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Updated: 2 days 11 hours ago

Le désert, haut lieu touristique en hiver: Timimoun et Tamanrasset en effervescence culturelle

Mon, 12/31/2018 - 14:04

La fin de l’année est marquée habituellement par la recrudescence, au niveau du tourisme local dans le sud algérien. En effet, les activités ne manquent pas et les touristes dans les hôtels dans le désert ne désemplissent pas. Pour l’année 2018, on ne déroge pas à la règle. Deux manifestations ont débuté cette semaine au Sud. La première se tient depuis vendredi à Timimoun. Il s’agit de la 12ème édition du Festival national culturel de l’Ahellil, dédié en hommage au défunt Moulay Slimane Seddik, connu sous le nom de «Moulay Timi».

Cette initiative traduit une reconnaissance aux efforts déployés durant toute sa vie par le défunt au service du patrimoine de la région et son accompagnement de chercheurs dans leurs travaux, à l’instar de l’académicien Mouloud Mammeri et autres chercheurs et gens des médias. Ce rendez-vous culturel annuel (28-30 décembre) s’assigne, entre autres objectifs, la préservation de ce legs culturel séculaire, classé patrimoine immatériel mondial par l’Unesco, sa promotion et l’encouragement des associations culturelles émergentes en ce genre au niveau de la région du Gourara, a indiqué le commissaire du festival.

Cette manifestation est marquée par l’organisation de soirées artistiques animées par 24 groupes activant dans des associations de l’Ahellil. Au programme aussi des conférences intellectuelles sont encadrées par des enseignants intéressés par ce patrimoine dont une importante qui évoquera plusieurs questions relatives aux différents aspects de ce patrimoine amazigh. Tamanrasset, pour sa part, n’est pas en reste puisqu’elle accueille depuis vendredi également, la 4e édition de la manifestation «l’Algérie au coeur de son Sahara». Organisée sous le slogan «Vivre ensemble en paix», cet événement voit la participation de 600 jeunes venus de toutes les wilayas.

Dans une ambiance festive animée par des jeunes au niveau de la place du 1er novembre au chef-lieu de la wilaya de Tamanrasset, des présentations artistiques et folkloriques reflétant la richesse du patrimoine culturel algérien sont organisées par les wilayas participantes. Outre le renforcement des relations fraternelles et amicales entres ces jeunes, cet évènement (28 décembre-2 janvier) constitue une occasion pour valoriser l’héritage culturel algérien.

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Categories: Afrique

Disparu il y a 10 ans: Cheikh Yahi, ce grand humaniste

Mon, 12/31/2018 - 14:02

Par Kamel BOUCHAMA

«Comme tous ceux qui, pieusement sont morts au service de l’éducation, tu as droit que sur ta tombe tes disciples viennent et prient.»

Tu as entièrement raison Cheikh d’avoir lancé cette opportune exhortation à tes collègues de l’école algérienne. C’est un juste sentiment qui trouvera, je n’en doute pas, des oreilles attentives pour le perpétuer au sein d’une communauté de sages qui existe naturellement pour s’attacher profondément à l’éducation des générations, à la sagesse, à l’éthique, à la vertu…
Vois-tu, Cheikh, je rentre directement dans le vif du sujet…, mais ne dois-je pas te présenter préalablement aux jeunes pour qu’ils sachent d’abord qui tu es, pardon, qui tu étais il y a dix années de cela? En effet, il fallait commencer par te présenter, dans toute ta grandeur, ta simplicité, ta générosité, ton humilité.
Ainsi, je peux leur dire… Que l’on soit à El-Khemis, ou à Miliana ou à Cherchell, ou à Aïn-Defla, Theniet-El-Had, Ténès et El Asnam, aujourd’hui Chlef, ou partout ailleurs dans les autres villes et villages se situant à proximité de l’ancienne wilaya, et que l’on évoque le sujet de l’Education nationale en prononçant le mot «Cheikh», on est quasiment sûr que tous comprennent qu’il s’agit bel et bien de Cheikh Yahi, cet infatigable pilier de l’enseignement, cet humaniste invétéré qui n’a vécu que pour un idéal, celui d’être utile.

Qui était-il professionnellement?
Oui, un homme charismatique qui avait foi en lui-même et qui s’imposait à être le changement qu’il voulait voir dans son milieu…, un homme qui donnait énormément de son savoir et de son temps, mais qui, également, recevait profusément en termes de satisfaction du fait de la réussite de ses disciples.
«Cheikh Yahi, un grand esprit, disparu il y a 10 ans déjà.», s’exclament ceux qui l’ont bien connu et approché! Alors, aujourd’hui, à l’occasion de cet anniversaire historique pour sa famille, ses amis et surtout ses élèves, il est opportun de le convier en ces moments propices pour ne pas douter de l’avoir aimé. Parce qu’il est vrai que lors de cet hommage, à titre posthume, on peut aborder, avec tout notre amour pour cet Homme qui a été une puissante leçon d’humanisme, une bonne partie de ce qu’il était dans sa vie et ses actions pour le remémorer, en le présentant aux jeunes, sans fards et «sans reproches», afin d’appuyer nos déclarations et nos écrits… Une sorte de preuve évidente d’une présence soutenue, tout au long d’une période, en d’autres termes, d’une existence effective et concrète sur la scène éducative, sociale et même politique que traversent des courants multiples et qu’agitent des événements que nul ne peut éviter, tant que le destin, chez nous, est synonyme de dogme qui se conjugue au même temps que la providence.
Continuons sur sa présentation, et abordons sa vie professionnelle.

Il prendra son premier poste à 21 ans
Le 30 mai 1928 est né à Hadjout, Mohamed Yahi. Il entre en 1945 à l’École normale de Bouzaréah et en sort en 1949, major de sa promotion. Du talent dès son jeune âge, n’est-ce pas?
Pour son premier poste, à vingt et un (21) ans, le jeune instituteur est affecté au groupe scolaire Jules Ferry à Affreville, aujourd’hui Khemis-Miliana. En 1958, nommé professeur des écoles au collège d’enseignement général Victor Hugo, il s’adonne inlassablement à son métier d’enseignant.
Beau-frère du chahid Mustapha Liassine (dont le père, Ahmed, fut également instituteur à Affreville), il milita discrètement pour l’indépendance, gardant le contact avec certains de ses élèves partis au maquis, transportant du courrier secret et des armes soigneusement dissimulées dans son Aronde avant de les cacher dans la cave de son immeuble dont il était le seul résident algérien au milieu d’enseignants français
En 1962, Mohamed Yahi, connu sous le nom de «Cheikh», est nommé maire de la ville. L’été de cette même année, grâce à sa vision éclairée et son esprit fédérateur, il réussit à organiser avec peu d’enseignants et encore moins de moyens, la première rentrée scolaire de l’Algérie indépendante. C’était une gageure en ce temps-là…
Toujours actif, ce pédagogue s’implique dans la formation et l’encadrement des jeunes scouts musulmans d’Algérie.
Infatigable, il préside aussi le comité de wilaya du Croissant-Rouge algérien, le conseil d’administration de l’hôpital de Khemis-Miliana et occupe le poste de vice-président de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale, (Mgen)
Passionné de football, déjà à l’époque de la Bouzaréah, Cheikh Yahi met également son énergie au service de l’équipe locale de football, le SCAF, qu’il présidera de nombreuses années.
En 1965, nommé inspecteur de l’enseignement, il exercera cette fonction avec abnégation jusqu’en 1988.
Pendant ces longues années, il initie et dirige l’institut mixte de technologie de l’Education nationale à Khemis-Miliana. Ses élèves gardent le souvenir d’un homme au charisme exceptionnel, sévère et exigeant, mais bienveillant et attentif. Celles et ceux qu’il a formés se remémorent la phrase qu’il aimait tant répéter: «Nous avons semé du bon grain, Plut à Dieu que la récolte soit bonne…». Pour lui, le métier d’éducateur était plus qu’une passion, un véritable sacerdoce.

Il exercera ses fonctions avec abnégation
Féministe et soucieux de la nécessaire présence d’éducatrices dans le corps enseignant algérien, Cheikh Yahi convainc personnellement les familles de Cherchell, Gouraya, Miliana, Chlef, Ténès, Theniet El Had, qui craignaient d’inscrire leurs filles en internat, de le faire, en se portant garant de leur protection et de leur scolarité.
En 1969, Il réalisa durant les vacances de printemps, du 1er au 10 avril, un voyage inaugural d’études et accompagna les normaliennes et normaliens de la wilaya d’El Asnam, promotion 4eme année dans une tournée historique: Djelfa, Ghardaïa, Ouargla, Hassi Messaoud, Tougourt, El Oued, Biskra, Batna, Timgad, Constantine, Annaba, Djidjeli, Béjaïa, Alger.
Ceux qui ne connaissaient que son côté sévère de directeur, étaient enchantés de découvrir son côté jovial et artiste lorsqu’à chaque fête de fin d’année il prenait le micro pour reprendre quelques passages de Bouadjadj «Ya saheb el Ghamama» ou encore «Azzizaliya Sidi Rssoul Allah»…
Cheikh Yahi nous a quittés le 1er janvier 2009. Nous commémorons avec beaucoup d’émotion le 10ème anniversaire de sa disparition et reprenons la phrase qu’il prononçait à chaque disparition d’un éducateur: «Comme tous ceux qui, pieusement sont morts au service de l’éducation, tu as droit que sur ta tombe tes disciples viennent et prient.»
Cheikh Yahi donc, exclusivement connu sous ce pseudonyme, que lui a bien choisi la vox populi dans son univers de l’éducation – tant le terme «Cheikh» a de la valeur dans notre culture – en le vénérant bien sûr, pour de considérables initiatives que nul autre n’aurait pu accomplir, était profondément convaincu de la mission ô combien noble qu’il effectuait avec détermination, mais surtout avec amour. En effet, parce qu’ardemment convaincu de la noblesse de l’éducation des enfants, il s’était engagé dans un combat au quotidien, sur le terrain de la réalité, bravant tous les obstacles et luttant inlassablement pour la promotion d’une école au diapason des exigences de notre pays…

«On ne devient homme qu’en se surpassant» (Aristote)
Le Cheikh Yahi, ce forcené du travail. Il ne pouvait ne pas voir un jour ce tableau noir de notre enfance, ce morceau de craie qui avait une odeur particulière, ces tables bien alignées et leurs encriers bien astiqués, ces cahiers de classe bien rangés et, pour couronner le tout dans ce climat d’émulation, ces meilleurs résultats qui le faisaient vibrer de tout son être.
C’est ainsi, qu’il y a des gens qui sont nés pour se distinguer dans le sacrifice… et Cheikh Yahi en faisait partie, avec «son syndrome» du culte de la perfection. D’ailleurs, c’est pour cela que pris dans l’engrenage du rendement positif, les termes repos, vacances, détente, relâche, farniente, congés et arrêt de travail, ou je ne sais quel autre terme parmi ceux qu’il rebutait, n’étaient pas dans son logiciel.
Des belles actions avec Cheikh Yahi, il y en a eu tellement. Il les composait et les vivait en acteur principal, souvent sans s’en rendre compte, ni même espérer qu’un jour elles lui seraient comptées parmi les performances inoubliables que d’autres n’ont pu présenter au profit d’une société comme la nôtre qui, aujourd’hui particulièrement, a tellement besoin de ces valeurs d’exemples.
Oui, Cheikh Yahi – j’y reviens, parce que je l’ai bien connu – a été un bourreau de travail, spécialement dans le métier d’éducateur qu’il chérissait au-delà de ses limites. Et c’est là, que je reconnaissais chez lui, «le reflet d’une qualité innée, intérieure, ou la quête d’une compréhension philosophique ou littéraire de l’harmonie, de la raison et de la vérité», comme disait l’architecte britannique John Pawson.
Voilà des hommes qu’il faudrait célébrer en érigeant à leur gloire ce qui doit leur convenir en termes de reconnaissance. Ainsi, s’il y a des distinctions à distribuer – et il doit y en avoir au profit de ce genre de cadres laborieux – ne pourrait-il pas en bénéficier notre Cheikh Yahi, à titre posthume, lui qui s’est exténué dans l’encadrement, la formation, l’éducation et la mobilisation d’une foule d’élèves et d’étudiants devenus, aujourd’hui, de grands et meilleurs cadres dirigeants dans les structures étatiques et le secteur privé en Algérie?
Mais en attendant, le Tout-Puissant, lui réserve sans aucun doute, parce que Reconnaissant et Miséricordieux, sa place parmi ses élus, ceux qui leur prédit le Firdaous pour avoir été de bons croyants, en privilégiant l’oeuvre utile dans la plénitude du travail bien fait et dans la dignité. «Dis: «Agissez! Dieu va apprécier vos actions, ainsi que Son Prophète et les Croyants. Vous ferez ensuite retour à celui qui connaît si bien toute chose, invisible ou apparente. Alors Il vous informera de toutes vos oeuvres» Coran, Sourate 9, verset 105.
Oui, en attendant demain où, à l’heure des bilans que nous espérons honnêtes et sincères, il aura sa place – une bonne place – dans les annales de l’Education nationale qui saura reconnaître les siens, ces combattants du progrès, de la réussite et du bonheur de l’élève et de ses parents, en somme, le bonheur de tout un pays. Et là, Cheikh Yahi demeurera à jamais le symbole d’une époque, d’une génération d’instituteurs, de professeurs, d’inspecteurs et de directeurs – il a occupé toutes ces fonctions – qui ont brillé par leur passion de l’école, par leur dévouement aux besoins des élèves et par leurs espoirs quant au devenir de cette Algérie qui remplissait leur coeur.
Ainsi, pour mon dernier mot, je te dis: Cheikh Yahi, dors en paix, tu as fait ton devoir, tu as occupé convenablement ta mission d’éducateur généreux, attentif et zélé dans un monde qui n’arrêtera pas de louer tes mérites et de célébrer ton appartenance à cette race d’Hommes qui n’ont de cesse de se rassembler autour de grands idéaux.

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Espace d’art contemporain d’El Achour – Conférence: « Présence algérienne dans les biennales »

Mon, 12/31/2018 - 13:56

Toujours dans le cadre de l’exposition «7 Houmate» de l’artiste plasticien Karim Sergoua, l’Espaco vous convie à la conférence «Présence algérienne dans les biennales méditerranéennes de 1989 à 2005» (Marseille, Valence, Turin, Rome, Bari, Sarajevo, Lisbonne, Athènes, Barcelone, Milan, Skopio, Paris, Helsinki…).

Cette présence a été possible grâce au travail de l’association algérienne «Association internationale de la biennale de Tipasa» qui a deux objectifs, la protection du patrimoine archéologique et promotion des jeunes créateurs algériens. L’Association est présidée par Ahmed Bedjaoui. La conférence se tiendra le samedi 5 janvier 2019 à 14h00, à Espace d’art contemporain Espaco, Résidence CMB, 196 Oued Terfa, El Achour, Alger – Algérie.

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Alger: Exposition de la voiture de Houari Boumediène pour la première fois

Mon, 12/31/2018 - 13:49

La voiture personnelle de Houari Boumediène a été exposée hier, aux Sablettes (Alger).

Hier, une exposition d’une variété de voitures anciennes et de vélos de police, a été organisé par la Direction Générale de la Sûreté nationale, aux Sablettes d’Alger.

De nombreux visiteurs ont été surpris de voir le véhicule du défunt Houari Boumediène, à quelques jours de la commémoration de son 40 e anniversaire de sa mort 

Ainsi, 40 ans après la mort de Houari Boumediène, la voiture  « est en bon état » ! se réjouit un visiteur.

Elle a d’ailleurs attiré l’attention de nombreux Algériens de passage.

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Les événements marquants de l’année 2018 en Algérie

Mon, 12/31/2018 - 13:00

L’année 2018 a été marquée par de nombreux événements en Algérie, Algérie 360 a sélectionné pour vous les événements les plus marquants de cette année.

  • Le crash de l’avion militaire à BlidaUn avion de l’Armée Nationale Populaire (ANP) s’est écrasé le mercredi 11 avril, à 8 heures du matin près de l’aéroport militaire de Boufarik. Un terrible accident qui a causé 257 victimes.
  • Décès de l’animateur de la radio  Yazid Ait Hamadouche: Hamadouche Yazid est décédé le 28 août à l’hôpital de Kouba, suite à une intervention chirurgicale.
  • L’apparition de l’épidémie de choléra: Plusieurs cas ont été signalés à Blida, l’épidémie s’est propagée par la suite vers la wilaya Tipaza, pour disparaître en septembre. Elle aurait causé deux décès, à Blida.
  • Les projets Cevital bloqués:  Durant cette année les projets du propriétaire du groupe familial Cevital, Isaad Rebrab ont subi de nombreux blocages, et principalement celui de son projet de trituration de graines oléagineuses à Bejaia.
  • Arrestation de plusieurs célébrités algériennes :Le comédien Kamel Bouakaz, le journaliste Adlane Mellah, l’ex-footballeur Fodil Dob et Houari Boukhors le frère du cybermilitant Amir DZ ainsi que le chanteur Reda city 16 ont été accusés dans une affaire de chantage et d’extorsion de fonds.
  • Saisie de 701 kg de cocaïne au port d’Oran: L’affaire « El Boucher » a bien marqué l’année 2018, engendrant de nombreux limogeages, et des révélations chocs.
  • Le départ de Ould Abbes: Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a démissionné de son poste suite à une crise cardiaque. La gestion des affaires courantes a été confiée à une direction collégiale, dirigée par le président de l’APN Mouad Bouchareb.
  • Décès du célèbre chanteur algérien Rachid Taha: Rachid Taha est décès le 12 septembre, suite à un arrêt cardiaque.
  • Transfert illicite de devises:  De nombreuses tentatives de transfert illicite de devises ont été mises en échec par les services de police algérienne. Au total des centaines de milliers d’Euros.
  • Le phénomène des harragas: L’émigration clandestine ne cesse d’augmenter en Algérie. En effet durant l’année 2018, de nombreux algériens ont risqué leur vie en mer, et ce pour la quête d’un avenir meilleur ailleurs.
  • La béatification des 19 moines de Tibhirine: Le 8 décembre 2018 a été choisi pour célébrer à Oran la béatification de 19 martyrs, 19 religieux et religieuses assassinés dans les années 1990, décennie noire pour l’Algérie.

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Sonatrach: 2 accords pour développer les champs de la périphérie de Gassi-Touil

Mon, 12/31/2018 - 11:50

ALGER – Le groupe national des hydrocarbures Sonatrach a procédé, dimanche à Alger, à la signature de deux (2) accords avec deux entreprises nationales, ayant pour objet la réalisation d’un projet de développement des champs gaziers de la périphérie de Gassi-Touil, qui compte un ensemble de 47 puits.

Ainsi, ces deux contrats d’Engineering project construction (EPC) portant sur le développement de ces champs ont été signés distinctement avec la société Cosider Canalisation d’une part et l’Entreprise nationale de grands travaux pétroliers (ENGTP), filiale de Sonatrach.

La périphérie de Gassi-Touil, située à 150 km au Sud-Est de Hassi Messaoud, comporte six (6) champs gaziers avec un total de 47 puits et une production d’environ 12,3 millions de mètres cube par jour (MMSm3/j).

Ainsi, le premier accord, liant le groupe pétrolier à la société Cosider canalisation, a été paraphé par le Directeur central engineering et projet management auprès de Sonatrach, Faiz Zane et le P-dg de Cosider canalisation, Fethi Zerouali.

L’accord porte sur la réalisation d’un réseau de collecte pour le raccordement et la mise en production de 25 puits vers le centre de traitement existant au niveau de Rhourde Nouss (Illizi). Son apport total en production de gaz sera de 7 MMSm3/jour, a précisé M. Zane lors de la cérémonie de signature.

D’un montant contractuel de prés de 21 milliards de DA, ce premier contrat devrait être livré en décembre 2020 et comprendra la fourniture par Cosider canalisation des études d’ingénierie de détail, la construction et le montage sur site et les essais et la mise en service.

L’ouvrage à réaliser selon les termes du contrat qui lie les deux sociétés comprendra notamment, outre le réseau de collecte, des installations de surface aux puits, 6 manifolds sur champs et 5 jonctions, un poste de sectionnement ainsi qu’un nouveau système Scada, a expliqué M. Zane.

Quant au second accord, signé par M. Zane d’une part et le P-dg de l’ENGPT, Messaoud Mokhnache d’autre part, il porte sur la réalisation d’un réseau de collecte pour le raccordement et la mise en production de 22 puits vers le centre de traitement de gaz existant au niveau de Gassi -Touil. Son apport total de production sera de 5,3 MMSm3/j.

D’un montant contractuel de plus de 32 milliards de DA, le deuxième contrat sera achevé également en décembre 2020.

Il est également prévu, à travers les termes de ce contrat en EPC, que l’ENGTP fournisse des études d’ingénierie de détail, la construction et le montage sur site et les essais et la mise en service, et ce, en plus de réaliser des installations de surface aux puits, 4 manifolds sur champs et extension de 2 manifolds déjà existants ainsi que l’extension du système Scada existant, a détaillé le même responsable.

Sonatrach mise sur les entreprises nationales pour augmenter le taux d’intégration 

Par ailleurs, il est à noter que le choix porté par Sonatrach sur des entreprises nationales pour la réalisation de ces réseaux de collecte, découle de sa volonté d’atteindre un taux d’intégration de l’ordre de 55% tel que prévu par la Stratégie de la compagnie à l’horizon 2030 (SH2030).

Pour rappel, Sonatrach avait également signé en décembre 2017, des accords avec l’ENGTP, GCB, ENAC, Infratelle et Cosider canalisation pour la réalisation d’un réseau de collecte d’une longueur cumulée de 330 km, pour le raccordement de 50 puits producteurs sur les 154 existants du champ gazier de Tinhert (Illizi).

A l’issue de la cérémonie de signature, le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour a expliqué à la presse que ce projet visait également  » l’optimisation des installations déjà existantes de la compagnie », notant qu’ainsi les investissements de la compagnie devraient être « moins lourds ».

« Nous utilisons les usines déjà existantes, nous ne réalisons que le réseau de collecte pour acheminer le gaz collecté vers Rhourde Nouss et vers Gassi-touil », a expliqué M. Ould Kaddour à la presse.

Revenant sur les réalisations de la compagnie le long de l’année 2018, le P-dg de Sonatrach a évoqué la stratégie SH2030 d’où découle l’option de faire de la compagnie  » une entreprise gazière », et ce, outre le développement de la pétrochimie et la signature de certains contrats.

« Nous avons beaucoup transformé l’entreprise et nous sommes devenus beaucoup plus dynamiques. Les relations que nous avions avec les partenaires n’étaient pas les meilleures, maintenant les partenaires étrangers veulent travailler avec nous », a noté le P-dg du groupe en prévoyant des partenariats plus intenses en 2019.

Concernant l’exploration en Offshore, M. Ould Kaddour a rappelé la signature de contrats faite en octobre dernier avec ENI (Zone d’intérêt Est sur une superficie de 14.965 km2) et Total (Zone d’intérêt Ouest  sur une superficie 9.336 km2), estimant que le premier forage se fera dans les six (6) prochains mois.

Concernant la chute du prix du baril de brut,  le responsable l’a incombé à la hausse des réserves de brut, évoquant les USA et l’Arabie Saoudite qui « inondent le marché. Selon lui, cette chute des prix pénalise tout le monde.

« Le rôle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) est justement d’équilibrer l’offre et la demande », a-t-il noté en ajoutant : « définitivement il va y avoir des changements positifs et nous espérons que se sera le plus tôt possible ».

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Des station fabriqué localement pour le traitement de l’eau et sa décalcification en cours d’essai

Mon, 12/31/2018 - 11:47

SAIDA – Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a annoncé, dimanche, lors de sa visite dans la wilaya de Saida, qu’un modèle de station de traitement d’eau et sa décalcification, fabriquée localement, est actuellement en phase d’essai.

En inspectant dans la commune d’Aïn Lahdjar, le projet de réhabilitation du réseau d’AEP des communes de Saida, Aïn Lahdjar et Ouled Khaled, d’une longueur de 140 km, le ministre a affirmé qu’un modèle de station de traitement d’eau potable est en cours d’essai au niveau d’une entreprise publique d’Alger. Celle-ci assurera le traitement de l’eau et sa décalcification. Les composantes de cette station sont à 80 PC fabriqués localement a-t-il précisé.

Cette station-pilote permettra de réduire les coûts d’importation de ce genre d’équipements a assuré Hocine Necib. Annonçant que la wilaya devra bénéficier d’une nouvelle station de ce type. Elle sera installée à Aîn Skhouna et permettra de purifier l’eau et la débarrasser du calcaire qu’elle renferme.

Sur place, le ministre a appelé à accélérer la cadence des travaux pour achever dans les délais la réhabilitation de ce réseau tout en rappelant que le Président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika insiste toujours sur la réalisation de ces projets ayant un lien direct avec l’amélioration du cadre d e vie de s populations.

Toujours à Aïn Lahdjar, Hocine Necib s’est enquis des travaux de réalisation de trois forages, lancés dans le cadre du programme d’urgence 2018 destiné à renforcer l’AEP de la ville de Saida.

Lors d’un point de presse, le ministre a souligné que son département œuvre, en collaboration, avec le ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, à atteindre, à l’horizon 2022, une surface de 2 millions d’hectares de terres irriguées, dont les grands périmètres agricoles rappelant que l’Algérie dispose actuellement d’une surface de 1,350 million de has d e terres agricoles irriguées.

Le ministre a ajouté que « le grand enjeu porte sur la diversification de l’économie nationale surtout dans le domaine agricole qui repose sur l’extension des terres agricoles irriguées et le développement des activités agricoles.

Dans ce contexte, il a annoncé des projets de réalisation de 30 stations d’épuration des eaux usées à travers le pays alors que 56 autres stations sont en cours de réalisation. Ce qui permettra de produire de 600 millions de m3 d’eaux épurées d’ici 2021.

« Cette quantité d’eau épurée sera exploitée dans le domaine des surfaces irriguées à travers le pays », a-t-il indiqué, rappelant qu’à l’horizon 2020, l’Algérie disposera d’une capacité de stockage de 9 milliards de m3 d’eau après la fin des travaux de 5 nouveaux barrages en cours de construction.

Hocine Necib a signalé que « la capacité actuelle de stockage des 36 barrages que compte le pays est de 8,5 milliards de m3 d’eau. Les 11 stations de dessalement d’eau de mer produisent, quant à elles, 2 millions de m3.

En inspectant le périmètre de Dhayat Zraguet, dans la commune d’Aïn Skhouna, le ministre a donné des instructions pour augmenter les surfaces agricoles irriguées de cette région qui sont actuellement de 1.500 has.

Dans ce cadre, il a appelé l’Office national d’irrigation et de drainage d’eau à élaborer une étude scientifique du périmètre de Dhayat Zraguet pour délimiter la surface agricole à créer, à irriguer et à exploiter dans diverses activités agricoles.

Le ministre a achevé sa visite en se rendant à Youb où il a inspecté le projet de réalisation d’une station d’épuration d’eaux usées (STEP) et inauguré le siège de la subdivision des ressources en eau.

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La pièce de théâtre « Khawana Wa Sareq » séduit le public

Mon, 12/31/2018 - 11:45

ALGER – La pièce de théâtre « Khawana Wa Sareq » (des traitres et un voleur), une comédie traitant de relations de couples complexes traversées de problèmes et de trahison, mise en scène par Mustapha Sofrani, a été présentée au public dimanche à Alger.

Produite par le théâtre régional de la ville de Djelfa, ce spectacle a été présenté en compétition officielle du 13e Festival national du théâtre professionnel (Fntp) qui se tient au Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi depuis le 22 décembre.

Ce spectacle, joué devant un public nombreux, met en scène un voleur simple d’esprit, entré par effraction dans la maison d’un riche commerçant, marié à une artiste, alors que le couple est sensé être absent.

En essayant de sortir de la maison le voleur se rend compte que les propriétaires sont chez eux et se cache dans une armoire. Il est très vite rejoint par la maitresse du mari et l’amant de son épouse et l’effraction devient alors un problème secondaire devant l’adultère.

Alors que les époux se disputent, le voleur sortant de l’armoire menace à demi mots de tout dévoiler et le metteur en scène propose, alors que l’intrigue est son paroxysme, plusieurs scènes et possibilités de dénouement.

Cette pièce de théâtre écrite par Brahim El Khalil Hammam et inspiré du texte de l’écrivain italien Dario Fo est servie par les comédiens Chacha Khelifa, Chahed Rym Zouablia, Asmaa Cheikh, Ahmed Hassen, Mohamed Lbachi, Mohamed El Haoues.

« Khawana Wa Sareq » a été ovationnée par le public pour son orientation foncièrement humoristique et l’aspect burlesque du personnage principal, malgré des faiblesses dans la conception des lumière qui devait délimiter les espaces sur scène et des dialogues parfois inaudibles.

Inauguré le 22 décembre, le 13e Fntp prendra fin lundi après la présentation de la dernière pièce en compétition « Salle d’attente », mise en scène par Samir Oudjit et produite par le Théâtre régional de Batna.

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Premier concert de l’Orchestre des jeunes musiciens à Alger

Mon, 12/31/2018 - 11:45

ALGER – L’Orchestre des jeunes d’Algérie, une nouvelle formation musicale encadrée par le musicologue et compositeur Salim Dada, a donné dimanche soir à Alger, sa première prestation musicale devant un public nombreux.

Accueilli au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, cet ensemble instrumental composé d’une centaine de musiciens, a signé sa prestation sur scène devant un parterre de professionnels et mélomanes enchantés.
Sous la direction de Salim Dada, les jeunes musiciens ont exécuté des pièces universelles à l’image de « Peer Gynt », une musique de scène composée par le Norvégien Edvard Grieg ou encore « Villa Lobos », œuvre musicale célèbre du compositeur brésilien Heitor Villa-Lobos.

L’Orchestre a aussi revisité avec brio des partitions extraites de la bande originale du film « Augustine, son of her tears » signée Salim Dada et « Lounga Nahawound », poème symphonique du même compositeur.
Issus de différentes régions du pays, les instrumentistes ont été formés en résidence à l’Institut national supérieur de musique (Insm) à Alger.

Parrainé par l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (Onda), ce stage d’une semaine a permis à une centaine d’élèves des conservatoires et des instituts de musique de valider leurs acquis et travailler sein d’un collectif musical.

Présent à cette soirée, le directeur général de l’Onda, Sami Bencheikh El Hocine, a affirmé que ce stage musical permettait de « repérer de jeunes musiciens talentueux » qui formeront désormais un orchestre que l’Onda accompagne à travers une formation de qualité assurée par des musiciens confirmés.

A travers la création de cet orchestre, a poursuivi M.Bencheikh, l’Onda contribue en tant que établissement public à « pallier le manque constaté » en matière de formation artistique, de pratique collective et de musiques d’ensemble universelle et algérienne.

En novembre dernier, l’Onda avait lancé un appel à candidatures à l’adresse de jeunes musiciens pour la création d’un ensemble instrumental. Sur les 500 jeunes candidats, le comité de sélection en a retenu une centaine.

Créateur et compositeur prolifique, Salim Dada est également chercheur en ethnomusicologie affilié au Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah). Entre 2006 et 2009, le musicien était nommé compositeur en résidence de l’Orchestre Symphonique national d’Algérie.

Dans le cinéma, Salim Dada a composé des musiques pour films tels « Ben Boulaïd » d’Ahmed Rachedi, « Ibn Badis » d Syrien Basel Al-Khatib et « Augustine, Son of her tears » de l’Egyptien Samir Seif en plus de « La flamme du Sahara », chorégraphie de Fatma-Zahra Namous et d’Ahmed Khemis.

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Bedoui reçoit le Directeur général de la Protection civile mauritanienne

Mon, 12/31/2018 - 11:45

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Nouredine Bedoui, a reçu, dimanche à Alger, le Directeur général de la Protection civile mauritanienne, Mokhtar Ould Mohamed M’barek, en visite de travail en Algérie, indique un communiqué de ce département ministériel.

Cette audience a permis d’aborder « les moyens de renforcement de la coopération algéro-mauritanienne dans le domaine de la protection civile », précise la même source.

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Alors que les algériens préparent activement leur réveillon: Les islamistes coincés dans le « Halal » et le « Haram »

Mon, 12/31/2018 - 11:42

Par Walid AÏT SAÏD

Ces allergiques au bonheur ont sorti leur plus belle djellaba et leur meilleur «musc» pour envahir les plateaux de télévision ainsi que la place publique dans le seul but de dire qu’il est interdit d’être…heureux!

«Cachez-moi cette joie et ses fêtes que je ne saurais voir!» voilà le mot d’ordre des islamistes en cette fin d’année. En effet, depuis le mois de novembre dernier, ils ont «dégainé» leur vieux disque du «halal» et «haram» pour en faire le tube des fêtes de fin d’année… Tout a commencé avec la fête du Mawlid Ennabaoui Echarif. Ces allergiques au bonheur ont sorti leur plus belle djellaba et leur meilleur «musc» pour envahir les plateaux de télévision, ainsi que la place publique dans le seul but de dire que celui qui fête la naissance de son prophète est un mécréant!

Un gâteau qui leur fait faire des cauchemars…

Des affiches ont même été placardées à travers les quatre coins du pays pour mettre en garde contre les «dangers» des festivités liées à la naissance du prophète Mohammed (Qsssl).Une ineptie à laquelle ils nous ont habitués ces dernières années, mais qui a doublé d’effet cette année avec les réseaux sociaux, devenus leur nouveau terrain de «guerre». Néanmoins, ce tapage «islamiste» n’aura en rien changé les traditions de nos compatriotes qui ont célébré en grande pompe le «Mawlid» de celui qu’ils aiment tant. À peine leur urticaire «guéri», voilà que leur allergie revient de plus belle avec les fêtes de fin d’année.

Les «fetwas»ont été ressorties du placard, avec de «ahadiths» «new-look» qu’ils ont inventés pour empêcher ce sacrilège. Les campagnes ont repris de plus belle. Affichettes et «halakate» (séances religieuses) sont de mise. Ils se sont bien évidemment attaqués à la Noël, oubliant les vrais préceptes de l’islam que sont la fraternité et le respect des autres religions monothéistes. Cela avant de s’attaquer violemment à la fête internationale du Nouvel An, que l’on rappelle, ne porte aucune connotation religieuse.

En fait, ce qui semble le plus les effrayer dans ces fêtes, c’est le petit gâteau en forme de bûche. Cette pâtisserie leur fait faire des cauchemars. Pourtant, ces religieux sont connus pour être de grands gourmands…Les adeptes des «moukasirate» et du «zandjabil» (gingembre, Ndlr) ont en fait une véritable obsession. Au point où ils ont réussi à convaincre certains pseudo «pâtissiers» que le fait de confectionner un gâteau sous cette forme, les enverra «illico presto» en enfer! La suite, ces commerçants, dont certains sont sans foi ni loi, ont fièrement affiché des écriteaux sur les devantures de leurs magasins pour signifier qu’ils ne vendaient pas ce type de produit pour des raisons religieuses. Croyant au passage avoir gagné leur place au paradis en combattant une…bûche en chocolat! Quelle noble bataille!

Une belle claque pour les prometteurs du désespoir!

Ainsi, les nostalgiques du «FIS» (ex-parti islamiste dissous, Ndlr) veulent nous renvoyer à une époque des plus révolues avec ces polémiques des plus rétrogrades. Celle du «yadjouze» ou «layadjouze» où l’on débat de la longueur de la queue du mouton, de la roue de secours et des assurances automobiles qui sont ou non tolèrées par l’islam. Bref, des polémiques stériles, rétrogrades qui ne font en rien avancer une société pourtant appelée à relever des défis importants, avec notamment la crise financière qui frappe de plein fouet le pays, le chômage des jeunes ou encore la corruption qui gangrène la société.

Mais les sauveurs de nos moeurs ont d’autres priorités comme les femmes, la longueur de leurs jupes ou leurs maillots de bain! La corruption et les problèmes des jeunes qui meurent en mer ne sont que des détails par rapport au danger d’une bûche ou pis encore, d’une femme qui laisserait paraître un bout de peau! Heureusement que ce type de bêtises ne prend plus! Pour preuve, pendant, qu’ils continuent à se noyer dans ces discours, en total désaccord avec la réalité de la société, les Algériens se bousculent aux frontières pour passer le réveillon à l’étranger. Les vols vers la majorité des destinations affichent pratiquement complet! Que dire alors du sud du pays et, bien évidemment, de la Tunisie qui a cassé les prix provoquant une véritable ruée à ses postes frontaliers.

Hommes, femmes, jeunes, vieux, en couple, avec des enfants ou en solo…ils se sont enfuis de cette hypocrisie générale pour tout simplement profiter de la vie. Une belle claque pour ces prometteurs du désespoir!

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Transferts sociaux en hausse et pas de taxes dans la loi de finances – 2019: les affiches de l’espoir!

Mon, 12/31/2018 - 11:34

Par Mohamed TOUATI

La nouvelle année s’annonce sous de meilleurs auspices que ceux qui sont échafaudés par certaines officines qui rêvent de voir l’Algérie mettre un genou à terre.

L’Algérie est debout! Elle le restera pour longtemps encore: pour l’éternité certainement. Certes, il y a cette terrible crise financière, mais elle n’est pas la seule à la subir de plein fouet. Tous les pays producteurs qui tirent l’essentiel de leurs revenus de leurs exportations d’hydrocarbures ont vu leur trésorerie laminée, leur déficit commercial subir un gouffre abyssal suite à la chute vertigineuse de l’or noir.
L’Arabie saoudite, un des plus gros producteurs mondiaux a connu un déficit de près de 100 milliards de dollars en 2015. Le Venezuela au bord du chaos voit sa population déferler vers ses pays voisins… Que doit-on dire des pays industrialisés comme la France, l’Espagne ou l’Italie frappés par une paupérisation rampante. La précarité y a fait un bond spectaculaire, des assistés et des démunis qui se comptent par millions désormais. Le taux de croissance dans ces nations développées est moindre que celui que connaît le pays. La croissance économique en Algérie devrait se maintenir à 2,5% en 2018 contre, pour croître, à 2,7% en 2019. Elle atteindra à peine 1,6% cette année en Italie et doit se situer à 1% l’an prochain.

La France est dans le même cas de figure 1,6% en 2018 et 2019. Des statistiques publiées par le FMI dans son rapport d’octobre dernier. Le dernier classement officiel des pays les plus développés d’Afrique affiche l’Algérie sur la plus haute marche du podium devant l’Afrique du Sud, le Nigéria ou le Maroc. Notre indice de développement humain (IDH) est proche de celui des Portugais et des Espagnols. Doit-on faire la fine bouche? Personne ne nie que l’année 2019 sera difficile tant que les prix du pétrole restent à leur niveau actuel. Rien ne dit non plus qu’ils ne rebondiront pas après l’entrée en action de l’accord de la baisse de production de 1,2 million de b/j le 1er janvier. La nouvelle année s’annonce sous de meilleurs auspices que ceux qui sont échafaudés par certaines officines qui rêvent de voir l’Algérie mettre un genou à terre.

Les affiches de l’espoir en 2019 ne relèvent pas d’une vue de l’esprit ou de la pure démagogie. L’enveloppe budgétaire allouée aux transferts sociaux durant l’exercice 2019 est en hausse et représente près de 21% de la totalité du budget de l’Etat. Quel pays peut se targuer d’assurer une politique de justice sociale de cette envergure en temps de vaches maigres? Ce n’est pas le seul indice qui montre que l’avenir n’est pas aussi sombre que l’on veut le dépeindre. Le déficit commercial s’est contracté de plus de 60% durant les 11 premiers mois de 2018 alors que les exportations massives de ciment vers l’Afrique de l’Ouest indiquent que le pays veut en finir avec sa dépendance au pétrole et se tourne, résolument, vers une économie productrice de richesses. 2019 doit marquer le début de cette nouvelle ère annonciatrice d’une qualité de vie attestée, introuvable sous d’autres cieux…

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Constatant les violations de l’obligation de réserve par certains officiers supérieurs: Le sévère rappel à l’ordre de l’armée

Mon, 12/31/2018 - 11:32

Le ministère de la Défense nationale (MDN) se réserve le droit de faire appliquer les mesures légales appropriées à l’encontre des auteurs d’articles de presse écrits par des militaires en retraite «ayant fait abstraction de toute considération à l’obligation de réserve à laquelle ils sont astreints», selon des précisions publiées dimanche sur le site du MDN.
«A l’approche de l’échéance électorale présidentielle, certains individus mus par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises tentent, par tous les moyens, notamment les médias, de préjuger des prises de positions de l’institution militaire vis-à-vis de l’élection présidentielle et s’arrogent même le droit de parler en son nom», note la même source.
«En agissant ainsi, ces individus, aigris et sans envergure, qui ne lésinent pas sur l’emploi des moyens les plus déloyaux, visent sans succès à influencer l’opinion publique et de s’affubler de la crédibilité qui leur fait énormément défaut», poursuit le MDN, ajoutant que les auteurs de ces écrits «n’ayant pas trouvé d’échos à leurs interventions récurrentes, diffusées dans les médias, se sont improvisés, pour la circonstance, en experts pluridisciplinaires et ont été, a priori, instruits de s’adresser au Haut Commandement de l’Armée nationale populaire, comme ultime recours».
«Ce faisant, ils oublient que les principes immuables qui ont, de tout temps, guidé l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de Libération nationale, font d’elle une institution au service du seul peuple algérien, lequel voit en elle ce rempart inébranlable qui protège l’Algérie contre tous les dangers et lui assure la sérénité et la quiétude», indique le MDN.

Le MDN recadre la situation
«C’est d’autant plus regrettable que ces faits sont l’oeuvre de certains militaires à la retraite qui, après avoir servi longtemps dans les rangs de l’Armée nationale populaire, rejoignent des cercles occultes et ce, dans le seul but d’assouvir des ambitions personnelles démesurées, qu’ils n’ont pu réaliser à l’intérieur de l’institution», note la même source, soulignant que «pour parvenir à leur fin, ces gens-là qui ont fait abstraction de toute considération à l’obligation de réserve à laquelle ils sont astreints, en vertu de la loi 16-05 du 03 août 2016 et sous peine de laquelle ils peuvent être poursuivis en justice, s’essayent à la politique, avec comme seul attribut l’esprit revanchard et se permettent, sans respect de toute forme d’éthique et de déontologie, de s’ériger en donneurs de leçons.»
Le MDN écrit, en outre, que «perdant le sens de la mesure, ces individus s’accordent une vocation et une dimension qui ne sont pas les leurs, et se lancent, sans aucun scrupule, dans des affabulations débridées, découlant d’un narcissisme maladif, qui les pousse jusqu’à prétendre bien connaître le Haut Commandement de l’ANP, pour prévoir sa position vis-à-vis de l’élection présidentielle, grave dérive qui dénote d’un seuil inquiétant d’inconscience que seule l’ambition aveugle peut provoquer».
Le MDN note, à ce propos, que «l’Armée nationale populaire, dont la démarche est dictée par son caractère éminemment légaliste et républicain, respectueux de l’ordre constitutionnel, n’a pas de leçons à recevoir d’individus qui n’existent que par les cercles qui les commanditent».
«L’incohérence du discours développé par ces derniers, notamment concernant la question lancinante d’accorder la chance aux jeunes pour assumer des responsabilités au sommet de l’Etat, qui leur est, vraisemblablement, dicté par leurs mentors, trahit leurs véritables intentions et leur approche maladroite, en ce sens que cette question n’a absolument pas lieu d’être posée et, pour cause, la quasi-totalité des hautes fonctions de l’Etat sont occupées à l’heure actuelle par des cadres issus de la période post-indépendance», relève la même source.
S’agissant de l’Armée nationale populaire, le MDN affirme que «ce principe est consacré dans la pratique, où seuls les critères de mérite et de compétence sont pris en ligne de compte lors des désignations dans les différentes responsabilités».
«D’autre part et feignant méconnaître les missions constitutionnelles de l’Armée nationale populaire, ces individus demandent publiquement au vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, à prendre ses responsabilités pour, selon eux, consolider les acquis démocratiques, dans un discours à la fois alarmiste et malintentionné.
Il ressort, malheureusement, de l’acharnement de ces individus contre l’institution qui les a vus grandir, aux sens propre et figuré, que leur démarche, qui ne saurait être individuelle tant les arguments qui la sous-tendent sont fallacieux, et semblent obéir à une machination fomentée par des cercles occultes», ajoute-t-on.

L’armée rappelle ses missions constitutionnelles
«Dans une tentative ratée de se faire prévaloir d’un soi-disant pragmatisme et réalisme, l’analyse développée sur le statut de l’Algérie au niveau régional par ces apprentis analystes révèle, à bien des égards, que la connaissance dans le domaine géostratégique, dont ils se targuent sans en maîtriser les contours, ne les prédispose, même pas, à saisir le sens du concept Etat-Pivot et trahit leur intention de minimiser les acquis réalisés à la faveur de la stratégie sécuritaire adoptée par le Haut Commandement, y compris en termes de coopération régionale et internationale, qui est mise en oeuvre dans le cadre du strict respect des dispositions de la législation nationale», souligne le MDN.
«Cette stratégie clairvoyante, qui a permis de relever les multiples défis auxquels fait face notre région, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, où la contribution de notre pays et de ses forces armées dans la stabilité de la région lui a valu la reconnaissance à l’échelle internationale, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, dont la stratégie et les modes d’action sont devenus un cas d’école», rappelle-t-on.
«Enfin, compte tenu de ces agissements récurrents qui ont dépassé, par leur indécence, le seuil de l’intolérable, notre institution se réserve le droit de faire appliquer à l’encontre de leurs auteurs, les mesures légales appropriées», conclut le MDN.

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400 milliards de dollars pour reconstruire la Syrie: Le retour en grâce de Bachar al-Assad

Mon, 12/31/2018 - 11:31

Par Chaabane BENSACI 

Près de huit ans après une guerre dévastatrice, la Syrie doit panser ses plaies béantes et réunir les conditions indispensables à sa reconstruction.

Avec l’entrée en lice des puissances occidentales dans le conflit syrien, en 2011, le président Bachar al-Assad était devenu à son corps défendant une cible privilégiée des états-majors et des officines, tant des diplomaties occidentales que des groupes extrémistes soutenus par certaines parties régionales. Voué aux gémonies, il se trouvait alors sous la menace d’une condamnation urbi et orbi pour de prétendus «crimes de guerre», alors que les villes syriennes bombardées sans relâche subissaient le sort de Dresde au temps de la seconde guerre mondiale.
Au plus fort de la tourmente, l’homme a démontré qu’il sait tenir le cap et n’a cure des rodomontades de chancelleries plus obsédées par l’appât de l’or noir que par les exigences, toutes relatives, des droits de l’homme. Ni les commentaires invraisemblables d’un dirigeant du Quai d’Orsay, il est vrai très proche d’Israël ni les tentatives d’intimidations d’autres dirigeants de la région moyen-orientale n’ont réussi à l’ébranler et encore moins à le faire renoncer alors que nombreux étaient ceux qui «exigeaient son départ», notamment dans les rounds de «pourparlers» organisés à Genève par l’émissaire onusien Staffan de Mistura avec les représentants des groupes extrémistes rebelles.
Près de huit ans après une guerre dévastatrice, la Syrie doit panser ses plaies béantes et réunir les conditions indispensables à sa reconstruction. Pour le président syrien, plus que jamais en phase de retour en grâce dans la région, au point d’exacerber la hantise et la colère de l’Etat hébreu qui aura tout fait pour son anéantissement, il n’y a plus d’obstacle à sa réintégration au sein de la Ligue arabe dont il avait été injustement expulsé. Baghdad tente la réconciliation avec le Qatar, Le Caire affiche sa disponibilité et des tractations ont lieu pour une présence syrienne au sommet économique de Beyrouth que la Ligue arabe organise les 19 et 20 janvier 2019, trois mois à peine avant son prochain sommet.

Les premiers signes sont là, édifiants, avec le retour des Emirats arabes unis, dont l’ambassade a été rouverte jeudi dernier et d’autres pays du Golfe soucieux de voir Damas «réfréner les ambitions de l’Iran et de la Turquie» dans la région. Chacun lorgne vers les investissements que requiert la reconstruction du pays évaluée à plus de 400 milliards de dollars. La guerre s’était complexifiée avec l’implication de puissances étrangères et régionales, ainsi que d’une multitude de groupes terroristes dont celui d’al Qaïda (Al Nosra) et le bilan suffit à en indiquer la dramaturgie: plus de 360 000 morts, 5 millions de réfugiés et un effritement du socle national syrien. Qui plus est, en 2012, le président américain Barack Obama affirmait à qui voulait l’entendre que «les jours d’Assad sont comptés» tandis que ses alliés occidentaux et arabes se frottaient les mains en rivalisant de charme auprès des groupes extrémistes censés incarner l’opposition.

Dès l’entrée en lice de la Russie, en octobre 2015, les forces armées syriennes sont reparties à la conquête des territoires perdus, aussi bien au profit de Daesh, que des groupes comme Al Nosra, baptisée selon les étapes, Fateh al Cham et autres. Moments ultimes comme lors de la bataille de la Ghouta, non loin de Damas, à Alep, Homs, Deir Ezzor ou Idlib, le chemin a été long mais sans cesse victorieux, de sorte qu’il n’y a aucun doute pour que l’Armée arabe syrienne parvienne à libérer le dernier tiers du territoire encore sous domination extrémiste et/ou étrangère, surtout que la population kurde et les FDS-YPG engagés aux côtés des Etats-Unis contre Daesh viennent d’appeler le gouvernement syrien à leur secours pour parer à une intervention militaire turque imminente.

Ceux qui ont été surpris par la décision, le 19 décembre dernier, du président Donald Trump de retirer les 2000 soldats encore présents au nord-est de la Syrie, en particulier ses principaux alliés occidentaux, n’ont pas encore compris que la donne a changé du tout au tout et que la Maison-Blanche n’a fait qu’anticiper les évènements. En témoigne le déploiement, depuis quarante-huit heures, de l’armée syrienne à Manbij. C’est la preuve que le président Bachar al Assad est en passe de restaurer pleinement son pouvoir aussi bien sur le plan militaire que diplomatique, sans même avoir à reprendre par la force une région pétrolière de la plus haute importance pour la Syrie, dés lors qu’il y est appelé, avec supplique, par toute la population kurde.

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La presse gabonaise évoque une mise sous tutelle marocaine: Mohammed VI a-t-il mis sous sa coupe le Gabon?

Mon, 12/31/2018 - 11:27

Par Mohamed TOUATI

«Le Gabon ne saurait devenir la 11e province du Maroc. Il ne sera pas non plus le Polisario en Afrique subsaharienne», peut-on lire sur le site du journal Matin d’Afrique.

Le roi du Maroc se trouve au Gabon pour y passer les fêtes de fin d’année. Le président de ce pays est quant à lui au Maroc où il poursuit sa convalescence. Une situation plutôt cocasse il faut le reconnaître. Elle intrigue. Les médias s’interrogent et vont même jusqu’à y voir une mise sous tutelle marocaine. La genèse de cette affaire remonte à l’hospitalisation du président gabonais à Riyadh, à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Ali Bongo qui devait poursuivre sa rééducation à Londres, en Angleterre s’est finalement retrouvé au Maroc. Et c’est sur insistance du souverain marocain qu’il a été transféré à sa clinique privée à Rabat.

Une démarche qui serait revêtue d’arrière-pensées qui n’auraient pour autre dessein que de mettre la main sur les richesses du Gabon. «Depuis lors, c’est Mohammed VI qui est devenu le pater familias des Bongo et régent du Gabon. C’est lui qui détermine l’agenda de Ali Bongo et décide de qui il doit recevoir. De fait, sa démarche procède d’une volonté de contrôler le Gabon, ses richesses et ses terres arables», constate le média Matin d’Afrique dans un éditorial consacré à cette affaire. De là à y voir une similitude avec le Sahara occidental il n’y avait qu’un obstacle à sauter. L’éditorialiste du Matin d’Afrique l’a franchi allégrement. Ecoutons-le: «Mohammed VI et son Maroc veulent gérer le Gabon comme le Polisario, qui a pourtant proclamé, en 1976, une République arabe sahraouie démocratique (Rads) et qui réclame l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour régler le conflit né au moment du départ des colons espagnols», écrit Jonas Moulenda.

Et de lancer un conseil au monarque chérifien. «Quelles que soient ses accointances avec Ali Bongo, le roi Mohammed VI doit respecter la souveraineté du Gabon et de son peuple. Celui-ci a clairement affiché sa volonté de rupture lors de l’élection présidentielle du 27 août 2016. Ce choix n’est pas négociable!» a-t-il ajouté. Pour le journaliste d’investigation gabonais il est clair que cette affaire met en exergue la préservation des intérêts et du trône marocain. «Mohammed VI veut continuer de faire main basse sur l’économie gabonaise. Son pays, à travers ses holdings, est présent dans tous les pans de l’économie: banque, télécommunications, transport, mines, etc. L’or exploité à Minkebé, à Ndjolé ou à Mimongo, par exemple, profitent à la famille royale», assène Jonas Moulenda. Il y aurait donc anguille sous roche. Une casserole de plus pour l’héritier de Hassan II dont le pays est secoué par des revendications qui n’ont pas encore trouvé de réponse au point d’avoir instauré l’état de siège à El Hoceima épicentre de la contestation dans la région du Rif.

Cette ville rebelle a été quadrillée en juillet 2017. Des check-points avaient été installés sur tous les axes routiers qui y mènent empêchant toute personne désirant se déplacer d’une bourgade à une autre. Signe d’une révolte qui couve comme un volcan alors que le récent assassinat des deux jeunes touristes scandinaves a démontré que le Maroc est un véritable terreau pour les bandes sanguinaires de Daesh. C’est dans un tel contexte que cette affaire a éclaboussé le trône marocain. Les préoccupations de son peuple peuvent attendre…

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La peste des petits ruminants : 13 wilayas touchées

Mon, 12/31/2018 - 11:25

C’est la première fois que la maladie est officiellement reconnue et déclarée en Algérie : la peste des petits ruminants a décimé des milliers d’ovins, à travers 13 wilayas du pays.

Cette maladie virale et hautement contagieuse menace le cheptel algérien. Heureusement, selon les vétérinaires, les viandes bien cuites issues des ovins atteints par cette maladie, sont propres à la consommation,car le virus de la peste des petits ruminants n’est pas dangereux pour l’homme.

L’impact est plutôt économique que sanitaire. Selon les services vétérinaires dépendant du ministère de l’Agriculture, les analyses des prélèvements effectués sur des ovins et des camelins malades, ont confirmé qu’ils sont atteints de la peste des petits ruminants. Les premiers cas de  la maladies ont été découverts, il y a deux mois, dans les wilayas de Tébessa, Béjaïa,Laghouat et Djelfa. Le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a ordonné la fermeture des marchés hebdomadaires de bétail pendant un mois, et l’interdiction du transport des ovins sans autorisation des services de l’abattoir,pour protéger le cheptel contre la propagation de la fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants. Les services vétérinaires entameront, en janvier prochain, une campagne de vaccination du cheptel. Le ministère de l’Agriculture a déclaré avoir « mobilisé un budget de 400millions de dinars, pour l’acquisition du vaccin contre la peste des petits ruminants ». Malgré les déclarations rassurantes des autorités, beaucoup de vétérinaires contactés par TSA, sont sceptiques. « Les chiffres déclarés ne correspondent pas à la réalité. Les autorités sanitaires des DSA minimisent la situation, et ont tendance à dire que tout va bien et que la situation est maîtrisée. Or, ce n’est pas le cas « , critique un vétérinaire qui a préféré requérir l’anonymat. Ce vétérinaire nous livre un certain nombre d’informations concernant cette maladie. « La peste des petits ruminants touche principalement les chèvres et les moutons. La maladie sévit surtout en Afrique de l’Ouest. En 2008, des foyers ont été signalés au Maroc. Quatre ans après, un foyer a été enregistré en Tunisie. Les animaux infectés excrètent le virus par les larmes, les sécrétions nasales, les expectorations et les matières fécales ». « La maladie se propage par contact étroit entre animaux, notamment par inhalation de fines gouttelettes libérées dans l’air, par la toux et les éternuements des animaux infectés. Comme le virus est excrété par les animaux avant qu’ils ne présentent les signes de la maladie, il peut se propager lors du déplacement des bêtes infectées », poursuit encore ce vétérinaire. Et d’ajouter : « La maladie peut être suspectée face à l’apparition d’une fièvre brutale, de sécrétions nasales, et d’une diarrhée chez les ovins et les caprins, les bovins n’étant pas affectés. Étant donné que la maladie peut ressembler à un grand nombre de maladies fréquentes, notamment la fièvre aphteuse,la fièvre catarrhale du mouton ou la peste bovine, la confirmation biologique est indispensable. L’identification du virus et les tests sérologiques sont effectués dans les laboratoires ». « Quand la maladie apparaît dans une zone, la mise en quarantaine, le contrôle des déplacements, l’abattage sanitaire, ainsi que le nettoyage et la désinfection, doivent être appliqués. En dehors de la vaccination et d’un traitement symptomatique visant à réduire la mortalité, aucun traitement curatif n’existe contre la maladie »,explique ce vétérinaire.

Les précisions du ministère de l’Agriculture

« L’enquête du ministère de l’Agriculture a confirmé l’existence de deux maladies virales graves du bétail, notamment la fièvre aphteuse et la Peste des petits ruminants ( PPR) », a révélé, hier, le Directeur des services vétérinaires auprès du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Hachemi Karim Kaddour. Évoquant ce point précis, M. Kaddour explique, lors d’une conférence de presse, que les moutons qui ont trouvé la mort dans certaines wilayas du pays, étaient atteints de la fièvre aphteuse et de la PPR. Cependant, M.Kaddour assure que « l’Algérie n’est pas dans un état d’alerte » et que « la situation est maîtrisée », soulignant qu’ »on attend les résultats définitifs des laboratoires spécialisés, pour prendre toutes les dispositions et éviter le pire ».

Le même intervenant rappelle, que le ministère de l’Agriculture a pris une panoplie de mesures, pour limiter la contagion à même de fixer l’éleveur dans sa localité et éviter le déplacement du bétail. « Tous les marchés du bétail vont être être fermés auniveau national, et les déplacements du bétail vont être réglementés », a t-il détaillé.Concernant la peste bovine, il rappelle que 400 têtes ont été abattues dans un cadre sanitaire, et plus d’un million de bovins ont été vaccinés au niveau national.

Par : CHAHINE ASTOUATI

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Tourisme : L’Egypte veut capter 100 000 touristes algériens en 2019

Mon, 12/31/2018 - 11:22

L’Egypte veut attirer 100 000 touristes algériens l’année prochaine, a déclaré l’ambassadeur d’Egypte en Algérie, Ayman Musharrafa, cité par l’agence de presse Middle East News Agency (Mena).

Les touristes algériens sont la nouvelle cible du secteur du tourisme égyptien, qui rencontre des difficultés depuis la chute du régime Moubarak en février 2011. L’Egypte et l’Algérie entretiennent d’excellents liens dans tous les domaines, comme en témoigne la première visite à l’étranger du président Abdel Fattah El-Sissi qui a eu lieu en Algérie, a ajouté M. Musharrafa.
En novembre, le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, avait déclaré que les investissements égyptiens en Algérie s’élevaient à 3,6 milliards de dollars et que les hautes autorités égyptiennes souhaitaient supprimer les visas d’entrées pour les ressortissants des deux pays. Une demande officielle a été exprimée par l’ex-président Mohamed Morsi.
Une demande renouvelée par le président actuel Abdelfetah El Sissi. Pour le moment, les autorités algériennes observent le silence en attendant de voir clair.
Au milieu des années 1990, les autorités égyptiennes avaient imposé un visa d’entrée aux Algériens sans même consulter les autorités algériennes. Une mesure similaire avait été prise par les autorités algériennes à l’égard des Egyptiens.
Cependant, les projections des  autorités égyptiennes d’atteindre  100 000 touristes algériens en 2019 ne sont pas une mince affaire. Et pour cause, la persistance des attentats terroristes qui ciblent en priorité les touristes étrangers.
Vendredi dernier, trois touristes vietnamiens ont été tués dans un attentat à la bombe qui a ciblé le bus qui les transportait. Depuis le renversement du président Morsi, les attentats terroristes se sont multipliés dans le pays et ciblent en priorité les touristes étrangers et les membres des forces de l’ordre.

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JS Kabylie: Les recrues affichent leurs ambitions

Mon, 12/31/2018 - 11:06

Par Kamel BOUDJADI

La JSK termine sa campagne hivernale de recrutement avec une certaine frustration de n’avoir pas trouvé l’«oiseau rare».

Faute de quoi, et dans l’optique de satisfaire l’envie, dans ce sens, d’une grande partie de la direction et des supporters, le président Chérif Mellal a dû se rabattre sur trois joueurs sur lesquels pèse déjà une énorme pression de donner satisfaction et de répondre aux attentes. Il s’agit de l’attaquant, Abdelwahid Belgherbi, venu de la JSM Béjaïa, Mohamed Benchaïra de l’AS Aïn M’lila et de Mohamed-Amine Kabari, venu de l’US Biskra. En effet, les derniers réglages semblent prendre forme au sein de l’échiquier de Franck Dumas. Les joueurs recrutés intègrent leurs postes respectifs à l’exception de Belgherbi, que le technicien français estime non encore prêt pour la prochaine confrontation, face à la JS Saoura pour le compte de la 16e journée de championnat.

Pour Dumas, ce dernier n’a pas joué beaucoup de matchs avec son ancienne équipe et il doit, par conséquent, se soumettre à un programme spécial pour rattraper ce retard. Chose qui était visible lors des séances d’entraînements de cette semaine. Pour leur part, Benchaïra et Kabari seront d’attaque dès vendredi prochain à Béchar. Leur rôle sera d’apporter le plus attendu d’eux. Par ailleurs, les jeunes joueurs qui ont pris part à la première moitié de la saison semblent très motivés pour prouver leurs capacités à poursuivre le parcours réalisé jusque-là. Classés 2es, les Canaris sont incontestablement l’un des meilleurs groupes du championnat. Malgré cela, et à la fin de cette première moitié de la saison, un goût d’inachevé s’est propagé parmi les supporters et la direction. La dernière défaite sur laquelle s’est terminée cette première manche y est pour quelque chose, mais elle ne devait pas faire oublier que l’équipe termine en vice-champion.

En tout état de cause, les joueurs semblent comprendre l’argumentaire des recrutements et affichent une grande confiance. Un signe, qui donne à espérer des résultats meilleurs, malgré la difficulté. En effet, la deuxième manche du championnat sera difficile et la confrontation pour une place qualificative à une compétition africaine sera rude. Un combat féroce opposera quatre clubs pour les premières places. Avec 23 points, la JS Saoura et le NA Hussein-Dey ne laisseront pas filer leur chance face à la JS Kabylie et l’ES Sétif, qui talonnent le leader avec 26 points. Une défaite à Béchar, ce vendredi, fera dégringoler les Canaris. Il est à noter, enfin, que la direction kabyle compte poursuivre sa démarche de donner l’exemple pour le sport algérien en général, et les supporters en particulier. Le comité des supporters prévoit, à cet effet, de poursuivre les améliorations apportées sur les gradins et dans l’accueil des visiteurs.

Un carré réservé aux familles sera toujours présent dans les gradins, annonce-t-on du côté de la direction. Déjà, lors de la première moitié du championnat, les supporters de la JSK ont étonné par leur comportement fair-play, même dans les moments les plus difficiles. On les a vu applaudir les joueurs, même lors d’une amère défaire à domicile, comme cela fut le cas, face au CS Constantine.

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Premier league: Liverpool est intouchable

Mon, 12/31/2018 - 11:04

Mené 1-0 par Arsenal, Liverpool n’a jamais tremblé et a de nouveau impressionné avec une énième démonstration samedi (5-1).

Toujours invaincus et désormais à la tête d’un avantage de neuf points sur leur dauphin Tottenham, les hommes de Jürgen Klopp règnent sur le championnat et ont mis une belle pression sur Manchester City, repoussé à dix longueurs avant son match hier. «C’est un super moment pour être un joueur de Liverpool.» Au micro de BT Sports, Virgil van Dijk a parfaitement résumé la pensée de la majorité des observateurs du football samedi. Depuis un bon moment déjà, Liverpool est l’équipe la plus excitante à voir évoluer en Europe.

Contre Arsenal, les Reds ont offert une nouvelle orgie de football (5-1). Pour le plus grand bonheur d’un Anfield qui se met sérieusement à croire à un titre qu’il attend depuis 28 ans. «Nous avons été très bons et avons fait exactement ce que nous voulions faire», a reconnu Klopp au micro de Match of The Day. Même l’ouverture du score précoce (11′) d’Ainsley Maitland-Niles n’a pas fait paniquer une équipe de Liverpool sûre de son fait et au sommet de sa confiance avec désormais 20 matchs sans défaite en championnat (17 victoires, 3 nuls). «Nous étions très compacts et récupérions le ballon assez vite. Ça a plus de réalisme, c’était vraiment les trois clés du match aujourd’hui», a réagi Fabinho pour RMC Sport après la rencontre.

Ce n’est pas Arsenal, emporté en deux minutes par une tempête nommée Firmino – troisième Brésilien seulement à réussir un triplé dans le championnat d’Angleterre et désormais meilleur buteur auriverde de l’histoire de la Premier League devant Coutinho (43 buts contre 41) – qui va dire le contraire. Tout réussit à Liverpool cette saison. Avec 54 points au compteur, Liverpool fait à peine moins bien que Chelsea (55 points en 2005/2006) et Manchester City (58 points la saison dernière), seules équipes à totaliser plus de points à mi-saison. Avec désormais neuf unités d’avance sur Tottenham et 10 sur Manchester City – qui compte un match en moins – Liverpool a déjà fait un joli break sur la concurrence.
Reste que, désormais, toute une ville tremble à l’idée que le titre, qui échappe aux Reds depuis 1990, puisse encore leur filer entre les doigts.
Le prochain match, justement, se disputera à Manchester City, jeudi. Une rencontre avec un enjeu énorme qui pourrait quasiment mettre les joueurs de Guardiola hors-jeu dans la course au titre.

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Le directeur du Centre national de prévention et de sécurité routière fait état d’une notable baisse du nombre de victimes d’accidents

Mon, 12/31/2018 - 10:57

Huit à douze tués sont relevés, quotidiennement, sur les routes du pays, une situation que d’aucuns pensent qu’elle a tendance à perdurer mais que le directeur du Centre national de prévention et de sécurité routière tempère, bilans chiffrés à l’appui.

Accueilli, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, ce dernier rappelle que l’Etat a déployé d’énormes efforts « pour juguler le phénomène de l’accidentalité ». En témoignent, dit-il, les chiffres en baisse des accidents mais également celui du nombre de victimes, depuis l’année 2016.

Durant cette période lors de laquelle, signale-t-il, on a comptabilisé 4.500 morts, est passé à 3.600 morts, l’année d’après. Durant les 11 premiers mois de 2018, M. Ahmed Naït El Hocine, d’autre part, fait état de 21.568 accidents s’étant soldés par la mort de 3.091 personnes et de 30.561 blessés.

Celui-ci tient à souligner que la baisse des sinistres routiers et de celle des pertes humaines a lieu au moment où est observée une « croissance effrénée » du parc automobile, en même temps qu’une augmentation de la population. Ce constat,  déclare-t-il, témoigne du travail de sensibilisation et de contrôle entrepris pour faire baisser le nombre des victimes de la route.

Selon lui, près de 90% des causes d’accidents sont dus à des facteurs humains, notamment au non respect des règles de circulation routière, « dont celles liées à l’excès de vitesse » (25% du nombre des sinistres). Il explique, en outre, que dans 45% des cas, les auteurs d’accidents sont essentiellement des jeunes de moins de 29 ans d’âge, parmi lesquels 23,49% sont titulaires d’un permis de conduire datant de moins de 2 années.

Commentant, par ailleurs, les accidents impliquant des autobus de transport de passagers et l’implication de camions, à l’origine d’un grand nombre de tués, M. Naït El Hocine fait état de mesures obligeant, « depuis une année », les conducteurs à fractionner leur trajet et, de plus, à s’adjoindre une doublure, lorsqu’ils doivent effectuer de longues distances, « en attendant l’introduction du chrono tachygraphe performants ».

De l’introduction du permis biométrique à points, dont il indique qu’elle a   débuté en avril 2018 dans la wilaya d’Alger, l’intervenant annonce qu’elle commencera à être étendue aux autres régions du pays, à partir du premier semestre de 2019.

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