi a indiqué que le potentiel national existant « n’est pas encore connu de manière précise ».

Soulignant la nécessité de faire appel à des partenaires étrangers « qui ont l’expertise pour ça », le ministre a, en outre, déploré le choix de l’ancien partenaire qui « n’était pas bon », car « il se limitait à l’exploitation des couches superficielles sur des périmètres très larges, ce qui donnait une production « insuffisante » de l’ordre d’une (01) tonne par an ».

A cet effet, M. Yousfi a évoqué « plusieurs défis » d’ordres logistiques et sécuritaires à relever dans ce domaine, expliquant que la façon d’exploiter ces gisements d’une manière économique, à travers de grands groupes ou d’une façon artisanale, sera déterminée après achèvement des discussions « qui réalisent déjà des progrès importants ».

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Décès du moudjahid Salah Rahmani, ancien directeur de l’Institut de la Magistrature de Bouzaréah

Mon, 10/22/2018 - 00:58

ALGER – L’ancien directeur de l’Institut de la Magistrature de Bouzaréah (Alger), le moudjahid Salah Rahmani est décédé, samedi, à l’âge de 82 ans, dans un hôpital en France, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris dimanche auprès du ministère des Moudjahidine.

Né à Sétif, le défunt à rallié les rangs de l’Armée de libération nationale en tant qu’officier en 1957 au niveau de la Wilaya II historique où il a mené, aux côtés de ses compagnons de lutte, plusieurs batailles féroces contre l’occupation française. Blessé en 1959, le moudjahid a été emprisonné de 1960 jusqu’à la fin de 1961. Le défunt a poursuivi son combat jusqu’au recouvrement de la souveraineté nationale.

Après l’indépendance, Rahmani a poursuivi son parcours et son militantisme politique en occupant notamment plusieurs postes de responsabilité dont inspecteur général au ministère des Moudjahidine, conseiller à la Cour des comptes, directeur de l’Institut de la Magistrature à Bouzaréah et enfin directeur de projet d’appui et de réforme de la justice (2003-2008).

En cette douloureuse épreuve, le ministre des Moudjahidine a adressé à la famille du défunt et à ses compagnons de lutte ses condoléances les plus attristées, priant Dieu, Tout-Puissant, de le combler de ses bienfaits et de l’entourer de sa grâce éternelle.

La dépouille du moudjahid, Salah Rahmani, sera inhumé au cimetière de Sétif.

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Le thermalisme renaît de ses cendres à Mostaganem : Le projet de la station de Sidi El Mokhfi bientôt relancé

Mon, 10/22/2018 - 00:56
C’était en 2009, soit voilà bientôt 10 ans. Quelques heures seulement avaient suffi alors pour mettre à terre tout ce qui était encore debout de l’unique station thermale de la wilaya de Mostaganem, celle de Sidi El Mokhfi. Face aux ruines, la région avait reçu des promesses de reconstruction en mieux de la station. Où en sont aujourd’hui ces promesses ? Une lueur d’espoir semble pointer à l’horizon….

Tout d’abord, un bref historique. Au lendemain de l’indépendance, le lieu n’était qu’un petit établissement thermal. C’est grâce à la commune qui l’avait pris en main, dans les années 70, que celui-ci fut développé et devenu une véritable station thermale. C’était pratiquement à l’époque de la mise en exploitation de Hammam Rabbi à Saïda et de Hammam Bou-Hadjar à Ain Temouchent  La station comprenait  16 bungalows, deux bains (l’un pour les hommes et l’autre pour les femmes), une cafétéria et un parking. Mais au fil du temps,  et en changeant fréquemment de main, celle-ci a sombré dans le délabrement suite à une prise en charge insuffisante  et faute d’entretien.  Son exploitation a été ensuite abandonnée.  Ses bungalows ont  même été squattés par des mal logés. Devenue irrécupérable, il ne lui restait qu’une seule issue : la démolition et la reconstruction. En 2009, c’était l’année du coup de grâce pour tout ce qui en restait encore debout. Tout a été rasé, les  squatteurs des bungalows ont été relogés, et la commune de récupérer un terrain nu avec, dans l’air, une vague promesse de reconstruction…  Maintenant, pour la  reconstruction de la station thermale, c’est encore toute une histoire. Au départ, c’était l’agence foncière de Mostaganem qui allait prendre en charge  la  reconstruction de la station  et son exploitation. Mais au bout de quelque temps et de beaucoup de suspens, la dite agence a jeté l’éponge  pour des raisons jamais élucidées. Juste après, un investisseur privé local est entré en jeu. Selon nos sources au niveau de la Direction du Tourisme, le projet de cet investisseur a été validé par le ministère en 2015. Dans la même année, l’ex-wali, en visite de travail dans la région, n’était pas très enchanté par les installations retenues dans le cadre de ce projet : « Je ne veux plus entendre parler de bungalows, je veux un complexe hôtelier digne de ce nom, c’est-à-dire un hôtel et ses dépendances », avait-il lancé alors à l’investisseur.  Même la superficie retenue (17.000 mètres carrés) n’était pas à son goût. C’était « trop ». Il n’aurait été d’accord que pour une superficie de 7000 mètres carrés. Depuis cet instant, faute de permis de construire,  le projet de la station thermale a quitté les feux des projecteurs et a sombré dans les oubliettes. Aux dernières nouvelles, il semblerait que  le même investisseur a depuis terminé la revue de sa copie initiale et  l’actuel wali est intéressé par le projet et est déterminé à le concrétiser sur le terrain. Au niveau de la DUC, l’on fait savoir que la validation du dossier attend juste  la levée de quelques réserves. Une autre source est plus explicite à ce propos : il s’agirait de la « mise en conformité du plan de masse avec le plan cadastral » et de « retouches minimes sur le plan architectural ». La délivrance du permis de construire serait selon toute vraisemblance  une question de jours, ou de quelques semaines tout au plus. L’investisseur, visiblement  confiant et soulagé,  nous a donné, par téléphone, la fiche technique de son projet étalé  sur une assiette de  17.000 mètres carrés, pour un délai de réalisation de 4 ans: un hôtel de 36 chambres, avec 9 suites, une cafétéria, 2 restaurants, une supérette, 32 bungalows, 2 piscines, 2 hammams (l’un pour hommes, l’autre pour femmes), 1 centre de rééducation, un terrain de sport et un parking. Dans sa phase de démarrage, la station thermale créera 62 postes d’emploi, selon notre interlocuteur. Mokhtar Aicha

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