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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Selon le directeur de l’ONIL: Le sachet de lait à 25 dinars pose problème

Tue, 02/26/2019 - 09:50

par Yazid Alilat

L’Algérie, troisième importateur de poudre de lait au monde derrière la Chine et le Mexique, est en train de mettre en place une stratégie efficace pour s’affranchir des importations.

C’est ce qu’a laissé entendre, hier lundi, le directeur général de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), Mourad Alim.

Il a expliqué dans une intervention à la Radio nationale que «nous avons mis en place une stratégie de développement de la production du lait avec l’installation, le 12 février denier, du Conseil national interprofessionnel du lait (CNIFLAIT)». Le CNIFLAIT a pour mission, a-t-il dit, «de gérer la filière avec différents secteurs du lait (producteurs, collecteurs et laiteries)». M. Alim a rappelé que «le développement de la production laitière est une industrie très importante, la plus grosse de l’agriculture», avant de souligner que «nous avons 900.000 vaches laitières, 1/3 moderne, et le reste sont des vaches laitières locales.

En plus, nous avons 200.000 producteurs laitiers». Pour les approvisionnements en poudre de lait, il a affirmé que «nous sommes à l’heure actuelle à près de 600 millions de dollars d’importations, et on était il y a trois ans à 400 millions de dollars. Nous importons une moyenne de 200.000 tonnes de poudre de lait par an, alors que le secteur privé et les laiteries importent 60% de la facture de lait, et vont directement vers les dérivés du lait». C’est ce qui explique, a-t-il indiqué, que «la facture des importations du lait atteint 1,3 milliard de dollars». Selon le DG de l’ONIL, «60% des importations de poudre de lait sont entre les mains du secteur privé». Pourtant, la production locale de lait cru peut atteindre de bons niveaux de rendement, explique-t-il, car il y a dans le sud du pays «des exploitations avec des élevages de 200, 300, voire 1.000 vaches laitières». D’autre part, il a souligné que l’Etat a mis en place des mesures incitatives pour le développement de la filière, dont des primes de 12 DA/l pour les éleveurs, de 5 DA/l pour les collecteurs, de 4 DA/l pour la laiterie qui utilise la poudre de lait et 6 DA/l pour les laiteries qui utilisent le lait de vache cru, en plus des aides pour le matériel d’irrigation, de traction et de mise en place des étables. Dans ce schéma de production, le DG de l’ONIL a indiqué qu’il y a au niveau national trois groupes d’appui à la production d’élevage (Gapel) installés dans les bassins laitiers de Souk Ahras, à Blida et Relizane. Pour atteindre les besoins de la demande nationale en lait, il a expliqué par ailleurs que «nous avons besoin de 200.000 têtes bovines, qui produiraient autour de 20 litres/jour par vache, et donc une moyenne de 6.000 l/an». «C’est faisable à moyen terme», estime-t-il, et «on pourrait régler le problème de l’importation de la facture de lait». «Nous avons de très bons élevages à Naâma et Adrar», a-t-il ajouté, avant de souligner que «l’adaptation de la vache moderne au sud du pays permet d’atteindre les 90 l/an par habitant.

Cela peut être atteint et peut se faire très facilement, car nous produisons actuellement 70% de nos besoins». D’autre part, M. Alim a indiqué que le sachet de lait à 25 dinars pose des problèmes pour ceux qui font de l’élevage, car «tous les laits produits en Algérie partent vers les produits dérivés, c’est très lucratif». Il a annoncé également qu’il n’y aura pas de hausse du prix du lait, qui reste à 25 dinars.

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Categories: Afrique

APN : Adoption du projet de loi relatif à l’aviation civile

Tue, 02/26/2019 - 09:49
Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, dimanche, le projet de loi modifiant et complétant la loi n 98-06 de 1998 fixant les règles générales relatives à l’aviation civile, lors d’une plénière présidée par Mouad Bouchareb, président de l’APN, en présence de membres du gouvernement. Lors de la séance de vote, les députés ont approuvé les amendements introduits par la commission des transports et des télécommunications de l’APN dans le fond et la forme. Les amendements ont porté sur les articles 1 modifié, 2 modifié, 16 bis, 11 modifié et 5 modifié. Concernant l’article 16 bis et 11 modifié (énoncé dans l’article 2) dudit texte de loi, la Commission a proposé l’amendement de l’alinéa 2 pour remplacer le terme « fixant les missions de l’Agence autres que celles prévues par la présente loi » par « les missions autres que celles prévues par la présente loi, ainsi que l’organisation et le fonctionnement de cette agence sont fixés par voie réglementaire ». S’agissant de l’article 5 modifié, la commission avait proposé son amendement de manière à accorder aux fonctionnaires de la Direction de l’aviation civile et de la Météorologie (DACM), relevant du ministère des Travaux publics et des Transports, des garanties pour jouir du droit de choisir entre leur intégration au sein de ladite Agence ou le maintien de leurs postes d’origine dans un délai ne dépassant pas une (01) année, à compter de la date de création de ladite Agence. Le projet de loi relatif à l’aviation civile vise à compléter certaines dispositions de ce texte qui fixe les règles générales relatives à l’aviation civile, en développant les dispositifs appropriés aux plans législatifs et règlementaires ajustés aux engagements internationaux. Selon l’exposé des motifs dudit projet de loi, la politique instaurée par le gouvernement en matière d’aviation civile, et en application du programme du président de la République visant à assurer le développement du domaine des transports aériens, ne peut être garantie que si les fonctions régaliennes de l’Etat sont exercées pleinement par ses institutions. Cette démarche implique la poursuite de toutes les actions visant la mise en place d’un environnement législatif et règlementaire et une régulation des activités de transport aérien, favorables au développement des initiatives tant du secteur public que du secteur privé, avec un accent particulier pour l’exercice par l’administration de ses missions régaliennes (règlementation, contrôle et régulation), à même de garantir les avantages économiques et sociaux pour tous, selon l’exposé des motifs. Parmi les actions prioritaires de cette politique, il convient d’insister sur le développement de dispositifs appropriés aux plans législatifs et règlementaires ajustés aux engagements internationaux et l’instauration d’un cadre institutionnel également adapté. A cet effet, la création d’une Agence nationale de l’aviation civile s’impose d’autant plus que l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) recommande aux Etats membres d’accorder une autonomie juridique et financière à leur Administration de l’Aviation civile pour mieux assurer ses attributions et pallier l’absence de mécanismes de financement. En Algérie, ces missions sont actuellement prises en charge par le ministre chargé de l’aviation civile qui les exerce à travers les structures qui relèvent de sa compétence. Il est à noter que ces structures rencontrent des difficultés pour assurer leurs missions. Aussi, il est proposé de les réorganiser en Agence nationale de l’aviation civile. L’OACI souligne également le déséquilibre apparent entre la charge de travail et les ressources humaines et moyens matériels dont disposent ces structures qui rencontrent des difficultés pour assumer la supervision, le contrôle des activités de l’aviation civile. Par ailleurs, il convient de rappeler que l’Algérie étant une partie de la Convention de Chicago de 1944 relative à l’aviation civile internationale, l’Etat est, en vertu de cette convention, soumis aux obligations prescrites dans ce domaine. Parmi ces prescriptions sur lesquelles l’OACI n’a pas cessé d’insister depuis des années, il convient de citer deux domaines particulièrement prioritaires: la sûreté et la sécurité. Dans ce contexte, l’Agence nationale de l’aviation civile permettra d’accorder la possibilité de remédier aux carences actuelles. Aussi, l’Agence prévue sera dotée d’une autonomie de gestion et d’un pouvoir réel de décision  pour lui permettre d’accomplir sa mission de régulation, de contrôle et de supervision des activités des prestataires des services aéronautiques. Dans ce cadre, l’Agence prévue sera dotée d’une autonomie de gestion et d’un pouvoir réel de décision  pour lui permettre d’accomplir sa mission de régulation, de contrôle et de supervision des activités des prestataires des services aéronautiques. Cette agence devra disposer d’un personnel qualifié et compétent à même d’accomplir les missions dévolues, mais pouvant en outre bénéficier de mesures avantageuses pour encourager l’attrait et le maintien des compétences. Le financement de cette agence sera assuré, principalement par une quote-part prélevée sur les redevances aéronautiques dont elle assure la perception, et ce conformément aux dispositions de l’article 68 de la loi de Finances de 2005. Pour permettre la concrétisation de ce projet de création de l’Agence nationale de l’aviation civile, il est nécessaire d’insérer un chapitre approprié dans la loi en vigueur fixant les règles générales relatives à l’aviation civile. En effet, ce projet de loi se propose de compléter les dispositions de l’article 124 de la loi susvisée à l’effet d’introduire l’activité « évacuation sanitaire » parmi les services de travail aérien. Les dispositions de la loi sus visée sont complétées par un chapitre I Bis intitulé « Agence nationale de l’aviation civile ». L’Agence est chargée de la régulation, du contrôle et de la supervision des activités de l’aviation civile. Elle est placée sous tutelle du ministre chargé de l’aviation civile. L’agence nationale de l’aviation civile est un établissement public à caractère spécifique doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Les ressources financières de l’Agence nationale de l’aviation civile sont constituées de redevances aéronautiques, de droits de concession d’exploitation des services aériens de transport public, d’autres ressources liées à ses missions, de subventions éventuelles de l’Etat et de dons et legs. Aucun impact sur le Trésor Le ministre des Travaux publics et des  Transports, Abdelghani Zaâlane a affirmé, dimanche à Alger que la création  de l’Agence nationale de l’aviation civile, en vertu des dispositions de la  loi relative à l’aviation civile, n’aura aucun impact sur le Trésor,  précisant que les textes d’application de ladite loi éwtaient en cours  d’élaboration. S’exprimant à l’issue de l’adoption du projet de loi modifiant et complétant la loi n 98-06 fixant les règles générales relatives à l’aviation civile, lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale  (APN), présidée par Mouad Bouchareb, en présence de membres du  Gouvernement, M. Zaâlane a indiqué que « ce projet de loi intervient suite à  une étude approfondie qui a mis en avant la nécessaire création de l’Agence  nationale de l’aviation civile, conformément à une vision claire du modèle  de son organisation et fonctionnement tout en respectant scrupuleusement le  principe de rationalisation des dépenses publiques, et de ce fait, sa  création n’aura pas d’impact sur le Trésor ». Selon ce projet de loi, l’Agence est un « établissement public à caractère  spécifique », dotée d’une personnalité morale et de l’autonomie financière. Ses ressources financières sont constituées des redevances aéronautiques,  des droits de concession d’exploitation des services aériens de transport  public, d’autres ressources liées à ses missions, des subventions  éventuelles de l’Etat et des dons et legs. Dans le même sillage, le ministre a fait savoir que « les textes  d’application du projet de loi relatif à l’aviation civile sont en cours  d’élaboration et seront soumis au gouvernement dès leur finalisation ». Dans ce cadre, la Commission des transports et des télécommunications de  l’APN a recommandé, dans son rapport complémentaire sur cette loi, la  nécessité d’accélérer la promulgation des textes d’application en vue de  concrétiser les dispositions de la loi, dont la création de l’Agence  nationale de l’aviation civile ». M. Zalaâne a, par ailleurs, estimé que l’adoption du projet de loi relatif  à l’aviation civile qui s’inscrit dans le cadre de l’application du  programme du président de la République, contribuera à poser un nouveau  jalon au processus de développement et de modernisation du secteur du transport aérien en Algérie. Pour le ministre, la création de l’Agence nationale de l’aviation  permettra de mettre en place un cadre institutionnel doté des ressources  humaines et matérielles indispensables, avec « plus de flexibilité et  d’efficacité pour l’exercice des pouvoirs de l’Etat en matières de régulation, de contrôle et de supervision de l’activité de l’aviation  civile stipulés dans les articles mentionnés dans la loi », a-t-il encore. Il a également relevé que la création de cette Agence permettra à  l’Algérie, de se mettre de plus en plus au diapason des normes  internationales en matière de sûreté, de sécurité et de la surveillance du  trafic aérien et des aérodromes, à même d’assurer un transport aérien sûr et efficace, renforcer la compétitivité de l’Algérie et lui permettre  d’être mieux classée par l’Organisation internationale de l’aviation civile  (OACI).  » Ce nouveau mécanisme (Agence nationale de l’aviation civile), permettra  de garantir l’application rigoureuse de la réglementation et de la  législation en vigueur, à même de permettre d’améliorer la qualité de la  prestation fournie dans ce domaine et d’assurer une meilleure prise en  charge des droits des voyageurs, consacrés par la loi », a affirmé le ministre Hamid B.

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Algérie-Niger : Nécessaire renforcement de la coopération particulièrement dans le domaine du tourisme

Tue, 02/26/2019 - 09:47
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat,  Abdelkader Benmessaoud a souligné, lors de sa visite au Niger, l’importance  du « renforcement de la coopération et du partenariat » entre les deux pays  dans tous les domaines, particulièrement dans le domaine du tourisme et de l’artisanat, a indiqué dimanche un communiqué du ministère. Dans son intervention lors des festivités de la 14ème édition du festival  de l’Aïr qui a pour slogan « tourisme et sécurité » célébré dans la région  d’Iferouane dans la ville d’Agadès au Niger, le ministre a précisé que  cette manifestation constituait « un cadre idoine pour renforcer les liens de fraternité et la cohésion entre les deux pays et les deux peuples  frères », de par ses dimensions historiques, appelant à en faire « un  festival international ou régional auquel adhèreront les différentes  cultures et peuples de la région sahelo-africaine ».  Mettant l’accent sur « l’importance qu’accorde l’Algérie au renforcement  des relations de coopération avec la République du Niger et les pays du  Sahel », M. Benmessaoud a mis en exergue « le rôle du président de la  République, M. Abdelaziz Bouteflika dans l’appui des initiatives de paix  dans la région du Sahel et le continent africain ». Dans ce cadre, le ministre a salué « l’institution par l’ONU de la journée  du 16 mai de chaque année +Journée internationale du Vivre-Ensemble en  paix+ sur proposition de l’Algérie, considérant que cela constitue une  reconnaissance par la communauté internationale des efforts du président de la République dans la consécration de la culture de la paix et de la  réconciliation ». Il a évoqué, par ailleurs, « les différents programmes de relance  économique lancés par l’Algérie, lesquels ont permis d’accomplir de grandes  réalisations dans différents domaines qui ont eu un impact positif aux  plans économique et social », rappelant « l’importance de ces réalisations et  leur impact direct sur le développement de la coopération et des échanges ». Dans ce contexte M. Benmessaoud a rappelé « la route de l’Unité africaine,  l’autoroute Est-Ouest, l’aéroport international d’Alger, le projet de  construction du nouveau port du Centre et le réseau de liaisons par fibre  optique », affirmant que « l’Algérie a réalisé la plupart des objectifs de développement durable de l’ONU avant l’expiration des délais impartis ». Pour ce qui est du tourisme, le ministre a salué les grandes  réalisations du secteur notamment en matière d’investissement, permettant  ainsi d’enregistrer une hause de 300% dans le parc hôtelier national »,  soulignant « l’attractivité de la destination Algérie, devenue un centre d’intérêt au niveau international ».  Concernant l’artisanat, et durant sa visite au salon de la  production artisanale organisé en marge du festival, M. Benmessaoud a  rappelé les grands pas franchis par l’Algérie dans ce domaine qui a  contribué à la création de plus d’un (1) million d’emplois permanents, soulignant à cet effet « la contribution du secteur du tourisme et de  l’artisanat dans l’effort de développement du pays, en tant que secteur  créateur de richesse et d’emploi par excellence ». La visite du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, s’est poursuivie jusqu’au 25 février et  a été marquée par des rencontres de travail prévues  dans la capitale Niamey. Le ministre a présidé également la clôture de la  Commission algéro-nigérienne qui a été couronnée par plusieurs nouvelles  propositions actualisées dans le domaine de la coopération entre les deux  pays en matière de tourisme et d’artisanat, selon le communiqué du  ministère. Nassima B.

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Algérie-Mauritanie : Les hommes d’affaires souhaitent la création de banques mixtes pour faciliter le commerce extérieur

Tue, 02/26/2019 - 09:46
Le Conseil d’affaires algéro-mauritanien propose  la création de banques à capitaux mixtes ou de filiales d’établissements  bancaires des deux pays pour faciliter les transactions commerciales et les  investissements, a indiqué dimanche à Alger le président de ce Conseil,  Youcef Ghazi. « Nous proposons la création de banques algéro-mauritaniennes ou  l’ouverture d’agences des banques des deux pays afin de faciliter le  payement lors des transactions commerciales de part et d’autre et ce, sans  transiter par les banques européennes », a déclaré M. Ghazi à la presse en marge du Forum d’affaires algéro-mauritanien organisé par la Chambre  algérienne de commerce et d’industrie (CACI), en présence d’hommes  d’affaires des deux pays. Selon lui, cette question est en phase de discussion au niveau des  institutions financières des deux pays. Outre la recherche des opportunités d’affaires et des possibilités de  partenariat, l’objectif de ce forum est de relever les difficultés qui  entravent le développement des relations économiques et commerciales entre  l’Algérie et la Mauritanie, et de trouver les solutions adéquates à ces dysfonctionnements, a-t-il expliqué. Parmi ces entraves, il a cité notamment l’état des routes non encore  bitumées du côté de la Mauritanie, sachant qu’un nouveau poste frontalier  terrestre entre l’Algérie et la Mauritanie avait été ouvert en août  dernier. Sur ce point, il a relevé que plus de 750 kilomètres sont encore à l’état  de pistes du côté mauritanien. Ce qui entrave, selon lui, les opérations  commerciales et rend les frais des transports des marchandises relativement  chers.  A ce propos, il a affirmé que des propositions sont à l’étude entre les  responsables des deux pays pour associer le secteur privé dans les travaux  de ces routes. Pour sa part, le vice-président de la CACI, Riadh Amour, a mis l’accent  sur la nécessité de développement des routes et des infrastructures de ce  poste frontalier qui a contribué, depuis son ouverture, à développer les  échanges commerciaux entre les deux pays en les portant à 50 millions de  dollars en 2017 contre 38 millions de dollars en 2016. Il  a rappelé qu’auparavant, la marchandise transitait par l’Europe et  prenait au moins deux (2) mois pour qu’elle arrive à destination.  Mais actuellement, a-t-il poursuivi, l’ouverture de ce poste frontalier a  permis d’écourter la durée en la réduisant à quelques jours. Ce qui a encouragé les opérateurs algériens à « aller en force » vers ce marché qui  est particulièrement demandeur de produits algériens, a-t-il fait valoir. Il a affirmé qu’en parallèle, il y a des produits mauritaniens, notamment  les produits alimentaires tels le riz, le poisson ou encore la viande  rouge, qui peuvent être importés par l’Algérie à des prix plus attractifs  par rapport à ceux pratiqués par les traditionnels fournisseurs de ces  produits. « Si nous arrivons à améliorer l’état des routes, on atteindra des niveaux  largement supérieurs » en matière d’échanges commerciaux, a-t-il assuré, en  ajoutant que la CACI aspire porter le volume de ces échanges à 100 millions  de dollars à court terme. M. Amour a également proposé une convention commerciale entre les deux  pays pour la diminution, voire même la surpression des tarifs douaniers  entre les deux pays. Outre les échanges commerciaux, les deux parties souhaitent aussi passer à  une étape supérieure de partenariat qui est celle de l’investissement  productif. Par ailleurs, le vice-président de la CACI a considéré que la Mauritanie,  qui ne compte pas plus de 4 millions d’habitants, ne devrait pas être perçue  comme un seul marché uniquement mais aussi comme une porte vers l’Afrique  de l’Ouest qui est un marché à fortes potentialités pour les produits  algériens. Présent à cette rencontre, le président d’une société mauritanienne, Hamadi Bouchraya, a fait savoir que son entreprise a ouvert des show-rooms  en Mauritanie où sont exposés des produits algériens (électroménagers,  agro-alimentaire, produits hygiéniques…) qui connaissent un engouement  auprès des consommateurs mauritaniens. Pour développer la commercialisation des produits algériens et  mauritaniens de part et d’autre, il a préconisé la réalisation de ports  secs au niveau des frontières afin de faciliter le transport des  marchandises, et la réduction des coûts de transport de marchandises. Développement des échanges commerciaux Pour sa part, le ministre du Commerce Said Djellab a reçu,  dimanche à Alger, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et  d’agriculture de Mauritanie, Ahmed Baba Ould Eleye, accompagné d’une  délégation d’hommes d’affaires et en présence de l’ambassadeur mauritanien  à Alger, Boullah Ould Mogueya. Les deux parties ont examiné les moyens de développer les échanges  commerciaux entre les deux pays, indique un communiqué du ministère du  Commerce. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite de M. Baba Ould Eleye  en Algérie, du 23 au 26 février en cours, précise la même source. Elle intervient également « à l’issue du succès » de la foire des produits  algériens abritée par la capitale mauritanienne Nouakchott en octobre  dernier ainsi que dans le cadre du renforcement des consultations  qu’entreprennent les opérateurs économiques des deux pays à l’effet de trouver de nouvelles perspectives pour la commercialisation des produits  algériens vers la Mauritanie et les marchés voisins et ce, à travers la  poursuite de la coordination entre toutes les instances pour la mise en  place des voies et moyens de renforcer le partenariat commercial entre les  deux pays. Les opérateurs économiques des deux pays visent à atteindre d’autres  partenariats outre les conventions signées auparavant, lesquelles ont permis  le passage de plusieurs caravanes de produits algériens durant le mois  passé via le poste frontalier terrestre à Tindouf avec encadrement du  ministère du Commerce, ajoute le communiqué. La visite d’une délégation des opérateurs mauritaniens ayant participé  dimanche à Alger au forum d’affaires Algérie-Mauritanie s’inscrit dans le  cadre de l’intensification des visites en vue de tirer profit de  l’expérience algérienne dans différents domaines d’autant que « le consommateur mauritanien est satisfait de la bonne qualité des produits  algériens ». Une visite similaire d’hommes d’affaires algériens en Mauritanie est  prévue durant les prochains jours pour la concrétisation des projets de  partenariat aussi bien dans le secteur public que privé. Malika K.

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Bilan 2018 : La valeur de la production agricole nationale a atteint plus de 3.000 milliards DA l’an dernier

Tue, 02/26/2019 - 09:45

La valeur de la production agricole nationale a atteint, l’an dernier, plus de 3.000 milliards DA, a indiqué jeudi à Mostaganem le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui.

Intervenant lors d’un colloque national sur la filière maraichère, organisée à l’université « Abdelhamid Ibn Badis » de Mostaganem, le ministre a souligné que la production nationale végétale et animale a atteint, en 2018, plus de 3.000 milliards DA dont 29 % pour le maraîchage.
La production nationale de maraîchage a augmenté 5 à 6 fois plus dans les vingt dernières années et pas seulement pour ce qui est de la pomme de terre et de la tomate mais d’autres variétés qui ne sont plus importées de l’étranger, a-til fait savoir, signalant que cette a atteint, l’année dernière, 152 millions de quintaux contre 38 millions q en 2000, relevant le ratio de consommation à 320 kg/an par personne.
La production nationale de pomme de terre est passée de 12 millions qx en 2000 à 47 millions q en 2018, celle de la tomate de consommation de 4 millions à 14 millions q à la même période, a indiqué Abdelkader Bouazgui. Il a par ailleurs affirmé que le secteur agricole a franchi, dans les vingt dernières années de grandes étapes et a connu une mue quantitative et qualitative et une diversification du produit. « Aujourd’hui nous n’importons plus de fruits et de légumes et nous exportons même de petites quantités », a-t-il déclaré.
Par la même occasion, le ministre a appelé les agriculteurs à produire 10 à 15 % plus pour doubler les capacités d’exportation dans les prochaines années, surtout que les produits algériens ont une bonne place sur les marchés européens et d’autres, soutenant que la filière maraichère sera le fer de lance de l’agriculture et de l’économie en Algérie.
Abdelkader Bouazgui a inspecté, lors de la deuxième journée de sa visite dans la wilaya de Mostaganem, la ferme pilote de l’arganier relevant de la fondation méditerranéenne de développement durable « Djanattu El Arif » à Debdaba (commune de Sayada), ainsi qu’une exploitation agricole de production de plants et arbustes pour une capacité de 130 millions d’arbustes par an et la forêt de divertissement et de repos d’El Fnar (Phare) dans la commune de Benabdelmalek Ramdane, d’un coût de réalisation de 790 millions DA.
La wilaya de Mostaganem occupe la 4e place au niveau national en terme de valeur de production nationale (121 milliards DA) et la 14e en terme de croissance avec 9,6 % pour une production de plus de 15 millions q de produits végétaux et animaux dont 11 millions q de maraîchage.

Installation du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère
Le ministre, a par ailleurs présidé, l’installation du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère.
Lors de la cérémonie d’installation, M. Bouazgui a indiqué que la structuration du secteur agricole a permis, à ce jour, d’installer 572 conseils de wilayas interprofessionnels de différentes filières agricoles, signalant que son département ministériel a procédé à l’installation de 20 conseils nationaux interprofessionnels de l’agriculture.
« Cette opération intervient suite aux instructions du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui avait affirmé lors des assises nationales sur l’agriculture, que le secteur a besoin de structuration et d’organisation qui permettent la modernisation de l’agriculture et sa promotion en tant qu’alternative aux hydrocarbures », a souligné le ministre, soutenant que la structuration de l’agriculture permettra la création d’un cadre propice pour améliorer la production.
Abdelkader Bouazgui a exhorté le Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchage à s’engager à cesser l’importation des semences dans les délais impartis afin de maîtriser le produit dans tout le processus technique, à augmenter les opérations d’exportation et à développer les industries agroalimentaires et de transformation.
« Nous importons 25 % (entre 115.000 et 120.000 tonnes) de nos besoins nationaux en semences de pomme de terre et nous comptons mettre fin à l’importation de ces semences dans trois ans et finir aussi avec l’importation des semences d’autres produits maraîchers », a-t-il déclaré dans ce sens. Pour sa part, le président du Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère, Bachir Naga Abdelkader, a affirmé que cet organisme constituera un espace de concertation et de dialogue entre différents intervenants, déclarant « nous nous engageons d’accompagner les producteurs et prendre en charge leurs préoccupations. »
M. Bachir Naga a souligné que le Conseil œuvrera à développer cette filière en augmentant la superficie agricole, adoptant les techniques modernes, développant les industries de transformation, améliorant la qualité du produit, l’adaptant aux normes et l’orientant vers les marchés étrangers.
Ce conseil aura un rôle de créer un espace d’information et de concertation avec les pouvoirs publics par la revue « Khoudraouate bladi » (Maraîchers de mon pays) dont le premier numéro a été publié, ainsi que des espaces électroniques qui renforceront la communication et une banque de données nationale sur le maraîchage. Lors de la cérémonie d’installation, une convention de coopération a été signée entre le Conseil national interprofessionnel de la filière maraîchère et la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA).

Recenser des espaces forestiers pour leur exploitation
M. Bouazgui a insisté, sur le recensement des espaces forestiers vagues pour leur exploitation dans le domaine agricole.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de deux jours, M. Bouazgui a souligné qu’il ne faut laisser inexploitée aucune parcelle dans aucune wilaya, que ce soient des terres agricoles ou des espaces forestiers ou même relevant de la pêche pour contribuer à une agriculture forte.
Le ministre a déclaré qu’il faut recenser des terres relevant du secteur des forêts inexploitées et non plantées pour les attribuer aux jeunes désirant investir surtout en arboriculture fruitière qui s’adapte à l’espace forestier.
A cet effet, Abdelkader Bouazgui a exhorté les responsables du secteur des forêts à collaborer avec les collectivités locales pour recenser les jeunes désirant investir dans ce domaine et à les encadrer en coopératives afin de résorber le chômage d’une part et préserver la forêt et accroître la production agricole d’autre part.
Le ministre a souligné que la forêt produit des fruits ayant un impact écologique et peuvent contribuer à l’augmentation de la production agricole et des industries de transformation à l’avenir.
M. Bouazgui a inspecté, lors de la première journée de cette visite, une exploitation agricole de production d’arbrisseaux de maraichers au bassin de Hassiane (Sud de Mostaganem) devant produire 30 millions d’arbustes par an pour un investissement de 120 millions DA.
Il a inspecté aussi le projet de réalisation de la forêt de loisirs et de repos sur une aire de 17 ha à El Fnar (Phare) dans la commune de Benabdelmalek Ramdane (Est de Mostaganem), où il a instruit les opérateurs économiques bénéficiaires de permis d’exploitation de ces espaces boisés du respect des engagements contractuels du projet notamment les délais de éalisation et l’application des cahiers de charges.
A.K.

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Arabie Saoudite : Les Saoudiens sont-ils prêts à renoncer au luxe ?

Tue, 02/26/2019 - 09:44
Les décennies de boom pétrolier ont significativement changé le mode de vie en Arabie saoudite, transformant l’ancienne société bédouine en la plus riche économie du Moyen-Orient disposant d’un accès aux bienfaits de notre époque. Cependant, les revenus pétroliers du pays ont diminué et certains citoyens doivent aujourd’hui « se serrer la ceinture ». Selon les statistiques officielles, l’Arabie saoudite compte plus de 32 millions d’habitants, dont un tiers – soit la moitié de la main d’œuvre – est constitué de migrants, écrit le site d’information Vestifinance. D’après la Banque mondiale, le PIB nominal s’élève à 20.700 dollars par habitant, soit le 36e indice mondial et l’un des plus élevés au Moyen-Orient. La vie s’écoule en Arabie saoudite de manière très paisible. Contrairement aux monarchies arabes voisines, il n’y a pas d’établissement de divertissement et c’est seulement récemment que le cinéma a été autorisé. Les hommes passent leur temps à fumer la chicha, alors que les femmes font du shopping et remplissent les obligations ménagères. Grâce aux vastes réformes du prince héritier Mohammed ben Salmane, depuis quelque temps les femmes ont été autorisées à conduire et à visiter les stades, ce qui ne signifie pas pour autant l’abandon des canons publics patriarcaux. Ces derniers s’expliquent par la forte influence du clergé wahhabite conservateur et du patrimoine bédouin. L’Arabie saoudite occupe près de 80% du territoire de la péninsule arabique, avec un écart considérable entre la vie dans les grandes villes, comme Riyad ou Djeddah, et les régions rurales. A noter également des différentes significatives à l’intérieur des mégapoles avec une séparation nette entre riches et pauvres au sein de la population saoudienne, ainsi qu’entre les travailleurs étrangers. Par exemple, si les migrants d’Inde et du Pakistan vivent généralement dans des appartements étroits en banlieue, les travailleurs occidentaux vivent dans des quartiers résidentiels sécurisés avec un mode de vie plus habituel pour eux. Le pétrole fait la force Les produits pétroliers représentent plus de 90% des exportations saoudiennes. En 2016, elles ont rapporté au pays 163 milliards de dollars (44,3% du PIB). Ces derniers temps, la hausse de la consommation a ralenti au royaume à cause de la baisse des revenus pétroliers. En 2017, le PIB du pays a diminué de 0,7% et le budget reste déficitaire à ce jour. Par conséquent, même si l’augmentation de la consommation privée en 2018 était d’environ 2,5% au lieu de 1,5% un an plus tôt, elle reste très modeste. Pour maintenir l’économie à flot, les autorités du pays ont décidé d’augmenter la TVA, qui s’élève à 5% depuis le 1er janvier 2018. En a découlé une hausse des prix sur de nombreux produits ménagers, ainsi que sur les services communaux. Pour ces derniers, des allocations spéciales sont prévues pour les familles pauvres. Le montant des aides pour l’essence a diminué également, ce qui a augmenté son coût pour la population. Dans les grandes villes, le prix moyen d’un litre de lait est de 1,20 euro, d’une douzaine d’œufs 2, 20 euros, d’un kilo de pommes de terre 0,90 centimes, d’un kilo de tomates 1,30 euro. Un appartement de 85 m² est loué en moyenne 660 euros, et les services communaux coûtent en moyenne 130 euros. Bien que la majeure partie de l’immobilier appartienne à l’État, les nouvelles lois permettent également aux étrangers d’acheter un bien. Ceux qui achetaient un appartement auparavant devaient verser la somme totale de leur propre poche ou obtenir un emprunt dans le cadre de la finance islamique, faute de format habituel de prêt immobilier. La pauvreté n’est pas un vice Le taux de pauvreté dans le royaume est mesuré sur la base d’un revenu mensuel d’environ 480 dollars par habitant. Il est très difficile de vivre avec un tel budget – et le plus souvent c’est la somme reçue par les habitants de la province et des régions rurales. Des allocations publiques sont prévues pour les autochtones. Près de 10,6 millions de personnes ont bénéficié l’an dernier de ces prestations sociales forfaitaires variant entre 80 et 250 dollars. Cependant, il n’y a pas de statistiques sur le salaire moyen, qui varie énormément. Par exemple, si un travailleur étranger venu d’Inde peut accepter de travailler pour 1.000 ou 2.000 dollars par mois, parmi les Occidentaux venus des USA ou du Royaume-Uni le salaire moyen est de 8.000 dollars. D’après les informations officielles, le pays compte entre 2 et 3 millions de pauvres parmi la population autochtone, soit 6-10% de la population. Un taux aussi bas, à l’échelle locale, permet aux autorités de dire que la pauvreté n’existe pas dans le pays. D’autant que de nombreux Saoudiens, notamment âgés, sont convaincus qu’il n’existe aucun problème de pauvreté et que les discussions à ce sujet humilient le pays et la société – et sont donc politiquement incorrectes. Les premières tentatives d’attirer l’attention sur le problème ont commencé au début du siècle. Le prince héritier de l’époque, Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud, avait effectué une visite pratiquement historique dans un quartier pauvre de Riyad, et en arrivant sur le trône avait signé plusieurs décrets visant à soutenir les couches de la société dénuées de protection sociale. Aujourd’hui, plus de la moitié des subventions de l’État est destinée aux femmes, parmi lesquelles le taux de chômage atteint 35% selon certaines informations. Parmi d’autres groupes affichant un fort taux de pauvreté se distinguent les personnes handicapées, les habitants des régions rurales, des banlieues et la population chiite. Afin de lutter contre les problèmes sociaux, l’État alloue régulièrement des fonds conséquents pour les allocations sociales et les prestations autres que l’éducation et la santé, déjà gratuites. Cependant, la baisse des revenus pétroliers, dont les réserves pourraient s’épuiser au royaume d’ici 70 ans, le déficit budgétaire et les plans grandioses de réforme pour y remédier, pourraient foncièrement changer le système actuel. Si pratiquement tous les migrants travaillent dans le secteur privé, la majeure partie de la population locale travaille dans le secteur public dont l’efficacité laisse à désirer. A ce sujet, les projets de Mohammed ben Salmane de renoncer aux subventions, d’accroître la privatisation, de réduire le secteur public et de construire une économie compétitive, exposés dans le grand programme de réformes économiques Vision-2030, paraissent très ambitieux. Bien que les années précédentes aient été marquées par une croissance dans le secteur privé, ainsi que des réformes efficaces pour améliorer le climat d’affaires, il y a des raisons de croire que la mise en œuvre de tels projets à moyen terme pourrait être accompagnée par une hausse du chômage, une baisse des revenus et, par conséquent, une augmentation de la pauvreté. La force de l’habitude Selon une récente étude de la société McKinsey & Company, plus de 55% des habitants ont commencé à mettre davantage d’argent de côté depuis deux ans. Pour une population habituée à un mode de vie dépensier au cours des années de boom pétrolier, c’est une sorte de révolution, dont les conséquences sont difficiles à prévoir. Certains analystes parlent sérieusement de changements des anciennes habitudes de consommation au profit de marques plus économiques. Par exemple, si auparavant les habitants d’Arabie saoudite n’hésitaient pas à dépenser des sommes considérables pour s’habiller chez Harrods et Hermès, ainsi que des milliers de dollars pour le parfum Oil, aujourd’hui de tels achats sont plus sélectifs et bien moins fréquents. Autre indicateur: les ventes de la marque relativement bon marché Hyundai ont augmenté, lui permettant d’occuper la quatrième place du marché des voitures neuves dans le royaume, ce qui est également très inhabituel pour les habitants locaux connus pour leur penchant pour les marques européennes et japonaises, très nombreuses dans les rues chargées de Riyad. Cependant, tout le monde n’est pas prêt à renoncer à ses habitudes. Selon cette même étude, 35% des habitants interrogés ont déclaré qu’ils étaient prêts à acheter leurs marques favorites indépendamment de leur prix. Les années de boom pétrolier ont créé au royaume un groupe social gâté par un afflux d’argent facile, et seule une fracture radicale dans la structure des revenus du pays pourrait renverser la situation. V.S.

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Nord Stream 2 : Les entreprises allemandes donnent neuf arguments au profit du gazoduc

Tue, 02/26/2019 - 09:43
La Chambre de commerce extérieur germano-russe (CCE), représentant plus de 850 compagnies membres, a publié ce jeudi un communiqué en soutien à la construction du gazoduc Nord Stream 2. Selon les entrepreneurs, ce projet rendra les hydrocarbures plus accessibles pour les consommateurs européens, créera des milliers de nouveaux emplois et permettra de réduire les émissions de CO2. La CCE juge erroné l’argument des États-Unis selon lequel le Nord Stream 2 rendrait l’Europe dépendante de la Russie, écrit le quotidien Kommersant. La Chambre de commerce extérieur germano-russe représente les intérêts des compagnies allemandes en Russie et des compagnies russes en Allemagne. La CCE fait partie du réseau global des chambres de commerce extérieur allemandes. Ce jeudi 21 février, la CCE a défendu la construction du gazoduc Nord Stream 2, à laquelle s’opposent certains membres de l’UE ainsi que les États-Unis. Le communiqué de la CCE stipule que ses membres prônent une « construction conforme au plan et une mise en service dans les temps du gazoduc ». Les entrepreneurs ont appuyé leur position par neuf arguments, dont voici la synthèse: 1. L’accessibilité des hydrocarbures Selon le communiqué, les secteurs énergivores de l’industrie allemande ont besoin d’hydrocarbures accessibles pour faire face à la concurrence mondiale. Le potentiel énergétique du gazoduc Nord Stream 2, d’une capacité prévue de 55 milliards de mètres cubes, est à même de répondre à cette demande – notamment après la décision de renoncer à l’énergie nucléaire (d’ici 2022) et au charbon (d’ici 2038). Selon l’institut de recherche ewi Energy Research & Scenarios, après le lancement du gazoduc Nord Stream 2 la baisse de la valeur marchande des hydrocarbures en Europe pourrait atteindre 16%. Dans ce cas, le secteur métallurgique européen économiserait 1 milliard d’euros par an, et les effets positifs pour l’industrie chimique pourraient s’élever jusqu’à 3 milliards d’euros chaque année. D’après les prévisions d’ewi, l’économie annuelle pour les pays de l’UE à partir de 2020 pourrait se chiffrer à des dizaines de milliards d’euros – entre 8 et 24 milliards en fonction de la dynamique des prix du gaz naturel liquéfié (GNL). 2. La sécurité énergétique La dépendance unilatérale de l’Europe envers les fournitures de gaz russes, souvent citée à titre d’argument contre le projet Nord Stream 2, est un faux argument selon les membres de la Chambre de commerce extérieur, car cette dépendance est réciproque et bilatérale. 3. Une contribution au développement des moyennes entreprises Le Nord Stream 2 n’est pas seulement un projet des gros groupes russes et européens. Y participent également 670 compagnies européennes des secteurs comme la production de matériaux pour le bâtiment, la construction, la métallurgie lourde, le transport, la logistique, les services d’ingénierie, l’expertise environnementale, ainsi que la gestion de projet et le contrôle qualité. Près de 350 de ces compagnies participant directement au projet Nord Stream 2 sont des moyennes entreprises, qui passent leurs commandes auprès des fournisseurs locaux.  Les moyennes entreprises industrielles allemandes affichent aujourd’hui les frais les plus élevés pour l’électricité parmi tous les autres pays de l’UE. Le Nord Stream 2 permettra de réduire ces frais. De plus, en cinq ans, ce plus grand projet d’infrastructure pour l’UE actuellement a permis de créer 30.000 nouveaux emplois en Europe. 4. La demande et le déficit des importations Selon divers pronostics, le besoin annuel de l’UE en gaz avoisinera 500 milliards de mètres cubes par an d’ici vingt ans, sur fond de réduction de la production locale. Compte tenu de la baisse attendue des fournitures de gaz depuis les Pays-Bas, la Norvège, et les pays d’Afrique du Nord comme la Libye et l’Algérie, le déficit annuel des fournitures pourrait dépasser 100 milliards de mètres cubes. Le Nord Stream 2 permettra de compenser une partie de ce déficit. 5. Le soutien de la population La baisse des prix du gaz et de l’électricité après la réalisation du projet Nord Stream 2 sera ressentie non seulement par les entreprises, mais également par les propriétaires immobiliers et les consommateurs ordinaires. La population allemande apprécie tout particulièrement ces avantages. D’après un sondage au sujet du Nord Stream 2 mené par l’institut Forsa en janvier, 73% des Allemands soutiennent la construction du gazoduc, et seulement 16% s’y opposent. 6. Le climat et la protection de l’environnement L’Allemagne a initié le processus d’abandon de la production d’électricité à partir du charbon d’ici 2030. En passant du charbon au gaz, l’UE pourrait réduire ses émissions de CO2 de 40% par rapport à 1990.  Par ailleurs, la quantité de gaz acheminée via le Nord Stream 2 permettra de réduire les émissions de CO2 de 160 millions de tonnes dans le secteur de l’électricité en UE, soit 14% des émissions de CO2 émises par les producteurs européens d’électricité.  Le gaz acheminé par gazoduc possède une empreinte CO2 bien moins importante que le GNL: la liquéfaction du gaz est un processus énergivore, et le transport de GNL par cargo implique la consommation de mazout et donc un impact sur l’environnement. D’autant que les États-Unis produisent leur gaz en utilisant la fracturation hydraulique, technique jugée contestable en Allemagne, et de facto interdite à cause de son impact sur les nappes d’eau souterraines. 7. La sécurité juridique Le Nord Stream 2 est un projet économique privé, financé par cinq groupes d’Europe occidentale (à hauteur de 950 millions d’euros chacun):  » les allemands Wintershall et Uniper,  » l’autrichien OMV,  » le néerlando-britannique Royal Dutch Shell,  » le français Engie. Ces compagnies, tout comme leurs nombreux fournisseurs – essentiellement des moyennes entreprises – ont besoin d’avoir la certitude que les accords actuels ne seront pas annulés. Reposant sur les mécanismes de l’État de droit, ces compagnies ont déjà investi 6 milliards d’euros dans ce projet, elles ont engagé du personnel, ont créé et élargi leur base technologique. Les projets approuvés par les procédures d’autorisation prévues par la loi sont soumis aux principes de protection de la confiance. 8. Un maillon dans le conflit ukrainien La Chambre de commerce extérieur salue la position du gouvernement allemand, selon laquelle après la mise en service du Nord Stream 2 les fournitures de gaz russes devront également être maintenues via l’Ukraine. D’après les membres de la CCE, c’est économiquement justifié parce que le Nord Stream 2 ne pourra pas remplacer le transit de gaz via le territoire ukrainien, qui a dépassé 93 milliards de mètres cubes en 2017. Le communiqué explique que c’est également justifié sur le plan politique car la coopération entre l’Ukraine et la Russie en maintenant le transit gazier pourrait servir de maillon pour un rapprochement progressif entre les deux pays. 9. L’aspect politique Les compagnies et les consommateurs allemands et européens, selon la CCE, ne doivent pas être pris en otage des différends géopolitiques. En matière d’approvisionnement et de sécurité énergétique, l’Allemagne ne doit pas se soumettre au diktat ou à l’influence d’autres pays, que ce soit de la Russie ou des États-Unis. Les tentatives américaines en la matière sapent l’alliance transatlantique et réduisent la confiance de la population allemande, d’autant que les USA poursuivent leurs propres intérêts économiques: fournir sur le marché européen leur GNL bien plus coûteux. D’après un sondage de Forsa en janvier 2019, seulement 4% des Allemands pensent que dans le contexte de la lutte autour du Nord Stream 2, Washington se préoccupe effectivement du bien-être de l’Europe et de l’Allemagne.  Neuf personnes sur dix sont, au contraire, persuadées que les USA cherchent à vendre leur GNL aux Européens.  Auparavant, la CCE s’était déjà opposée à plusieurs reprises aux sanctions décrétées par l’UE contre la Russie à cause des événements en Crimée et dans le Donbass, mais les autorités allemandes n’avaient pas écouté son avis.  Cependant, le gouvernement allemand et la CCE adoptent des positions proches quant à l’utilité du projet Nord Stream 2. La chancelière Angela Merkel a souligné à différentes occasions que ce projet était mutuellement bénéfique pour l’UE et la Russie. En dépit de cette résistance active – et en apparence réussie – de l’Allemagne et d’autres pays de l’UE en soutien au Nord Stream 2, les nouvelles initiatives de régulation de l’UE pourraient sérieusement compliquer le travail de Gazprom: il est fort probable que ce gazoduc ne soit pas suffisamment chargé au moins pendant les premières années d’exploitation. K.S.

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Opinion : La régulation des crypto-actifs, un enjeu devenu européen

Tue, 02/26/2019 - 09:41
Les autorités européennes de surveillance financière ont publié leur avis sur la régulation des crypto-actifs. Jennifer d’Hoir et Stéphane Puel, du cabinet d’avocats Gide Loyrette Nouel, nous expliquent ce qu’il faut retenir. La publication, en mars 2018, du plan d’action pour les technologies financières (Fintech) par la Commission européenne avait fait office de coup d’envoi des travaux sur les crypto-actifs sur la scène européenne. Ce plan d’action contenait un appel adressé aux autorités européennes de surveillance financière (AES) afin qu’elles établissent un état des lieux des pratiques nationales observées vis-à-vis de l’innovation financière et qu’elles adressent à la Commission européenne des avis techniques sur les adaptations législatives nécessaires. C’est donc chose faite, en janvier 2019, avec la publication de trois rapports successifs. Le premier, en date du 7 janvier 2019, est une publication conjointe de l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA, European Securities and Markets Authority), l’Autorité bancaire européenne (EBA, European Banking Authority) et l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (EIOPA, European Insurance and Occupational Pensions Authority) :  » FinTech : Regulatory sandboxes and innovation hubs « . Le rapport dresse un tableau des approches nationales retenues par les différentes autorités compétentes vis-à-vis de l’innovation financière. Deux grandes tendances se dégagent : les bacs à sable réglementaires (ou  » sandboxes « ) et les  » innovations hubs « . D’un côté, une approche d’inspiration anglo-saxonne qui consiste à  » tester  » et observer les projets innovants pendant une période limitée et selon des critères prédéfinis en accordant possiblement, et sur une base exceptionnelle, des exemptions réglementaires. Et de l’autre, une approche consistant à établir un point de contact chez le régulateur pour les porteurs de projets afin de faciliter le développement de l’innovation en évitant un régime réglementaire à deux vitesses. Le rapport ne privilégie pas une approche plutôt qu’une autre. En revanche, il souligne le besoin de coordination et de coopération entre les différents dispositifs établis au sein des États membres. Des conclusions équilibrées Deux autres rapports ont été publiés le 9 janvier 2019 :  » Advice, Initial Coin Offerings and Crypto-Assets  » par l’ESMA et  » Report with advice for the European Commission  » par l’EBA. Ces deux documents revêtent une importance particulière dans la mesure où il s’agit des premières analyses détaillées et prises de positions publiques de la part des autorités européennes sur le sujet de la régulation des crypto-actifs. Ils permettent notamment de définir plusieurs concepts structurants et notions relatives à l’environnement crypto, essentiels pour la suite des travaux (DLT sans condition d’accès ou avec condition d’accès ; conservation ; etc.). Les conclusions de ces deux avis sont équilibrées. Pour l’ESMA, il s’agit de travailler à de possibles adaptations du droit européen applicable [Directive MiF2 et règlement MiFIR, directive et règlement prospectus, directive transparence, règlement sur les abus de marché et règlement vente à découvert, règlement sur les dépositaires centraux de titres et règlement concernant le caractère définitif du règlement dans les systèmes de paiement et de règlement de titres] pour les crypto-actifs assimilables à des valeurs mobilières (au sens la Section C, annexe 1 de la directive MiF2), tout en réfléchissant à la pertinence de définir un régime ad hoc pour les autres types de crypto-actifs (à l’instar de l’approche retenue en France dans le projet de loi PACTE). Pour l’EBA, l’analyse porte sur l’applicabilité de certaines dispositions des directives relatives à la monnaie électronique et aux prestataires de services de paiements, aux crypto-actifs qui seraient qualifiables de  » monnaie électronique  » au sens du droit européen. Priorité à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LAB-FT) Dans la lignée des récentes adaptations apportées à la 5e directive européenne anti-blanchiment [qui élargit les obligations en matière de LAB-FT aux prestataires d’échanges entre monnaies virtuelles et monnaies légales et les prestataires de services de conservation] s’agissant des crypto-actifs, l’ESMA et l’EBA insistent sur la nécessité d’élargir de nouveau les exigences applicables en matière de LAB-FT aux prestataires d’échanges entre crypto-actifs et d’autres crypto-actifs (crypto contre crypto) et aux prestataires de services financiers dans le cadre d’ICO (Initial Coin Offering). Cette recommandation découle des changements récents en date d’octobre 2018 apportés aux recommandations et au glossaire du GAFI (Groupe d’action financière). Des aménagements réglementaires nécessaires Pour les crypto-actifs qui seraient qualifiés de valeurs mobilières au sens du droit européen, l’ESMA identifie une série de points d’attention et de possibles aménagements dans la réglementation européenne applicable. Au titre de ces points d’attention figurent notamment :  » le besoin de clarifier en quoi consistent les services/activités crypto qui pourraient être qualifiés de conservation/garde ( » custody/safekeeping « ) au sens du droit européen ;  » les questions de gouvernance et de responsabilité dans le cas de dispositifs d’enregistrement électroniques partagés sans condition d’accès ( » permissionless DLTs « ) ;  » la nécessité d’assurer la sécurité et la fiabilité des smart contrats ; et  » le caractère non adapté aux crypto-actifs des exigences découlant de MiF2 en matière de transparence pré et post négociation et de reporting. Vers un régime ad hoc pour les crypto-actifs non assimilables à des valeurs mobilières Pour les crypto-actifs qui ne seraient pas qualifiables de valeurs mobilières au sens de MiF2, l’ESMA envisage la possibilité de mettre en place un régime ad hoc, à la manière de ce qu’ont déjà entrepris certains États membres et notamment la France. Une initiative de ce type viserait en particulier à limiter les possibilités d’arbitrage réglementaire au sein de l’Union et pourrait être un outil d’attractivité et de compétitivité du Marché unique vis-à-vis du reste du monde. Il s’agit indiscutablement d’un moment charnière pour les acteurs de l’écosystème qui doivent continuer à faire œuvre de pédagogie et à être force de propositions vis-à-vis des institutions européennes et des décideurs publics. Il est également important de fédérer les acteurs dans le cadre d’association de place, aux niveaux national et européen afin de garantir la clarté et la lisibilité des messages. Dans la lignée des réflexions menées par l’ESMA et de l’EBA, il apparaît en effet indispensable de structurer des propositions de place afin d’apporter rapidement les ajustements nécessaires et adaptés aux règles européennes. Ces adaptations réglementaires devront servir le développement d’acteurs de taille européenne en leur permettant d’accroître leur modèle d’affaires tout en assurant une sécurité juridique et technologique, indispensable à la pérennisation de leurs activités. Le marché de la Blockchain dans la finance va exploser Les revenus générés par des projets utilisant les technologies de registre distribué dans le secteur financier devraient dépasser 100 milliards en 2024 et atteindre 462 milliards en 2030 selon le cabinet IHS Markit. La finance restera le premier marché de la Blockchain dans la décennie à venir du fait des importants gains attendus de la suppression de certains intermédiaires. Une croissance exponentielle dans les dix ans à venir. Le cabinet IHS Markit anticipe une très forte montée en puissance de la Blockchain – cette technologie née il y a dix ans avec le Bitcoin – dans l’univers de la finance.  » À peine un jour se passe sans nouvelle annonce de banques et d’institutions financières qui utilisent la technologie Blockchain pour transformer des pans importants de leurs activités  » relève le cabinet, qui vient de consacrer un rapport à la « Blockchain dans la finance ». Cette technologie de stockage et de transmission d’informations, qui permet des échanges décentralisés, sans organe de contrôle, et sécurisés, grâce à la cryptographie, trouvent de multiples applications dans la finance, en particulier dans le financement du commerce international (Trade Finance), les paiements transfrontaliers, les opérations de change, la gestion d’actifs, le règlement-livraison des opérations de marché ou l’assurance. Les projets sont en train de passer du stade de l’expérimentation à la mise en production.  » Compte tenu de l’augmentation prévue du nombre de projets blockchain qui devraient être lancés et déployés commercialement au cours des prochaines années, les revenus devraient atteindre 462 milliards de dollars d’ici 2030  » prédit IHS Markit. En comparaison, le marché était estimé modestement à 1,9 milliard de dollars en 2017. Dès 2024, dans cinq ans, il pourrait dépasser les 100 milliards de dollars. Supprimer des intermédiaires Au cours de la décennie à venir, le marché financier mondial, incluant l’assurance et la Fintech,  » restera le plus important marché en valeur d’utilisation de la Blockchain  » selon IHS Markit. Même de menues économies peuvent représenter rapidement des montants importants en raison des sommes colossales en jeu, à l’échelle du marché des dérivés de gré à gré (plus de 500.000 milliards de dollars par an) ou des marchés boursiers mondiaux (plus de 70.000 milliards).  » En appliquant la Blockchain à la compensation et au règlement des titres en espèces – et plus particulièrement aux actions – les sociétés d’investissement pourraient économiser jusqu’à 12 milliards de dollars de frais « , estime Don Tait, analyste principal chez IHS Markit, cité dans un communiqué.  » Les blockchains peuvent également faire économiser de l’argent aux institutions financières, en éliminant nombre d’intermédiaires traditionnels impliqués dans le secteur financier  » souligne-t-il. La Bourse suisse SIX compte développer une plateforme alternative de trading et de règlement-livraison utilisant les technologies de registre distribué pour les actifs numériques (tokens émis lors d’ICO par exemple) : son conseil d’administration décidera cet été de la date de lancement de cette future infrastructure de marchés baptisée SIX Digital Exchange (SDX).  » La Securities and Exchange Commission (SEC) aux États-Unis, la Financial Conduct Authority (FCA) au Royaume-Uni, la Monetary Authority de Hong Kong et d’autres organismes de régulation réagissent de manière positive à la technologie Blockchain dans le secteur financier. Le soutien de ces autorités réglementaires renforce la crédibilité de la technologie Blockchain en l’aidant à devenir plus conventionnelle « , fait valoir, l’analyste d’IHS Markit. La Banque de France a même déployé sa propre Blockchain de place, Madre, un registre interbancaire décentralisé, qui permet de délivrer instantanément les identifiants de créanciers SEPA (pour les virements et prélèvements). I.A.

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Afrique du Sud : La ville du Cap redoute le jour où les robinets seront coupés

Tue, 02/26/2019 - 09:40
En 2018, l’Afrique du Sud est touchée par une sécheresse jamais vue depuis un siècle. Autour de la ville du Cap, qui se fournit uniquement en eaux de surface, les changements climatiques ont bouleversé la météo et gravement réduit le niveau des lacs de barrage. L’approvisionnement en eau se trouve menacé, et le gouvernement a décrété l’état de catastrophe naturelle. Seule la discipline des habitants du Cap, qui doivent se contenter de 50 litres d’eau par jour, pourrait renverser la tendance et empêcher l’arrivée du redouté « jour zéro » – où les robinets de la ville seraient coupés. Cette pénurie crée des tensions dans la population, entre ceux qui peuvent se permettre d’acheter davantage d’eau et ceux qui n’en ont pas les moyens, à l’image de cette mère vivant dans les townships, dont le fils souffre de problèmes de santé liés à la pénurie. L’enquête part à la rencontre de familles et de paysans inquiets pour leur avenir. Elle se penche sur les causes de cette crise – aggravée par une mauvaise gestion politique – et sur ses conséquences sociales, sanitaires et économiques. Comment elle est devenue un modèle de résilience face à la sécheresse Présente lors des Assises européennes de la transition énergétique en janvier à Dunkerque, Xanthea Limberg, conseillère municipale de la capitale parlementaire d’Afrique du Sud, explique à La Tribune comment la politique de restriction adoptée face à la sécheresse qui a sévi de 2015 à 2017 l’a rendue durablement résiliente à la pénurie d’eau. Après trois années de pénurie en eau, la situation a atteint à l’été austral 2017/2018 (l’hiver dernier dans l’hémisphère Nord) un niveau critique dans la ville du Cap (Afrique du Sud). Un plus bas historique en un siècle, avec les six barrages destinés à alimenter cette ville de 4 millions d’habitants, tombés sous la barre des 20% de remplissage.  » Le pire, comme le rappelle la conseillère Xanthea Limberg en charge des bidonvilles, les services d’eau, de traitement des déchets et de l’énergie, c’est que les prévisions se sont avérées totalement erronées.  » Si le remplissage des barrages avait encore baissé en deçà de 13,5%, la ville aurait déclenché le  » Day zero « , synonyme de restrictions de consommation de 25 litres par jour et par personne. Or la moyenne est de 185 litres, dans une ville qui  » était déjà la plus sobre d’Afrique du Sud, grâce à une politique de préservation de la ressource mise en œuvre depuis 10 ans « , souligne Xanthea Limberg. Alors que sa population s’est accrue d’un tiers depuis 1999, sa consommation est restée stable sur cette période. Les pertes sur le réseau sont aujourd’hui estimées à 15%, contre 10% pour les villes australiennes considérées comme les plus performantes du monde de ce point de vue. Le scénario Mad Max évité de peu Si la sombre perspective d’une dystopie à la Mad Max n’a pas eu lieu, c’est en grande partie grâce à la politique très volontariste appliquée par la municipalité. Celle-ci a en effet décidé d’appliquer le niveau le plus élevé de restriction (sur une échelle de 1 à 6), soit une consommation individuelle de 50 litres par jour. Mais la ville ne s’est pas arrêtée là. Elle a également restructuré les tarifs pour l’eau et l’assainissement, et identifié grâce à des capteurs quels étaient les plus gros consommateurs de la ville, avant de les rationner via des dispositifs de gestion de la demande et de commande à distance de la pression.  » Nous voulions prouver à quel point nous étions déterminés « , observe la jeune femme, qui souligne l’originalité de la stratégie adoptée par Le Cap. Durban, dans une situation similaire, avait totalement coupé l’approvisionnement en eau de certains quartiers à certains horaires.  » Mais cela ne permettait pas de combattre le problème, car les habitants faisaient des provisions avant que l’eau soit coupée et des débordements survenaient lorsque l’eau était rétablie. «  Baisse de la consommation de 60% Bien entendu, cette politique a suscité beaucoup de mécontentement et de résistance. Mais la population, qui pouvait observer la situation sur un tableau de bord en ligne mis à disposition par la ville, s’est néanmoins montrée coopérative : menus adaptés servis par certains restaurants sur des assiettes en carton évitant la vaisselle ; ristournes accordées par les coiffeurs aux clients s’étant déjà lavé les cheveux… Les organisateurs d’événements ont pour leur part apporté leurs propres provisions d’eau. Surtout, cette stratégie a permis à la ville du Cap d’abaisser en trois ans sa consommation quotidienne de 60% à 500 millions de litres, un résultat à mettre en regard de l’Australie, parvenue pour sa part à la réduire de 50% en une dizaine d’années. Rien d’étonnant à ce que de nombreux experts, notamment australiens et californiens, se soient montrés intéressés par les pistes explorées. D’autant plus que même si les scientifiques prévoient un risque multiplié par trois pour l’Afrique du Sud en raison du changement climatique, bien d’autres villes, à commencer par Chennai (Inde), Istanbul, Téhéran, Hyberabad ou Calcutta, sont, en théorie, plus exposées encore que le Cap. En Europe, Chypre, la Bulgarie, l’Espagne ou encore Malte sont également menacées par un risque de sécheresse. Une sobriété durable Outre les mesures d’urgence, la municipalité du Cap a élaboré un  » plan de résilience eau « , reposant sur le développement de sources alternatives dont la désalinisation ou la réutilisation.  » Nous avons fait évoluer notre plan au fur et à mesure afin de privilégier les solutions présentant le meilleur rapport prix/performance et la mise en œuvre la plus rapide.  » À en croire Xanthea Limberg, la ville n’a guère pu compter sur l’aide du gouvernement national, en principe responsable du sujet et réticent à aider une équipe municipale d’un bord politique différent du sien. Depuis, sans que les précipitations reviennent à leur niveau habituel, la situation s’est suffisamment améliorée pour que le plafond de consommation soit remonté à 650 millions de litres par jour. Mais les bonnes habitudes acquises au plus fort de la sécheresse perdurent, et elle ne dépasse pas les 600 millions. Mais la municipalité a entrepris l’élaboration d’une stratégie qui doit permettre d’augmenter encore ce plafond de 300 millions de litres par jour. Ce plan prévoit la construction de trois usines de désalinisation et des forages dans trois aquifères. Un comité consultatif présidé par des experts indépendants accompagne la municipalité. « Le plan n’a pas cessé d’évoluer, reconnaît Xanthea Limberg. Par exemple, pour la désalinisation, la Banque Mondiale nous a conseillé de construire trois grandes usines plutôt que 7 ou 8 plus petites, afin de réduire le coût du capital.  » Les installations temporaires, qui alourdissent la facture, ont par ailleurs permis de réaliser des tests de qualité sur d’importants volumes, et d’enrichir l’expérience de la municipalité.  » À terme, nous souhaitons bien sûr alimenter ces usines avec de plus en plus d’énergies renouvelables « , affirme encore la jeune conseillère municipale. Pour l’heure, la stratégie est soumise à consultation, en vue d’une approbation définitive en avril de cette année.

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À partir d’aujourd’hui : Gaïd Salah en visite de travail et d’inspection à Tamanrasset

Tue, 02/26/2019 - 09:39
Le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée  nationale populaire, effectuera, à partir d’aujourd’hui mardi, une visite de  travail et d’inspection à la 6e Région militaire à Tamanrasset, indique  lundi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. « Le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, effectuera, du  26 au 28 février 2019, une visite de travail et d’inspection à la 6e Région militaire à Tamanrasset », précise la même source. Lors de cette visite, le général de corps d’armée « supervisera un exercice tactique avec munitions réelles, procèdera à l’inspection de certaines  unités et tiendra des réunions d’orientation avec les cadres et les  personnels de la 6e Région militaire », ajoute le communiqué du MDN. R. N.

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Société : Rassemblement de protestation à la Place Audin à Alger

Tue, 02/26/2019 - 09:37
Quelques centaines de personnes ont organisé,  dimanche à la place Maurice Audin à Alger, un rassemblement pour  revendiquer « le changement » et « l’Etat de droit », a-t-on constaté sur place.  Ce rassemblement, auquel a appelé le mouvement Mouwatana (non agréé), a  été suivi d’une marche pacifique de quelques mètres sur la rue Didouche  Mourad, où les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles  était écrit « c’est le peuple qui décide », « marche pacifique », « dignité et  citoyenneté », et des slogans pour des « réformes politiques… ». Encadré par un important dispositif de sécurité, ce mouvement de protestation a vu l’interpellation de plusieurs manifestants et le recours  au gaz lacrymogène pour les disperser. Pour rappel, les marches et les manifestations sont interdites à Alger, en  vertu d’un décret exécutif daté de juin 2001. L’appel du mouvement Mouatana (citoyenneté) à des sit-in dans les régions  devant les sièges des wilayas a été très peu suivi, à l’instar d’Oran, de  Constantine et de Béjaïa où seulement des groupes ne dépassant pas la  trentaine de citoyens se sont  manifestés. R.N.

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Alerte météo : Retour des chutes de neige à l’est du pays

Tue, 02/26/2019 - 08:48

Des chutes de neige sont prévues aujourd’hui mardi, sur les reliefs de l’est du pays dépassant les 900 mètres d’altitude, selon un Bulletin météorologique spécial (BMS),

de l’Office national de météorologie (ONM). Ces chutes de neigeaffecteront les wilayas de Batna, Khenchela, Tébessa, Oum El Bouaghi et Souk Ahras, où l’épaisseur de la neige cumulée devrait atteindre ou dépasser localement 15 cm, durant la validité de ceBMS en cours mardi de 3h à 12h, précisela même source.

Par : R. N.

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Il ne cesse d’envoyer des messages forts à Belmadi : Benrahma porte à 10 son capital-buts en Angleterre

Mon, 02/25/2019 - 22:10

Le jeune attaquant algérien Said Benrahma a frappé fort en Champion’ship samedi, soir en inscrivant un Hat-trick (33′, 43′,81′) lors de la 23ème journée face à Hull City.

Logiquement désigné homme du match, l’ancien niçois a permis à son équipe de s’imposer sur un score large de (5-1). Benrahma augmente son compteur à 10 réalisations, toutes compétitions confondues, cette saison et envoie un message fort au sélectionneur national Djamel Belmadi à un mois du prochain rassemblement des Verts. Titulaire sur le côté gauche de l’attaque de Brentford, club qu’il a rejoint l’été passé, lors de la réception de Hull City, l’ailier algérien Saïd Benrahma a réalisé une prestation énorme.

Malgré un début difficile après le but des visiteurs à la 24e minute de jeu, Brentford est revenu dans le match quelques minutes après grâce à un but de son milieu terrain Mokotjo après un superbe travail de Said Benrahma (28e). Ce dernier donne l’avantage aux siens d’un but somptueux après avoir dribblé plusieurs joueurs dans la surface (33e), avant d’en ajouter un autre juste avant la mi-temps après avoir reçu un ballon dans la surface qu’il a concrétisé par une frappe immédiate avec son extérieur du pied qui ne laisse aucune chance au gardien (43e), score de la première période 3-1 pour Brentford.

En deuxième mi-temps les abeilles ont un peu reculé pour conserver leur avantage et compter sur les contre-attaques rapides, ce qui a donné un autre but pour Brentford grâce à l’attaquant français Maupay à la 52e minute, une demi-heure après, Benrahma revient encore une fois et marque son troisième but d’une superbe frappe enroulée qui a laissé le gardien scotché sur sa ligne (81e) . Après ce magnifique triplé et sa passe décisive, Benrahma a été remplacé sous une énorme ovation du public, score final 5-1 pour Brentford qui remonte à la 16e place et un Benrahma tonitruant impliqué dans 18 buts en Championship cette saison (7 buts et 11 passes décisives).

De quoi lui permettre d’avoir des ambitions des plus légitimes pour aspirer à retrouver la sélection algérienne dès le mois de mars prochain, au cours duquel les Verts joueront deux matchs contre la Gambie et la Tunisie devant être décisifs dans le choix des 23 joueurs qui seront concernés par la CAN-2019 prévue l’été prochain en Egypte.

Hakim S.

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Raouf Bernaoui, président de la Fédération algérienne d’escrime, fait le bilan du Championnat d’Afrique (jeunes catégories) : «Des progrès notables»

Mon, 02/25/2019 - 22:08

Le président de la Fédération algérienne d’escrime, Raouf Bernaoui, s’est félicité des «progrès notables» réalisés par l’escrime algérienne au plan africain, après la deuxième place obtenue par l’Algérie au championnat continental «jeunes catégories» dans les trois armes (Epée, fleuret, sabre) clôturé vendredi à Alger.

«Aujourd’hui, l’escrime algérienne s’est hissée au deuxième rang africain juste derrière l’Egypte, après avoir occupé auparavant la troisième place derrière le Sénégal», a affirmé Raouf Bernaoui à l’APS, en marge du championnat d’Afrique «jeunes catégories» filles et garçons, tenu à la salle Harcha-Hacène d’Alger, remportée par l’Egypte devant l’Algérie qui a récolté 28 médailles (5 or, 10 argent et 13 bronze). Le tournoi continental d’Alger a été marqué, selon le président de la Fédération algérienne, par la domination de l’Egypte et de l’Algérie qui «ont remporté la plus grosse part des médailles mises en jeu, ce qui illustre notre avancée notable dans la hiérarchie africaine».

Louant la prestation des escrimeurs algériens lors de la compétition d’Alger, Bernaoui a estimé que la révélation de la saison, est incontestablement l’athlète Nora Kahli qui, malgré sa blessure, a atteint les quarts de finale «sabre-juniors», sachant que cette athlète a fait sensation lors des récents championnats méditerranéens en décrochant une médaille d’or. Il a également mis en exergue les qualités et potentialités affichées par quelques jeunes athlètes, à l’image Fellah Adam Dani et Meriem Mebarki (Fleuret) qui se sont brillamment illustrés.

Bernaoui a expliqué l’importante présence d’athlètes issus de la catégorie minimes (garçons et filles) par la volonté de la FAE de «les mettre dans le bain et les faire gagner en expérience», ajoutant que personnellement, il a été «très satisfait de leur rendement», surtout que les concernant, «le but principal n’était pas en premier lieu de gagner des titres, mais de se frotter au haut niveau» et de s’aguerrir ainsi en prévision de l’avenir. Le président de la FAE a évoqué par la même occasion sa «joie» de revoir l’international junior en fleuret masculin Salim Haroui «revenir à son meilleur niveau», lui qui a été absent pendant deux ans à cause d’une blessure.

Certes, Haroui s’est contenté de la médaille d’argent lors de ces championnats d’Afrique, après sa défaite en finale, toujours est-il que son rendement a épaté Bernaoui. «Haroui a perdu contre l’Egyptien Hamza Mohamed, qui n’est autre que l’actuel champion du monde de la catégorie. Donc, pour un retour, après deux ans d’absence, sa médaille d’argent peut-être considérée comme un très bon résultat» lui a-t-il accordé comme circonstances atténuantes.

Relance de l’Union nord-africaine et organisation de championnats U13 et U15
Dans un autre registre, Bernaoui a annoncé la relance de l’Union nord-africaine d’escrime (UNAE), comportant quatre pays membres, à savoir : l’Algérie, l’Egypte, la Tunisie et la Libye. «C’est un grand pas que nous venons de franchir avec la relance de cette instance, surtout que cela permettra l’organisation de compétitions nord-africaines pour les moins de 13 ans et les moins de 15 ans», a-t-il ajouté, en précisant que la direction de l’UNAE sera périodique. C’est-à-dire que les pays membres se succèderont à tour de rôles sur sa présidence.

Celle-ci «commencera par l’Egypte» avant de passer dans un autre pays, au moment où «le secrétariat général sera assuré à partir d’Alger, par le biais de Hocine Ameziane», a-t-il encore précisé. L’Algérie et l’Egypte ont profité de l’occasion pour signer un accord de partenariat, ciblant à promouvoir la discipline à travers l’échange d’expériences, aussi bien en termes d’athlètes, d’entraîneurs et d’arbitres. «On se réjouit de la signature de cet accord avec l’Egypte, car elle représente un vrai pôle de l’escrime en Afrique.

Ce partenariat devrait donc nous apporter énormément» a espéré Bernaoui, qui a confié au passage avoir d’autres propositions de partenariat après l’accord signé déjà avec l’Italie, qui est aussi une grande nation d’escrime. Un total de 300 athlètes (garçons et filles) représentant 12 pays ont pris part à cette étape d’Alger, comptant pour les Championnats d’Afrique des jeunes catégories (trois armes). Il s’agit de l’Algérie (pays organisateur), la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, le Nigeria, le Ghana, le Cameroun, l’Afrique du Sud, la RD Congo, la Libye, le Mali et le Sénégal.

L’Algérie a engagé un total de 54 athlètes, dont 27 filles, qui étaient encadrés par un staff de six entraîneurs, à savoir : Chahira Soudani et Anis Hamami (fleuret), Ahmed Ben Yahia et Zoheïr Terkhani (épée), ainsi que le Sénégalais Mamadou Keita et la Sud-Coréenne Shin Me Lee (sabre).

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Corée du Nord : Comment la dynastie Kim voyage-t-elle ?

Mon, 02/25/2019 - 22:08

Kim Jong-un traverse la Chine pour le sommet avec Donald Trump à Hanoï. Un long voyage, qui n’est pas le premier, de soixante heures dans son train blindé.

Son train blindé est arrivé samedi soir en Chine. À quelques jours du deuxième sommet avec Donald Trump, Kim Jong-un pourrait parcourir une distance de près de 4 000 kilomètres par le rail. Un voyage qui représenterait une soixantaine d’heures pour le dirigeant nord-coréen. Kim Jong-un s’était déjà rendu en janvier à Pékin à bord d’un train blindé vert olive barré d’un liséré jaune. La locomotive et les wagons ressemblaient à ceux qu’il avait empruntés en mars 2018 afin de se rendre dans la capitale chinoise pour ce qui était sa première visite officielle à l’étranger.

Ses prédécesseurs, son père Kim Jong-il et son grand-père Kim Il-sung, avaient aussi une préférence pour le rail quand il s’agissait de se déplacer, en Corée du Nord comme au-delà. Kim Jong-un prend parfois l’avion. En juin 2018, c’est à bord d’un Boeing 747 prêté par la Chine qu’il s’était rendu à Singapour pour son premier sommet avec le président américain Donald Trump.

Enfance expatriée
Kim Jong-un a poursuivi des études en Suisse dans les années 1980, y compris à l’International School de Berne, aux côtés de son frère et de sa sœur. Durant cette période, il se serait rendu en France et en Allemagne. D’après des informations non confirmées de la presse sud-coréenne, Jong-un et son frère Jong-chol ont visité Disneyland Tokyo en 1991, se servant de faux passeports. Son demi-frère Jon-nam – assassiné en 2017 à l’aéroport international de Kuala Lumpur lors d’une opération largement imputée à Pyongyang – avait tenté de faire de même en 2011, muni d’un passeport de la République dominicaine, mais avait été intercepté par l’immigration japonaise.

En 2011, Kim Jong-un aurait accompagné son père en train jusqu’en Chine. Mais jusqu’à sa visite à Pékin l’année dernière, on ne lui connaissait pas d’autre déplacement officiel à l’étranger. En 2015, le Kremlin avait annoncé que Kim Jong-un assisterait aux cérémonies célébrant les 70 ans de la victoire alliée dans la Seconde Guerre mondiale. Finalement, le voyage avait été annulé sans qu’aucune raison ne soit donnée.

Peur de l’avion
Kim Jong-il détestait prendre l’avion, et se limitait à des voyages en train blindé en Chine et en Russie. En 2011, il effectua un véritable marathon de 6 000 kilomètres qui le conduisit, entre autres, à Pékin, Nanjing et Shanghaï. Onze ans plus tôt, il s’était déjà rendu en Chine, peu avant le premier sommet intercoréen avec le président Kim Dae-jung. Kim Jong-il s’était aussi rendu en train en Russie, à Moscou en 2001, puis dans la ville sibérienne d’Ulan-Ude en 2011, où il avait rencontré le président Dmitri Medvedev.

Un fondateur voyageur
Des trois Kim, le fondateur du pays Kim Il-sung était celui qui sortait le plus souvent des frontières. Il s’était secrètement rendu à Moscou en 1949 pour y rencontrer Staline et demander son soutien en vue de réunifier par la force la péninsule coréenne divisée. L’année suivante, les troupes de Kim Il-sung envahirent le Sud, donnant le départ de la guerre de Corée qui opposa les troupes nord-coréennes soutenues par la Chine et l’URSS et celles d’une alliance de l’ONU emmenée par les États-Unis.

En 1961, le père fondateur était retourné à Moscou, signant avec le secrétaire général Nikita Khrouchtchev un pacte de défense mutuelle. Figure du Mouvement des non alignés, il avait assisté en 1965 à une conférence des pays africains et asiatiques à Bandung, en Indonésie, en compagnie de son fils. En 1990, il était parti en secret en Chine pour discuter selon la presse du réchauffement des relations entre la Corée du Sud et l’URSS.

Son plus long voyage ferroviaire l’emmena en 1984 en tournée en URSS, en Pologne, Allemagne de l’Est, Tchécoslovaquie, Hongrie, Yougoslavie, Bulgarie et Roumanie. Les wagons dans lesquels avaient voyagé Kim Il-sung et Kim Jong-il trônent au mausolée Kumsusan de Pyongyang où reposent également leur dépouille.

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Dispositif anti-inondations à Constantine : Calibrage «budgétivore» impacté par un incivisme préjudiciable

Mon, 02/25/2019 - 22:08

Les épisodes itératifs de forte pluviosité avec en toile de fond des oueds en furie et une extension des zones inondables ont incité les autorités à engager une vaste opération de calibrage «budgétivore» des cours d’eau de la wilaya de Constantine, qui reste néanmoins impactée par des actes d’incivisme préjudiciables.

Nonobstant les efforts consentis par le ministère des Ressources en eau par l’entremise d’une stratégie nationale de gestion des risques d’inondations en injectant des sommes considérables afin de nettoyer les lits des oueds, les pollueurs de tous bords ne désarment pas en se débarrassant à tire-larigot d’une «kyrielle» de déchets qui obstruent les cours d’eau et entrainent, parfois, l’irréparable.

Dès lors, des travaux consistant notamment à traiter les talus et à réaliser des berges avec des matériaux de construction divers tout au long des oueds ont été engagés aux fins de contrer les risques d’inondations. Zakaria Sellam, chef du service assainissement à la direction des Ressources en eau (DRE) de Constantine, a estimé, dans une déclaration à l’APS, qu’un oued calibré réduit à néant les risques de crue et protège les habitations des inondations, d’où l’importance, selon lui, d’effectuer des aménagements et des travaux de calibrage des cours d’eau en tissu urbain.

Il a précisé que le calibrage des 20 cours d’eau recensés à travers le territoire de la wilaya, d’une longueur totale de 267 400 mètres linéaires (ml), nécessite un montant estimé à 24 milliards de DA, rappelant qu’environ 26 000 ml de ces oueds ont bénéficié, jusqu’à fin 2018, de travaux de calibrage et d’aménagement des berges en béton armé. Ces opérations ont notamment ciblé 6000 ml en tissu urbain de l’Oued Rhumel et 6500 ml de celui de Boumerzoug, lesquels s’étendent respectivement sur une longueur totale de 53 000 et 31 500 ml, en plus de l’Oued Mellah (Benchergui) dont les 4000 ml ont été entièrement calibrés, a-t-il indiqué.

Signalant que les travaux de calibrage de l’Oued Rhumel ont été achevés «à 100%», M. Sellam a fait également savoir que l’opération de calibrage de l’Oued Ziad (Hamma Bouziane), d’une longueur totale de 6500 ml, sera lancée au cours de cette année. Ce même cours d’eau (affluent du Rhumel) avait été à l’origine, en septembre 2018, d’importantes inondations occasionnées par des pluies diluviennes au niveau de la cité Ahmed Djebli (ex-El Kantoli), dans la commune de Hamma Bouziane, entrainant le décès de deux personnes sur la RN 27 et faisant plusieurs blessés.

Outre les fortes précipitations, l’incivisme de certains citoyens déversant des déchets inertes (gravats et autres déchets produits par l’activité du BTP) dans les oueds, est également relevé par les responsables du secteur comme un facteur aggravant des risques de crues. Approché par l’APS, le président de l’Assemblée populaire communale (APC) de Constantine, Nadjib Arab, a assuré que les services de la commune prennent des mesures contre les contrevenants à partir du moment où ces derniers sont surpris et identifiés, se traduisant le plus souvent par des poursuites judiciaires. Evoquant, par ailleurs, la problématique des inondations en milieu urbain, observées après de fortes averses de pluie, M. Arab a estimé qu’un volume d’eau trop important qui s’abat sur une région en quelques minutes, peut dépasser, sur le coup, la «capacité d’absorption» des avaloirs et des regards de la ville.

La problématique des malfaçons et de l’incivisme
Du côté de la Société de l’eau et d’assainissement de Constantine (Seaco), des responsables pointent du doigt «les malfaçons» signalées parfois au niveau de certains avaloirs ou regards qui sont totalement «obstrués par des pierres et des gravats lors des travaux de construction». Etant ainsi non conformes aux normes techniques en vigueur, ces avaloirs et regards représentent, a-t-on précisé, une «réelle problématique» à laquelle les services de la Seaco tentent de remédier progressivement en procédant au traitement des dysfonctionnements observés, ajoutant dans ce contexte que plus de 260 points noirs ont été traités en 2018.

Selon cette même source, «l’incivisme de citoyens qui jettent n’importe quoi dans les avaloirs» fait que ces dispositifs, destinés à assurer le bon écoulement et l’évacuation des eaux pluviales, ne puissent pas remplir leur rôle. Des vérifications et des contrôles sont toutefois régulièrement opérés sur l’ensemble du réseau d’assainissement de la wilaya de Constantine, a-t-on ajouté, en vue de l’identification et l’élaboration d’un inventaire relatif aux points de dysfonctionnement visant à mettre en place un programme d’intervention efficient au niveau du réseau.

A ce titre, conformément au programme de lutte contre les crues mis en œuvre chaque année, les services de la Seaco ont procédé au curage de 86 938 avaloirs et regards durant l’année 2018 dans le cadre de la maintenance du réseau d’assainissement à travers la wilaya, a-t-on détaillé. Durant cette même période, les services concernés ont procédé également au curage de 13 749 mètres linéaires (ml) de caniveaux, relève-t-on, en plus de travaux de réhabilitation ayant ciblé 6 269 ml du réseau d’assainissement.

Selon la même source, les équipes de la Seaco ont également opéré 5 910 interventions, durant l’exercice 2018, au niveau des points de dysfonctionnement identifiés ou signalés sur le territoire de la wilaya, et procédé au ramassage de 4 322 m3 de déchets de curage. La Société de l’eau et d’assainissement de Constantine compte un total de 29 294 avaloirs et 17 070 regards, répartis sur un réseau d’assainissement long de 1 500 km, dont l’entretien est assuré par 17 unités d’intervention rattachées à 5 zones d’exploitation, couvrant les 12 communes de la wilaya.

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Des journalistes radio remontés contre leur hiérarchie: «La Radio algérienne appartient à tous les Algériens»

Mon, 02/25/2019 - 22:02

Dans une missive adressée au directeur de la Radio nationale, Chaâbane Lounakel, des journalistes opiniâtres, travaillant pour le compte des Chaîne III, Chaîne II, Chaîne I et Raj, dénoncent l’impasse imposée par leur hiérarchie sur les marches nationales de protestation organisées vendredi dernier. Les signataires de ce document témoignent «du non-respect de la neutralité dans le traitement de l’information» au sein de leurs rédactions respectives.

Ainsi, ces journalistes, animés par leur devoir professionnel d’informer l’opinion publique, comme tout journaliste qui se respecte, qualifient le silence dicté par la hiérarchie de la Radio nationale sur les manifestations du 22 février de «l’illustration de l’enfer de l’exercice au quotidien de notre métier». Les rédacteurs du document accusent la direction de la Radio de parti-pris en faveur du président-sortant dans le traitement de l’information sur les élections présidentielles. Dès lors, disent-ils, «nous refusons le traitement exceptionnel dérogatoire imposé par la hiérarchie au profit du président et de l’alliance présidentielle et restrictif quand il s’agit de l’opposition».

Dans ce document mis sous le titre évocateur : «Journalistes étatiques ou de service public, quels journalistes sommes-nous ? », ce collectif affirme que le journaliste du service public «a perdu tous les moyens sûrs de sauvegarde de sa dignité.» Et devant cette situation, «il nous reste, nous journalistes de la Radio nationale, le droit de nous disposer nous mêmes», pouvait-on lire sur le document. Et à eux de rappeler encore que la Radio algérienne, en tant que média public, «appartient à tous les Algériens» et non pas uniquement un service à mettre au profit d’une partie au détriment d’une autre.

Autrement, «un média national auquel chaque Algérien doit s’identifier. Notre devoir est de tous les informer», écrivent ces journalistes, qui s’affirment être «le service public» et non pas «journalistes étatiques». Enfin, ce collectif des journalistes, qui disent s’adresser à leur hiérarchie dans «des circonstances d’extrêmes tensions au sein des rédactions», à l’effet qu’elles interviennent pour «apaiser et travailler à l’avenir avec nous dans le seul intérêt d’informer en toute objectivité nos concitoyens.»

Farid Guellil

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Louisa Hanoune livre sa position en attendant la décision finale de son parti: «Le PT ne doit pas aller, cette fois-ci, à la Présidentielle !»

Mon, 02/25/2019 - 21:59

Dans l’attente de trancher sur la question de sa participation aux élections présidentielles du 18 avril prochain, le PT a jugé utile de fournir sa propre lecture des manifestations du 22 février dernier. Alors que le Comité central du Parti des travailleurs (PT), devra se réunir le 1er mars prochain en session extraordinaire pour décider de sa participation ou non à l’élection présidentielle, le parti dirigé par Louisa Hanoune a, dans une déclaration rendue publique, à l’issue de la réunion du secrétariat permanant, affirmé que «le peuple s’est réapproprié le droit démocratique et constitutionnel de manifester pacifiquement».

Ainsi, en réaction aux manifestations du 22 février dernier, le PT a soutenu que «le droit de manifester a été confisqué par les gouvernements successifs depuis deux décennies, notamment à Alger sous des prétextes sécuritaires». Par conséquent, le parti de Louisa Hanoune a considéré qu’au cours de «la journée du vendredi, il a été prouvé que le système périmé et putréfié n’a pas réussi à briser les ressorts de la majorité du peuple et donc de la nation».

Tout en soulignant qu’«il s’agit d’un processus politique de recomposition amorçant un tournant politique pour la nation», le Parti des travailleurs a précisé que «comme tout processus, celui-ci ne s’arrêtera pas». «Des centaines de milliers de citoyens ont exprimé, dans une journée historique, l’aspiration profonde au changement, au départ d’un système qui les étouffe depuis des années», a écrit le parti de Hanoune. Toujours dans le rôle de l’opposant, la déclaration du secrétariat permanent a tenu à souligner que «les manifestants ont prouvé et démontré leur union et leur grande capacité d’auto-organisation.

Ils ont empêché toute forme de dérapage et de provocation qui pourrait fausser leur travail historique et ouvrir la voie au chaos et donc aux ingérences étrangères».Ces derniers savent, selon la même source, que «le maintien de la nation est une condition préalable à tout changement positif et légitime à l’avenir». Ainsi, «ils ont affirmé leur engagement en faveur de la paix et de la souveraineté nationale». «Pour le secrétariat permanent du bureau politique du parti des travailleurs, il ne s’agit guère d’un orage d’été, mais d’un contexte qui reflète le profond désir de mettre fin à ce régime, le désir de la majorité d’exercer pleinement sa souveraineté et de vaincre le déclin des institutions étatiques après avoir perdu leur légitimité et leur crédibilité», a encore analysé la même source. Pour le PT, il y a «désormais l’avant 22 février et l’après 22 février 2019».

«Les partisans de la «continuité» assumeront seuls la responsabilité devant toute attitude provocatrice allant à l’encontre de l’aspiration profonde au changement qui s’est exprimée dans tout le pays ce 22 février 2019», a conclu la déclaration du PT. Dans tous les cas de figures, le Parti des travailleurs est plutôt attendu quant à sa décision de participer ou non aux élections présidentielles. Louisa Hanoune avait exprimé son «point de vue personnel», soutenant que «le parti ne doit pas aller, cette fois-ci, à la prochaine élection présidentielle».

Toutefois, elle «se soumettra» à toute décision que prendra le Comité central, prévu pour le 1er mars prochain. Bien que le parti n’ait pas encore pris sa décision finale, il n’en demeure pas moins qu’il a retiré le dossier de candidature, laissant planer le doute jusqu’au début mars, soit à peine trois jours avant la date butoir de dépôt des dossiers auprès du Conseil constitutionnel.

Lamia Boufassa

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Sétif: Une IRM et un scanner pour le CHU

Mon, 02/25/2019 - 21:50

Les habitants de la wilaya de Sétif n’ont désormais plus à se rendre dans les wilayas alentour ou dans des cliniques privées pour pratiquer une IRM ou un scanner.

Depuis quelques jours, le CHU Saâdna-Mohamed-Abdenour de Sétif est doté d’un équipement d’imagerie par résonance magnétique (IRM) de dernière génération et d’un scanner, a-t-on appris auprès de la direction de la santé et de la population de la wilaya de Sétif.

Ces équipements sophistiqués ont nécessité une enveloppe de près de 23 milliards de centimes. Outre le personnel existant, le service de radiologie du CHU de Sétif vient de se renforcer par le recrutement de 6 radiologues, 3 médecins hospitalo-universitaires et 3 médecins spécialistes en santé publique, et ce, pour faire fonctionner les appareils et développer ce plateau technique.

Les patients de l’hôpital pourront désormais passer une IRM ou un scanner sur place mais aussi des patients externes, valides ou non valides.
«Nous avons à l’hôpital des personnes âgées, des personnes souffrant de maladies graves, ou des cas d’urgence absolue. Cela ne constitue qu’une partie de la patientèle mais c’est bien qu’ils puissent faire une IRM ou un scanner sur place. L’installation de ces équipements participe à l’amélioration du parcours des patients, à l’économie des frais de transport et à la réduction des délais de prise en charge en imagerie de coupe», affirme le professeur Mourad Baabouche, médecin-chef du service de radiologie.

Notons que l’IRM qui ne fait pas appel à des prélèvements de sang préalables permet d’obtenir des vues en deux et trois dimensions de tout le corps humain et s’applique notamment à l’exploration du système nerveux central pour diagnostiquer les maladies du cerveau et de la moelle épinière, des systèmes musculo-squelettiques, cardiovasculaires et des affections tumorales.

Imed Sellami

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Blida: Distribution sans contestation de logements sociaux à Ouled Slama

Mon, 02/25/2019 - 21:48

C’est dans le calme absolu et loin de toute contestation de la population locale que s’est déroulée la distribution des 256 logements sociaux-locatifs de Ouled Slama, commune située à 25 kilomètres à l’est de Blida.

Cette attribution sans heurt est une première dans la wilaya d’autant que les habitants de Ouled Slama étaient unanimes à dire que les bénéficiaires étaient réellement dans le besoin de logements puisqu’ils en avaient souffert auparavant.

Cela s’est caractérisé par l’absence d’aucun recours ou de contestation, et ce, jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse. Il y a lieu aussi de noter que les élus de l’APC de Ouled Slama étaient présents lors de l’affichage des listes et ne se sont nullement éclipsés comme nous avions eu à le constater, en pareil cas, dans d’autres communes.

M. B.

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