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Défense

La catastrophe comme produit culturel

Défense en ligne - Tue, 03/24/2020 - 19:01

La culture n'aura pas mis plus de quarante-huit heures à se dévoyer dans l'animation. Animation dont on finit d'ailleurs par se demander si elle n'est pas le vrai visage de la culture, au vu de la rapidité avec laquelle ses petits soldats se transforment en gentils organisateurs.

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Covid-19 : le premier patient pris en charge à l’EMR de Mulhouse ce mardi

Blog Secret Défense - Tue, 03/24/2020 - 18:46
L’hopital militaire de campagne atteindra sa pleine capacité opérationnelle de 30 lits en fin de semaine.
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Covid-19 : ce que fait l’armée italienne

Blog Secret Défense - Tue, 03/24/2020 - 12:19
(Actualisé-1)
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Prague organise un pont aérien pour rapatrier masques et respirateurs de Chine

Bruxelles2 - Mon, 03/23/2020 - 23:45

(B2) Un Antonov An-124-100 ukrainien avec plus de 100 tonnes de fournitures médicales venant de Chine s’est posé dans la nuit de samedi à dimanche (22 mars) sur l’aéroport de Pardubice, en république tchèque. Le premier d’une longue série

Les militaires gantés et munis de combinaison s’attaquent au déchargement des masques et autres respirateurs sortis de l’avion géant (crédit : armée tchèque Jana Deckerová)

Une cargaison géante

A l’intérieur de l’avion Ruslan cinq millions de masques, deux millions de respirateurs, 200.000 tests rapides, 120.000 combinaisons de protection et 80.000 lunettes réparties sur 134 palettes. Soit 106 tonnes de matériel. L’avion avait commencé son voyage trois jours plus tôt, jeudi matin à Kiev. Après une escale à Bakou (Azerbaïdjan), il a atterri à Shenzhen vendredi après-midi, avant son retour en terre tchèque dans la nuit de samedi à dimanche. Quelques minutes plus tard, un autre avion, civil cette fois de la compagnie China Eastern, se posait à l’aéroport international de Prague (Vaclav Havel) avec sept millions de masques à l’intérieur, selon l’agence CTK relayé dans la presse tchèque.

Un véritable pont aérien

Aussitôt le déchargement effectué, l’avion a repris l’air. Direction : sa base de Leipzig (en Allemagne), pour effectuer un changement d’équipage change. Et hop directement redécollage en direction de Shenzhen (Chine) pour ramener à la maison, en Tchéquie, une seconde cargaison de matériel. Arrivée prévue : mardi (24 mars). Un troisième vol devrait avoir lieu « à la fin du mois », selon le ministre de la défense Lubomir Metnar. Vendredi, selon des sources militaires. Un véritable pont aérien s’esquisse durant les six prochaines semaines, car aux avions affrétés par le ministère de la défense, s’ajoutent les avions civils.

Un vol effectué grâce au programme Salis

Ironie de l’histoire, alors que l’OTAN n’a eu de cesse ces derniers temps d’avertir contre l’entrisme chinois (notamment dans la 5G), c’est grâce au  programme de l’OTAN, dit SALIS, que ce vol a pu avoir lieu (1). Programme permettant aux  pays participants de bénéficier d’un droit de tirage d’un certain nombre d’heures sur ces machines gros-porteurs, russo-ukrainiennes.

Une distribution un peu mieux organisée

Pour éviter la pagaille naissante, une répartition a été fixée. 2,3 millions de masques iront aux hôpitaux universitaires, via le ministère de la Santé. « Et 2,9 autres millions iront aux pompiers, chargés de les répartir via les régions aux hôpitaux régionaux et autres installations », a précisé le ministre de l’Intérieur, Jan Hamáček. « Nous voulons que les matériels de santé soient distribués le plus efficacement possible » a souligné le Premier ministre Andrej Babiš présent sur place pour accueillir la cargaison.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Un détournement d’une cargaison frauduleuse

La découverte d’une cargaison de masques destinée à l’Italie a fait les choux gras de la presse européenne, reprenant l’information révélée par le quotidien Repubblica, en gonflant quelque peu accusant Prague de manquer de solidarité. L’histoire est en fait un peu plus compliqué et ressemble plutôt à une banale histoire criminelle.

Les douanes tchèques annoncent, mardi (17 mars), avoir mis la main sur un lot de 680.000 masques dans un entrepôt à Lovosice, petite ville au nord-ouest de Prague nichée non loin de la frontière allemande. Un lot que les ‘vendeurs’ tentaient de revendre aux hôpitaux locaux à un bon prix. Même si les cartons portent l’inscription ‘Dons de la Croix-rouge’ et ‘Forza Italia, nous sommes à vos côtés’ (destinée à la communauté chinoise présente dans la péninsule), une bonne partie est redistribuée aux hôpitaux.

Pour éteindre la polémique qui enfle, Prague a promis d’envoyer, sans attendre la fin de l’enquête, 110.000 des masques saisis à l’Italie. « La partie tchèque n’a pas délibérément retenu les choses », a justifié dans une lettre le ministre des Affaires étrangères, Tomas Petricek, selon Ceske Noviny, à son homologue italien Luigi di Maio. Cette saisie visait  « un groupe organisé qui avait probablement commis une fraude ». Pour les Tchèques, l’information a été montée en épingle. Le lanceur d’alerte — un employé de l’institut de recherche AMO, Lukáš Leo Červinka, par ailleurs membre du parti pirate —, n’a ainsi jamais déclaré, selon l’agence CTK, que toute la cargaison saisie était destinée à l’Italie.

Reste à savoir comment des masques chinois sont arrivés dans une petite bourgade perdue, non loin de la frontière allemande et de Dresde. Personne ne semble s’en être étonné. En tout cas, la quantité des masques saisis est relativement faible au regard des quantités commandées par Prague de façon légale. Accuser donc les Tchèques d’avoir organisé une rapine sur le dos de l’Italie est peut-être un peu rapide.

  1. Le transport stratégique des Européens passe par Leipzig. Le contrat Salis renouvelé (fiche)

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Coronarchy in the UK

Défense en ligne - Mon, 03/23/2020 - 20:04

La réaction du gouvernement britannique à la propagation du coronavirus a été lente et confuse, laissant la population dans l'incertitude quant à la conduite à suivre.

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Covid-19 : l’EMR de Mulhouse devrait accueillir son premier patient ce lundi

Blog Secret Défense - Mon, 03/23/2020 - 08:45
Il ne devait l’être initialement que jeudi.
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2. Le contrôle naval volontaire : prévenir, informer, alerter

Bruxelles2 - Sun, 03/22/2020 - 14:25

(B2) Établi entre la Marine et des armateurs français, le contrôle naval volontaire (CNV) repose sur un principe assez simple : l’échange

Le contrôle naval volontaire est divisé en quatre zones. Ici la zone Atlantique-Méditerranée (© NGV / B2)

Une fois inscrit au MICA Center, le capitaine du navire (ou son équipage) peut recevoir des informations sécuritaires sur les zones où le protocole s’applique et des recommandations sur la conduite à adopter.

Une seule inscription, trois raisons

En pratique, le contrôle naval volontaire comprend :

• le report des intentions et mouvements des navires par leur capitaine auprès du centre de suivi national et des commandants de zone maritime (CZM) lorsqu’ils transitent dans des zones à risques de piraterie ou de terrorisme ;

• la diffusion aux officiers de sécurité des compagnies et aux capitaines des navires d’informations relatives à la situation nautique et militaire dans leur zone, et des recommandations de routes à suivre et de comportement à adopter ;

• les navires marchands sont invités à reporter tout évènement ou activité en mer ou en escale, qui paraît suspect et pourrait être lié au crime transnational et aux activités illicites. Cela permet à la Marine d’avoir une connaissance plus fine des différentes zones à risques et des activités qui s’y déroulent.

Actuellement, quatre zones de contrôle naval ont été définies : le Golfe de Guinée, la Méditerranée et l’Atlantique, l’Océan Indien et l’Asie du Sud-Est.

L’objectif : la protection du trafic maritime

Le contrôle naval volontaire « contribue ainsi à la protection du trafic maritime, en permettant de suivre des navires et au besoin de les orienter » souligne-t-on à la préfecture maritime de Brest. En cas de difficulté, ce suivi « permet d’être en mesure de leur porter assistance dans les meilleurs délais ».

Une fiche sur chaque navire

« On a une fiche sur chaque navire. Dès qu’ils rentrent dans la zone. Ils donnent les informations de base, le téléphone du navire, du mess, le contact du CSO (company security officer). » Ce qui permet ensuite aux officiers de quart de pouvoir réagir plus vite en cas d’incident.

En cas d’alerte

Quel que soit le centre, la procédure est sensiblement la même en cas d’alerte. L’opérateur décroche 24h/24 7 jours sur 7 365 jours par an. Il prend l’ensemble des informations. Une fiche type permet de noter toutes les informations : la position, la liste de l’équipage, le numéro de téléphone de la citadelle, etc. Il peut y avoir du stress. « Parfois, l’officier de permanence entendait les bruits de lutte en fond dans le téléphone. » Autant donc ne rien oublier. Pour pallier à ce stress, certains bâtiments ont des messages préenregistrés permettant de donner l’alerte.

Le relais passé à l’opérationnel

L’officier de permanence prévient ensuite l’ensemble des acteurs. Par exemple un des centres opérationnels basés dans un des pays riverains du Golfe de Guinée ou le quartier général de Rota (en Espagne) — si l’incident se passe dans le Golfe d’Aden ou dans l’Océan indien au large de la Somalie ou du Kenya. Brest passe alors la main pour tout l’aspect opérationnel : l’envoi et l’intervention des navires et des avions.

Des convois organisés dans la Golfe d’Aden  IRTC

Les navires s’inscrivent sur une liste et un créneau est organisé pour le passage. C’est devenu l’exception aujourd’hui, alors que durant la phase aigüe de piraterie, c’était devenu un mode régulier de traversée. Mais certains navires préfèrent encore ce mode opératoire, un peu complexe. En général, ce sont des navires qui pourraient constituer des proies trop sensibles (navires plus lents, avec faible tirant d’eau, etc.). « Nous essayons de les rassembler, et d’avoir une escorte plus serrée, pour les accompagner dans la progression vers l’Océan indien et la Mer rouge » explique un officier du MSCHOA.

(Nicolas Gros-Verheyde)

La citadelle, pièce maitresse anti-pirates

C’est devenu une pièce maitresse de la sécurité de l’équipage face à une attaque pirates. Souvent placées au cœur du bateau, elle n’apparait normalement pas dans le plan du navire et est prévue pour durer, avec de la nourriture et des communications. Dans les constructions modernes, le réseau de télécommunications est intégré. Tout l’équipage se met dedans. Et laisse le navire à l’arrêt.

« Au bout d’un moment, les pirates savent qu’ils ne peuvent plus rester longtemps. A partir du moment où ils voient des moyens arriver, qu’il y a une réponse, ils ne vont pas insister », précise un officier. L’objectif est davantage le vol que de prendre des otages pour les rançons. Contrairement à la piraterie somalienne, la piraterie dans le Golfe de Guinée n’a pas vraiment de lieu où se réfugier.

 

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North Macedonia becomes NATO’s 30th member

CSDP blog - Sat, 03/21/2020 - 20:43

“North Macedonia is now part of the NATO family, a family of 30 nations and almost 1 billion people. A family based on the certainty that, no matter what challenges we face, we are all stronger and safer together," NATO Secretary General Jens Stoltenberg said in a statement. Macedonian President Stevo Pendarovski said: "We cannot rejoice and mark the event as it should [be marked] … But, this is a historic success that after three decades of independence, finally confirms Macedonian security and guarantees our future. Congratulations to all of you! We deserve it!”

Pendarovski signed the so-called instrument of accession after Spain earlier in the week became the last alliance member to ratify the former Yugoslav republic’s membership.

Since gaining independence, one of the strategic goals of the country was to join NATO, as was stated in 1993, and the relationship with Alliance was always marked by close cooperation. North Macedonia joined NATO’s Partnership for Peace (PfP) in 1995, and in 1999 the country submitted its first Membership Action Plan. Furthermore, North Macedonia deployed troops in support of the NATO-led International Security Assistance Force in Afghanistan from 2002 to end 2014 and is currently supporting the follow-on Resolute Support mission to train, advise and assist the Afghan security forces. Before that, the country was a key partner in supporting NATO-led operations in Kosovo in 1999, as well as to provide logistical support to the Kosovo Force (KFOR) mission.

The 20th NATO Summit in Bucharest in 2008 was more than symbolic, as it was expected that Albania, Croatia and (then) Macedonia would receive an invitation to join NATO. However, although Albania and Croatia did receive the invitation and became members a year later.

It marks the end of a long quest for the former Yugoslav republic. Joining NATO and the European Union has been a priority for its leaders, but a dispute with neighboring Greece over the country’s name stalled progress for more than two decades. North Macedonia previously was known as FYROM (Former Yugoslav Republic of Macedonia), a name it shared with a Greek province. Under a 2017 deal with Athens, the country changed its name and Greece agreed to drop objections to its NATO and eventual EU membership.

On the other hand, Kržalovski thinks that until now the participation of North Macedonia in NATO mission was symbolic.

“We have also increased defense part of the budget, though we are not at the level of 2% of the GDP yet. As a small country, both the requirements and expectations from other members are not so high, and our participation so far in NATO missions were rather symbolic, although we have participated with a relatively high number of soldiers in proportion to the overall size of the Army”, explains Kržalovski.

The budget increase that he mentions is DEN 10,133,000,000 for 2020, or about 1.4% of North Macedonia’s total GDP, which is an increase over 2019 when it was about 1.19% of total GDP. Interestingly, this is a third year of the defense budget increase, but it is still far from the prescribed 2% of BDP. However, this is not a major problem, as many current NATO members have not fulfilled this provision.

Source

Au cœur du MICA Center. 1. La surveillance de toutes les mers du globe

Bruxelles2 - Sat, 03/21/2020 - 15:59

(B2 à Brest) Dans les tréfonds de la préfecture maritime Atlantique, ne se trouvent pas uniquement le commandement des forces nucléaires françaises, mais aussi hub de surveillance maritime

© NGV / B2

Trois salles d’opération, un même objectif : surveillance contre la piraterie 

Au sein du MICA Center (Maritime Information Cooperation and Awareness Center), trois structures fonctionnent côte-à-côte dans des formats légèrement différents : une partie est directement gérée par la marine nationale, puis deux unités spéciales internationales, l’une dédiée au Golfe de Guinée (MDAT-GOG), l’autre à l’Océan indien et le Golfe d’Aden (MSCHOA). Ensemble, ils forment un hub, un centre d’expertise maritime dédié aux navires, contre la piraterie. « Pour faire de la diffusion des informations, cela ne fera pas tout seul dans son coin » remarque un officier.

Le MICA Center proprement dit 

Six opérateurs en tout font du recueil de l’information. Ils suivent quotidiennement 200 navires, qui ont signé un protocole d’accord de suivi volontaire avec la marine nationale française. C’est cela qui leur permet d’avoir accès des infos sur la zone qui les intéresse, et d’avoir un point de situation hebdomadaire. Les officiers des navires reportent par mail, par téléphone, via un site dédié FMS. 3000 mails par mois sont ainsi traités.

Un vrai hub d’information

C’est un vrai hub, un réseau d’information. Le centre fournit aux navires et armateurs des informations dont ils ont besoin, un cliché quotidien, des alertes en cas d’attaques, des informations périodiques, des synthèses périodiques, et des publication à plus long terme (tel le bilan piraterie).

Du sous-sol à l’entresol, en attendant la grande salle

Au fil du temps, et au gré des besoins, le MICA a grossi. Il regroupe aujourd’hui en tout une trentaine de personnes. Cette montée en puissance se reconnait à un signe. À ses débuts, le Mica était au sous-sol de la préfecture. Aujourd’hui, il est remonté d’un étage vers l’entresol…

Financé par l’État

Il est financé pour l’essentiel par la marine nationale (française), sauf le MSCHOA qui bénéficie d’un financement européen solidaire (via le mécanisme Athéna). Pour les navires, le service ne coûte rien. C’est un service qui est fourni gratuitement de façon régalienne. Les armateurs ne mettent pas d’argent. Et ils n’ont aucunement l’intention d’en mettre (1).

Dans une petite salle à côté, se trouve le MSCHOA

C’est le dernier né de la panoplie du MICA Center. Élément essentiel du commandement européen anti-piraterie (basé à Rota, en Espagne), il assure le suivi de l’opération européenne anti-piraterie EUNAVFOR Atalanta, et ainsi le lien nécessaire entre les militaires et la marine marchande.

La carte de la Somalie accrochée dans le MSCHOA avec ses différentes zones d’intervention (© NGV / B2)

Dans une petite pièce de 20 m2, cinq à six opérateurs travaillent en permanence, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sur le même principe que ‘ceux d’en face’ (la nuit est coupée en deux quarts 20h à 2h et 2h à 8h). Ici, 120 navires sont suivis par jour. Le corpus est plus international avec un officier espagnol, un autre belge.

Le suivi se fait plus précis dans le ‘couloir de transit recommandé sur le plan international’ (IRTC dans le jargon maritime) qu’empruntent chaque jour des dizaines de navires de toute nationalité et de tous types, pour aller de la mer rouge après le canal de Suez au détroit d’Ormuz ou Golfe d’Oman (et retour).

Le dispositif Mercury permettant de relier tous les navires engagés dans la lutte anti-piraterie pour les informations courantes (non classifiées) © NGV / B2

La surveillance du Golfe de Guinée

Le MDAT GOG (Maritime Domain Awareness for Trade-Gulf of Guinea) surveille la situation dans le Golfe de Guinée en vertu d’un accord franco-britannique. Il fonctionne depuis 2016, c’est le plus ancien de ces trois dispositifs en fait.

L’accès à ce service est ouvert à tous les navires présents dans le Golfe de Guinée, peu importe leur pavillon ou leur nationalité. Il y a environ 950 navires inscrits. Et un peu plus de 400 navires suivis par jours.

Le matériel est fourni par les Britanniques. Les Français apportent le personnel et le bâtiment. Un centre miroir est installé à Portsmouth au Royaume-Uni. Le chat est ouvert en permanence. La boite mail est partagée. « On se répartit les tâches en même temps. » On sort de rivalités et concurrence ancestrales avec un partage d’informations.

Un principe : le partage de l’information

Objectif : assurer une surveillance de ce qui se passe en mer dans les différents points du globe. Ce qu’on appelle dans le jargon maritime, le contrôle naval volontaire (ou CNV).

« Une partie de la solution réside dans la circulation de l’information. Elle doit être la plus fluide possible afin de permettre aux acteurs de l’industrie maritime nationale de s’affranchir des dangers présents dans les zones » qu’ils traversent expliquait en 2016, le capitaine de frégate Franck Musique, le numéro 2 du commandement de Brest.

La meilleure des préventions, alerter

Ce principe reste le même aujourd’hui. « En donnant l’alerte, on prévient d’autres attaques. En effet, en général, une attaque qui échoue est suivie d’autres. L’information à temps permet à d’autres navires de réagir et d’éviter de se faire pirater », affirme le contre-amiral Nicolas Vaujour, en charge des opérations de la marine nationale.

En lien avec d’autres centres

Le Mica Center est relié à d’autres centres civils : le CRFIM de Madagascar, l’IRC de Singapour … cinq centres en tout. Dans chacun d’entre eux, il y a des officiers français insérés. Ce dispositif est en passe de se compléter. Un centre est ainsi en création en Inde, à New Delhi, un autre en passe de se créer dans le Pacifique. « Chacun ressent le besoin de faire la fusion de ses informations en matière maritime » poursuit le contre-amiral.

Du personnel expérimenté

Une trentaine de marins travaillent ici. Tous ont navigué. Ils ont au moins deux galons, avec des qualifications bien diverses. On trouve ainsi des navigateurs, des détecteurs guetteurs sémaphoriques, des navigateurs timoniers. « Nous avons besoin de gens qui ont vécu des opérations — précise le capitaine de corvette Gilles Chehab, commandant le MICA Center —, ont vécu en mer, savent de quoi il s’agit. »

(Nicolas Gros-Verheyde)

Pour les armateurs pas question de payer

Le président d’Armateurs de France, Jean-Marc Roué, l’a redit à Brest devant la presse : « payer le service, je ne sais pas si c’est vraiment nécessaire. […] Un état souverain comme la France, qui est leader en Europe, n’a pas le choix que d’être super équipé. » Et les compagnies maritimes investissent déjà beaucoup pour leur propre sécurité.  « Il n’y a pas une compagnie [sérieuse] qui va aller naviguer dans une zone à risque sans avoir prévu des mesures de sécurité, telle une citadelle. » « Lever un impôt supplémentaire n’est donc pas la question. »

A suivre :

Lire aussi :

Sur la partie du reportage à Rota (Espagne) :

Reportage réalisé en octobre à Rota (en solo) et fin novembre à Brest

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Rome, ville fermée

Défense en ligne - Fri, 03/20/2020 - 20:03

C'est dans des moments comme ceux-ci, lorsque les nouvelles tristes se suivent et que chacun reste seul avec ses anticorps, que l'existence du Diplo paraît encore plus précieuse que d'habitude. Une boussole qui, face à une pandémie qui vous coupe le souffle, vous aide à ne pas haleter. Le choix de la raison, qui vous invite à observer avec les bonnes lentilles, en saisissant les connexions sans chevaucher les plans. Ici en Italie, dans un pays semi-libre ou en résidence surveillée, travailler sur (...)

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Élections municipales : tout recommencer

Défense en ligne - Fri, 03/20/2020 - 15:08

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Coronavirus : le rapatriement des Européens s’organise

Bruxelles2 - Fri, 03/20/2020 - 13:00

(B2) Face au blocage des Européens à l’étranger, pour cause de frontières fermées, les opérations de rapatriement se multiplient. De façon nationale ou via le mécanisme européen de protection civile

La ministre (française) de la santé, Agnès Buzyn, accueille des citoyens européens rapatriés via un avion français depuis Wuhan, le 31 janvier (crédit : Armée de l’air française)

Des opérations entamées avec le confinement décidé par la Chine

Les opérations de rapatriement ont, en fait, commencé depuis plus d’un mois et demi, avec les premiers rapatriés de Chine. Mais leur rythme s’accélère, surtout depuis que l’Union européenne a décidé de mettre en œuvre des restrictions aux frontières extérieures de l’espace Schengen. « Environ 80.000 personnes » résidant dans l’Union européenne se trouvent actuellement hors du territoire européen, estime Peter Stano, porte-parole du service diplomatique de l’UE, mercredi (18 mars).

Une première activation par la France

Fin janvier, la France est la première à activer le mécanisme de protection civile en relation au Covid-19. Trois avions (deux français et un allemand), cofinancés par l’Union européenne, rapatrient ainsi 558 personnes depuis Wuhan, en Chine. Du côté français, le 31 janvier, c’est un A340 de l’escadron de transport 3/60 ‘Esterel‘ de l’armée de l’air, habituellement stationné à Creil (base aérienne BA 110), qui effectue la rotation. Il est suivi, 48 heures après, par un A380 affrété spécialement. Le 9 février, c’est au tour du Royaume-Uni de rapatrier 95 citoyens européens depuis Wuhan. La Commission européenne cofinance les frais de retour pour les citoyens depuis le Royaume-Uni jusqu’à leur pays d’origine.

Une multiplication d’opérations

Le 19 février, deux avions italiens, cofinancés par l’UE, partent en direction du Japon pour rapatrier les citoyens européens bloqués sur le navire de croisière Diamond Princess. Le 9 mars, Londres active, à son tour, le mécanisme de protection civile, pour rapatrier des citoyens britanniques et européens bloqués sur un autre navire de croisière, Grand Princess (1). Deux jours plus tard, un avion britannique quitte Oakland aux États-Unis avec 168 personnes à bord, direction Birmingham.

L’Autriche, dernière en date 

Suite à l’activation par l’Autriche du mécanisme de protection civile, un avion se pose, le 17 mars, à Vienne en provenance du Maroc avec « environ 290 citoyens européens à son bord », explique le jour-même le porte-parole en chef de la Commission européenne, Éric Mamer, en salle de presse. « Un second vol autrichien a permis à 315 autres citoyens de l’Union européenne de quitter le Maroc » informe la Commission européenne le lendemain.

Prochaines opérations en discussion

De prochaines opérations sont déjà en discussion. L’Allemagne, notamment, active le mécanisme jeudi (19 mars). Elle demande de l’aide pour coordonner treize vols de rapatriements de citoyens européens bloqués, entre autres, en Égypte, au Maroc, aux Philippines, en Tunisie et en Argentine. Le jour précédent, la République tchèque convient d’envoyer un avion pour rapatrier des citoyens européens coincés au Vietnam. Vendredi (20 mars), la Commission annonce l’activation du mécanisme par la Belgique afin de rapatrier des citoyens européens depuis la Tunisie.

Plus de 1400 citoyens rapatriés

Au 19 mars au soir, le mécanisme de protection civile a permis le rapatriement de plus de 1400 citoyens de l’Union européenne vers l’Europe depuis le début de l’épidémie du Coronavirus. Rien que cette semaine, 619 citoyens européens ont bénéficié de ce soutien.

(Clara Gantelet, st.)

  1. Hors de l’Union européenne (Brexit oblige), le Royaume-Uni reste néanmoins, durant la période de transition (jusqu’au 31 décembre 2020), bénéficiaire des dispositifs européens, comme tenu d’en respecter les règles.

Un mécanisme de soutien aux États

Si l’assistance consulaire est principalement la responsabilité des États membres, dans une crise, l’Union européenne aide à coordonner celle-ci. Le service diplomatique européen (SEAE) a ainsi une unité de coordination consulaire. Du côté des opérations conjointes, elles sont cofinancées (jusqu’à 75% par le budget de l’Union européenne) et coordonnées via le mécanisme européen de protection civile établi au sein de la Commission européenne. Les États membres mettent les moyens à disposition. Dans ce cas-ci, des avions. La DG ECHO (Protection civile et opération d’aide humanitaire) de la Commission se charge de compiler les informations, de les redistribuer et de coordonner les opérations, notamment via son centre de coordination de la réaction d’urgence (lire : Dans la salle de crise de la Commission européenne, à l’heure du Coronavirus).

Lire aussi : Les frontières extérieures de l’UE ferment pour bloquer le Coronavirus. Des opérations conjointes de rapatriement (Conseil européen)

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Bien sûr ça n'est pas moi qui le dis — ça non. C'est Claude Askolovitch. Plus exactement, Claude Askolovitch rapporte les propos d'un « ami pneumologue ». En même temps, on sent qu'il les endosse un peu. Ça n'est pas exactement lui qui le dit mais un peu comme si quand même. En tout cas, tous les papiers de la respectabilité sont dûment tamponnés : un journaliste de France Inter et d'Arte, on pourra difficilement plus en règle. Et donc tout d'un coup, sans crier gare, le voilà qu'il parle, ou laisse parler, de (...)

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Les missions de formation en Iraq font pause ! Les Britanniques rentrent à la maison

Bruxelles2 - Thu, 03/19/2020 - 14:45

(B2) Toutes les activités de formation en Iraq de la coalition comme de la mission de l’OTAN sont aujourd’hui suspendues. Épidémie de Coronavirus oblige

Formateur du 4 Riffles (flux images : MOD UK / sélections B2)

Une mesure de précaution

La cause n’est pas politique cette fois, même si les Britanniques ont eu un mort parmi les leurs il y a quelques jours (lire : Regain de tensions en Iraq entre Américains et milices chiites soutenues par l’Iran). C’est une « mesure de précaution du fait de la pandémie mondiale » explique le quartier général des opérations britanniques, qui est un des premiers à avoir communiqué sur le sujet. Londres a d’ailleurs décidé de réagir vite.

Plus de la moitié du contingent rentre au pays

Une partie du personnel déployé en Iraq va être « redéployée au Royaume-Uni ». Ces troupes resteront « prêtes pour toute une série de déploiements potentiels dans le monde entier, tout en ayant la possibilité de soutenir leurs proches confrontés aux défis du virus » précise le QG britannique. Selon nos confrères outre-manche, notamment Deborah Haynes, de Skynews, plus de la moitié des 400 militaires britanniques rentreraient ainsi au pays.

Une mission de formation ralentie depuis plusieurs mois

Les tensions début janvier en Iraq et avec l’Iran ont entraîné une suspension des activités qui n’a jamais vraiment repris (lire : L’OTAN et la Coalition contre Daech suspendent leurs activités en Irak. Trop dangereux). Ce, malgré les commentaires plus optimistes. « Au cours des derniers mois, le rythme de l’entraînement a considérablement diminué. Ce qui signifie que je suis en mesure de ramener les unités chargés de la formation » reconnait le ministre de la Défense, Ben Wallace.

Une empreinte minimale conservée

Le Royaume-Uni conservera « le personnel militaire clé dans tout le pays pour s’assurer que le gouvernement irakien, la Coalition mondiale et les intérêts nationaux du Royaume-Uni sont correctement soutenus » assure le ministre de la défense (1). Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui vient de tenir une conférence de presse ce jeudi (19 mars), en vidéo, n’a à aucun moment mentionné cette suspension des activités. Petit cachottier…

(Nicolas Gros-Verheyde, avec AP pour l’OTAN)

  1. Cette décision prise en urgence pourrait être liée à une possible (ou redoutée) propagation du virus parmi la troupe. Personne ne dit mot. Mais le Pentagone a déjà comptabilisé dans ses rangs (toutes forces confondues) 49 militaires et 7 contractants testés positifs, selon le bilan publié par le ministère US de la défense mercredi (18 mars).

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Regain de tensions en Iraq entre Américains et milices chiites soutenues par l’Iran

Bruxelles2 - Thu, 03/19/2020 - 12:15

(B2) Depuis une semaine, l’Iraq est de nouveau le théâtre d’une remontée de tensions entre les Américains et les chiites irakiens soutenus par l’Iran. Une escalade qui a débuté avec la mort de trois militaires de la coalition en Irak la semaine dernière

(crédit : twitter Operation Inherent resolve)

Une attaque sur le camp Taji fait trois morts

Une « trentaine de roquettes ont été lancées depuis un camion contre la base d’entraînement irakienne » sur le camp Taji, près de Kirkouk, qui abrite des forces de la Coalition internationale contre Daech, mercredi (11 mars), a en effet indiqué le ministre de la Défense américain, Mark Esper. L’attaque a fait cinq morts.

Deux Américains …

Fidèles à leur tradition de transparence, les Américains ont assez vite confirmé l’identité des victimes. Le premier (Juan Miguel Mendez Covarrubias, âgé de 27 ans) appartient au 227e régiment d’aviation de la 1ère brigade aérienne de la cavalerie (1st Air Cavalry Brigade, 1st Cavalry Division), élevé à titre posthume au rang de Army Specialist (caporal). Le second (Sgt. Marshal D. Roberts, âgé de 28 ans) est un homme du génie, de la force aérienne de la garde nationale de l’Oklahoma (Engineering Installation Squadron.

… et une Britannique

La Britannique (Brodie Gillon, 26 ans) était Lance Corporal du Scottish and North Irish Yeomanry, un régiment de réserve de la cavalerie légère. Thérapeute du sport, elle a rejoint les forces armées en septembre 2015 comme réserviste dans sa spécialité, technicienne médicale de combat. Elle s’était portée volontaire pour faire partie du déploiement en Iraq du groupement tactique Irish Guards, le régiment d’élite nord-irlandais, comme l’a précisé le ministère britannique de la défense.

Plusieurs blessés

Quatorze militaires ont été blessés (Américains, Britanniques, Polonais et contractants). Du côté polonais, on est moins disert. Tout ce qu’on sait c’est que « la vie [du soldat blessé] n’est pas en danger » comme l’a confirmé le commandement opérationnel polonais. « Les soldats polonais sont en sécurité et la situation dans la base est sous contrôle constant » a ajouté le ministre de la défense Mariusz Błaszczak via twitter.

L’Iran mis en accusation

C’est la milice à majorité chiite et pro-iranienne qui opère en Iraq, Kataeb Hezbollah, qui « a mené l’attaque », affirme le Pentagone. En plus, selon les Américains, la milice et par extension l’Iran, « a été impliquée dans 12 attaques à la roquette contre les forces de la coalition au cours des six derniers mois ».

Une réponse « défensive » des Américains

Les États-Unis ne tardent pas à répliquer. Dès le lendemain, jeudi (12 mars), ils annoncent « des frappes défensives, proportionnelles et en réponse directe à la menace posée par les milices chiites soutenues par l’Iran », justifie le ministère US de la défense. Leur objectif : « cinq installations de stockage d’armes [du Kataeb Hezbollah], afin de dégrader considérablement leur capacité à mener de futures attaques contre les forces de la Coalition ». L’affrontement aurait pu s’arrêter ici. Mais apparemment les milices continuent de frapper.

… mais condamnée par l’Iraq

L’Iraq « condamne l’action [des États-Unis] comme une violation de la souveraineté nationale », a déclaré la présidence via twitter. « Cette attaque a entraîné le martyre et les blessures d’un certain nombre de membres des forces de sécurité irakiennes ainsi que de civils irakiens innocents », dont trois soldats, deux policiers et un civil rapporte la BBC le lendemain.

Bientôt une nouvelle escalade ?

Samedi (14 mars), à 10h51 (heure d’Irak), « au moins 25 roquettes de 107 mm » touchent encore une fois le camp Taji, affirme le porte-parole de la Coalition contre Daech, le colonel Myles B. Caggins III via twitter. Trois militaires de la coalition sont blessés ainsi que deux irakiens. Lundi (16 mars), une nouvelle attaque frappe une base d’entraînement au Sud de Bagdad, où les troupes de la coalition et les formateurs de l’OTAN sont présents. Cette fois-ci, sans victimes. Les USA ne répliquent pas, du moins, de façon apparente. Dernière attaque en date : mardi (17 mars), des roquettes frappent la ‘zone verte’ de Bagdad, atterrissant à 2km de l’ambassade américaine.

Commentaire : regain de tension et stoïcisme

La zone avait été plutôt ‘calme’ depuis les escarmouches qui avait suivi la mort du contractant américain de la Coalition en décembre dernier. Il avait été tué dans l’attaque sur une base militaire irakienne près de Kirkouk. Déjà à cette époque, les US accusaient le Kataeb Hezbollah. Une action qui avait justifié, notamment, la frappe des Américains sur le général iranien Qassem Soleimani en janvier. S’en était suivie l’escalade des tensions entre l’Iran et les US pendant deux semaines, avant que la situation se calme enfin.

Un stoïcisme étonnant

Contrairement à cette période, cette fois, les Américains endurent sans vraiment (sur)réagir, du moins par la manière forte immédiate. Ce qui semble étonnant quand on connait l’hyper-sensibilité outre-Atlantique aux menaces iraniennes et du moins totalement différent de l’escalade qu’on avait connu en janvier (1). La raison de ce stoïcisme doit sans doute être recherchée ailleurs. Les forces de la coalition ne veulent pas tomber dans le jeu de la provocation et de l’escalade. Ce qui semble être le but recherché. Une réplique trop forte pourrai justifier une nouvelle action, plus politique celle-là, visant à ne pas renouveler ‘le bail’ des troupes occidentales en Iraq. Il faudra voir combien de temps…  ce stoïcisme demeurera.

(Aurélie Pugnet, avec NGV)

  1. Lire aussi notre dossier : N°79. L’Union européenne face à l’escalade du conflit entre l’Iran et les États-Unis en Irak

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