EL-OUED – Les participants à la 3ème conférence « Dr. Abou El-Kacem Sâadallah : parcours scientifique à l’étranger, défis et perspectives » ont mis en exergue, samedi à El-Oued, le parcours scientifique de cette personnalité qui a consacré sa vie à la « préservation de l’identité, des constantes nationales et de l’unité territoriale ».
Pour l’universitaire Arezki Ferrad, l’historien Abou El-Kacem Sâadallah « avait défendu farouchement l’identité culturelle et les constantes nationales dans un cadre arabo-musulman et l’intégrité territoriale du pays ».
De son côté, l’universitaire Moussa Benmoussa a évoqué, dans sa communication intitulée « Le chercheur Abou El-Kacem Sâadallah, souffrances et défis », le parcours scientifique, depuis ses premières études jusqu’à l’obtention de diplômes supérieurs, avant d’aborder « les souffrances et les contraintes rencontrées par le doyen des historiens à la recherche des vérités historiques ».
Le directeur de la bibliothèque publique, organisatrice de la conférence, Tidjani Tama, a plaidé, à l’occasion, pour la création de « la fondation Abou El-Kacem Sâadallah pour l’histoire et le savoir qui, a-t-il dit, constitue une préoccupation commune des hommes de Lettres et du Savoir, notamment ceux ayant côtoyé le défunt intellectuel tout au long de sa carrière de scientifique, car elle (fondation) constitue un mécanisme à même de préserver le legs intellectuel et le produit culturel de cette personnalité dans différents domaines des sciences et du savoir ».
Initiée par la bibliothèque publique, en coordination avec l’université Hamma Lakhdar d’El-Oued, cette rencontre, abritée par le centre culturel de Guemmar, a regroupé un aréopage de chercheurs, d’historiens et d’hommes de lettres d’universités nationales concernés par les recherches historiques et culturelles traitant des thèmes liés à la vie et aux œuvres d’Abou El-Kacem Sâadallah.
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Le pont érigé à la place des Martyrs en plein centre-ville du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras mis en service au cours de l’année 2010, est considéré comme une œuvre d’art entrant dans le cadre de l’embellissement de la ville de Souk Ahras, d’un autre point de vue, il a mis fin aux goulots d’étranglement au niveau de l’ancien pont de la gare ferroviaire et à la place des Martyrs.
Ce projet phare qui était le vœu de la population soukahrassie depuis des décennies a enfin été exaucé.
D’une longueur de 220 mètres, ce pont a été dressé avec une méthode de construction nommée ripage longitudinale et a coûté 74 milliards de centimes à l’escarcelle de l’Etat; aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce pont à peine huit ans après sa mise en service est en délabrement avancé, le passage destiné exclusivement pour les piétons au niveau de ce pont effectué avec un tapis en gerflex s’est complètement détérioré, toutes sortes de déchets sont jetés sur le sol, l’acier avec lequel a été construit ce passage est rongé par la rouille des deux côtés, ce constat peut se faire de visu et il n’est point démenti pars les responsables des travaux publics. Devant cette problématique, cet ouvrage d’art nécessite un entretien adéquat, in lato sensu, on doit couvrir avec un nouveau tapis drainant le couloir réservé aux passants et peindre avec une peinture spéciale antirouille le métal en question et cette action doit être effectuée en extrême urgence car il y va de la sécurité des passagers.
14 promoteurs immobiliers privés de logements promotionnels aidés mis en demeure
Bien entendu , les retards enregistrés dans la livraison de plus de 672 logements promotionnels aidés, lancés en 2015 et érigés au pos 10 au chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras commencent à ébranler sérieusement le moral des souscripteurs dans cette formule.
En corollaire, une réunion a été tenue récemment par le chef de l’exécutif à la salle de conférences de la wilaya en présence des opérateurs locaux à cause du retard du programme de ce segment, selon toute vraisemblance, mécontent de la cadence des chantiers, il a instruit le directeur du logement à établir aux 14 promoteurs immobiliers récalcitrants des mises en demeure pour non-respect des délais qui pénalisent les bénéficiaires et les poussent à rouspéter devant son cabinet. Concomitamment à cette mesure salvatrice, lors de la dernière visite il y a quatre jours de cela en fin de journée au pos 10 , le chef de l’exécutif n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, il a insisté sur le renforcement des chantiers lpa en moyens humains et matériels et la livraison de tout le programme dans les délais réglementaires.
Barour Yacine
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D. B., un octogénaire de 83 ans, originaire du quartier Aïn Namous de la commune de Aïn Torki, la commune voisine de celle de Miliana, a disparu depuis le 25 octobre dernier.
toutes les recherches entamées par sa famille sont restées vaines.
Cependant, jeudi dernier dans l’après-midi, un homme qui faisait paître ses bêtes à l’orée d’une zone forestière a découvert le cadavre en décomposition d’un homme ligoté avec une corde synthétique autour du cou, dans la position assise, au pied d’un olivier.
Il n’a pas fallu longtemps pour l’identifier comme étant l’homme qui avait disparu depuis le 25 octobre dernier, avons-nous appris de sources locales dignes de foi.
Le corps du défunt, après le relevé des indices par les services de sécurité spécialisés, a été évacué par une équipe de la Protection civile sur l’hôpital de Khemis Miliana où il a été déposé à la morgue.
Selon d’autres sources locales qui connaissent bien le défunt, l’homme était en possession de toutes ses facultés mentales.
S’agit-il d’une disparition volontaire suivie d’un acte de suicide ou bien d’un meurtre? Il appartiendra aux services de sécurité à qui l’enquête a été confiée d’apporter toute la lumière sur les circonstances et les causes qui ont prévalu à ce drame.
Une fois le constat d’usage établi par les éléments de la gendarmerie, le corps a été transféré par une équipe de la Protection civile à l’hôpital de Khemis Miliana où il a été déposé à la morgue.
Aïn Torki (Hammam Righa)
Un jeune homme de 21 ans tué au niveau du col Khandek
Mercredi en début de soirée, vers 20h30, non loin de la gare de Aïn Torki, des passants ont signalé la présence d’un corps sans vie gisant sur la route, sur la RN 4B, au niveau du lieu connu sous le nom de Arriwa.
Dès que la nouvelle est tombée, les services de la gendarmerie de la brigade locale se sont rendus sur les lieux. Une fois le constat d’usage établi, les éléments de la Protection civile ont procédé à l’enlèvement du corps qui portait plusieurs traumatismes crâniens entre autres, et l’ont évacué à la morgue de l’hôpital de Khemis Miliana.
Selon des sources dignes de foi, le défunt est un jeune de 21 ans, un certain Y. B., demeurant dans la commune de Sidi Lakhdar, à 5 km à l’ouest de Khemis Miliana. Qu’est-il venu faire à cette heure-là, à cet endroit ? A-t-il été percuté par un automobiliste qui a pris la fuite ? a-t-il été assassiné et abandonné ? ou bien s’agit-il d’un meurtre à la suite d’un règlement de comptes, lui qui demeure à Sidi Lakhdar ?
A toutes ces questions, il appartient aux enquêteurs de la gendarmerie de répondre.
Karim O.
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6 063 affaires criminelles et délictuelles attentatoires aux personnes et aux biens ont été enregistrées durant l’année 2018, à travers les Sûretés urbaines et de daïra de la wilaya de Mostaganem, a-t-on relevé ce jeudi dans le dernier communiqué dressé par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya.
Les statistiques ont prouvé que 5 374 affaires ont été solutionnées à hauteur de 88,64%, dans lesquelles 6 726 personnes étaient impliquées. Parmi les inculpés, 862 présumés coupables ont été écroués à l’issue de leur présentation devant les procureurs de la République près des trois tribunaux de la wilaya.
A. Bensadok
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La police judiciaire de la Sûreté de wilaya a procédé à la saisie de plus de 2 kilogrammes de drogue et à l’arrestation de trois présumés trafiquants dans la commune d’El-Milia ces derniers jours, a-t-on appris auprès de la Sûreté de wilaya. La même source a ajouté que le démantèlement de ce réseau a eu lieu suite à des informations fournies par des citoyens faisant état d’un ancien repris de justice, âgé de 33 ans, qui possédait une quantité de drogue chez lui. Suite à une perquisition de domicile, la brigade de la police judiciaire a trouvé plus de 245 grammes de cannabis et 3 012 bouteilles de boissons alcoolisées. Poursuivant leur enquête, les éléments de cette brigade ont arrêté deux autres membres de ce réseau de trafic de drogue, âgés de 34 et 38 ans. Notre source a souligné par ailleurs que le dossier de ces trois mis en cause originaires des communes d’El-Milia a été transmis aux instances judiciaires qui ont ordonné la détention provisoire de deux d’entre eux alors que le troisième a été placé sous contrôle judiciaire.
Bouhali Mohammed Cherif
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La campagne de la cueillette des olives dans la wilaya de JiIel se poursuit toujours à travers les différentes régions de la wilaya.
Selon les prévisions de nombreux fellahs et certains gérants d’huileries, on table sur une production de 5 milliards de litres pour cette saison avec une moyenne de rentabilité qui varie entre 18 et 25 litres par quintal. Il y a lieu de signaler que la superficie des oliviers à l’échelle de wilaya s’étend sur plus de 20 000, hectares, a-t-on appris auprès d’une source proche de la Direction des services agricoles, soulignant que cette instance prévoit des programmes de soutien au profit des agriculteurs dans cette filière. Par ailleurs, un gérant d’une huilerie dans la région de Chekfa attribue cette baisse à un certain nombre de facteurs dont le vieillissement des oliviers, les incendies de forêt qui ont touché 30 000 oliviers durant l’année dernière, notamment dans les communes de Texenna, Settera, Bordj-T’har, l’exode des années 90 qui a vidé une quarantaine de localités et douars d’une bonne partie de leur population, et l’absence d’une prise en charge continue de cet arbre, les difficultés d’accès aux champs d’oliviers, notamment dans les régions au relief montagneux accidenté faute de pistes forestières, ce qui met cette source d’économie de subsistance pour le monde rural en état d’abandon. Interrogé sur le rendement de cette saison, ammi Hussein, un sexagénaire, originaire de la commune de Bordj-T’har, nous a confié que la cueillette de son champ, dans la région de Kriba pour cette année, est largement inférieure à celle des années précédentes. Il convient de souligner que la wilaya de Jijel compte pas moins de 165 huileries dont 85 modernes et 80 traditionnelles pour une capacité de production de 9 000 quintaux par jour dont certaines d’entre elles n’ont pas ouvert leurs portes faute de rentabilité. Par contre, d’autres ont été contraints d’approvisionner leurs établissements de l’huile des régions de Chlef, Tlemcen, Relizane en vue de faire fonctionner leurs huileries à longueur d’année afin de rembourser leurs crédits, car leurs investissements ont été réalisés dans le cadre des dispositifs de soutien initiés par les pouvoirs publics. Ce qui a contribué à la baisse des prix de ce produit à l’échelle de wilaya où on peut trouver le litre de l’huile entre 600 et 700 DA alors que les agriculteurs locaux refusent de vendre leur huile d’olive aux huileries en la commercialisant dans le «circuit informel», au prix fort, frôlant souvent les 1 000 DA le litre, selon la qualité.
Bouhali Mohammed Cherif
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Finalement, et après quatre reports, le procès en appel des 17 manifestants qui ont été interpellés durant les événements qu’avait connus la ville de Bouira en décembre 2017, lors des manifestations intervenues suite au refus du Parlement d’un amendement portant vote d’un budget supplémentaire pour la promotion de l’enseignement de tamazight dans le but de la généralisation de son enseignement, a eu lieu au niveau de la cour de Bouira. Cependant, le verdict final ne sera connu que le 10 janvier prochain.
Il faut rappeler que lors de leur premier procès devant le tribunal de Bouira le 27 juin dernier, les 17 manifestants avaient été condamnés à de lourdes peines allant d’un à deux ans de prison ferme assortie d’amende de 20 000 dinars chacun. Ainsi, jeudi, lors de leur procès, les avocats des jeunes manifestants, à leur tête Mustapha Bouchachi, ont beau rappeler que les manifestants ont été poursuivis sur la base d’accusations vagues et parfois aléatoires, puisqu’il existerait même des jeunes citoyens présents à la barre qui ont été inculpés injustement en ayant la malchance d’être au mauvais moment et au mauvais endroit, c’est-à-dire là où les policiers procédaient aux interpellations de toute personne rencontrée sur leur chemin. Cela étant, les avocats qui se sont constitués en collectif, à l’instar de Maîtres Larbès Nacer, Boukkoufa Khedoudja, Hachour ou encore Bouchachi, ont, tour à tour, essayé de balayer les accusations portées contre ces jeunes manifestants dont le seul tort était de sortir dans la rue pour réclamer leur identité et demander à ce que leur langue amazighe soit promue et son enseignement généralisé à l’échelle nationale. Une demande somme toute légitime et qui a eu un écho favorable auprès du premier magistrat du pays, le président de la République qui répondra favorablement à cette revendication en décidant d’instituer une académie pour la promotion de tamazight, et de consacrer – et cela également figurait parmi les revendications des citoyens de Kabylie et d’ailleurs – Yennayer, premier jour de l’an amazigh, coïncidant avec le 12 janvier de chaque année, comme fête nationale, déclarée officiellement journée chômée et payée. Cela étant, rappelons qu’avant ces décisions historiques du président de la République, et pour le cas de la wilaya de Bouira et particulièrement la ville de Bouira qui a connu des heurts pendant plusieurs jours de suite, avec la paralysie totale de l’Université Akli-Mohand- Oulhadj, ainsi que les établissements scolaires, et des affrontements dans les rues de la ville avec les forces de l’ordre et des troubles un peu partout à travers les communes berbérophones de la wilaya, le wali de Bouira, en signe d’apaisement, déclarera aux journalistes, qui l’interpellaient sur le cas des manifestants arrêtés puis libérés, que ceux-ci ne seront jamais poursuivis en justice. Quelques mois plus tard, alors que le Président avait déjà parlé lors du Conseil des ministres du 22 décembre 2017 et pris des décisions historiques, et que tout le monde croyait que le dossier des événements qui ont émaillé la ville de Bouira était classé, la justice ressort le dossier en poursuivant pas moins de 17 jeunes manifestants pour des chefs d’inculpation tous aussi graves les uns que les autres et dont on citera entre autres, «attroupement illégal», «trouble à l’ordre public», «atteinte à la sécurité publique», «destruction des biens d’autrui» et enfin, «agression contre les agents de l’ordre». Des accusations graves qui ont surpris plus d’un parmi les animateurs du mouvement citoyen et ceux de la société civile qui avaient œuvré durement pendant toute la durée des événements pour ramener le calme et éviter des dépassements graves et, surtout, les dérapages qui avaient failli créer une situation similaire à celle qu’avait connue la wilaya de Ghardaïa. Mais de tout de cela, le pouvoir n’en a vraisemblablement cure puisque la justice a été actionnée pour condamner des jeunes dont la revendication principale pour laquelle ils sont sortis dans la rue a été bien entendue par le président de la République en personne.
Y. Y.
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Le ministère de l’Education a décidé de relier l’ensemble des établissements scolaires via Alsatcom1. L’objectif étant de permettre à toutes les écoles d’être reliées à la plateforme numérique du ministère. Beaucoup de chefs d’établissements n’ont pu, en fin de trimestre, saisir les résultats des élèves en raison d’une mauvaise connexion justement.
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TIPASA – De légères modifications apportées par la commission de daïra au nouveau plan de circulation de la ville de Tipasa, ont été mises en oeuvre vendredi après une série de protestations dont il a fait l’objet.
Ces modifications sont le fruit d’une série de rencontres tenues par la commission de daïra chargée de l’élaboration de ce nouveau plan de circulation, entré en application durant la saison estivale écoulée.
Il a été décidé, à ce titre, l’ouverture au trafic dans les deux sens, d’un nombre de routes et de croisements, qui devaient être initialement à sens unique, a constaté l’APS.
Pour rappel, de nombreux commerçants de la ville de Tipasa avaient fermé boutique, le 10 décembre écoulé, pour « protester contre la décision de l’APC de maintenir ce plan de circulation », en affirmant que ce dernier « impactait négativement sur leurs activités commerciales ».
Ainsi, il a été décidé, selon les nouvelles modifications apportées à ce plan, d’instaurer le trafic en double sens au niveau de la route de la wilaya jusqu’à la brigade de la Gendarmerie, au même titre que de la route menant vers la poissonnerie du port jusqu’aux hauteurs de la ville, et de la route menant vers la ville romaine (centre ville) jusqu’à la cité populaire Oued Merzouk.
Le wali de Tipasa, Mohamed Bouchama, avait assuré que la commission de daïra « œuvrait pour l’adoption d’un plan visant, en premier lieu, la fluidification du trafic au niveau de la ville de Tipasa, notamment en saison estivale et durant les week end, où elle est le théâtre d’un flux important de véhicules ».
Il avait souligné, en outre, la mission « technique » de cette commission, consistant dans l’enregistrement de toutes les « réserves concernant ce plan, loin de toutes pressions ».
A noter que plan de circulation est « toujours sujet à polémique », au moment où de nombreux citoyens s’interrogent sur l’intérêt de l’installation de feux rouges, depuis des mois, sans leur mise en exploitation, tandis que les ralentisseurs ont été multipliés sur les deux artères principales de la ville.
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MOSTAGANEM – Les participants à une conférence historique et littéraire sur « La poésie révolutionnaire féminine durant la Guerre de libération nationale » ont insisté, samedi à Mostaganem, sur l’importance d’éditer, d’archiver et de préserver ce patrimoine poétique en tant qu’élément de la mémoire historique du pays.
« La poésie révolutionnaire des femmes témoigne des événements historiques à la double échelle nationale et locale », a estimé Omar Djamel Edine Dahmani, de l’université de Sidi Bel Abbès.
« Les femmes ont évoqué les batailles contre l’armée française, les exactions de cette dernière contre les populations, les conditions inhumaines des Algériens détenus et torturés dans les camps et prisons », a ajouté l’intervenant, estimant que « ce corpus poétique peut aider les chercheurs à décrire et relater des événements historiques et à les replacer dans leur contexte social ».
Pour sa part, la chercheuse en patrimoine oral, Nadia Ayati, de la wilaya de Tlemcen, a souligné que « Goul », « Essaf » et « Zraa » sont des genres poétiques faisant partie du patrimoine oral transmis par les femmes.
« La Guerre de libération nationale constitue un des principaux sujets abordés par la femme poétesse », a-t-elle relevé. La conférencière a estimé que « ce genre de poésie Melhoun doit être classé et préservé eu égard à ses valeurs créatives et artistiques, ses messages et contenus pouvant être utilisés comme matière de réécriture de cette partie de l’histoire du pays ».
Cette conférence a été organisée par la bibliothèque principale de lecture publique Dr Moulay Belhamissi du chef-lieu de wilaya. Elle a été également marquée par l’intervention de plusieurs poètes de Mostaganem, Sidi Bel Abbès, Tlemcen et Alger.
Une exposition des livres historiques, archives et manuscrits a été organisée au niveau de la galerie d’arts. Cette manifestation vise à mettre en exergue le soutien apporté par la femme à la cause nationale à travers la poésie ainsi que sa contribution à décrire par des vers de hauts faits de la révolution armée.
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ORAN – Une vente aux enchères, la première du genre consacrée aux costumes traditionnels oranais, sera organisée lundi soir au complexe touristique des Andalouses, a-t-on appris samedi auprès des organisateurs.
Cette opération, coïncidant avec le dernier jour de l’année en cours, est initiée par la Chambre locale d’artisanat et des métiers (CAM). « Elle concernera quatre produits réalisés par des artisans affiliés à la CAM », a indiqué à l’APS le président de cette structure, Ferhat Boukhari.
« L’objectif de cette initiative est de promouvoir davantage ce genre de produit qui reflète le riche patrimoine culturel du pays », a-t-il ajouté, prédisant un « franc succès » à cette initiative notamment avec la forte présence des familles ayant choisi de séjourner au complexe les Andalouses en cette période de vacances et de fête de fin d’année.
Le responsable a fait, en outre état, de la signature de conventions avec différents responsables d’établissement touristiques d’Oran pour l’organisation d’autres activités liées à l’artisanat.
« Lors de la précédente saison estivale, nous avons enregistré un grand engouement pour les expositions de produits d’artisanat organisées aussi bien dans des lieux publics que des plages. Cette affluence reflète l’intérêt accordé par le citoyen à tout ce qui a trait à son patrimoine et sa culture », s’est félicité le responsable.
La CAM table également sur l’organisation à Oran de la 19e édition des jeux méditerranéens en 2021 pour donner une nouvelle impulsion aux activités artisanales à faire découvrir aux délégations étrangères, selon le président de la CAM. Par ailleurs, la sixième édition du Salon national de l’artisanat et des métiers, ouverte mercredi passé, se poursuit au Centre de l’artisanat d’Oran, sis à Haï Essabah (Oran Est).
Le salon connait une affluence notable de la part des visiteurs, a indiqué M. Boukhari, soulignant que des ateliers sont organisés en marge de cette manifestation, dont un dédié à la formation des artisans aux techniques de la présentation de leurs produits afin de leur donner une meilleure visibilité pour être commercialisés.
Le 6e Salon de l’artisanat et des métiers, auquel prennent part des artisans représentant 20 wilayas du pays, sera clôturé le 2 janvier prochain.
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BORDJ BOU ARRERIDJ – La sélection militaire de cross, malgré l’absence de ses cinq meilleurs athlètes du moment, tous préservés en vue des prochains Championnats arabes de la discipline, a réussi à dominer le Cross El Mokrani, quatrième étape du Challenge national de cross-country, disputé samedi à Bordj Bou Arréridj, et marqué par la victoire de Hakima Takeznount (38 ans) chez les dames.
En effet, malgré l’absence des Kheireddine Bourouina, El Hadi Laâmèche, Hamza Hadjlaoui, Rabah Khaouas et Zengli Mansour, la sélection militaire a réussi à rafler les deux premières places au cross El Mokrani, respectivement par Chouaib Zeghdane et Aymen Boulaïnine, au moment où Islam Boudiaf, du MJ Hassi-Messaoud a complété le podium.
Chez la dames, et profitant également de l’absence des Kenza Dahmani, Riham Sennani et Malika Benderbal, également retenues en Equipe nationale en vue des prochains Championnats arabes à Amman, c’est la concurrente indépendante Hakima Takeznount qui s’est imposée, devant Wiam Yahia (RCA) et Chaïma Lamari (OBBA).
Takeznount, qui fêtera ses 38 ans le 12 janvier prochain, avait représenté l’Algérie aux Championnats du monde de 2002, en cross court et elle avait décroché la 16e place, par équipes.
Dans les autres catégories d’âge, les clubs de Bordj Bou Arréridj, en l’occurrence le NCBBA, l’OBBA et l’ACBBA étaient présents pratiquement sur tous les podiums, particulièrement chez les cadettes, les cadets et les juniors (garçons).
Outre les internationaux qui ont été préservés pour les prochains Championnats arabes, le cross d’El Mokrani a été marqué par l’absence de la plus grande majorité des clubs de l’Ouest, ayant probablement préféré se ménager, surtout après les gros efforts fournis la semaine passée, lors du cross de la Soummam (Béjaïa).
« Le niveau a été tout juste moyen, y compris chez les jeunes, car là encore, les meilleurs crossmen sont actuellement en stage bloqué et n’ont pas participé » a admis la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA).
Le Cross « El Mokrani », quatrième étape du Challenge national de Cross-country, a été marqué par la participation d’environ 800 athlètes (toutes catégories), représentant 20 wilayas.
Les Championnats arabes de cross (toutes catégories) sont prévus le 5 janvier à Amman (Jordanie). La sélection algérienne, forte de 36 athlètes (18 messieurs et 18 dames) se rendra sur place dès le 2 dudit mois. Ce sera à bord d’un vol direct Alger-Amman, prévu à 16h50, de l’Aéroport international Houari-Boumediene d’Alger.
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ALGER – Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a adressé, samedi, un message de condoléances à la famille du défunt Abdelmalek Benhabylès, décédé vendredi soir, dans lequel il salue les qualités du regretté et sa longue expérience puisée de son militantisme au sein du Mouvement national et de la Guerre de libération.
« C’est avec tristesse et affliction que j’ai appris la disparition du regretté, ami et frère, Abdelmalek Benhabylès, que Dieu ait son âme, et il me peine que l’Algérie perde un militant d’une immense culture et un homme aux idées pertinentes et judicieuses acquises grâce à son sérieux et à ses efforts, ainsi qu’une longue expérience puisée de son militantisme au sein du Mouvement national et de la Guerre de libération », a indiqué le chef de l’Etat écrit dans son message.
Le chef de l’Etat a souligné que le défunt avait mis, après l’indépendance, toutes ses potentialités au service des différents postes supérieurs qu’il avait occupés et autres missions dont il s’était acquittées haut la main, avec ses compagnons, pour l’édification d’un Etat algérien moderne.
Rappelant « les vertus et qualités qui ont valu au défunt l’estime et la considération de tous ceux qui ont eu à l’approcher et de ses compagnons qui appréciaient tant son discours pondéré et ses remarques succinctes, mais ô combien pertinentes, le président Bouteflika a ajouté que le défunt Benhabylès était vertueux, attentionné, prévenant à l’égard de ses compagnons et des gens et fidèle à sa patrie.
« Comme toutes créatures, le défunt est allé rejoindre son Créateur, laissant des nuées de chagrins dans le ciel de sa famille et ses proches, que les larmes et le deuil ne peuvent consoler mais le croyant ne peut que se résigner à la volonté de Dieu et faire montre de patience, autant que ses compagnons de lutte et ses amis, dont le chagrin et la compassion ne peuvent que vous réconforter », a poursuivi le président de la République.
« Je prie Dieu d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis aux côtés de ceux qu’Il a comblés de Ses bienfaits et entourés de Sa grâce éternelle, de même que je prie Dieu d’accorder le courage et la patience à tous les membres de sa famille et de les rétribuer pour cette épreuve », a-t-il conclu.
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TAMANARASSET – Le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mohamed Hattab, a procédé samedi à la pose de la première pierre du projet de réalisation du centre sportif africain « Olympafrica » dans la commune de Tazrouk (270 km Nord-est de Tamanrasset).
« Cette nouvelle structure sportive par excellence revêt une importance particulière eu égard à sa dimension africaine, car elle contribuera à la sélection et la structuration des jeunes capacités sportives et au développement du mouvement sportif dans la région du Grand Sud du pays », a souligné M. Hattab en marge de la pose de la première pierre de ce projet sur les hauteurs de la commune de Tazrouk (1.800 m d’altitude), dans le cadre de sa visite de travail dans la région.
Accompagné du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, et du président du Comité Olympique Sportif Algérien (COA) et de l’Association des Comités nationaux olympiques africains (ACNOA), Mustapha Berraf, ainsi que des représentants des comités olympiques du Mali, du Niger et du Sénégal, Mohamed Hattab a affirmé que le secteur de la jeunesse et des sports de la wilaya a été consolidé par plus de 200 projets, dont l’Olympafrica constitue un plus aux efforts de développement des sports dans cette wilaya, dans les régions voisines et même pour les pays africains limitrophes ».
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, a, pour sa part, souligné que « cet important centre, est un acquis pour la région, caractérisée par de multiples spécificités, et offre l’opportunité aux jeunes de la région de développer leurs talents et de démontrer leurs capacités » dans les différentes disciplines. De son côté, le président du COA, Mustapha Berraf, a indiqué que le Comité « s’emploie activement et dans un effort soutenu à la réussite de ce projet et à la promotion des sports dans la région ».
Le futur centre sportif africain, qui occupe une superficie de cinq (5) hectares, comporte une piste d’athlétisme, un stade de football, des salles de sports spécialisées (basket-ball, handball, judo, karaté, et autres), en plus d’une piscine de proximité, des pavillons administratifs, un centre d’accueil, devant servir également à la formation supérieure dans différentes disciplines sportives, selon les explications fournies à la délégation ministérielle.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS) a, au terme de sa visite dans la wilaya de Tamanrasset, inspecté le chantier de réalisation d’un stade d’athlétisme dans la commune de Tazrouk.
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ALGER – L’ancien président du Conseil constitutionnel, Abdelmalek Benhabylès, décédé dans la nuit du vendredi à Alger à l’âge de 98 ans, a été inhumé samedi au cimetière de Sid Naâmane à Bouzaréah (Alger).
Les obsèques se sont déroulées en présence notamment, du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb, du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du ministre d’Etat, conseiller spécial du président de la République, Tayeb Belaiz, du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et du ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, du secrétaire général de la présidence de la République, Habba El-Okbi, ainsi que des personnalités politiques et nationales et ses proches.
Né à Sétif, Abdelmalek Benhabylès, avait été militant du mouvement national, au sein du Parti du peuple algérien (PPA) et du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD ), au Front de libération nationale (FLN historique), cadre de l’Union des étudiants musulmans algériens (UGEMA) et vice-président de l’association des étudiants Nord de l’Afrique ainsi que membre du gouvernement provisoire de la République algérienne.
Il avait occupé plusieurs postes de responsabilité après l’indépendance, notamment, ambassadeur en Tunisie et au Japon, avant d’être désigné secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.
Il avait occupé le poste d’ambassadeur en Suisse et au Vatican, puis a été membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme. Il avait présidé une organisation non gouvernementale, l’Académie de la société civile algérienne et est fondateur de l’Association d’amitié algéro-japonaise.
Il a aussi occupé le poste de ministre de la Justice, puis secrétaire général de la présidence sous le mandat du défunt président de la République, Chadli Bendjedid. Le dernier poste occupé par Abdelmalek Benhabylès était président du Conseil constitutionnel de 1989 à 1995.
Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a loué le riche parcours du regretté et sa longue expérience de militantisme durant la révolution, ses qualités humaines et son abnégation au service du pays.
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ALGER – Le monde a célébré le 16 mai dernier et pour la première fois la journée internationale du Vivre-ensemble en paix, fruit d’une initiative de l’Algérie, inspirée de son histoire et de ses principes et tendant à promouvoir les valeurs de paix, de réconciliation et de tolérance au sein de chaque société et entre les nations.
Cette célébration a constitué, incontestablement, un succès diplomatique pour l’Algérie et traduit la reconnaissance, par la communauté internationale, des efforts qu’elle a consentis pour rétablir la paix et sécurité dans le pays et de sa contribution à la promotion de la culture de la paix et du dialogue dans le monde.
Le projet de proclamer une journée internationale du Vivre-ensemble en paix avait été formulé, en 2014 lors d’un congrès à Oran, par l’Association internationale soufie Alawiyya, avec le soutien de l’Etat algérien. Cette ONG, basée à Mostaganem, oeuvre à la promotion de l’éducation et la culture soufie.
Ce projet a été, ensuite, adopté par consensus par les pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) en décembre 2017. La résolution 72/130 de l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 mai Journée internationale du Vivre-ensemble en paix en tant que « moyen de mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité ».
L’Assemblée générale de l’ONU a exhorté les Etats membres de l’ONU à promouvoir la culture de la paix et de la réconciliation et à s’inspirer, en cela, de l’expérience algérienne. Elle a, également, appelé à prendre des initiatives éducatives, à mener des activités de sensibilisation et à inciter les êtres humains au pardon et à la compassion.
Le président de l’Association soufie Alawiyya, Cheikh Khaled Bentounès, a défini la notion de vive-ensemble comme étant « l’acceptation de l’Autre et la diversité, des valeurs à même de réconcilier l’humanité et de favoriser un monde en paix ».
Cheikh Bentounès s’est félicité des échos très favorables reçus par l’initiative algérienne, à l’image de l’Ethiopie, qui a récemment créé un ministère pour le vivre-ensemble, et le Rwanda en adoptant cette idée comme « base de sa politique de réconciliation nationale ».
Le Mali souhaite, lui aussi, s’inspirer de l’expérience algérienne en matière de réconciliation nationale, a indiqué le président de la Commission vérité, justice et réconciliation, Ousmane Oumarou Sidibé.
L’expérience de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et le radicalisme, un modèle reconnu
L’expérience de l’Algérie dans la lutte et la prévention du terrorisme et le radicalisme est, également, devenue un modèle dans le monde.
L’Algérie a développé une stratégie de déradicalisation qu’elle a mise à la disposition des Nations unies. Cette stratégie s’articule autour de la dimension globale de la lutte contre le terrorisme, la politique de réconciliation nationale et la valorisation des référents religieux du pays.
Elle s’articule, en outre, autour de l’affermissement de la démocratie et de l’Etat de droit, la justice sociale, la réforme du système éducatif, la promotion du statut de la femme dans la société et la réponse aux demandes sociales majeures notamment, l’emploi et le logement.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait pris, en 2005, l’initiative de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, massivement plébiscitée par le peuple algérien lors d’un référendum. Elle faisait suite à la loi sur la Concorde civile, adoptée également par référendum en 1999.
La Charte pour la paix et la réconciliation nationale, s’inspirant des nobles valeurs de l’Islam, appelant à la réconciliation et à l’union, avait permis de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité après une décennie de violence terroriste qui avait fait quelque 200.000 victimes et de relancer le processus de développement économique et social.
Les valeurs de paix et de réconciliation nationale ont été consacrées dans la Constitution révisée en 2016.
La démarche de l’Algérie a également consisté en la réhabilitation et la réappropriation de son histoire et de son identité nationale dans leur triple dimension amazighe, arabe et musulmane, en faisant notamment de tamazight une langue nationale et officielle au côté de la langue arabe, et de Yennayer (nouvel an amazigh), célébré depuis des millénaires dans toutes les régions du pays, une fête nationale.
Proclamation du 1er Novembre: respect des libertés sans distinction de races ou de confessions
L’initiative de l’Algérie, pour la consécration d’une journée internationale du Vivre-ensemble en paix, repose sur des « valeurs morales, culturelles, sociales et humaines auxquelles le peuple algérien est foncièrement attaché », avait souligné le président Bouteflika dans un message à l’occasion de la célébration de cette Journée internationale.
Des personnalités comme Saint Augustin, un homme de paix qui a marqué l’Eglise, et l’Emir Abdelkader qui a protégé les chrétiens d’Orient en Syrie, sont des symboles des valeurs d’humanité et de tolérance.
La Proclamation du 1er Novembre 1954, marquant le déclenchement de la guerre de Libération du colonialisme français, et représentant un acte fondateur de l’Algérie contemporaine, prône « le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions ». Elle est exempte de toute référence à la haine, à l’exclusion ou à la marginalisation.
L’initiative de l’Algérie intervient à un moment où se développe dans le monde des discours haineux véhiculant l’idée de choc des civilisations et teintés d’exclusion, d’extrémisme, de repli sur soi, de xénophobie, d’islamophobie et discrimination sous toutes ses formes.
Face à ces dérives l’Algérie a, constamment, plaidé pour la promotion du dialogue, de l’entente et de la coopération entre les religions et les cultures, puisant ses références, en cela, dans les enseignements de l’Islam, qui prône la paix et la coexistence.
En droite ligne de ces valeurs et principes, l’Algérie n’a cessé, sur le plan international, de promouvoir les principes, les idéaux et les objectifs de la Charte des Nations unies dans les relations internationales, et ce aussi bien dans le règlement des conflits politiques que dans l’instauration de relations économiques plus équilibrées.
L’Algérie avait déjà appelé dans les années 70 à un dialogue mondial visant à fonder des relations économiques plus équitables entre pays industrialisés et pays en développement lors d’une Assemblée générale extraordinaire convoquée par l’ONU.
L’année 2018 s’est achevée par la béatification à Oran, en présence du représentant du Pape François, de 19 religieux chrétiens morts en Algérie durant la décennie noire et la réouverture de la chapelle de Notre-Dame de Santa Cruz sur le mont Murdjadjo, après sa restauration. Tout un symbole.
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ALGER – Les forces de police relevant des services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont arrêté 86 individus impliqués dans divers crimes, principalement le trafic de drogue, et saisi plus de 250 comprimés psychotropes, a indiqué samedi un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Lors de descentes opérées les deux derniers jours au niveau de différents quartiers de la capitale, notamment les points noirs, les forces de police relevant des services de Sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé à l’arrestation de 86 individus impliqués dans des crimes de « possession et trafic de drogues et de comprimés psychotropes » et « port d’armes blanches prohibées », a précisé le communiqué.
Ces descentes se sont soldées également par la saisie de 256 comprimés psychotropes et de 15 armes blanches de différents types et tailles », a ajouté la même source.
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GHARDAIA – Pas moins de 950 Logements publics locatifs (LPL) ont été distribués à leurs bénéficiaires dans la wilaya de Ghardaïa durant l’année 2018, a-t-on appris auprès des responsables de la direction du logement (DL) de la wilaya.
Ces logements font partie d’un programme de 2.705 unités de même type retenues en faveur de la wilaya, alors que le reste des logements (1.755) sont en cours de parachèvement, a indiqué à l’APS le directeur du secteur Abdelhalim Mellat .
Neuf cent treize (913) logements ruraux ont été réalisés dans la même période par les bénéficiaires après avoir reçus une aide de l’Etat, a fait savoir le même responsable, précisant que 2.335 parcelles de terrains d’une superficie de 200 à 250 M2 ont été également attribuées pour l’auto construction.
Au Total 27.756 parcelles de terrain sur un quota de 30.000 parcelles retenues pour la wilaya de Ghardaïa ont été déjà attribuées, dont 11.852 bénéficiaires ont entamé réellement les travaux de construction de leur logement, selon ce responsable.
« Les pouvoirs publics sont engagés à accélérer le rythme de réalisation de ces programmes d’habitat social pour répondre au mieux aux attentes des populations de la wilaya, en application de l’instruction interministérielle (N 6 du 1 décembre 2012 ) relative au développement de l’offre de foncier public dans le sud afin d’y résorber le déficit en logements accumulé durant des années et donner aux citoyens le moyen d’accéder à un lot de terrain à bâtir viabilisé », a rappelé M. Mellat.
Le programme de logement (1.370 LPL, 100 logement AADL et 2.832 logements ruraux) est en cours de réalisation sur le site du nouveau pôle Urbain de Hassi El Garaa dans la wilaya déléguée d’El Meneaa qui s’étend sur une superficie de plus de 600 hectares, a-t-il fait savoir.
Le parc de logement de la wilaya de Ghardaïa se compose de plus de 103.500 unités, tous types confondus avec un taux d’occupation du logement (TOL) estimé à 5,39 personnes par habitation, selon les données du secteur.
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OUARGLA – Une centaine de jeunes skieurs amateurs issus de différentes communes d’Ouargla ainsi que d’autres de wilayas limitrophes prennent part à la 3ème édition du festival de ski sur sable ouverte samedi dans la commune d’Ain El-Beida (10 km d’Ouargla) .
Organisée conjointement par l’office communal du tourisme et le club sportif de ski sur sable d’Ain El-Beida en coordination avec la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya d’Ouargla, cette manifestation (29-31 décembre) s’assigne comme objectifs le développement de la pratique de cette discipline qui pourra jouer un »rôle d’attractivité touristique », ont estimé les organisateurs.
Dans ce sens, le président du club sportif local de ski sur sable Ali Mekadem a indiqué que « le ski sur sable a commencé, ces dernières années, à attirer de nouveaux adeptes, de toutes les tranches d’âge, en dépit du manque de moyens nécessaires », soulignant à ce titre l' »importance de sa promotion et à le faire passer d’une passion pour divertir à une discipline sportive qui contribuera à la promotion de la destination touristique ».
La cérémonie d’ouverture de cette compétition sportive qui se déroule sur les dunes de l’Erg Bousselah (environ 80 mètres d’hauteur) a été marquée par des spectacles animés par des troupes folkloriques locales.
La commune d’Ain El-Beida est située au niveau du Grand Erg oriental où les dunes les plus élevées peuvent atteindre une hauteur de 250 mètres, selon le Schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT).
Le Grand Erg oriental, considéré comme une véritable mer de sable, s’étend sur environ les deux-tiers du territoire de la wilaya d’Ouargla.
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MOSCOU – La Russie et la Turquie ont convenu samedi de « coordonner » leurs actions sur le terrain en Syrie dans le contexte du retrait annoncé des militaires américains, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
« Nous sommes tombés d’accord sur le fait que les représentants militaires russes et turcs sur le terrain vont continuer de coordonner leurs actions dans ce nouveau contexte avec pour but d’éradiquer la menace terroriste en Syrie », a déclaré M. Lavrov à l’issue de pourparlers à Moscou avec une délégation turque.
Nous avons discuté de la manière dont nous allons coordonner notre travail en commun dans le contexte » du départ des Américains, a confirmé son homologue turc Mevlüt Cavusoglu. Lavrov s’est dit « optimiste » après ces discussions qui ont notamment impliqué Cavusoglu, les ministres de la Défense des deux pays, Hulusi Akar et Sergueï Choïgou, et des responsables du renseignement.
Ces pourparlers interviennent après l’annonce la semaine dernière par le président américain Donald Trump du retrait des militaires américains de Syrie. La Russie et la Turquie ont également promis de coopérer pour favoriser le retour des réfugiés syriens dans leurs foyers et de leur fournir une aide humanitaire, ainsi que de poursuivre le travail en vue de la création d’une zone démilitarisée à Idleb.
Un sommet sur la Syrie réunissant les présidents russe Vladimir Poutine, turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Hassan Rohani est prévu pour début 2019, selon Moscou. Jeudi dernier, la décision du président américain avait été jugée « juste », par son homologue russe Vladimir Poutine.
Le 19 décembre courant, les Etats-Unis ont entamé le retrait de leurs troupes de la Syrie, avait annoncé la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, affirmant que cette décision n’allait pas mettre fin à la campagne militaire menée par la coalition internationale contre le groupe terroriste autoproclamé « Etat Islamique » (EI/Daech).
M. Sanders a précisé que ce retrait ne constituait pas, pour autant, un « désengagement » américain de la Syrie et ne signifie pas également la fin de la coalition internationale, menée contre Daech, par les Etats-Unis.
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