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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 5 days 47 min ago

Ligue 1 (14e journée) : Le CRB n’est plus lanterne rouge

Mon, 11/12/2018 - 15:51

La JS Saoura s’est hissée provisoirement sur la 3e marche du podium, en battant l’ES Sétif (1-0) sur son propre terrain, en match disputé samedi soir pour le compte de la 14e journée de Ligue 1 Mobilis de football, au moment où le CS Constantine et le DRB Tadjenanet se sont neutralisés (3-3) dans un derby de l’Est complètement fou, disputé au même moment, au stade Chahid Hamlaoui de Constantine. Sur sa lancée, la JSS a ramené cette précieuse victoire des Hauts-Plateaux grâce à son avant-centre, Hamia, ayant trouvé le chemin des filets à la 32e, d’un joli tir croisé, qui est allé se loger dans le coin opposé (0-1).

Pendant ce temps-là, le CS Constantine, Champion d’Algérie en titre, avait commencé par mener (1-0) face au DRB Tadjenanet, grâce à son maître-artilleur Mohamed Amine Abid (8′), avant de se faire renverser (1-2), sur des réalisations signées Aribi (11′) et Bensaha (18′). Mais la joie des visiteurs a été de courte durée, puisque moins d’une minute plus tard, les Sanafir ont réussi à niveler la marque par Aichi (19′/2-2), avant que Chahrour n’ajoute le troisième à la 83′. Cependant, le DRBT n’avait pas encore dit son dernier mot, puisqu’il a réussi à revenir une nouvelle fois au score, grâce Aribi, auteur du but égalisateur à la 89′. Une nouvelle déception pour le CSC, dont la série noir avait conduit le coach Abdelkader Amrani à présenter sa démission à l’issue de la précédente journée. Un peu plus tôt dans l’après-midi, le CR Belouizdad avait quitté pour la première fois de la saison la dernière place du classement, suite à sa large victoire contre le MO Béjaïa (4-1).

Le défenseur Chamseddine Nessakh et le milieu de terrain Adel Djarrar avaient commencé par donner une avance de deux buts aux belouizdadis, respectivement aux (17′) et (29′), avant que Bechou (85′) et Balegh (87′) ne donnent plus d’ampleur à ce précieux succès, qui permet à leur équipe d’abandonner provisoirement la dernière place à l’USM Bel-Abbès. Pour leur part, les Crabes ont attendu la première minute du temps additionnel pour sauver l’honneur, par l’intermédiaire d’Amokrane (90′+1). Un peu plus tard dans la soirée, en clôture des matchs de samedi, le Paradou AC a dominé l’AS Aïn M’lila (3-0), grâce à des réalisations signées Zakaria Naïdji (1′), Mouali (59′) et Bouzok (90′+2). Un précieux succès, qui propulse les Pacistes à la 6e place du classement général, ex-aequo avec le NA Hussein Dey et le MC Oran, avec 17 points pour chaque club, au moment où l’ASAM reste scotchée à la 12e place, avec 13 unités. Vendredi, en ouverture de cette 14e journée, l’Olympique de Médéa avait dominé le CA Bordj Bou Arréridj grâce à un but unique, signé de son capitaine Toufik Addadi à la 53′.

Ce dernier avait profité d’une balle mal renvoyée par la défense braïdjie pour trouver le chemin des filets d’un tir d’environ 35 mètres, alors que les Criquets ont terminé le match à dix, suite à l’expulsion de leur meneur de jeu Toufik Zerara, survenue à la 66′. Une victoire O combien importante pour l’OM , qui se hisse à la 9e place du classement général, ex-aequo avec le CS Constantine, avec 16 points pour chaque club, au moment où le CABBA reste premier club non relégable, avec 12 unités au compteur. Le CABBA, qui a enregistré l’arrivée d’un nouvel entraîneur, en la personne de l’ancien international Billel Dziri, avec l’espoir de provoquer le déclic chez les joueurs devra donc patienter encore un peu avant de renouer avec le succès. Les débats de cette 14e journée se poursuivront lundi, avec le déplacement du leader, l’USM Alger chez le MC Oran, et se clôtureront mardi, avec le déroulement des deux dernières rencontres inscrites à son programme, à savoir : JS Kabylie – NA Husseïn Dey et MC Alger – USM Bel-Abbès.

Résultats partiels

Vendredi :
Olympique Médéa – CABB Arréridj 1-0

Samedi :
CR Belouizdad – MO Béjaïa 4-1
CS Constantine – DRB Tadjenanet 3-3
ES Sétif – JS Saoura 0-1
Paradou AC – AS Aïn M’lila 3-0

Lundi, 12 novembre :
MC Oran – USM Alger (17h00)

Mardi, 13 novembre :
JS Kabylie – NA Husseïn Dey (17h45)
MC Alger – USM Bel-Abbès (18h00)

Classement Pts J
1). USM Alger 29 12
2). JS Kabylie 23 12
3). JS Saoura 22 14
4). ES Sétif 21 12
5). MC Alger 19 12
6). NA Husseïn Dey 17 12
–). MC Oran 17 13
–). Paradou AC 17 13
9). CS Constantine 16 13
–). O. Médéa 16 14
11). MO Béjaïa 14 13
12). AS Aïn M’lila 13 13
13). CABB Arréridj 12 13
14). DRB Tadjenanet 11 14
15). CR Belouizdad 10 14
16). USM Bel-Abbès 9 12

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MC Oran: Quatre joueurs demandent à partir

Mon, 11/12/2018 - 15:51

Quatre joueurs du MC Oran ont émis le voeu de changer d’air dès le prochain mercato hivernal, a-t-on appris samedi du président de ce club de Ligue 1 de football, Ahmed Belhadj. « Quatre joueurs sont venus me demander de les libérer lors du prochain mercato d’hiver. Je ne suis pas le genre de présidents qui gardent dans leurs effectifs des éléments contre leur gré », a déclaré à l’APS le premier responsable des « Hamraoua ». Le boss oranais avait effectué un recrutement tous azimuts au cours de la période de transferts estivale, engageant une douzaine de joueurs, en plus de l’entraîneur marocain Badou Zaki, avec comme objectif de terminer au moins sur le podium. Cependant, les choses n’ont pas fonctionné comme l’avait souhaité Belhadj, contraint de se séparer de son coach après quatre journées seulement de championnat.

Le patron du club phare de l’Ouest du pays n’a pas voulu dévoiler les noms des joueurs qui désirent quitter le navire en décembre prochain, se contentant de rappeler qu’il était « prêt à satisfaire à leurs doléances ». Parmi les noms qui ont filtré, figure celui du défenseur Bouchar qui a reçu une offre venant d’un club saoudien. Belhadj pourrait néanmoins changer d’avis si, d’ici là, la Fédération algérienne de football (FAF) venait d’interdire le recrutement à son club en raison de ses litiges financiers avec des anciens joueurs et entraîneurs qui ont recouru dernièrement à la Chambre de résolution des litiges (CRL) pour réclamer leurs arriérés de salaires. Il s’agit des joueurs Nateche, Ferahi, Boudoumi, Lakhdari et Aoued, tous partis l’été passé, en plus de l’ex-coach de l’équipe, Moez Bouakaz et son adjoint, Bachir Mecheri, a-t-on appris de l’entourage de la direction de la formation oranaise. Le MCO (7e, 17 pts) accueillera lundi au stade Ahmed-Zabana le leader du championnat, l’USM Alger (29 pts) dans le cadre de la mise à jour de la 14e journée.

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Pour un cancer bronchique ou des poumons: Au moins une personne hospitalisée chaque jour à l’EHU d’Oran

Mon, 11/12/2018 - 15:48

Une personne «au moins» est hospitalisée quotidiennement pour un cancer bronchique ou de poumons, a fait savoir à Oran Pr. Salah Lellou, chef de service de pneumologie à l’EHU d’Oran. «Le taux d’atteinte des cancers bronchiques et des poumons est en nette augmentation à Oran comme à l’échelle nationale. Les données statistiques sont presque les mêmes. Ces cancers prennent de plus en plus d’ampleur en raison du tabagisme et de l’absence de culture du dépistage précoce», a précisé ce spécialiste à l’APS, en marge de l’ouverture du 8ème congrès international de pneumologie de l’EHU. Tout en relevant que les malades atteints du cancer sont de plus en plus jeunes, «conséquence du tabagisme sévère», a-t-il encore relevé.

Le Pr. Lellou a tiré la sonnette d’alarme quant à la gravité de la situation. «Chaque jour, nous accueillons dans notre service à l’EHU une personne atteinte d’un cancer bronchique et des poumons. Ces malades arrivent, malheureusement, à un stade très avancé au point où l’on ne peut plus opérer et le recours à la chimiothérapie est immédiat», a-t-il déploré. Le stade très avancé dans lequel arrivent les malades interpelle les spécialistes quant à la nécessité de redoubler d’efforts en matière de sensibilisation sur le dépistage précoce. «Un manque flagrant d’information sur l’importance du dépistage précoce a été remarqué chez la plupart des malades, d’ou l’importance de doubler les efforts en matière de prévention et de diagnostic précoce», a souligné le spécialiste. Pour lui, la lutte contre le tabagisme demeure aussi l’un des moyens les plus efficaces pour faire face au cancer. Dans ce sens, il a rappelé qu’une unité d’aide au sevrage tabagique a été ouverte depuis quelques années au niveau de son service. «Cette unité a fait un travail remarquable.

Plus de 20% des personnes venues pour une consultation et un suivi ont définitivement cessé de fumer. Ce qui est absolument remarquable», s’est-il félicité. De son côté, le Pr. Roger Escamilla, pneumologue au CHU de Toulouse (France) a déclaré, à la presse, qu’»il faudrait lutter contre le tabagisme de manière plus intense au niveau mondial, pour espérer que les traitements contre les maladies bronchiques soient plus efficaces et plus efficients». «L’Algérie fait beaucoup d’efforts en matière de traitement des pathologies bronchiques. Il y a une véritable volonté de progresser et de faire face au cancer à travers les différentes manifestations scientifiques organisées pour la formation continue des médecins mais aussi la recherche permanente des nouveaux traitements», a-t-il relevé. Le même spécialiste a souligné la nécessité de «multiplier et d’intensifier le travail de sensibilisation et d’information sur le danger du tabagisme et du cancer sur la santé des populations». Quelques 500 participants des différentes structures sanitaires du pays ont pris part à ce 8ème congrès international de pneumologie, qui a traité de l’asthme, de l’allergie et la Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO).

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Air Algérie: aucune perturbation de vols suite à la grève des techniciens de maintenance

Mon, 11/12/2018 - 15:48

ALGER – Les techniciens de la maintenance des avions relevant de la compagnie Air Algérie ont entamé, dans la nuit du dimanche à lundi, une grève à l’aéroport international Houari Boumediene, soulevant une série de revendications socioprofessionnelles, a appris l’APS lundi auprès du Syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA).

Contacté par l’APS, le président du SNTMA, Ahmed Boutoumi a indiqué que ce mouvement de protestation « inopiné »  a été initié collectivement par les ingénieurs de l’aviation, sans aucun couvert syndical pour réclamer à l’administration l’application des clauses de la convention collective signée entre l’administration de l’entreprise et le syndicat. Boutoumi a qualifié d' »anarchique » cette grève que les travailleurs ont décidé d’entamer sans approbation ou consultation du syndicat.

Le Syndicat a déposé, depuis près de deux mois, un préavis de grève auprès du tribunal de Dar El Beïda qui a été jugé par ce dernier d’illégal, ce qui a suscité l’indignation des travailleurs qui ont décidé d’entamer une grève sans recourir à aucun des syndicats auxquels ils sont affiliés, dont le SNTMA, a-t-il fait savoir.

Le syndicat qui a introduit, par le biais de ses avocats agréés, un recours concernant la décision de l’illégitimité du préavis de grève, attend les résultats de ses actions juridiques auprès des instances judiciaires compétentes, a ajouté M. Boutoumi.

Quelques 120 fonctionnaires, entre ingénieurs et mécaniciens d’avions (près de 90% du nombre global des travailleurs de ce corps de métier) ont entamé une grève dès les premières heures de ce lundi.

Pour sa part, le P-dg d’Air Algérie, M. Bekhouche Allache a précisé, dans un entretien téléphonique accordé à l’APS que la situation financière de la compagnie « ne permet pas de procéder à une révision de la grille des salaires », affirmant que Air Algérie avait mis cette revendication parmi « les priorités  » à prendre en charge une fois sa bonne santé financière rétablie.

L’administration de la compagnie a engagé une approche consistant à comparer les salaires avec d’autres compagnies aériennes en vue de fixer une grille des salaires adéquate à tous les fonctionnaires d’Air Algérie, a poursuivi M. Allache.

Il a ajouté en outre que l’administration va notifier dans les prochaines heures les autorités judiciaires de cette grève, qu’il a qualifiée « d’illégale », soulignant que seule la justice pourra statuer dans le conflit opposant les deux parties.

En ce qui concerne le programme des vols et l’impact de ce mouvement de grève sur son déroulement, M. Allache a affirmé que le programme « se déroule normalement »  jusqu’à présent.

Pour rappel, le syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA) revendiquait, depuis plus de deux ans, la satisfaction de trois revendications principales, à savoir « la révision de la grille des salaires et des primes conformément aux dispositions de la convention  collective », « l’accélération de l’intégration des travailleurs sous contrats à durée déterminée » et « l’arrêt des mises à pied abusives et les ponctions sur salaires sans motifs valables », a ajouté M.Boutoumi.

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Investissement à Tizi-Ouzou: Instruction pour le lancement de tous les projets

Mon, 11/12/2018 - 15:48

Les travaux de réalisation de tous les projets d’investissement, publics ou privés inscrits à l’indicatif de la wilaya de Tizi-Ouzou doivent être lancés « au plus tard le 15 novembre », a insisté le wali. Abdelhakim Chater qui effectuait jeudi une visite de travail dans les communes de la daïra de Tizi-Gheniff, précédée par des sorties pour l’inspection de certains projets dans les daïras de Ouaguenoune et Azazga et des projets structurants de la wilaya, a annoncé que « toutes les opérations qui ne seront pas effectivement lancées sur le terrain à date échue, seront annulées et réaffectées ». M. Chater qui a été informé et a eu l’occasion de constater sur le terrain, le retard dans la réalisation de certaines opérations à l’instar d’un projet de 16 logements dans la commune de Mkira (daïra de Tizi-Gheniff), qui tardent avoir le jour, a exigé que des mises en demeure soient adressées aux entreprises défaillantes anis qu’au bureaux d’études chargés du suivi des chantier en difficulté, observant qu’en cas de défaillance la responsabilité est « solidairement partagée entre les bureau d’étude et l’outil de réalisation ».

Cette échéance du 15 novembre prochain s’appliquera aussi aux porteurs de projets qui ont bénéficié de lots de terrain au niveau des zones d’activité de la wilaya. « Ces derniers doivent lancer les travaux de réalisation de leurs unités industrielles au risque de se voir retirer les assiettes qui leur ont été attribuées afin qu’elles soient réaffectées à d’autres porteurs de projets », a averti le wali. Cette décision vise à accélérer la cadence de développement au niveau local et à rappeler aux investisseurs le respect de délais contractuels. L’objectif essentiel de cette démarche étant l’amélioration du cadre de vie des citoyens en leur permettant des programmes d’investissement (structures de santé, de jeunesse et de l’éducation, logement, accès au gaz, eau et électricité et à l’emploi ) dans les meilleurs délais, a souligné le chef de l’exécutif local.

La réalisation des projets d’investissement privés dans le secteur économiques permettra de créer de l’emploi ainsi que de la richesse aux communes où ils sont implantés, a ajouté M. Chater qui a invité les présidents des Assemblées populaires communale de la wilaya, notamment celles qui ne disposent pas de foncier du domaine public, à constituer un portefeuille foncier par l‘achat de terrains auprès du privé. Le budget de wilaya sera mis à contribution dans cette opération afin d’aider les communes à acheter ces terrains et à constituer leurs réserves foncières dans la perspectives d’y implanter des projets d’utilité publique ou d’investissement économique, a-t-il précisé en invitant les élus à s’impliquer davantage et avec plus de force dans leur mission de maire-manager.

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Jordanie: 12 morts dans des intempéries et des touristes évacués de Petra

Mon, 11/12/2018 - 15:44

Douze personnes ont péri dans des intempéries en Jordanie et près de 4.000 touristes ont été évacués du site antique de Petra, deux semaines après des inondations qui avaient fait 21 morts. «Le bilan des intempéries est monté à douze morts, dont un secouriste», a déclaré samedi Iyad Amrou, porte-parole de la Défense civile. La veille, les autorités avaient donné un bilan de sept morts. Des secouristes sont toujours à la recherche d’une fillette jordanienne portée disparue dans la zone des vallées près de la ville de Madaba, au sud-ouest d’Amman, a-t-il précisé. Parmi les victimes, six personnes ont péri à Madaba, trois à Dabaa, au sud de la capitale, et une jeune fille à Maan, dans le sud du pays. L’endroit précis du décès des deux autres victimes n’a pas été immédiatement révélé. M. Amrou avait dans un premier temps indiqué que deux fillettes étaient portées disparues dans la région de Madaba, avant de confirmer que les secouristes avaient retrouvé le corps de l’une d’entre elles. Quatre touristes disparus dans le désert de Wadi Rum ont été retrouvés vivants, mais les autorités sont toujours à la recherche de deux autres Israéliens, a indiqué la porte-parole du gouvernement Joumana Ghneimat, dans un communiqué publié par l’agence officielle Petra.

Touristes évacués
Des hélicoptères et des véhicules blindés ont été déployés pour secourir des habitants pris au piège des eaux et chercher des disparus, selon la télévision jordanienne. Selon des images retransmises par la télévision d’Etat, l’eau est montée de trois à quatre mètres dans certaines zones de la région de Petra et du désert de Wadi Moussa. Les images montrent également des touristes s’abritant sur des terrains surélevés de la route d’accès au site de Petra. Les autorités ont annoncé avoir évacué 3.762 touristes de plusieurs nationalités de la cité antique de Petra et appelé les habitants près des cours d’eau, des ponts et des tunnels à évacuer leurs maisons en prévision de nouvelles pluies. Classée en 1985 au patrimoine mondial de l’Unesco, Petra attire des centaines de milliers de touristes par an, venus visiter l’un des plus riches sites archéologiques au monde avec ses temples et tombeaux construits dans le roc. La cité antique a servi de décors dans de nombreux films hollywoodiens comme «Indiana Jones et la dernière croisade». Wadi Rum, également classé au patrimoine mondial de l’Unesco, attire de nombreux touristes venus contempler les canyons, arches naturelles, falaises et grottes. Ce paysage désertique et lunaire a servi de toile de fond au film «Lawrence d’Arabie», un classique hollywoodien. Le 26 octobre, 21 personnes avaient également été tuées à la suite de pluies torrentielles dans l’ouest de la Jordanie. La plupart des victimes étaient des adolescents âgés de 11 à 14 ans qui participaient à une sortie scolaire dans la région de la mer Morte. Quelques jours plus tard, les ministres de l’Education et du Tourisme avaient présenté leur démission. Le ministre jordanien de l’Eau, Raed Abou Saoud, a dit samedi que les 14 principaux barrages du pays s’étaient remplis jusqu’à 26 % de leur capacité au cours des dernières 48 heures à cause des pluies torrentielles. La Jordanie est un pays pauvre en eau et 90 % de son territoire est composé de déserts.

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Rythmés par l’avancée des forces loyalistes: Violents combats de rue à Hodeida

Mon, 11/12/2018 - 15:43

L’offensive des forces progouvernementales yéménites pour arracher la ville portuaire de Hodeida aux rebelles Houthis se transforme en guerre des rues menaçant la vie de centaines de milliers de civils, pris au piège par une «pluie» d’obus et de raids aériens. Cette cité située au bord de la mer Rouge est le point d’entrée des trois quarts des importations et de l’aide humanitaire internationale dans un pays menacé par la famine. Lancée en juin, l’offensive sur Hodeida, soutenue par une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, s’est intensifiée depuis le 1er novembre alors que Washington vient de mettre fin à son soutien militaire le plus concret à cette coalition en trois ans de conflit. Quelque 445.000 personnes ont quitté la ville de Hodeida depuis juin, selon l’ONU. La ville comptait 600.000 habitants.

La Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a exprimé son indignation face à l’»impact inacceptable» de l’escalade des hostilités à Hodeida sur une population yéménite «déjà traumatisée et affamée». Elle a exhorté la coalition, les rebelles Houthis «et tous ceux qui livrent des armes aux deux camps à prendre des mesures immédiates pour mettre un terme aux souffrances des civils au Yémen». Vendredi, les troupes loyalistes, soutenues par l’aviation de la coalition, ont repris aux Houthis l’Hôpital dit «du 22 Mai», le plus grand de la ville, dans l’est de Hodeida, selon des responsables militaires. Toujours dans ce secteur, de violents combats ont opposé samedi les forces progouvernementales aux rebelles près d’une route principale reliant Hodeida à la capitale Sanaa que contrôlent les Houthis, d’après les mêmes sources.

«Le bruit des hélicoptères Apache, des tirs d’obus et des coups de feu ne s’arrête pas», a confié à l’AFP Lubna, une habitante préférant taire son nom de famille de peur de représailles. «Les Houthis ont recours à l’artillerie pour bombarder les troupes» loyalistes, a-t-elle ajouté par téléphone. Les avions de la coalition survolent la ville à basse altitude depuis jeudi, les rebelles tirent des missiles anti-aériens et des obus de mortier et de violents combats de rue font rage, selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme. Au moins 23 civils ont été tués à Hodeida depuis le 24 octobre, mais le bilan pourrait être bien plus lourd, d’après la même source.

«Je vous en supplie»
La coordinatrice de Save the Children, Mariam Aldogani, jointe par téléphone à Hodeida, a décrit une «situation difficile (…) avec le bruit des accrochages de plus en plus proche» des zones résidentielles. «Nous entendons les avions et les échanges de tirs sans arrêt. Les rues sont désertes dans certains secteurs de la ville», a-t-elle ajouté. Les forces loyalistes progressent depuis le sud et l’est vers le port et se trouvent désormais à environ 3 km du principal bastion rebelle de la ville, appelé «7-Juillet», une zone ultra-sécurisée dans l’est de la ville. Leur avancée est cependant entravée par les nombreux snipers déployés par les rebelles ainsi que par les mines et les tranchées creusées à travers la ville, selon des sources militaires.

La bataille menace les ravitaillements humanitaires et les aides sur lesquelles comptent des millions de Yéménites pour subsister, mettent en garde des ONG. Pour le Conseil norvégien pour les réfugiés, «il y a un très fort risque que davantage d’attaques aériennes ou terrestres coupent (…) la dernière voie de ravitaillement en produits alimentaires, essence et médicaments des quelque 20 millions de Yéménites qui dépendent des importations passant par Hodeida». «J’exhorte toutes les parties à arrêter la guerre. Pour sauver les enfants. Donnez-leur une chance de vivre, je vous en supplie», a écrit sur Twitter la représentante de l’Unicef au Yémen, Meritxell Relano. Depuis quatre ans, les forces loyalistes tentent de chasser les Houthis, soutenus par l’Iran, de vastes régions conquises surtout dans le nord et le centre du pays, dont Sanaa. Selon l’ONU, le conflit a fait près de 10.000 morts, dont plus de 2.200 enfants, depuis mars 2015, date de l’intervention au Yémen de la coalition sous commandement saoudien.

Désengagement de Washington
Cette coalition est de plus en plus critiquée par l’administration américaine, elle-même épinglée sur le plan intérieur pour son soutien à Ryad. Son intervention au Yémen est devenue encore plus controversée après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, imputé à de hauts responsables du royaume et qui a terni l’image de Ryad. Le Washington Post a fait état vendredi de la décision américaine de cesser de ravitailler en vol les avions de la coalition, mais Ryad a tenu à affirmer que cela avait été fait à sa demande. «Récemment, le royaume et la coalition ont accru leur capacité à mener indépendamment le ravitaillement en vol au Yémen», a indiqué l’agence de presse saoudienne SPA. L’information a vite été confirmée par le Pentagone. Mais pour Andreas Krieg, professeur au King’s College de Londres, qui rappelle qu’il s’agissait de l’aide opérationnelle américaine «la plus importante» à la coalition, celle-ci va se retrouver handicapée.

«La coalition dispose, en théorie, de ses propres capacités de ravitaillement, mais le ravitaillement en vol est un exercice exigeant que ni les Saoudiens ni les Emiratis –autre pilier de la coalition– peuvent faire de façon efficace», selon lui. Dans ce contexte, la coalition a dit espérer «que les prochaines négociations sous l’égide de l’ONU dans un pays tiers conduiront à un règlement négocié» du conflit, a indiqué SPA. «Nous sommes tous concentrés sur le soutien à une résolution du conflit, menée par l’envoyé spécial de l’ONU Martin Griffith», a dit de son côté le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis.

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Ouganda : Bobi Wine en concert devant des milliers de fans

Mon, 11/12/2018 - 15:40

Le chanteur ougandais Bobi Wine, devenu une figure de proue de l’opposition au président Yoweri Museveni, a donné son premier concert depuis de longs mois devant plusieurs milliers de fans déchaînés, samedi sur les rives du lac Victoria. Une large foule, tout de rouge vêtue, pour rappeler le béret rouge du chanteur, s’était rassemblée sur la plage privée de ce dernier, dénommée « One Love Beach », en périphérie de la capitale Kampala, a rapporté un journaliste de l’AFP. Les organisateurs du concert, qui s’est déroulé dans le calme, ont annoncé à l’AFP avoir vendu plus de 20.000 tickets à 20h00 (17h00 GMT), alors que de nombreux spectateurs continuaient à faire la queue pour obtenir une place. Il s’agissait du premier concert du chanteur, devenu ces derniers mois l’un des principaux détracteurs du chef de l’État, depuis son élection comme député en juin 2017, sous son vrai nom de Robert Kyagulanyi.

A 36 ans, il est devenu le porte-parole d’une jeunesse ougandaise urbaine et souvent très pauvre qui ne se reconnaît pas dans le régime d’un Museveni vieillissant (74 ans) et au pouvoir depuis 1986. Dans une tenue blanche et avec son béret rouge, Bobi Wine est arrivé sur scène en début de soirée, sous les applaudissements assourdissants de ses fans, en présence de plusieurs hommes politiques d’opposition. Le chanteur, surnommé « Son Excellence le président du ghetto » par ses supporteurs, souvent jeunes et pauvres, a lancé un message d’apaisement à l’égard de la police, qu’il avait accusée par le passé de l’empêcher de se produire sur scène, la dernière fois en octobre. « Je remercie la police ougandaise d’assurer notre sécurité et de ne pas nous stopper comme elle l’a toujours fait », a-t-il déclaré. « Nous sommes un peuple pacifique, mais nous voulons être entendus », a-t-il ajouté sous les vivats de la foule. « Les gens ont entendu mon message et se le sont approprié. C’est pour ça qu’ils sont venus en si grand nombre », a-t-il ensuite déclaré en coulisses à l’AFP.

«C’en est trop»
« Avec un tel soutien, ce serait de la folie pour le gouvernement et les leaders de ne pas écouter les voix appelant à un changement de dirigeants », a-t-il ajouté. La police et l’armée étaient massivement déployées pour s’assurer que l’interdiction de tout défilé et de toute publicité à caractère politique serait bien respectée. Mais la police, pour laquelle il était cette fois-ci difficile d’interdire un concert ayant lieu sur la propriété du chanteur, n’a pu totalement empêcher que circulent certains messages politiques. Plusieurs musiciens ougandais connus ont promis de soutenir la carrière politique et musicale de Bobi Wine. Et huit d’entre eux ont annoncé qu’ils se présenteraient aux prochaines élections législatives. « Je ne m’attendais pas à voir autant de monde. Les appels à un changement politique prennent forme. Tout le monde en a assez de (ces dirigeants) et la demande de changement est réelle », a déclaré à l’AFP un musicien populaire, Mesach Semakula.

La foule était arrivée aux premières heures du jour pour assister à ce concert destiné à promouvoir le nouvel album de Bobi Wine, « Kyarenga », paru au printemps et devenu très populaire pendant son arrestation en août. La pop-star, qui mêle des textes sur la justice sociale et la pauvreté à des rythmes afrobeat accrocheurs, a composé dans cet album des chansons appelant le peuple à lutter pour sa liberté, et dénonçant les brutalités policières, le chômage ou la pauvreté. Pour de nombreux observateurs, « Kyarenga », qui veut dire « c’en est trop » dans une langue locale de l’ouest du pays, est un message caché à destination du président Museveni, suggérant qu’il est temps pour lui de partir. Bobi Wine était rentré en septembre en Ouganda sous étroite surveillance policière, après trois semaines passées aux États-Unis pour des soins. Il avait accusé la police, laquelle dément, de l’avoir battu et torturé fin août, alors qu’il était en détention provisoire après avoir été inculpé de trahison à la suite du caillassage du convoi de M. Museveni en marge d’une élection législative partielle à Arua (nord) quelques jours plus tôt.

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Chanson oranaise : Plaidoyer pour la pérennité de ce patrimoine

Mon, 11/12/2018 - 15:37

Les participants à une conférence sur l’avenir de la chanson oranaise, qui s‘est tenue samedi après-midi au siège de la direction de la culture à Oran, ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en place un plan d’action devant assurer la pérennité de ce patrimoine. L’enseignant-consultant facilitateur Ali Hassani, qui a animé une conférence intitulée « Quelle perspective pour le développement de la chanson oranaise », a insisté sur la mise en synergie des différents acteurs du fait culturel pour asseoir une stratégie commune, avec en prime la mise en place d’un plan d’action pour assurer la pérennité de ce patrimoine, en tenant compte des mutations de l’environnement socio-culturel. « La chanson oranaise est à la croisée du chemin », a souligné ce passionné de la chanson oranaise qui a mis en relief l’importance de ce patrimoine immatériel, « une des composantes de notre personnalité », notamment sur le plan culturel, appelant les différents acteurs de la chanson oranaise (paroliers, musiciens, interprètes), les promoteurs (collectivités locales via les associations et l’Office nationale des droits d’auteurs et droits voisins), les protecteurs (universitaires, éducateurs et formateurs) et les prescripteurs (public, journalistes) à travailler en commun pour assurer la pérennité de cet art.

Le conférencier s’est désolé toutefois que les sponsors, un maillon important, ne soit pas souvent au rendez-vous pour contribuer efficacement à la promotion de ce patrimoine. « La chanson oranaise a besoin d’argent et de publicité, de son public certes mais aussi de médiateurs culturels suffisamment formés pour bien défendre ce patrimoine et assurer la relève », a-t-il déclaré. La directrice de la maison de culture de Mostaganem et commissaire du festival de la musique et de la chanson oranaise de la 12ème édition (2019), Khalida Benbali a, dans on intervention, estimé que les prochaines journées de formation portant sur la chanson oranaise seront une occasion de plus pour faire progresser la création artistique. Plusieurs intervenants, ont félicité cette initiative, et se sont relayés pour parler de l’art en tant que valeur esthétique, mais aussi pour faire rayonner la ville d’Oran en tant que pôle culturel qui a contribué énormément à la promotion de ce patrimoine et œuvré pour sa perpétuité, comme l’a souligné, le compositeur Kouider Berkane, qui a cité au passage de grands noms de la chanson oranaise dont Blaoui El Houari, Ahmed Wahby, Abdelhamid Benzerga, Ahmed Saber, Cheb Khaled et autres.

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Avec chats et scarabées momifiés : L’Egypte dévoile sept tombes du temps des pharaons

Mon, 11/12/2018 - 15:36

Sept tombes, dont quatre datant de plus de 6.000 ans, ont été découvertes sur le site de Saqqara, près du Caire, par une mission archéologique égyptienne qui a mis au jour notamment des scarabées et des chats momifiés, ont annoncé les autorités samedi.

La découverte a eu lieu « autour d’une zone rocailleuse bordant le complexe funéraire d’Ouserkaf dans la nécropole (royale) de Saqqara », de l’ancienne capitale de l’Ancien Empire, a déclaré le ministre des Antiquités Khaled el-Enany. Trois de ces tombes « remontent à l’époque du Nouvel Empire (seconde moitié du second millénaire avant notre ère) et ont été utilisées comme nécropoles pour chats », a-t-il ajouté dans un communiqué. Les quatre autres tombes remontent à l’époque de l’Ancien Empire (soit 4.300 ans avant J-C), « dont la plus importante est celle de Khufu-Imhat, gardien des édifices appartenant au palais royal. Elle date de la fin de la Ve dynastie et des débuts de la VIe », selon le ministre.

Le site de Saqqara est une vaste nécropole de la région de l’ancienne Memphis, où se trouvent d’innombrables tombes et les premières pyramides pharaoniques. De son côté, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, Mostafa Waziri, a indiqué que la mission égyptienne, travaillant sur le site depuis avril, avait aussi mis au jour les premiers scarabées momifiés jamais découverts dans la nécropole de Memphis. Deux grands scarabées momifiés ont ainsi été découverts à l’intérieur d’une tombe rectangulaire, en pierre calcaire, a-t-il précisé. Une autre collection de scarabées momifiés a aussi été mise au jour à l’intérieur d’une tombe de forme carrée, en pierre calcaire portant un scarabée peint en noir. Des dizaines de chats momifiés ont également été découverts ainsi que 100 statues de chats en bois doré et une statue de bronze, dédiées à la déesse-chat Bastet. Une collection de statues en bois doré représentant un lion, une vache et un faucon a également été découverte, selon M. Waziri.

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SILA 23: Le monde de l’édition ne distingue pas entre homme et femme

Mon, 11/12/2018 - 15:34

Plusieurs femmes propriétaires de maisons d’édition participant à la 23ème édition du Salon international du livre d’Alger (Sila) ont été unanimes à affirmer l’inexistence de disparités entre hommes et femmes dans leur domaine, affirmant que c’est « la qualité du texte qui s’impose dans ce sens ». Ces femmes approchées par l’APS en marge du Sila 23 ont affirmé que « la femme est bien intégrée » dans cette activité qui était auparavant exclusivement réservée aux hommes. En ce qui concerne « le statut de la femme » dans le monde de l’édition, la directrice de la maison d’édition « Bohima » a indiqué qu’il n’y avait pas de différence entre homme et femme en matière de travail. Cependant, « une légère disparité » est constatée au niveau de la sensibilité et la tendance à certains sujets, a dit Samia Zennadi, qui gère, avec son mari, la maison d’édition « APIC », depuis 2003, ajoutant que « bien que mon entreprise affiche un intérêt pour la littérature africaine et les ouvrages pour jeunes auteurs, je suis personnellement solidaire avec les écrits féminins ». Pour sa part, Mme Samira Ben Driss qui a accédé au monde de l’édition après une carrière passée dans la presse, a partagé le même intérêt aux écrits de la femme.

Présence : faible dans l’édition et inexistante dans l’imprimerie
Même si la femme a pu s’imposer dans ce domaine en dépit d’un faible taux (1/20 seulement du nombre global des éditeurs en Algérie), elle reste néanmoins absente dans les autres métiers relatifs à l’industrie du livre, à l’instar de l’imprimerie. « Contrairement à l’édition qui accepte la présence féminine, les autres métiers demeurent des métiers d’homme par excellence », nous confie Nassima Belguendouz. Pour ce qui est des obstacles professionnels qui entravent l’édition, les éditrices sont unanimes à dire que la distribution constitue « le spectre » de l’édition en Algérie. Les entreprises publiques, notamment éducatives sont réticentes quant à l’achat des livres eu égard au manque d’espaces, d’exposition, particulièrement les librairies qui doivent assurer le livre au lecteur tout au long de l’année, selon elles. Pour Selma Hellal, ces problèmes sont dus au monopole qu’avait auparavant le secteur public sur la distribution, à la gestion des librairies ainsi qu’aux répercussions de la décennie noire sur cette activité, à l’instar des autres secteurs de la culture. Les éditrices ont tenu à poser le problème de la traduction qui est coûteuse pour l’éditeur. Par ailleurs, elles ont salué les initiatives personnelles, le rôle des associations et les efforts des cafés littéraires qui tentent « d’alléger la pression due au manque de distribution à travers l’ouverture d’espaces de rencontres entre éditeurs et lecteurs ». Le SILA constitue le seul espace de rencontre avec le lecteur, a précisé Samia Zennadi, propriétaire de la maison d’édition APIC.

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L’UGTA ouvre ses portes à l’institution de Bretton Woods: Une délégation du FMI chez Sidi Saïd

Mon, 11/12/2018 - 15:33

Par Mohamed BOUFATAH

«Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la revue périodique qu’effectue cette institution en Algérie.»

Le secrétaire général de l’Ugta a reçu hier au siège de la Centrale syndicale, une délégation du Fonds monétaire international(FMI). Cette rencontre, tenue hier à huis clos, s’inscrit dans le cadre de la revue périodique qu’effectue le FMI en Algérie. Sidi Saïd, qui ne pouvait se soustraire à cette entrevue, a souvent critiqué les rapports de l’institution de Bretton Woods sur la politique économique du gouvernement.

Le Fonds monétaire international n’a pas à «s’immiscer» dans la politique économique de l’Algérie. Or, l’évaluation de la situation et des perspectives économiques des États membres, dont l’ Algérie, fait partie des missions statuaires du FMI. Dans ce contexte, en réponse aux sévères critiques émises récemment par cette institution à l’égard du climat des affaires, Sidi Saïd a déclaré que «le FMI n’a aucune crédibilité ni aucune autorité en ce qui concerne la politique économique ou sociale de l’Algérie».A titre de rappel, le 16 juillet dernier, le FMI a dressé un tableau noir des perspectives de l’économie algérienne. Le recours du gouvernement à la planche à billets en septembre 2017, pour faire face aux déficits budgétaires est, d’après le FMI, «porteur de tensions inflationnistes et de sérieux risques pour l’économie». Il est à noter que l’Ugta est la seule à répondre aux critiques formulée à propos de la démarche du gouvernement pour faire face à la crise financière et pour attirer des investissements étrangers alors que d’autres, habilités à riposter, se sont murés dans un silence total.

Pour Sidi Saïd, «tous ces rapports critiques à l’égard de l’Algérie, sont l’oeuvre d’officines étrangères contre notre pays». Le patron de la Centrale syndicale, fustige ouvertement le FMI, qui «n’a aucune crédibilité». Ce qui est «bizarre», estimait-il, c’est que «le FMI, qui est souvent ébahi par ce qui se fait chez nous…oublie de le mentionner dans ses rapports». D’après lui «le Fonds cherche à casser les dynamiques nationales pour placer le pays entre ses griffes». L’une des raisons qui rend le FMI critique à l’égard de l’Algérie est, selon lui, «la diminution des importations décidée par le gouvernement». «Quand le FMI recommande à l’Algérie de supprimer les subventions publiques, (…), cela veut dire qu’il y a un plan d’officines auquel il obéit pour déstabiliser le pays», avait-il soutenu. Sur le recours du gouvernement au financement non conventionnel, il croit savoir que «le FMI veut que l’Algérie renoue avec l’emprunt international».

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Les citoyens troublés par la flambée injustifiée des prix: Face aux ogres du marché

Mon, 11/12/2018 - 15:28

Par Hasna YACOUB

Les citoyens ont bien compris le souci de l’Etat d’appliquer des mesures de rigueur afin de gérer la crise, mais ils ne sont pas prêts à accepter ces augmentations sauvages et s’attendent à une réaction des premiers responsables du secteur.

Jusqu’à quand? Le père de famille est épuisé de faire chaque mois un calcul d’épicier pour pouvoir subvenir aux besoins des siens. Il sait certes, que son pays traverse une crise financière et qu’il est de son devoir de partager avec ses concitoyens ces années de «vaches maigres». Mais lorsqu’il se voit, lui, simple salarié, être le seul à vivre la crise, il est de son droit de s’exaspérer! Car, il faut le dire, seul le fonctionnaire subit toutes les augmentations, impôts et taxes. Au citoyen, il a été bien expliqué que l’Etat continuera sa politique sociale avec une énorme enveloppe pour les transferts sociaux, que les prix du pain, du lait et de l’énergie, produits subventionnés par l’Etat, ne connaîtront aucune augmentation. A la bonne heure! On lui a bien expliqué aussi que l’inflation qui stagne à 4,8% n’aura pas grand effet sur son pouvoir d’achat. Encore une bonne nouvelle! Mais, car, il y a un mais et un grand mais, la vie est devenue trop chère et la hausse des prix a touché tous les secteurs et tous les produits.

Sans raison apparente ou c’est peut-être son esprit qui n’arrive pas à saisir la complexité de l’économie de marché. Ne lui a-t-on pas fait comprendre que l’Algérie, devant diversifier son économie et développer d’autres secteurs que celui des hydrocarbures, était dans l’obligation de cesser d’importer. De ce fait, il devait consommer algérien. Il adopte sans gêne le produit algérien, mais c’est ce dernier qui semble se «refuser» à lui en affichant des prix exagérés. Du véhicule «made in bladi» à la pomme ou la pomme de terre, tout est hors prix. C’est dire que les bonnes nouvelles ne font jamais long feu. Lorsque l’on a annoncé le lancement du montage des véhicules en Algérie, l’on s’attendait à ce que ces produits soient vendus moins cher que ceux importés. C’était loin d’être le cas. Mieux encore, à chaque fois que l’Etat décide d’un nouvel impôt pour les nouveaux patrons d’usine, ces derniers ne s’encombrent pas avec les détails et font retomber l’incidence sur le prix du véhicule.

Quant aux fruits et légumes, là c’est une toute autre histoire. Il n’y a pas de taxes actuellement que sur les bananes, toujours importés, et dont le prix dépasse les 500 DA le kilo. Et dire que ce fruit ne dépasse pas les 160 DA à l’importation. Qui contrôle qui? Ou quoi? Eh oui, il ne faut pas oublier qu’en Algérie, les prix sont libres! C’est là une manière bienséante de dire que c’est la loi de la jungle. Le citoyen peut bien se passer des bananes. Mais s’il a envie de manger des pommes des Aurès à 600 DA le kilo, là aussi, il doit faire l’impasse! Que lui reste-t-il à mettre dans l’assiette de ses enfants? La pomme de terre dont le kilo est à 75 DA ou la tomate dont le prix a dépassé tout entendement en s’affichant à 180 DA le kilo.

Le citoyen n’arrive pas à joindre les deux bouts avec ces prix qui cassent la baraque et on continue à lui servir le même discours «il faut attendre l’arrière-saison, l’Etat va déstocker un million de quintaux de ce produit et va inonder les marchés…Les prix vont bientôt baisser». Mais de saison en arrière-saison, rien ne se produit. Et il faut se demander alors quel rôle joue le ministère du Commerce? Pour quelle raison, depuis des lustres, n’arrive-t-on pas à réguler le marché? A créer ces fameux marchés de gros ou encore à installer ces chambres froides pour le stockage de ce féculent? Que font les contrôleurs de ce ministère pour stopper aussi la cupidité de certains producteurs, celle des commerçants ou autres prestataires de service? Pourquoi est-ce que le yaourt, fabriqué localement, est aujourd’hui plus cher, de même que les pois chiches, les lentilles et les produits de vaisselle? Ne parlons pas du café dont les derniers résultats d’analyses ont démontré que 84% des marques nationales sont non conformes aux normes requises par la législation.

Si, il y a quelques années, la hausse de la mercuriale n’était observée que durant le mois de jeûne en raison de l’importante augmentation de la demande, aujourd’hui, c’est à longueur d’année que cela se produit. Et le plus inquiétant, c’est que ces augmentations semblent avoir un effet boule de neige. Ce qui pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des ménages. Et si les citoyens ont bien compris le souci de l’Etat d’appliquer certaines mesures de rigueur afin de gérer la crise, ils ne sont cependant pas prêts à accepter ces augmentations sauvages et s’attendent à une réaction des premiers responsables du secteur qui se sont engagés à protéger la production nationale, mais aussi à préserver le niveau de vie du citoyen.

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L’alliance OPEP-NON OPEP favorable à une baisse de la production: Le baril en appel

Mon, 11/12/2018 - 15:26

Par Mohamed TOUATI

Le ministre saoudien de l’énergie Khaled al-Faleh a annoncé hier que son pays allait réduire sa production de pétrole de 500.000 barils par jour en décembre.

Aux grands maux, les grands remèdes. L’alliance Opep-non Opep n’avait pas d’autre alternative que d’afficher sa volonté à baisser de sa production pour redresser des cours de l’or noir à la dérive suite à une dégringolade de dix séances consécutives. L’annonce a été faite hier depuis Abu Dhabi où s’est tenue la réunion de son comité ministériel conjoint de surveillance. Les Etats membres de l’Opep et les pays exportateurs associés à l’organisation sont majoritairement «favorables» à une réduction de l’offre mondiale de brut, a déclaré hier, le ministre omanais du Pétrole. «Beaucoup d’entre nous partagent ce point de vue», a indiqué Mohammed ben Hamad al Roumhi dont le pays n’est pas membre de l’Opep. La décision doit se prendre le mois prochain à Vienne où l’Opep doit tenir son sommet. Une option qui doit pousser au rebond des prix du pétrole.

Les grands producteurs de pétrole se sont retrouvés dans la capitale des Emirats arabes unis pour évoquer un éventuel retour à des limitations de la production suite à la chute inattendue des prix du pétrole. Les cours de l’or noir ont dégringolé 10 séances à la suite pour finir la semaine à 70,18 dollars à Londres. Alors qu’ils semblaient se diriger tout droit vers la barre des 90 dollars. Le baril a perdu une dizaine de dollars en l’espace de deux mois. Et même s’il reste à un niveau plutôt acceptable, il y a de quoi s’inquiéter. Les économies de la plupart des pays producteurs membres de la coalition Opep et non Opep dépendent essentiellement des revenus que leur assurent leurs ventes de pétrole. C’est le cas de l’Algérie. Ce n’est un secret pour personne, l’économie nationale est sur la voie du redressement depuis que les cours de l’or noir ont connu une embellie significative. Le déficit de la balance commerciale s’est sensiblement réduit. Il est même question de ne plus recourir au financement non conventionnel à partir de 2019 ou à défaut de moins le solliciter en 2018. Il est donc indiscutable que ces objectifs seraient chahutés si les prix venaient à s’effondrer davantage.

Tout contribuait à un tel scénario. Le marché ayant connu un retournement de situation spectaculaire après que les Etats-Unis eurent décidé d’assouplir leurs sanctions contre la République islamique d’Iran en autorisant huit pays à continuer d’acheter du pétrole iranien. Les cours de l’or noir se sont effondrés. Une chute accentuée par une production des Etats-Unis qui a atteint un niveau record de 11,6 millions de barils par jour. Ce qui a contribué à gonfler les stocks sans discontinuer au cours des sept dernières semaines. Alors que l’Arabie saoudite et la Russie, deux gros producteurs mondiaux, membres influents de l’alliance Opep-non Opep ont contribués à la descente aux enfers des prix en s’empressant de gonfler leur production en minimisant l’impact des sanctions US contre l’Iran. La rencontre d’hier tombait donc à pic pour faire le point sur une conjoncture qui présente tous les ingrédients d’une descente aux enfers. Le 10 décembre 2016 l’Opep et ses 11 partenaires hors cartel, dont la Russie, ont pris la décision de réduire leur offre de 1,8 million de barils par jour sur la base de l’accord historique d’Alger conclu le 28 septembre de la même année. Ce qui a permis aux prix de revenir à leur niveau de novembre 2014. Plus de 85 dollars. Ils ont fait un plongeon sous les 70 dollars tout récemment. L’Opep et ses alliés n’ont plus d’autre alternative que de serrer davantage les vannes. Rendez-vous est pris le mois prochain à Vienne.

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Le secrétaire général du syndicat d’entreprise de Sider installé: Les défis qui attendent Redha Djemai

Mon, 11/12/2018 - 15:26

Par Wahida BAHRI

La réussite du projet d’investissement, la préservation du pacte social et les acquis socioprofessionnels, sont entre autres défis retenus dans l’agenda.

Élu, dimanche dernier, secrétaire général du syndicat de l’entreprise Sider El Hadjar, Redha Djemaï a été installé, hier dans ses fonctions. Le nouveau conseil syndical se compose, outre Redha Djemaï, de six autres membres dont, pour la première fois, une représentante des femmes travailleuses du complexe. Il s’agit d’Aïssani Hayat. Ont été présents à la cérémonie d’installation, organisée au siège de la direction générale du complexe El Hadjar, Maâtallah Chameseddine, P-DG de Sider, le directeur des ressources humaines (DRH) et un représentant de l’Ugta, bureau de wilaya de Annaba, le chargé de la réglementation en l’occurrence. Après la cérémonie d’installation, les porte-paroles des employés de Sider, ont, aussitôt ouvert le bureau syndical.

Celui-là resté fermé, depuis la destitution des ex-syndicalistes. Ainsi, conscient de la responsabilité qui lui incombe, la nouvelle équipe syndicale de Sider/Annaba, a immédiatement vaqué à ses fonctions, a entamé la prise en charge des employés et leurs préoccupations. Une démarche signifiant la défense des intérêts et les acquis des travailleurs, à travers la garantie des conditions de stabilité et la réussite du programme d’investissement. Des objectifs qui demeurent tributaires de la préservation de l’outil de production et sa promotion pour améliorer l’environnement au sein de l’usine et lui permettre de réaliser les objectifs d’efficience économique, pour lesquels d’énormes ressources ont été mobilisées. Rappelons que le complexe d’El Hadjar a été réanimé grâce au financement de l’Etat, sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour le soutient de l’entité économique par de nouveaux investissements.

De ce fait, les métallurgistes sont, plus que jamais, appelés à relever les défis pour, rembourser dans les délais les crédits accordés par l’Etat. Mais surtout être à la hauteur des attentes de celui-ci. Surtout que le complexe n’est plus seul sur le terrain et fait face à une «féroce» concurrence. Ainsi, les métallurgistes du complexe d’El Hadjar, sous la coupe de la nouvelle équipe syndicale, pour la préservation de ce fleuron de l’industrie, doivent doubler d’efforts pour atteindre les objectifs tracés.

Un défi nécessitant la mobilisation et le concours de toutes les parties, travailleurs, responsables et partenaire social. Sur un autre volet, faisant désormais partie des instances syndicales, affiliées à l’Ugta et relevant du secteur de l’industrie, dont la Fédération nationale des travailleurs de la métallurgie, mécanique, électricité et électronique (Fntmmee); les secrétaires généraux des 15 unités de production de Sider, dont Redha Djemaï SG du syndicat de Sider, ont été convoqués jeudi dernier, par Kamel Friteh SG de l’Ugta bureau de wilaya, les informant du renouvellement de la Fntmmee. Des échéances prévues pour le 17 du mois courant, et auxquelles six parmi les 15 SG des unités de Sider ouvrent, d’ores et déjà droit. Par ailleurs et selon certaines informations, l’ex-SG du syndicat d’El-Hadjar, Noureddine Amouri, figure parmi les postulants au poste de SG de la Fntmmee. Cette dernière affiliée à l’Ugta compte sous sa coupe, tous les syndicats des entreprises qui exercent dans les domaines de l’industrie. Il s’agit de pas moins de 12 groupes industriels relevant du ministère de l’Industrie et des Mines sont représentées par cette fédération.

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La Birmanie se dit «prête» au rapatriement des Rohingyas: Des concessions et des arrière-pensées

Mon, 11/12/2018 - 15:18

Par Chaabane BENSACI

Il aura fallu toutes les capacités de persuasion de l’ONU et les réquisitoires de nombreuses ONG pour contraindre la Birmanie au dialogue avec le Bangladesh, ouvrant ainsi la voie à une feuille de route qui prévoit le rapatriement de 2251 Rohingyas à partir du 15 novembre.

Prenant en compte les pressions et les attendus de la communauté internationale, le gouvernement birman a fini hier par annoncer sa «disponibilité» pour accueillir les réfugiés Rohingyas actuellement entassés dans les camps de fortune, au Bangladesh, tout en pointant du doigt ce pays au cas où un quelconque retard serait observé dans l’acheminement des membres de la minorité musulmane. Faisant abstraction des craintes légitimes de la majorité des réfugiés, convaincus que le génocide dont leur peuple est victime pourrait perdurer sous différents prétextes, les dirigeants birmans se disent «prêts» et détaillent même les modalités du rapatriement en demandant au gouvernement du Bangladesh «de s’assurer que les délais seront respectés» et que tout retour s’effectuera sur une base volontaire.
Il aura fallu toutes les capacités de persuasion de l’ONU et les réquisitoires de nombreuses ONG pour contraindre la Birmanie au dialogue avec le Bangladesh, ouvrant ainsi la voie à une feuille de route qui prévoit le rapatriement de 2 251 Rohingyas à partir du 15 novembre, selon un rythme de 150 personnes par jour. Ce chiffre est évidemment à comparer avec celui des 720.000 Rohingyas qui ont été contraints de fuir le génocide birman exécuté à la fois par l’armée et les milices bouddhistes dans l’Etat de Rakhine. Un génocide dont l’objectif évident était de chasser l’ensemble de la minorité musulmane de ses terres malgré une présence apatride et dans des conditions particulièrement inhumaines. Les exactions ont été telles qu’ils ont fui par milliers, et dans des conditions effroyables, les attaques meurtrières, les viols et les exécutions sommaires condamnées par une commission d'(enquête de l’ONU et par l’ONU elle-même qui reconnaissent un véritable «génocide».
Cette opération de «rapatriement» inquiète au plus haut point les ONG et, déjà, 42 d’entre elles, dont Oxfam, Save the Children et Handicap International ont lancé un appel pour dénoncer le projet, indiquant que les Rohingyas sont «terrifiés» à la seule idée de se retrouver de nouveau en Birmanie, sans garantie aucune. Les Rohingyas craignent en effet de quitter les camps du Bangladesh pour se retrouver dans ceux de l’Etat de Rakhine, à l’ouest de la Birmanie. Or, 120 000 d’entre eux y sont cantonnés depuis le début du nettoyage ethnique, alors que l’armée et les autorités civiles birmanes s’efforcent d’empêcher coûte que coûte les ONG et les médias d’y accéder pour découvrir les conditions extrêmement précaires dans lesquelles se trouvent ces dizaines de milliers d’otages.
C’est ainsi que la rapporteuse spéciale de l’ONU pour la Birmanie, Yanghee Lee, a mis l’accent sur la peur des Rohingyas pour reconnaître aussitôt qu’ils sont réellement et toujours «exposés à un risque de persécution élevé». Preuve que la réaction de la communauté internationale a beau être sévère verbalement, rien ne changera en fin de compte tant que des sanctions pénales ne seront pas prises à l’encontre des criminels de guerre qui sont à la source et dans la mise en oeuvre du génocide. En outre, les mêmes autorités birmanes qui ont maintenu pendant des années, et dans l’ignorance la plus complète de la communauté internationale, le peuple Rohingya, sans droit à la citoyenneté, à l’éducation et aux soins, ne doivent-elles pas répondre de ce qui s’apparente à un crime de guerre? Rien de plus légitime, dés lors, si les Rohingyas réclament comme une des garanties préalables la délivrance d’une preuve de citoyenneté, de façon à sortir du néant apatride dans lequel la junte militaire longtemps au pouvoir les a constamment confinés, et ce depuis 1982.
En accueillant plus d’un million de ces réfugiés sur son sol, le Bangladesh, pays parmi les plus pauvres du monde, est en train de crouler sous la charge de cet exode imprévu. Et la Birmanie ne cesse de louvoyer en avançant toutes sortes de prétextes pour maintenir le statu quo, tout en faisant porter la responsabilité du «bocage» par le pays voisin. Pendant ce temps, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix et chef de facto du gouvernement birman, va poursuivre à Singapour, lors d’une réunion de l’Asean (Association des Nations d’ Asie du Sud-Est) son discours falsificateur.

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Le commissaire du SILA établit son bilan: « Les gens viennent pour acheter des livres, pas pour manger! »

Mon, 11/12/2018 - 15:14

Par O. HIND

«L’Algérie sera l’invité d’honneur au Salon du livre de Cuba en février 2019» a fait savoir Hamidou Messaoudi lors d’un point de presse affirmant aussi que 2 200 000 personnes ont visité le salon cette année.

Hamidou Mesaoudi est revenu samedi sur la 23 ème édition du Salon international du livre d’Alger, édition qui s’est tenue du 29 octobre jusqu’au 10 novembre. Une éidition ayant mis à l’honneur la République populaire de Chine avec une délégation de près de 160 invités dont cinq prestigieux écrivain chinois et notamment Mo Yan le prix Nobel de littérature en 2012. Comme le veut la tradition à chaque fin de Sila, le commissaire a tenu ainsi à faire son premier bilan le jour de clôture de ce prestigieux événement annuel qui, faut-il le noter, a été marqué le vendredi et samedi par une forte affluence des visiteurs. A ce propos il a annoncé le nombre de visiteurs enregistré samedi dernier à 11 h, à de 2.200.000 visiteurs, chiffre qui aurait atteint facilement le 2.300.000 en fin de journée a-t-il estimé.

Tout en indiquant que ce chiffre est l’un des facteurs de réussite chaque année du Sila, il rappellera tout de même que le pic a été atteint le premier jour de novembre avec 630.000 visiteurs et le lendemain avec 300.000 visiteurs. Se félicitant de la présence bien remarquée de la Chine en Algérie, il n’omettra pas de relever les signatures d’accords qui ont été réalisés entre l’Algérie et la Chine en matière de traduction et de distribution. Rappelant le riche programme qui a été tracé durant l’édition 2018 du Sila, il dira que 3000 ont été exposés et des ventes ont été réalisées en grande quantité que ce soit au niveau des éditeurs nationaux ou internationaux, donnant ainsi pour preuve que «les visiteurs ne viennent pas pour faire du tourisme culturel ou pour manger, mais achètent énormément de livres et ce, que ce soit des livres scolaires, parascolaires, des romans ou encore des livres religieux qui prônent la tolérance et la paix car nous n’acceptons pas les livres qui font l’apologie de la violence et des fetwas» a t-il souligné avec fermeté. Et de rajouter: «Les gens viennent de très loin et de tout le terroir national. Quand ils arrivent la journée exténués il faut bien qu’ils reprennent des forces en trouvant de quoi se nourrir ici.» Hamidou Messaoudi se félicitera également sur la qualité des activités culturelles au nombre de 45 qui ont mis au-devant de la scène et de «l’estrade» des personnalités éminentes.

Et de citer Costa Gavras (qui a reçu la médaille du mérite Athir du président de la République), Gilles Manceron, Amine Zaoui, Ahmed Djebar, Rachid Boudejdra etc. Il rappellera ainsi que l’Algérie s’est taillé la part belle avec 70% des invités, les 30% restants provenaient des autres continents comme l’Europe, l’Amérique latine, l’Asie etc De 1018, le nombre d’éditeurs, a été réduit à 1016 soit deux de moins sur le nombre apporté avant le Sila. Cela, le commissaire du Sila l’expliquera par la fermeture d’un stand d’un éditeur de la République islamique d’Iran qui «n’a pas payé la location de son stand, qui n’est même pas venu signer son dossier, mais a préféré déléguer un d’ici pour tenir son stand et faire du pur commerce sur le dos du Sila et en plus en nous envoyant cinq livres indésirables dont on lui a fait déjà la remarque. Mais en vain.» Aussi nous apprend -on «des livres ont été retirés de la part d’un éditeur libanais. Des livres qui font l’apologie de la sorcellerie et nous n’avons pas besoin de ça». Et de préciser: «Il faut savoir que les douanes n’agissent jamais seules mais toujours avec l’accord et l’ordre du comité de lecture et de suivi délégué par le ministère de la Culture.» Hamidou Messaoudi rappellera qu’aucun livre algérien n’a fait l’objet de mise en réserves de la part de cette commission de lecture suivant la loi 2015 article 08 et contre 130 livres. L’année dernière, seuls 60 ont été jugés cette année inappropriés pour être mis à la vente au salon pour les raisons déjà citées telles l’apologie de la violence, du racisme et l’atteinte aux moeurs.

Et d’annoncer aussi que l’Algérie sera le pays à l’honneur au Salon international du livre d’Alger à Cuba en février 2019. Revenant sur le problème qui frappe le Sila chaque année et dont beaucoup d’éditeurs, se plaignent, à savoir l’exiguïté de l’espace et l’absence de conditions idoines pour le stockage de livre, Hamidou Messaoudi reconnaîtra, dépité, avoir «honte…» en raison des infiltrations de la pluie dans les stands ce qui a endommagé certains livres. Un silence qui en dit long sur son appel aux autorités concernées lancé chaque année pour trouver une solution et surtout un autre endroit, moderne et plus conforme aux normes pour tenir ce Sila. Evoquant la nature et le profil des visiteurs, le commissaire du Sila révélera avoir sollicité une société pour faire un sondage auprès des gens pour évaluer leurs avis sur le salon et la nature des livres achetés pour comprendre qui achète et quoi. Il promettra ainsi d’animer prochainement un autre point de presse pour dévoiler «d’ici 15 jours les résultats de ces données».
Aussi les lourdeurs bureaucratiques pour transférer notamment les invendus ont été également évoquées ainsi que l’obligation de vendre les livres par unité et non pas «en gros» conformément aux lois en vigueur du salon. «Nous ne sommes pas un marché pour faire du commerce de gros.

Nous avons une réputation et une image à tenir. On ne permettra à personne de compromettre l’image du salon» répondra-t-il à une question d’un journaliste qui rapportait la demande d’un éditeur tunisien qui aurait souhaité liquider sa marchandise en vendant «en gros». A propos de la polémique qui a entaché le salon au début de l’événement qui s’apparente chaque année à un feuilleton concernant l’affaire de la maison d’édition Koukou, Hamidou Messaoudi s’est empressé de réfuter le mot «censure» en affirmant «il n’y a eu aucun incident» et d’expliquer les faits: «Le comité de lecture fait son travail en allant visiter tous les stands durant le salon, pas seulement celui de Koukou Editions. Selon le règlement intérieur, chaque maison d’édition est tenue d’envoyer la liste de ses livres. La date butoir est fixée au 31 juillet. A cette date-là les livres mentionnés sur la liste n’y figuraient pas. Ces livres n’ont pas été déclarés à temps. Néanmoins, ces livres n’ont pas été retirés du stand. Il y a eu juste un avertissement verbal. Je rappelle que cette année, aucun livre algérien n’a été retiré ni interdit d’exposer au salon», a-t-il conclu.
Aussi, à la remarque d’une journaliste estimant que le salon se base surtout sur les ventes commerciales et moins sur les activités culturelles, le commissaire du salon rappellera tout de même le nombre des activités qui dépassent les 45, lesquelles ont été déclinées sur les 13 jours du Sila sans oublier les activités propres de chaque éditeur ou organisme tel l’Institut français d’Algérie, l’Union européenne, Sédia Editions etc.

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Ce que pensent les éditeurs du Sila 2018

Mon, 11/12/2018 - 15:12

Par O. HIND

Sofiane Hadjadj, Editions Barzakh
«Les lecteurs ont envie de lire des livres algériens»
Au regard de la situation du pays, les finances qui ne vont pas bien, on parle d’inflation, de cherté de la vie, on avait un peu peur que ça se répercute sur la vente de livres. Eh bien, on est très surpris de ce qui se passe parce qu’il y a un engouement certain pour le livre. J’ai l’impression qu’il y a encore plus de public que d’habitude et non seulement il y a du public, mais les gens achètent des livres et ils achètent aussi nos livres. On s’attendait à ce que les gens aillent acheter des livres dits «utiles» c’est-à-dire les livres universitaires, scolaires, parascolaires, des dictionnaires, des livres pour enfant Eh bien non, ils achètent aussi des romans et des essais sur l’histoire de l’Algérie et ils achètent beaucoup. Ce qu’on constate aussi c’est qu’il y a une grande demande des lecteurs algériens pour des livres algériens écrits par des Algériens sur l’Algérie. Sur l’histoire de l’Algérie, sa sociologie, des romans qui se passent en Algérie, je dirais tous points de vue confondus, il n’y a pas une orientation particulière et ça c’est vraiment notable. J’insiste sur ce point les lecteurs ont envie de lire des livres algériens, au sens très large du terme. Je rajouterai une chose c’est que malheureusement ni les organisateurs du salon, ni les institutions publiques en charge de la question du livre, au ministère de la Culture, la direction du livre etc. ne font des études d’analyse de ce public, des statistiques, des sondages pour savoir ce que les gens lisent, pourquoi ils lisent, quand lisent-ils? Quel budget accordent-ils à la lecture etc. et hélas on peut regretter de ne pas posséder les outils pour le faire car cela nous aiderait beaucoup.

Samia Zennadi (coéditrice à Apic)
«Nous avons un gros problème de distribution»
Comme d’habitude le salon a drainé beaucoup de monde. Beaucoup de gens sont venus des différentes wilayas du pays. Ça confirme une chose, c’est que nous avons un gros problème de distribution vu que les gens qui viennent, découvrent pratiquement nos
livres. On est là depuis 15 ans, mais apparemment, nos livres ne sont pas disponibles dans les librairies même à Alger, vu que ces dernières, soit elles sont petites, soit elles ne possèdent pas beaucoup d’espace pour exposer tout le catalogue des éditeurs. Aussi, il n’y a pas de travail de communication autour. S’il y a un livre qui manque, le libraire n’a pas le réflexe d’appeler le distributeur pour fournir sa librairie en livres qui sont demandés. Ceci est un premier constat. Côté influence, c’est vrai que tout le monde applaudit, nous les premiers, parce que ça nous a permis quand même d’écouler beaucoup d’exemplaires de nos titres, mais on devrait plutôt, en vrai, régler ce problème de distribution. Ce salon pose déjà le problème de la distribution des livres et devrait trouver une solution pour que les livres soient disponibles sur tout le territoire de l’Algérie.
Les lecteurs qui viennent ici au salon sont nombreux effectivement, par contre, les bibliothèques municipales sont absolument absentes, pareil pour les centres de recherches. Pourtant, nous avons une collection d’essai qui pourrait intéresser les chercheurs.
Les institutions qui sont censées fournir même pour un lecteur qui n’a pas les moyens d’acquérir un livre, ne viennent pas. J’entends la bibliothèque du quartier, la bibliothèque du lycée etc. Je parle des espaces de médiation qui sont entre l’éditeur et le lecteur qui permettent au texte de circuler. Car ce qui est important, ce n’est pas qu’on fasse un chiffre d’affaires dans ce salon, mais qu’on puisse avoir un contact pendant l’année avec les gens et ces institutions, notamment pour que les livres puissent circuler et c’est ce qui manque. On commence à être fatigué et usé car durant l’année on est invisible.

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Télévision, tablettes et smartphones…ces gadgets qui menacent la santé des enfants de moins de 3 ans: Le spectre de l’autisme via les écrans guette nos enfants !

Mon, 11/12/2018 - 15:10

Beaucoup de parents l’ignorent peut-être, mais l’exposition excessive des enfants de moins de trois ans aux écrans de téléphones portables, tablettes, ou de télévisions peut être fatale pour leur développement. En effet, des études ont démontré que les écrans de ces appareils engendrent un retard de développement chez les bébés, qui affecte toutes leurs compétences à savoir la motricité, les capacités cognitives, le langage, et la socialisation. Dans les cas les plus graves, les enfants développent des troubles du spectre autistique! Depuis quelques années, la révolution numérique s’est invitée chez les familles. De 3 à 10 écrans par foyer, il semble que personne n’arrive à s’en passer. La télévision ayant un écran de plus en plus grand s’impose, quant à elle, de manière plus significative, d’autant que les chaînes se sont multipliées et certaines sont spécialement dédiées aux enfants ou aux bébés.

De leur côté, les fabricants d’outils numériques ont bien compris l’enjeu, car le nouveau marché est celui des bébés. Nous voyons de plus en plus de télés, d’ordinateurs, et de tablettes spécialement créés pour les bébés de 6 mois. En outre, depuis près de 4 ans la tablette est le numéro 1 des ventes de jouets et les parents ne pensent pas mal faire, en s’en procurant afin de calmer leurs enfants, et les rendre sages. Pire ! Les parents pensent que leurs enfants apprennent avec les écrans, les jeux sur tablette, les applications sur téléphone, et les chaînes télé spéciales bébés, car ils répètent les lettres et les chiffres, les formes en français et même en anglais. Mais cela veut-il réellement signifier quelque chose pour un bébé qui ne parle pas encore ? La réponse est évidemment non, puisque celui-ci répète sans apprendre et ces mots n’ont aucun sens pour lui. C’est ce que tentent d’expliquer des médecins spécialistes ayant tiré des constats alarmants de leurs pratiques quotidiennes. En effet, de nombreux travaux montrent que l’enfant de moins de 3 ans ne gagne rien à la fréquentation précoce et excessive des écrans sans présence humaine interactive et éducative, mais il a plutôt beaucoup à perdre….

QUELS SONT LES RISQUES ?

Les études ont démontré que les enfants n’ayant pas atteint l’âge de 4 ans, fortement exposés aux écrans, présentent des symptômes alarmants qui nécessitent une réaction urgente des parents. L’on remarque que ces enfants sont complètement dans leurs bulles, ne répondent pas à leurs prénoms, et ne communiquent pas. Ils sont indifférents au monde qui les entoure, ne jouent pas avec les autres, ne parlent pas, ou parlent en écholalie, répondent mot par mot la question qu’on leur pose, et ne comprennent surtout pas des consignes toutes simples. Ces enfants sont inhibés, ne bougent pas ou au contraire sont très agités, s’enfuient, jettent tout par terre, et sont intolérants à la frustration. Si on leur dit non, ils hurlent, se roulent par terre, deviennent parfois agressifs, mordent, tapent, et griffent. L’on remarque aussi chez ces enfants des gestes inadaptés, car ils battent des ailes avec leurs mains, regardent fixement une lumière, ou une vitre, jouent toujours avec le même jouet (comportements appelés stéréotypes). En termes plus clairs, ils développent des symptômes appelés troubles du spectre autistique, ou troubles envahissants du développement. Les enfants chez qui l’on constate ces troubles sont massivement exposés aux écrans soit de 6h à 12h par jour; n’ont pas ou peu de jeux d’imitation.

CE QU’IL FAUT RETENIR

Selon Dr Anne-lise Ducanda, médecin généraliste en France, connue sur la toile pour avoir dénoncé les ravages de ce phénomène, explique que les écrans ne sont pas des jouets comme les autres, car le développement du cerveau du petit enfant ne peut se faire qu’avec la manipulation des jouets avec ses mains (le toucher), qu’ils les goûte avec sa bouche et qu’il explore son environnement réel. Selon elle, le cerveau analyse les faits et gestes sur les objets réels et c’est une des conditions pour qu’il puisse établir des connections cérébrales et se développer. Or la succession de flashs lumineux et sonores très rapides des écrans captent l’attention involontaire de l’enfant qui a du mal à s’en détacher et à faire autre chose, le poussant ainsi à rester des heures fixé devant l’écran ce qui entrave l’exploration de son environnement réel par le toucher, mais l’isole aussi de toute relation humaine, indispensable à la communication et au langage. Les écrans de téléviseurs, de tablettes ou de téléphones portables ne permettent pas deux choses à l’apprentissage à savoir l’effort et la frustration, de plus ces flashs lumineux et saccadés venus de l’écran ne sont ni prévisibles ni rassurants, et génèrent chez l’enfant des émotions et des angoisses qu’il ne gère pas. Tout cela peut entrainer chez lui des comportements agressifs et violents. D’autant que ces écrans ont un pouvoir addictif très puissant, car petit à petit l’enfant ne peut plus s’en passer et le réclame de plus en plus.

Ania Nait Chalal

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Promotion aux grades dans le secteur de l’éducation : Le concours est soumis au même mode opératoire que le baccalauréat

Mon, 11/12/2018 - 15:08

Intervenant, hier, dans l’émission l’invité de la rédaction de la radio chaîne 3, le conseiller auprès de la ministre de l’éducation nationale, Farid Benramdane a assuré quant à la transparence du concours de promotion de grades qui auront lieu au mois de décembre et janvier. « Le concours est soumis au même mode opératoire que le baccalauréat », a assuré Farid Benramdane, en précisant que le ministère de l’éducation nationale est assez outillé pour assurer la transparence de tous les examens. Précisant que l’anonymat total des candidats est assuré, l’intervenant a, d’ailleurs, cité plusieurs critères qui visent à garantir la crédibilité de tous les concours et examens qui sont organisés par le ministère.

En ce sens, il a indiqué que « les copies ne sont jamais corrigées dans les mêmes wilayas. Il y a un degré poussé d’aléatoires, il est donc impossible qu’on sache où les copies ont été corrigées ».Pour lui, « le système d’évaluation a été mis en place pour assurer l’égalité des chances entre les candidats et permet à ce que les plus méritants réussissent ». Pour ce qui est du nombre de postes prévus dans les deux concours de promotion au grades de professeur principal et professeur formateur, l’intervenant a précisé que le concours par voie de commissions paritaires concerne 4106 postes, tandis que les examens professionnels concernent 40 894 postes. Le premier concerne les professeurs ayant 10 ans d’ancienneté, tandis que le second concerne les professeurs avec cinq ans d’ancienneté et aura lieu le 15 janvier prochain. Pour ce qui est de la réforme de l’école, l’hôte de la radio algérienne a affirmé que « l’école algérienne n’échappe pas aux mouvements de développement scientifique et technique ». Pour lui, « tout système éducatif doit connaitre à un moment donné une rupture avec les anciennes pratiques et une école est appelée à être flexible au changement ».

En ce qui concerne les cours de remédiation pédagogique, qui devaient être dispensés les samedis et mardi après-midi, et ont défrayé la chronique, Farid Benramdane a précisé que « ce dispositif vise à remédier aux lacunes accumulées chez l’élève ». « La remédiation n’est pas du soutien scolaire et ce n’est pas du rattrapage. La remédiation c’est la diversification des méthodes et des supports qui permet de déclencher l’apprentissage chez l’élève », a-t-il dit. « C’est un travail de pédagogie et non un travail administratif tel qu’il est perçu par certains », a-t-il lancé, tout en refusant à ce que le protocole soit perçu comme étant un instrument administratif. Affirmant que le taux d’échec et de déperdition scolaire dépasse les 20%, dans certains établissements, il a précisé la remédiation pédagogique est une « alternative » pour prendre en charge les lacunes d’apprentissage.

Pour ce qui est de la volonté d’instituer une école de qualité, l’hôte de la radio algérienne a précisé que le ministère a identifié certains « dysfonctionnements et oeuvres à y remédier ». Pour ce faire, il dira que le département de Nouria Benghebrit veut promouvoir la pensée scientifique, les mathématiques, compréhension de l’écrit, les sciences sociales et les langues. « Dans l’ensemble, c’est les normes d’une école de qualité », a-t-il soutenu.

Lamia Boufassa

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