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Updated: 3 days 6 hours ago

Des produits algériens au Salon international de l’alimentation de Paris

Wed, 10/24/2018 - 00:58

VILLEPINTE (Ile-de-France) – Des produits alimentaires algériens sont exposés au Salon international de l’alimentation de Paris (SIAL), le plus grand marché international pour les professionnels de la restauration et de l’agroalimentaire en quête d’inspiration ou de débouchés à l’export.

Même si la présence algérienne à ce salon reste timide mais les produits exposés, aux côtés d’autres mondialement réputés, n’ont rien à envier vue leur qualité/prix.

De la datte, les pâtes alimentaires, le vin, le chocolat, l’huile d’olive et de table, l’olive de table et la conserverie, le label Algérie est en train de faire son chemin à l’export, en tout cas ce qui ressort des discussions de l’APS avec la trentaine d’entreprises privées présentes à ce salon, en présence du représentant de la Safex.

L’ambassadeur d’Algérie en France, Abdelkader Mesdoua, s’est déplacé mardi pour encourager ces opérateurs économiques à aller de l’avant dans la pénétration du marché français.

Il a insisté auprès des responsables de privilégier dans leurs contacts les membres de la communauté algérienne qui sont déjà dans les circuits commerciaux et les marchés, tout en les assurant de l’accompagnement de l’Etat algérien.

Plusieurs d’entre eux ont soulevé des problèmes d’ordre organisationnel liés notamment à la préparation de la délégation algérienne à ce genre de salon qui se tient une fois tous les deux ans.

En effet, les stands des opérateurs algériens ne sont pas regroupés et se trouvent parfois dans des endroits peu fréquentés par les visiteurs qui sont généralement des professionnels.

Parce qu’elles ont été prises de retard en ce qui concerne leur participation, les entreprises algériennes ne figurent pas dans le guide du salon, une situation déplorée par les présents qui souhaitent plus de visibilité pour les produits algériens.

Mais ils restent cependant « optimistes » d’autant que la plupart d’entre eux sont déjà dans le marché international comme pour les pâtes alimentaires de Amor Benamor et les pâtes Extra du groupe Benhamadi, ou pour les boissons Ifri et Ngaous qui ont déjà conquis le marché français à forte clientèle de la communauté algérienne.

Sur ce plan, l’ambassadeur leur a demandé beaucoup d’agressivité et d’efforts en matière de packaging.

Les représentants de la Société des grands crus de l’Ouest ont indiqué qu’ils ont déjà pénétré le circuit de la restauration pour les vins d’Algérie qui, jadis, venaient soigner le vin français, précisant que 250.000 bouteilles sont écoulées au niveau de la chaîne Metro et sont présents dans 350 restaurants à Paris.

Les boissons Ifri connaissent, selon les responsables de l’entreprise, un « gros succès » en France, notamment auprès de la communauté algérienne, grâce, ont-ils dit, aux efforts et au soutien de l’Etat algérien.

L’entreprise, qui revient en France après deux ans d’absence, a consenti de « grands » investissements pour présenter un produit d’innovation et de qualité, a-t-on ajouté.

Pour les pâtes alimentaires Extra, Zyna et Lella des Moulins Gerbior du groupe Hamadi, le chargé d’opération export, Laïd Mokrani a indiqué à l’APS que leurs produits marchent bien en Tunisie, en Libye, aux Emirats arabes unis et au Bahreïn, expliquant que sa participation au SIAL vise le marché français et pourquoi pas d’autres pays européens.

Il est à signaler que la Safex accompagne les exposants algériens en prenant en charge le transport de leurs produits et le paiement des stands à hauteur de 80%.

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Route vers la Mauritanie : des Algériens défient la nature pour consolider les liens économiques bilatéraux

Wed, 10/24/2018 - 00:55

NOUAKCHOTT (Mauritanie) – De nombreux opérateurs économiques algériens et mauritaniens traversent le Sahara, supportant les aléas et les peines de la route, en vue de consolider les liens économiques entre les deux pays, contribuant ainsi à la redynamisation du marché mauritanien en y introduisant plusieurs produits algériens de qualité, fort demandés dans ce pays.

A 75 km du chef-lieu de la wilaya de Tindouf, les chemins accidentés de la route menant vers Nouakchott via le poste frontalier Mustapha Ben Boulaid, rendent pénible le voyage des caravanes commerciales entre les deux pays, affirment les premiers arrivants de la caravane « Ponts de fraternité », venus d’Algérie la semaine dernière.

Rabah, conducteur de l’un des camions composant cette caravane, a dit que cette route constituait un véritable défi pour les opérateurs économiques, et nécessitait son aménagement et son entretien par les deux pays.

Pour traverser cette route, il est impératif de recourir à un guide expérimenté pour éviter les tempêtes de sables, notamment en raison de l’absence d’éléments de signalisation et de signalétiques.

Approchés par l’APS, des passagers ont formé le vœu que cette route soit aménagée, de façon à éviter que les repères et les panneaux de signalisation ne soient couverts et cachés par le sable, outre le fait qu’un tronçon de 800 km de cette route n’est pas goudronné.

Cette route nécessite de nombreuses structures d’importance majeure pour les voyageurs, à l’instar des stations de services et des aires de repos, très rares sur cette voie, une situation qui contraint les voyageurs à s’approvisionner en carburants et en denrées alimentaires en Algérie.

Souvent les voyageurs sur cette route font face à de rudes conditions météorologiques (tempêtes de sables), qui freinent leur avancée et épuisent leurs provisions avant même leur arrivée à destination.

Le conducteur Mohamed et ses collègues disent être prêts à supporter les difficultés et les risques encourus dans le but d’approvisionner le marché mauritanien en marchandises algériennes, tout en souhaitant l’aménagement rapide de cette route.

« Nous accomplissons cette mission en toute satisfaction pour servir notre pays et le pays frère la Mauritanie.

Nous aspirons à une plus grande coopération entre les gouvernements des deux pays en vue de la réhabiliter, et nous sommes déterminés à relever ce défi », ont ajouté les participants à cette caravane.

Réduction de la durée de transport des marchandises de 45 à 10 jours

Avant l’ouverture du poste frontalier, les entreprises algériennes étaient obligées de passer par une ligne maritime indirecte via l’Espagne ou Malte par atteindre la Mauritanie en 30 ou 45 jours, ce qui induisait une rupture des stocks dans les dépôts avant l’arrivée de la nouvelle marchandise. Après l’ouverture de la ligne terrestre, il faut entre 7 à 10 jours pour faire parvenir la marchandise.

Lors de sa visite à plusieurs stands de la Foire des produits algériens qui s’étalera du 23 au 29 octobre à Nouakchott, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a affirmé dimanche la détermination de son secteur à faciliter les conditions d’exercice de cette activité entre les deux pays à travers le renforcement du transport terrestre.

Des accords sont prévus dans ce domaine en vue d’intensifier les opérations commerciales vers ce pays, a indiqué le premier responsable du secteur qui a ajouté que le « ministère du Commerce œuvrera à la facilitation de ce commerce à la faveur d’un accord pour soutenir le transport routier ».

« Pour ce faire, un soutien sera apporté à la Société Nationale de Transports Routiers « Logitrans », a-t-il ajouté.

Le ministre a estimé que les marchandises algériennes doivent être disponibles en grande quantité sur le marché mauritanien pour préserver leur forte compétitivité.

En parallèle à la commercialisation de leur marchandises dans ce pays, il est attendu des entreprises algériennes de superviser la formation des jeunes mauritaniens dans plusieurs spécialités liées à la qualité des produits exposés, notamment l’électronique et le matériel agricole, outre la création de postes de travail au profit de ces jeunes.

Pour sa part, le président du conseil d’administration du groupe Condor, Abderrahmane Benhamadi, a fait savoir que les efforts étaient en cours pour former les jeunes mauritaniens dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj sur les techniques de maintenance et de montage des produits de l’entreprise.

Un accord devrait être conclu pour encadrer les différentes opérations de formation avec les autorités mauritaniennes, a-t-il ajouté.

Les exportations de Condor vers la Mauritanie ont atteint 1 million de dollar durant 2017.

Le groupe compte étendre ses activités au Cameroun et à la Côte d’Ivoire, après avoir investi avec brio les marchés mauritanien, sénégalais et sahraoui.

Pour sa part, Sidi Mohamed Hassan, gérant de l’entreprise El walati des dattes algériennes a souligné que son entreprise occupait la première place en matière de vente.

Selon M. Mohamed Hassan, un mauritanien titulaire d’un master en affaires de l’Université d’Alger, activant dans le commerce des dattes algériennes a affirmé que la qualité de ce produit explique la forte demande, précisant que l’ouverture de ce passage a permis la levée de plusieurs obstacles.

L’entreprise El walati activant dans ce domaine depuis 2012, a assuré en 2017 seulement, le transport de plus de 20 conteneurs de dattes et 21 autres de produits divers et elle aspire actuellement à élargir son activité de Nouakchott vers Nouadhibou et Bamako sur une distance de 1500 km.

Dans l’agroalimentaire, la conserverie de viandes d’Algérie (CVA-groupe Bellat) a investi le marché mauritanien et a fait profiter la partie mauritanienne de son expérience dans le domaine des produits carnés.

L’ouverture de ce nouveau poste frontalier constitue une grande opportunité pour les entreprises algériennes désirant approvisionner le marché mauritanien en quantités importantes de marchandises, a estimé le conseiller du directeur général du groupe, Abdelhamid Boukahnoun.

Le groupe a établi ses premiers contacts avec les parties mauritaniennes et les médiateurs traitant avec les pays voisins de la Mauritanie, notamment le Sénégal pour évaluer les besoins et examiner les moyens de promouvoir les investissements.

La Foire des produits algériens, dont l’ouverture est prévue, mardi après-midi, est un rendez-vous extrêmement important pour l’établissement des relations avec les parties mauritaniennes et leurs voisins en Afrique de l’ouest, a-t-il poursuivi.

Les citoyens mauritaniens fondent de grands espoirs sur ce passage frontalier, estime un économiste et expert en commerce mauritanien, Mohamed Mokhtar.

En dépit des difficultés de transport, les Mauritaniens traversaient le Sahara pour s’approvisionner à Tindouf ce qui explique l’apport qualitatif de ce nouveau passage pour l’activité commerciale entre les deux pays.

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Foire des produits algériens à Nouakchott : grande affluence des visiteurs mauritaniens

Wed, 10/24/2018 - 00:53

Les opérateurs économiques algériens s’attèlent à mettre les dernières retouches en prévision de la Foire des produits algériens à Nouakchott, dont le coup d’envoi est prévu pour mardi soir, et ce, dans le but d’assurer aux opérateurs économiques et visiteurs mauritaniens les meilleurs conditions d’accueil qui reflètent la profondeur des relations de coopération et d’amitié liant les deux pays.

A quelques heures du coup d’envoi de la manifestation, les espaces externes de la Foire connaissent une affluence importante des citoyens mauritaniens, venus des quatre coins du pays pour voir de près la qualité des produits algériens.

Cette édition devra être couronnée par la signature de plusieurs accords dans les secteurs de l’industrie agro-alimentaire, des industries mécaniques, de l’électronique, des industries chimiques, des industries du matériel et de plastique, en sus d’accords dans le domaines des services, à l’image des transports et la coopération dans le secteur de la santé.

Dans ce cadre, le Président-directeur général (Pdg) de la Société Algérienne des Foires et Expositions « Safex », Tayeb Zitouni, a fait état d’un nombre important de contrats qui devraient être signés mardi soir.

Cette foire est considérée comme la plus grande manifestation économique initiée par l’Algérie en dehors du pays, a indiqué M. Zitouni, relevant, à ce propos, que les accords qui seront signés, dans le cadre de cette édition, renforceront davantage les relations de coopération et de partenariat existant entre l’Algérie et la Mauritanie.

Il a ajouté que les opérateurs économiques ont accordé un intérêt particulier à cet évènement de par son importance pour l’accès aux marchés africains.

Cette participation, a-t-il expliqué, s’inscrit dans le cadre du rôle des opérateurs économique algériens en tant que professionnels ayant un rôle dans la promotion du produit algérien à l’international.

L’Algérie a déployé tous les moyens matériels et logistiques pour la réussite de cette manifestation, a assuré M. Zitouni, estimant qu’en dépit de certaines insuffisances, les opérateurs algériens sont déterminé à investir de nouveaux marchés mondiaux.

Plus de 350 participants représentant plus de 170 sociétés algériennes prennent part à cette foire. Pour ce qui est de l’affluence considérable des citoyens mauritaniens, avant même l’ouverture de la foire, la même intervenant a expliqué que le citoyen mauritanien est bien informé de la qualité des produits algériens commercialisé dans son pays à la faveur de précédentes opérations d’exportation.

Les différents pavillons de la foire connaissent une affluence des opérateurs et organisateurs ainsi que des citoyens mauritaniens venus en masse pour découvrir les produits algériens.

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Une station de traitement des déchets pétroliers prévue à Mascara

Wed, 10/24/2018 - 00:51

Le groupe de cimenterie LafargeHolcim Algérie lancera en décembre prochain une station de traitement de déchets pétroliers par incinération, a indiqué mardi à Alger un responsable de cette société. Situé à Oggaz (wilaya de Mascara), ce projet est réalisé pour un montant de plus de 700 millions de dinars, a indiqué le directeur de la communication de LafargeHolcim Algérie, M. Serge Dubois, lors d’une conférence de presse. Selon lui, il s’agit de la première étape d’un programme comprenant la réalisation d’autres stations similaires notamment dans les wilayas de M’sila et de Biskra.

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Le HCI propose des amendements de lois pour développer la finance islamique en Algérie

Wed, 10/24/2018 - 00:49

ALGER -Le Haut conseil islamique (HCI) a préparé un projet sur l’amendement des lois permettant d’accélérer le développement de la finance islamique en Algérie, a indiqué mardi à Alger le professeur Mohamed Boudjellal, membre de cette instance consultative auprès de la Présidence de la République.

« Le projet déposé auprès de la Présidence de la République depuis près d’une année propose des amendements de lois relatifs à différents segments de la finance islamique », a déclaré M. Boudjellal en précisant que celle-ci ne se limite pas aux produits bancaires » S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse sur le Symposium algérien de l’assurance et de la finance islamique prévu les 24 et 25 novembre 2018 à Alger, ce spécialiste de la finance islamique a expliqué que le projet concerne notamment la création d’une haute instance juridique nationale pour accompagner le développement et l’expansion de l’industrie de la finance islamique avec le HCI en concertation avec les partenaires de la place financière nationale.

Le projet concerne également des propositions pour l’amendement de la loi sur la monnaie et le crédit.

Sur ce point, il a rappelé que la Banque d’Algérie avait déclaré à maintes reprises qu’elle est en phase de préparer un règlement spécifique aux produits bancaires islamiques, ouvrant la possibilité aux banques publiques de commercialiser les produits financiers conformes à la Charia islamique.

Il a toutefois estimé que ce nouveau règlement a pris beaucoup de retard, ralentissant ainsi le développement de la finance islamique au sein des banques étatiques.

M. Boujellal a également évoqué des propositions relatives à la loi sur les assurances, émises par le HCI, en introduisant l’assurance islamique baptisée « Takaful ».

Parmi les suggestions contenues dans le projet du HCI, figurent aussi deux propositions de lois pour la création de deux institutions dont la mission est d’encadrer la gestion des financements et les dons caritatifs.

La première concerne le Fonds de la Zakat, qui n’a jusqu’à présent pas, d’encrage juridique tandis que la seconde concerne la création d’un complexe « wakf », une vision innovante qui devrait contribuer largement à la lutte contre la pauvreté et au développement de l’économie nationale, selon lui.

Par ailleurs, le projet du HCI suggère un « Comité Charia » pour valider la certification de ces produits conformes à la Charia.

« On a fait une conception typiquement algérienne en s’inspirant des différentes expériences des pays musulmans », a-t-il précisé.

Considérant que l’Algérie a pris un grand retard dans le développement de la finance islamique, il a estimé que le pays doit se rattraper en accélérant les réformes de son institution financière d’autant plus qu’il y a une demande pressante en ces produits de la part des opérateurs économiques et des particuliers.

« Nous avons fait notre travail en tant qu’institution consultative » et je n’ai aucun doute de la sincérité de l’institution de la présidence pour faire aboutir de telles propositions », a-t-il assuré.

La finance islamique, qui représente actuellement 2% du secteur financier mondial avec 2.200 milliards de dollars, sera largement abordé lors du Symposium algérien de la finance islamique, durant lequel un grand nombre de sociétés et d’acteurs institutionnels échangeront les meilleurs pratiques et solutions dans le domaine de la finance islamique, affirme les organisateurs de cette rencontre.

Ils considèrent par ailleurs que la finance islamique en Algérie doit permettre de mieux financer l’économie par utilisation des Sukuk et la création d’une offre au grand public.

Ainsi, ont-ils ajouté, l’utilisation des Sukuk doit permettre au pays de diversifier ses sources de financements externes et contribuer aussi au financement de ses entreprises nationales.

Quant à l’offre de produits bancaires grand public, il aura pour premier effet de soutenir le marché de l’immobilier et de la construction grâce à l’octroi de nouveau crédits, soutiennent les initiateurs de ce Symposium.

« Grace à la mise sur le marché d’une offre grand public de comptes d’épargne sans intérêts ou participatifs, les banques arriveront à drainer les ressources qui circulent actuellement sur le marché informel « , ont-ils soutenu.

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L’armée de l’espace de Trump va se créer par étapes

Wed, 10/24/2018 - 00:49

La force de l’espace voulue par le président américain Donald Trump sera dans un premier temps un « commandement unifié », un cran en-dessous d’une sixième branche des forces armées comme initialement envisagé, a annoncé le vice-président Mike Pence mardi. L’administration n’envisage pas de création d’une force de l’espace indépendante avant 2020, a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil national de l’espace, une structure dépoussiérée et relancée par Donald Trump l’an dernier. Dans un premier temps, le président va demander au Congrès de rassembler l’ensemble des militaires et civils travaillant aujourd’hui sur la sécurité de l’espace sous un commandement unifié, sur un modèle similaire aux forces spéciales.

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Meurtre Khashoggi: « de nombreuses questions sans réponse », regrette le G7

Wed, 10/24/2018 - 00:47

Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont déploré mardi que « les explications fournies » sur le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi « laissent de nombreuses questions sans réponse », dans un communiqué. « La confirmation du meurtre » par les autorités saoudiennes « est un premier pas (…) mais les explications fournies laissent de nombreuses questions sans réponse », relève le texte, en appelant à une enquête « fouillée, crédible, transparente et rapide par l’Arabie saoudite, en collaboration avec les autorités turques ».

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Bosnie: échauffourées entre migrants et la police

Wed, 10/24/2018 - 00:45

Des échauffourées ont éclaté mardi à la  frontière entre la Bosnie et la Croatie après que la police bosnienne a empêché environ 250 migrants de s’en approcher, a-t-on appris de source policière. « Ils ont essayé de franchir (la frontière) de force. La police les a refoulés. Il y a eu des échauffourées », a indiqué la porte-parole de la police bosnienne, Snezana Galic. L’incident s’est produit à proximité du poste-frontière de Maljevac, où une centaine de policiers ont été déployés.

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Poutine lance une pique à Bolton sur l’emblème des Etats-Unis

Wed, 10/24/2018 - 00:44

Le président russe Vladimir Poutine s’est autorisé mardi une plaisanterie teintée de sarcasme lors de sa rencontre au Kremlin avec le conseiller de la Maison Blanche à la Sécurité nationale, John Bolton. « Si ma mémoire est bonne, l’emblème des Etats-Unis représente un pygargue », a affirmé M. Poutine, le sourire aux lèvres, en faisant référence au rapace à tête blanche présent sur l’emblème des Etats-Unis. « D’un côté, il tient 13 flèches et de l’autre un rameau d’olivier comme symbole d’une politique pacifique et sur lequel se trouvent 13 olives », a-t-il poursuivi en s’adressant à M. Bolton.

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Leur utilisation restreinte aux convois officiels : La DGSN récupère ses gyrophares

Tue, 10/23/2018 - 21:50

Une opération de récupération des gyrophares auprès des hauts responsables de l’État vient d’être lancée par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, apprend-on de sources sûres. Sont concernés par cette opération de restitution des gyrophares aux services de la DGSN tous les PDG d’entreprises et de groupes publics, tous les responsables des ministères et d’institutions, etc. Exception faite des convois officiels et des véhicules affectés aux ministres. Tous les responsables concernés ont été contactés aux fins de remettre leurs gyrophares aux services de la police. Il y aurait un usage excessif des gyrophares à tel point que certains en font un moyen de pression et d’intimidation. C’est une opération qui s’accompagne d’une démarche visant à récupérer les véhicules blindés affectés à d’anciens responsables qui ne sont plus en poste. Cette action s’est soldée par la récupération de 142 véhicules blindés.

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Interpellations et saisies de substances prohibées dans plusieurs régions du pays

Tue, 10/23/2018 - 21:43

Des individus suspects ont été interpellés dans plusieurs régions du pays par des brigades de la Gendarmerie nationale (GN) qui ont également saisi des quantités de substances prohibées, indique mardi un communiqué du commandement de ce corps de sécurité.

Ainsi, dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès et, lors d’un point de contrôle dressé sur l’autoroute Est-Ouest, dans la commune de Sidi-Ali-Ben-Youb, les gendarmes du peloton de sécurité routière d’Aïn-El-Berd ont interpellé trois individus en possession de trois (3) Kg de kif traité.

Dans la wilaya de Boumerdes, et agissant sur renseignements, les gendarmes des brigades de la compagnie territoriale de Dellys ont, lors d’un service de police de la route sur la RN25, reliant Boumerdes à Tizi-Ouzou, interpelé un individu, à bord d’un véhicule en possession d’un (1) Kg de kif traité.

En outre, agissant sur renseignements, les gendarmes de la brigade de Tiberguent, dans la wilaya de Mila, ont interpellé un individu en possession de trente-huit (38) comprimés de psychotropes.

Poursuivant les investigations et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes enquêteurs ont saisi dans son domicile, vingt-six (26) autres comprimés de psychotropes et un (1) sabre. APS

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Affaire Khashoggi: Les prix du pétrole pourraient passer à la hausse

Tue, 10/23/2018 - 21:21

Au moment où le prix du baril de pétrole Brent ne dépassait pas les 80 dollars dans les marchés mondiaux durant les semaines écoulées, l’Arabie Saoudite vient de faire une déclaration macabre !

Elle estime toutefois ne pas pouvoir garantir que les 100 dollars le baril ne seront pas dépassés. C’est ce qu’a dévoilé son ministre de l’Energie, Khaled Al Faleh, qui a tenu à clarifier également, que son pays n’a aucune intention de mettre en place un embargo sur le pétrole comme en 1973.

«Si les prix du pétrole montaient trop, cela ralentirait l’économie mondiale et déclencherait une récession mondiale. Et l’Arabie saoudite a été cohérente dans sa politique. Nous travaillons à stabiliser les marchés mondiaux et à faciliter la croissance économique mondiale », a dévoilé le ministre ce lundi.

Le ministre saoudien a par ailleurs déclaré «ne pas pouvoir garantir» que les prix du pétrole ne passent pas la barre des 100 dollars par baril.

«Nous avons des sanctions contre l’Iran et personne se sait ce qu’il adviendra des exportations iraniennes. De plus, il y a des déclins potentiels dans des pays tels que la Libye, le Nigeria, le Mexique et le Venezuela», a-t-il expliqué.

Alors que les relations avec l’Occident se sont refroidies après le meurtre du journaliste critique du prince héritier Mohammed ben Salmane et exilé aux États-Unis, Jamal Khashoggi, la relation entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite est vivement tourmentée, puisque Donald Trump avait évoqué un châtiment sévère contre l’Arabie saoudite.

Depuis, le président américain a changé et ménage son allié saoudien.

«Cet incident passera», a déclaré Khaled al-Faleh dans une interview accordée à l’agence de presse officielle russe Tass: «L’Arabie saoudite est un pays tout à fait responsable. Pendant des décennies, nous avons utilisé notre politique pétrolière comme un outil économique responsable et l’avons isolée de la politique», a-t-il ajouté.

Fateh.A/ version française: Rachel Hamdi

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Erdogan : «L’assassinat de Khashoggi a été planifié des jours avant sa mort»

Tue, 10/23/2018 - 21:08

Lors de sa prise de parole sur l’affaire Khashoggi tenue le 23 octobre, le Président turc Erdogan a déclaré que des responsables saoudiens avaient planifié l’assassinat du journaliste des jours avant sa mort.

L’assassinat de Jamal Khashoggi a été planifié des jours à l’avance par des responsables saoudiens, selon Recep Tayyip Erdogan.

Le Président a également indiqué que les accusations portées par l’Arabie saoudite contre des membres de ses services de renseignement ne satisfaisaient pas la Turquie. M. Erdogan a néanmoins affirmé ne pas douter de la sincérité du roi d’Arabie saoudite.

Le Président a en outre mis en avant la volonté de la Turquie de juger les suspects à Istanbul.

«Puisqu’il s’agit d’un assassinat politique, il est indispensable d’élargir l’enquête à des suspects résidant dans d’autres pays, s’il y en a quelques-uns, conformément aux normes de la loi internationale. La Turquie s’engage à mener l’enquête jusqu’au bout. Je voudrais m’adresser au gouvernement saoudien et en premier lieu au roi Salmane. L’assassinat a eu lieu à Istanbul. Ainsi, je propose de juger les 18 suspects à Istanbul. Mais certes, c’est à l’Arabie saoudite de décider.»

M.Erdogan a par ailleurs confirmé que quinze Saoudiens étaient arrivés à Istanbul le jour même de la disparition de Khashoggi. Il a ajouté que les caméras de sécurité installées à l’intérieur du consulat avaient été démontées. Il a révélé que trois agents saoudiens étaient arrivés en Turquie la veille de la disparition du journaliste.

Le trio, a-t-il ajouté, s’est rendu dans une forêt proche d’Istanbul ainsi qu’à Yalova, une ville située sur la mer de Marmara, à 90 km au sud d’Istanbul, deux sites où la police turque, qui n’a toujours pas retrouvé le corps de Khashoggi, a procédé à des fouilles.

Il a assuré qu’il voulait savoir où se trouvait à présent le corps de Jamal Khashoggi. Cependant, selon le président du parti turc VATAN, Dogu Perinçek, le corps de Jamal Khashoggi aurait déjà été retrouvé dans un puits situé sur le territoire de la résidence du consul saoudien à Istanbul.

«La conscience internationale ne sera apaisée que lorsque toutes les personnes impliquées, des exécutants aux commanditaires, auront été punies», a conclu M.Erdogan.

Comment Erdogan et Merkel défendaient leur droit d’acheter du gaz russe devant Trump

L’Arabie saoudite a fini par reconnaître la mort du journaliste, disparu début octobre au consulat saoudien à Istanbul. Riyad assure que Jamal Khashoggi a été tué dans une rixe et dément avoir ordonné qu’il soit assassiné.

Dimanche 21 octobre, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir, a qualifié la mort du journaliste d’«énorme et grave erreur» et a dit «ne pas savoir où se trouve son corps».

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La production de ciment de l’Algérie atteindra « 40 millions de tonnes par an en 2020 »

Tue, 10/23/2018 - 20:59

La production du ciment en Algérie, qui oscille actuellement entre 25 et 30 millions de tonnes, atteindra les « 40 millions de tonnes par an en 2020 » ce qui favorisera davantage son exportation, a affirmé mardi à Oum El Bouaghi le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.

« Cette augmentation de la production nationale permettra l’exportation de 10 millions de tonnes de ciments », a souligné le ministre en marge de sa visite dans cette wilaya.

L’Algérie entamera « avant la fin de l’année en cours » la production d’un type de ciment utilisé par l’industrie pétrolière, de sorte, a-t-il dit, « à couvrir les besoins de l’industrie pétrolière et gazière en ce produit et de l’exporter à l’étranger ».

Lors de sa visite, dans la commune de Sigus, d’une cimenterie relevant du groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) dont le taux de réalisation est de 79 % et devant avoir une capacité de production de 2,2 millions tonnes/an, le ministre a souligné que le groupe public GICA représente le premier producteur de ciment en Algérie.

« L’activité de ce groupe est révélatrice du développement de l’industrie en Algérie », a estimé Youcef Yousfi, précisant que la valeur financière des exportations du ciment du groupe industriel des ciments d’Algérie oscillera entre 3 et 5 millions de dollars cette année, alors que le pays en importait par le passé de grandes quantités.

Le ministre qui avait visité, au début de sa tournée de travail dans la wilaya, une briqueterie à Errehia, a exprimé sa satisfaction quant aux capacités de production de cette unité estimées à 210.000 tonnes/an, couvrant les besoins de la wilaya et de certaines wilayas voisines.

M. Yousfi s’est rendu ensuite à l’entreprise Grani-Est du groupe GICA, spécialisée dans la production du béton armée, gypse et granulats, où il a proposé à ses responsables d’étendre leur activité aux mines et marbre.

Le ministre devra également visiter une unité de production de gants médicaux à Ouled Gacem et deux autres de production de l’huile de table et des batteries automobile à Ain M’lila.

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Le salon international du livre d’Alger débutera le 29 octobre

Tue, 10/23/2018 - 20:00

Le 23e Salon international du livre d’Alger (Sila) débutera le 29 octobre jusqu’au 10 novembre 2018 au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex).

Cette année c’est la Chine qui sera à l’honneur: « La Chine a été le premier pays à avoir reconnu, en 1958, le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Comme nous fêtons le 60e anniversaire de la création du GPRA, nous avons choisi la Chine. La relation entre les deux pays est excellente dans tous les domaines. Nous attendons de recevoir les détails du programme culturel que la Chine a préparé pour le Sila. Je suis sûr que le programme sera riche avec la présence d’écrivains connus et l’exposition de 3000 titres en arabe et en anglais. Des rencontres professionnelles sont prévues entre éditeurs algériens et éditeurs chinois », précise Hamidou Messaoudi, commissaire du Sila lors du forum du journal Echaâb.

Chaque année le salon international du livre d’Alger, reçoit de nombreux visiteurs, un rendez vous culturel à ne pas rater.

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Airbus participe à la 6ème édition du salon de l’aéronautique de Marrakech

Tue, 10/23/2018 - 16:51

Airbus participera au Salon International de l’Aéronautique et du Spatial, qui se tiendra du 24 au 27 octobre à Marrakech. Ce salon sera l’occasion pour Airbus de présenter ses dernières innovations technologiques, incluant le C295, le A330 MRTT, et les hélicoptères H125M et H145M.

Airbus exposera en statique l’avion de transport tactique moyen C295 des forces aériennes portugaises et, si les contraintes opérationnelles le permettent, un ravitailleur multi-rôles A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport) Voyager de la Royal Air Force du Royaume-Uni.

Airbus est un fournisseur de longue date d’appareils de transport auprès des Forces royales du Royaume du Maroc, qui opèrent depuis 1991 une flotte de sept CN235. Les excellentes capacités tactiques et le faible coût opérationnel du C295 en font un appareil de choix pour le marché africain. Le C295 est utilisé quotidiennement par les forces aériennes égyptiennes, ghanéennes et maliennes, ainsi que par DAC Aviation du Kenya pour des opérations humanitaires.

L’A330 MRTT, connu sous le nom de code « Voyager » au sein de la RAF, domine le segment des transporteur-ravitailleurs hors États-Unis et a été commandé par douze pays. Quelques 32 appareils ont été livrés sur les 60 commandés. L’A330 MRTT a connu son baptême du feu dans le cadre des opérations de la coalition et a complété plus de 170.000 heures de vol, ravitaillant presque tous les types d’avions de chasse existants.

Airbus présentera sur son stand une maquette du H125M, un hélicoptère moyen-lourd multi-rôles de 9 tonnes. C’est une solution rentable qui allie long rayon d’action et performances exceptionnelles dans des environnements chauds, humides et en haute altitude, pour des missions réussies. Le H145M sera aussi exposé sur le stand Airbus. Il s’agit d’un hélicoptère léger bi-moteur multi-rôles capable de mener à bien un large spectre de missions militaires dans des conditions difficiles ; il peut également effectuer des missions d’attaque légère lorsqu’il est équipé du système d’armes intégrées HForce.

Airbus développe sa présence sur le marché africain et dispose d’une solide implantation industrielle au Maroc à travers sa filiale STELIA Aerospace. Cette dernière soutien des centaines d’emplois qualifiés et génère des revenus d’exportation importants, qui contribuent au développement de l’industrie et de l’économie marocaines. Airbus développe continuellement son réseau de sous-traitants au Maroc, preuve de l’investissement constant d’Airbus dans le développement du secteur aéronautique local.

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Journée nationale de la presse: Djamel Kaouane écarte toute intervention dans l’affaire Chitour et appelle les journalistes à s’organiser

Tue, 10/23/2018 - 16:46

Écrit par Wafia Sifouane

En détention provisoire depuis plus de 500 jours, le cas du journaliste Saïd Chitour, arrêté le 5 juin 2017, et accusé d’avoir divulgué des documents secrets à des puissances étrangères, a été au cœur de la célébration de la Journée nationale de la presse.

Alors que ses confrères ont organisé un sit-in de solidarité avec le journaliste, dont l’état de santé s’est sérieusement détérioré en cellule, le premier responsable du secteur, le ministre de la Communication M. Djamel Kaouane, invité du forum d’«El Moudjahid», en réponse à un journaliste qui lui demandait s’il comptait intervenir dans cette affaire, a écarté cette possibilité : «Je vous invite à vous rapprocher de ses avocats», a lancé M. Kaouane pour clore le sujet. S’agissant des nombreux dépassements dont sont victimes les journalistes, le dernier en date l’agression verbale d’un journaliste d’«Echorouk» par un député de l’APN, le ministre n’a pas hésité à condamner «l’insulte et la violence» qu’il a jugées «inadmissibles», en indiquant que dans ce genre de situation «il est du rôle de la justice de trancher». Hier, plus tôt dans la matinée, de nombreux journalistes se sont rassemblés face à l’APN pour dénoncer l’agression de leur confrère quelques jours plus tôt.

Concernant la demande d’introduire le métier de journaliste dans la liste des métiers de haute pénibilité, le ministre s’est montré assez réservé, en indiquant qu’il est préférable «de confier cette affaire aux experts». Néanmoins, il a fait savoir que, selon ses recherches, «même dans les pays les plus développés, le métier de journaliste n’est pas considéré comme un métier de haute pénibilité». En ajoutant : «Il s’agit d’un métier que nous faisons par passion, et quand on est passionné on ne compte pas. Certes, il s’agit d’un métier prenant où les gens ne voient pas grandir leurs enfants, mais ce sont des choix.
Aujourd’hui, il est préférable de parler d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des journalistes que de pénibilité du métier.». Dans ce sens, il n’a pas hésité à tacler une fois de plus les patrons de presse qui sont, selon lui, «responsables de la détérioration» des conditions de travail.
«Il est vraiment déplorable de constater de nos jours qu’il existe des patrons de presse qui n’offrent pas de couverture sociale à leurs employés. Il s’agit avant tout d’un devoir humain, nous ne pouvons faire le travail de la Cnas. Mais je vous assure que des inspections inopinées se font. Certes, il ne s’agit pas d’un délit mais d’une infraction à la loi», a fait savoir le ministre. Dans ce sillage, il a encore une fois appelé les journalistes à «s’organiser» et œuvrer pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

« Je n’ai aucun problème avec la presse électronique »
«Le métier de journaliste est un métier prenant mais, en contrepartie, le journaliste doit avoir un salaire décent, de bonnes conditions de travail et un accès aux formations. Ce sont des avantages qui n’existent hélas que dans le secteur public», a déploré le ministre.
Interrogé sur l’éventuelle ouverture de la bande FM, le ministre n’a pas caché que son secteur rencontre des difficultés en raison de la saturation de la bande FM, a-t-il expliqué.
Profitant de sa rencontre avec les médias, le ministre a tenu à affirmer son soutien à la presse électronique qui est, actuellement, en train de s’imposer.
«Contrairement à ce qui a été rapporté, je n’ai aucun problème avec la presse électronique. Il y a des sites que je respecte et qui se sont imposés par la qualité de leur contenu, cependant, il faut faire la différence entre les sites d’information, ceux qui font de la présence sur internet et les réseaux sociaux», a-t-il dit.

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Exportation des produits Algériens: vers un accord préférentiel algéro-mauritanien

Tue, 10/23/2018 - 16:46

Deuxièmes fournisseurs de la Mauritanie, les opérateurs algériens souhaitent renforcer leur présence sur le marché local. A l’occasion de la tenue de la Foire des produits algériens qui sera inaugurée mardi soir à Nouakchott, les producteurs algériens demandent l’application de taux préférentiel et l’amélioration du réseau routier pour les coûts de l’acheminement de leurs produits. 

Lors de sa visite des stands dédiés aux entreprises algériennes, le ministre du Commerce Saïd Djellab, a précisé que les entreprises algériennes avaient tenu à élaborer plusieurs études concernant le marché mauritanien, lesquelles leur ont permis de déterminer les marchandises prisées par les opérateurs et consommateurs mauritaniens.

Pour M. Djellab, l’ouverture récente du passage frontalier Mustapha Ben Boulaid à Tindouf, a permis aux opérateurs algériens de se lancer directement dans les opérations d’exportation et de transport de marchandises avec des camions semi-remorque de transport des marchandises.

Le passage terrestre de Tindouf a permis de réduire la durée du transport de marchandises à 7 jours, une durée qi sera raccourcie à seulement 5 jours.

Pour ce faire, un soutien sera apporté à la Société Nationale de Transports Routiers « Logitrans », afin qu’elle accomplisse son rôle dans le domaine de transport des différents marchandises algériennes à destination de la Mauritanie.

Actuellement, des bases logistiques dans la wilaya de Tindouf sont en cours de réalisation en vue de permettre aux opérateurs de stocker les marchandises et de les acheminer vers la Mauritanie et l’Afrique de l’Ouest en général, en sus d’autres bases qui seront également créées dans la wilaya de Tamanrasset en 2019.

Ces mesures s’inscrivent, selon le ministre, en droite ligne avec les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en vue d’ intensifier l’intégration économique africaine, concrétiser la coopération entre les peuples, développer les régions frontalières et accéder à de nouveaux marchés des pays de l’Afrique de Ouest depuis Nouakchott et Dakar.

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Bedoui sur la politique de prévention des risques majeurs : «Six mois» pour une nouvelle stratégie

Tue, 10/23/2018 - 16:41

Écrit par Meriem Kaci

Les travaux de la première Conférence nationale sur la gestion des risques de catastrophes ont débuté, hier à Alger, sous le thème « Gestion de risques de catastrophes, pour une plus grande résilience ». Cette rencontre a pour objectif de réfléchir aux meilleurs moyens de « réduire les risques » car le pays est vulnérable à diverses catastrophes, notamment les séismes et les inondations qui ont détruit des villes entières et accusé des pertes humaines et matérielles importantes.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, qui a ouvert et présidé les travaux, a saisi l’occasion pour signifier qu’il était temps de revoir et d’améliorer les axes de la politique nationale de prévention des risques majeurs et de gérer les catastrophes dans le cadre du développement durable.
«Il faut, lors de cette conférence, rappeler que le renforcement et l’actualisation des programmes d’action dans ce domaine impliquent toutes les institutions nationales, les collectivités locales et toutes les parties concernées, car il s’agit là d’une question d’une extrême sensibilité ainsi que de la préparation morale, matérielle et opérationnelle d’un bon accompagnement lors de la survenue d’un grave incident aux conséquences désastreuses, en raison d’une négligence, d’un comportement inapproprié ou d’un manque de préparation », a-t-il ajouté. Il s’agit également « de réunir tous les responsables et toutes les parties concernées à cette conférence pour relever le niveau de prise de conscience et de mobilisation afin d’être au diapason, de définir les responsabilités et emprunter une voie claire afin de consolider les capacités de résilience de notre pays face aux catastrophes », a-t-il encore affirmé. Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a pointé du doigt la loi 04-20 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable.
Cette loi, pour rappel, a pour objet d’édicter les règles de prévention des risques majeurs et de gestion des catastrophes et se focalise notamment sur le principe de la concomitance de l’action préventive et de la correction par priorité à la source, la participation et le principe d’intégration des techniques nouvelles. « Certes, certains textes d’application de la loi 04-20 ont été élaborés, mais on constate que les autorités compétentes accusent un retard dans les procédures et les aspects d’élaboration des textes d’application et réglementaires», poursuit M. Bedoui. Quatorze ans après la promulgation de cette loi, le ministre a appelé les autorités compétentes à la revoir et la mettre à jour car il faut consolider la réglementation en place, « manager » le territoire et définir les responsabilités sur les plans national et local en prenant en considération les caractéristiques de chaque région pour mieux agir.
« Vous avez une période de six mois pour améliorer la stratégie de prévention des risques majeurs», a dit M. Bedoui en direction des walis et experts ayant pris part à l’événement. « Il faut revoir et améliorer la politique de prévention et de gestion de catastrophe pour mieux accompagner le citoyen et les institutions de l’Etat en cas de catastrophe », explique le ministre.
Ce faisant, il est revenu sur les intempéries qu’a connues le pays récemment et qui ont provoqué d’importantes inondations qui ont causé pertes humaines et matérielles. Selon M. Bedoui, le président de la République a instruit le gouvernement de prendre au plus vite les « mesures nécessaires » pour prendre en charge les sinistrés et anticiper et prévenir ces sinistres. Le pays, ajoute le ministre, est confronté à des tempêtes de neige, des pluies torrentielles, des feux de forêt. « Le monde est confronté à un changement météorologique qui nécessite une bonne gouvernance territoriale pour la gestion des risques naturels », soutient-il. Par exemple, dans le volet des ressources en eau, la stratégie de lutte contre les inondations a permis l´identification de près de 700 sites à risques à travers le territoire national. Mais il a été relevé un autre phénomène qui accentue les risques, celui des constructions dans les zones à risques. Le ministre de l´Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, présent à la rencontre, en a fait part, affirmant que « malgré les efforts consentis par l’Etat pour réduire le risque des catastrophes naturelles et technologiques, les constructions persistent au niveau des zones, identifiées par des études, comme zones à risques ». Ces espaces à risque sont les zones non constructibles inondables, sols instables ou glissants, sols gonflants au niveau du sud, aux abords des oueds notamment par des constructions précaires ou émergence de bidonvilles, à proximité de failles et d’installation industrielles et technologiques, a-t-il détaillé. Présent aux travaux lui aussi, le ministre des Transports et des Travaux publics, Abdelghani Zaâlane a, de son côté, fait savoir que son département est en train d’élaborer une
« cartographie des zones exposées aux mouvements de terrain ».
« Nous avons identifié comme première étape 17 wilayas, c’est une procédure anticipée notamment pour préserver le réseau routier », explique le ministre.

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Ancien compagnon de Benboulaïd: Ahmed Gadda, un baroudeur tire sa révérence

Tue, 10/23/2018 - 16:36

Écrit par Rachid Juba

Figure historique de la résistance anticoloniale dans les Aurès, le moudjahid Ahmed Gadda (orthographié Guedda également) a été inhumé hier à Batna. Décédé dimanche dernier dans la soirée, au Centre hospitalo-universitaire de la ville, il a été accompagné à sa dernière demeure par une grande foule, constituée d’anciens compagnons de lutte

, des membres de sa famille ainsi que des Batnéens auprès desquels il était très respecté en tant que «maquisard» de la première heure, bien avant Novembre 1954.
Né en 1927 au douar Zelatou dans l’actuelle commune de T’kout, Ahmed Guedda a rejoint, à l’âge de 14 ans, le groupe des 16 «bandits d’honneur» des Aurès, sous la direction de Hocine Berrahaïl, et avait intégré les rangs du Mouvement nationaliste vers la fin des années 1940. Il a fait partie également des militants nationalistes qui ont été traqués par la police coloniale après la découverte, en 1950, de l’Organisation secrète (OS). Il a été membre du groupe auressien chargé, durant la nuit du 1er Novembre 1954, de mener des frappes contre des cibles coloniales dans la région de Biskra.
Condamné à mort par contumace avec les autres membres de son groupe, en 1950, Gadda avait pris part à la réunion historique, dite de Legrine, qu’il a qualifiée de «déterminante pour la Révolution de novembre 1954», dans un entretien ancien. Durant la guerre de libération, il a fait le coup de feu contre l’armée française. Il restera pour la mémoire et pour l’Histoire comme le dernier d’une génération de combattants à avoir connu et guerroyé avec Ben Boulaïd et les autres grands chefs de la Révolution dans la région des Aurès dès les premières heures des hostilités contre l’occupant. L’Histoire a voulu qu’il soit à son rendez-vous à la dechra d’Ouled Moussa durant cette nuit de la «Toussaint», quand le chef de la Wilaya I, Mostefa Ben Boulaïd, l’avait chargé, lui et Berrahaïl, d’attaquer des points stratégiques, dont une caserne dans la ville de Biskra qui était à plus de 100 km du lieu de la réunion.
A l’Indépendance, Ahmed Gadda a refusé toute responsabilité, selon ses proches. D’après un de ses fils, Fayçal, le moudjahid, patriarche d’une famille très nombreuse, père de onze garçons et deux filles, a bénéficié, après la dégradation de son état de santé, d’une prise en charge totale pour se soigner à l’étranger en novembre 2014, mais «il a préféré demeurer au pays». Ses dernières volontés, a-t-il ajouté, étaient de veiller toujours à la préservation de l’Algérie.

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