European Union

Connolly has described the EU as neoliberal and undemocratic, but insists she is “a committed European”

L'hôtel Azalaï de Cotonou abrite du 27 au 29 octobre 2025, le Colloque International sur les Avancées Scientifiques en Santé Sexuelle et Reproductive (CIAS-SSR). Les objectifs et les résultats attendus de cette rencontre ont été présentés lors d'une conférence de presse, vendredi 24 octobre, à Cotonou.

Plus de 400 participants d'une vingtaine de pays d'Afrique, d'Europe et d'Amérique sont attendus au Colloque International sur les Avancées Scientifiques en Santé Sexuelle et Reproductive (CIAS-SSR) du 27 au 29 octobre à Cotonou. Il est placé sous le thème « Droits et Santé Sexuelle et Reproductive : accélérer les progrès vers l'atteinte des ODD 2030 en Afrique ». Co-organisé par l'Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF) et l'Agence belge de coopération internationale (Enabel), en partenariat avec plusieurs organisations nationales et internationales, ce colloque se veut un cadre d'échanges et d'engagement en faveur des droits et de la santé sexuelle et reproductive (DSSR) sur le continent.

« Nous faisons face à des défis persistants liés aux droits en santé sexuelle et reproductive. Il est clair qu'aujourd'hui, nous devons définir des stratégies plus audacieuses qui intègrent des innovations pour que les défis qui sont liés à ce domaine soient relevés », a déclaré Comlan Christian AGBOZO, directeur exécutif de l'Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF). Selon lui, malgré des engagements multiples, les Objectifs de Développement Durable (ODD) 3 et 5 relatifs à la santé et à l'égalité des sexes n'avancent pas au rythme souhaité. « Nous n'avons pas suffisamment de données probantes pour pouvoir aligner nos stratégies et maximiser l'impact de nos interventions », a relevé le directeur exécutif de l'ABPF. Ce colloque vise justement à combler ce vide en réunissant chercheurs, décideurs et acteurs de terrain pour faire des recommandations concrètes afin d'accélérer les progrès vers l'atteinte des ODD 2030 en Afrique.

Financement durable des systèmes de SSR

Pour Dr Élysée SOMASSE, expert santé à Enabel, ce colloque s'inscrit dans un contexte international marqué par la réduction des financements en matière de droits sexuels et reproductifs. « Quand on parle des droits sexuels et reproductifs, ce n'est pas qu'on est en train juste de revendiquer des droits pour une catégorie donnée de la population, c'est plus large que ça. C'est une vraie question de développement », a-t-il soutenu. Il insiste sur la nécessité de trouver de nouveaux financements afin de relever les défis.

Ce colloque est un moment clé pour analyser les progrès réalisés et les défis persistants pour l'atteinte des ODD 2030 en lien avec les DSSR en Afrique ; partager les innovations et les dernières avancées scientifiques et bonnes pratiques sur la SSR ; favoriser l'élaboration de recommandations africaines pour l'intégration des bonnes pratiques, innovations et susciter l'engagement et les réflexions pour des financements durables en faveur des DSSR en Afrique. Les discussions s'articuleront autour de quatre axes stratégiques tels que les droits, l'équité et l'accès à la SSR pour les jeunes et populations vulnérables ; la réduction de la mortalité maternelle et néonatale à travers l'innovation et la qualité des soins ; le leadership et l'autonomisation des femmes et des jeunes ; et le financement durable des systèmes de SSR.

Dr Aziza AZIZ- SULEYMAN, experte genre et santé à Enabel, a rappelé que la santé n'est pas qu'un service, mais un droit humain fondamental. Elle a salué l'implication du Ministère de la Santé, de l'Ambassade des Pays-Bas, de l'Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), de l'UNFPA et autres.

Trois jours pour agir et s'engager

Selon le programme officiel, le 27 octobre sera consacré à une journée pré-colloque axée sur le renforcement des capacités des jeunes chercheurs, professionnels de santé et acteurs de la société civile. Le lancement du colloque aura lieu le 28 octobre, suivi de panels, d'ateliers thématiques et d'espaces d'exposition autour de quatre axes principaux.

Les conclusions déboucheront sur un recueil d'articles scientifiques et un ensemble de recommandations politiques africaines, et un pacte d'engagements collectifs visant à renforcer la place de la SSR dans les priorités nationales et régionales. Les résolutions seront portées à la Conférence Internationale sur la Planification Familiale (ICFP 2025).

Akpédjé Ayosso

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Main agenda items, approximate timing, public sessions and press opportunities.

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By CIVICUS
Oct 24 2025 (IPS)

 
CIVICUS speaks about the disappearance of Turkmen activists Abdulla Orusov and Alisher Sahatov with human rights defender Diana Dadasheva from the civil movement DAYANÇ/Turkmenistan and with Gülala Hasanova, wife of Alisher Sahatov.

On 24 July, Turkmen activists Abdulla Orusov and Alisher Sahatov were abducted in Edirne, Turkey, after being labelled a ‘threat to public order.’ Despite applying for international protection, they were unlawfully deported to Turkmenistan. Orusov and Sahatov, prominent voices in the diaspora through their YouTube channel Erkin Garaýyş, are now being detained, starved and denied a fair trial, while authorities are deliberately delaying proceedings to exclude them from an upcoming amnesty. Their cases highlight the growing risks faced abroad by Turkmen activists, who are being targeted beyond their country’s borders. The international community must push to secure their immediate release and end such abuses.

What happened to Abdulla Orusov and Alisher Sahatov?

Abdulla Orusov and Alisher Sahatov are Turkmen civil activists and bloggers who reported on human rights violations, corruption, migrant issues and social hardships faced by people in Turkmenistan. They were among the few who dared to speak when most were forced into silence.

Last April, Turkish police came to their home under the pretext of checking their documents. Acting on Turkmenistan’s request, they detained both men on false terrorism charges, claiming they posed a threat to Turkey’s national security. They were taken to a deportation centre in Sinop and later transferred to Edirne.

The Turkish Supreme Court ruled that returning them to Turkmenistan would put their lives in danger and ordered an end to the deportation process. But on 24 July, immediately after their release, they disappeared. Reliable sources told us they had been secretly flown to Turkmenistan on a cargo plane, under the supervision of Officer Amangeldiyev Amangeldy, who was later awarded a medal for the operation.

To this day, we don’t know where they or in what condition. Their abduction is a serious crime and a blatant violation of international law.

Are there other examples of such human rights violations?

Over recent years, many Turkmen activists who were brave enough to speak up have disappeared in Turkey and Russia, including Malikberdy Allamyradov, Azat Isakov, Rovshen Klychev, Farhad Meymankuliev and Merdan Mukhammedov. Activist Umida Bekjanova is currently detained in a Turkish deportation centre and we fear she may face the same fate.

Turkmen authorities are carrying out a systematic campaign to eliminate independent civic voices. In today’s Turkmenistan, anyone who refuses to stay silent risks being branded a terrorist or enemy of the state. These labels have become tools of repression, used to justify abductions, fabricate criminal charges and force people to return to Turkmenistan.

What risks do Abdulla, Alisher and other activists face after being forcibly returned?

Their lives are in danger. We receive reports of torture, starvation, humiliation and psychological abuse. They are held in isolation, denied legal defence and a fair trial.

In Turkmenistan, there are no independent courts, lawyers or free media. People disappear into secret prisons for years, cut off from their families and the world. We don’t know where they are or if they are still alive. For their relatives and loved ones, this means endless waiting and despair, a slow, silent form of torture.

How has this affected your families?

Having my husband abducted has destroyed our lives. I am raising four children who ask every day when their father will return. We live in pain and fear, under constant surveillance and threats.

Being a Turkmen activist means facing harsh living conditions. Some, like Diana, live without documents or means of subsistence or social protection, caring for small children under the constant fear of being abducted.

Still, we refuse to stay silent; if we did, others would disappear too. Together with the DAYANÇ/Turkmenistan Human Rights Platform, we have declared a hunger strike until Abdullah and Alisher return home safely. We have also launched a campaign ‘If I Disappear – Don’t Stay Silent’ where we publicly name those who will be responsible if we too disappear. This is how we protect ourselves and our loved ones, because today it’s Abdulla and Alisher but tomorrow it could be any of us.

What do you expect from the international community?

The international community must act urgently to secure the release of Abdulla, Alisher and other disappeared activists. They must also demand Turkmenistan put an end to the criminal practice of labelling people as terrorists for simply speaking the truth.

But statements aren’t enough. We need real action. We call for an independent investigation into illegal deportations and abductions, and for those responsible for abductions, torture and repression, in Turkmenistan and Turkey, to be held accountable for their actions. We also demand the creation of a ‘Green Corridor’ for at-risk activists and families and the issuance of emergency documentation and financial support for migrants left without legal status and vulnerable to exploitation, trafficking and recruitment by criminal networks or extremist groups.

The world has no right to remain silent or look away. The international community must stand with Turkmen activists deprived of their basic rights to identity, movement and freedom of expression. Their silence only empowers the perpetrators and fuels impunity. Every moment of inaction breaks another life. The international community must act now.

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Twitter/Diana Dadasheva
Twitter/Gülala Hasanova

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