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Updated: 3 days 6 hours ago

Trump coupe les aides à trois pays d’Amérique centrale : Les migrants poursuivent leur route

Wed, 10/24/2018 - 12:56

Des milliers de migrants honduriens ont poursuivi leur périple à travers le Mexique dans l’espoir d’atteindre les États-Unis, faisant fi des représailles de Donald Trump qui a annoncé lundi une réduction immédiate des aides à trois pays d’Amérique centrale.

Le président américain accuse le Honduras, le Salvador et le Guatemala de ne pas avoir été capables «d’empêcher les gens de quitter leur pays pour entrer illégalement aux États-Unis». «Nous allons commencer à couper, ou réduire de façon significative, l’énorme aide internationale que nous leur accordons», a déclaré dans un tweet M. Trump, qui cible depuis plusieurs jours la «caravane» de migrants d’Amérique centrale en route vers la frontière mexicano-américane. Bravant la soif, la chaleur et l’épuisement, des milliers de migrants, plus de 7.000 selon les Nations unies, ont continué leur route lundi pour tenter de rejoindre la frontière les États-Unis, à 3.000 km de là. «La caravane comprend 7.233 personnes, dont la plupart ont l’intention de continuer leur marche vers le nord», a déclaré lundi le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Aziz Haq, en soulignant la nécessité qu’elles soient «traitées avec respect et dignité».
Arrivés dimanche à Tapachula, les migrants ont mis le cap lundi sur la ville de Huixtla, à 40 km de là, dans le même État du Chiapas, à l’extrémité sud du Mexique. Ils espèrent ensuite gagner Tijuana ou Mexicali, dans le nord du pays. «Je me sens forte, malgré la chaleur. Ce qui nous inquiète, ce sont les enfants déshydratés», explique à l’AFP Noemi Bobadilla, 39 ans, originaire de San Pedro Sula.

«Qu’ils m’ouvrent la porte»
C’est de cette ville du nord du Honduras que le 13 octobre la caravane de migrants, essentiellement des Honduriens fuyant la violence et la misère dans leur pays, s’est mise en route, après un appel sur les réseaux sociaux. «Nous avons un peu peur d’être arrêtés par la police, mais si nous sommes arrêtés et déportés, nous essaierons à nouveau», ajoute Noemi Bobadilla, qui voyage avec une amie et son bébé. Beaucoup de migrants n’emportent avec eux qu’un ou deux petits sacs, d’autres se sont débarrassés de leurs effets personnels au cours du voyage, ne gardant que les vêtements qu’ils portent et quelques habits de rechange, a constaté une journaliste de l’AFP. «Le problème se posera lorsque nous arriverons dans le nord du Mexique» au milieu de l’hiver, dans un mois, craint Jony Fernandez, 48 ans. «Mais même si je meurs de froid, j’attendrais qu’ils m’ouvrent la porte» à la frontière sud des États-Unis, ajoute-t-il. Jeudi, les autorités mexicaines étaient parvenues à bloquer la «caravane» à la frontière, mais de nombreux migrants sont entrés illégalement dans le pays par le fleuve Suchiate séparant le Mexique du Guatemala. Lundi, Donald Trump a reproché à l’armée et à la police mexicaine d’être «incapables» d’arrêter les migrants, et dit avoir attiré l’attention de l’armée américaine et des garde-frontière sur ce dossier. «Nous n’allons pas nous plier à l’exigence de quelque gouvernement que ce soit qui prétend provoquer chez le Mexique une réaction hostile», lui a répondu le ministre de l’Intérieur mexicain, Alfonso Navarrete, interrogé par la presse à Mexico.

Seconde caravane
Selon les autorités du Chiapas, un migrant de 25 ans est mort lundi, vraisemblablement en chutant d’un camion qui l’avait pris en stop. Le Honduras a fait état de deux morts parmi ses ressortissants, sans fournir plus de détails. Parallèlement, une seconde caravane d’environ un millier de Honduriens a entamé dimanche la traversée à pied du Guatemala en direction de la frontière mexicaine. Le Honduras est l’un des pays les plus violents du monde, avec un taux annuel de 43 homicides pour 100.000 habitants. Sept Honduriens sur dix vivent dans la pauvreté, selon la Banque mondiale. Selon des ONG et organismes publics, les aides américaines pour le Salvador, le Guatemala et le Honduras, destinées à encourager la population à rester au pays, notamment en finançant des programmes de développement économique et contre la violence, ont décliné au cours des trois dernières années. Après 750 millions de dollars en 2016, l’aide américaine a chuté l’année dernière à 655 millions de dollars. Pour 2018, la baisse de l’aide s’est poursuivie, à 615 millions de dollars selon une ONG de Washington (WOLA) qui analyse ces données. Plus de 500.000 personnes traversent chaque année illégalement la frontière sud du Mexique pour tenter ensuite de remonter vers les États-Unis, selon des chiffres de l’ONU.

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Arabie saoudite: À Ryad, un forum économique terni par l’affaire Khashoggi

Wed, 10/24/2018 - 12:56

L’Arabie saoudite est en crise après le meurtre «abominable» du journaliste Jamal Khashoggi, a reconnu mardi, le puissant ministre de l’Energie Khaled al-Faleh à l’ouverture à Ryad d’un forum international sur l’investissement, boycotté par des dirigeants étrangers et grands chefs d’entreprise.

De strictes mesures de sécurité ont été mises en place à l’hôtel Ritz-Carlton, lieu du forum censé initialement encourager les investissements dans le royaume pétrolier historiquement fermé, mais qui a été totalement éclipsé par le tollé international consécutif au meurtre du journaliste et opposant saoudien. «Ce sont des jours difficiles. Nous traversons une crise», a déclaré M. Faleh devant les participants au Future Investment Initiative (FII) qui doit se tenir jusqu’à jeudi. Le meurtre de M. Khashoggi «est abominable et personne dans le royaume ne peut le justifier», a dit le ministre saoudien. Après avoir soutenu que Jamal Khashoggi était ressorti vivant du consulat le 2 octobre, l’Arabie saoudite a fini par reconnaître qu’il avait été tué dans la mission diplomatique, mais nié toute implication du jeune prince héritier Mohammed ben Salmane, considéré comme l’homme fort du royaume. La présence à la conférence du prince héritier, qui a initié cet évènement, n’a pas été confirmée. L’année dernière, il s’était fait acclamer lors du lancement de la première édition du forum comme un jeune visionnaire, champion d’une Arabie saoudite «ouverte et modérée».

Renforcer le partenariat
Néanmoins cette année, la conférence, surnommée le «Davos du désert», a vu la liste de ses participants se réduire au fur et à mesure des révélations macabres dans l’affaire Khashoggi qui a terni l’image du royaume, premier exportateur de pétrole au monde. À la veille du forum, le prince héritier a reçu à Ryad le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin en tournée dans la région mais qui a renoncé à participer au forum après l’affaire Khashoggi. Parmi les autres dirigeants qui se sont aussi désistés figurent le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire et la patronne du Fonds monétaire international Christine Lagarde, ainsi qu’une vingtaine de PDG de sociétés internationales comme EDF, HSBC, Siemens ou Uber. Rares sont ceux qui ont choisi d’y aller comme le PDG du géant pétrolier Total, Patrick Pouyanné, qui a mis l’accent sur l’importance de maintenir le contact «dans les temps difficiles»: C’est dans ces moments là que «vous renforcez vraiment le partenariat». Il répondait à M. Faleh qui lui a rendu hommage pour s’être placé aux côtés de Ryad. Des compagnies russes et chinoises sont aussi présentes au forum. Après avoir qualifié la version saoudienne de crédible, le président américain Donald Trump, sous pression aux États-Unis pour agir contre l’allié saoudien, s’est dit lundi «pas satisfait» des explications de Ryad.

«Punir»
Sans apporter de véritables nouveaux éléments, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que le meurtre du journaliste avait été «planifié» des jours à l’avance et que le système de vidéosurveillance du consulat avait été désactivé. «La conscience internationale ne sera apaisée que lorsque toutes les personnes impliquées, des exécutants aux commanditaires, auront été punies», a-t-il dit devant le groupe parlementaire de son parti. Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a affirmé que «l’opération» contre Jamal Khashoggi n’avait «pas été autorisée» par le pouvoir et que Mohammed ben Salmane n’en avait pas été informé. Il a aussi dit ignorer où se trouvait le corps du journaliste. Mais selon le quotidien progouvernemental turc Yeni Safak, le chef d’un commando saoudien de 15 agents dépêchés à Istanbul pour tuer le journaliste a été directement en contact avec le bureau du prince héritier après «l’assassinat». Mardi, M. Jubeir a affirmé que des mesures seraient mises en place pour qu’un meurtre comme celui de Jamal Khashoggi «ne puisse plus se reproduire». Avant l’affaire Khashoggi, l’image du prince héritier, à qui le roi Salmane a de facto délégué les affaires courantes du royaume, avait déjà subi un coup dur avec des vagues d’arrestations d’hommes d’affaires, de militants des droits de la femme et de dignitaires religieux. En outre, l’Arabie saoudite, à la tête d’une coalition militaire depuis mars 2015 au Yémen contre les rebelles, a été accusée de multiples «bavures» ayant causé la mort de civils. L’affaire Khashoggi a aussi relancé le débat sur un réexamen des relations avec Ryad notamment au sujet de la vente d’armes. Berlin a appelé les Européens à suspendre tout nouveau contrat d’armement avec le royaume tant qu’il n’aura pas fait toute la lumière sur la mort de Jamal Khashoggi.

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Cinéma: Des producteurs proposent des solutions pour relancer le 7e art

Wed, 10/24/2018 - 12:53

Un collectif de producteurs a proposé, à Alger, la mise en œuvre d’une série de mesures et de mécanismes pour assainir et relancer le cinéma algérien. Lors d’une rencontre avec la presse consacrée à la présentation des propositions de réflexion pour la relance du cinéma algérien, transmises au gouvernement, le Collectif «Cinéma , vecteur de plaisir, de modernité et de développement», a suggéré de mettre en place des mesures, de mécanismes et de réglementations pour assurer l’existence industrielle, professionnelle et commerciale du 7e art.

Belkacem Hadjaj, membre de ce collectif qui compte une dizaine de producteurs, a insisté lors de son invention sur la formation qui, dit-il-, est une priorité, appelant à un partenariat avec les «grandes» écoles étrangères pour un encadrement de «haut niveau» pour toutes les spécialités du cinéma. Il insiste, d’autre part, sur la a création d’un institut supérieur national pour la formation dans les métiers du cinéma et la (re) introduction de cet art dans les écoles pour former, a-t-il souligné, des citoyens «ouverts sur le monde avec un regard critique sur leur société». Tout en admettant la «difficulté» de réunir l’ensemble des professionnels autour de cette démarché «positive», Belkacem Hadjaj estime que la production cinématographique en Algérie est «envahie par des non professionnels». Pour sa part, Ahmed Rachedi, a mis en avant la nécessité de «diversifier» les sources de financement de la production des films à travers la mise en place de fonds régionaux d’aides à la production. Le réalisateur du film sur «Ben Boulaïd» a proposé aussi de rendre «obligatoire» la contribution des chaines de télévision pour la production du cinéma et l’institution de nouvelles taxes qui seront reversées aux producteurs.
Evoquant le Fonds de développement de l’art, de la technique, et de l’industrie cinématographique (FDATIC), Rachedi a suggéré la réorganisation de ce fonds d’aide complémentaire à la production cinématographique, à travers une présidence tournante de la commission chargée de l’octroi des aides à la production.
Il s’est, par ailleurs, dit «opposé» au sponsoring privé des films traitant de la Révolution, proposant ainsi de créer un fonds spécial pour répartir équitablement ces aides. Le producteur Jaber Debzi, quant à lui, a relevé l’importance de mettre un réseau national pour optimiser l’exploitation des salles de cinéma et surtout favoriser la diffusion de films à caractère commercial, notamment les nouvelles productions. Les propositions du Collectif portent également sur le soutien et la promotion du cinéma algérien à l’international à travers la mise en place de mécanismes pour une «meilleure visibilité» du cinéma algérien dans les manifestations et les chaînes de télévision étrangères.

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Festival international du théâtre de Béjaïa : Poignant hommage à Sid-Ahmed Agoumi en clôture

Wed, 10/24/2018 - 12:50

La 9e édition du Festival international du théâtre de Béjaïa a été clôturée lundi soir par un poignant hommage au comédien Sid-Ahmed Agoumi pour sa longue et brillante carrière au théâtre mais aussi au cinéma et à la télévision.

Né en octobre 1940, Agoumi, de son vrai nom Méziane, a été de toutes les aventures culturelles et artistiques de l’Algérie depuis son indépendance. En plus de sa carrière sur les planches et les plateaux, il a été le gestionnaire d’une foule d’établissements dédiés, notamment directeur des théâtres de Constantine, Annaba et Alger, ainsi que de la Maison de la culture de Tizi-Ouzou, où il a cumulé 27 ans d’expérience administrative et une connaissance fine de tout ce qui a trait au théâtre. «ça m’a usé. Mais j’ai beaucoup appris», a-t-il confié à l’APS. Sid-Ahmed Agoumi a particulièrement brillé sur la scène artistique, se démarquant avec brio par son talent, son originalité et sa longévité, repoussant à chaque fois les limites de son art. À son actif, plus d’une centaine de pièces de théâtre et des représentations qui se comptent en millier. Il a joué les œuvres des plus grands auteurs nationaux : Mohamed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Maameri, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni, Malek Haddad, Aziz Chouaki, Mohamed Alloula, Kateb Yacine, entre autre, soit trois générations d’écrivains. Leurs œuvres m’ont motivé à «réaliser des performances, de grands moments de théâtre. C’était des défis», a-t-il déclaré, évoquant, notamment «le cadavre encerclé de Kateb Yacine, qui lui a donné du fil à retordre».
«Déjà pour mémoriser le texte dans ses moindres subtilités et nuances, ce n’était pas une mince affaire», se souvient Agoumi, visiblement fier de son accomplissement. Agoumi a su au cours de sa carrière capitaliser l’expérience nécessaire pour se distinguer également à l’étranger, où il est établi depuis 1994. Très sollicité en France, en Belgique, en Suisse ou encore au Canada, il a, notamment interprété « Le Collier d’Helene» de Carol Frechette ou «La chute» de Biljana Sbrajanovic, dans lequel il a campé le rôle du président Slobodan Milosevic. Agoumi, sage-agité, est en perpétuel mouvement, cherchant le renouvellement et l’amélioration à chaque étape en faisant œuvre d’une énergie propre à un débutant. Sa réussite loin du pays en est la parfaite illustration lui qui a su échapper aux sollicitations de certains réalisateurs qui souhaitaient le confiner dans des rôles typés. Au-delà de la scène artistique, «le beau gosse», comme surnommé par certains journalistes, se démarque aussi par «son humanisme, son inclinaison à rester toujours très proches des personnes fragiles. C’est aussi un grand patriote», a déclaré son compagnon de route Slimane Benaïssa, commissaire du festival. La cérémonie a été sobre, mais pétillante d’émotion, notamment lorsque l’artiste lui-même a résumé son parcours par un texte théâtrale, en arabe populaire, caustique et amusant et dans lequel il a souligné son passé et ses rêve. «Tu es un héros», lui lança M. Benaïssa, visiblement ravi de la prestation.

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Musique: L’album posthume de Johnny est déjà disque de diamant

Wed, 10/24/2018 - 12:49

Au regard de ce démarrage en flèche, avec 630 000 exemplaires vendus depuis vendredi, le disque pourrait devenir le plus gros succès commercial de Johnny.

Disque de diamant en trois jours : Mon pays c’est l’amour, l’album posthume de Johnny Hallyday, s’est vendu à 631 473 exemplaires physiques (CD et vinyles) depuis sa sortie vendredi, un chiffre historique en France, a annoncé lundi Warner Music France. « Nous sommes face à des ventes historiques, qui certifient Mon pays c’est l’amour, 51e opus de Johnny, disque de diamant », a indiqué à l’AFP Thierry Chassagne, patron de Warner, sans pouvoir affirmer si un tel score en si peu de temps constitue un record absolu dans l’histoire du disque français. Ce chiffre concerne la période du « mid-week », c’est-à-dire la fenêtre entre vendredi matin et dimanche soir.
Au terme de son premier jour de commercialisation, l’album avait déjà atteint la barre hors norme des 300 000 ventes physiques. Un record pour un disque de Johnny, qui avait écoulé 250 000 exemplaires en vingt-quatre heures de Sang pour sang en 1999. « Plein de magasins étaient en rupture de stock dès vendredi soir. Et tous les disques vinyles que nous avions mis en vente, à savoir 25 000 exemplaires, ont été écoulés dès le vendredi matin », a précisé Thierry Chassagne.

Nouveaux CD édités
Compte tenu du fait que les trois quarts des 800 000 disques mis en place ont été vendus, Warner a également relancé la fabrication de nouveaux CD. Sur les plateformes de streaming, l’album a cumulé 7 millions d’écoutes depuis vendredi, soit une progression de 1 000 % par rapport à son précédent album, De l’amour, sorti en 2015. Autre chiffre éloquent, Mon pays c’est l’amour cumule 7 millions de vues sur la plateforme YouTube, sur laquelle il est possible d’écouter tout l’album et de voir notamment le clip de « J’en parlerai au diable » (1,8 million de vues à lui seul). Au regard de ce démarrage en flèche, le disque pourrait devenir le plus gros succès commercial de Johnny Hallyday, décédé en décembre dernier à l’âge de 74 ans. A fortiori alors que s’ouvre la période pré-Noël, traditionnellement la plus faste de l’année pour le secteur (40 % du chiffre d’affaires).

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Hadjar signe à Tunis le programme pilote de mobilité étudiante et enseignante

Wed, 10/24/2018 - 12:42

 ALGER- La visité effectuée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar à Tunis, a été couronnée par la signature, mardi, du programme pilote de mobilité étudiante et enseignante portant le nom de « Ibn Rachiq », et de quatre (4) procès verbaux (PV) relatifs notamment à la recherche scientifique, le développement et l’innovation technologiques et la création d’écoles doctorales entre les deux pays.

Ce programme pilote est « un saut qualitatif supplémentaire » encourageant la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’enseignement  supérieur et de recherche scientifique et permettra de combler le vide juridique qui entrave cette mobilité, et de mettre en place des outils et mécanismes flexibles et efficaces susceptibles de stimuler la mobilité des doctorants, a indiqué un communiqué du ministère.

Le programme donnera, en outre, une meilleure visibilité à cette mobilité et permettra la mobilisation d’opportunités de financement au niveau régional afin de garantir un meilleur positionnement des établissements des deux pays dans la réponse aux  programmes européens, de l’organisation islamique et de l’union africaine dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Cette visite a été, également, sanctionnée par la signature de quatre (4) PV relatifs à « la recherche scientifique, le développement technologique et l’innovation, la coopération entre la conférence nationale des universités algériennes et son homologue tunisienne, outre la coopération pédagogique à travers l’établissement de partenariats et de programmes de diplômes communs, et la création d’écoles doctorales entre les deux pays », selon le communiqué.

Les deux parties se sont accordés également sur l’identification des mécanismes appropriés pour l’élaboration de projets de recherche unifiés et structurants ayant une valeur ajoutée dans le domaine de la recherche scientifique en associant le secteur socio-économique, particulièrement dans les domaines se rapportant aux ressources en eau, l’agriculture, l’économie et la gestion intégrée des eaux, le développement durable, les énergies renouvelables et l’électronique.

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Gestion des risques de catastrophes-Conférence: la décision du président Bouteflika d’élaborer une stratégie nationale saluée

Wed, 10/24/2018 - 12:40

ALGER- Les participants à la conférence nationale sur la gestion des risques de catastrophes ont salué, au terme de leurs travaux, lundi à Alger, la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika d’élaborer et de mettre en oeuvre la stratégie nationale de prévention des risques.

« Nous saluons votre décision et directives concernant l’élaboration et la mise en oeuvre de la stratégie nationale de prévention des risques de catastrophes que nous aurons l’honneur d’enrichir dans le cadre d’une approche participative intégrée à même de permettre l’amélioration de la capacité de notre pays à faire face aux différents risques », ont écrit les participants dans leur message adressé au président de la république, lui exprimant, ainsi, leurs remerciements pour ses directives visant « la prise en charge des séquelles des dernières perturbations météorologiques ». 

Les participants ont exprimé, dans leur message lu en leur nom par la Directrice générale du Centre d’études de la Ligue arabe, Mme Luna Abu Souireh, leur reconnaissance au chef de l’Etat pour avoir placé sous son haut patronage, les travaux de cette rencontre, et pour son vif intérêt à garantir une meilleure gestion des risques de catastrophes naturelles et une bonne préparation qui précède les mesures de prévention contre ces risques.

Ils se sont félicités, en outre, des efforts du président de la République visant à « donner un fort élan au pays ».

Les participants à cette conférence ont sollicité, dans leur message, le président de la République, pour l’organisation par l’Algérie de la prochaine conférence arabo-africaine sur la réduction des risques de catastrophes naturelles.

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« 1, 2, 3 Kabylie », un concert à Bercy animé par le trio Idir, Aït-Menguellet et Allaoua

Wed, 10/24/2018 - 12:28

PARIS- « 1, 2, 3 Kabylie » est un concert qui mettra, le 12 janvier 2019, correspondant à la fête de Yennayer 2969, sous les projecteurs trois légendes de la chanson kabyle Idir, Aït-Menguellet et Allaoua à sur la grande scène parisienne de Bercy.

« Une grande fête qui doit rassembler tous les amoureux de la chanson kabyle, les fans (en famille ou entre amis) et toutes générations confondues », ont annoncé mardi après-midi à Paris les organisateurs dans une conférence de presse à laquelle ont assisté l’auteur-compositeur-interprète Idir et l’artisan d’un nouveau groove  Mohamed Allaoua.

L’autre monument de la chanson kabyle n’a pu être à la conférence de presse en raison d’un « ennui de santé sans gravité », a-t-il précisé dans un message audiovisuel, donnant rendez-vous à Bercy.

Le concert, le premier du genre dans cet Everest du spectacle à Paris, est en co-production entre Alliche Productions, Harissa Music et Chek’Tour Events, des promoteurs qui veulent mettre sous les projecteurs, le temps d’une soirée, la richesse et la diversité de la culture algérienne. Comme ils veulent valoriser la culture kabyle par le prisme de ces trois légendes qui « distillent la poésie, l’intelligence, l’amour, la révolte, la langue berbère, la beauté, l’universalité auprès d’un public fidèle ».

C’est là où Idir, qui a exprimé sa joie de participer à ce concert, a souligné que la chanson kabyle « s’accroche beaucoup plus à sa kabylité », préconisant son extension vers l’extérieur pour lui « donner de la visibilité » pour qu’elle s’épanouisse.

« Le message qu’on veut donner à travers ce concert c’est l’union et l’affut du positif que nous portons », a-t-il dit, considérant que l’institution de Yennayer en tant que fête nationale fériée est un « bon pas », mais « il faut désenclaver la chanson kabyle », a-t-il insisté.

C’est dans ce cadre que les promoteurs souhaite, à travers ce concert, « transmettre un message d’amour transcendant les frontières et les peuples » et « faire vivre le patrimoine musical commun dans une même unité de temps et de lieu, à ceux qui sont éloignés de leur culture parfois depuis des générations ».

Le concert, sous forme de show, promet beaucoup, à en croire les organisateurs, sur le plan technique et artistique avec des jeux de lumières et des effets spéciaux « dignes » des artistes.

Tous les ingrédients sont réunis pour la réussite de ce spectacle grandiose et inédit, a-t-on, estimé : le trio d’exception, la journée de Yennayer qui sera fêtée un samedi et la salle Aréna Accord de Bercy,

restera le public qu’on espère nombreux. Pour cela, les organisateurs ont promis que dès mercredi la campagne d’information commencera dans le métro de Paris.

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Tribunal criminel de 1re instance: Près de 130 affaires au rôle de la 4ème session

Wed, 10/24/2018 - 10:24

M. Nadir

La 4ème séance ordinaire du tribunal criminel de 1re instance près la cour d’Oran, s’ouvrira le 4 novembre, pour s’achever le 21 décembre 2018. Au rôle de cette dernière session de l’année, 126 procès dont plus de la moitié concerne le trafic de produits stupéfiants (77 dossiers). On enregistre, également, le retour des affaires de terrorisme avec 6 procès portant, essentiellement, sur l’adhésion à des groupes subversifs ou apologie au terrorisme. Quelque 360 personnes seront au banc des accusés, dont 8 femmes poursuivies dans le cadre de différentes affaires de trafic de drogue ou d’association de malfaiteurs et vol qualifié. Alors qu’elles ont constitué près de la moitié des procès traités lors de la 3ème session qui a pris fin, ce 22 octobre, les affaires d’attentat à la pudeur ou de viol sur mineurs enregistrent un recul significatif avec « seulement » 17 cas enrôlés pour cette dernière session. Deux meurtres (dont un lié au terrorisme) et 6 tentatives de meurtre sont, par ailleurs, au programme de la prochaine session.

Pour rappel, lors de la dernière session qui a commencé le 19 septembre avec le procès de l’assassinat de la petite Salsabile, le tribunal criminel de 1re instance a examiné 55 affaires impliquant 123 accusés.

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Les Coralès et La Madrague: Les habitants revendiquent une école primaire et le transport scolaire

Wed, 10/24/2018 - 10:21

Rachid Boutlelis

  Des représentants de parents d’élèves de la localité Les Coralès, située à mi-chemin du village de Cap Falcon, se sont rapprochés du Quotidien d’Oran et ce, pour interpeller le wali d’Oran dans le but d’intercéder en leur faveur dans l’inscription d’un projet de réalisation d’une école primaire. Notons que cette localité, qui abrite environ 2 000 âmes, dépendante administrativement de la municipalité de Bousfer, est durement confrontée au déficit d’établissement scolaire. Qu’il vente, qu’il pleuve ou sous un soleil de plomb, les écoliers sont ainsi dans l’obligation de se rendre, assez souvent à pied, à l’unique établissement primaire, surchargé de surcroit, du village de Cap Falcon, à trois kilomètres de leur lieu de résidence. Nos interlocuteurs ont également dénoncé la criarde défaillance du transport scolaire. Les mêmes doléances sont formulées par les représentants des parents d’élèves de la localité mitoyenne des Coralès, en l’occurrence La Madrague, qui compte plus de 2 000 habitants. Les écoliers sont confrontés aux mêmes désagréments pour se rendre à l’unique établissement scolaire de Cap Falcon, dans cette zone qui est confrontée à une démographie galopante. A l’occasion, des parents d’élèves de plusieurs localités de la daïra de Ain El Turck viennent de lancer un appel pressant au wali d’Oran, pour mettre un terme au calvaire de leurs enfants scolarisés à des kilomètres de leurs lieux de résidence. En effet, le sempiternel problème de transport des collégiens et des lycéens, domiciliés dans le village de Cap Falcon et les localités La Madrague et Les Coralès, revient encore, une fois de plus, s’inscrire sur la liste de l’absence de la prise en charge sur ce volet. En effet, le même calvaire est imposé chaque début de l’année scolaire, à l’instar des années précédentes, aux dizaines de collégiens et de lycéens et ce, en raison de l’absence d’un véhicule de transport pour se rendre à leur collège et/ou leur lycée, situés dans la commune d’Aïn El Turck. Qu’il vente, qu’il pleuve ou sous un soleil de plomb, des grappes d’adolescents devront poireauter au bord de la route, reliant le village de Cap Falcon à ladite commune, en attendant le passage d’un taxieur clandestin. Nombre d’entre eux arrivent ainsi en retard à leur collège et/ou leur lycée. Le désolant spectacle, qui s’identifie à travers ces écoliers marchant au bord de la route, entre la localité de la Madrague et le village de Cap Falcon, ne semble plus émouvoir quiconque. Des enfants, âgés entre six et dix ans, dont certains ne sont pas plus haut que de trois pommes, domiciliés à la Madrague, parcourent, quotidiennement, près de trois kilomètres à pied pour se rendre à leur école primaire, sise dans ledit village. Ces innocents ignorent en réalité le danger qui les guette au bord de cet axe routier à grande vitesse, reliant Cap Falcon au site des Andalouses, où l’infraction relative à la conduite en état d’ivresse est très répandue.

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El-Bayadh: Surcharge des classes et double vacation

Wed, 10/24/2018 - 10:20

Hadj Mostefaoui

Alors qu’il n’était au début des années soixante qu’un groupement de tentes de nomades créé par les forces d’occupation durant la guerre de libération pour priver les moudjahidine de leur unique source d’approvisionnement en denrées alimentaires, Kef El-Ahmar a connu depuis une véritable mue avec le statut de chef-lieu de commune. D’innombrables quartiers viabilisés et bénéficiant de toutes les commodités de la vie sont sortis comme par enchantement au beau milieu de la steppe. La position de ce village sur un important axe routier (RN 6) lui a permis de développer les échanges commerciaux avec les autres communes. A vocation foncièrement pastorale, la commune, selon M.Smain Bekri, président de l’APC, s’est résolument tournée vers l’agriculture et les premiers résultats enregistrés dans ce domaine sont très concluants. Des activités agricoles nouvelles tels le maraichage et l’arboriculture côtoient les hangars réservés à l’engraissement du cheptel ovin. Des productions record de pomme de terre et légumes de saison inondent les étals des marchés environnants. Pas moins d’une soixantaine de périmètres verdoyants a été recensée depuis le début de la mise en place des mécanismes d’investissement privé.

Cela ne veut pas dire que tout baigne dans l’huile. Le chômage frappe de plein fouet une jeunesse qui ne trouve pas de débouchés sur place, hormis l’élevage ovin. Quelque 300 jeunes chômeurs diplômés ont été recensés. Le filet social constitue pour eux une véritable bouée de sauvetage. Sans le soutien financier de l’Etat qui injecte des sommes colossales dans les caisses de la collectivité, cette dernière aurait touché le fond depuis longtemps. Au titre du PCD /2018, la commune a pu bénéficier d’une enveloppe financière réservée à la concrétisation de 17 projets destinés à améliorer la viabilisation et l’aménagement urbain des 06 quartiers de cette localité et la part du lion de ce programme a été accordée à l’extension du réseau d’assainissement de la ville. Mais en dépit de ces efforts, de nombreux problèmes restent encore insolubles et empoisonnent la vie des habitants de cette région, estimés à plus de 12.0000 âmes. Véritable casse-tête pour les chefs des 06 établissements scolaires, le problème de la surcharge des salles de classe demeure insoluble. On compte plus de 50 élèves par classe au seul CEM prévu pour accueillir 300 élèves, mais qui accueille 800. Le système de la double vacation pose problème. Même cas pour le cycle primaire où la situation n’est guère reluisante pour les élèves qui doivent s’entasser dans le seul et unique internat primaire pour enfants de nomades, prévu pour 80 élèves seulement et qui accueille 180 écoliers.

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Ils se faisaient passer pour des familles royales africaines: Un réseau d’escrocs et de faussaires sur le Net neutralisé

Wed, 10/24/2018 - 10:19

K. Assia

  Un réseau de crime organisé activant dans le faux et usage de faux et escroquerie vient de tomber dans les filets de la brigade spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité de la sûreté de la wilaya d’Oran. Quatre individus âgés entre 30 et 40 ans dont trois ressortissants nigériens et maliens et un algérien faisant l’objet d’un mandat d’arrêt pour des affaires d’escroquerie et d’arnaque ont été neutralisés par les policiers à l’issue d’investigations approfondies menées dans le cadre de la lutte contre le crime organisé.

En effet, c’est sur la base de renseignements indiquant qu’un réseau criminel activait à travers dix wilayas du pays via les réseaux sociaux avec des comptes fictifs que l’enquête a été enclenchée. Les mis en cause sont parvenus selon les enquêteurs à extorquer d’importantes sommes d’argents en dinars et en devises à leurs victimes en les convaincant qu’ils étaient issus de familles royales africaines et également des fils de politiciens connus et qu’ils avaient des comptes bancaires gelés à l’étranger. Les recherches diligentées ont permis aux éléments de la brigade de la lutte contre la cybercriminalité ont réussi à identifier les auteurs de ces arnaques et à les arrêter en possession de six smartphones, 30 puces utilisées dans l’escroquerie, deux microportables, une paire de jumelles, deux radios talkie walkie, 200 récépissés de versement et de retrait d’argent, des documents falsifiés pour des identités étrangères et nationales, des relevés bancaires en dinars et en devises et des reçus de comptes bancaires. Les policiers ont récupéré dix millions de centimes, deux permis de conduire et cartes grises d’une moto et d’un véhicule Golf série 6.

Ils ont été présentés au tribunal pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux et escroquerie. Ils ont été placés sous mandat de dépôt.

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Les étudiants tirent la sonnette d’alarme: Les Résidences «U» d’Es-Senia mises à l’index

Wed, 10/24/2018 - 10:18

Houari Barti

  Surcharge, vétusté des équipements et présence « d’intrus» dans certaines résidences universitaires, sont parmi les principaux problèmes soulevés par des étudiants internes de la wilaya d’Oran, à l’occasion de la rentrée universitaires 2018-2019. Une réalité confirmée par les représentants des Organisations estudiantines actives, à l’instar de l’Union générale des étudiants algériens (UGEA), dont la représentation locale dresse un tableau noir de la situation qui prévaut, particulièrement, dans les résidences, relevant de la direction des Œuvres universitaire (DOU) d’Es-Senia.

Dans un communiqué, transmis hier, à notre rédaction, l’UGEA d’Oran fait état de «situation difficile qui caractérise les résidence «U», relevant de la DOU d’Es-Senia. Une situation marquée par «un problème accru de surcharge» mais aussi par un problème de «vétusté» des blocs, ce qui a minimisé d’avantage les capacités d’accueil de ces résidences, souligne l’organisation estudiantine, avant de s’interroger sur « la véritable destination du budget consacré, par les pouvoirs publics, pour la réhabilitation et l’entretien de ces structures.» Pour illustrer son propos, l’UGEA cite, à titre d’exemple, le cas de la cité ‘Volontaire’ surnommée, note-t-on de même source, par les étudiants ‘Guantanamo’ et où les «opérations d’entretien et de réhabilitation font défaut, depuis plusieurs années.» La représentation locale de l’Union générale des étudiants algériens ne manque pas, par ailleurs, de signaler la présence de ceux qu’elle qualifie «d’intrus» dans la cité. Des résidents qui «n’ont pas la qualité d’étudiants mais qui bénéficient, quand même, de chambres depuis des années.» L’UGEA considère, toutefois, la résidence des filles ‘Belbouri Said’ comme étant la pire de la wilaya, vu les problèmes de gestion qui y prévalent et l’absence de dialogue avec les étudiants et leurs représentants, de la part de l’Administration. Les représentants des étudiants affirment compter saisir le ministère de tutelle, sur ce cas précis. Sollicitée pour donner une réponse aux critiques avancées par les étudiants et leurs représentants, la direction des Œuvres universitaires d’Es-Senia n’a pas trouvé nécessaire de répondre à notre sollicitation. En effet, nos tentatives de se rapprocher des responsables de cette structure ont, toutes, échoué.

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17 affaires à la barre

Wed, 10/24/2018 - 10:12

 Hadj Mostefaoui

  Ouverte en ce début de semaine, la première session criminelle ordinaire aura à examiner 13 affaires dont deux liées au trafic de stupéfiants, deux autres pour incendie volontaire et destruction de bien d’autrui et enfin une tentative de meurtre. Trente sept prévenus impliqués dans différentes affaires défileront devant la barre tout au long de cette session.

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Mouad Bouchareb candidat du FLN et du RND à la tête de l’APN: Boycott et protestation au menu de l’opposition

Wed, 10/24/2018 - 10:12

M. Aziza

Les partis de l’opposition ont choisi de boycotter la plénière programmée aujourd’hui pour la validation de la «vacance» du poste du président de l’APN et pour l’élection d’un nouveau président de la chambre basse du Parlement en remplacement de M. Said Bouhedja. S’il faut prendre en compte les divergences relatives au blocage des activités de l’APN par les députés de la coalition et le forcing exercé sur Said Bouhadja, on ne peut que s’attendre à une plénière houleuse.

Certains partis de l’opposition ont déjà mis sur la table la possibilité d’organiser une action de protestation commune au sein de l’hémicycle, sans parler autant du boycott d’office de la plénière.

Le député RCD, Sadat Fetta, a affirmé que les groupes parlementaires se concertent déjà pour mener un rassemblement de protestation au sein de l’hémicycle pour dénoncer cette «mascarade».

Faut-il le mentionner, le parti de Mohssen Belabess a, à travers un communiqué, appelé les députés de l’opposition de toutes les formations politiques à une concertation pour justement dénoncer cet état de fait, et ce «pour amplifier le désaveu d’une destitution violente qui s’ajoutera à une multitude de coups de force et de viols de la légalité tout au long de ces deux dernières décennies».

Pour le RCD, les partis de l’opposition sont appelés à dénoncer ce «putsch», en précisant dans le communiqué que «aujourd’hui que les tenants de l’autorité usurpée appellent à une plénière pour valider leur putsch et installer un président factice au perchoir de l’APN, les députés qui ne souscrivent pas à ce fait accompli doivent compter leurs rangs et exprimer leur condamnation».

Les parlementaires du RCD ont dénoncé «cette mise à nu en règle des pratiques d’un système politique réduit à gérer ses contradictions et ses urgences sur la scène publique est surtout un motif d’inquiétude de voir la précipitation de la déliquescence d’institutions en l’absence de recours pour la pérennité de L’État». Et de conclure : «le président légal de l’Assemblée, contraint à la désertion de l’hémicycle parlementaire, ne peut rester longtemps scotché à une hypothétique réponse d’une missive qu’il aurait adressée au chef de l’État», lit-on dans le communiqué.

Nasser Hamdadouche, chef du groupe parlementaire du MSP, a affirmé pour sa part que le bureau de son parti est en réunion pour décider des actions à mener. Sur l’idée d’aller vers une démission collective, Abderazak Makri s’est déjà exprimé sur cette question en écartant cette hypothèse. Il a plaidé sur sa page Facebook pour la poursuite de la résistance, au lieu de quitter le Parlement afin de protester contre le putsch perpétré par les partis de la majorité contre Saïd Bouhadja.

Le FFS devrait à son tour rendre public aujourd’hui même (mercredi) un communiqué dénonçant ce coup de force contre le président de l’APN.

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Il sera élu aujourd’hui Qui succédera à Bouhadja ?

Wed, 10/24/2018 - 10:06

C’est donc aujourd’hui que sera connu le nom du nouveau président de l’Assemblée populaire nationale (APN).

En effet, sur convocation du bureau de l’APN, une séance plénière est prévue ce matin avec pour principal point à l’ordre du jour l’élection d’un nouveau président en remplacement de Saïd Bouhadja. Mais les députés devraient, au préalable, confirmer la vacance du poste de président de l’APN comme cela a été constaté auparavant par le bureau de l’Assemblée et la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés. Il est quasi certain que le nouveau président sera issu des rangs du parti majoritaire à l’assemblée, à savoir le FLN. Si beaucoup de noms ont circulé ces derniers jours hier c’est celui du chef du groupe parlementaire du vieux parti,

Mouad Boucharab, qui est revenu avec insistance. Ce député élu dans la circonscription deSétif, et qui en est à son deuxième mandat,appartient, comme aiment à le dire ses pairs, à la nouvelle génération et ce contrairement à l’hadj Laib, député de Batna, dont le nom a aussi été avancé comme probable successeur de Bouhadja et qui présente la caractéristique d’avoir un âge avancé. Toutefois, à l’heure ou nous mettons sous presse, il n’y a aucune confirmation officielle sur le choix de Mouad Boucharab. Mais des députés affiliés au groupe parlementaire du FLN ont déclaré que des consignes ont été données pour voter en faveur de ce député. D’ailleurs le secrétaire général du parti, Djamal Ould Abbès, s’est réuni hier en fin d’après-midi avec les membres du bureau politique, les vice-présidents de l’APN et les présidents des commissions permanentes de l’Assemblée affiliés au parti.

Avec l’élection aujourd’hui d’un nouveau président les partis de la majorité parlementaire espèrent ainsi tourner la page de cette crise qui a perduré durant un peu plus de trois semaines. Carla résistance de Saïd Bouhadja, qui n’a pas du tout présenté sa démission refusant ainsi toute injonction, a compliqué davantage la situation. Il a alors fallu recourir aux gros moyens pour transcender cette situation. En effet face au refus deBouhadja de jeter l‘éponge, en présentant sa démission, ses adversaires ont dû recourir aux moyens très contestés pour arriver à leurs fins. Ils ont tout d’abord cadenassé les portes de l’Assemblée ainsi que le bureau de Saïd Bouhadja pour l’empêcher d’y accéder.Dans un deuxième temps ils ont réuni le bureau de l’Assemblée pour constater la vacance du poste de président.

Une décision vite entérinée par la commission des affaires juridiques. Ensuite le gel des activités de l’Assemblée a été levé par le bureau de l’assemblée qui a par la suite convoqué, pour aujourd’hui, une séance plénière élective. Pendant ce temps Saïd Bouhadja n’a eu de cesse de dire que toute l’entreprise est illégale et anticonstitutionnelle et qu’il demeure le seul président légitime. Un avis que partagent les groupes parlementaires de l’opposition qui, ne désirant pas cautionner cette démarche jugée illégale, vont boycotter la séance plénière d’aujourd’hui.

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Les cours de soutien ne sont pas obligatoires: Benghabrit joue l’apaisement

Wed, 10/24/2018 - 10:06

Moncef Wafi

Un dispositif durable de remédiation pédagogique aux difficultés d’apprentissage ou, plus communément, des cours de rattrapage, pour les élèves en souffrance sera mis en place officiellement. La circulaire 247/002, destinée aux directeurs de l’Education (DE), aux inspecteurs de l’Enseignement primaire et moyen, ainsi qu’aux directeurs des CEM, et publiée par la direction de l’Enseignement fondamental, au ministère de l’Education nationale stipule que ce dispositif devra répondre aux besoins identifiés chez l’élève lors des différents types d’évaluation. Une circulaire, produit d’un travail mené par des experts, durant plus de quatre années et qui avait prouvé son impérieuse nécessité en vue de remédier au déficit relevé dans l’acquisition scientifique et pédagogique des élèves, avait expliqué la ministre de l’Education nationale, à partir d’El Oued. Ces cours de soutien concernent les élèves en difficulté pédagogique, notamment la 1re et 2ème années primaire ainsi que la 1re année moyenne (AM).

Parmi les mesures phares prises dans ce sens, figure l’élaboration d’un calendrier fixant les horaires de ces cours en dehors des créneaux officiels, à savoir les jours de semaine y compris les mardis après-midi et les samedis. Nouria Benghabrit avait précisé que cette directive n’est pas obligatoire, le choix de son application revenant à l’enseignant. Ce caractère de bénévolat a, également, été rappelé par l’inspecteur en charge de l’Enseignement fondamental, Kacem Djahlan, qui a déclaré à la Radio nationale que ces «cours ne sont pas obligatoires». «Ces séances pédagogiques, décidées par le ministère, en faveur des élèves qui présentent des lacunes dans les matières essentielles (mathématiques, arabe, français, physique), ne sont pas obligatoires, mais l’enseignant, de par sa vocation, est tenu de les assurer», a-t-il indiqué avec, comme préalable, une «concertation entre le directeur de l’établissement, les enseignants, les élèves et les parents d’élèves». Ces précisions sont une réponse à la levée de boucliers des syndicats de l’Education qui ont été unanimes à dénoncer une décision unilatérale de la part de la tutelle. Ainsi, le secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs d’Enseignement secondaire (SNAPEP), Mohamed Hamidat affirme que cette circulaire pourrait priver, aussi bien, les professeurs du primaire que les chefs d’établissements des week-ends de repos «consacrés par la loi», arguant également que le volume horaire actuel dispensé dans les écoles primaires ne correspond pas aux capacités intellectuelles de l’élève et pèse sur le professeur qui se retrouve à enseigner entre 27 et 30 heures, par semaine. En substance, le contenu de la circulaire nuit à l’élève mais aussi au professeur, a-t-il ajouté. De son côté, le SG du Syndicat autonome des travailleurs de l’Education et de la Formation (SATEF), Boualem Amoura, s’est dit étonné de cette décision, précisant que la remédiation ne requiert pas une mobilisation exceptionnelle du professeur ni des autres éléments de la famille éducative.

Dans ce contexte, il a tenu à connaître les raisons d’une discrimination salariale puisque les cours de soutien bénéficient, seulement, aux professeurs d’Enseignement secondaire qui perçoivent des primes en la matière. Le chargé de l’Information au Conseil national autonome du personnel enseignant, du secteur ternaire (CNAPEST), Messaoud Boudiba, a affiché son désaccord vis-à-vis de cette décision qu’il a qualifiée «d’unilatérale». L’Union nationale du personnel de l’Education et de la Formation (UNPEF), affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a fait valoir la réglementation en vigueur concernant les fins de semaines, citant, preuve à l’appui, le décret exécutif n° 97-59, fixant l’aménagement et la répartition des horaires de travail, dans les institutions et administrations publiques. Idir Achour, le SG du Conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA), estime, pour sa part, que cette décision n’a, en réalité, aucun intérêt pédagogique pour les élèves qui ont, plutôt, besoin d’un allégement du programme et de l’emploi du temps. Le manque de temps pour les loisirs est, selon ses propos, la cause de l’échec scolaire.

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Bouira: Rassemblement de retraités de l’ANP

Wed, 10/24/2018 - 10:05

Farid Haddouche

  Des retraités, des radiés et autres invalides de l’Armée nationale populaire (ANP) de la wilaya de Bouira ont tenu, hier, un rassemblement sur l’esplanade de la maison de la culture Ali-Zamoum. Ils étaient nombreux à participer à cette action de protestation devant le siège de la maison de la culture qui jouxte celui de la wilaya, afin de réitérer leurs revendications dont les principales sont la prise en charge médicale pour les dommages moraux et physiques causés durant les années passées dans les rangs de l’ANP, l’accès prioritaire à l’emploi, au logement et à la régularisation de leur situation avec la sécurité sociale. «Nous nous sentons négligés, alors que nous étions fidèles aux valeurs de la République et à notre institution militaire que nous respecterons toujours», ont-ils déclaré. Et comme ils s’estiment lésés dans leurs droits les plus essentiels, ils sont venus hier pour rappeler aux responsables qu’ils doivent prendre en charge leurs doléances. Par ailleurs, certains bénéficiaires de crédits dans le cadre du dispositif de l’ANSEJ ont été empêchés d’organiser un rassemblement pour exiger l’annulation des poursuites judiciaires à leur encontre pour non-remboursement de dettes.

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Un des plus grands sites de l’habitat précaire à Oran: Le bidonville de Sidi El Bachir sera totalement éradiqué le mois prochain

Wed, 10/24/2018 - 10:02

D. B.

L’un des plus grands sites de l’habitat précaire, le bidonville de Sidi El Bachir sera totalement éradiqué le mois prochain, c’est ce qu’a annoncé lundi le wali d’Oran. Ce dernier a indiqué que l’opération de démolition des constructions sera entamée juste parès le relogement de quelque 1600 familles le 1er novembre prochain. Le wali a souligné qu’un important portefeuille foncier sera récupéré et consacré à la projection d’équipements d’utilité publique. A ce titre, d’intenses préparatifs sont menés depuis plusieurs jours en vue du relogement des familles de ce bidonville. Cette opération, l’une des plus importantes pour ce site d’habitat précaire, sera concrétisée le mois prochain. La wilaya d’Oran a connu une grande dynamique dans la lutte contre l’habitat précaire notamment ces dernières années. Dans ce cadre, près de 35.000 familles ont été relogées depuis juin 2014 à Oran. Ces opérations ont permis d’éradiquer 75 % des bidonvilles repartis sur la wilaya dont cinq bidonvilles ont été rasés suite au relogement des familles. Ceux-ci étaient implantés à Cheklaoua, Le Virage, Hayat Regency et Bab El Hamra, entre autres. Ces actions ont permis de récupérer plusieurs assiettes foncières qui seront destinées à la concrétisation de projets d’investissements et d’utilité publique. Aussi dans un passé récent, le wali d’Oran a indiqué que la wilaya d’Oran dispose de 25.000 logements sociaux en cours de construction et que le relogement se fera au fur et à mesure de la réception des nouvelles habitations. Cette offre sera attribuée aux demandeurs de ce type de logements par les différentes commissions locales chargées de l’étude des dossiers. Le wali a tenu rassurer les citoyens que ses services ne ménagent aucun effort pour satisfaire leurs besoins en logements. Il a aussi affirmé qu’il ne permettra aucun dépassement ou tentative de bénéficier de logement de manière frauduleuse et ce quelle que soit son origine. Il a aussi lancé un appel aux citoyens pour contribuer au bon déroulement des opérations de relogement pour barrer la route aux opportunistes. Des opérations de relogement seront programmées au fur et à mesure et en fonction de la réception des logements et de l’achèvement des travaux de VRD. Revenant au bilan des deux dernières décennies, selon les chiffres de la direction de logements, quelque 98.000 logements tous programmes confondus ont été réceptionnés et attribués dans la wilaya d’Oran durant la période allant de 1999 à 2017. Ce quota d’habitat réparti sur les quinquennats précédents comporte des logements publics locatifs (LPL), sociaux participatifs (LSP), des logements promotionnels aidés (LPA). Concernant le LPA, et pour parer à la forte demande pour ce type de logement, qui dépasse les 33.000, un quota supplémentaire devrait être accordé à la wilaya d’Oran par la tutelle. Ce nouveau quota devrait atténuer un tant soit peu la lourde tâche des services concernés. Ce nouveau programme qui sera accordé à la wilaya fait suite à la demande adressée par la wilaya d’Oran à la tutelle, faisant état de la forte demande pour cette formule au niveau de la wilaya. A l’instar du premier quota de 2.000 logements dont a bénéficié la wilaya, ce nouveau quota sera réparti sur les neuf daïras, affirme-t-on. Il y a quelques semaines, le wali d’Oran Mouloud Chérifi a annoncé sur les ondes de la radio locale qu’un nouveau quota de LPA sera inscrit au profit de la wilaya. Selon le premier responsable de l’exécutif, « vu l’intérêt que porte le citoyen pour cette formule, une demande a été formulé à la tutelle pour consacrer un autre quota pour Oran. La procédure est en bonne voie. », avait-il indiqué.

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Corruption dans le football algérien: Le magazine «France-Football» met son grain de sel

Wed, 10/24/2018 - 09:48

M. Benboua

Un mois après la publication de l’enquête menée par le média britannique, la BBC, sur le phénomène de la corruption et les matches truqués dans le championnat algérien, voilà que le très renommé magazine français France-Football se met de la partie en publiant hier dans les pages de son quotidien sportif les détails de l’enquête de la BBC, sous le titre «Bienvenue au pays de la corruption». Déjà gangrené par de nombreux problèmes d’ordre sportifs, financiers et parfois même identitaires, le football algérien connait visiblement une période très difficile. En effet, France-Football estime qu’il est très facile de truquer les résultats d’un match du championnat Ligue 1. Et les tarifs sont aussi variés que les résultats escomptés. Ainsi, pou une victoire lors d’un match disputé à l’extérieur, il suffit de verser l’équivalent de 58.000 euros. Un match nul est négocié à partir de 14.000 euros, alors qu’un penalty se vend entre 7 et 14.000 euros par les organisateurs des matchs. Selon le média français, même en Ligue 2 il existe un barème des prix. Des révélations qui appuient les conclusions de l’enquête menée par la BBC pendant trois ans, mais qui n’apportent aucun témoignage concret ou objectif.

D’ailleurs, France-Football indique avoir eu un accès exclusif aux documents sur lesquels s’est basée la radio publique britannique pour faire son travail. Le média français relève également que «les joueurs et les arbitres, eux, sont des proies faciles», tout en visant directement les présidents de clubs : «Le plus choquant n’est peut-être pas le nombre de matches suspectés d’avoir été arrangés, mais le fait que tous les acteurs de ce drame savent que ces arrangements ne relèvent pas de la fiction, et qu’on en parle même ouvertement entre fans et dans les médias locaux sans que les autorités fassent autre chose que s’en émouvoir…», peut-on lire sur les pages du magazine français qui évoque une source qui soutient que «tous les présidents de clubs sont des voleurs et des escrocs qui se servent de leur position pour faire prospérer leurs affaires». Il fait remarquer que la masse importante d’argent qui circule dans les sphères footballistiques algériennes n’a pas rendu pour autant le football local plus riche bien qu’il ait pu embrasser le professionnalisme en 2010.

Par ailleurs, France-Football s’est attaquée directement au club algérois de l’USMA l’accusant indirectement de blanchiment d’argent. «Tout au plus sait-on que l’USM Alger, le mieux loti des seize clubs de l’élite, dépensa 6,5 millions d’euros en 2015, tandis qu’on estime le budget des formations les plus modestes au cinquième environ de cette somme», fait encore remarquer France-Football.

Et pourtant, la situation financière est à ce point critique, rappelle le journal français, qu’en juillet 2018 quinze des 32 clubs pros se virent infliger une interdiction de recrutement, leur endettement ayant dépassé le plafond de 10 millions de dinars mis en place par la LFP.

Même le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, n’a pas été épargné par le média français qui lui a consacré un article complet sous le titre: «Le président Zetchi dans la tourmente». Un acharnement sans précédent qui cache certainement des motivations autres que sportives. En tous cas, dans la lignée de ses prétentions, France-Football n’a pas manqué de préciser que toutes ces informations ont été remises à la FIFA, laquelle a saisi sa commission d’éthique et sa commission de discipline. Voilà qui risque tout simplement de plonger le football algérien dans l’abîme.

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