Après la probante victoire de sa Juventus sur le terrain du Napoli (2-1), Massimiliano Allegri aurait donné sa démission d’entraîneur de la Vieille Dame. Symbole d’une relation qui commence à se tendre sérieusement.
Dimanche soir, la Juventus Turin a quasiment plié le championnat italien en s’imposant sur le terrain du Napoli (1-2). C’est en tout cas ce qu’affirment en chœur les médias italiens ce lundi.
Toutefois, les Juventini, qui affrontent l’Atlético Madrid en huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions (victoire deux buts à zéro des Colchoneros à l’aller), vont probablement jouer leur fin de saison sur cette confrontation. Si celle-ci se déroule bien, ils iront en quart de finale et joueront la victoire finale, sinon, ils devront se contenter de leurs matches nationaux.«Quand le président le voudra, nous parlerons de cette saison, et de la prochaine. Comme je l’ai déjà dit, je suis très heureux d’être à la Juventus», a d’ailleurs expliqué l’entraîneur italien à l’issue de la rencontre de ce dimanche.
Pourtant, il semble que le malaise est profond malgré toutes les tentatives des dirigeants de la Juventus pour éteindre le feu. «L’avenir d’Allegri n’est pas lié au résultat d’un match en Champions’ League ni à un championnat gagné ou perdu, mais à un projet avec nous. Comme il l’a dit à juste titre, nous verrons après le match contre l’Atletico Madrid avec le président. Il lui parlera, après que nous aurons tous discuté ensemble, nous verrons ce qui se passera», a lui réitéré Fabio Paritici, le directeur sportif de la Vieille Dame.
Allegri a donné sa démission
Mais Allegri a la dent dure. L’ancien de l’AC Milan a beaucoup de mal à comprendre les critiques autour de son équipe et il refuse d’être considéré comme le seul et unique responsable de la défaite au Wanda Metropolino contre les Matelassiers.
C’est dans ce climat qu’il a dirigé son équipe ce dimanche contre le Napoli et que s’est déroulée ensuite, après la victoire de la Juventus, une histoire hautement improbable.
Selon Max Allegri aurait déposé sa démission à la fin de la rencontre. Une démission bien entendu refusée par le grand patron du club turinois Andrea Agnelli, qui a suivi la rencontre depuis Oman. Le boss de la Juve aurait ainsi convaincu Allegri de rester jusqu’au match face à l’Atlético, le 12 mars prochain, et qu’un point serait alors fait. Pour rappel, la Vieille Dame cherche d’ores et déjà un nouvel amant et aurait ciblé Zinedine Zidane et Antonio Conte, deux anciens de la maison bianconera.
The post Le technicien italien vit mal les critiques depuis la défaite face à l’Atlético Madrid en C1 : Ça se tend entre la Juventus et Max Allegri appeared first on .
Le service hémodialyse de l’hôpital de Ras-El-Ma, situé au sud de Sidi Bel-Abbès, doté d’un équipement médical sophistiqué, a été ouvert par le wali, Ahmed Abdelhafid Saci.
Le coût de l’équipement moderne de cette structure de santé publique, à l’instar de 8 appareils similaires, dépasse 28 millions DA. Ce service devra accueillir le premier malade cette semaine, selon les explications fournies au wali par la direction de la santé et de la population, indiquant qu’il sera procédé, désormais, à l’orientation des malades souffrant des reins qui habitent à Telagh vers cette nouvelle structure où, dans une première étape, 35 malades seront pris en charge par l’équipe médicale qui regroupe en son sein des spécialistes en urologie, des paramédicaux et techniciens de la santé.
Avec cette unité d’hémodialyse de l’hôpital de Ras-El-Ma, la wilaya de Sidi Bel-Abbès a franchi un grand pas notamment en matière de prise en charge des insuffisants rénaux, et ce après l’ouverture d’une unité similaire en fin d’année écoulée au niveau de l’hôpital de Tabia, en attendant la réception du service d’hémodialyse de l’Etablissement hospitalier public de Sidi-El-Djillali sis au centre-ville de Sidi Bel-Abbès en mars prochain, ainsi que la livraison, en 2020, d’une unité similaire au niveau de l’hôpital de Sfisef, a fait savoir le directeur de la santé et de la population, Driss Khodja.
L’ouverture de ces unités au niveau des différents établissements hospitaliers publics répartis à travers la wilaya, permet d’éviter aux malades les déplacements contraignants vers les hôpitaux des daïras voisines et d’alléger la pression sur le reste des unités d’hémodialyse avec en prime la garantie d’une meilleure prise en charge, a souligné le même responsable. Outre le secteur de la santé, le chef de l’exécutif de wilaya a inspecté, lors de sa visite dans la daïra de Ras-El-Ma, de nombreux projets de développement en cours de réalisation dans différents secteurs.
Dans la commune de Oued-Sbaa, il a donné le coup d’envoi des travaux de réalisation du projet d’approvisionnement de la localité de «Titine Yahia» en gaz de ville au profit de 260 foyers et dont la réception est prévue avant le mois de ramadhan. à la commune de Ras-El-Ma, il a inspecté plusieurs projets dont ceux de réalisation de la voie d’évitement des poids lourds et du nouveau pôle urbain de 1 175 logements publics locatifs, outre le suivi d’une étude concernant la réalisation d’un réseau d’assainissement de ce pôle urbain, de même qu’un projet de réalisation d’une piscine semi-olympique dont la mise en service est programmé pour le début de la saison estivale. M. Saci s’est également rendu dans la commune de Rdjem-Dammouche, où il s’est enquis du projet de revêtement en gazon artificiel d’un stade de proximité.
Cette visite d’inspection a été une occasion pour les habitants de la région de faire part de leurs attentes et d’exprimer leurs préoccupations, à savoir le logement rural, l’aménagement urbain, le rôle de la jeunesse et l’amélioration des services de santé et l’achèvement des projets de raccordement de la fibre optique . Le wali de Sidi Bel-Abbès s’est engagé à prendre en charge leurs doléances et à trouver des solutions , par étapes suivant un agenda des opérations inscrites en priorité.
The post Hôpital de Ras-El-Ma de Bel-Abbès : Ouverture du service hémodialyse appeared first on .
Un « pays des merveilles » qui ressemble fort à la Russie d’aujourd’hui, avec ses travers: un théâtre moscovite montre une adaptation audacieuse du classique de Lewis Carroll malgré un climat de censure de plus en plus pesant sur le monde culturel.
La comédie musicale débute sur une salle de tribunal où Alice est jugée. Après son évasion de prison avec l’aide du Lapin Blanc, elle traverse un territoire bourré de références à la société russe actuelle. La Chenille, l’un des personnages qui donne des conseils à Alice dans l’oeuvre originale de 1865, arrête la jeune fille pour lui demander ses papiers d’identité, une pique à un système parfois bureaucratisé à l’extrême en Russie. Lorsque Alice sort du terrier, elle ne se retrouve pas dans l’Angleterre du 19e siècle, mais dans un « pays vaste, vide et froid ». La Reine de Coeur y a « tout interdit » et tous les compagnons de la jeune fille sont devenus des complices du régime. La pièce, intitulée « Cours, Alice, cours », jouée au théâtre Taganka de Moscou, est l’une des oeuvres audacieuses à l’affiche dans la capitale russe, où émerge une nouvelle vague de créations contemporaines imprégnées de politique malgré une pression accrue des autorités, souvent sous l’influence des milieux conservateurs ou religieux.
« Sens de l’ironie »
« Il est difficile de vivre en Russie si vous n’avez pas un bon sens de l’ironie. Si vous prenez tout au sérieux, vous pouvez devenir fou », résume auprès de l’AFP le metteur en scène de la pièce, Maxime Didenko. Né dans une famille d’acteurs et de directeurs de théâtre, M. Didenko, 38 ans, est l’un des metteurs en scène les plus en vue en Russie. Il a remis au goût du jour de nombreux classiques soviétiques, dont plusieurs comédies musicales avec profusion de costumes, de traits d’humour et parfois de lectures politiques. Maxime Didenko ne cache pas que son adaptation d’Alice au pays des merveilles constitue une réaction à l’arrestation du metteur en scène Kirill Serebrennikov, qui a profondément choqué le monde du théâtre il y a deux ans. Assigné à résidence depuis août 2017, M. Serebrennikov est actuellement jugé pour des accusations de détournement de fonds publics qu’il dément.
Pour ses partisans, il paye sa liberté de création et ses pièces parfois osées, mêlant politique, sexualité et religion, dans un pays où les autorités poussent pour un retour en force des valeurs traditionnelles et conservatrices. M. Didenko, qui s’est rendu aux audiences du tribunal par solidarité, décrit son collègue comme un modèle qui a « complétement transformé » le théâtre en
Russie.
« Trop sensible »
Pour Maxime Didenko, il s’agit de « refléter la réalité » de la Russie d’aujourd’hui dans ses pièces. Dans « Le Cirque », il reprend un film de propagande soviétique de 1936 dans lequel une Américaine est victime de racisme à l’Ouest pour avoir donné naissance à un enfant noir. Lorsqu’elle déménage à Moscou, elle est accueillie à bras ouverts. « C’était le film préféré de Staline, il n’arrêtait pas de le regarder », explique M. Didenko.
Cette histoire « trouve écho » aujourd’hui en raison de ce que le metteur en scène décrit comme la différence entre « la vision propagandiste des choses » et « les véritables informations que nous entendons tous les jours » sur la situation en Russie. Maxime Didenko reconnaît éviter certains sujets comme la religion, un thème « trop sensible » au vu de récentes lois russes qui punissent l’ »offense aux croyants ».
« Réfléchir à deux fois »
Boris Mezdritch, lui, connaît le prix à payer lorsque les autorités considèrent que vous êtes allés trop loin. En 2015, il a été renvoyé d’un théâtre public de Novossibirsk, en Sibérie, après des plaintes de responsables du clergé orthodoxe ayant vu une interprétation d’un opéra de Wagner. Cette version, transposée au 21e siècle, faisait de Jésus Christ le personnage d’un film érotique tourné par le chevalier Tannhäuser. Incapable de trouver du travail pendant trois ans et demi, M. Mezdritch a été récemment nommé à la tête du théâtre contemporain Praktika de Moscou. « Nous autres, directeurs de théâtre, et le ministère de la Culture parlons deux langues différentes », constate M. Mezdritch, ajoutant que l’affaire Serebrennikov a forcé les metteurs en scène à « y réfléchir à deux fois dans leur travail ».
Selon lui, le « nouveau danger » vient surtout des attentes des autorités en matière de ventes de billets et de leur attribution des contrats via des appels d’offre, « positif pour l’économie, mais pas pour le théâtre ». Contrairement aux cinémas et aux galeries d’art, les théâtres ont bien survécu à la chute de l’URSS et leur réseau dans tout le pays permet aux jeunes metteurs en scène de se lancer plus facilement qu’ailleurs. « Beaucoup de jeunes commencent en province, où vous pouvez dire ce que vous voulez. Il y a de réelles possibilités », relève l’actrice Marina Brousnikina, pour qui ce monde « bouillonne de vie ». Si le cas de Kirill Serebrennikov a tempéré les ardeurs des metteurs en scène, il n’y a jamais eu autant d’opportunités dans le théâtre contemporain en Russie, affirme-t-elle : « Il y a une sorte d’idéologie totalitaire dans l’air, mais nous avons vu pire ».
The post Russie : Des théâtres «bouillonnants de vie» malgré le climat de censure appeared first on .
«Tuqqit» de Karim Mouhali, un long-métrage projeté samedi à la maison de la culture de Tizi-Ouzou, dans le cadre de la compétition pour l’Olivier d’or, la plus haute distinction du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA), tente d’explorer l’âme d’une personne non-voyante.
C’est à travers Youcef personnage principal que ce film de 107 mn, dont le scénario est signé Mohand Lmouloud Oubeka, tente de lever un peu le voile sur les pensées intérieures d’une personne aveugle qui perd la vue suite a un accident, d’où le titre de ce film «Tuqqit» ou «le Choc». La trame du film se déroule et se laisse presque entrainer par les espoirs et désespoirs, l’envie de se battre, ou d’en finir, de Youcef. Le film s’ouvre sur deux gros plans d’un jeune qui remplissait un seau de sable et d’une poulie qui tourne.
C’est cette poulie qui va lâcher avec son chargement, le seau de sable que Youcef, étudiant brillant en troisième année de médecine, venait de remplir et qu’il reçoit sur sa tête dans un choc violent qui le plongera dans le coma pendant neuf jours. A sa sortie du coma Youcef perd la vue. En quittant l’hôpital, il entame avec résignation sa nouvelle vie dans un monde sans couleurs et sans lumière. L’envie de se battre le pousse à s’inscrire dans une école pour non-voyant afin d’apprendre le braille et poursuivre ses études à l’université. Le désespoir de Youcef s’exprime lorsque son ami le conduit au bord d’un lac où ils avaient l’habitude de se rendre et dont il ne peut plus apprécier la beauté et lorsqu’on lui propose une opération délicate qui comporte de gros risques qu’il accepte, mais qu’il en subira pas suite au refus de ses parents.
Une scène dans laquelle on voit Youcef debout à un arrêt de bus attendant son bus pour rejoindre l’école des aveugles, entrain d’écouter le chant d’un oiseau enfermé dans une cage, révèle la sensibilité du non voyant qui voit avec son cœur et son esprit. Youcef se compare à cet oiseau que ses propriétaires pensent qu’il est entrain de chanter alors que ses chants ne sont que des lamentations comme lui qui tente de faire bonne figure devant ses parents en cachant sa grande douleur. C’est à cet arrêt de bus qu’un homme l’agresse violement à la tête à coup de canne, ignorant qu’il est non voyant et pensant qu’il était entrain de draguer sa fille, sa maison étant située juste en face. Youcef se retrouve de nouveau à l’hôpital et après trois jours d’hospitalisation, il retrouve la vue. Youcef pardonne à son agresseur traduit devant la justice et accepte d’épouser sa fille pour faire taire les rumeurs.
Le film s’achève sur une nouvelle agression de Youcef qui tombe par terre suite au choc subit et perd de nouveau la vue. Lors des débats qui ont suivis cette projection, des réalisateurs présents dans la salle dont Lounes Medjnah qui participe à cette compétition avec un long-métrage, Djamel Ould Braham lui aussi en compétition avec un court métrage et Mohamed Rahal, ont relevé quelques erreurs techniques et la quasi l’absence de plans panoramiques.
Les critiques ont également regretté que ce film soit trop long, relevant aussi «beaucoup de vide» et des «séquences qui n’ont pas une grande valeur qui ont alourdi le film». L’histoire a été par contre appréciée par les intervenants. Le FCNAFA qui est a sa 17ème édition cette année, met en compétition un total de 23 films dont 4 longs-métrages, 10 courts métrages, six films documentaires et trois d’animation.
La cérémonie de remise des prix aura lieu lundi prochain à la maison de la culture Mouloud Mammeri, rappelle-t-on.
The post Festival du film amazigh : «Tuqqit», une fiction qui explore l’âme d’un non-voyant appeared first on .
Lors d’une conférence de presse, Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs, qui a annoncé, le 2 mars, son retrait à participer à la prochaine présidentielle, s’en est pris à « ceux qui ont rédigé la lettre du Président Bouteflika », critiquant vivement le contenu de cette lettre dévoilée dimanche, jour du dépôt du dossier de la candidature à la prochaine présidentielle d’avril prochain, du président sortant, Abdelaziz Bouteflika.
Le PT a pris acte de la déclaration du directeur de campagne du Président Bouteflika et des objectifs de sa candidature, et dans ses déclarations, hier, la patronne du parti, Louisa Hanoune, dira que « ceux qui l’ont poussé à être candidat et à ceux qui parlent et prennent des décisions au nom de président de la République en osant présenter son dossier de candidature » , défiant ainsi, poursuit-elle, «l’opinion large de la population, exprimée lors des manifestations millionniennes du 2 mars, à travers le pays et celles en cours pour demander le départ de tout le régime, ce sont là des provocations très lourdes » avertis Louisa Hanoune, hier.
« Aù nom d’un million et demi des martyrs de la guerre de libération », Louisa Hanoune poursuit qu’ « au nom des plusieurs centaines de martyrs de la décennie noire et de la centaine des martyrs des évènements d’octobre 1988, je vous interpelle : ayez pitié de ce pays ! » insiste-telle, avant d’ajouter «ayez pitié du moudjahid Abdelaziz Bouteflika ! Déclarez son incapacité à assumer ses missions présidentielles» et par conséquent, son incapacité, poursuit-elle «à se présenter à la candidature ! en les invitant avec insistance à « ne pas jouer avec le feu ! » lance Louisa Hanoune . à l’adresse des responsables du Conseil constitutionnel, elle les invite à « déclarer l’état d’incapacité physique pour le président Bouteflika ! » en leur lançant : « pour une fois, respectez les lois de la République ! Respectez le règlement intérieur du conseil constitutionnel ! » en les prévenant « ne tolérez pas l’avènement du chaos » dans le pays.
Dans son cri d’alarme, Hanoune a concerné, ses appels, aussi aux autres candidats qui ont déposé, leurs dossiers de candidature à la présidentielle d’avril prochain. À Ceux qui ont déposé leurs candidatures la veille (dimanche :Ndlr), elle leur dira que , « cela constitue un mépris intolérable à l’égard du peuple » qui exige, rappelle avec insistance Louisa Hanoune, « le départ du système » et donc, selon elle «l’annulation aussi du scrutin présidentiel du 18 avril prochain » . Ce qui l’amène, plus loin, à revenir sur l’Assemblée constituante qu’elle a tant défendue, estimant que désormais, selon elle « sa concrétisation se ferait dans ce sursaut populaire ».
Cependant, elle appelle à la vigilance, en affirmant que «le système ne partira pas de lui-même » et d’insister « à ne pas répondre à ses provocations » notamment par ce qu’elle considère comme unique réponse, pour y parvenir, notamment «à travers le renforcement du front social, l’intensification des manifestations pacifiques et par un travail politique pacifique ». Aussi, à cette occasion, la responsable du Parti des Travailleurs a dénoncé « les éventuels intrus et saboteurs » de l’action citoyenne populaire et pacifique.
Concluant, elle dira sur les promesses de l’élections pour un 5e mandat, d’Abdelaziz Bouteflika, dont la présidentielle anticipée et les changements, Hanoune considère que ces promesses « sont complètement illogiques » et que cela démontre, selon Hanoune, que « peut-être que le président n’est pas au courant que le changement est déjà en cours » a déclaré, Hanoune
Hamid Mecheri
The post Louisa Hanoune sur la lettre de Bouteflika: «Une provocation lourde ! Le changement est déjà en cours !» appeared first on .
Le candidat à la présidentielle, Abdelaziz Belaïd; a qualifié hier, de «mascarade» le dépôt du dossier de candidature du président Bouteflika à la prochaine élection présidentielle auprès du Conseil constitutionnel, à Alger, dimanche dernier, par son directeur de campagne Abdelghani Zaâlane, «je suis contre le vote par procuration» a affirmé, hier, Belaïd animant une conférence de presse, au siège de son parti, à Alger. à cette occasion, il a appelé au « retrait du dossier de candidature du président sortant, du conseil constitutionnel » a-t-il déclaré.
Le président du Front el moustakbal a souligné que la position de son parti par rapport à ces élections « est claire et sans ambigüité, en annonçant « l’éventuel retrait » de sa candidature à la présidentielle, d’avril prochain, qui pourrait intervenir « à tout moment» précise-t-il, considérant que «les résultats des présidentielles sont tranchées d’avance » a affirmé Abdelaziz Belaïd. « Impossible qu’un candidat puisse collecter plus de 5 millions de signatures en un délai si bref » lance-t-il, hier, en affirmant qu’il s’agit dans ce cas de figure «de fraude» a-t-il dénoncé.
Réagissant aux engagements du président sortant, candidat pour un 5ème mandat, dont sa promesse de tenir les élections anticipées, s’il est réélu, le patron du front el Moustakbel se dit « étonné » car, le candidat pour un 5e mandat, selon lui « n’a fait aucune réforme pendant 20 ans » a-t-il affirmé, et de s’interroger «comment peut-il le faire en 6 ou 12 mois ? » lance-t-il. Belaïd reste toutefois optimiste quant à la capacité du peuple « à opérer un vrai changement » en continuant, poursuit-il, « à organiser les marches et les manifestations populaires d’une manière pacifique ».
D’une autre part A. Belaïd a lancé des critiques virulentes, à l’encontre du président de l’Instance en charge du déroulement des élections, Abdel Ouaheb Derbel, en déclarant que ce dernier « a changé ses propos, du jour au lendemain »; ce qui signifie, pour le candidat à la présidentielle d’avril prochain, que «Abdel Ouaheb Derbel a choisi son camp» et de poursuivre en dénonçant ce qu’il qualifie de «transgression de la Constitution et de la loi » affirme, Abdelaziz Belaïd, hier. Il est à rappeler que le député du Front El Moustakbel, Khaled Tazaghart, a annoncé, la veille de la conférence de presse en question, sa démission de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans la soirée de dimanche.
Sarah Oubraham
The post Le candidat Abdelaziz Belaïd reste sur une surprise: «Mon retrait de la Présidentielle pourrait intervenir à tout moment» appeared first on .
Des conventions-cadres ont été signées dimanche à Alger entre le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et sept fédérations sportives portant sur l’exploitation et la mise à leur disposition de trois complexes sportifs dans le cadre de la préparation des athlètes d’élite en vue des prochains Jeux olympiques (JO) 2020 de Tokyo et des Jeux méditerranéens (JM) 2021 d’Oran.
Le document a été signé par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab et les présidents des sept fédérations olympiques concernées, à savoir les luttes associées, la gymnastique, le karaté-do, le judo, l’haltérophilie, le tennis de table et le football. A ce titre, le ministre a affirmé dans son allocution que la signature de ces conventions se veut «une première étape dans la mise en oeuvre de la stratégie entreprise par le département de la jeunesse et des sports en ce qui concerne la prise en charge et la formation des jeunes talents ainsi que la préparation de l’élite nationale en vue des prochaines échéances dont les JO-2020 de Tokyo et les JM-2021 d’Oran». «C’est une première phase qui concerne sept fédérations sportives dont l’objectif est de leur faire bénéficier d’une préparation optimale au niveau de trois complexes sportifs : le Centre de jeunes talents en football à Sidi Bel-Abbès, le Centre régional de regroupement et de préparation des talents et de l’élite sportive à Tipasa et le Centre de regroupement des jeunes talents à Biskra», a précisé Hattab.
La deuxième phase de cette opération verra la signature de 14 conventions-cadres avec d’autres fédérations sportives olympiques dont le volley-ball, le tennis, le badminton, l’escrime, la boxe, la natation, le handball, le tir sportif, le cyclisme et la voile. Le ministre a également mis l’accent sur «l’obligation d’utiliser ces installations sportives et de prendre en charge les jeunes talents au niveau des fédérations», rappelant, à cette occasion, toutes les infrastructures sportives et juvéniles qui ont été réalisées à ce jour en Algérie dont le nombre s’élève à 7396, parmi lesquelles 13 centres de formation au plan national. De son côté, Mohamed Doumi, conseiller du ministre chargé des grands projets, a déclaré à l’APS que «cette convention-cadre comporte la mise à disposition de ces trois installations sportives au profit des fédérations olympiques qui seront dorénavant indépendantes dans leurs démarches en matière de formation et de préparation de leurs athlètes en vue des prochaines échéances».
«Les centres de Sidi Bel-Abbès et de Biskra seront orientés vers le football, en attendant la réalisation des centres de formation de la Fédération algérienne de football. Notre objectif est de doter les fédérations sportives de tous les moyens de préparation et de récupération nécessaires et permettre à l’athlète de se préparer dans les meilleures conditions», a dit Doumi. Le président de la Fédération algérienne de football, Kheïreddine Zetchi, a salué à cette occasion «les efforts consentis par le ministère de la Jeunesse et des Sports afin de permettre aux équipes de football de se préparer, pendant cinq ans, sans pouvoir dépenser le moindre centime, notamment à Sidi Bel-Abbès et Biskra, en attendant la réalisation de quatre centres de formation qui seront implantés à Tlemcen, Saïda, El-Tarf et Batna». Il a également remercié le ministre «qui vient à travers cette convention confirmer l’engagement des pouvoirs publics en matière d’accompagnement des clubs de football dans leur processus de préparation».
The post Infrastructures sportives : Signature de conventions-cadres entre le MJS et sept fédérations sportives appeared first on .
Plus de 3.000 jeunes ont suivi en 2018 des cures de désintoxication à Constantine aux centres de la cité Zouaghi Slimane et de la ville Ali Mendjeli, a indiqué dimanche le médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Djebel El-Ouahch, Dr. Nesrine Lakhel.
Ces jeunes ont été admis à l’hôpital psychiatrique de Djebel El- Ouahch avant d’être orientés vers les centres de désintoxication pour suivre des cures, a précisé Dr. Lakhel en marge d’une campagne de sensibilisation sur les dangers de la cigarette et de la drogue, organisée à l’occasion de la semaine maghrébine de la santé universitaire à l’université des sciences islamiques «Emir Abdelkader» portant sur le thème «la lutte contre la cigarette et la drogue en milieu estudiantin». Le nombre recensé des toxicomanes dans la wilaya de Constantine en 2018 a «considérablement augmenté» comparativement à 2017 où 2500 toxicomanes ont été signalés, a relevé cette praticienne, détaillant que sur 100 individus de différentes catégories d’âge et de classes sociales diagnostiqués toxicomanes, dix sont des femmes.
Dr. Nesrine Lakhel a rappelé que les étapes du sevrage passent d’abord par l’élimination des facteurs de dépendance à la drogue, avant d’arriver à la phase de traitement psychique et chimique qui demandent, a-t-elle souligné, «une grande volonté et une patience de la part du jeune en cure de désintoxication». Organisée par la Direction de l’animation et de l’amélioration du niveau des étudiants auprès du ministère de tutelle, en coordination avec la Direction locale de la santé et l’université hôte, la première journée de cette semaine de sensibilisation, qui devra se poursuivre jusqu’au 7 mars courant, a été animée par plusieurs médecins spécialistes en présence de nombreux étudiants. Des dépliants encourageant les étudiants, entre autres, à la pratique sportive et renseignant sur la gestion du stress ont été distribués aux présents au cours de cette première journée de la semaine maghrébine de santé universitaire.
La semaine maghrébine de santé universitaire est une manifestation annuelle qui a lieu dans les universités du Maghreb marquée par l’organisation de plusieurs activités portant sur un thème retenu. L’édition 2018 de cette semaine avait pour thème «La promotion du lavage des mains et du brossage des dents en milieu universitaire».
The post Lutte contre la toxicomanie : Plus de 3 000 jeunes ont suivi des cures de désintoxication en 2018 à Constantine appeared first on .
Les engagements pris par le président Abdelaziz Bouteflika dans le message qui a accompagné le dépôt de sa candidature à sa propre succession a fait réagir la classe politique.
Incontestablement, le contenu du message, lu par le directeur de sa campagne électoral, Abdelghani Zaâlane, ne pouvait laisser indifférent, compte tenu des annonces faites, notamment l’organisation d’une élection présidentielle anticipée, la révision constitutionnelle par référendum populaire et le mécanisme indépendant d’organisation des élections… Le message a eu un accueil plutôt mitigé au vu des critiques, parfois acerbes, qu’il a suscitées de la part de certains opposants, particulièrement ceux qui avaient l’intention de prendre part au scrutin présidentiel d’avril prochain, alors qu’au sein des partis de l’Alliance présidentielle, l’on se félicitait du contenu du message.
Une « réponse » aux manifestations
Du côté des partis du pouvoir, l’heure est à l’expression de la satisfaction suite à la lettre du président-candidat. C’est ainsi que le FLN a indiqué que la lettre du Président constituait «une feuille de route claire en réponse aux réclamations du peuple, notamment aux jeunes ». Pour le parti majoritaire, « les engagements pris par le Président dans sa lettre au peuple algérien démontrent, par son contenu et ses dimensions, la lecture juste et saine des revendications légitimes exprimées par les citoyens par des manifestations organisées à travers le pays ».
Dans un communiqué diffusé hier, l’ex-parti unique est revenu sur la conférence nationale inclusive promise par Bouteflika. Une conférence qui représente « une sécurité pour l’avenir du pays » et qui, de son point de vue « sera basée sur un débat profond de société, constituera une occasion unique dans l’histoire politique du pays et un virage décisif ».
Cette conférence, ajoute le FLN, «vise à atteindre un consensus national concernant les réformes que notre pays doit suivre, dans le cadre d’une nouvelle Constitution qu’approuvera le peuple par voie référendaire». «Elle concrétisera la naissance d’une deuxième République», soutient le parti. Même réaction chez le parti du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui n’a pas tardé à se féliciter des engagements pris par le chef de l’Etat. Le RND a réagi en exprimant «sa satisfaction du contenu de la lettre du moudjahid Abdelaziz Bouteflika». Un message qui constitue «une confirmation de l’écoute du moudjahid Abdelaziz Bouteflika, en toute fidélité, des voix des citoyens ayant exprimé des revendications de changement». Bouteflika, explique le RND, «s’est approfondi dans les réformes annoncées le 10 février». Les engagements pris pour la conférence nationale et une présidentielle anticipée reflètent, d’après lui «des réponses claires aux revendications des citoyens». Le RND espère enfin que cette lettre «contribuera à apaiser les esprits pour que le pays puisse avancer vers le rendez-vous électoral du 18 avril dans la paix et la stabilité».
Interrogations et mises en garde
Du côté des partis de l’opposition, Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), qui animait hier une conférence de presse, a appelé les partisans de la continuité à «libérer le chef de l’Etat». Un véritable pavé dans la marre préélectorale ! Mme Hanoune a préféré s’adresser d’emblée, à «ceux qui parlent et qui décident au nom du président de la République» et qui «ont osé présenter son dossier de candidature au mépris de la volonté clairement exprimée du peuple contre le 5e mandat et pour le départ du système». La patronne du PT, qui dit avoir «pris acte» de la lettre, parle d’une «provocation», demandant carrément d’«annuler la présidentielle du 18 avril» et de «laisser le moudjahid Abdelaziz Bouteflika quitter le pouvoir paisiblement aux risques d’aggraver encore la situation».
Le RCD a, pour sa part, dénoncé ce qui semble être pour lui un contournement des propositions de l’opposition. «La lettre lue par le directeur de campagne du chef de l’Etat, spoliant l’opposition de son projet pour mieux le pervertir, résonne comme une insulte de plus, une insulte de trop à l’intelligence collective du peuple algérien», a indiqué le parti dans un communiqué, doutant de la capacité de Bouteflika à tenir les engagements pris. Le RCD considère que «la mobilisation exemplaire appelle et exige l’écriture d’une nouvelle ère». Plus critique, Ali Benflis, qui a décidé de ne pas se présenter à la course quelques heures avant la fin du délai de dépôt des dossiers, n’a pas caché ses doutes quant à la paternité du Président de ladite lettre.
Dans une réaction écrite rendue publique, pour Ali Benflis, ce message «est, au fond comme dans la forme, un nouveau défi inacceptable et une provocation supplémentaire inqualifiable». L’ancien chef de gouvernement estime que le peuple algérien «attendait une réponse sans ambiguïté et sans louvoiement à ses demandes». Hélas, a-t-il regretté, «il n’a eu droit qu’à la répétition d’anciennes promesses non tenues depuis vingt ans». Aux yeux du président de Talaie El Hourriyet, les manifestations nocturnes constituaient d’ores et déjà une réponse.
The post Lettre et engagements du candidat Abdelaziz Bouteflika : Satisfecit de la majorité, doutes chez l’opposition appeared first on .
Abderrezak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a animé une conférence de presse, hier à Alger. Intervenant au lendemain du dépôt du dossier de candidature du président de la République au Conseil constitutionnel, Abderrezak Makri a réagi au contenu du message présidentiel, soutenant que l’initiative de consensus national proposée par le MSP est la même proposition qu’a adoptée le Président dans sa lettre de candidature à la présidentielle d’avril prochain.
«On va publier prochainement le document qu’on a officiellement envoyé à la présidence de la République», a-t-il indiqué, avant de préciser que «la lettre du président de la République est une photocopie de notre proposition». Makri s’est aussi exprimé sur le fait que le dossier de candidature du Président n’ait pas été déposé par lui-même. Il s’agit pour lui «d’une autre provocation parmi tant d’autres». Revenant sur les conditions de retrait de sa candidature de la course pour la présidentielle, Makri a expliqué que «Madjliss echoura n’avait pas pris initialement la décision de retrait de ma candidature».
«Croyez-moi, quand on est rentré en réunion, personne ne savait qu’on allait prendre une telle décision», a-t-il lancé à l’adresse de l’armada de journalistes présents à sa conférence. «Ce n’est qu’au cours des débats qu’il est apparu que 60 % du Madjliss echoura ont choisi d’écouter la rue et les préoccupations des citoyens». «La candidature du Président est celle du statu quo et de l’immobilisme», a-t-il lancé, avant d’estimer que s’ils voulaient réellement provoquer des réformes, ils l’auraient fait depuis vingt ans. Selon le premier responsable du parti, la gestion des vingt dernières années «n’a pas été satisfaisante, on se demande à quoi servira un autre mandat».
«On ne peut pas croire à la volonté d’un quelconque changement pour le meilleur par les mêmes personnes qui ont maintenu le statu quo». Aussi, et tout en soulignant que son parti «est une formation novembriste, attachée au pays», Makri dira : «Le MSP se met du côté de la population et de ses revendications. Le peuple souhaite un changement radical dans notre pays et c’est ce à quoi nous avons de tout temps appelé. Nous voulons au même titre que les Algériens sortir l’Algérie de la crise et la mener vers le futur rêvé.»
A son avis, «il ne suffit pas d’arriver au pouvoir, mais il faut instaurer une bonne gouvernance. Il est évident qu’il est compliqué de passer d’un système autoritaire à un système démocratique». Revenant sur le choix du «consensus national», Makri a fait observer que «nous voulions mettre en application les normes universelles de la bonne gouvernance, à commencer par l’instauration d’un système basé sur la légitimité, la transparence et la séparation des pouvoirs».
«Nous sommes novembristes, nationalistes et démocrates», a-t-il lancé. Avant de faire observer : «Nous avons une expérience de plus de 40 ans dans l’action politique. Les partis destinés à prendre le pouvoir sont ceux qui ont un long parcours et des traditions politiques.»
The post Makri, hier lors d’une conférence de presse à Alger : : «La lettre du Président est une photocopie de notre initiative» appeared first on .
Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités, expert international, estime, dans une longue analyse, que les partis politiques, toutes tendances confondues, n’ont joué aucun rôle dans la mobilisation citoyenne de ces derniers jours. Pour lui, la confusion qui règne actuellement dans le mouvement associatif national rend difficile l’élaboration d’une stratégie visant à sa prise en charge et à sa mobilisation.
Il ajoute : «Sa diversité, les courants politico-idéologiques qui le traversent et sa relation complexe à la société et à l’Etat ajoutent à cette confusion et rendent impératif une réflexion urgente autour de sa restructuration.» Cela reflète, selon lui, les grandes fractures survenues dans le système politique national. Et de poursuivre : «Nous avons une société civile ancrée franchement dans la mouvance islamiste, certains segments étant l’appendice de partis islamiques légaux. Nous avons une société civile se réclamant de la mouvance démocratique, faiblement structurée, en dépit du nombre relativement important des associations qui la composent, et minée par des contradictions, par problèmes de leadership.»
Mebtoul explique également que nous avons une société civile « informelle », « inorganisée », « totalement atomisée », mais formant un maillage dense. Relevant que sans une intégration intelligente de la sphère informelle, non pas par des mesures bureaucratiques autoritaires, mais par l’implication de la société elle-même, il ne faut pas compter sur une réelle dynamisation de la société civile. Pour lui, la forte mobilisation du 22 février et du 1er mars implique d’analyser les aspirations de la société civile. Force est de constater, dit-il, qu’elle est éclatée et que, contrairement aux idées du passé, même certaines confréries religieuses qui, avec la désintégration sociale et une jeunesse branchée, ont de moins en moins d’impacts contrairement à une vision du passé.
Au moment où le monde connaît des bouleversements politiques, sociaux et économiques, et où l’Algérie est interpellée pour de véritables réformes démocratiques, une des conditions d’un développement harmonieux et durable face à l’implacable mondialisation, l’on doit rendre un grand hommage, poursuit-il, à nos forces de sécurité, qui ont su gérer de manière moderne ces manifestations, et à notre jeunesse (qui n’a pas connu le drame des années 1990, voulant un changement) pour sa maturité politique et pour les marches pacifiques organisées.
Les enjeux actuels et futurs des réformes passent, selon lui, par une évaluation de l’environnement politique, économique, social, par une identification des acteurs internes et externes impliqués dans le processus des réformes, par une analyse des stratégies développées ou qui risquent d’être développées par les acteurs hostiles… Abderrahmane Mebtoul estime qu’il y a urgence à agir, en mettant en place une collaboration étroite entre partis politiques, associations et, de manière générale, toute la société civile, l’administration, dont les walis, les entreprises publiques et privées, les collectifs des travailleurs, les syndicats, en aplanissant par le dialogue et la concertation les divergences des uns et des autres.
De même qu’il y a nécessité, a-t-il souligné, de concilier objectifs stratégiques, intérêts individuels et intérêt collectif, en expliquant que le pays aura tout à gagner en faisant aboutir les réformes et que les gagnants à moyen terme seront plus nombreux que les perdants à court terme. Et, dernier élément, une communication intelligente et active est fondamentale pour les faire aboutir.
The post Selon Abderrahmane Mebtoul : Les partis politiques sont hors-jeu appeared first on .
Les «mesures d’apaisement» annoncées par Abdelaziz Bouteflika dans sa lettre, lue après le dépôt de sa candidature à la présidentielle par son directeur de campagne, n’ont pas dissuadé les jeunes de sortir à nouveau dans la rue pour exprimer leur désir de changement.
Après les manifestations nocturnes qui ont suivi, dimanche, le dépôt de candidature, le pays s’est réveillé hier avec de nouvelles marches dans plusieurs régions du pays, notamment chez la communauté universitaire qui avait déjà marché dans la matinée de dimanche. A Alger, des étudiants ont occupé le centre-ville, de la place des Martyrs à la rue Didouche-Mourad. Des files de voitures et scooters sillonnaient même les rues à coups de klaxon. Un important dispositif sécuritaire a été d’ailleurs déployé dans la capitale, mais le caractère pacifique des marches a fait que peu d’affrontements.
A Béchar, des centaines d’étudiants venus des différentes facultés de la wilaya se sont rassemblés devant l’université Tahri-Mohamed, avant de marcher dans les rues de la capitale de la Saoura, encadrés par des agents de l’ordre, en scandant «Algérie libre et démocratique», appelant au «changement nécessaire». Les Algériens «n’ont pas demandé des réformes qui ont pour but de maintenir le pouvoir en place», nous dira un étudiant en colère. Pour leur part, les enseignants affiliés au Cnes préparent une protestation pour aujourd’hui, inscrite, elle aussi, dans le même cadre.
Les étudiants d’Oum El Bouaghi ont, eux aussi, organisé une manifestation pacifique scandant haut et fort «silmia, silmia» et accompagnée de youyous. La veille, de nombreux citoyens du chef-lieu de wilaya avaient déjà battu le pavé pour rallier la place Zabana (esplanade de la Cnas) et manifester avant de se disperser dans le calme. A Bordj Bou-Arréridj, le dépôt, dimanche, de la candidature de Bouteflika au Conseil constitutionnel a rapidement été suivi par une manifestation dans la rue, qui a vu une grande foule sillonner les artères de la ville jusqu’à une heure tardive de la nuit.
Dans la même journée, les étudiants et des avocats de Bordj Bou Arreridj avaient déjà manifesté à travers une marche, pour les premiers, et un sit-in pour les seconds. La communauté universitaire de Sétif est revenue, elle aussi, à la charge, après les manifestations de mardi et dimanche derniers. Plusieurs centaines d’étudiants et d’enseignants des universités Ferhat-Abbas (Sétif 1) et Dr Mohamed-Lamine-Debaghine (Sétif 2) ont, de nouveau, marché en direction du siège de la wilaya, au cœur du centre-ville et scandé des slogans hostiles au système en place.
The post Nouvelles marches des étudiants appeared first on .
Par Chaabane BENSACI
Ainsi, la boucle est-elle bouclée puisque les Etats-Unis deviennent aujourd’hui la seule grande puissance à ne disposer d’aucune représentation diplomatique consacrée auprès des Palestiniens.
Dans le sillage de la reconnaissance controversée du président américain Donald Trump d’El Qods comme capitale d’Israël, les Etats-Unis ont annoncé, hier, la rétrogradation du niveau de leur représentation diplomatique auprès des Palestiniens. Le consulat général américain à El Qods-Est qui avait rang de représentation diplomatique auprès de l’Autorité palestinienne, et ce depuis les accords d’Oslo en 1990, est intégré à l’ambassade, conformément à la volonté de Benjamin Netanyahu et aux promesses faites par le candidat Trump à ses soutiens financiers sionistes durant la campagne électorale de 2016 pour la conquête de la Maison Blanche.
C’est, bien sûr, un nouveau coup sévère que porte l’administration Trump, foncièrement pro israélienne, aux Palestiniens alors même que le milliardaire américain et son entourage proche, en particulier son gendre et conseiller pour le conflit israélo-palestinien Jared Kushner prétend conduire bientôt une «médiation» en vue d’imposer ses «propositions» de paix.
Lesquelles propositions, effrontément baptisées «accord du siècle», ont été qualifiées, voici quarante- huit heures, par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov d’«inacceptables». Le transfert de l’ambassade américaine à El Qods s’est fait en 2018 contre une réprobation internationale, l’assemblée générale de l’ONU rappelant à juste titre les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité sur la question d’El Qods et du droit des Palestiniens à un Etat avec El Qods – Est comme capitale, même si la politique du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu consiste, depuis son arrivée à la tête du Likoud puis du gouvernement israélien, à rendre caducs les accords d’Oslo et ceux de Camp David à travers un colonisation de» peuplement des territoires occupés.
La mesure annoncée, hier, par le Département d’Etat est la dernière d’une longue série d’autres mesures dont le seul objectif est de nier l’existence même du peuple palestinien et ses droits légitimes. Il n’en demeure pas moins que c’est une mesure de l’administration Trump et que celle-ci n’est pas appelée à perdurer éternellement à la tête des Etats-Unis. Efficacité diplomatique ou pas, cette mesure aussi inique que celles qui l’ont précédée depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche signifie bel et bien la consécration de la volte-face de la diplomatie américaine dans le conflit israélo-palestinien, malgré les condamnations et les réprobations de la communauté internationale. Et ce n’est donc pas par hasard que le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine, Saëb Erekat, l’a commenté en estimant qu’il s’agit du «dernier clou enfoncé dans le cercueil» du rôle historique de médiateur joué par les Etats-Unis.
Comment pourrait-il en être autrement quand l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël n’est autre que David Friedman, dont le rôle durant la campagne électorale de Donald Trump, complétait celui de Jared Kushner pour avaliser la démarche mise en oeuvre depuis janvier 2018? «L’administration américaine place la Palestine sous la coupe d’Israël», s’est indignée à juste titre Hanane Achraoui, autre responsable de l’OLP. M. Friedman, un des proches aux convictions sionistes enflammées de Donald Trump, est mal venu pour parler à la direction palestinienne qui ne peut voir en lui que l’avocat zélé des appétits israéliens et de leur politique de colonisation, puisqu’il est l’un des artisans du transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à El Qods. Les Etats-Unis ont une présence diplomatique permanente à El Qods depuis 1857, bien avant la création d’Israël en 1948.
Le département d’Etat passe sous silence le fait que ce qui était depuis 1912 et jusqu’à ce jour la résidence du consul général, tout près de la Vieille ville, va échoir comme résidence à l’ambassadeur Friedman! Ainsi, la boucle est-elle bouclée puisque les Etats-Unis deviennent aujourd’hui la seule grande puissance à ne disposer d’aucune représentation diplomatique consacrée auprès des Palestiniens. Leur représentante, une certaine Karen Sasahara, a «quitté ses fonctions»…
The post Washington ferme son consulat général auprès des palestiniens: Les promesses de Donald Trump appeared first on .
Les chefs d’état-major russe et américain se sont rencontrés hier à Vienne pour évoquer la poursuite des opérations en Syrie, où les Etats-Unis ont décidé de maintenir une «force résiduelle» pour assurer la protection de leurs alliés kurdes.
Cette réunion entre le général américain Joe Dunford et son homologue russe Valeri Guerassimov a eu lieu à Vienne, en Autriche, a indiqué dans un communiqué le porte-parole de l’état-major américain, le colonel Patrick Ryder. «Les deux responsables militaires ont discuté des mesures de déconfliction entre les opérations militaires en Syrie de la Russie et de la coalition internationale» qui lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI/Daesh), a précisé le colonel Ryder.
Depuis l’entrée de la Russie dans le conflit en 2015, Moscou et Washington se sont entendus pour se départager leurs zones d’opérations contre l’EI, et éviter tout incident par des mesures dites de déconfliction. Les militaires se préviennent mutuellement de leurs opérations aériennes pour éviter que leurs forces se retrouvent face-à-face. Les deux chefs d’état-major discuteront également «de l’état des relations militaires entre les Etats-Unis et la Russie et de la situation sécuritaire actuelle en Europe», a ajouté le porte-parole, en référence aux tensions actuelles sur le traité INF que les Etats-Unis viennent de dénoncer, jugeant que la Russie a cessé de le respecter.
Malgré le conflit en Syrie et les tensions entre leurs deux pays, les deux chefs d’état-major sont parvenus à maintenir un canal de communication qui ne s’est jamais rompu. En août 2018, la Russie avait ainsi envoyé une lettre confidentielle, qui avait fuité, contenant des propositions de coopération pour assurer la reconstruction de la Syrie et le retour des réfugiés. Le président américain Donald Trump avait décidé en décembre de retirer les troupes américaines déployées dans le nord-est de la Syrie, où elles ont coopéré avec les forces kurdes pour en chasser l’EI, mais il s’est finalement laissé convaincre d’y laisser une force résiduelle d’environ 200 militaires.
Washington négocie actuellement avec les alliés occidentaux au sein de la coalition pour constituer une force internationale capable de poursuivre la formation, dans cette région que le régime syrien ne contrôle pas, de services de sécurité capables de maintenir la paix et de faciliter des opérations de stabilisation après l’élimination totale du califat que l’EI avait autoproclamé dans cette zone.
The post Syrie: Rencontre des chefs d’état-major russe et américain à Vienne appeared first on .
La rencontre Trump-Kim s’est soldée jeudi dernier par un fiasco. Elle a été écourtée sans même que les deux hommes se mettent d’accord sur une déclaration commune. Ils ont néanmoins tous les deux dit leur volonté de poursuivre les négociations.
Le président sud-coréen Moon Jae-in a exhorté, hier, les Etats-Unis et la Corée du Nord à reprendre au plus vite les discussions sur la dénucléarisation après l’échec du sommet de Hanoi la semaine dernière entre Donald Trump et Kim Jong Un. M. Moon, qui avait été élu il y a deux ans en défendant le dialogue avec le Nord, alors que la péninsule était au bord de la guerre nucléaire, a exhorté ses conseillers à comprendre ce qui avait échoué lors de la rencontre pourtant très attendue de la semaine dernière.»
Nous espérons que les deux pays vont poursuivre leur dialogue et que leurs dirigeants vont se retrouver vite pour trouver l’accord qui n’a pas été possible cette fois», a dit l’ancien avocat lors d’une réunion à Séoul. «Je crois que les discussions entre le Nord et les Etats-Unis déboucheront au final sur un accord, mais je demande aux responsables de travailler dur pour la reprise des discussions techniques entre les Etats-Unis et le Nord, car une longue interruption des discussions ou une impasse ne sont jamais favorables.»
La rencontre Trump-Kim s’est soldée jeudi dernier par un fiasco. Elle a été écourtée sans même que les deux hommes se mettent d’accord sur une déclaration commune. Ils ont néanmoins tous les deux dit leur volonté de poursuivre les négociations. Un haut responsable américain du département d’Etat a affirmé sous couvert de l’anonymat que les Nord-Coréens demandaient la levée de toutes les sanctions du Conseil de sécurité qui ont été votées depuis mars 2016.
Selon la même source, Pyongyang ne proposait de fermer que certaines parties du complexe nucléaire de Yongbyon, qui n’est cependant pas le seul site du programme nucléaire nord-coréen. Un récit qui n’était pas celui du ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong Ho, qui soutient que Pyongyang n’a demandé qu’une levée partielle des sanctions, et affirme que le démantèlement de «toutes ses infrastructures de production nucléaire dans la zone de Yongbyon en présence d’experts américains» est sa meilleure offre. «Je demande que nous découvrions ce qu’a été le fossé responsable d’une absence d’accord entre les deux parties lors du sommet de Hanoi et que nous explorions les façons de combler ce fossé», a dit M. Moon.
Situé à une centaine de kilomètres au nord de Pyongyang, Yongbyon comprend des dizaines de bâtiments en rapport avec le programme nucléaire nord-coréen. Ouvert en 1986, c’est là que fut construit le premier réacteur nord-coréen, d’une capacité de cinq mégawatts, la seule source de production de plutonium connue de la Corée du Nord. Yongbyon ne serait pas la seule structure d’enrichissement de l’uranium du Nord. Le fermer ne signifierait pas en soi la fin de son programme atomique. Le renseignement américain estime que Pyongyang dispose de deux centres supplémentaires, l’un près de Kangson, dans la banlieue de Pyongyang, l’autre dans un lieu inconnu.
Cependant, M. Moon a estimé que la fermeture complète de toutes les installations de Yongbyon signifierait que la dénucléarisation du Nord est entrée dans une «phase irréversible». Le complexe de Yongbyon est le «fondement des installations nucléaires nord-coréennes», a-t-il ajouté.
The post Nucléaire nord coréen: Moon Jae-in demande une reprise rapide des discussions appeared first on .
Des avions de chasse israéliens ont lancé, dimanche soir, une frappe aérienne contre une installation militaire appartenant aux Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, dans le nord de la bande de Ghaza. Selon des sources en milieu médical, aucun blessé n’est à signaler.
Des sources au sein des forces de sécurité de Ghaza ont, quant à elles, déclaré que l’installation militaire en question avait été complètement détruite par la frappe aérienne israélienne. C’est le deuxième jour de suite que les forces israéliennes lancent des raids aériens sur des installations militaires et des postes de guet à Ghaza, selon les forces de sécurité.
Peu de temps avant la frappe aérienne, des dizaines de militants palestiniens ont manifesté dans le nord de la bande de Ghaza, où ils ont brûlé des pneus et lancé des grenades étourdissantes sur les soldats israéliens stationnés le long de la frontière avec Ghaza. Ashraf al-Qedra, porte-parole du ministère de la Santé de Ghaza, a déclaré que quatre manifestants avaient été blessés par balle.
Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre de la «Grande marche du retour», un rassemblement palestinien qui a débuté le 30 mars 2018 dans le but d’obtenir la levée du blocus imposé par Israël à Ghaza depuis 12 ans. Selon des responsables du ministère de la Santé de Ghaza, les forces israéliennes ont tué au moins 260 Palestiniens et en ont blessé plus de 26.000 autres depuis le début de ce rassemblement anti-israélien.
The post Ghaza: Frappe israélienne sur une installation militaire du Hamas appeared first on .
Neymar traverse encore des moments compliqués. Si tout se passe plutôt bien pour son club, le PSG, le joueur de la Canarinha souffre d’une blessure au pied et a donc manqué le match aller des quarts de finale de Ligue des champions face à Manchester United.
Ce dernier manquera également le retour. Il n’est même pas assuré d’être là pour un potentiel quart de finale début avril. Ces dernières semaines, c’est au Brésil qu’il était soigné, et le numéro 10 parisien en a profité pour parler aux médias de son pays. Il a ainsi été interrogé sur ce sujet récurrent qu’est un possible départ au Real Madrid par Esporte Espetacular. «Le Real Madrid est l’un des plus grands clubs du monde. Chaque joueur suivi par le Real Madrid serait attiré par l’idée de jouer là-bas. Aujourd’hui, je suis très heureux à Paris, mais dans le futur on ne sait pas ce qui peut se passer. Mais je ne suis pas en train de dire que je vais jouer au Real Madrid, du calme.
Le Real Madrid est un très grand club, et chaque joueur de qualité voudrait porter le maillot du club», a d’abord lancé la star brésilienne du Paris Saint-Germain. «Mon rêve, je l’ai déjà réalisé et tout le monde le sait, c’était de jouer au Barça. Ça a toujours été mon rêve, dont je parlais depuis tout petit, et j’ai réussi à le réaliser. La vie d’un footballeur va très vite, des choses arrivent à des moments inattendus, personne ne sait ce qui va se passer demain. Aujourd’hui, je suis très heureux ici, si je dois parler aujourd’hui, je n’ai d’yeux que pour Paris. Je ne suis attiré par aucun autre club, je ne veux pas partir de Paris, mais tout peut arriver très vite.
D’ici trois mois, on ne sait pas ce qui peut se passer. […] C’est évident que le Real Madrid est une grande équipe, une des plus grandes du monde, j’ai beaucoup de respect. Mais aujourd’hui, je me vois à Paris», a-t-il ajouté. C’est plutôt clair, Neymar est à l’aise à Paris et souhaite, pour l’instant, rester chez le leader du championnat de France. Mais rien n’est à écarter pour l’avenir. Des déclarations qui vont dans le même sens que celles de son père il y a quelques jours: «le présent et le futur de Neymar sont à Paris. Son présent est à Paris, c’est difficile de parler d’avenir dans le football, tout peut changer si vite». Affaire à suivre donc, mais nul doute que ses propos vont tout de même redonner de l’espoir à plus d’un du côté de Madrid.
The post PSG: Neymar n’écarte pas un départ cet été appeared first on .
Environ 43.000 enseignants de l’éducation nationale n’ayant pas été admis à un examen organisé en 2018, s’apprêtent à concourir à nouveau, le 16 mars, pour prétendre accéder aux grades de professeur principal ou de professeur formateur.
Reçu, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le Secrétaire général du ministère de l’Education, Nedjadi Messeguem, explique que les 9.000 lauréats qui auront été retenus parmi eux bénéficieront d’une formation spécialisée en matière de suivi des élèves scolarisés.
Il annonce que le Plan stratégique de formation destiné à asseoir une école de qualité, avait déjà permis de former plus de 2.000 inspecteurs disposant de compétences avérées en matière d’organisation des cycles scolaires, de médiation et de « pilotage des établissements d’enseignement.
Pour réduire au plus près les déperditions scolaires, M. Messeguem signale, d’autre part, que l’ensemble des élèves en difficulté seront désormais assistés par le biais d’examens de rattrapage s’appuyant sur un programme de « guidance scolaire ».
Du calendrier des examens actuellement en cours, celui-ci assure qu’ils déroulent dans de bonnes conditions, grâce à un suivi permanent assuré par tous les inspecteurs d’éducation.
Du déroulement de l’ensemble des examens de fin d’année, il déclare que leur préparation se déroule dans les meilleures conditions possible, ajoutant que des commissions sont, actuellement à pied d’œuvre pour élaborer les sujets qui y seront soumis aux élèves.
The post Education nationale : Prochain examen de recrutement de 9.000 postulants au grade de professeur principal et professeur formateur appeared first on .
Une personne a trouvé la mort et 43 autres ont été blessées suite au renversement dans la nuit de lundi à mardi d’un bus de voyageurs sur la RN-1 près de la ville de Bellil (Sud de Laghouat), a-t-on appris des services de la protection civile (PC).
L’accident s’est produit au niveau du point kilométrique PK-442, suite au renversement d’un bus de voyageurs assurant la liaison Adrar-Sétif, causant la mort d’une personne (46 ans) et des blessures à différents degrés de gravité à 43 autres, a précisé à l’APS le chargé de communication de la PC de Laghouat, le lieutenant Walid Nakmouche.
Le corps de la victime a été déposé à la morgue de l’établissement public hospitalier « Hmida Benadjila » à Laghouat, établissement vers lequel ont été également évacués les blessés, a-t-il ajouté.
Les services de la gendarmerie nationale ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de cet accident.
The post Renversement d’un bus de voyageurs à Laghouat: un mort et 43 blessés appeared first on .
Par Mohamed BOUFATAH
Il procédera au lancement d’«un réseau de patriotes libres» pour soutenir le mouvement.
Le président du MSP, Abderrezak Makri, a animé une conférence de presse au lendemain de la candidature de Bouteflika au cinquième mandat. Le chef de l’ex-Hamas a qualifié les engagements du président Bouteflika contenus dans sa lettre adressée dimanche aux Algériens, et dans laquelle il s’engage, notamment à organiser une conférence nationale de consensus et une élection présidentielle anticipée à laquelle il ne participera pas, des «promesses électorales sans lendemains».
Il indiquera également:«Nous n’avons pas été surpris par les manifestations populaires contre le 5e mandat car nous les avions vues venir. Nous étions prêts. La preuve, nous avons pris part aux marches du 22 février, du 1er mars, et nous allons participer à toutes les actions prochaines». «Le refus du consensus national a fait sortir la population dans la rue», a-t-il appuyé. «Cela ne serait jamais arrivé si la classe politique avait adhéré à notre initiative sur le consensus national et notre proposition sur le report de l’élection présidentielle», a-t-il estimé. Le pouvoir a «plagié» l’initiative de consensus national du MSP, a-t-il soutenu.
La lettre du président de la République est une copie conforme de notre initiative sur le consensus national. Ce document sera diffusé incessamment. La réussite de ce mouvement populaire est tributaire, particulièrement du maintien de son caractère pacifique et de sa maturité civique: «Le plus grand cadeau que nous pouvons offrir à ce régime, c’est de laisser ce mouvement dévier vers la violence», a-t-il mis en garde. D’après Makri, il sera également question de poursuivre la mobilisation jusqu’à la satisfaction de ses revendications, lesquelles ne doivent pas se limiter au rejet du cinquième mandat, mais étendues au respect de la volonté populaire, à la mise en place d’une transition démocratique progressive et à la lutte contre la corruption.
L’aboutissement de ce mouvement, selon lui, dépendra également de «sa non-récupération par une quelconque partie pour en faire un instrument de règlement de comptes ou un tremplin pour atteindre des objectifs occultes». En outre, il a jugé «impossible» que Bouteflika ait pu obtenir près de 6 millions de signatures, transportées dans des fourgons au Conseil constitutionnel, comme l’a annoncé, hier, son directeur de campagne, Abdelghani Zalène. «Comment ses partisans peuvent-ils attester avoir collecté 6 millions de signatures alors que personne sur le territoire national n’a observé des files d’attente devant les mairies? C’est impossible.
Cela annonce la fraude et le trucage à venir», a-t-il indiqué. Il a fait savoir qu’il procédera au lancement d’un réseau de patriotes libres pour soutenir le mouvement, à la création d’une alliance des forces nationales contre la corruption ainsi que l’institution d’un front national de défense des valeurs novembristes. «Deux avis se sont dégagés des discussions de la session extraordinaire du conseil consultatif, tenue ce samedi soir au siège du parti: «Certains membres du conseil ont opté préalablement pour le dépôt du dossier en prévision de l’existence d’arrangements secrets, avant d’opérer un retrait politique en dernière minute.
La majorité des membres ont préféré, toutefois, ne pas déposer le dossier de candidature en cas de confirmation de la candidature du président Bouteflika, pour un nouveau mandat», a-t-il réitéré. «Le mouvement est géré par des instances élues et souveraines», a-t-il poursuivi. «Quelles que soient nos divergences, il ne ne peut exister d’opinions très différentes sur l’intérêt général», a-t-il ajouté. Le MSP a pu récolter 120.000 signatures. Il a assimilé cette opération de collecte de signatures à «un exercice à balles réelles» qui lui serviront d’expérience en prévision des prochaines échéances électorales.
The post Réaction du MSP aux engagements de Bouteflika contenus dans sa lettre: « Des promesses électorales » appeared first on .