Dans une conférence de presse, lundi à Berlin, Angela Merkel a annoncé qu’elle ne se représentera pas à la tête de son parti, la CDU, au congrès de décembre et que son mandat de chancelière, jusqu’en 2021, serait le dernier.
Cette décision fait suite à un nouveau revers électoral, avant-hier dimanche, lors d’élections régionales dans la Hesse. La CDU y est arrivée en tête, avec 27 % des voix, mais affiche un recul de dix points par rapport au scrutin de 2013. Mi-octobre, l’Union chrétienne sociale (CSU), alliée historique de la CDU avait également été désavouée en Bavière, lors des élections régionales. « La CDU n’a pas su convaincre suffisamment les électeurs, a estimé la chancelière. L’élection d’hier doit être une césure. Il doit y avoir une chance pour la CDU, la CSU et le SPD [le parti social-démocrate, membre de la coalition au pouvoir] d’identifier les éléments de paix dans le pays et de vivre ensemble. » . Rappelant qu’elle avait longuement réfléchi avant de présenter sa candidature il y a deux ans, Angela Merkel a dit assumer sa responsabilité pour les échecs de sa politique. « L’image présentée par la coalition est inacceptable, a-t-elle affirmé. Je m’efforce de permettre au gouvernement de faire enfin son travail dans de bonnes conditions. »
Angela Merkel a pris la tête de la CDU le 10 avril 2000, succédant à Wolfgang Schäuble, ancienne figure des gouvernements Kohl, impliqué dans « l’affaire des caisses noires », un scandale de financement illégal du parti. Elle a toujours insisté sur le fait qu’elle liait fortement la fonction de chancelière et de présidence du parti. Elle dirige le pays depuis 13 ans mais s’ est vue de plus en plus contestée dans ses rangs et dans l’opinion publique récemment. Les deux scrutins régionaux du mois d’octobre faisaient figure de test national de popularité pour elle et son équipe à Berlin.
Sa popularité n’a cessé de refluer depuis sa décision d’ouvrir les frontières du pays à plus d’un million de demandeurs d’asile en 2015 et 2016, à mesure que celle de l’extrême droite antimigrants progressait. Plusieurs cadres de son parti réclament depuis des mois un coup de barre à droite et demandent à Angela Merkel de préparer sa succession.
Plusieurs candidats se profilent pour succéder à Angela Merkel. Trois ont déjà acté leur candidature : Friedrich Merz, ancien président du groupe parlementaire ; Annegret Kramp-Karrenbauer, actuelle secrétaire générale du parti et proche d’Angela Merkel ; et Jens Spahn, actuel ministre de la santé et une des figures de l’opposition contre la chancelière à l’intérieur de la CDU. La chancelière a refusé de commenter ces candidatures. Les prochains mois seront extrêmement difficiles. Plusieurs scrutins sont prévus en 2019, qui pourraient se transformer en répliques des élections en Bavière et en Hesse. Le SPD et la CDU/CSU pourraient de nouveau voir leurs mandats se réduire. Outre les élections européennes, au mois de mai, en 2019 quatre Länder renouvellent leur parlement régional : la ville-Etat de Brême au mois de mai et, surtout, à l’automne, le Brandebourg, la Thuringe et la Saxe, trois Länder de l’Est où la chancelière est très critiquée. Dans ces régions, le risque est réel de voir le parti d’extrême droite populiste AfD arriver en première position.
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Au-delà du fait accompli sur lequel personne ne pouvait revenir parce que la majorité a retiré sa confiance au président de l’APN, pour laquelle elle ne pouvait se déjuger, nous allons tenter de relever ce que dit le droit, ensuite de la définir et en comprendre l’essence pour se prononcer sur la légitimité ou non du nouveau président.
L’impair de la porte cadenassée peut s’expliquer par la crainte des députés d’avoir à s’interposer entre la porte d’accès de l’institution et Said Bouhadja pour éviter un corps à corps dégradant et humiliant. Le droit n’a pas tranché sur la vacance de la présidence de l’APN ni n’a prévu expressément les conditions d’exclusion du président de l’APN. Néanmoins, l’article 124 de la Constitution stipule : « Le député ou le membre du Conseil de la nation engage sa responsabilité devant ses pairs qui peuvent révoquer son mandat s’il commet un acte indigne de sa mission. ». Il ne cite pas nommément le président. Mais le président est d’abord un député qui serait passible de cette sanction.
Ensuite le règlement intérieur prévoit deux dispositions qui invalident le mandat du président de l’APN. L’article 9, qui l’oblige à consulter les membres de l’APN de tout mouvement d’effectifs au sein des services administratifs de l’Assemblée basse, obligation qu’il n’a pas observée, manifestant ainsi l’irrespect envers ses pairs jusqu’à provoquer leur révolte.
L’article 10, qui prévoit son exclusion ou la vacance du poste soit par décès, par démission ou incompatibilité, non dans le sens du cumul d’emplois rendu impossible au préalable par l’article 116, qui contraint le député à se consacrer pleinement à l’exercice de son mandat » et l’article 122 qui énonce clairement que le mandat du député est non cumulable avec d’autres mandats en fonction » de la Constitution l’incompatibilité de s’accorder en d’autre termes par la position inflexible des deux parties qui sont inconciliables. Le droit positif est un ensemble de règles qui régissent la coexistence des individus et des sociétés ; ce n’est pas un droit divin immuable.
« Les lois de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s’applique la raison humaine », selon Montesquieu. Il ajoute : « Ces lois sont les rapports qui se trouvent entre une raison première et les différents être et les rapports entre ces derniers. Il existe des rapports d’équité antérieurs à la loi positive qui les établit. » Il y a donc une raison humaine qui préside à l’élaboration des lois.
Néanmoins, le législateur ne peut prévoir tous types et imprévisibles différends qui peuvent survenir dans les rapports entre les membres d’une société ou d’un groupe pour lesquels il édicte la ou les règles applicables. Toutefois, la rationalité qui se dégage de ces règles aide à combler l’imprévisibilité d’une situation inédite. Ce qui peut nous autoriser également à faire un rapprochement avec le recours à la jurisprudence, ensemble de décisions de justice qui interprètent la loi ou comblent un vide juridique qui constitue une source de droit pour la justice. C’est dans cette optique que s’est dénoué la situation inédite vécue par l’APN. La non prévoyance du retrait de confiance de la majorité au président dans la loi organique et le règlement intérieur qui aurait établi l’équilibre avec les conditions de son élection par la majorité a fait défaut.
Mais cette absence, omission ou vide juridique n’élimine pas l’esprit de la loi. C’est en considération de cet esprit des lois qu’il faudrait interpréter l’action de la majorité parlementaire. La légitimité dont se prévaut M. Bouhadja, ne relève pas du droit – celui-ci légalise, mais de son élection par la majorité des députés et c’est juste raison que ce soit cette même majorité qui la récuse par le retrait de confiance et qui il appartient de le
démettre. En réalité, c’est une fausse crise provoquée par surprise par l’interprétation de la loi par M. Bouhadja, et amplifiée par les, médias et une opposition qui crie à l’absolutisme et au coup d’Etat pour exister.
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C’est la course contre la montre au sein de l’APN. On fait tout pour être dans les temps. Le retard accumulé suite au feuilleton Bouhadja, qui refusait toute démission de son poste de président de la Chambre basse, semble avoir laissé des traces. C’est ainsi que selon des parlementaires, la commission des finances et du budget aurait décidé de ne pas faire appel aux experts et autres juristes dans les auditions traditionnelles pour des éclairages sur certaines dispositions législatives, financières ou fiscales. La commission spécialisée de l’APN, l’une des plus importantes de cette institution, se contentera de la venue d’au moins quatre ou cinq ministres responsables de départements névralgiques pour expliquer et les entendre sur les dotations budgétaires ou sur certains articles contenus dans le PLF 2019.
Toutefois, des parlementaires ont retenu la convocation de hauts cadres de certaines directions centrales, afin de mieux saisir la portée du projet du texte et surtout d’y apporter des correctifs ou des réaménagements.
Pour rappel, la contrainte du temps est réelle concernant l’adoption officielle du PLF, puisque le temps imparti par la Constitution est de 75 jours réservé aux deux chambres parlementaires, soit avant le premier janvier de la nouvelle année grégorienne. Sinon, dans le cas d’une défaillance quelconque ou d’un blocage dans les activités de l’APN, c’est le chef de l’Etat qui va régir par ordonnance et publier la loi de Finances.
C’est ainsi que juste après la présentation du PLF par le premier argentier du pays, c’était au tour du directeur général des impôts, Mustapha Zikara, de rencontrer les membres de cette commission parlementaire. Il a affirmé d’emblée que les dispositions contenues dans le projet de loi de finances (PLF) 2019 permettront un meilleur encadrement du contrôle fiscal sans recourir à l’augmentation des charges fiscales.
Lors de cette séance d’audition, Zikara a précisé que les dispositions contenues dans le PLF visaient essentiellement à « introduire certains éclaircissements pour faciliter la mission de contrôle fiscal, assurer des garanties aux contribuables et améliorer les mécanismes de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale en vue d’adhérer aux efforts internationaux
de lutte contre le rétrécissement de la base d’imposition ».
Le directeur général des impôts a présenté durant la réunion les dispositions fiscales contenues dans le PLF, au nombre de 22 articles, ainsi que leurs motifs.
Ces nouvelles dispositions contiennent un article qui prévoit la non réduction du gain soumis à l’impôt pour les sommes destinées au paiement contre les prestations fournies par les entreprises domiciliées à l’étranger à l’instar des coûts liés à l’assistance technique, financière et comptable que dans la limite de 20 % des coûts globaux des entreprises débitrices, 5 % du chiffre d’affaires et 7 % du chiffre d’affaires pour les bureaux d’études, les ingénieurs et les bureaux de consulting.
Ce taux fixé ne s’applique pas aux coûts d’assistance technique ni aux études relatives aux grandes infrastructures dans le cadre de l’activité industrielle, notamment la montage d’usines.
Le projet de loi prévoit, également, un article concernant la finalisation d’une liste relative à certaines charges non déductibles ou celles dont la déduction est définie par un montant à l’image des cadeaux, des dons et des aides en fixant un taux de 2.5% du chiffre d’affaires pour les charges relatives à la commercialisation de certains biens et services.
Le directeur général des impôts a indiqué, dans ce sens, que cet article n’aura aucun effet sur les médias dont la principale source financière sont les revenus générés par la publicité, soulignant que ce taux a été défini après avoir effectué une étude comparative avec les autres pays.
Le projet de loi prévoit aussi une nouvelle mesure contraignant les contribuables qui font recours à la sous-traitance à s’assurer, avant de procéder au paiement des sous-traitants, de l’exactitude des numéros de leurs registres de commerce et de leurs numéros d’identification fiscale (NIF), tout en présentant les documents et les justificatifs nécessaires pour la vérification de ces opérations, sous peine d’une amende de 50% du montant payé.
Le projet de loi prévoit également un article qui contraint les entreprises à dévoiler et à corriger la liste de leurs clients dans les délais légaux tout en présentant les documents nécessaires concernant les clients, ce qui permet de contribuer « efficacement » à la lutte contre la falsification des factures et l’utilisation des faux documents pour justifier les relations commerciales.
Le projet comporte également un autre article qui impose aux personnes physiques activant dans le cadre d’un circuit de distribution de marchandises ou de services à travers des plates-formes numériques ou le recours à la vente directe sur internet, un prélèvement à la source d’un taux de 5% au titre de l’impôt forfaitaire unique sur le montant de la facture.
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Les travailleurs contractuels du préemploi et du filet social, regroupés au sein du Comité national des contrats pré-emploi et filet social reviennent à la charge. Ils annoncent une grève nationale du 4 au 10 novembre prochain.
Cette énième action se veut une manière d’exprimer le ras-le-bol de cette tranche de travailleurs et de déplorer la non-prise en charge de l’ensemble des points contenus dans leur plate-forme de revendications. Cette action a été décidée lors de la réunion de la Coordination nationale des travailleurs contrats préemploi et filet social, organisée au sein de l’Organisation nationale de la jeunesse et de l’emploi.
Dans un communiqué rendu public, ces contestataires, exerçant depuis plusieurs années, ont exprimé leur « marasme » face à la « dégradation » de leurs conditions de travail et à l’« indifférence » du gouvernement par rapport à leur situation. Par cette action, « nous voulons rappeler notre situation qui laisse à désirer, car aucune décision sérieuse n’a été prise pour garantir au travailleur du préemploi un niveau de vie digne », indique le comité dans un communiqué. Les jeunes recrutés dans ce cadre veulent, à travers l’action de contestation prévue, protester contre leur « marginalisation à travers des contrats précaires ». « Aucune décision sérieuse n’a été prise pour garantir au travailleur du préemploi un niveau de vie digne », regrette le comité en question dans le même document. Le comité n’a pas omis de dénoncer le fait que « les autorités algériennes n’ont répondu, depuis l’année 2012, aux revendications et aux attentes des jeunes qu’avec de fausses promesses ». Il convient de rappeler que les jeunes recrutés dans le cadre du pré emploi et du filet social luttent depuis plusieurs années pour exiger l’annulation de la politique du « travail précaire ».
Ils ont réitéré leur attachement à leur plate-forme de revendications qui porte sur l’intégration de tous les contractuels du préemploi dans des postes de travail permanents, l’ouverture des portes de dialogue, la mise en application de la loi stipulant rabaissement de l’âge à la retraite ainsi que la comptabilisation des années d’exercice dans l’expérience professionnelle et la retraite.
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30 877 nouveaux permis de résidence ont été délivrés aux Algériens en 2017 par la France. C’est ce que relève Eurostat dans un communiqué sur les nouveaux titres de séjour délivrés par les États membres l’Union européenne à des ressortissants extracommunautaires. Les Algériens représentent 12,3% des personnes qui ont bénéficié de titres de séjour en France. Ils demeurent ceux recevant le plus grand nombre de permis en France, devant les Marocains (29 266) et les Tunisiens (16 088). 250 000 titres de séjour ont été délivrés par la France à des ressortissants extracommunautaires en 2017.
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Lors de la rencontre-débat organisée hier au siège de la Commission nationale pour I’Unesco (place Addis-Abeba, Alger) autour du thème de la “Ville intelligente”, le représentant du bureau régional de l’instance onusienne est arrivé avec une heure et demie de retard. Le Tunisien Nadjib Mokni, tout en s’excusant, a tenu à préciser que la raison était tout simplement parce qu’il avait eu beaucoup de mal à trouver les endroits. Sur quoi le conférencier Ahmed Benzelikha, expert en communication, a répliqué en souriant “d’où l’importance d’une smart city performante”.
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Le malade reste vraisemblablement le dernier souci de la direction de l’établissement public hospitalier Mesbah-Baghdadi de la ville de Tamanrasset qui vient de lancer le chantier relatif à la réfection de ses services en peinture laquée en exposant nombre de malades hospitalisés au risque d’intoxication aux solvants et aux toxicités spécifiques à ces produits acryliques. Malgré leur dangerosité reconnue et leurs effets néfastes sur la santé, la direction aura autorisé ces travaux sans se donner la peine d’évacuer les salles et les blocs médicaux.
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L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel a été de 4,7% jusqu’à septembre 2018, affirme l’Office national des statistiques (ONS).
L’évolution des prix à la consommation en rythme annuel à septembre 2018 est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte des 12 mois allant d’octobre 2017 à septembre 2018 par rapport à la période allant d’octobre 2016 à septembre 2017.
Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation, c’est-à-dire l’évolution de l’indice du mois de septembre 2018 par rapport à celui du mois d’août 2018, elle a été de 0,3%.
En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont inscrit une hausse de 0,2% en septembre par rapport à août 2018.
Ainsi, les prix des produits agricoles frais ont grimpé de 0,3%.
En dehors des fruits et des œufs qui ont marqué des hausses respectives de 38,9% et de 4,2%, le reste s’est caractérisé par des baisses, notamment la viande de poulet (-11,1%) et les légumes (-5,8%) en septembre dernier par rapport à août 2018.
Pour les prix des produits alimentaires industriels (agroalimentaires), ils ont connu une hausse relativement modérée de 0,1%, due, essentiellement, à l’augmentation des prix des laits-fromages et dérivés (+0,6%) et des huiles et graisses (+0,56%).
Cette tendance haussière des prix a également été enregistrée par les produits manufacturés (+0,6%), alors que ceux des services se sont caractérisées par une relative stagnation (+0,03%), précise l’Office.
Par groupe de biens et services, une hausse a été connue dans les prix de l’habillement-chaussures (+1,5%) et de l’éducation-loisirs (+1,5%), tandis que le reste s’est caractérisé soit par des variations modérées soit par des stagnations.
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Le Premier Ministre Ahmed Ouyahia a affirmé lundi, que le marché du pétrole traverse une période de perturbation, chose qui affecte de manière conséquente sur la production des pays producteurs.
Prononçant le discours d’ouverture de la conférence d’Alger de l’Energie au nom du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, M.Ouyahia a indiqué que l’Algérie entend relever plusieurs défis énergétiques avec le concours de ses partenaires extérieurs à travers une démarche articulée autour de quatre axes.
Il a donné à cet effet, les garanties de son Gouvernement à « aller de l’avant » et « mobiliser tous les moyens nécessaires, vis-à-vis l’énergie solaire.
«Nous travaillerons aussi à promouvoir l’exportation d’énergies solaires vers notre voisinage, y compris européen » a affirmé Ahmed Ouyahia.
Il s’agit de renouveler et de diversifier les ressources énergétiques nationales, de développer de nouveaux débouchés pour la production d’énergie, de développer l’industrie pétrochimique en aval de la production d’hydrocarbures et d’améliorer l’efficacité et la productivité de l’outil national dans le domaine des industries des hydrocarbures.
Le Premier ministre a cité les réserves prouvées d’hydrocarbures conventionnelles de 4.000 milliards de tonnes équivalent pétrole (Tep) dont 2/3 de gaz, d’un domaine minier de 1,5 million de kilomètres carrés dont prés de 2/3 ne sont pas encore explorés, de grandes réserves de ressources énergétiques non conventionnelles pour lesquelles les agences spécialisées classent l’Algérie au 3ème rang mondial, ainsi que d’un gigantesque potentiel d’énergies renouvelables notamment solaire.
Mohamed Lahouazi/ version française: Rachel Hamdi
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ALGER – Le coup d’envoi des travaux du Sommet « Algeria Future Energy » a été donné dimanche à Alger en présence du Premier ministre Ahmed Ouyahia et du ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
Co-organisé par le groupe national des hydrocarbures Sonatrach et la société britannique de conférences, d’expositions et de formation sur l’énergie et les infrastructures CWC, avec la participation active de Sonelgaz, le sommet du pétrole et du gaz se tient sous le thème de « la diversification, l’innovation et l’investissement ».
Cet événement regroupe des leaders mondiaux de l’industrie des hydrocarbures et des énergies renouvelables, ainsi que plusieurs ministres de l’Energie et les secrétaires généraux de l’OPEP et du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (GECF).
Cette plateforme de discussions, axée sur l’investissement et la politique énergétique de l’Algérie, permettra de partager les points de vue des différents acteurs mondiaux de l’industrie du pétrole et du gaz.
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ALGER – Le 23e Salon international du livre d’Alger (Sila) ouvre, mardi, ses portes au public qui a rendez-vous avec une exposition regroupant un millier d’éditeurs, entre algériens et étrangers, proposant une rentrée littéraire riche en nouvelles publications, en plus d’un programme de conférences et de rencontres sur la littérature animées par des auteurs algériens parmi les plus populaires.
Le Sila 2018 qui sera inauguré officiellement lundi prévoit la participation de 47 pays, représentés par des éditeurs et des instituts culturels, parmi lesquels la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, la Syrie, la France, l’Italie, l’Espagne, la Hongrie, les Etats-Unis, le Canada, le Cameroun, le Congo, ou encore Cuba qui prennent part à cet événement annuel qui a drainé quelque 1.7 millions de visteurs en 2017, selon les chiffres fournis par le commissariat du salon.
Invité d’honneur de ce Sila la Chine prend part au 23e Sila et annonce l’exposition de plus de 10 000 ouvrages majoritairement traduits vers l’Arabe et le Français et dédiés à la culture chinoise traditionnelle, à l’apprentissage de la langue chinoise ou encore aux sciences et technologies.
Plus de 40 maisons d’édition et six auteurs, dont le romancier Mo Yan » lauréat du prix Nobel de littérature, devront animer des rencontres avec le public au stand de la Chine où seront exposées pas moins de de 2500 titres en mandarin (langue officielle de la Chine).
Créé en 2009 à l’occasion du 2e Festival panafricain, l’espace Esprit Panaf a choisi cette année d’axer son programme de rencontres sur l’histoire du continent à travers la littérature.
En parallèle, le salon du livre accueillera, le 3 novembre, les 10e Rencontres euromaghrébines des écrivains avec la participation d’écrivains de Tunisie, du Maroc, d’Espagne, de Grèce et de Roumanie, outre les auteurs algériens.
Par ailleurs, les organisateurs du 23e Sila proposent, sous le l’intitulé « Le livre ensemble », une série de débats avec des écrivains, des rencontres thématiques sur le vivre ensemble et le dialogue des civilisations, alors que la halte dédiée à l’histoire abordera cette année le 60e anniversaire de la création du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) et les relations algéro-chinoises.
En plus des rencontres prévues avec une vingtaine d’auteurs algériens et étrangers, le Sila a programmé pour le 7 novembre une journée d’études sur les lettres amazighes, organisée par le Haut commissariat à l’Amazighité (Hca).
Les visiteurs auront également l’occasion de rencontrer des écrivains parmi les plus en vue de la littérature algérienne, ainsi que des auteurs d’Afrique, d’Europe et de pays arabes.
Le 23e Sila est ouvert au public tous les jours jusqu’au 10 novembre au Palais des expositions des Pins-Maritimes (Safex).
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D’après les médias tunisiens, une femme s’est fait exploser à l’avenue Habib Bourguiba, en plein centre ville de Tunis. L’explosion a eu lieu vers 13h50, causant actuellement deux blessés, ainsi qu’un vent de panique parmi les passants.
La même source confirme qu’il s’agit d’une attaque kamikaze, le site d’information tunisien Kapitalis rapporte que: « l’attentat a été perpétré près d’une patrouille de police ».
Selon une source sécuritaire: « L’explosion a eu lieu près du théâtre national, situé entre le ministère tunisien de l’Intérieur et l’Ambassade de France. Il y aurait, outre la kamikaze, un mort et 8 blessés parmi les forces de l’ordre ».
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Benghabrit devrait rassurer les collégiens au risque de voir cette contestation faire tache d’huile. Une tournure dont le gouvernement voudrait bien faire l’économie.
En décidant, contre toute attente, de produire une circulaire à l’adresse des directeurs de l’éducation (DE), des inspecteurs de l’enseignement primaire et moyen, ainsi qu’aux directeurs de CEM, stipulant la mise en place d’un dispositif durable de remédiation pédagogique aux difficultés d’apprentissage dont souffrent nombre d’élèves en vue d’améliorer leur niveau, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, déjà confrontée à un courant conservateur dans le secteur, ne devait sans doute pas s’attendre à un telle levée de boucliers de la part des syndicats du secteur.
À l’unanimité, presque, les syndicats ont rejeté cette circulaire. Non seulement parce qu’elle est perçue comme un cautère sur une jambe de bois, mais également parce qu’elle prive les enseignants d’un droit fondamental qui est celui du repos hebdomadaire. Fruit d’un travail de quatre années des experts, selon la première responsable du secteur qui s’exprimait il y a quelques jours à El-Oued, la remédiation pédagogique vise à aider notamment les élèves des 1re et 2e années primaires (AP) et 1re année moyenne (AM) qui ont montré des difficultés d’acquisition des connaissances ou de méthodes, aussi bien au cours de l’année scolaire que lors du passage aux niveaux supérieurs. Destinée à lutter contre la déperdition scolaire, la remédiation comporte un certain nombre de mesures dont l’élaboration d’un calendrier fixant les horaires de remédiation pédagogique en dehors des heures de cours, à savoir les jours de semaine, y compris les mardis après-midi et les samedis. “C’est une diversion pour détourner les syndicats de la plateforme de revendications qu’ils réclament depuis longtemps et à laquelle la tutelle oppose un silence”, estime Achour Idir du CLA. Selon lui, cette mesure “n’a aucun sens sur le plan pédagogique, dans la mesure où les élèves, déjà submergés par la surcharge du programme, ont beaucoup plus besoin de loisirs”. “Cela sans compter le fait que la ministre n’évoque pas la rémunération de ces heures supplémentaires”, observe-t-il. “L’ère du bénévolat est révolu”, reprend, de son côté, Meziane Meriane qui considère, comme le responsable du CLA, que le système éducatif a besoin d’une refondation dans sa globalité. “On doit d’abord chercher les causes de l’échec avant de chercher à y remédier”, dit-il.
Alors que la mesure semble faire désordre, à quelques jours de la création d’une fédération des syndicats, Nouria Benghabrit devra aussi faire face à un autre problème aussi inattendu : la grève déclenchée depuis le 14 octobre dernier par des collégiens et des lycéens dans plusieurs établissements en Kabylie pour boycotter les cours d’arabe en réaction à une action de parents d’élèves à Jijel qui ont affiché leur refus de l’enseignement de tamazight à leur progéniture. Benghabrit, qui ne s’est pas exprimée, pour l’heure, sur cette grève, devrait rassurer les collégiens au risque de voir cette contestation faire tache d’huile. Une tournure dont le gouvernement voudrait bien faire l’économie, maintenant que son curseur, après les dernières péripéties de l’Assemblée, est fixé sur l’échéance de 2019. À quelle parade va-t-elle recourir pour entretenir la sérénité dans un secteur, terrain de toutes les luttes autant politiques, idéologiques que syndicales ? Si elle a pu avec plus ou moins de bonheur se sortir du scandale des fuites du bac, dont beaucoup n’excluent pas un coup fourré des forces conservatrices et islamistes qui ont pris en otage l’école, Nouria Benghabrit, au regard du contexte politique actuel, risque de se retrouver face à un nouveau foyer de tension qu’il sera difficile d’apaiser, d’autant que les revendications portant sur la révision du statut, les œuvres sociales et le pouvoir d’achat font consensus chez les syndicats, lesquels ne manqueront pas de revenir à la charge dans les prochaines semaines. Mais elle est d’ores et déjà confrontée à de nouvelles épreuves…
K. K.
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Les partis du pouvoir ont visiblement cette capacité de passer sans sourciller d’une position à une autre, la contradiction ne les gênant pas.
Le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), Seddik Chihab, en déplacement samedi à Tizi Ouzou, a condamné les manifestations et les appels des lycéens de Kabylie au boycott de la langue arabe à l’école. “C’est inacceptable”, lançait-il devant le conseil de wilaya élargi de son parti, réuni, ce jour-là, pour le vote d’une motion de soutien à un cinquième mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika.
La position du porte-parole du RND vis-à-vis de cet événement n’est point étonnante. C’est le contraire qui l’aurait été. Cependant, le vocable auquel a eu recours Seddik Chihab pour juger de la démarche de jeunes lycéens peut, dans ce cas de figure, poser problème. “Inacceptable”, disait-il, en effet. Vraiment ?
Dans une conjoncture politique autre que celle que le pays vit en ce moment, le propos du parlementaire du RND n’aurait certainement pas suscité l’intérêt. Et même personne n’aurait trouvé matière à redire. Mais il se trouve que la sentence “inacceptable” est prononcée par un député de la majorité parlementaire, laquelle a livré, sous le regard ébahi des Algériens, un spectacle hideux et indigne de représentants du peuple : enchaîner et cadenasser la porte de l’entrée principale de l’Assemblée populaire nationale (APN). Et il y a lieu de préciser que moins de deux semaines séparent cet incident gravissime des propos de Seddik Chihab sur l’attitude des lycéens. Encore heureux que ces derniers n’aient pas procédé au verrouillage des portes de leurs établissements scolaires ! Peu nombreux seront d’ailleurs ceux qui les condamneraient, puisque leurs aînés, majeurs et vaccinés, et portant la lourde responsabilité du mandat du peuple, ont été les premiers à emprunter et indiquer le chemin de… l’“inacceptable”. Mais les partis du pouvoir ont visiblement cette capacité de passer sans sourciller d’une position à une autre, la contradiction ne les gênant pas.
Le propos de Chihab aurait été peut-être “acceptable” s’il ne s’était pas lui-même affiché dans une attitude de dresseur de barricades en cautionnant et en participant, en tant que membre de la majorité parlementaire, à cadenasser les portes d’entrée de l’APN.
Une majorité devenue ainsi une source d’inspiration pour différents groupes de contestataires, à l’exemple des syndicalistes exclus des structures UGTA d’Annaba, et qui ont, dimanche dernier, cadenassé le siège de l’Union de wilaya pour protester contre leur sort.
C’est dire qu’après un tel acte de brigandage, il serait plutôt malvenu que les partis du pouvoir dénoncent quelque situation “inacceptable”. Et il y a fort à parier que ce n’est pas ce genre de situations qui manqueront à l’avenir…
Mehdi Mehenni
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L’option d’un 5e mandat pour Bouteflika découlerait de l’impossibilité pour les clans du régime de s’entendre sur un autre candidat que lui.
En déplacement samedi dernier à Tizi Ouzou, le porte-parole du RND, Seddik Chihab, a affirmé qu’il était difficile pour les clans au pouvoir de trouver un “candidat de consensus”. L’option d’un
5e mandat pour Bouteflika découlerait, selon lui, donc, de l’impossibilité pour les clans du régime de s’entendre sur un autre candidat que lui. Les assertions de Seddik Chihab ne sont pas vraiment nouvelles. Elles corroborent une récente affirmation dans laquelle Ahmed Ouyahia indiquait que “certains ont choisi l’option de l’alternance, ce n’est pas notre choix”. Autrement dit, le sort de l’élection présidentielle de 2019 est scellé d’avance, rejoignant ainsi les craintes de l’opposition qui a toujours soutenu que si l’actuel chef de l’État brigue un nouveau mandat, il ne sert pratiquement à rien d’aller concourir dans une course aux résultats quasiment connus d’avance. La déclaration de Chihab contredit le discours de Bouteflika qui a appelé, en mars dernier, les hommes et femmes politiques à “une course pour le pouvoir” à travers “une diversité, une confrontation de programmes”, ses partisans continuant de donner des signes d’un jeu fermé, d’une partie jouée d’avance. Car, en s’adressant ainsi à la classe politique, Abdelaziz Bouteflika savait que si sa candidature se précisait, il n’aurait pas de concurrents sérieux lors d’une élection que les acteurs politiques en vue ne veulent surtout pas crédibiliser. Et, pour ne rien arranger à la situation, le secrétaire général du FLN a court-circuité tout le monde en annonçant, de manière quasi officielle, que le candidat de son parti pour le scrutin présidentiel d’avril sera Abdelaziz Bouteflika. La chose était déjà entendue depuis que Djamel Ould Abbes insinuait, sans donner de nom, que le futur président de la République sera issu du FLN.
L’alternance remise à plus tard
L’idée d’un candidat de consensus n’est pas nouvelle. Depuis au moins 19 ans, l’actuel chef de l’État s’est toujours présenté en tant que tel. “Je ne suis le candidat d’aucun parti”, s’enorgueillit-il lors d’un meeting électoral en 1999. Il aimait même rappeler les noms des nouveaux ralliés qu’il brandit comme des trophées. C’est notamment le cas lorsque l’ancien président du Hamas, Mahfoud Nahnah, avait rejoint le train. “Il a pris du retard”, confiait Abdelaziz Bouteflika. “Il n’a rien demandé”, ajoutait-il, avec un sourire en coin. C’était une manière de confirmer que le jeu était fermé. Car, dans le cas d’une alliance politique, les soutiens d’un candidat obtiennent toujours une contrepartie politique à leur appui au vainqueur du scrutin. Ce qui ne tardera d’ailleurs pas à arriver, puisque le parti islamiste avait fini par intégrer l’alliance présidentielle et bénéficier des sièges au gouvernement. Ces nouvelles sorties des partisans d’Abdelaziz Bouteflika plomberont un peu plus le débat politique. Si le RCD et le FFS ont quasiment tranché leur non-participation à l’élection présidentielle parce que “les jeux sont déjà faits”, pour reprendre la déclaration de Mohcine Belabbas, d’autres ne tarderont pas à leur emboîter le pas. Le président du MSP, Abderrezak Makri, a déjà indiqué dans plusieurs sorties médiatiques que si l’actuel chef de l’État brigue un nouveau mandat, son parti ne participera pas au scrutin présidentiel.
Le même sentiment a été exprimé par des proches d’Ali Benflis en août dernier, même si leur parti, Talaie El-Hourriat, n’a pas encore pris de décision définitive sur le sujet. En avril, il n’y aura donc pas de compétition électorale. Les partisans de Bouteflika seront seuls à faire campagne, avec certainement quelques petits lièvres. La succession à la tête de l’État est remise à plus tard.
Ali Boukhlef
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Le Salon international des industriels du pétrole et du gaz se veut aussi “une contribution à la dynamisation du processus de développement dans le grand sud du pays”.
Investir davantage et créer de l’emploi étaient les maîtres-mots qui revenaient, hier, comme une prière, à l’ouverture du Salon international Hassi Messaoud Expo qui réunit, chaque année, des centaines de fournisseurs de produits et de services pétroliers et gaziers. L’enjeu d’entreprendre et de création d’emploi est pour le moins capital pour la région de Ouargla dont le taux de chômage est devenu problématique, à tel point que les réponses apportées — jusqu’ici — se sont avérées insuffisantes.
Le wali d’Ouargla, Abdelkader Djellaoui, qui a ouvert, hier, la 7e édition du Salon international Hassi Messaoud Expo, dédié aux professionnels des industries du pétrole et du gaz, n’a cessé d’appeler les entreprises à prendre en compte les enjeux sociaux dans la mission de l’entreprise. Les différents évènements qui ont secoué la région donnent en tout cas à réfléchir sur l’enjeu de l’investissement et de l’emploi dont les déficits se sont traduits ces dernières années par des manifestations de rue auxquelles ont participé des centaines de jeunes en quête d’opportunités sur le marché du travail. Le wali d’Ouargla a dit vouloir faire de sa présence au salon un gage “de soutien à l’investissement”, se déclarant “prêt à accompagner l’ensemble des investissements, de l’aménagement des terrains nécessaires à l’implantation des projets jusqu’à leur réalisation”. Le wali a déclaré veiller à ce que le projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud puisse aboutir dans les meilleurs délais, pointant l’objectif d’accélérer davantage la dynamique de l’investissement et celui de créer des emplois sur l’ensemble des maillons de la chaîne ; des travaux de réalisation à l’implantation des investisseurs, des institutions et des filiales de Sonatrach. “Le projet enregistre un taux d’avancement de 50%. Nous sommes en train d’agréer les promoteurs.
Sonatrach est disposée à délocaliser certaines de ses activités”, a-t-il souligné. Outre son caractère éminemment professionnel et économique, le Salon international des industriels du pétrole et du gaz se veut aussi, selon ses organisateurs, “une contribution à la dynamisation du processus de développement dans le grand sud du pays”, voire à une “solution durable dans la résorption du chômage dans la région”. Pas moins de 200 entreprises algériennes et étrangères participent à cet évènement, dont l’organisateur, Petroleum Industry Communication en l’occurrence, s’attend à une affluence record cette année. L’on table sur plus de 8 000 visites professionnelles. Le salon vise à rapprocher les sous-traitants et les groupes pétroliers et gaziers, à leur permettre de nouer des contacts et à conclure des contrats.
On note que l’édition de cette année fait la part belle à la sous-traitance algérienne, à la production nationale et à l’intégration dans le domaine des hydrocarbures. La prise en charge de ces enjeux à la fois économiques et sociaux apporte une réelle valeur ajoutée à cet évènement qui oscillait jusqu’ici entre l’idée d’offrir une plateforme de communication idéale aux professionnels des hydrocarbures, et de servir d’une bourse dédiée aux échanges, aux partenariats et aux opportunités d’affaires.
Ali Titouche
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