Par Saïd B.
Le Salon de l’industrie agroalimentaire, DJAZAGRO a ouvert ses portes, hier matin, au Palais des expositions près d’Alger.
Le grand public pourrait donc bien faire un tour du côté du Palais des expositions pour s’enquérir des expositions et des propositions des professionnels de l’agroalimentaire regroupés en pas moins de 700 exposants représentant, outre des opérateurs algériens, des exposants de 34 pays.
En plus des habituels boulangers et pâtissiers qui y sont présents, figurent nombre de fabricants d’équipements et des transformateurs de produits alimentaires aux côtés des importateurs, exportateurs et distributeurs de ces mêmes produits.
Partenaire du salon, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) organisera de son côté, des Invest et export business meetings sous forme de tables rondes traitant de divers thèmes, dont la réglementation algérienne des investissements, la sécurisation financière et contractuelle ainsi que les taxes et douanes à l’export.
De plus, et durant le déroulement de cet évènement, la Chambre algérienne de commerce et d’Industrie (CACI) proposera aussi aux visiteurs et aux exposants, des ateliers dédiés à l’investissement et à l’export en Algérie.
Des conférences techniques sont également au programme, comme celle sur « l’emballage et la valorisation de la production locale ».
Lors d’un point de presse tenu en marge de l’inauguration de la 17ème édition du Salon international de l’agroalimentaire « Djazagro » à Alger, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Kamel Chadi a indiqué que la multiplication des grandes coopératives agricoles contribuerait à l’amélioration de la production et de la valorisation des produits nationaux.
Le représentant du ministère a par la suite énuméré les défis à relever par son secteur. Ainsi, il a fait savoir que le premier des défis était la création de grandes coopératives agricoles dans les différentes filières. Ces grandes coopératives doivent regrouper l’ensemble des capacités des agriculteurs afin de développer la production nationale et mener au mieux la « bataille » de l’exportation des produits agricoles et agroalimentaires nationaux.
Par ailleurs et s’agissant du deuxième défi national auquel le secteur est confronté, le même responsable précise qu’il réside dans la multiplication des centrales d’achat destinées au stockage, à la valorisation et à l’emballage des produits.
Quant au troisième défi de l’agroalimentaire en Algérie, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Kamel Chadi, indique qu’il consiste à mettre à contribution les acteurs de la grande distribution à travers les grandes surfaces, outre les petits distributeurs.
Mieux encore, le SG du ministère de l’Agriculture a tenu à expliquer que la filière agroalimentaire est une « chaîne » dans laquelle interviennent plusieurs acteurs. Pour lui, le but étant de cette » chaîne » que l’ensemble de ces acteurs jouent pleinement leurs rôles pour transformer et valoriser les produits agricoles.
Des exportations
M. Chadi a, en outre, estimé que les produits nationaux connaissent également un « succès certain » au niveau des marchés étrangers.
Et c’est donc directement le cas de l’exportation qu’a abordé le même responsable en soulignant le rôle que devrait jouer la branche agroalimentaire dans l’absorption des excédents de la production agricole enregistrés au cours de ces dernières années.
C’est ainsi que le représentant du ministère de l’Agriculture a cité des chiffres en précisant bien qu’au cours de l’année 2018, l’Algérie avait produit plus de 150 millions de quintaux de produits maraîchers et près de 52 millions de quintaux de fruits.
« L’opération d’exportation débute au niveau des champs à travers un accompagnement technique, suivi par une valorisation en post-production », a conclu le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Kamel Chadi.
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Lors d’une séance à l’assemblée nationale, le député MSP, Said Zouar qui critiquait le bilan du président Bouteflika et qui annonçait être contre le 5e mandat de ce dernier, s’est vu à de nombreuses reprises couper la parole par le président de l’APN, Mouad Bouchareb qui a déclaré que “Le président de la République est une ligne rouge” .
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Par Akram Belkaïd
Il y a quelques mois, cette chronique abordait l’actualité boursière souvent tumultueuse des grands groupes miniers et notamment aurifères (1). Il s’agissait, pour un montant de 5,4 milliards de dollars, de la fusion, par échange d’actions, entre le canadien Barrick Gold et le britannique Randgold en une seule compagnie pesant alors 18 milliards de dollars (aujourd’hui, Barrick Gold pèse près de 23 milliards de dollars à la Bourse de New York).
L’opération avait conforté Barrick dans sa position de premier groupe mondial dans le secteur de l’or mais c’était sans compter les manœuvres stratégiques de ses rivaux. L’un d’eux surtout intéressait les marchés et les observateurs. Il s’agissait du groupe américain NewmontMining, premier rival de Barrick avec lequel une fusion avait capoté au dernier moment en 2014 pour des raisons encore ignorées mais que l’on met souvent sur le compte de l’absence d’accord sur la répartition des postes entre dirigeants des deux sociétés.
Garder le leadership
Pour éviter d’être avalé par Barrick et pour faire plaisir aux marchés en menant une opération de croissance externe, Newmont vient donc de racheter Goldcorp pour un montant (en actions) de 10 milliards de dollars. De quoi le faire «grossir» et devenir difficilement «digérable» par Barrick ? Pas si sûr. Car dans l’actualité boursière, il n’y a pas que les retours sur investissement, les valorisations ou le ratio bénéfice par action qui comptent. L’ego et les intérêts personnels des dirigeants pèsent aussi. Et ceux qui sont à la tête de Barrick refusent de voir leur groupe passer au second rang derrière Newmont. Pour eux, il n’y a pas mille solutions pour empêcher le mariage Newmont-Goldcorp de bouleverser la hiérarchie des groupes miniers.
C’est donc ainsi que Barrick vient officiellement de lancer une Offre publique d’achat (OPA) sur Newmont. Comme c’est souvent le cas dans le secteur minier, l’opération, si elle se fait, porte sur un échange d’actions qui valorisent le groupe américain à 19 milliards de dollars.
Au total, et toujours dans l’hypothèse où le mariage se réalise, on assistera à la naissance d’un géant de l’or (et d’autres métaux dont le cuivre) pesant 40 milliards de dollars. Les actionnaires de Barrick détiendraient alors environ 55,9% de la société fusionnée, le solde revenant aux actionnaires actuels de Newmont. Mais rien n’est encore joué car le groupe américain ne veut pas entendre parler de cette union. L’un de ses dirigeants a même qualifié l’offre de Barrick de «tentative bizarre et désespérée».
Opa hostile
L’Opa de Barrick sur Newmont est donc hostile puisqu’elle ne résulte pas d’un accord ou de négociations préalables. C’est un peu le retour aux années 1980-2000 quand le fonctionnement des marchés était moins policé (du moins en surface).
Pour la presse économique et financière, ce genre de bagarre est une bénédiction car les protagonistes sont dans l’obligation de communiquer pour faire entendre leurs arguments et convaincre les actionnaires, petits et grands, du bien-fondé de leur position. D’assemblées générales en conférences de presse, l’actualité boursière fera une part belle à cette bagarre dont l’issue demeure incertaine.
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Par Kenneth Rogoff
Dix ans après la crise financière mondiale de 2008, les dirigeants politiques nous assurent en permanence que le système est aujourd’hui beaucoup plus sûr. Les plus grandes banques opérant au cœur du système auraient en effet réduit leurs paris risqués, et tous les acteurs – investisseurs, consommateurs et banquiers centraux – seraient désormais très vigilants. Les régulateurs auraient par ailleurs travaillé dur pour garantir une plus grande transparence et responsabilisation dans le secteur bancaire. Mais sommes-nous réellement beaucoup plus en sécurité ?
En temps normal, la réponse serait affirmative. Cette forme de crise financière mondiale systémique et totale survenue il y a dix ans est en effet incomparable avec une récession septennale classique. La fréquence bien inférieure des crises systémiques illustre deux réalités : les dirigeants politiques répondent par des réformes visant à prévenir leur récurrence, tandis que les investisseurs, consommateurs et acteurs politiques mettent généralement beaucoup de temps à oublier la dernière.
Seulement voilà, nous ne vivons pas une époque normale. La gestion de crise ne peut s’effectuer sur pilote automatique, et la sécurité du système financier dépend considérablement de la compétence des acteurs qui le gèrent. La bonne nouvelle, c’est que les banques centrales demeurent dans l’ensemble composées d’excellents effectifs et dirigeants. La mauvaise, c’est que la gestion de crise fait intervenir le gouvernement tout entier, pas seulement l’autorité monétaire. Et à cet égard, de nombreux motifs de doute existent.
Certes, si la prochaine crise se révèle parfaitement similaire à la dernière, les décideurs politiques pourront se contenter de suivre le manuel élaboré en 2008, avec des résultats probablement au moins aussi efficaces.
Mais qu’arrivera-t-il si la prochaine crise s’avère totalement différente, par exemple provoquée par une grave cyberattaque, ou par une augmentation inattendue et rapide des taux d’intérêts réels mondiaux, qui viendrait perturber des marchés fragiles en situation de dette à haut risque ? Qui peut affirmer avec certitude que l’administration du président américaine Donald Trump est suffisamment compétente et expérimentée pour faire face à un effondrement majeur ? Difficile de le savoir, dans la mesure où la seule véritable crise connue par les Etats-Unis sous la présidence de Trump réside précisément… dans la présidence Trump.
Le président de la Réserve fédérale Jay Powell et son équipe sont des gens brillants, mais quelles seront les autres grandes personnes présentes dans la pièce si une crise financière en provenance de l’extérieur vient à menacer ? La Fed ne peut tout entreprendre seule ; il lui faut le soutien politique et financier du reste du gouvernement.
En réalité, la Fed dispose d’une moindre marge de manœuvre par rapport à 2008, dans la mesure où les réformes financières Dodd-Frank ont nettement restreint sa capacité à renflouer des institutions privées, même en cas de risque d’effondrement du système tout entier. Un Congrès en situation de blocage sera-t-il à la hauteur ? Ou peut-être Steven Mnuchin, qui produisait des films à Hollywood avant de devenir secrétaire du Trésor des Etats-Unis, pourra-t-il tirer quelques astuces de son rôle d’acteur dans le film de 2016 «L’Exception à la règle».
L’Europe est de son côté confrontée à des difficultés similaires, voire plus problématiques encore. À l’heure où le populisme alimente défiance et divisions, la résilience financière est certainement bien moindre aujourd’hui qu’il y a dix ans. Il suffit d’observer le Royaume-Uni, autre grand centre financier mondial, que les élites politiques ont poussé jusqu’au bord de la falaise du Brexit. Peut-on réellement attendre de ces acteurs qu’il gèrent avec compétence une crise financière exigeant décisions politiques difficiles et réflexion agile ? Le Royaume-Uni a la chance de pouvoir compter sur d’excellentes équipes au Trésor et à la banque centrale du pays, mais les experts même les plus brillants ne peuvent pas faire grand chose lorsque les dirigeants politiques ne leur fournissent pas un appui.
Dans le même temps, de l’autre côté de la Manche, les profondes divisions autour du partage de la charge dans la zone euro sont vouées à compliquer la mise en œuvre d’une politique convaincante face à un épisode de stress majeur. Une hausse significative des taux d’intérêt réels mondiaux pourrait par exemple semer le chaos sur les marchés de la dette balkanisés de la zone euro.
Mais la prochaine grande crise financière ne devrait pas survenir avant 20 à 40 ans, ce qui devrait nous laisser tout le temps nécessaire pour nous y préparer ? Espérons-le, car ce n’est absolument pas certain. Bien que les réglementations soient parvenues à circonscrire les risques au niveau des banques, il est probable que les sources majeures de risque se soient tout simplement déplacées vers un système financier de l’ombre moins réglementé.
Ce qui est sûr, c’est que le système financier mondial continue de s’étendre, la dette mondiale approchant les 200 000 milliards $. De meilleures réglementations financières ont sans doute contribué à contenir l’augmentation connexe du risque, mais ce risque n’est pas nécessairement réduit.
Par exemple, bien que les grandes banques semblent effectivement présenter moins de risque «au bilan», les régulateurs doivent travailler dur pour contrôler une dette à risque qui s’est déplacée vers le système financier de l’ombre, et qui est susceptible de gonfler très rapidement, comme nous l’avons appris douloureusement en 2008. Les régulateurs sont prompts à faire valoir désormais un plus haut niveau de marge de précaution lié aux actifs «liquides», de nature à prévenir les retraits massifs de dépôts ainsi que les difficultés de refinancement de la dette. Malheureusement, les actifs considérés comme «liquides» en temps normal se révèlent bien souvent hautement illiquides en période de crise.
Les dirigeants politiques ont raison d’affirmer que des améliorations ont été apportées au système depuis 2008. Pour autant, les réformes parcellaires qui ont été mises en œuvre ne sont pas à la hauteur de la première des nécessités : exiger des banques qu’elles lèvent une plus grande part de leurs fonds via l’émission d’actions (ou le réinvestissement de dividendes), comme le recommandent les économistes Anat Admati de Stanford et Martin Hellwig du Max Planck Institute. Malheureusement, croissance inexorable du système financier et existence d’un environnement politique de plus en plus toxique signifient que la prochaine grande crise financière pourrait bien survenir plus tôt que prévu.
Traduit de l’anglais par Martin Morel
*Ancien économiste en chef du FMI, est professeur d’économie et de politique publique à l’Université d’Harvard.
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Par J. Boukraâ
Afin de permettre aux estivants de passer de bonnes vacances et leur garantir les meilleures prestations et en prévision de la saison estivale 2019, la direction du tourisme a lancé une opération d’inspection des différents établissements hôteliers et infrastructures touristiques de la wilaya.
Une commission mixte composée d’inspecteurs du commerce et ceux du tourisme sillonne les communes côtières afin de traquer et déceler les éventuelles anomalies et autres pratiques ne cadrant pas avec les normes requises édictées par le ministère du Tourisme.
Près de 80 hôtels dont une cinquantaine dans la commune d’Aïn El Turck feront l’objet d’une inspection. Dans ce cadre, 10 établissements hôteliers (hôtels et restaurants) ont déjà fait l’objet de mise en demeure cette année.
Parmi les infractions relevées par la direction du tourisme, on note le manque des conditions d’hygiène, les infractions aux normes de sécurité et le non-respect de la loi n°99-01 du 6 janvier 1999 fixant les règles relatives à l’hôtellerie. Une loi qui détermine les droits et obligations de l’hôtelier et du client ainsi que les règles relatives à la construction et à l’exploitation des établissements hôteliers, ainsi que les obligations en matière d’hygiène et de sécurité, notamment celle de faire subir, au moins deux fois par an, une visite médicale au personnel des établissements. Ces mesures ont été prises dans le cadre d’une campagne menée par une commission mixte.
Pour rappel, en prévision de la tenue des Jeux méditerranéen 2021 à Oran, le secteur du tourisme sera renforcé par la réalisation de 174 projets touristiques. La wilaya verra ainsi son parc renforcé par 27.000 lits répartis sur plusieurs communes. Ces lits s’ajoutent à plus de 13.000 lits disponibles au niveau du parc hôtelier d’Oran qui compte actuellement 168 hôtels exploités. Ce sont près de 10.000 emplois qui sont prévus d’ici les Jeux méditerranéens de 2021 dans la wilaya d’Oran, un atout et un dynamisme qui devraient avoir un impact sur la croissance de toute la région et bien au-delà.
Oran, qui prépare les JM 2021, est devenue un chantier ouvert aux projets de structures hôtelières. Dans le cadre de la stratégie d’équilibre géographique entre les 26 communes de la wilaya, le secteur du tourisme œuvre à ce que chaque commune puisse avoir au moins quatre hôtels, surtout les communes défavorisées afin d’attirer les investissements, notamment Misserghine, Boutlélis, Oued Tlélat, El Braya et Boufatis.
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Par J. Boukraâ
Entamée en 2008, l’opération de réception des demandes de régularisation des constructions inachevées pour se mettre en conformité avec les dispositions de la loi 08/15 fixant les règles en la matière, devait être achevée, en août 2012. Le délai a été prorogé, une première fois, jusqu’à août 2013 puis une deuxième, à août 2016, après approbation du Parlement.
L’opération a été prorogée une troisième fois jusqu’à août 2019. Dans la daïra d’Es-Sénia, des sources proches des services de l’Urbanisme indiquent que près de 12.500 dossiers ont été reçus par la commission et plus de 8.000 ont été traités et normalisés par les brigades mixtes.
Après plus de 8 ans de son entrée en vigueur et après une troisième prolongation de 3 années (soit jusqu’au 02 août 2019) la loi n°08-15 , fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement, ne semble pas attirer l’engouement des citoyens, notamment dans certaines communes.
Actuellement des commissions vont poursuivre leurs missions en délivrant les permis pour l’achèvement des travaux ; passé ce délai, des sanctions fermes seront appliquées. Cette loi concerne les constructions à usage d’habitation ou professionnel, achevées sans permis de construire ou non conformes (ajout d’étage) au permis de construire, délivré par l’APC.
La loi n°08-15 a pour but de faire face à l’anarchie et régulariser ce secteur de l’Habitat surtout que bon nombre de constructions ne répondent pas aux normes de l’Urbanisme. La mise en conformité des constructions et leur achèvement est un acte déclaratif volontaire. Le certificat de conformité est, cependant, exigé dans toutes les transactions immobilières et les procédures administratives, comme la délivrance des registres de commerce.
La loi prévoit des sanctions allant de la simple amende à la prison ferme, à l’encontre des contrevenants. L’objectif de cette loi étant de mettre un terme à l’anarchie régnant dans le domaine, sur les plans urbanistique, juridique et autres, et donner, aussi, une meilleure image des villes et des campagnes qui ne cesse de se dégrader au fil des jours, des mois et des années.
Dans ce sens, les citoyens désireux de régulariser la situation de leur construction sont tenus de faire une déclaration de mise en conformité de leur construction au président de l’Assemblée populaire communale (APC) territorialement compétent.
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Par R. R.
Attendu depuis quelque temps déjà pour booster l’activité économique locale, le marché de gros de fruits et légumes de Bourached (15 km au sud-ouest de Aïn Defla), qui a ouvert ses portes samedi dernier, aura pour principal objectif l’harmonisation de la distribution des produits agricoles.
L’implantation d’un marché de gros à Aïn Defla était d’autant plus attendue que les agriculteurs de la région étaient, par le passé, contraints de se déplacer vers d’autres structures du même genre en vue d’écouler leurs produits.
Pour d’aucuns, les résultats obtenus durant les dernières années par la wilaya d’Aïn Defla en matière de production agricole et de valeur ajoutée a rendu «inéluctable» la réalisation d’un marché de gros de fruits et légumes sur son territoire.
Une activité intense a été constatée au premier jour de l’ouverture du nouveau marché de gros de fruits et légumes de Bourached vers lequel ont afflué des dizaines de camions emplis de toutes sortes de fruits et légumes en vue de les écouler auprès des marchands de détails.
Les agricultures et les commerçants sont unanimes pour dire que ce marché de gros de fruits et légumes impulsera une grande dynamique au secteur de l’agriculture et aux activités s’y rattachant, leur évitant les pertes de temps induites par les fréquents déplacements vers les structures similaires des wilaya de Chlef et de Blida.
Un projet générateur de plus de 1.000 emplois.
Implanté à proximité du tronçon de l’autoroute est-ouest traversant la wilaya d’Aïn Defla, le marché de gros de fruits et légumes de Bourached s’étale sur une superficie de 12,2 ha, dont 3 ha pour la surface couverte, 1,2 ha pour la surface bâtie, 7,2 ha pour le parking et 0,5 ha pour les espaces verts. Il dispose de toutes les commodités nécessaires à son bon fonctionnement à l’image notamment d’un hôtel et nombre de cafés et de restaurants.
La quantité de fruits et légumes qui transiteront annuellement par le marché atteindront les 480 000 tonnes, affirment les gestionnaires de cette structure. Selon le directeur du marché, Abdelkader Abdelaziz, cette structure générera plus de 1000 postes d’emplois directs et indirects, «un chiffre qui sera certainement revu à la hausse une fois que le marché aura atteint sa vitesse de croisière», a-t-il soutenu.
Sur les 196 carreaux que compte le marché, 180 ont été déjà vendus aux mandataires, a-t-il fait savoir, assurant que ces derniers sont d’horizons divers, à l’image d’Alger, Tipasa, Ghardaïa, Médéa, Chlef et d’Oran. «Les marchés de gros de fruits et légumes jouent un rôle de premier plan en matière de régulation du marché, de lutte contre les pratiques frauduleuses, d’harmonisation de la distribution des produits agricoles afin d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande et faire face aux tensions sur les différents produits ainsi qu’aux éventuelles ruptures d’approvisionnement», a-t-il observé.
De son côté, le représentant des commerçants activant au marché, Touhami Ahmed Chafik, s’est félicité du climat «empreint de sérénité» qui prévaut au sein du marché. Selon lui, cette structure a ouvert ses portes dès 3 h du matin en vue de permettre aux agriculteurs de vider leurs camions en toute sérénité et sans aucune pression.
Assurant que cette nouvelle structure «impulsera une dynamique nouvelle aux secteurs de l’agriculture et du commerce de la région», le représentant des commerçants a observé que le marché est d’envergure régionale puisqu’il reçoit la production agricole des wilaya de Chlef, Blida, Tipasa et Tissemsilt.
De leur côté, les agriculteurs ont fait part de leur «grande joie» après le début d’activité de ce marché, soutenant que l’entrée en service de cette aire leur épargnera les déplacements vers les structures similaires notamment celles de Chlef, Hattatba (Tipasa) ainsi que Boufarik et Bougara (Blida).
«Je m’adonne à l’agriculture depuis près de 20 ans et je me suis, selon les circonstances du moment, toujours rendu à Chlef, Hattatba, Boufarik ou Bougara pour écouler ma marchandise. Aujourd’hui, je ne peux que travailler avec d’avantage de sérénité au regard du gain de temps et d’argent qu’implique l’entrée en service du marché», s’est réjoui Djelloul, un agriculteur de la région d’El Amra dans la wilaya d’Aïn Defla.
Pour sa part, le P/APC de Bourached, Nouredine Selmane, s’est dit «convaincu» que l’entrée en service de cette nouvelle structure métamorphosera la région dans sa globalité, en faisant d’elle un «pôle économique et commercial de premier plan». Selon lui, le fait que le marché soit situé à proximité du tronçon de l’autoroute Est-Ouest traversant la wilaya de Aïn Defla le rend d’avantage accessible, mettant en exergue son rôle en matière de régulation de la production agricole.
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Par R. R.
Dans le cadre des préparatifs des Jeux méditerranéens, le wali d’Oran, Mouloud Chérifi, accompagné d’une forte délégation locale, a inauguré, jeudi dernier, un nouvel hôtel de haut standing, «Vendome Khaled». Le nouvel établissement composé de 134 chambres, est situé au grand boulevard des Lions dans la commune de Bir El Djir, prés de 4e boulevard périphérique.
Prenant la parole à cette occasion, le wali d’Oran, a indiqué que le parc hôtelier de la wilaya d’Oran va être renforcé de 25.000 lits au courant des deux prochaines années, ce qui va porter ce nombre à 50.000 unités, a-t-il précisé.
Il a révélé, aussi, que la wilaya a enregistré le lancement de 150 projets de constructions d’hôtels qui devront être réceptionnés progressivement d’ici à l’année de 2021.
Selon le même responsable, les structures qui seront réceptionnées répondent aux normes internationales ce qui va faire d’Oran un vrai pôle touristique et attractif des investissements nationaux et étrangers.
Dans ce même registre, il est prévu la réception l’été prochain d’un village touristique dans la localité de Kristel qui dispose le plus grand parc aquatique du pays, en plus de 700 nouveaux lits.
Ces nouveaux établissements s’ajouteront aux 9 réceptionnés l’année dernière à la faveur de l’ouverture de la saison estivale répartis sur trois catégories, 5, 4 et 3 étoiles et totalisent une capacité d’accueil de 703 nouveaux lits la capacité d’accueil. Les nouvelles infrastructures en construction doteront le parc hôtelier d’Oran de 15.000 lits.
Selon la même source locale, d’autres hôtels seront livrés avant la fin de l’année en cours, et une majorité des projets restants devra être opérationnelle à l’approche de l’ouverture de Jeux méditerranéens de 2021.
Dans cette même perspective, Oran devra réceptionner son premier village-club touristique d’ici à 60 mois. Il s’agit de Kristel Club. Le projet est en cours de construction sur une superficie de 10 ha, en contrebas de la montagne des Lions à l’est de la wilaya. Il comprend la réalisation de deux hôtels 5 et 4 étoiles pour 550 chambres, des bungalows, un aquarium, des espaces verts et de détente et une marina pour accueillir des dizaines de bateaux, un centre de thalassothérapie et d’autres équipements de haut standing.
Les gros œuvres ont été confiés à une entreprise chinoise, et les travaux d’aménagement et de finition devront être assurés par des Espagnols. En matière d’hôtellerie, la wilaya d’Oran dispose d’une capacité d’accueil estimée actuellement à 15.000 lits, et celle-ci devra passer à près de 26.000 l’année prochaine.
Les projets lancés dans le secteur qui seront réceptionnés dans les deux années à venir devront générer près de 10.000 postes d’emploi, avait révélé l’ex-ministre du Tourisme et de l’Artisanat, lors d’une visite de travail.
En outre, une École supérieure d’hôtellerie et de tourisme, lancée par la Société d’investissement hôtelier (SIH) a été réceptionné en octobre 2018, mais pas encore inauguré officiellement. Cet établissement est le deuxième du genre appartenant à cette société publique, après celui d’Aïn Benian, et il disposera de 160 places pédagogiques et autres structures. Cette école devra assurer une formation d’excellence pour les futurs managers et cadres dirigeants du secteur. Elle est située à proximité du Centre des conventions d’Oran (CCO).
L’autre projet s’inscrivant dans la stratégie du développement du secteur est l’Institut supérieur régional des métiers d’hôtellerie et de tourisme, lancé à Cap Falcon, et qui devra être réceptionné dans un an, selon les responsables locaux. La future institution est placée sous la tutelle du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, et elle est dédiée à la formation des techniciens supérieurs et à la prise en charge de toutes les manifestations pédagogiques concernant la filière d’hôtellerie.
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Par Abderrahmane Mebtoul
Le constat est que certains responsables vivent encore de l’illusion de l’ère matérielle des années 1970 reposant leur politique sur des modèles périmés, alors que nous sommes à l’ère de l’intelligence artificielle, pouvant conduire le pays droit au mur sans vision stratégique s’adaptant au nouveau monde.
Par ailleurs, les organismes chargés de l’investissement et l’emploi agréent un maximum de projets avec de nombreux avantages financiers et fiscaux sans analyser les impacts. Or, il convient de se demander si ces projets s’insèrent dans une vision globale du développement du pays, s’ils concernent des segments porteurs de croissance durable ou ne s’assimilent-ils pas à un replâtrage par la redistribution de la rente pour calmer le font social ? Il existe un lien dialectique entre développement et sécurité car sans un développement durable, il y a nécessairement accroissement de l’insécurité qui a un coût croissant.
Cette présente contribution est une réactualisation d’une étude que j’ai dirigée avec une équipe pluridisciplinaire complexe composée d’économistes, de sociologues et de démographes entre 2007/2008. Un important audit pour les pouvoirs publics (présidence de la République) sur le thème – problématique de l’emploi et des salaires (huit volumes 980 pages).
1- Structure de l’emploi et du chômage
La population algérienne est passée de 12 millions en 1965, de 34 591 000 le 1er juillet 2008, à 37,5 millions d’habitants en 2010, 39,5 millions d’habitants au 1er janvier 2015, à 40,4 millions d’habitants au 1er janvier 2016 et à 41,3 au 1er janvier 2017.
L’augmentation du volume de la population résidente totale s’explique par un accroissement relativement important du volume des naissances vivantes. En avril 2017, selon l’ONS, la population active a atteint 12,277 millions de personnes contre 12,117 millions en septembre 2016, avec un solde positif de 160.000 personnes, soit une hausse de 1,3% et les femmes représentaient 20,6% avec un nombre de 2,524 millions.
Rappelons que la population active était de 10,862 en 2010, 11,423 en 2012, 11,964 en 2013, 11,932 millions d’habitants en 2015. En avril 2017, le nombre de la population active a atteint 12,277 millions de personnes contre 12,117 millions en septembre 2016, avec un solde positif de 160.000 personnes, soit un hausse de 1,3%. Sur cette population active, les femmes représentaient 20,6% avec un nombre de 2,524 millions.
Selon l’ONS, la population au chômage pour la même période est de 15,3% en 2005, en 2011, 10%, 11% en 2012, 9,8% en 2012/2013, 10,6% en 2014, 11,2% en 2015. Le taux de chômage en Algérie a atteint 12,3% en avril 2017 contre 10,5% en septembre 2016. Le FMI dans son rapport de 2018, tout en attirant l’attention du gouvernement, sur ses actions de court terme, amplifiant les déséquilibres à moyen terme, du fait de l’injection monétaire par la planche à billets (financement non conventionnel) a abaissé ses projections pour le chômage en Algérie à 11,2% en 2018 après avoir tablé en octobre 2017 sur 13,2%, avec une projection de plus de 11/% en 2019.
Selon l’enquête de l’ONS pour avril 2017, il est relevé que l’évolution du taux de chômage selon le diplôme fait ressortir que l’augmentation enregistrée a touché les personnes sans qualification ainsi que les diplômés de la formation professionnelle. Ainsi, le taux de chômage auprès des personnes sans qualification est passé de 7,7% en septembre 2016 à 10,1% en avril 2017, alors que celui des diplômés de la formation professionnelle est passé de 13% à 14,8% entre les deux périodes de comparaison. Par contre, le taux de chômage des diplômés universitaires a légèrement reculé passant de 17,7% en septembre 2016 à 17,6% en avril 2017, en baisse de 0,1 point. Quant à la répartition des chômeurs selon le diplôme obtenu, il est constaté que 787.000 chômeurs n’ont aucun diplôme, soit plus de la moitié de l’ensemble de la population en chômage (52,2%). Les diplômés de la formation professionnelle constituent 24,1% des sans-emploi, tandis que les diplômés de l’enseignement supérieur représentent 23,7% des chômeurs.
Il est observé, par ailleurs, que la baisse du volume de l’emploi entre septembre 2016 et avril 2017 a touché le secteur du BTP avec un solde négatif de 91.000 personnes, ainsi que le commerce, les services et l’administration publique (un solde négatif de 84.000). En revanche, un solde positif a été enregistré pour le secteur de l’agriculture (63.000) et l’industrie (36.000) comparativement à septembre 2016.
L’ONS fait aussi savoir que six chômeurs sur dix en moyenne sont des chômeurs de longue durée, c’est-à-dire que 62,2% cherchent un poste d’emploi depuis une année et confirme la tertiarisation de l’économie, sa corrélation avec celle de l’emploi.
En effet, la dominance de l’emploi se trouve dans des petits commerces et services représentant 83% de la superficie économique à très faible productivité non comparable à celles des pays développés où la tertiarisation de l’économie à travers les services des technologies de l’information et de la communication crée des opportunités de croissance économique et génère des emplois productifs, absorbant plus de 60% de l’emploi total.
2- Faire le bilan des agences d’investissement et de la dépense publique
Sachant que le secteur industriel représente environ 6,3% du produit intérieur brut (PIB) en 2017, que sur ces 6,3% les PMI/PME qui constituent plus de 95% du tissu productif algérien sont en difficulté (bureaucratie, système financier sclérosé, système socio-éducatif non adapté, foncier) en plus de la concurrence de la sphère informelle produit de la bureaucratie qui contrôle 40/50% de la masse monétaire en circulation, il convient de se demander si les jeunes promoteurs agréés par l’ANDI, l’ANSEJ et d’autres organismes chargés de la promotion de l’emploi, ont la qualification et surtout l’expérience nécessaire pour manager les projets, à l’instar de ce qui se passe partout dans le monde, diriger une entreprise dans un cadre concurrentiel afin d’avoir des prix-coûts compétitifs.
Le risque n’est-il pas d’assister à un gaspillage des ressources financières en fait de la rente des hydrocarbures et à terme au recours au trésor à l’instar de l’assainissement des entreprises publiques ? Comme on le constate actuellement pour la SNVI et El Hadjar, véritable gouffre financier, dont le collectif malgré ses promesses euphoriques publiques induisant en erreur les plus hautes autorités du pays, qui avait promis la résolution de tous les problèmes entre 2014 et 2015. Car l’actuelle politique industrielle, sans cohérence, se fonde sur l’ère matérielle des années 1970 (fer-ciment) croyant que c’est la solution miracle, oubliant que le monde s’oriente vers de nouvelles technologies économisant le fer et le ciment, segments contrôlés au niveau mondial actuellement par cinq firmes internationales, étant impossible d’exporter surtout en Afrique, sans un partenariat étranger fiable.
La trajectoire raisonnable, en attendant une véritable relance des segments hors hydrocarbures, n’aurait-elle pas été l’investissement le plus sûr dans l’acquisition du savoir-faire par une formation additionnelle et des stages pour les préparer sérieusement à l’insertion dans la vie active durablement ? Comment ne pas rappeler que selon les données officielles pour ce qui est de la répartition des projets par secteur, ANSEJ notamment, c’est celui des transports qui a attiré le plus d’investissements suivi de près par le secteur du bâtiment, des travaux publics, suivi de loin, moins 15 à 20%, par le secteur de l’industrie, celui de l’agriculture avec un faible investissement direct étranger IDE hors hydrocarbures au niveau des segments productifs permettant la concurrence internationale, se concentrant essentiellement sur le marché intérieur, nombre insignifiant en comparaison de ce qui est enregistré chez nos voisins et surtout en rapport avec le potentiel national et des efforts gigantesques en investissements publics, car les firmes étrangères innovatrices dont les PMI/PME choisissent de s’installer chez nos voisins et vendre chez nous, la règle généralisée des 49/51% étant jugée trop protectionnistes par les investisseurs étrangers. Ce qui a freiné l’élan aux IDE en baisse en 2017 par rapport à 2016.
D’une manière générale, les résultats des organismes chargés de l’emploi (ANDI, ANSEJ et CNAC) en référence aux projets réalisés et non en intention sont mitigés malgré les nombreux avantages accordés. Comme selon certaines sources, plus de 50% des projets réalisés sont abandonnés après avoir bénéficié des avantages accordés et les nombreux litiges auprès des banques de non- remboursement l’attestent.
Or, avant de lancer dans une opération coûteuse à terme pour le pays et sans analyser sa rentabilité en dynamique au vu des nouvelles mutations technologiques et managériales mondiales, un bilan serein implique de répondre à certaines questions, et ce, d’une manière précise et quantifiée :
– Quel est le bilan de l’ANDI- CNAC, ANSEJ depuis leur existence dans la réalisation effective de ces projets et non de dossiers déposés et le statut juridique ;
– Quel est le temps imparti pour les projets réalisés entre le moment du dépôt et la réalisation effective le principal défi du XXIe siècle étant la maîtrise du temps ;
– pour les projets réalisés combien ont fait faillite selon les règles du code de commerce ;
– quelle est la part en devises et en dinars des projets réalisés en dressant la balance devise ;
– quel est le niveau d’endettement bancaire des projets réalisés avec le montant des créances douteuses ;
– la ventilation des crédits bancaires par projets ;
– quel est le montant exact des avantages fiscaux accordés tant pour les projets que ceux réalisés ou en cours ;
– la ventilation des postes de travail avec le niveau de qualification des projets et ceux créés dans la mesure où le développement du XXIe siècle repose sur la valorisation du savoir ;
– quelle est la contribution à la valeur ajoutée réelle du pays des projets réalisés ou en cours ;
– ces projet et en voie de réalisation s’insèrent-ils dans le cadre des valeurs internationales dans la mesure avec la mondialisation, malgré la crise, nous sommes dans une économie ouverte, du fait des engagements internationaux de l’Algérie.
Au total, les programmes de développement ont nécessité durant la période allant de 2001 à 2017, une enveloppe de 531,8 milliards de dollars dont une grande partie en devises et le budget de fonctionnement et de gestion pour la même période une dépense de l’ordre de 649,9 milliards de dollars, soit au total 1187,7 milliards de dollars.
Au vu de la dépense publique actuelle, des dépenses improductives, des subventions généralisées sans ciblage, des surcoûts et une mauvaise gestion pour ne pas dire corruption, il faut un baril dépassant les 100 dollars, pour ne pas puiser les réserves de change et éventuellement les augmenter.
Mais avec grande rigueur budgétaire, une meilleure gouvernance, un changement de cap de la politique économique actuelle, avec un baril entre 60/70 dollars, l’Algérie peut sens sortir, possédant des atouts. L’endettement est faible, 20% du PIB, la dette extérieure 2,5% du PIB et le secteur bancaire reste capitalisé, le ratio de solvabilité étant de 17% au 1er janvier 2017.
Aussi, pour se faire une idée du bilan nécessaire et afin de dépasser l’entropie actuelle, il y a lieu d’évaluer l’impact de la dépense publique :
– sur le taux de croissance, le taux de chômage et le pouvoir d’achat des citoyens ;
– réaliser des enquêtes fines mettant en évidence la répartition du revenu et le modèle de consommation par couche sociale pour déterminer l’indice de concentration en termes réels et non fictifs et selon une vision dynamique à moyen et long terme ;
– la part des marchés octroyés aux nationaux (privé et public), en distinguant également l’autofinancement et les emprunts auprès des banques et surtout leurs capacités de réalisation,
– de distinguer au sein des investissements nettement la partie devises et la partie dinars;
– la part des marchés octroyés aux étrangers ; ont-ils contribué à l’accumulation du savoir faire organisationnel et technologique ou est ce des contrats clefs en main; quel est leur apport en fonds propres et la part couverte par les banques algériennes.
Dr Abderrahmane Mebtoul professeur des universités, expert international
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Kamel Guerroua
Il est inconcevable dans les circonstances actuelles que les officiels du pays s’entêtent à maintenir le cap sur un cinquième mandat. Outre que la démonstration de force du 22 février dernier et d’hier avec les manifestations des étudiants a chamboulé de fond en comble leurs calculs, elle les a mis dans une position fragile par rapport à la communauté internationale.
Pour preuve, les récentes déclarations du secrétaire général du FLN, Moad Bouchareb, à Oran, dénotent plutôt de l’angoisse et de la crainte de la rue que d’une stratégie communicative ou d’un plan de sortie de l’impasse.
Le pouvoir est dans une phase très critique et l’option de «la continuité», retenue jusque-là comme argument face au fantôme du chaos, est battue en brèche par les remous populaires. Comment va-t-on alors contourner, en haut lieu, la voix de milliers d’Algériens, qui, sans doute, sortiront encore manifester en force leur mécontentement dans les semaines prochaines? Voilà le dilemme et il n’est pas des moindres !
Le défi est loin d’être facile, d’autant que la candidature de Bouteflika fait aujourd’hui l’unanimité contre elle dans l’Algérie profonde et maintenir ce dernier président contre vents et marées fragilisera davantage l’équilibre stratégique au sein de l’Etat. Puis, le risque d’un embrasement généralisé sur fond de contestation fait craindre aux décideurs l’écho international qui entachera leur crédibilité. Où est l’issue ? C’est le labyrinthe pour Ouyahia et son équipe alors que le printemps algérien qui s’annonce est tout sauf violent.
En effet, la mobilisation exemplaire de la jeunesse contre cette «dhoulocratie» (la gouvernance par l’humiliation et la honte), pour emprunter un mot cher au sociologue Mehdi Elmandjra, nous renseigne sur deux choses essentielles : la première est que la rue algérienne est très consciente des enjeux qui l’attendent, dans la mesure où elle a capitalisé les leçons des échecs des pays voisins à voir émerger la démocratie, par leur recours à la violence. En ce sens, nos jeunes ont compris, après tant de recul, que la violence n’engendra que de la violence en retour. Ce qui fera le jeu de ceux qui tiennent les manettes du pouvoir, lesquels les accuseraient sans aucun doute, dès que l’occasion s’en présente, de «semeurs de la fitna».
D’ailleurs, la rhétorique populiste de Bouchareb accrédite cette thèse et ce modus operandi digne des autocraties de type stalinien. La deuxième leçon, c’est que la jeunesse a refusé toute tutelle d’où qu’elle puisse venir, des partis, de syndicats, de personnalités nationales, de la société civile, etc. Cela lui a donné l’avantage de mieux transmettre son message de rejet du «Système» aux concernés, c’est-à-dire à ceux qui s’accrochent à lui enlever son statut d’acteur politique et social à part entière.
En revanche, au final, une question se pose avec acuité : la rue algérienne peut-elle résister aussi longtemps possible aux menées de la propagande progouvernementale, sans tomber dans les dérives de la violence ? L’enjeu est crucial puisque la digue de la bienséance et du bon sens s’est, semble-t-il, effondrée du côté des pouvoirs publics qui, malgré le camouflet subi avec les manifestations de rue, recyclent et affûtent leur arsenal démagogique pour camper dans leur position initiale.
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Les éléments des Douanes tunisiennes ont procédé hier, à l’arrestation d’un Algérien pour transfert illicite de devises, rapporte la radio locale, Shems FM.
L’arrestation en question a eu lieu dans la région de Sousse, située dans l’est de la Tunisie. Après la fouille de son véhicule, les douaniers ont découvert la somme de 40.000 euros, selon la même source.Fin janvier, les Douaniers tunisiens ont arrêté un ressortissant algérien, en possession de 740.000 dollars, au poste frontalier de Melloula à la frontière d’Oum Teboul, dans la wilaya d’El-Tarf
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Deux adolescents ont disparu, ce mardi à M’sila dans d’étranges circonstances. Ils’agit de Neguaz Mohamed Amin ditBadis, et de Djardali Aymen, dont les parents sont sans aucune nouvelle,apprend-t-on d’un média local.
Leurs parents sont très inquiets et souffrent de l’absence de leurs enfants. Leur disparition a été signalée aujourd’hui .Un numéro de téléphone a été mis à la disposition au 06 98 85 02 25, pourc ontacter les parents des disparus.
Par : R. N.The post M’sila : Mystérieuse disparition de deux adolescents appeared first on .
L’objectif du public n’est pas toujours d’acheter : il peut s’agir, simplement, de profiter de l’ambiance particulière aux ventes en enchères.
“Une fois ! Deux fois ? Trois fois, adjugé !” La formule des commissaires-priseurs résonne dans les ruelles étroites de ce quartier tendance d’Istanbul, interpellant les passants qui découvrent avec surprise qu’on peut y faire de bonnes affaires. Une aubaine, en ces temps économiques troublés.
Les ventes aux enchères ont la réputation d’être la chasse gardée de quelques riches flâneurs en quête d’une toile de maître ou d’un vase antique, où chaque pièce proposée au public est aussi unique que coûteuse, se chiffrant régulièrement en millions d’euros.
Ce n’est pas le cas à Balat, un quartier du coeur historique d’Istanbul. Habité naguère par les minorités chrétienne et juive, c’est aujourd’hui un lieu prisé des touristes et des jeunes branchés qui assiègent ses cafés hipsters et ses églises anciennes.
Depuis 2014, les ventes aux enchères bon marché de Balat sont devenues une attraction à part, attirant le week-end des foules avides de trésors sortis tout droit des greniers, des meubles fatigués aux jouets anciens.
Pour la population locale, ces enchères sont aussi l’occasion de faire de bonnes affaires et de ménager ainsi leur porte-monnaie alors que la situation économique s’est dégradée l’an dernier, dans un contexte de forte hausse des prix.
Certains se débarrassent ainsi de leur mobilier ou mettent en vente des biens hérités de leurs grands-parents. Et pour nombre de personnes rencontrées dans les salles bondées, comme Murat qui vient d’acheter pour son fils un stylo-laser à 10 livres turques (moins de deux euros), c’est une découverte : “J’étais ici en train de me promener avec mon fils, quand on a entendu les cris et vu les écriteaux nous invitant à entrer. On est entrés par curiosité pour voir à quoi ressemblent les ventes aux enchères”, explique Murat. “Je n’en avais jamais vu auparavant, je croyais que c’était pour les riches. J’aime vraiment l’atmosphère ici, c’était assez amusant et les prix sont plus que raisonnables”, ajoute-t-il. “Je vais revenir, c’est sûr.”
Spectacle
Dans cette salle de ventes aux enchères comme dans la dizaine d’autres à Balat, tout est fait pour attirer le chaland qui hésite sur le pas de la porte, se hissant sur la pointe des pieds pour jeter un coup d’œil sans oser entrer. C’est là que le commissaire-priseur, Ali Tuna, entre en scène : il invite les néophytes à s’asseoir, les met à l’aise avec une plaisanterie, se déplace entre les sièges pour montrer de plus près les petits objets comme des stylos, une dague ou un miroir en argent. “Je dois faire en sorte que l’ambiance reste dynamique. Je ne peux pas laisser l’énergie s’évanouir”, explique-t-il à l’AFP.
La performance de M. Tuna, équipé d’un micro-cravate, ressemble à celle d’un humoriste livrant son spectacle. Certains habitués viennent ici juste pour voir cet homme au chapeau qui interpelle des clients par leur prénom et raconte l’histoire des objets mis en vente. Mais en dépit de sa virtuosité, M. Tuna n’est pas un commissaire-priseur professionnel : directeur marketing dans une entreprise, il a fait de la vente aux enchères sa passion. “Ce boulot est une sorte de passe-temps pour moi”, explique-t-il. “On rencontre des gens différents, certains viennent pour étancher leur soif d’antiquités, d’autres pour trouver des bibelots à trois sous”. Il est l’heure pour lui de reprendre le spectacle : “10 livres, j’ai dit 10, mais maintenant je veux 15, 20 maintenant, 35 ! 40, 50…”, égrène-t-il avec un débit saccadé en montrant un modèle réduit de voiture.
La Ford bleue sera vendue à 50 livres (6 euros) à Nil Su, une étudiante qui veut l’offrir à son petit frère. “La compétition a été rude. J’aurais pu l’acheter pour bien moins que cela, s’il n’y avait pas eu ce monsieur”, sourit-elle en désignant un homme âgé assis au premier rang.
“Bonne qualité, prix raisonnables”
Yavuz est un client qui, parfois, vend aussi des objets aux enchères. “Ici, les prix sont très corrects. On peut acheter des objets de bonne qualité à des prix raisonnables parce que les mises commencent très bas”, se félicite-t-il, alors que “le pouvoir d’achat des gens a beaucoup diminué en Turquie”.
L’an dernier, l’inflation a atteint des niveaux record depuis 15 ans et la livre turque s’est effondrée, perdant près de 30% de sa valeur face au dollar. Mais les ventes ne débutent pas toujours à quelques euros, nuance Ercan Altan, propriétaire d’une autre salle de vente aux enchères à Balat, aménagée dans un ancien café qu’il a reconverti. “Pour certains objets, comme ce gramophone, il est impossible de commencer à 10 livres”, dit-il. “On commence, disons, à 1 500 livres (250 euros), et on vend à un prix pas très éloigné de la mise de départ”.
L’objectif du public n’est pas toujours d’acheter : il peut s’agir, simplement, de profiter de l’ambiance particulière aux ventes en enchères. Une buvette (payante) aussi a été aménagée dans certains de ces lieux. “Pour moi, c’est comme une sortie”, sourit Hülya Sahin, la quarantaine. “On s’amuse vraiment beaucoup ici.”
Par Fulya OZERKAN (AFP)
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Dans une note adressée aux médias, le chargé de la communication du FLN avertit que deux de ses cadres, Walid Boulegroune et Abdelmalek Belkacem, ne sont mandatés par personne pour intervenir sur les chaînes de télévision et qu’ils ne représentent pas le parti. Implicitement, il est demandé à ces chaînes de télévision d’éviter de les inviter sur les plateaux.
Le parti se démarque également des propos qu’ils ont tenus, les considérant comme des avis personnels qui n’engagent en rien le FLN et ne reflètent pas ses positions.
Que s’est-il donc passé ? D’autant que le premier cité est connu pour sa proximité avec tous les SG qui se sont succédé à la tête du parti. La nouvelle direction veut-elle les écarter ?
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Collectivement ou même individuellement, les citoyens ne ratent décidément plus aucune occasion, y compris les cérémonies officielles, pour exprimer leur rejet du 5e mandat de Bouteflika.
C’était le cas hier dans la ville des Ouacifs où, au moment du dépôt d’une gerbe de fleurs par le wali de Tizi Ouzou, Abdelhakim Chater, sur la stèle de Hocine Aït Ahmed, un habitant s’est distingué en exhibant, au nez et à la barbe du wali, une pancarte exprimant le rejet du 5e mandat (voir photo).
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Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, qui s’était rendu hier à Douéra, à l’ouest de la capitale, a écourté sa visite de travail.
Selon une source sûre, le wali, qui avait prévu auparavant d’aborder le problème du logement et les démolitions anarchiques, s’est limité à inaugurer une nouvelle unité de la Protection civile.
Visiblement, M. Zoukh a évité les sujets qui fâchent avec la population locale. Il a quitté les lieux en partance vers Rouiba où sa visite n’a duré que quelques minutes.
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Le directeur de la campagne électorale du candidat Bouteflika, Abdelmalek Sellal, s’est réuni hier avec certains responsables d’organisations de masse qui soutiennent le 5e mandat, le SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, entre autres, apprend-on de bonne source.
À cette réunion, qui s’est tenue à Ben Aknoun, dans la villa d’un particulier, réputé pour financer les campagnes électorales de Bouteflika, a pris part le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, précise notre source.
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Une source d’eau sise au village de Bouaïdel sur les hauteurs de la commune d’Ammal (Boumerdès) a été fermée et interdite aux citoyens “à titre préventif”, et ce, en raison de suspicion de pollution de ses eaux, notamment après l’enregistrement, par les services de la santé, depuis deux jours, de plus de 20 cas de diarrhée légère parmi les citoyens du village, a indiqué, hier, le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Boumerdès.
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Par Mohamed Haouchine
Deux semaines seulement après la grève qui avait paralysé, le 10 octobre dernier, toute la wilaya de Tizi Ouzou, les transporteurs privés de voyageurs et de marchandises ont accentué leur pression en optant, cette fois, pour un autre débrayage de deux jours qui a touché l’ensemble de la wilaya durant ces deux derniers jours.
Et pour cause, le collectif des transporteurs en colère a décidé, à l’unanimité, de protester contre la décision du ministère des Travaux publics et des Transports d’instaurer, désormais, un brevet professionnel de conduite pour les transporteurs, qui seront donc soumis à une formation obligatoire et payante à un tarif jugé excessif.
Et en dépit d’un report de l’opération décidée, la semaine passée, par le ministère de tutelle, les transporteurs de la wilaya de Tizi Ouzou avaient décidé de durcir le ton et de maintenir la protesta.
Les différentes associations de transporteurs de la wilaya ont tenu à maintenir cette seconde grève générale de deux jours du fait que les contestataires estiment qu’il s’agit là d’un simple gel de l’opération qui, en fait, n’annule pas le projet d’instauration du brevet professionnel comme exigé par les transporteurs.
M. H.
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