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Updated: 3 days 23 hours ago

Mise en conformité des constructions et leur achèvement : Plus 8.000 dossiers régularisés par les brigades mixtes à Es-Senia

Wed, 02/27/2019 - 10:34

Par J. Boukraâ

Entamée en 2008, l’opération de réception des demandes de régularisation des constructions inachevées pour se mettre en conformité avec les dispositions de la loi 08/15 fixant les règles en la matière, devait être achevée, en août 2012. Le délai a été prorogé, une première fois, jusqu’à août 2013 puis une deuxième, à août 2016, après approbation du Parlement.

L’opération a été prorogée une troisième fois jusqu’à août 2019. Dans la daïra d’Es-Sénia, des sources proches des services de l’Urbanisme indiquent que près de 12.500 dossiers ont été reçus par la commission et plus de 8.000 ont été traités et normalisés par les brigades mixtes.

Après plus de 8 ans de son entrée en vigueur et après une troisième prolongation de 3 années (soit jusqu’au 02 août 2019) la loi n°08-15 , fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement, ne semble pas attirer l’engouement des citoyens, notamment dans certaines communes.

Actuellement des commissions vont poursuivre leurs missions en délivrant les permis pour l’achèvement des travaux ; passé ce délai, des sanctions fermes seront appliquées. Cette loi concerne les constructions à usage d’habitation ou professionnel, achevées sans permis de construire ou non conformes (ajout d’étage) au permis de construire, délivré par l’APC.

La loi n°08-15 a pour but de faire face à l’anarchie et régulariser ce secteur de l’Habitat surtout que bon nombre de constructions ne répondent pas aux normes de l’Urbanisme. La mise en conformité des constructions et leur achèvement est un acte déclaratif volontaire. Le certificat de conformité est, cependant, exigé dans toutes les transactions immobilières et les procédures administratives, comme la délivrance des registres de commerce.

La loi prévoit des sanctions allant de la simple amende à la prison ferme, à l’encontre des contrevenants. L’objectif de cette loi étant de mettre un terme à l’anarchie régnant dans le domaine, sur les plans urbanistique, juridique et autres, et donner, aussi, une meilleure image des villes et des campagnes qui ne cesse de se dégrader au fil des jours, des mois et des années.

Dans ce sens, les citoyens désireux de régulariser la situation de leur construction sont tenus de faire une déclaration de mise en conformité de leur construction au président de l’Assemblée populaire communale (APC) territorialement compétent.

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Categories: Afrique

Marché de gros de Bourached, une structure pour booster l’économie régionale

Wed, 02/27/2019 - 10:31

Par R. R.

Attendu depuis quelque temps déjà pour booster l’activité économique locale, le marché de gros de fruits et légumes de Bourached (15 km au sud-ouest de Aïn Defla), qui a ouvert ses portes samedi dernier, aura pour principal objectif l’harmonisation de la distribution des produits agricoles.

L’implantation d’un marché de gros à Aïn Defla était d’autant plus attendue que les agriculteurs de la région étaient, par le passé, contraints de se déplacer vers d’autres structures du même genre en vue d’écouler leurs produits.

Pour d’aucuns, les résultats obtenus durant les dernières années par la wilaya d’Aïn Defla en matière de production agricole et de valeur ajoutée a rendu «inéluctable» la réalisation d’un marché de gros de fruits et légumes sur son territoire.

Une activité intense a été constatée au premier jour de l’ouverture du nouveau marché de gros de fruits et légumes de Bourached vers lequel ont afflué des dizaines de camions emplis de toutes sortes de fruits et légumes en vue de les écouler auprès des marchands de détails.

Les agricultures et les commerçants sont unanimes pour dire que ce marché de gros de fruits et légumes impulsera une grande dynamique au secteur de l’agriculture et aux activités s’y rattachant, leur évitant les pertes de temps induites par les fréquents déplacements vers les structures similaires des wilaya de Chlef et de Blida.
Un projet générateur de plus de 1.000 emplois.

Implanté à proximité du tronçon de l’autoroute est-ouest traversant la wilaya d’Aïn Defla, le marché de gros de fruits et légumes de Bourached s’étale sur une superficie de 12,2 ha, dont 3 ha pour la surface couverte, 1,2 ha pour la surface bâtie, 7,2 ha pour le parking et 0,5 ha pour les espaces verts. Il dispose de toutes les commodités nécessaires à son bon fonctionnement à l’image notamment d’un hôtel et nombre de cafés et de restaurants.

La quantité de fruits et légumes qui transiteront annuellement par le marché atteindront les 480 000 tonnes, affirment les gestionnaires de cette structure. Selon le directeur du marché, Abdelkader Abdelaziz, cette structure générera plus de 1000 postes d’emplois directs et indirects, «un chiffre qui sera certainement revu à la hausse une fois que le marché aura atteint sa vitesse de croisière», a-t-il soutenu.

Sur les 196 carreaux que compte le marché, 180 ont été déjà vendus aux mandataires, a-t-il fait savoir, assurant que ces derniers sont d’horizons divers, à l’image d’Alger, Tipasa, Ghardaïa, Médéa, Chlef et d’Oran. «Les marchés de gros de fruits et légumes jouent un rôle de premier plan en matière de régulation du marché, de lutte contre les pratiques frauduleuses, d’harmonisation de la distribution des produits agricoles afin d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande et faire face aux tensions sur les différents produits ainsi qu’aux éventuelles ruptures d’approvisionnement», a-t-il observé.

De son côté, le représentant des commerçants activant au marché, Touhami Ahmed Chafik, s’est félicité du climat «empreint de sérénité» qui prévaut au sein du marché. Selon lui, cette structure a ouvert ses portes dès 3 h du matin en vue de permettre aux agriculteurs de vider leurs camions en toute sérénité et sans aucune pression.

Assurant que cette nouvelle structure «impulsera une dynamique nouvelle aux secteurs de l’agriculture et du commerce de la région», le représentant des commerçants a observé que le marché est d’envergure régionale puisqu’il reçoit la production agricole des wilaya de Chlef, Blida, Tipasa et Tissemsilt.

De leur côté, les agriculteurs ont fait part de leur «grande joie» après le début d’activité de ce marché, soutenant que l’entrée en service de cette aire leur épargnera les déplacements vers les structures similaires notamment celles de Chlef, Hattatba (Tipasa) ainsi que Boufarik et Bougara (Blida).
«Je m’adonne à l’agriculture depuis près de 20 ans et je me suis, selon les circonstances du moment, toujours rendu à Chlef, Hattatba, Boufarik ou Bougara pour écouler ma marchandise. Aujourd’hui, je ne peux que travailler avec d’avantage de sérénité au regard du gain de temps et d’argent qu’implique l’entrée en service du marché», s’est réjoui Djelloul, un agriculteur de la région d’El Amra dans la wilaya d’Aïn Defla.

Pour sa part, le P/APC de Bourached, Nouredine Selmane, s’est dit «convaincu» que l’entrée en service de cette nouvelle structure métamorphosera la région dans sa globalité, en faisant d’elle un «pôle économique et commercial de premier plan». Selon lui, le fait que le marché soit situé à proximité du tronçon de l’autoroute Est-Ouest traversant la wilaya de Aïn Defla le rend d’avantage accessible, mettant en exergue son rôle en matière de régulation de la production agricole.

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Categories: Afrique

Oran : 150 hôtels en construction

Wed, 02/27/2019 - 10:24

Par R. R.

Dans le cadre des préparatifs des Jeux méditerranéens, le wali d’Oran, Mouloud Chérifi, accompagné d’une forte délégation locale, a inauguré, jeudi dernier, un nouvel hôtel de haut standing, «Vendome Khaled». Le nouvel établissement composé de 134 chambres, est situé au grand boulevard des Lions dans la commune de Bir El Djir, prés de 4e boulevard périphérique.

Prenant la parole à cette occasion, le wali d’Oran, a indiqué que le parc hôtelier de la wilaya d’Oran va être renforcé de 25.000 lits au courant des deux prochaines années, ce qui va porter ce nombre à 50.000 unités, a-t-il précisé.

Il a révélé, aussi, que la wilaya a enregistré le lancement de 150 projets de constructions d’hôtels qui devront être réceptionnés progressivement d’ici à l’année de 2021.

Selon le même responsable, les structures qui seront réceptionnées répondent aux normes internationales ce qui va faire d’Oran un vrai pôle touristique et attractif des investissements nationaux et étrangers.

Dans ce même registre, il est prévu la réception l’été prochain d’un village touristique dans la localité de Kristel qui dispose le plus grand parc aquatique du pays, en plus de 700 nouveaux lits.

Ces nouveaux établissements s’ajouteront aux 9 réceptionnés l’année dernière à la faveur de l’ouverture de la saison estivale répartis sur trois catégories, 5, 4 et 3 étoiles et totalisent une capacité d’accueil de 703 nouveaux lits la capacité d’accueil. Les nouvelles infrastructures en construction doteront le parc hôtelier d’Oran de 15.000 lits.

Selon la même source locale, d’autres hôtels seront livrés avant la fin de l’année en cours, et une majorité des projets restants devra être opérationnelle à l’approche de l’ouverture de Jeux méditerranéens de 2021.

Dans cette même perspective, Oran devra réceptionner son premier village-club touristique d’ici à 60 mois. Il s’agit de Kristel Club. Le projet est en cours de construction sur une superficie de 10 ha, en contrebas de la montagne des Lions à l’est de la wilaya. Il comprend la réalisation de deux hôtels 5 et 4 étoiles pour 550 chambres, des bungalows, un aquarium, des espaces verts et de détente et une marina pour accueillir des dizaines de bateaux, un centre de thalassothérapie et d’autres équipements de haut standing.

Les gros œuvres ont été confiés à une entreprise chinoise, et les travaux d’aménagement et de finition devront être assurés par des Espagnols. En matière d’hôtellerie, la wilaya d’Oran dispose d’une capacité d’accueil estimée actuellement à 15.000 lits, et celle-ci devra passer à près de 26.000 l’année prochaine.

Les projets lancés dans le secteur qui seront réceptionnés dans les deux années à venir devront générer près de 10.000 postes d’emploi, avait révélé l’ex-ministre du Tourisme et de l’Artisanat, lors d’une visite de travail.

En outre, une École supérieure d’hôtellerie et de tourisme, lancée par la Société d’investissement hôtelier (SIH) a été réceptionné en octobre 2018, mais pas encore inauguré officiellement. Cet établissement est le deuxième du genre appartenant à cette société publique, après celui d’Aïn Benian, et il disposera de 160 places pédagogiques et autres structures. Cette école devra assurer une formation d’excellence pour les futurs managers et cadres dirigeants du secteur. Elle est située à proximité du Centre des conventions d’Oran (CCO).

L’autre projet s’inscrivant dans la stratégie du développement du secteur est l’Institut supérieur régional des métiers d’hôtellerie et de tourisme, lancé à Cap Falcon, et qui devra être réceptionné dans un an, selon les responsables locaux. La future institution est placée sous la tutelle du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, et elle est dédiée à la formation des techniciens supérieurs et à la prise en charge de toutes les manifestations pédagogiques concernant la filière d’hôtellerie.

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Categories: Afrique

Quelle politique face à la pression démographique ?

Wed, 02/27/2019 - 10:19

Par Abderrahmane Mebtoul

Le constat est que certains responsables vivent encore de l’illusion de l’ère matérielle des années 1970 reposant leur politique sur des modèles périmés, alors que nous sommes à l’ère de l’intelligence artificielle, pouvant conduire le pays droit au mur sans vision stratégique s’adaptant au nouveau monde.

Par ailleurs, les organismes chargés de l’investissement et l’emploi agréent un maximum de projets avec de nombreux avantages financiers et fiscaux sans analyser les impacts. Or, il convient de se demander si ces projets s’insèrent dans une vision globale du développement du pays, s’ils concernent des segments porteurs de croissance durable ou ne s’assimilent-ils pas à un replâtrage par la redistribution de la rente pour calmer le font social ? Il existe un lien dialectique entre développement et sécurité car sans un développement durable, il y a nécessairement accroissement de l’insécurité qui a un coût croissant. 

Cette présente contribution est une réactualisation d’une étude que j’ai dirigée avec une équipe pluridisciplinaire complexe composée d’économistes, de sociologues et de démographes entre 2007/2008. Un important audit pour les pouvoirs publics (présidence de la République) sur le thème – problématique de l’emploi et des salaires (huit volumes 980 pages).

1- Structure de l’emploi et du chômage
La population algérienne est passée de 12 millions en 1965, de 34 591 000 le 1er juillet 2008, à 37,5 millions d’habitants en 2010, 39,5 millions d’habitants au 1er janvier 2015, à 40,4 millions d’habitants au 1er janvier 2016 et à 41,3 au 1er janvier 2017.

L’augmentation du volume de la population résidente totale s’explique par un accroissement relativement important du volume des naissances vivantes. En avril 2017, selon l’ONS, la population active a atteint 12,277 millions de personnes contre 12,117 millions en septembre 2016, avec un solde positif de 160.000 personnes, soit une hausse de 1,3% et les femmes représentaient 20,6% avec un nombre de 2,524 millions.

Rappelons que la population active était de 10,862 en 2010, 11,423 en 2012, 11,964 en 2013, 11,932 millions d’habitants en 2015. En avril 2017, le nombre de la population active a atteint 12,277 millions de personnes contre 12,117 millions en septembre 2016, avec un solde positif de 160.000 personnes, soit un hausse de 1,3%. Sur cette population active, les femmes représentaient 20,6% avec un nombre de 2,524 millions.

Selon l’ONS, la population au chômage pour la même période est de 15,3% en 2005, en 2011, 10%, 11% en 2012, 9,8% en 2012/2013, 10,6% en 2014, 11,2% en 2015. Le taux de chômage en Algérie a atteint 12,3% en avril 2017 contre 10,5% en septembre 2016. Le FMI dans son rapport de 2018, tout en attirant l’attention du gouvernement, sur ses actions de court terme, amplifiant les déséquilibres à moyen terme, du fait de l’injection monétaire par la planche à billets (financement non conventionnel) a abaissé ses projections pour le chômage en Algérie à 11,2% en 2018 après avoir tablé en octobre 2017 sur 13,2%, avec une projection de plus de 11/% en 2019.

Selon l’enquête de l’ONS pour avril 2017, il est relevé que l’évolution du taux de chômage selon le diplôme fait ressortir que l’augmentation enregistrée a touché les personnes sans qualification ainsi que les diplômés de la formation professionnelle. Ainsi, le taux de chômage auprès des personnes sans qualification est passé de 7,7% en septembre 2016 à 10,1% en avril 2017, alors que celui des diplômés de la formation professionnelle est passé de 13% à 14,8% entre les deux périodes de comparaison. Par contre, le taux de chômage des diplômés universitaires a légèrement reculé passant de 17,7% en septembre 2016 à 17,6% en avril 2017, en baisse de 0,1 point. Quant à la répartition des chômeurs selon le diplôme obtenu, il est constaté que 787.000 chômeurs n’ont aucun diplôme, soit plus de la moitié de l’ensemble de la population en chômage (52,2%). Les diplômés de la formation professionnelle constituent 24,1% des sans-emploi, tandis que les diplômés de l’enseignement supérieur représentent 23,7% des chômeurs.

Il est observé, par ailleurs, que la baisse du volume de l’emploi entre septembre 2016 et avril 2017 a touché le secteur du BTP avec un solde négatif de 91.000 personnes, ainsi que le commerce, les services et l’administration publique (un solde négatif de 84.000). En revanche, un solde positif a été enregistré pour le secteur de l’agriculture (63.000) et l’industrie (36.000) comparativement à septembre 2016.

L’ONS fait aussi savoir que six chômeurs sur dix en moyenne sont des chômeurs de longue durée, c’est-à-dire que 62,2% cherchent un poste d’emploi depuis une année et confirme la tertiarisation de l’économie, sa corrélation avec celle de l’emploi.

En effet, la dominance de l’emploi se trouve dans des petits commerces et services représentant 83% de la superficie économique à très faible productivité non comparable à celles des pays développés où la tertiarisation de l’économie à travers les services des technologies de l’information et de la communication crée des opportunités de croissance économique et génère des emplois productifs, absorbant plus de 60% de l’emploi total.

2- Faire le bilan des agences d’investissement et de la dépense publique
Sachant que le secteur industriel représente environ 6,3% du produit intérieur brut (PIB) en 2017, que sur ces 6,3% les PMI/PME qui constituent plus de 95% du tissu productif algérien sont en difficulté (bureaucratie, système financier sclérosé, système socio-éducatif non adapté, foncier) en plus de la concurrence de la sphère informelle produit de la bureaucratie qui contrôle 40/50% de la masse monétaire en circulation, il convient de se demander si les jeunes promoteurs agréés par l’ANDI, l’ANSEJ et d’autres organismes chargés de la promotion de l’emploi, ont la qualification et surtout l’expérience nécessaire pour manager les projets, à l’instar de ce qui se passe partout dans le monde, diriger une entreprise dans un cadre concurrentiel afin d’avoir des prix-coûts compétitifs.

Le risque n’est-il pas d’assister à un gaspillage des ressources financières en fait de la rente des hydrocarbures et à terme au recours au trésor à l’instar de l’assainissement des entreprises publiques ? Comme on le constate actuellement pour la SNVI et El Hadjar, véritable gouffre financier, dont le collectif malgré ses promesses euphoriques publiques induisant en erreur les plus hautes autorités du pays, qui avait promis la résolution de tous les problèmes entre 2014 et 2015. Car l’actuelle politique industrielle, sans cohérence, se fonde sur l’ère matérielle des années 1970 (fer-ciment) croyant que c’est la solution miracle, oubliant que le monde s’oriente vers de nouvelles technologies économisant le fer et le ciment, segments contrôlés au niveau mondial actuellement par cinq firmes internationales, étant impossible d’exporter surtout en Afrique, sans un partenariat étranger fiable.

La trajectoire raisonnable, en attendant une véritable relance des segments hors hydrocarbures, n’aurait-elle pas été l’investissement le plus sûr dans l’acquisition du savoir-faire par une formation additionnelle et des stages pour les préparer sérieusement à l’insertion dans la vie active durablement ? Comment ne pas rappeler que selon les données officielles pour ce qui est de la répartition des projets par secteur, ANSEJ notamment, c’est celui des transports qui a attiré le plus d’investissements suivi de près par le secteur du bâtiment, des travaux publics, suivi de loin, moins 15 à 20%, par le secteur de l’industrie, celui de l’agriculture avec un faible investissement direct étranger IDE hors hydrocarbures au niveau des segments productifs permettant la concurrence internationale, se concentrant essentiellement sur le marché intérieur, nombre insignifiant en comparaison de ce qui est enregistré chez nos voisins et surtout en rapport avec le potentiel national et des efforts gigantesques en investissements publics, car les firmes étrangères innovatrices dont les PMI/PME choisissent de s’installer chez nos voisins et vendre chez nous, la règle généralisée des 49/51% étant jugée trop protectionnistes par les investisseurs étrangers. Ce qui a freiné l’élan aux IDE en baisse en 2017 par rapport à 2016.

D’une manière générale, les résultats des organismes chargés de l’emploi (ANDI, ANSEJ et CNAC) en référence aux projets réalisés et non en intention sont mitigés malgré les nombreux avantages accordés. Comme selon certaines sources, plus de 50% des projets réalisés sont abandonnés après avoir bénéficié des avantages accordés et les nombreux litiges auprès des banques de non- remboursement l’attestent.

Or, avant de lancer dans une opération coûteuse à terme pour le pays et sans analyser sa rentabilité en dynamique au vu des nouvelles mutations technologiques et managériales mondiales, un bilan serein implique de répondre à certaines questions, et ce, d’une manière précise et quantifiée :

– Quel est le bilan de l’ANDI- CNAC, ANSEJ depuis leur existence dans la réalisation effective de ces projets et non de dossiers déposés et le statut juridique ;
– Quel est le temps imparti pour les projets réalisés entre le moment du dépôt et la réalisation effective le principal défi du XXIe siècle étant la maîtrise du temps ;
– pour les projets réalisés combien ont fait faillite selon les règles du code de commerce ;
– quelle est la part en devises et en dinars des projets réalisés en dressant la balance devise ;
– quel est le niveau d’endettement bancaire des projets réalisés avec le montant des créances douteuses ;
– la ventilation des crédits bancaires par projets ;
– quel est le montant exact des avantages fiscaux accordés tant pour les projets que ceux réalisés ou en cours ;
– la ventilation des postes de travail avec le niveau de qualification des projets et ceux créés dans la mesure où le développement du XXIe siècle repose sur la valorisation du savoir ;
– quelle est la contribution à la valeur ajoutée réelle du pays des projets réalisés ou en cours ;
– ces projet et en voie de réalisation s’insèrent-ils dans le cadre des valeurs internationales dans la mesure avec la mondialisation, malgré la crise, nous sommes dans une économie ouverte, du fait des engagements internationaux de l’Algérie.

Au total, les programmes de développement ont nécessité durant la période allant de 2001 à 2017, une enveloppe de 531,8 milliards de dollars dont une grande partie en devises et le budget de fonctionnement et de gestion pour la même période une dépense de l’ordre de 649,9 milliards de dollars, soit au total 1187,7 milliards de dollars.

Au vu de la dépense publique actuelle, des dépenses improductives, des subventions généralisées sans ciblage, des surcoûts et une mauvaise gestion pour ne pas dire corruption, il faut un baril dépassant les 100 dollars, pour ne pas puiser les réserves de change et éventuellement les augmenter.

Mais avec grande rigueur budgétaire, une meilleure gouvernance, un changement de cap de la politique économique actuelle, avec un baril entre 60/70 dollars, l’Algérie peut sens sortir, possédant des atouts. L’endettement est faible, 20% du PIB, la dette extérieure 2,5% du PIB et le secteur bancaire reste capitalisé, le ratio de solvabilité étant de 17% au 1er janvier 2017.

Aussi, pour se faire une idée du bilan nécessaire et afin de dépasser l’entropie actuelle, il y a lieu d’évaluer l’impact de la dépense publique :
– sur le taux de croissance, le taux de chômage et le pouvoir d’achat des citoyens ;
– réaliser des enquêtes fines mettant en évidence la répartition du revenu et le modèle de consommation par couche sociale pour déterminer l’indice de concentration en termes réels et non fictifs et selon une vision dynamique à moyen et long terme ;
– la part des marchés octroyés aux nationaux (privé et public), en distinguant également l’autofinancement et les emprunts auprès des banques et surtout leurs capacités de réalisation,
– de distinguer au sein des investissements nettement la partie devises et la partie dinars;
– la part des marchés octroyés aux étrangers ; ont-ils contribué à l’accumulation du savoir faire organisationnel et technologique ou est ce des contrats clefs en main; quel est leur apport en fonds propres et la part couverte par les banques algériennes.

Dr Abderrahmane Mebtoul professeur des universités, expert international 

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La fin du «mythe» du cinquième mandat est-elle proche ?

Wed, 02/27/2019 - 10:13

Kamel Guerroua

Il est inconcevable dans les circonstances actuelles que les officiels du pays s’entêtent à maintenir le cap sur un cinquième mandat. Outre que la démonstration de force du 22 février dernier et d’hier avec les manifestations des étudiants a chamboulé de fond en comble leurs calculs, elle les a mis dans une position fragile par rapport à la communauté internationale.

Pour preuve, les récentes déclarations du secrétaire général du FLN, Moad Bouchareb, à Oran, dénotent plutôt de l’angoisse et de la crainte de la rue que d’une stratégie communicative ou d’un plan de sortie de l’impasse.

Le pouvoir est dans une phase très critique et l’option de «la continuité», retenue jusque-là comme argument face au fantôme du chaos, est battue en brèche par les remous populaires. Comment va-t-on alors contourner, en haut lieu, la voix de milliers d’Algériens, qui, sans doute, sortiront encore manifester en force leur mécontentement dans les semaines prochaines? Voilà le dilemme et il n’est pas des moindres !

Le défi est loin d’être facile, d’autant que la candidature de Bouteflika fait aujourd’hui l’unanimité contre elle dans l’Algérie profonde et maintenir ce dernier président contre vents et marées fragilisera davantage l’équilibre stratégique au sein de l’Etat. Puis, le risque d’un embrasement généralisé sur fond de contestation fait craindre aux décideurs l’écho international qui entachera leur crédibilité. Où est l’issue ? C’est le labyrinthe pour Ouyahia et son équipe alors que le printemps algérien qui s’annonce est tout sauf violent.

En effet, la mobilisation exemplaire de la jeunesse contre cette «dhoulocratie» (la gouvernance par l’humiliation et la honte), pour emprunter un mot cher au sociologue Mehdi Elmandjra, nous renseigne sur deux choses essentielles : la première est que la rue algérienne est très consciente des enjeux qui l’attendent, dans la mesure où elle a capitalisé les leçons des échecs des pays voisins à voir émerger la démocratie, par leur recours à la violence. En ce sens, nos jeunes ont compris, après tant de recul, que la violence n’engendra que de la violence en retour. Ce qui fera le jeu de ceux qui tiennent les manettes du pouvoir, lesquels les accuseraient sans aucun doute, dès que l’occasion s’en présente, de «semeurs de la fitna».

D’ailleurs, la rhétorique populiste de Bouchareb accrédite cette thèse et ce modus operandi digne des autocraties de type stalinien. La deuxième leçon, c’est que la jeunesse a refusé toute tutelle d’où qu’elle puisse venir, des partis, de syndicats, de personnalités nationales, de la société civile, etc. Cela lui a donné l’avantage de mieux transmettre son message de rejet du «Système» aux concernés, c’est-à-dire à ceux qui s’accrochent à lui enlever son statut d’acteur politique et social à part entière.

En revanche, au final, une question se pose avec acuité : la rue algérienne peut-elle résister aussi longtemps possible aux menées de la propagande progouvernementale, sans tomber dans les dérives de la violence ? L’enjeu est crucial puisque la digue de la bienséance et du bon sens s’est, semble-t-il, effondrée du côté des pouvoirs publics qui, malgré le camouflet subi avec les manifestations de rue, recyclent et affûtent leur arsenal démagogique pour camper dans leur position initiale.

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Une possession de 40.000 euros arrêté en Tunisie

Wed, 02/27/2019 - 09:05

Les éléments des Douanes tunisiennes ont procédé hier, à l’arrestation d’un Algérien pour transfert illicite de devises, rapporte la radio locale, Shems FM.

L’arrestation en question a eu lieu dans la région de Sousse, située dans l’est de la Tunisie. Après la fouille de son véhicule, les douaniers ont découvert la somme de 40.000 euros, selon la même source.Fin janvier, les Douaniers tunisiens ont arrêté un ressortissant algérien, en possession de 740.000 dollars, au poste frontalier de Melloula à la frontière d’Oum Teboul, dans la wilaya d’El-Tarf

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M’sila : Mystérieuse disparition de deux adolescents

Wed, 02/27/2019 - 08:39

Deux adolescents ont disparu, ce mardi à M’sila dans d’étranges circonstances. Ils’agit de Neguaz Mohamed Amin ditBadis, et de Djardali Aymen, dont les parents sont sans aucune nouvelle,apprend-t-on d’un média local.

Leurs parents sont très inquiets et souffrent de l’absence de leurs enfants. Leur disparition a été signalée aujourd’hui .Un numéro de téléphone a été mis à la disposition au 06 98 85 02 25, pourc ontacter les parents des disparus.

Par : R. N.

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Istanbul (Turquie) : Les enchères bon marché font un carton

Tue, 02/26/2019 - 22:49

L’objectif du public n’est pas toujours d’acheter : il peut s’agir,  simplement, de profiter de l’ambiance particulière aux ventes en enchères.

“Une fois ! Deux fois ? Trois fois, adjugé !” La formule des commissaires-priseurs résonne dans les ruelles  étroites de ce quartier tendance d’Istanbul, interpellant les passants qui  découvrent avec surprise qu’on peut y faire de bonnes affaires. Une aubaine, en ces temps économiques troublés.

Les ventes aux enchères ont la réputation d’être la chasse gardée de quelques riches flâneurs en quête d’une toile de maître ou d’un vase antique,  où chaque pièce proposée au public est aussi unique que coûteuse, se chiffrant  régulièrement en millions d’euros.

Ce n’est pas le cas à Balat, un quartier du coeur historique d’Istanbul.  Habité naguère par les minorités chrétienne et juive, c’est aujourd’hui un lieu  prisé des touristes et des jeunes branchés qui assiègent ses cafés hipsters et  ses églises anciennes.

Depuis 2014, les ventes aux enchères bon marché de Balat sont devenues une  attraction à part, attirant le week-end des foules avides de trésors sortis tout droit des greniers, des meubles fatigués aux jouets anciens.

Pour la population locale, ces enchères sont aussi l’occasion de faire de  bonnes affaires et de ménager ainsi leur porte-monnaie alors que la situation  économique s’est dégradée l’an dernier, dans un contexte de forte hausse des prix.

Certains se débarrassent ainsi de leur mobilier ou mettent en vente des biens hérités de leurs grands-parents. Et pour nombre de personnes rencontrées dans les salles bondées, comme Murat qui vient d’acheter pour son fils un stylo-laser à 10 livres turques  (moins de deux euros), c’est une découverte : “J’étais ici en train de me promener avec mon fils, quand on a entendu les cris et vu les écriteaux nous invitant à entrer. On est entrés par curiosité  pour voir à quoi ressemblent les ventes aux enchères”, explique Murat. “Je n’en avais jamais vu auparavant, je croyais que c’était pour les  riches. J’aime vraiment l’atmosphère ici, c’était assez amusant et les prix  sont plus que raisonnables”, ajoute-t-il. “Je vais revenir, c’est sûr.”

Spectacle
Dans cette salle de ventes aux enchères comme dans la dizaine d’autres à Balat, tout est fait pour attirer le chaland qui hésite sur le pas de la porte, se hissant sur la pointe des pieds pour jeter un coup d’œil sans oser entrer.  C’est là que le commissaire-priseur, Ali Tuna, entre en scène : il invite les néophytes à s’asseoir, les met à l’aise avec une plaisanterie, se déplace entre les sièges pour montrer de plus près les petits objets comme des stylos, une dague ou un miroir en argent.  “Je dois faire en sorte que l’ambiance reste dynamique. Je ne peux pas laisser l’énergie s’évanouir”, explique-t-il à l’AFP.

La performance de M. Tuna, équipé d’un micro-cravate, ressemble à celle d’un humoriste livrant son spectacle. Certains habitués viennent ici juste pour voir cet homme au chapeau qui interpelle des clients par leur prénom et raconte  l’histoire des objets mis en vente. Mais en dépit de sa virtuosité, M. Tuna n’est pas un commissaire-priseur professionnel : directeur marketing dans une entreprise, il a fait de la vente aux enchères sa passion. “Ce boulot est une sorte de passe-temps pour moi”, explique-t-il. “On rencontre des gens différents, certains viennent pour étancher leur soif  d’antiquités, d’autres pour trouver des bibelots à trois sous”. Il est l’heure pour lui de reprendre le spectacle : “10 livres,  j’ai dit 10, mais maintenant je veux 15, 20 maintenant, 35 ! 40, 50…”, égrène-t-il  avec un débit saccadé en montrant un modèle réduit de voiture.

La Ford bleue sera vendue à 50 livres (6 euros) à Nil Su, une étudiante qui veut l’offrir à son petit frère. “La compétition a été rude. J’aurais pu l’acheter pour bien moins que cela, s’il n’y avait pas eu ce monsieur”, sourit-elle en désignant un homme âgé assis au premier rang.

“Bonne qualité, prix raisonnables”
Yavuz est un client qui, parfois, vend aussi des objets aux enchères. “Ici, les prix sont très corrects. On peut acheter des objets de bonne qualité à des prix raisonnables parce que les mises commencent très bas”, se félicite-t-il,  alors que “le pouvoir d’achat des gens a beaucoup diminué en Turquie”.

L’an dernier, l’inflation a atteint des niveaux record depuis 15 ans et la livre turque s’est effondrée, perdant près de 30% de sa valeur face au dollar.  Mais les ventes ne débutent pas toujours à quelques euros, nuance Ercan Altan, propriétaire d’une autre salle de vente aux enchères à Balat, aménagée dans un ancien café qu’il a reconverti. “Pour certains objets, comme ce gramophone, il est impossible de commencer à 10 livres”, dit-il. “On commence, disons, à 1 500 livres (250 euros), et on vend à un prix pas très éloigné de la mise de départ”.

L’objectif du public n’est pas toujours d’acheter : il peut s’agir, simplement, de profiter de l’ambiance particulière aux ventes en enchères. Une buvette (payante) aussi a été aménagée dans certains de ces lieux. “Pour moi, c’est comme une sortie”, sourit Hülya Sahin, la quarantaine. “On s’amuse vraiment beaucoup ici.”

Par Fulya OZERKAN (AFP)

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Il se démarque des propos de deux de ses cadres : Du rififi au FLN

Tue, 02/26/2019 - 22:46

Dans une note adressée aux médias, le chargé de la communication du FLN avertit que deux de ses cadres, Walid Boulegroune et Abdelmalek Belkacem, ne sont mandatés par personne pour intervenir sur les chaînes de télévision et qu’ils ne représentent pas le parti. Implicitement, il est demandé à ces chaînes de télévision d’éviter de les inviter sur les plateaux.

Le parti se démarque également des propos qu’ils ont tenus, les considérant comme des avis personnels qui n’engagent en rien le FLN et ne reflètent pas ses positions.

Que s’est-il donc passé ? D’autant que le premier cité est connu pour sa proximité avec tous les SG qui se sont succédé à la tête du parti. La nouvelle direction veut-elle les écarter ?

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Cela s’est passé hier aux Ouacifs : Le rejet du 5e mandat s’invite à la cérémonie du wali

Tue, 02/26/2019 - 22:43

Collectivement ou même individuellement, les citoyens ne ratent décidément plus aucune occasion, y compris les cérémonies officielles, pour exprimer leur rejet du 5e mandat de Bouteflika.

C’était le cas hier dans la ville des Ouacifs où, au moment du dépôt d’une gerbe de fleurs par le wali de Tizi Ouzou, Abdelhakim Chater, sur la stèle de Hocine Aït Ahmed, un habitant s’est distingué en exhibant, au nez et à la barbe du wali, une pancarte exprimant le rejet du 5e mandat (voir photo).

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Il a évité de rencontrer la population : Zoukh écourte sa visite à Alger

Tue, 02/26/2019 - 22:42

Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, qui s’était rendu hier à Douéra, à l’ouest de la capitale, a écourté sa visite de travail.

Selon une source sûre, le wali, qui avait prévu auparavant d’aborder le problème du logement et les démolitions anarchiques, s’est limité à inaugurer une nouvelle unité de la Protection civile.

Visiblement, M. Zoukh a évité les sujets qui fâchent avec la population locale. Il a quitté les lieux en partance vers Rouiba où sa visite n’a duré que quelques minutes.

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Ils se sont rencontrés chez un particulier à Ben Aknoun : Conclave entre Sellal, Bedoui et Sidi-Saïd

Tue, 02/26/2019 - 22:39

Le directeur de la campagne électorale du candidat Bouteflika, Abdelmalek Sellal, s’est réuni hier avec certains responsables d’organisations de masse qui soutiennent le 5e mandat, le SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, entre autres, apprend-on de bonne source.

À cette réunion, qui s’est tenue à Ben Aknoun, dans la villa d’un particulier, réputé pour financer les campagnes électorales de Bouteflika, a pris part le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, précise notre source.

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Suspicion de pollution : Fermeture d’une source d’eau à Ammal

Tue, 02/26/2019 - 22:39

Une source d’eau sise au village de Bouaïdel  sur les hauteurs de la commune d’Ammal (Boumerdès) a été fermée et interdite aux citoyens “à titre préventif”, et ce, en raison de suspicion  de pollution de ses eaux, notamment après l’enregistrement, par les services de la santé, depuis deux jours, de plus de 20 cas de diarrhée légère parmi les citoyens du village, a indiqué, hier, le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Boumerdès.

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Tizi Ouzou : La wilaya paralysée par une grève des transporteurs

Tue, 02/26/2019 - 22:36

Par Mohamed Haouchine

Deux semaines seulement après la grève qui avait paralysé, le 10 octobre dernier, toute la wilaya de Tizi Ouzou, les transporteurs privés de voyageurs et de marchandises ont accentué leur pression en optant, cette fois, pour un autre débrayage de deux jours qui a touché l’ensemble de la wilaya durant ces deux derniers jours.

Et pour cause, le collectif des transporteurs en colère a décidé, à l’unanimité, de protester contre la décision du ministère des Travaux publics et des Transports d’instaurer, désormais, un brevet professionnel de conduite pour les transporteurs, qui seront donc soumis à une formation obligatoire et payante à un tarif jugé excessif.

Et en dépit d’un report de l’opération décidée, la semaine passée, par le ministère de tutelle, les transporteurs de la wilaya de Tizi Ouzou avaient décidé de durcir le ton et de maintenir la protesta.

Les différentes associations de transporteurs de la wilaya ont tenu à maintenir cette seconde grève générale de deux jours du fait que les contestataires estiment qu’il s’agit là d’un simple gel de l’opération qui, en fait, n’annule pas le projet d’instauration du brevet professionnel comme exigé par les transporteurs.

M. H.

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Ils comparaîtront le 3 mars devant le tribunal de Sidi M’hamed : 7 manifestants écroués à la prison d’El-Harrach

Tue, 02/26/2019 - 22:33

Par Hanafi Hattou

Sur les 41 personnes arrêtées vendredi dernier lors de la marche contre le cinquième mandat organisée à Alger, 7 ont été placées en détention provisoire à la prison d’El-Harrach, à l’issue de leur présentation avant-hier en fin de journée devant le procureur de la République au tribunal de Sidi M’hamed. Tous les autres manifestants arrêtés ont été relâchés. Les 7 accusés écroués seront jugés dimanche 3 mars au tribunal de Sidi M’hamed.

Selon Me Amar Bouchareb, les 7 personnes en détention sont accusées d’attroupement, de troubles à l’ordre public et de dégradation de biens d’autrui. “Les 41 inculpés ont plaidé non coupables de tous les faits retenus contre eux. Les accusations sont liées, entre autres, aux troubles à l’ordre public ou aux actes de vandalisme”, expliquera Me Bouchareb.

Il faut savoir que trois dossiers des services de police ont été transmis, dira-t-il, à la justice concernant les arrestations opérées vendredi lors de la grande mobilisation populaire contre le cinquième mandat.

Signalons enfin que les manifestants interpellés dimanche après-midi à la place Audin après l’appel du mouvement Mouwatana ont tous été libérés.

À en croire Me Zoubida Assoul qui a été pour sa part embarquée dans un fourgon cellulaire de la police avant d’être libérée en début de soirée, plus de cent citoyens venus exprimer leur contestation du 5e mandat ont été arrêtés avant d’être relâchés tard dans la soirée. “Toutes les personnes interpellées lors du rassemblement de la place Audin ont été relâchées à l’issue de la procédure de vérification d’identité et d’audition sans aucune poursuite judiciaire”, précisera Me Assoul.

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Efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment : Une réglementation en stand-by depuis dix ans

Tue, 02/26/2019 - 22:30

Par Salami Youcef

L’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment n’avance pas au rythme souhaité, dans le pays.
La réglementation thermique en est la cause. Mais pas que la législation. Les institutions (ministères de l’Énergie, de l’Environnement….) censées conduire les projets de l’éco-bâtiment, sont également critiquées. Elles ne s’impliquent pas suffisamment dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments. C’est là le constat essentiel que dresse Abdelkrim Chenak, chercheur au Centre de recherche dans le domaine des énergies renouvelables.

M. Chenak s’exprimait lors d’une conférence sur les énergies renouvelables organisé, hier à Alger par la Chambre de commerce et d’industrie algéro-allemande.

M. Chenak a indiqué que la réglementation thermique existe depuis dix ans, mais qu’à ce jour, elle n’a pas été appliquée. Il a, par ailleurs, ajouté que plus les institutions travaillent en harmonie, plus le programme d’efficacité énergétique a des chances d’être bien perçu et de donner des résultats.

Le programme en question, s’il est mis en œuvre, aura un impact significatif sur la demande en énergie. Il vise globalement la réduction de la consommation à travers la substitution inter-énergétique et l’introduction des équipements et des technologies performantes. Il devrait permettre de générer une économie d’énergie cumulée de plus de 60 millions de tonnes équivalent pétrole, ainsi que le souligne Abdelkrim Chenak. L’évolution de la consommation énergétique, notamment dans le secteur résidentiel, représente 35% de la consommation énergétique finale nationale.

Les bâtiments présentent des architectures non adaptées au climat, intégrant des équipements (chauffage, climatisation, éclairage…) à faible efficacité énergétique. Cette situation va encore durer longtemps tant que la réglementation ne sera pas appliquée, a-t-il fait observer.

Il a été, par ailleurs, souligné que si on arrive à donner du sens à la maîtrise de l’énergie dans le secteur du bâtiment (dans le résidentiel de manière générale), cela va permettre au pays non seulement de faire des économies d’énergie très importantes, mais également de protéger l’environnement.

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Selon un institut d’études économiques français : “L’Algérie, une économie à l’agonie”

Tue, 02/26/2019 - 22:27

Par Smati Said

L’Institut d’études économiques privé français, Xerfi, a dressé hier un tableau noir sur l’économie algérienne. Dans une vidéo publiée sur la chaîne YouTube “Xerfi Canal”, le directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi, Alexandre Mirlicourtois, a estimé que “l’Algérie est une économie à l’agonie. À tel point que la question n’est pas si elle va craquer, mais quand ?”.

L’Algérie est un pays ultradépendant de ses recettes d’hydrocarbures. Les hydrocarbures, ce sont, en effet, directement près du quart du PIB algérien, les 2/3 des rentrées fiscales et 95% des exportations en valeur, a-t-il indiqué ajoutant qu’“en Algérie, quand le pétrole va, tout va”. Mais avec des prix de pétrole trop bas, “c’est l’assurance de tomber dans le rouge”. Or, les cours du pétrole ont commencé à dévisser en 2014, année où il sont passés de près de 110 dollars en janvier, à 60 en décembre. 2014, année où le solde courant algérien entame sa descente aux enfers, avec comme conséquence directe une baisse constante des réserves de changes passées d’un peu plus de 194 milliards de dollars en 2013 à 82 environ en 2018.

Pour Xerfi, à cette vitesse-là, les caisses seront rapidement vides. Or, les réserves de changes sont vitales pour les pays dont la monnaie n’est pas convertible et dont l’accès au marché international des capitaux est limité ou inexistant.

Avec une industrie publique moribonde qui n’a été que très partiellement contrebalancée par le privé, c’est un véritable mur qui se dresse. En effet, Xerfi a souligné que le niveau de la production manufacturière publique représentait en 2017 à peine plus de la moitié de celle de 1989 ; quant au taux d’utilisation des capacités de production, il montre une sous-utilisation structurelle des installations.

Pour le secteur privé, il est principalement présent dans les activités peu ouvertes à la concurrence internationale. Le tissu productif privé est composé à 90% de microentreprises à caractère familial qui opèrent bien souvent dans le secteur informel. Ce qui a amené Xerfi à conclure qu’il est “inutile d’espérer un rééquilibrage des comptes extérieurs en gagnant des parts de marché sur la concurrence étrangère”.

Face à cette situation et étant dans l’impossibilité de s’orienter vers une politique de rigueur, au risque d’un embrasement social, le gouvernement a opté pour le recours exceptionnel à la création monétaire, notamment pour contribuer à “la couverture des besoins de financement du Trésor”. La Banque d’Algérie a ainsi créé plus de 4 000 milliards de dinars de monnaie depuis novembre 2017, l’équivalent de 20% environ du PIB.

Pour Xerfi, cette “solution fait figure de fuite en avant” puisque, à ce stade, le risque est double. D’abord, le décrochage du dinar, notamment sur le marché parallèle, et ensuite, une inflation qui dégénèrerait en hyperinflation. En conclusion, Xerfi a précisé que “grâce à la rente énergétique, l’Algérie a pris l’habitude de vivre avec des moyens considérables. Mais le pays est tombé dans une impasse structurelle : l’argent du pétrole, au lieu de servir à l’investissement, a servi à financer le budget courant et à enrichir une caste (…). Jusqu’à une date récente, c’est le prix du baril qui permettait de couvrir les dépenses algériennes. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui”.

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Selon le groupe bancaire français Crédit Agricole : La gouvernance se détériore dans toute la région Mena

Tue, 02/26/2019 - 22:23

Pour le groupe bancaire français, la qualité de la gouvernance et la stabilité du développement économique sont généralement très fortement corrélées.

“Au-delà de la perception réelle que l’on peut avoir en allant sur le terrain, deux sources solides permettent de déterminer la qualité de la gouvernance et de l’environnement des affaires d’un pays”, souligne le groupe bancaire français, citant, notamment, les indicateurs de la Banque mondiale et le classement CPI (indice de corruption) de l’ONG Transparency International.

La Banque mondiale publie également un indicateur un peu plus controversé, “Doing Business” spécifiquement orienté sur le climat des affaires. “Les changements constatés par ces indices dans les pays du Moyen-Orient permettent de déterminer l’évolution de la gouvernance politique, économique et sociale depuis quelques années”, relève le groupe Crédit agricole.

Première constatation : “La qualité de la gouvernance est globalement moyenne ; la moyenne régionale étant tirée vers le haut par les pays du Golfe où les critères concernant l’État de droit, la qualité réglementaire et la lutte contre la corruption sont nettement au-dessus des autres pays de la zone.” Mais elle est, aussi, tirée vers le bas par les pays en guerre civile où l’État de non-droit prédomine et où l’on constate un effondrement des institutions. “Mais, globalement, depuis les Printemps arabes de 2011, la gouvernance se détériore sur pratiquement tous les critères”, soutient le groupe bancaire français. Concernant l’État de droit, note-t-il, seuls la Tunisie et l’Iran s’améliorent, tous les autres pays stagnent ou chutent dans les classements.

C’est notamment le cas du Liban et de l’Algérie qui ont le plus baissé et qui, en 2017, occupaient les 165e et 169e rangs sur 209 pays. “On retrouve des évolutions assez similaires concernant la lutte contre la corruption”, ajoute le Crédit Agricole, relevant que l’économie informelle reste élevée dans la péninsule Arabique hors pays du CCG, ainsi qu’au Maghreb où elle peut atteindre jusqu’à 50% du produit intérieur brut (PIB). Trois critères sur les six de la Banque mondiale identifient la qualité du politique et des institutions.

Dans ce domaine également, constate le groupe bancaire français, en dépit de l’apaisement récent des conflits en Syrie et en Irak, le risque politique est non seulement assez élevé, mais également en détérioration. “Lorsque l’on croise les deux principaux critères de stabilité et de responsabilité politique, seuls cinq pays se situent dans la zone des risques faibles à modérés.

À l’autre extrémité, on retrouve logiquement dans les risques très élevés les quatre pays en guerre civile et l’Égypte à la frontière de la zone de risque fort où se situe la majorité des pays de la région”, souligne le Crédit Agricole.

L’Algérie se situe dans la zone à risque politique fort. Pour le groupe bancaire français, la qualité de la gouvernance et la stabilité du développement économique sont généralement très fortement corrélées. “L’amélioration de la gouvernance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est une condition nécessaire au maintien de la confiance des investisseurs et donc à la poursuite du développement économique de la région”, estime le groupe Crédit Agricole. Ce dernier soutient que pour la plupart des pays, “les niveaux de corruption élevés, liés à un déficit de confiance dans les institutions publiques, rendent les investisseurs très prudents dans leur approche financière, préférant souvent se concentrer sur les secteurs d’exportation de matières premières”.

Meziane Rabhi

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Manifestations contre le 5e mandat : RSF dénonce des pressions sur les journalistes

Tue, 02/26/2019 - 22:20

Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé, hier, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les pressions et interpellations que subissent les journalistes algériens chargés de couvrir les manifestations contre le 5e mandat.

L’organisation a également dénoncé les perturbations provoquées sur le réseau internet. “Plusieurs journalistes ont été empêchés de couvrir, voire pour certains ont été violemment agressés par les agents de police. Des journalistes, qui préfèrent garder l’anonymat craignant pour leur sécurité, ont été interpellés dans le centre-ville d’Alger et se sont vu confisquer leur matériel. Face à la pression des forces de l’ordre, d’autres ont dû supprimer leurs photos. Plusieurs autres journalistes ont également été arrêtés pendant plusieurs heures avant d’être relâchés”, a relévé RSF, qui a dit être “alarmée par cette répression que vit la presse algérienne qui ne fait que témoigner de l’actualité politique de son pays”.

RSF a demandé aux “autorités de cesser d’entraver le travail des journalistes et des médias qui ne font que leur travail d’information et participent au débat public sur un événement majeur de la politique algérienne.”

Par ailleurs, RSF a évoqué le cas de la journaliste Meriem Abdou, journaliste et rédactrice en chef à la radio Chaîne III, qui a démissionné pour protester contre l’absence de couverture médiatique par la radio des manifestations du 22 février, et à qui il a été notifié l’arrêt de son émission “L’ histoire en marche”.

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