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La vague de manifestations pacifiques du vendredi 22 février à travers l’ensemble du territoire national marque un tournant décisif dans l’évolution de la situation politique dans notre pays. Les Algériennes et les Algériens de toutes les régions du pays ont montré une maturité que n’ont pas les dirigeants.
Les citoyennes et les citoyens ont exprimé sans ambigüité leur ferme volonté de reprendre leur destin en main.
Cette mobilisation historique a libéré les consciences, brisé les barrières de la peur et du silence et mis du mouvement dans le statu quo. Elle est porteuse d’espoir.
Aucune force ne peut venir à bout d’un consensus né d’une mobilisation commune autour d’une aspiration partagée.
La reprise de l’initiative politique par la société revêt un sens profond. L’ignorer condamnerait le pays à revivre les drames d’un passé récent.
Par ses extravagances et la persévérance dans la gabegie, le pouvoir a provoqué l’exaspération des citoyens. La candidature de Bouteflika pour un 5ème mandat fut la provocation de trop. Qui peut croire que les populations déjà éprouvées par des années d’humiliation puissent accepter sans réagir un affront d’une telle énormité ?
Le pouvoir ne peut plus persister dans le déni des droits et des libertés. Il est inconcevable qu’au 21ème siècle l’algérien soit encore privé du droit de choisir librement ses représentants ou de les sanctionner. Plus révoltant encore, les décideurs en Algérie sévissent dans l’anonymat. Ils ne sont ni identifiés ni soumis au devoir de donner des comptes.
Le refus de l’institutionnalisation est un héritage du mouvement national. Inaugurée par l’assassinat de Abane et la répudiation des principes consignés dans la plate-forme de la Soummam, cette tradition demeure à ce jour en vigueur.
Les vicissitudes de notre histoire ont imposé un schéma politique où le commandement militaire s’est d’emblée posé en détenteur exclusif de la souveraineté nationale. Cette configuration est désormais dépassée. Elle l’est d’autant plus que le long règne de Bouteflika a provoqué des mutations perverses dans le système comme dans la société et imprimé au mode de gouvernance une dérive oligarchique maffieuse jamais observée par le passé.
Cela a accéléré la déliquescence du système. L’impasse est totale. Elle est par ailleurs indépassable.
Vouloir maintenir coûte que coûte le statu quo fait courir des risques graves à la stabilité et l’unité nationales. L’option électorale, avec ou sans Bouteflika, ne peut constituer une solution. Certes, le départ de Bouteflika est une exigence populaire légitime et indiscutable. Mais il ne peut à lui seul créer les conditions d’une compétition libre et sincère, conforme aux standards internationaux.
Le système autoritaire est un objet monstrueux fortement enraciné et innervant l’ensemble des institutions et structures du pays. Sa déconstruction nécessite de la volonté, de l’effort, de la pédagogie et de la patience.
La seule issue salutaire pour le pays est une transition démocratique orientée vers la construction d’un Etat de droit. Elle doit être la plus courte possible, loin de tout esprit de règlement de compte et se conclure par l’organisation d’élections générales.
Avec un bilan des plus désastreux et une révolte populaire grandissante, le régime n’a plus de marge de manœuvre. Le pays se trouve à la croisée des chemins. Il a le choix entre la transition démocratique à l’exemple de nos voisins Tunisiens et l’aventure destructrice comme c’est le cas en Libye et en Syrie.
La fonction historique de ce système est épuisée depuis déjà fort longtemps. Les émeutes d’Octobre 1988 ont imposée une ouverture dans la douleur. Cependant, par son génie maléfique et ses échafaudages diaboliques, le système est parvenu à se maintenir. C’est hélas au prix d’un drame incommensurable. Va-t-il céder aujourd’hui à cette même tentation ? Rien ne peut l’en empêcher si ce n’est un sursaut patriotique fort et immédiat.
Dans ce contexte d’une extrême tension, l’institution militaire est fortement interpellée. Elle se trouve devant un choix historique. L’intérêt stratégique du pays lui commande de se mettre du côté de la population et au service de la solution. Elle doit jouer le rôle de facilitateur et de garant de la transition démocratique. L’ordre ancien est fini. Vouloir le maintenir ou le ressusciter autrement serait désastreux.
La restitution de la souveraineté au profit du corps des citoyens est une obligation dont les indus détenteurs actuels, civils ou militaires, ne peuvent s’affranchir. Ce transfert est au cœur du processus de changement. C’est également l’objet central de la transition.
Enfin, l’opposition est condamnée à se mettre au diapason du mouvement populaire. Il n’est dans l’intérêt de personne d’aller vers un face-à-face pouvoir/société. Il est vain de vouloir construire une démocratie dans le calme et la sérénité sans intermédiation.
Alger le 26 février 2019-02-25
Lahouari ADDI
Djamel ZENATI
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Des dizaines de milliers d’étudiants manifestent, ce mardi matin, dans plusieurs wilayas du pays, contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika.
Les étudiants de plusieurs facultés d’Alger, ainsi que des universités de Skikda, de Constantine, de Béjaïa, de Tizi Ouzou, de Bouira, de Moumerdes, pour ne citer que ceux-là, ont observé, dans un premier temps, un rassemblement à l’intérieur des campus avant d’investir carrément la rue.
Dans plusieurs régions du pays, des citoyens de passage ont rejoint spontanément les manifestations des étudiants.
Des lycéens sont également sortis manifester dans la rue à Oran, portant des banderoles et scandant des slogans hostiles à la reconduction d’Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays.
Les services de l’ordre n’ont pas intervenu, pour l’instant, pour empêcher les marches.
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« France-Visas », sera « indisponible » jeudi 28 février, a annoncé le prestataire français TLS Contact Algérie. La suspension du site durera uniquement trois heures
, de 6h à 9h, indique la même source. Ce site, auquel chaque demandeur de visa algérien doit accéder, sera ainsi indisponible en raison d’une – opération de maintenance -, précise TLS Contact. Pour rappel, TLS Contact a été reconduit pour le service de collecte des demandes de visas pour les circonscriptions Ouest et Est, tandis que VFSGlobal s’occupe des demandes du centre du pays.
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L’école renoue avec la grève à partir d’aujourd’hui et pendant deux jours. Le collectif des syndicats autonomes, initiateur de cette action, appelle à la mobilisation des enseignants autour de ce mouvement, qui sera accompagné, demain, par des rassemblements devant les Directions de l’éducation des wilayas de Blida, Laghouat, Batna et Relizane.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Les négociations lancées par le ministère de l’Éducation nationale la semaine dernière pour dissuader les syndicats de recourir à la protestation n’ont pas abouti.
Au bout de quatre jours de réunions bilatérales, les syndicats ont annoncé l’échec des pourparlers, en soulignant que la tutelle n’a pas apporté de réponses satisfaisantes à leur plateforme de revendications. Selon eux, les raisons ayant conduit à la grève du 21 janvier dernier ne sont toujours pas levées. L’Unpef, le Snapest, le Cnapeste, le Satef, le CLA et le SNTE ont donc décidé de maintenir leur appel à une grève nationale pour aujourd’hui et demain.
Les six syndicats appellent leurs adhérents et les enseignants à se mobiliser autour de ce mouvement pour défendre leurs droits socioprofessionnels. D’ailleurs, les syndicats ont entamé depuis hier une campagne d’information sur les réseaux sociaux pour appeler à la mobilisation. Ils estiment avoir donné suffisamment du temps pour la tutelle afin de répondre à leurs revendications.
Cependant, dénoncent-ils, le ministère de l’Éducation «veut pousser au pourrissement en optant pour un discours toujours aussi flou». D’ailleurs, les six syndicats n’épargnent pas une éventuelle radicalisation de leur mouvement et imputent la responsabilité au ministère de l’Éducation nationale. Car, contrairement aux déclarations de la ministre de l’Éducation, qui affirme avoir répondu à l’ensemble des revendications du partenaire social, mis à part celles qui ne relèvent pas de son département, les syndicats affirment de leur côté que «c’est faux».
«Le droit à l’exercice syndical et les libertés syndicales relèvent bien de son département, or, nous ne pouvons toujours pas exercer le droit syndical dans les établissements scolaires et nous avons également des revendications pédagogiques auxquelles elle n’a pas répondu», a affirmé Boualem Amoura, SG du Satef. «En tout, il y a eu 53 réunions entre le ministère de l’Éducation et les syndicats sur le statut particulier, au final, la tutelle a ignoré toutes les propositions du partenaire social», dénonce le Cnapeste.
La ministre de l’Éducation a instruit, par ailleurs, les directeurs des établissements de garder les élèves dans les classes les jours de grève et menace de sanctionner les contrevenants. Demain, des rassemblements sont prévus devant les Directions de l’éducation des wilayas de Laghouat, Blida, Batna et Relizane.
S. A.
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Moins de 48 heures après sa démission, la direction de la Chaîne III a sévi contre la journaliste Meriem Abdou en décidant de mettre fin à son émission hebdomadaire “l’Histoire en marche”.
Suite à la décision de la direction d’arrêter l’émission “l’Histoire en marche” animée par Meriem Abdou, en guise de sanction après sa démission fracassante de son poste de rédactrice en chef de la Chaîne III, pour exprimer son mécontentement quant à l’omerta imposée dans ce média public au sujet des manifestations anti-5e mandat de vendredi dernier, les journalistes de la Radio nationale, toutes chaînes confondues, annoncent la tenue, aujourd’hui à 13h30 au siège de la radio, d’un sit-in de solidarité avec leur consœur.
C’est ce que nous avons appris d’une source interne à la radio qui, par peur de représailles, a requis l’anonymat. Moins de 48 heures après sa démission, la direction de la chaîne a, en effet, sévi contre la journaliste Meriem Abdou. Et pour cause, elle a décidé de mettre fin à son émission hebdomadaire “l’Histoire en marche”. C’est en tout cas, ce qu’a dénoncé, hier via sa page Facebook, la concernée qui s’excuse auprès de ses auditeurs. “J’aurais voulu vous donner rendez-vous jeudi prochain à partir de 17h mais, hélas, l’arrêt de l’émission l’Histoire en marche m’a été signifié aujourd’hui”, a écrit Meriem Abdou tout en tenant à remercier toutes celles et tous ceux qui l’ont soutenue après sa démission, samedi dernier, de son poste de rédactrice. “Je ne trouve pas de mots suffisamment forts pour vous signifier ma gratitude. Votre large soutien a renforcé ma volonté de poursuivre ma mission pour le droit à l’information, une lutte que mes collègues et moi-même menons sans répit pour mériter votre confiance”, a écrit la journaliste qui refuse, en revanche, de faire de déclaration à la presse. C’était déjà par le biais de sa page Facebook que la journaliste avait annoncé, le soir-même des manifestations de vendredi dernier, sa démission de son poste de rédactrice en chef. “J’ai décidé, moi Meriem Abdou, de déposer dès demain ma démission de mon poste de rédactrice en chef membre de l’encadrement de la Chaîne 3 et de me consacrer uniquement à mon émission l’Histoire en marche. Je refuse catégoriquement de cautionner un comportement qui foule aux pieds les règles les plus élémentaires de notre noble métier”, avait-elle écrit avec détermination.
Ce qui a amené, faut-il le rappeler, un collectif de journalistes de la Radio nationale à saisir par courrier le premier responsable de l’entreprise. Dans lequel courrier ils dénoncent, notamment, le fait de “passer sous silence” les grandes manifestations populaires du vendredi 22 février, contre le 5e mandat pour le président Bouteflika.
Farid Abdeladim
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Rabah Mokhtari
Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal, a souligné, avant-hier dimanche à Aïn Temouchent, l’importance de l’implication de l’ensemble des services concernés pour la réussite de la prochaine élection présidentielle. «L’organisation de l’opération électorale est complémentaire et multilatérale et la responsabilité n’incombe pas à une seule partie», a-t-il déclaré.S’exprimant lors d’une conférence de presse au siège de la permanence de wilaya de la HIISE, M. Derbal a invité les membres de l’instance et de l’administration et toutes les parties d’accomplir chacun son devoir pour assurer des élections sereines et propres. «Les garanties prévues par la loi pour la HIISE seront appliquées », a assuré le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections. C’est, a-t-il observé, notre devoir et nous l’assumerons car nous y croyons. «L’assurance que j’apporte en tant que président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections est que tout ce que prévoit la loi comme garanties sera appliqué », a affirmé Abdelwahab Derbal pour qui, l’opinion publique doit être sûre que l’instance traite avec celui dont la candidature est confirmée par le Conseil constitutionnel et au même égard avec tous les candidats.
Auparavant, le président de la HIISE s’est enquis à la direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG) des résultats de la révision exceptionnelle des listes électorales et de la répartition des électeurs sur les centres et bureaux de vote, ainsi que des nouveautés. M. Derbal a, à l’occasion, rappelé la nécessité de réunir toutes les conditions permettant aux citoyens d’exercer leur droit électoral, et donner des orientations pour rapprocher les bureaux de vote des étudiants. Évoquant la distribution des cartes de vote, le président de la HIISE a souligné l’importance de la contribution de la société civile et des Scouts musulmans algériens (SMA) et plaide pour des actions de sensibilisation pour expliquer aux citoyens l’importance de ce rendez-vous électoral.
La semaine dernière, le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) Abdelwahab Derbal a entamé des visites sur le terrain dans les différentes wilayas pour s’enquérir des derniers préparatifs menés par les services concernés dans le cadre de l’élection présidentielle du 18 avril. Cette opération, indiquait un communique de cette instance de surveillance des élections, permettra au même responsable d’avoir des rencontres avec les membres locaux de la HIISE en vue de s’enquérir du déroulement et des activités des permanences des wilayas et donner les orientations nécessaires.
Ces visites, rappelle-t-on de même source, s’inscrivent dans le cadre des attributions de la HIISE prévues par l’article 194 de la Constitution et clarifiées par la loi organique 16-11 relative à cette instance de surveillance des élections. Début du mois en cours, Abdelwahab Derbal, avait fait cas de vides juridiques constatés, a-t-il observé, lors des précédentes échéances électorales, notamment les élections législatives et locales organisées en 2017, appelant l’ensemble des parties impliquées dans l’opération du vote, à œuvrer à les combler. «Les élections ont de tout temps créé des polémiques et des différends qui peuvent déboucher parfois sur des confrontations, au vu notamment de leur importance dans l’accession au pouvoir et la gestion des affaires publiques », avait-il dit.
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La petite Meriem, âgée d’à peine 15 mois, a été kidnappée et violée par un homme samedi, à Tamanrasset. C’est ce qu’ont rapporté plusieurs médias locaux.
Les habitants de cette ville sont toujours sous le choc de cette terrible nouvelle. Ces derniers sont sortis, avant-hier dimanche, dans la rue et ont manifesté devant le palais de justice et le siège de la wilaya de Tamanrasset pour réclamer justice pour la petite Meriem. Ils brandissait des pancartes sur lesquels on pouvait lire « Nous sommes tous Meriem ».
La victime a été arrachée à sa mère en pleine nuit par le prédateur qui s’est introduit à leur domicile dans le quartier Inkouf, et aurait violé cette fillette. Sitôt alertée, la police a engagé des recherches et a réussi à retrouver le bébé, vers 4h du matin, dans une maisonabandonnée à Tamanrasset. Meriem a bénéficié de soins intensifs pour stopper une hémorragie grave à l’hôpital Mustapha-Pacha. L’auteur du crime n’a pas encore été identifié.
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Agissant sur informations faisant état de personnes qui vendaient des bijoux en or au centre-ville de Relizane dont la qualité est suspecte, un plan étudié a été mis en place et s’est soldé par l’arrestation de trois ressortissants étrangers en possession de plus d’un kilogramme d’or sans estampillage, selon un communiqué de cette cellule. Après enquête et investigation et l’extension de la compétence à la wilaya d’Oran, un atelier clandestin disposant de matériels modernes de fabrication de ces bijoux a été découvert en plus d’un véhicule utilisé dans le transport. Une procédure judiciaire a été engagée contre trois personnes arrêtées et présentées devant la justice pour les chefs d’inculpation de création d’un atelier clandestin pour la fabrication et la réutilisation de l’or, d’exercice d’une activité commerciale sans autorisation et sans factures et de vente de bijoux sans estampillage et résidence illégale.
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Rachid Lounas
De nombreuses communes de Blida sont actuellement confrontées à la détérioration de leur environnement, notamment la pollution des oueds, où sont déversées les eaux usées, la wilaya de Blida ne possédant encore de stations d’épuration. Selon la direction de l’hydraulique, la wilaya compte une dizaine d’oueds, où 106 066 m3 d’eaux usées sont quotidiennement déversés.Un volume qui reflète, si besoin est le grand risque de pollution auquel sont confrontées les populations résidant aux abords de ces cours d’eaux, à l’exemple de celui de Beni Aza traversant les localités de Blida, Ouled Yaich et Beni Mered sur une distance de plus de 30 km, ou encore de l’Oued ftiss, Oued El Harrach et Oued Bouroumi. Aussi, tout l’environnement est mis à mal à travers la wilaya, où sont recensés 97 points anarchiques de rejets d’eaux usées, particulièrement au niveau des vieux quartiers et autres haouchs ne disposant de réseaux d’assainissement, souligne-t-on auprès de la même direction. Selon les chiffres fournis par la même direction, la wilaya de Blida, qui compte plus de 1.2 millions d’habitants, en sus grand nombre de zones industrielles, ne dispose d’aucune station d’épuration de ses eaux usées (Step) suite à l’arrêt d’activité de son unique station, celle de Beni Mered, depuis plus de sept ans, en raison de l’état de dégradation avancée atteint par cette structure, dont la réalisation date des années 80.
D’après le même responsable cette station est en voix de réhabilitation. Selon la direction de l’hydraulique de Blida, il s’agit de la réalisation programmée de sept nouvelles stations d’épuration des eaux usées (Step), à répartir sur les quatre coins de la wilaya, dont notamment les communes réputées pour leur forte densité démographique. Telles que Mouzaia, Larbaa, Meftah, Ben Khelil, Hammam Melouane et la nouvelle ville de Bouinane. Ces stations seront conçues de manière à prendre en charge les eaux usées de trois ou quatre communes, à l’exemple de la Step de Beni Chegrane destinée au traitement des eaux usées de la zone ouest de la wilaya, soit une moyenne de 25 000 m3 équivalents habitants d’eaux usées/jour, au moment où la station sera d’une capacité de 30 000 m3/jour.
De nombreuses stations d’épurations sont déjà en chantier et enregistrent des degrés divergents d’avancement, à l’instar de celle de Meftah, dans l’est de la wilaya, avec une capacité de traitement quotidienne de 25 740 m3 d’eau usées, la Step de Chebli 10 200 m3/jour. Megtaa Lazreg à Hammam Melouane 500 m3/jour et Ben Khelil 60 000 m3/jour. La Step de Bouinane est toujours en étude et a été inscrite au profit de la wilaya en perspective des besoins qui seront exprimés par la population de la nouvelle ville en cours de réalisation de cette région, a-t-on ajouté de la même source. Par ailleurs, il a été signalé des efforts en cours en vue de la réhabilitation et l’extension de la capacité de traitement de la Step de Beni Mered.
Une fois sa remise en exploitation effective, cette station qui a enregistré un grand retard dans ses travaux, atteindra une capacité de traitement de 450 000 m3 équivalents habitants d’eaux usées, contre 70 000 m3 dans le passé. Cette Step permettra le traitement des eaux usées de près de 400 000 habitants du grand Blida à savoir, Ouled Yaich, Beni Mered, Bouarfa et Blida. En outre, cette remise en service, également attendue par les industriels et agriculteurs de la wilaya, permettra d’atténuer la pollution de la nappe phréatique, considérée comme la première source d’approvisionnement en eau potable.
Parallèlement à l’exploitation des eaux traitées dans l’industrie et l’irrigation des surfaces agricoles mitoyennes. Le secteur agricole disposera ainsi d’un volume quotidien de 70 000 m3 d’eaux usagées. A noter que le wali de Blida, Youcef Chorfa avait annoncé précédemment l’affectation d’une enveloppe de 2,8 milliards de DA, pour la réalisation de 56 forages d’eau et le renouvellement et extension des réseaux d’assainissement, et ce au titre d’un programme d’urgence visant la relance du développement local et l’amélioration de vie des citoyens.
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Les travaux du 8ème congrès de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) ont débuté samedi dans le camp d’Assouerd des réfugiés sahraouis, en présence de nombreuses délégations étrangères.
Le président sahraoui, Brahim Ghali, a indiqué à l’occasion de ce congrès, qui porte le nom de la Chahida Sidoumé Mokhtar Ahmed, que la femme sahraouie a eu « une large contribution dans le processus d’édification des institutions de l’Etat sahraoui dans les secteurs vitaux, à l’instar de l’Education, la Santé, l’Administration et autres », en dépit des conditions difficiles induites par l’invasion militaire marocaine, les campagnes d’exaction et la situation d’exil.
Le Président Ghali a rappelé la date sombre dans l’Histoire du peuple sahraoui et de l’humanité que celle du 18 février 1976 qui avait vu un « déferlement de bombes de napalm et de phosphore blanc, interdits sur le plan international, dans des raids d’avions des forces aériennes royales marocaines sur les têtes de centaines de femmes, d’enfants et de vieillards sahraouis sans défense dans la région d’Oum Aderbka ».
Ce congrès est marqué par une forte présence de délégations étrangères (quelque 150 invités) d’une vingtaine de pays des quatre coins du monde, ainsi que des délégations féminines internationales, selon le comité d’organisation.
La déléguée de l’Afrique du Sud, Reniva Estaet, a fait part d’un sentiment qui ne fait que se renforcer chez elle que « la femme sahraouie constitue un exemple de la résistance et de la libération », ajoutant que ce 8ème congrès est une synthèse de l’action continue des femmes sahraouies.
Elle a évoqué l’agression subie à travers le monde par les forces de progrès, soulignant, à ce titre, que « la mobilisation permanente est la voie la mieux indiquée face aux parties soutenant le colonialisme (..), et que le message de libération impose aux peuples africains de renforcer leur coopération et de défendre les idéaux de liberté et d’indépendance ».
La déléguée de l’Afrique du Sud a, en outre, appelé à une mobilisation aux cotés de la femme sahraouie, car, a-t-elle dit, la libération de son pays fait partie de la libération du monde, et qu’il n’est possible de jouir de la liberté et des droits que si la femme sahraouie en jouit dans le cadre d’un Etat sahraoui indépendant.
Les travaux de ce huitième congrès de l’UNFS, placé sous le signe de « la femme sahraouie, une force mobilisée pour la libération et la préservation des acquis », se poursuivent avec la lecture par la secrétaire générale sortante de l’UNFS des rapports moral et financier, soumis à l’approbation des congressistes.
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A. M.
Cette présente analyse est une note de synthèse ayant trait au dernier rapport en date du 12 février 2018 du gouverneur de la Banque d’Algérie sur la situation économique et financière de l’Algérie à fin 2017.Selon le gouverneur de la Banque d’Algérie dans sa note de conjoncture en date du 12 février 2018, sur les indicateurs économiques et financiers, le taux de croissance a été seulement 2,2% en 2017 (contre 3,3% en 2016). Ce taux couvre à peine le taux de croissance démographique. La population algérienne a dépassé selon l’ONS 41 millions ‘habitants en janvier 2017, la population active étant estimée à environ 11 millions et la demande additionnelle d’emploi en plus du stock de chômage actuel surestimée incluant les emplois rente non prédictifs ou à productivité très faible varie entre 300 000/350 000 demandes /an.
Or le taux d’emploi est fonction du taux de croissance et des structures des taux de productivité, avec un changement notable dans le profil de la structure du taux de croissance avec l’avènement de la quatrième révoltons économique reposant sur l’économie de la connaissance. Ce qui, fait extrapoler selon le au FMI un taux de chômage de 13,2% en 2018. Car on ne crée pas de l’emploi par décret ou avec des sureffectifs dans l’administration : ce sont les entreprises publiques ou privées concurrentielles en termes de coût/qualité dans le cadre des valeurs internationales qui sont génératrices de création de valeur ajoutée.
Sur un total des exportations le rapport de la banque d’Algérie note un montant de 32,9 milliards USD en 2017 contre 29,3 milliards USD en 2016, les exportations hors hydrocarbures se sont établies seulement à 1,3 milliard USD (70% de dérivées d’hydrocarbures) contre 1,4 milliard en 2016. Les exportations des hydrocarbures ont reculé en volume après une hausse de 10,8% en 2016 alors que leur valeur a progressé à 31,6 milliards USD à la fin 2017 contre 27,9 milliards USD en 2016 et ce qui a donc stimulé les recettes en devises ce sont la hausse des prix au niveau international.. Quant aux importations non compris les transferts légaux de capitaux et les sorties de devises des services, malgré toutes les restrictions elles se sont établies à 48,7 milliards USD en 2017 contre 49,7 milliards en 2016, soit une baisse d’un milliard de dollars seulement par rapport à 2016.
Les pronostics d’une importation de biens de 30 milliards de dollars en 2018 (ce montant avait été avance pour 2017) est –il réaliste lorsqu’on sait que la superficie économique est représentée par 83% de petits commerce-services, que le secteur industriel représente 6,3% du PIB, 97% de ces entreprises sont des PMI-PME peu innovantes et concurrentielles et que la majeure partie des entreprises publiques et privées fonctionnent à plus de 70/75% à partir des matières premières importées ? Il faut être réaliste : en ce mois de février 2019, Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est Sonatrach. Il s’ ensuit que le déficit de la balance commerciale s’est établi à 15 milliards de dollars et le déficit global de la balance des paiements a clôturé à 23,3 milliards de dollars en 2017 contre 26,3 milliards USD en 2016.
Ce qui donne une sortie de devise hors importation de biens représentant les sorites de devises des services dont le montant a fluctué, 2010/2016, entre 9//11 milliards de dollars plus les sorties légaux de capitaux des firmes étrangères de 8,3 milliards de dollars. Sur le plan budgétaire selon le gouverneur à fin septembre 2017, les recettes budgétaires effectives ont été de 4.740 milliards de dinars contre 3606 mds de dinars en septembre 2016 et les dépenses budgétaires sont restées quasi-stables à 5535 milliards de dinars, soit un déficit de 795 milliards de dinars. Rappelons que pour le FMI dans son rapport de 2017, la dette publique est estimée à 12 % du PIB et la dette extérieure, ne dépasserait pas les 3% du PIB.
Les réserves de change fonction des recettes d’hydrocarbures, 97/98% directement et indirectement avec les dérivées des recettes en devises, ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005, 77,78 milliards en 2006, 110 milliards en 2007 à 138,35 milliards de dollars en 2008, à 147,2 milliards en 2009, à 157 milliards de dollars fin 2010, 188,8 milliards de dollars en 2011, 190, 66 en 2012, 194 milliards de dollars en 2013, 179,9 milliards de dollars en 2014, 144,1 milliards de dollars fin 2015, de 114,4 milliards USD fin 2016, à 97,3 milliards à la fin 2017.
L’Algérie a un répit de trois ans pour éviter un retour au FMI et donc de mettre en place une économie productive concurrentielle, supposant une véritable stratégie hors rente. Elles tiennent la cotation du dinar à plus de 70%. Si les réserves de change tendaient vers 20 milliards de dollars la Banque d’Algérie seraient contrainte de coter le dinar à environ 200 dinars un euro officiellement sans parler de l’écart avec la sphère informelle ou le dinar se cote le 13 février 2018 entre 206/208 dinars un euro. Quant au taux d’inflation officiel, entre 2016/2017 il a approché les 6% incluant les biens subventionnés dont le montant a augmenté selon la loi de finances 2018 d’environ 8% par rapport à 2017.
Ce taux est biaisé ne tenant pas compte qu’en ce XXe siècle le panier qui doit présider au calcul de l’indice doit être historiquement daté, de nouveaux besoins apparaissant ne devant pas se limiter uniquement à la nourriture. Par ailleurs il est prévu environ 17 milliards de dollars pour le financement non conventionnel uniquement pour 2018 : en cas où ce montant ou une fraction importante irait à des dépenses improductifs ou faiblement à faible valeur ajoutée, il faudra s’attendre à une poussée inflationniste, ce qui nécessitera forcément un relèvement des taux d’intérêt des banques primaires si elles veulent éviter la faillite, ce qui freinera l’investissement productif et accélèrera les actions spéculatives.
Justement pour éviter un processus inflationniste incontrôlé se pose la problématique des subventions. L’impact positif des subventions, face aux tensions budgétaires analyses précédemment, la réussite de l’opération subventions ciblées implique trois actions. Premièrement, cette opération est techniquement impossible sans un système information fiable en temps réel, mettant en relief la répartition du revenu national par couches sociales et par répartition régionale : combien perçoivent moins de 20.000 dinars par mois net, combien entre 20.000/50.000, combien entre 50.000/100.000, combien entre 100.000 et 200.000 et plus. Et donc comment distinguer les riches des pauvres, Deuxièmement, cette opération est également impossible sans quantifier la sphère informelle qui permet des consolidations de revenus., existant des données différentes soit que l’on se réfère au produit intérieur brut (entre 40/50% selon l’ONS), par rapport à l’emploi (plus de 33% de la population active selon le ministère du travail) ou à la masse monétaire en Le gouverneur de la banque d’Algérie en date du 12 février 2018 vient de donner le montant, je le cite «la masse monétaire fiduciaire circulant dans l’économie jusqu’au 31 décembre 2017 était de 4780 milliards de dinars et sur les 4780 milliards de dinars environ 2000 milliards de dinars sont, thésaurisés chez les privés et/ou opérateurs économiques» soit exactement 41,84%.
Aussi, pour éviter la confusion dans l‘analyse de la masse monétaire au niveau de la sphère informelle, l’on doit différencier la part normale que détiennent les ménages à usages personnels, du montant stocké à des fins. Troisièmement, de définir avec précision, l’institution chargée de la traçabilité et d’établir une balance qui doit être positive, sinon cette opération n’aurait aucun sens, tant en dinars qu’en devises. En 2012 dans un rapport opérationnel que j’ai transmis au gouvernement suite à un dossier réalisé sous ma direction, que j’ai présenté personnellement au député de la Commission économique de l’APN sur les carburants fin 2008, j’avais préconisé une chambre nationale de compensation chargée d’établir les transferts intra-socioprofessionnels et inter régionale (1).
En résumé, face à la situation actuelle caractérisée par des tensions sociales, les économistes et les politiques, avant d’élaborer une politique socio-économique réaliste, doivent reconnaitre leurs limites ayant besoin de connaitre les mouvements historiques, anthropologique et sociologique des forces politiques, économiques et sociales, souvent influencées par des acteurs externes, donc de connaïtre le fonctionnement de la société toujours en mouvement. D’où l’importance stratégique du dialogue où le lieu naturel est le conseil économique et social consacré par la nouvelle Constitution qui devrait regrouper les meilleures compétences et toutes les composantes de la société représentatives malheureusement gelé depuis des années où serait discuté et élaboré une politique réaliste des subventions ciblées.
L’objectif stratégique 2018/2025/2030 sera de dépasser le statut quo actuel pour éviter l’épuisement progressif des réserves de change, donnant un répit de trois ans. La situation peut être maîtrisable, sous réserve d’une planification stratégique (les plus grands planificateurs étant les transnationales) d’une plus grande rigueur budgétaire et d’une lutte contre les surcoûts, le gaspillage et la corruption renvoyant au mode de gouvernance.
Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane Mebtoul
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Soumia L.
Le secteur de l’Habitat procédera avant la fin du premier trimestre de l’année en cours, à la distribution d’environs 60 000 logements toutes formules confondues, et ce, à l’échelle nationale.En effet, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar a déclaré à Alger, qu’environs 60 000 logements toutes formules confondues seront distribué avant l’achèvement du premier trimestre de l’année en cours à travers tout le territoire national. «Il est également prévu en 2019, la réception de 200 000 logements, dont 13 000 au profit des bénéficiaires de la wilaya d’Alger», a-t-il détaillé. il est utile de noter que durant la même journée (dimanche passé), le premier responsable du secteur a procédé à la distribution de 3 885 logements, lors d’une cérémonie organisée à la salle omnisports de Cheraga, en présence du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.
Cette opération de distribution a concerné 2 505 logements de type location-vente (AADL) et 1380 logements sociaux, dont 838 dans le cadre de la politique d’élimination de l’habitat précaire et 542 autres dans le cadre de la formule logement public locatif (LPL) distribués dans 6 communes de la capitale. Le ministre de l’Habitat a indiqué, dans ce cadre, que le secteur poursuivra les opérations de distribution jusqu’à la fin de l’année en cours. Après avoir félicité les citoyens à l’occasion du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, M. Temmar a précisé que le secteur de l’habitat «figure en tête des priorités du programme du gouvernement afin de permettre aux citoyens de bénéficier d’un logement décent».
Par ailleurs, le ministre a évoqué la question de doter ces nouvelles cités des infrastructures publiques nécessaires, outre la prise en considération des droits de la catégorie des personnes aux besoins spécifiques à travers des plans leur permettant de se déplacer aisément. M. Temmar a rappelé, par la même occasion, le programme inscrit au titre de l’exercice 2019 comprenant 90 000 unités AADL, 50 000 Logements LPA, 60.000 logements ruraux et 20 000 logements LPP destinés à la communauté nationale établie à l’étranger, en sus des lotissements sociaux.
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par Yazid Alilat
L’Algérie, troisième importateur de poudre de lait au monde derrière la Chine et le Mexique, est en train de mettre en place une stratégie efficace pour s’affranchir des importations.C’est ce qu’a laissé entendre, hier lundi, le directeur général de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), Mourad Alim.
Il a expliqué dans une intervention à la Radio nationale que «nous avons mis en place une stratégie de développement de la production du lait avec l’installation, le 12 février denier, du Conseil national interprofessionnel du lait (CNIFLAIT)». Le CNIFLAIT a pour mission, a-t-il dit, «de gérer la filière avec différents secteurs du lait (producteurs, collecteurs et laiteries)». M. Alim a rappelé que «le développement de la production laitière est une industrie très importante, la plus grosse de l’agriculture», avant de souligner que «nous avons 900.000 vaches laitières, 1/3 moderne, et le reste sont des vaches laitières locales.
En plus, nous avons 200.000 producteurs laitiers». Pour les approvisionnements en poudre de lait, il a affirmé que «nous sommes à l’heure actuelle à près de 600 millions de dollars d’importations, et on était il y a trois ans à 400 millions de dollars. Nous importons une moyenne de 200.000 tonnes de poudre de lait par an, alors que le secteur privé et les laiteries importent 60% de la facture de lait, et vont directement vers les dérivés du lait». C’est ce qui explique, a-t-il indiqué, que «la facture des importations du lait atteint 1,3 milliard de dollars». Selon le DG de l’ONIL, «60% des importations de poudre de lait sont entre les mains du secteur privé». Pourtant, la production locale de lait cru peut atteindre de bons niveaux de rendement, explique-t-il, car il y a dans le sud du pays «des exploitations avec des élevages de 200, 300, voire 1.000 vaches laitières». D’autre part, il a souligné que l’Etat a mis en place des mesures incitatives pour le développement de la filière, dont des primes de 12 DA/l pour les éleveurs, de 5 DA/l pour les collecteurs, de 4 DA/l pour la laiterie qui utilise la poudre de lait et 6 DA/l pour les laiteries qui utilisent le lait de vache cru, en plus des aides pour le matériel d’irrigation, de traction et de mise en place des étables. Dans ce schéma de production, le DG de l’ONIL a indiqué qu’il y a au niveau national trois groupes d’appui à la production d’élevage (Gapel) installés dans les bassins laitiers de Souk Ahras, à Blida et Relizane. Pour atteindre les besoins de la demande nationale en lait, il a expliqué par ailleurs que «nous avons besoin de 200.000 têtes bovines, qui produiraient autour de 20 litres/jour par vache, et donc une moyenne de 6.000 l/an». «C’est faisable à moyen terme», estime-t-il, et «on pourrait régler le problème de l’importation de la facture de lait». «Nous avons de très bons élevages à Naâma et Adrar», a-t-il ajouté, avant de souligner que «l’adaptation de la vache moderne au sud du pays permet d’atteindre les 90 l/an par habitant.
Cela peut être atteint et peut se faire très facilement, car nous produisons actuellement 70% de nos besoins». D’autre part, M. Alim a indiqué que le sachet de lait à 25 dinars pose des problèmes pour ceux qui font de l’élevage, car «tous les laits produits en Algérie partent vers les produits dérivés, c’est très lucratif». Il a annoncé également qu’il n’y aura pas de hausse du prix du lait, qui reste à 25 dinars.
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La valeur de la production agricole nationale a atteint, l’an dernier, plus de 3.000 milliards DA, a indiqué jeudi à Mostaganem le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui.
Intervenant lors d’un colloque national sur la filière maraichère, organisée à l’université « Abdelhamid Ibn Badis » de Mostaganem, le ministre a souligné que la production nationale végétale et animale a atteint, en 2018, plus de 3.000 milliards DA dont 29 % pour le maraîchage.
La production nationale de maraîchage a augmenté 5 à 6 fois plus dans les vingt dernières années et pas seulement pour ce qui est de la pomme de terre et de la tomate mais d’autres variétés qui ne sont plus importées de l’étranger, a-til fait savoir, signalant que cette a atteint, l’année dernière, 152 millions de quintaux contre 38 millions q en 2000, relevant le ratio de consommation à 320 kg/an par personne.
La production nationale de pomme de terre est passée de 12 millions qx en 2000 à 47 millions q en 2018, celle de la tomate de consommation de 4 millions à 14 millions q à la même période, a indiqué Abdelkader Bouazgui. Il a par ailleurs affirmé que le secteur agricole a franchi, dans les vingt dernières années de grandes étapes et a connu une mue quantitative et qualitative et une diversification du produit. « Aujourd’hui nous n’importons plus de fruits et de légumes et nous exportons même de petites quantités », a-t-il déclaré.
Par la même occasion, le ministre a appelé les agriculteurs à produire 10 à 15 % plus pour doubler les capacités d’exportation dans les prochaines années, surtout que les produits algériens ont une bonne place sur les marchés européens et d’autres, soutenant que la filière maraichère sera le fer de lance de l’agriculture et de l’économie en Algérie.
Abdelkader Bouazgui a inspecté, lors de la deuxième journée de sa visite dans la wilaya de Mostaganem, la ferme pilote de l’arganier relevant de la fondation méditerranéenne de développement durable « Djanattu El Arif » à Debdaba (commune de Sayada), ainsi qu’une exploitation agricole de production de plants et arbustes pour une capacité de 130 millions d’arbustes par an et la forêt de divertissement et de repos d’El Fnar (Phare) dans la commune de Benabdelmalek Ramdane, d’un coût de réalisation de 790 millions DA.
La wilaya de Mostaganem occupe la 4e place au niveau national en terme de valeur de production nationale (121 milliards DA) et la 14e en terme de croissance avec 9,6 % pour une production de plus de 15 millions q de produits végétaux et animaux dont 11 millions q de maraîchage.
Installation du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère
Le ministre, a par ailleurs présidé, l’installation du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère.
Lors de la cérémonie d’installation, M. Bouazgui a indiqué que la structuration du secteur agricole a permis, à ce jour, d’installer 572 conseils de wilayas interprofessionnels de différentes filières agricoles, signalant que son département ministériel a procédé à l’installation de 20 conseils nationaux interprofessionnels de l’agriculture.
« Cette opération intervient suite aux instructions du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui avait affirmé lors des assises nationales sur l’agriculture, que le secteur a besoin de structuration et d’organisation qui permettent la modernisation de l’agriculture et sa promotion en tant qu’alternative aux hydrocarbures », a souligné le ministre, soutenant que la structuration de l’agriculture permettra la création d’un cadre propice pour améliorer la production.
Abdelkader Bouazgui a exhorté le Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchage à s’engager à cesser l’importation des semences dans les délais impartis afin de maîtriser le produit dans tout le processus technique, à augmenter les opérations d’exportation et à développer les industries agroalimentaires et de transformation.
« Nous importons 25 % (entre 115.000 et 120.000 tonnes) de nos besoins nationaux en semences de pomme de terre et nous comptons mettre fin à l’importation de ces semences dans trois ans et finir aussi avec l’importation des semences d’autres produits maraîchers », a-t-il déclaré dans ce sens. Pour sa part, le président du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère, Bachir Naga Abdelkader, a affirmé que cet organisme constituera un espace de concertation et de dialogue entre différents intervenants, déclarant « nous nous engageons d’accompagner les producteurs et prendre en charge leurs préoccupations. »
M. Bachir Naga a souligné que le Conseil œuvrera à développer cette filière en augmentant la superficie agricole, adoptant les techniques modernes, développant les industries de transformation, améliorant la qualité du produit, l’adaptant aux normes et l’orientant vers les marchés étrangers.
Ce conseil aura un rôle de créer un espace d’information et de concertation avec les pouvoirs publics par la revue « Khoudraouate bladi » (Maraîchers de mon pays) dont le premier numéro a été publié, ainsi que des espaces électroniques qui renforceront la communication et une banque de données nationale sur le maraîchage. Lors de la cérémonie d’installation, une convention de coopération a été signée entre le Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère et la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA).
Recenser des espaces forestiers pour leur exploitation
M. Bouazgui a insisté, sur le recensement des espaces forestiers vagues pour leur exploitation dans le domaine agricole.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de deux jours, M. Bouazgui a souligné qu’il ne faut laisser inexploitée aucune parcelle dans aucune wilaya, que ce soient des terres agricoles ou des espaces forestiers ou même relevant de la pêche pour contribuer à une agriculture forte.
Le ministre a déclaré qu’il faut recenser des terres relevant du secteur des forêts inexploitées et non plantées pour les attribuer aux jeunes désirant investir surtout en arboriculture fruitière qui s’adapte à l’espace forestier.
A cet effet, Abdelkader Bouazgui a exhorté les responsables du secteur des forêts à collaborer avec les collectivités locales pour recenser les jeunes désirant investir dans ce domaine et à les encadrer en coopératives afin de résorber le chômage d’une part et préserver la forêt et accroître la production agricole d’autre part.
Le ministre a souligné que la forêt produit des fruits ayant un impact écologique et peuvent contribuer à l’augmentation de la production agricole et des industries de transformation à l’avenir.
M. Bouazgui a inspecté, lors de la première journée de cette visite, une exploitation agricole de production d’arbrisseaux de maraichers au bassin de Hassiane (Sud de Mostaganem) devant produire 30 millions d’arbustes par an pour un investissement de 120 millions DA.
Il a inspecté aussi le projet de réalisation de la forêt de loisirs et de repos sur une aire de 17 ha à El Fnar (Phare) dans la commune de Benabdelmalek Ramdane (Est de Mostaganem), où il a instruit les opérateurs économiques bénéficiaires de permis d’exploitation de ces espaces boisés du respect des engagements contractuels du projet notamment les délais de éalisation et l’application des cahiers de charges.
A.K.
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