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Défense

50 cas détectés positifs au coronavirus sur le ‘Charles-de-Gaulle’

Bruxelles2 - Fri, 04/10/2020 - 12:45

(B2) De 40 cas suspects mercredi, on est passé ce vendredi (10 avril) à 50 cas confirmés au coronavirus sur le porte-avions français Charles-de-Gaulle

Un communiqué de l’état-major français des armées l’a confirmé ce vendredi un peu avant midi. Il y a bel et bien des cas avérés à bord du porte-avions phare de la marine française. « Sur 66 tests réalisés, la présence de 50 cas positifs au Covid-19 » à bord est confirmée.

Une équipe médicale arrivée

Une équipe médicale était arrivée par voie aérienne sur le porte-avions mercredi (8 avril) dans l’après-midi. Composée de deux médecins épidémiologistes, d’un expert en biosécurité ainsi que d’un médecin en charge des prélèvements. Celui-ci a quitté le porte-avions dans la soirée du 8 avril avec les prélèvements, aux fins d’analyse. Les trois autres médecins sont restés à bord afin de réaliser une enquête épidémiologique. L’objectif est d’identifier le circuit de contamination et d’appuyer le protocole permettant de limiter la propagation du virus.

Pas d’état grave ?

Aucune aggravation de l’état de santé des marins à bord n’est constatée à l’heure actuelle. Mais, trois marins ont été évacués à titre préventif jeudi (9 avril) au matin, par un hélicoptère NH90 Caïman Marine, vers l’aéroport de Lisbonne, au Portugal. Là, ils ont été pris en charge par un avion Falcon 900 médicalisé avec à son bord deux médecins et un infirmier et transférés à l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Sainte-Anne, à Toulon.

(NGV)

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Covid-19 : 50 cas confirmés à bord du Charles de Gaulle

Blog Secret Défense - Fri, 04/10/2020 - 12:40
Trois marins ont été évacués à titre préventif.
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Covid-19. La Belgique a-t-elle fait le bon choix en interrompant la mission Foch à temps

Bruxelles2 - Fri, 04/10/2020 - 11:25

(B2 – exclusif) La présence de 50 cas positifs sur le porte-avions français Charles-de-Gaulle interpelle d’autant qu’un seul cas avéré a été détecté pour l’instant au sein de la frégate belge Leopold Ier. Est-ce la chance ou la Belgique a-t-elle fait le bon choix tactique, en interrompant la mission, termes sanitaires

Le Leopold Ier à quai le 27 mars (crédit : MOD Belgique / marine)

Voici les éléments rassemblés, à bonne source, sur l’évolution de la frégate belge Leopold Ier (F-930), qui participait à la task force 473 autour du porte-avions français Charles-de-Gaulle (R-91), après la découverte d’un cas suspect (confirmé) entretemps de coronavirus dans la frégate belge. À compléter le cas échéant ultérieurement.

La frégate belge avait-elle fait escale à Brest et les marins ont-ils pu quitter le bord ?

Oui, Comme tout le groupe aéronaval, l’équipage belge a pu quitter le bord lors de l’escale de Brest (13 au 16 mars). Mais avec des consignes qui dépendaient de la situation locale « prévue à ce moment ». Parmi les consignes deux essentielles : éviter « certaines zones (la zone des prostituées ?) et « se laver assez fréquemment les mains ». Le dimanche (15 mars), quand la ville est passée en ‘lock down’, les marins ont fait retour à bord. Le Léopold I a quitté Brest, le lendemain lundi (16 mars).

Que s’est-il passé quand un cas de coronavirus a été connu ? L’état-major français a-t-il été prévenu ?

Le marin présentant des signes suspects caractérisés a été évacué de la frégate belge dès le 20 mars. Dès confirmation que le test était positif au coronavirus, (NB : le 24 mars), ordre a été donné de préparer le retour en Belgique. L’état-major (français) du groupe aéronaval a été alors prévenu.

NB : On ne peut pas imaginer, connaissant la chaîne hiérarchique impeccable en cours au sein de l’armée française et la valeur stratégique et symbolique du Charles-de-Gaulle, que cette information ne soit pas remontée rapidement (voire immédiatement) à l’état-major de la marine, l’état-major des armées, voire au cabinet de la ministre et au cabinet militaire particulier du président de la république. Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’autre réaction côté français. Mystère…

Qu’est-il advenu de l’équipage belge ?

La frégate belge est arrivée le 27 mars à 9h20 à sa base de Zeebruges/Zeebrugge. Là l’équipage a été accueilli par la chaine médicale. Ensuite, tout le le monde a été mis en quarantaine pour une période de 14 jours (durée d’observation standard), afin d’éviter au maximum des contaminations supplémentaires dans la population, soit à domicile, soit à la caserne. Pour les militaires, avec de la famille chez eux « qui font partie du groupe à risque » (personnes plus âgées, ou souffrant de défaillances pulmonaires), la Défense a prévu une mise en quarantaine dans une installation militaire (école militaire). Chaque marin a reçu un package d’information, des consignes à suivre et des coordonnées de contact, et est suivi de près, médicalement et psychologiquement, durant toute cette période, m’assure-t-on.

Y-a-t-il d’autres cas connus ?

Aucun autre cas n’a été détecté pour l’instant (8 avril), selon une source officielle, soit près de 14 jours après la découverte d’un cas suspect (20 mars).

Au final ? quelle tactique au plan sanitaire était la meilleure

Une question qu’on peut poser autant au niveau sanitaire qu’opérationnel. Coté sanitaire : 40 suspects sur le ‘Charles’, 1 cas suspect (confirmé entretemps) sur le ‘Leopold Ier’ et pas d’autre cas suspect. Au niveau opérationnel, côté belge, la frégate est au port, la quarantaine est quasi terminée. Et (en pure théorie), elle pourrait de nouveau être opérationnelle. Côté français, le porte-avions n’est toujours pas au port, la quarantaine n’est pas terminée. Le porte-avions serait donc inopérationnel (toujours en théorie) durant au moins une bonne quinzaine de jours…

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Covid-19 : les armées ont transporté 142 patients

Blog Secret Défense - Fri, 04/10/2020 - 11:20
Le dispositif aérien est revu à la baisse.
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Task force Takuba : l’oubli de la république Tchèque. Une bourde française ?

Bruxelles2 - Fri, 04/10/2020 - 10:13

(B2 – exclusif) La déclaration solennelle de mise en place de la task force Takuba publié fin mars par Florence Parly, la ministre française des Armées, en pleine crise de coronavirus, a commis un (petit) impair : la participation des Tchèques

Entrainement au tir avec une équipe d’instructeurs européens (dans le cadre d’EUTM Mali) (crédit : Army.cz)

Ce n’est pas très grave en soi. Cela n’a pas suscité de hauts cris diplomatiques. Mais c’est gênant envers un pays qui se montre un ‘bon élève’ de la classe européenne en matière d’engagement au Sahel et de solidarité.

La bonne volonté tchèque

Le gouvernement de Prague, avec celui de Tallinn (Estonie), avait pourtant été un des premiers à indiquer sa volonté de participer à cette action des forces spéciales, complément de l’opération Barkhane, dans le Liptako-Gourma, aux confluents des trois frontières (Mali, Niger, Burkina Faso). Ce dès novembre 2019 ! (lire : Plusieurs pays européens s’engagent ou songent à s’engager au Mali opération Takuba). Et cette contribution ne s’est pas dédite, contrairement à certaines promesses (telles la Norvège).

Une contribution notable en attente de l’aval parlementaire

Le ministre tchèque de la Défense Lubomír Metnar avait ainsi confirmé, lors de la réunion tenue par video-conférence de l’initiative européenne d’intervention, le 27 mars « l’approbation de la proposition d’envoyer des troupes tchèques à la Force opérationnelle Takuba par le gouvernement de la République tchèque ». Seule réserve, tout comme les Suédois, la participation tchèque reste soumise à une formalité nécessaire : le consentement des élus nationaux. Là encore c’est de notoriété publique (du moins quand on comprend le tchèque). « Cette proposition [est soumise] au Parlement, dont le consentement est nécessaire pour l’envoi de soldats tchèques » a expliqué le ministre Melnar.

La volonté de stabiliser la région sahélienne

Il faut « inverser les développements négatifs actuels et supprimer les causes de l’instabilité au Mali et au Sahel en adoptant des mesures vigoureuses de façon unifiée » a ajouté Prague rejoignant ainsi le texte de la déclaration finale.

Une présence déjà affirmée à Bamako

Précisons que le Mali n’est pas une totale nouveauté pour les Tchèques. Leurs forces ont assuré, depuis quasiment le début, la ‘force protection’ de la mission européenne de formation de l’UE (EUTM Mali), au quartier général de Bamako en particulier, ou lors des escortes de ViP. Avec efficacité, fermeté… tout en gardant le sourire. Et ils vont prendre le commandement de la mission relayant les Portugais dans la seconde partie de l’année (lire : Les Tchèques vont prendre le commandement de la mission EUTM Mali).

Commentaire : un juste retour des choses

Il est étonnant de voir mentionner la Suède (qui est plutôt un traine-la-patte en matière de défense européenne) et pas la république Tchèque, qui sont au même point d’avancée (lire : Lire : La task-force Takuba est créée. Une déclaration signée à onze. Quelques-uns s’engagent plus).

Il est étonnant que, plusieurs jours après, alors que cet oubli est connu, aucune modification n’ait été faite. S’il s’était agi du Royaume-Uni ou de l’Allemagne, la rectification aurait été faite dans l’heure, avec un communiqué envoyé à toute la presse.

extrait du communiqué publié le 27 mars 2020 – toujours inchangé

Un oubli inexplicable d’autant plus que le gouvernement de Prague est dirigé par un membre des libéraux et démocrates européens, tout comme Emmanuel Macron. Ou alors l’explication est politique : on estime peut-être que la promiscuité avec un certain Andrej Babiš, premier ministre au tempérament de feu, plus proche dans l’esprit de Viktor Orban, fait tâche.

On dénonce souvent l’absence de solidarité des pays d’Europe centrale et orientale en matière de défense et de leur atlantisme à outrance. C’est parfois vrai, parfois non. L’esprit européen de ces pays est souvent oublié (cf. encadré 1), particulièrement en France, où les commentateurs adorent montrer du doigt ces ‘vilains’ de l’Est pas solidaires que les féliciter. Il faut rétablir un certain équilibre.

Au lieu de vilipender sans cesse, nous devrions plutôt nous inspirer. Ce qui se fait aujourd’hui dans les pays de l’Est n’est pas idiot : la réaction, rapide, des autorités locales en matière de lutte contre le Covid-19 a sans doute évité certains dégâts (cf. encadré 2). Mettons de  côté notre côté fanfaron — du genre ‘nous sommes les meilleurs (pour la santé, le système politique, la défense, etc.) —, soyons plus à l’écoute des autres Européens et profitons de leur expérience.

(Nicolas Gros-Verheyde)

1. Une certaine solidarité européenne, trois exemples

En matière d’équipement, alors que plusieurs pays de l’Est européen achètent en majorité de l’équipement US (par exemple la Pologne ou la Roumanie), l’un d’entre d’eux se détache particulièrement, la Hongrie de Viktor Orban (Fidesz/Chrétiens-Démocrates) qui achète régulièrement ‘européen’ (lire : La Hongrie fait ses emplettes chez Airbus et KMW). Pour l’opération Irini, le premier pays à avoir annoncé une contribution publique réelle… c’est la Pologne de Andrej Duda (Pis/Conservateurs) (lire : L’opération EUNAVFOR Med Irini sans navires, pour l’instant. La génération de forces se poursuit). Et la Roumanie de Ludovic Orban (PNL/Libéraux-centristes) est un des seuls pays européens à avoir accepter d’envoyer (ces jours-ci) une équipe de 11 médecins et infirmiers dans le nord de l’Italie en renfort dans la lutte contre le coronavirus (lire ici). La réalité est donc plus contrastée qu’on veut bien le dire.

2. L’exemple vient de l’Est  

On peut noter l’extrême promptitude de réaction tchèque en matière de lutte contre le coronavirus avec à la clé fermeture des frontières (ce qu’a fait tout le monde ensuite), achat massif de masques et recours à l’armée (lire : Prague organise un pont aérien pour rapatrier masques et respirateurs de Chine). Alors que la France vrombit au son de la guerre (cf. discours Emmanuel Macron), mais tergiverse encore l’utilisation massive des masques et le recours à l’armée, la république Tchèque n’hésite pas, elle déclenche un pont aérien. Résultat : le premier avion gros porteur de type Antonov se pose à Prague le 23 mars. Il faudra une semaine exactement (le 30 mars) pour avoir le même effet à Paris ! Ce alors que la crise du coronavirus est plus forte en France qu’en Tchéquie. Si le gouvernement d’Edouard Philippe avait été plus rapide, quelques vies supplémentaires auraient sans doute pu être sauvées (surtout du côté du personnel soignant).

 

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La stratégie de la Russie en Arctique : une remilitarisation qui coûte cher

Bruxelles2 - Thu, 04/09/2020 - 16:15

(B2) Dans le Grand Nord, la Russie a une ambition : « reconquérir l’Arctique ». Une militarisation forte de la région qui ne se fera qu’au travers d’un investissement conséquent, et au détriment de ses relations avec les pays occidentaux, note l’Institut français des relations internationales

Les principales infrastructures militaires et énergétiques dans l’Arctique russe (crédit : IFRI)

Alors que la pandémie de Coronavirus occupe toute l’attention, B2 (tente) de tenir son engagement : garder un œil sur les zone de tensions les plus brûlantes du globe qui resurgiront dès la crise passée car elles sont structurantes.

L’Arctique, bastion de la souveraineté de la Russie

La stratégie actuelle de Moscou en Arctique suit trois objectifs, selon Marlène Laruelle (IFRI) *. Premièrement, sur la scène internationale, cette zone représentante « un lieu pour réaffirmer son prestige et son statut de grande puissance », mettant en avant le dialogue et la coopération internationale plutôt que l’affrontement. De plus, pour sa sécurité, la Russie veut « réaffirmer sa souveraineté territoriale » en « sécurisant » les voies de transport et « se préparant aux menaces potentielles pour sa souveraineté ». Par ailleurs la Russie veut relancer l’économie dans le Grand Nord, qui représente 11% de son PIB.

Une forte remilitarisation de l’Arctique 

Moscou a beaucoup investi dans la militarisation de la région depuis 2007. Moscou y abrite aujourd’hui les deux tiers de son armement nucléaire, et la péninsule de Kola à elle seule héberge la plupart de ses navires de lancement de missiles balistiques nucléaires (SSBN), ainsi que son arsenal anti-aérien et anti-navire. Depuis 2015, des avions intercepteurs MiG-31 et des bombardiers tactiques Su-34 sont positionnés et « rendent les côtes américaines plus accessibles » à la Russie. En parallèle, des bombardiers stratégiques patouillent également à nouveau les frontières avec l’OTAN.

Depuis 2014, c’est une quinzaine de bases aériennes qui ont été rouvertes, dont trois sont équipées de missiles à longue, moyenne et courte portée. La flotte du Nord, elle, a été non seulement renforcée de plusieurs navires, mais la Russie a également prévu d’y ajouter un véhicule sous-marin nucléaire non-habité (UUV) Poséidon, et des missiles antinavires hypersoniques Tsirkon. En plus, le dernier programme d’armement prévoit de développer de nouveaux systèmes de missiles adaptés à l’Arctique.

… pour protéger les intérêts nationaux

En 2014, la doctrine militaire de la Russie mentionne explicitement « la protection des intérêts nationaux dans l’Arctique comme l’une des priorités » des forces armées russes. Et pour mener sa politique ambitieuse, le ministère de la Défense aurait mis en place un « commandement stratégique unifié du Nord », l’année dernière.

Budget vs. Puissance

Malgré la stagnation de l’économie russe, les investissements sont nombreux, et pas que du côté de la défense. Cela « implique des investissements humains et financiers que [la Russie] ne peut assumer pleinement dans les conditions sociales et budgétaires actuelles ». Toutefois, l’Arctique présente un exemple concret de « la résilience des politiques publiques russes dans des domaines jugés stratégiques ». Les fonds sont « limités, mais donc sont soigneusement ciblés dans des secteurs considérés comme cruciaux pour la capacité de la Russie à affirmer sa puissance ». En défense, la marine russe, elle, est « le grand perdant », avec des fonds insuffisants pour renouveler les bâtiments. Reste à voir jusqu’où ce budget est extensible (1).

Un succès certain

La remilitarisation de la frontière arctique est un « succès ». En dix ans, le géant russe « a réussi » à y établir une présence militaire et paramilitaire. En parallèle, la flotte du Nord se modernise. Ce malgré les conditions extrêmes, les budgets réduits et les « dysfonctionnements typiques du secteur militaire russe », soit les retards de production, la corruption et la qualité parfois pauvre des produits.

… au détriment des relations internationales 

Ce succès a pourtant eu un revers sur la scène internationale : il s’est fait « au prix d’une aggravation des tensions avec les pays occidentaux », à noter que « cela est dû davantage à un contexte général extrêmement dégradé plutôt qu’à la situation spécifique de l’Arctique ». La nouvelle carte qui se dessine dans la région crée des incertitudes, selon comment les acteurs feront face aux potentielles escalades et sauront garder un climat de confiance dans la région.

Une activité offensive ou défensive ?

Le dispositif militaire régional mis en place par Moscou est plus défensif qu’offensif, étant donné la façon dont il est construit, note l’IFRI. Notamment, la reconstruction des capacités arctiques reste sur le territoire russe. Malgré tout, sa stratégie présente des risques de tensions, car ses mesures visent également à « dissuader les influences potentielles des voisins de l’OTAN », et « dans le contexte actuel, peuvent être interprétées comme étant plus offensives ». Un point sans doute remarqué derrière les frontières de l’Alliance, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou (Sergey Shoigu) reconnaissant que la compétition dans la région pourrait mener au conflit.

(Aurélie Pugnet)

  1. La Russie investit largement dans la défense en Arctique, mais également dans le développement d’infrastructures gazières et des ports sur le chemin du passage nord-est, pour lesquels elle est obligée de se tourner vers la Chine pour investir, faute de moyens russes suffisants

* Russia’s Arctic PolicyA Power Strategy and Its Limits, Marlène Laruelle, Notes de l’Ifri, Russie.Nei.Visions, n° 117, mars 2020, 32 pages. Télécharger l’étude ici

Lire aussi sur le même sujet :

Lire dans la série ‘zones de crise’ :

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« L'effet pangolin », une note confidentielle sur la crise africaine qui vient

Défense en ligne - Thu, 04/09/2020 - 11:43

Le pangolin. Chacun connaît dorénavant ce petit mammifère placé sous les feux de la rampe à l'occasion de la crise mondiale du coronavirus. Jusqu'à s'inviter au cœur même des relations entre la France et le continent africain, par le biais d'une missive diplomatique française émanant du très sérieux Centre d'analyse et prospective stratégique (CAPS), et diffusée en date du 24 mars. Un document très confidentiel — et qui devait le rester !

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Le Vietnam remet des masques à la France et à plusieurs autres pays européens

Bruxelles2 - Wed, 04/08/2020 - 16:55

(B2) C’était à Hanoï, mardi (7 avril). Le vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères To Anh Dung remet, de façon solennelle aux ambassadeurs de cinq pays européens (France, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne et du Royaume-Uni) ainsi qu’à celui de l’Union européenne, 550.000 masques antibactériens fabriqués au Vietnam.

(crédit : agence de presse vietnamienne)

Un « cadeau du gouvernement et du peuple vietnamiens pour la lutte contre la pandémie de Covid-19 » a déclaré le vice-ministre. Les ambassadeurs ont remercié le pays, de cette aide, ainsi que pour les « services médicaux et les conditions favorables aux citoyens étrangers au Vietnam, notamment le traitement des personnes infectées par le coronavirus » indique l’agence vietnamienne d’information.

Il y a quelques mois, en août dernier, c’était l’Europe qui envoyait de l’aide humanitaire au Vietnam victime des inondations. Maintenant c’est le contraire, pour la première fois dans l’histoire de l’Europe. La roue tourne…

(NGV)

 

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Accueil des sans-abris, centre de triage Covid-19 : le Parlement européen prête ses moyens

Bruxelles2 - Wed, 04/08/2020 - 15:45

(B2) À Bruxelles, le Parlement européen va abriter des sans-abris, à Strasbourg, un centre médical de tri. Au Luxembourg, rien n’est encore tranché. 

L’entrée du Parlement européen, à Strasbourg (crédit : B2/ES, février 2020)

On aurait pu croire à un autre poisson d’avril, juste après le notre sur le Berlaymont transformé en hôpital de campagne Rôle 3… D’autant que l’information a été diffusée plutôt discrètement, par voie de twitter le 1er avril et via une dépêche de l’agence Belga. Mais elle s’avère très sérieuse : le Parlement européen met à disposition ses bâtiments à Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg, ainsi que sa flotte de moyens de transport pour participer à l’effort contre la pandémie du Corinavirus. La proposition a été étudiée tout aussi sérieusement par les autorités locales. A commencer par la France.

Un centre médical à Strasbourg

Dans la capitale alsacienne, le siège du Parlement européen va servir de centre de triage et de dépistage du Covid-19. Le virus a particulièrement touché cette région du Grand Est où siège le Parlement européen pour ses plénières. L’information, annoncée par la secrétaire d’État (française) aux affaires européennes, Amélie de Montchalin, lundi soir (6 avril), nous a été confirmée ce mardi (7 avril). La préfecture du Bas-Rhin, en relation avec l’Agence régionale de santé du Grand Est, est en charge de l’organisation.

Une cantine à Bruxelles

À Bruxelles, en plein centre du quartier européen, deux étages et la cantine (avec cuisine) de l’immeuble du Square de Meeûs vont héberger des personnes-sans-abris. « Les cuisines prépareront 1000 repas à distribuer aux personnes dans le besoin et aux travailleurs de la santé pour les aider dans leur travail » précise le président du Parlement européen, David Sassoli, dans un message vidéo mis en ligne mercredi après-midi (8 avril).

Qui pour conduire les voitures ?

Le Parlement européen a également offert de mettre à disposition une centaine de voitures de services et de camion pour le transport de nourriture ou de médicaments. A Strasbourg, ces véhicules pourraient être utilisés pour amener à domicile le personnel des hôpitaux, dans la nuit. Mais il faut résoudre leur acheminement depuis Bruxelles…

(ES)

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Covid-19: le Charles de Gaulle interrompt sa mission, avec des cas suspects à bord

Blog Secret Défense - Wed, 04/08/2020 - 12:22
Le porte-avions regagne Toulon, avec une quarantaine de marins confinés
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Retour au port pour le porte-avions Charles-de-Gaulle, contaminé par la pandémie

Bruxelles2 - Wed, 04/08/2020 - 11:58

(B2) Le groupe aéronaval français abrège son opération. Une quarantaine de marins présente les symptômes du coronavirus. De quoi doucher le message officiel de posture opérationnelle ‘inchangée’

Derrière le pont du Charles-de-Gaulle, la frégate danoise Niels Juei, fin mars. (crédit : DICOD / EMA)

40 cas suspects !

« Une quarantaine de marins est aujourd’hui sous observation médicale renforcée, annonce l’état-major des armées (EMA) dans un communiqué. Ils présentent des symptômes compatibles avec une possible infection par le Covid-19. Ces premiers symptômes sont apparus récemment. » (1) Une équipe de dépistage a été déployée à bord du Charles-de-Gaulle (R-91) pour « investiguer sur les cas apparus » et tenter « d’entraver la propagation du virus à bord du navire ».

Retour à Toulon

La décision a été prise d’anticiper le retour de la mission ‘Foch’, qui était prévu initialement au 23 avril (lire : Un groupe aéronaval autour du Charles-de-Gaulle se déploie, avec des Européens, épisodiques). Actuellement au large du Portugal, le seul porte-avion de la marine française et son escorte devraient arriver au port de Toulon d’ici une semaine, selon la marine nationale.

Un premier marin évacué il y a une dizaine de jours

Un premier sous-officier avait été évacué lors d’une escale au Danemark les 29 et 30 mars, parce qu’il présentait des symptômes suspects. Les tests s’étaient cependant avérés négatifs. Copenhague avait notamment fourni un appui logistique à la mission Foch, l’une de ses frégates participant pour la seconde année consécutive à des manœuvres avec le groupe aéronaval.

Un navire potentiel foyer d’infection

Le porte-avions, comme tout navire, est particulièrement propice à la circulation d’une telle épidémie. L’équipage vit par nature dans un confinement total. Le commandant a certes décidé de réduire au maximum les réunions et les rassemblements. Les équipements et espaces communs doivent être nettoyés deux fois par jour. Le porte-avions dispose de tout le matériel médical pour gérer des cas qui, le cas échéant, s’aggraveraient : une salle d’hospitalisation d’une douzaine de lits avec respirateurs et espace d’isolement, ainsi que des hélicoptères pour évacuer des patients.

Commentaire : un coronavirus qui atteint le nerf de la guerre

Cet arrêt du Charles survient après la suspension des opérations en Irak (lire : La France suspend, à son tour, ses opérations en Iraq) et la mise en veille de plusieurs missions et opérations européennes (lire : Les missions militaires de la PSDC continuent, mais à bas régime).

La capacité opérationnelle remise en question

Il y a quelques jours, les autorités françaises affichaient leur confiance. Le 3 avril, ainsi, l’état-major français déclarait à B2 que « l’épidémie n’a pas d’impact conséquent sur la posture opérationnelle maritime », en dehors de quelques escales annulées faute d’accès aux ports. Le lendemain, 4 avril, la ministre des armées Florence Parly enfourchait la même posture, justifiant dans une interview que si 600 cas avaient été repérés dans l’ensemble de l’armée française, cela ne causait aucun problème : « Notre posture opérationnelle n’est pas impactée » affirmait-elle fièrement aux Dernières Nouvelles d’Alsace et quotidiens du groupe Ebra.

De la com’ plutôt que de l’information

Il semble en fait que derrière la bravoure affichée, la réalité soit légèrement différente (lire : Du Sahel aux régiments, l’armée française encaisse des coups face au coronavirus). C’est dommage. Chacun sait qu’en temps de crise, l’opacité d’une communication taiseuse n’a qu’un temps, rien ne vaut l’information, et que celui qui dit franchement les choses gagne sur le long terme (cf. Angela Merkel). La parole de Florence Parly n’est pas digne d’un ministre responsable. Elle risque d’être désormais décrédibilisée, en interne comme externe. Au ministère des Armées, on se montre d’ailleurs bien ennuyé pour communiquer sur ces sujets, face à des journalistes qui sont nombreux à réclamer des réponses : « On n’en sait pas plus. On reçoit les éléments de la voix officielle. » Le risque devient important que plus personne n’accorde sa confiance à cette voix officielle, qui manque clairement de franchise.

(RM et NGV)

Le coronavirus sème la zizanie dans la marine US

La semaine dernière, c’était le porte-avions américain USS Theodore Roosevelt (CVN-71) qui était confronté à une telle épidémie. Son commandant, le captain (capitaine de vaisseau) Brett Crozier, avait dû pousser la hiérarchie dans ses retranchements en envoyant un appel à l’aide qui a fuité dans la presse, pour forcer l’évacuation des 4800 marins de son bateau à Guam. Le San Francisco Chronicle étant le premier révéler l’affaire. Limogé dans la foulée, l’officier a quitté le bord sous les hourras de son équipage. Le tollé a été tel outre-Atlantique que le ministre délégué à la Marine (secretary) Thomas Modly, acteur de cette mise à pied, a dû remettre sa démission, acceptée par le ministre de la Défense, mardi 7 avril (2). C’est l’actuel sous-secrétaire chargé de l’armée (de terre), Jim McPherson qui le remplace à la marine, a annoncé Mark Esper, le ministre US de la défense.

  1. Les symptômes du Covid-19 s’ils peuvent être semblables à ceux d’une grippe diffèrent sensiblement, par leur combinaison (toux, mal de gorge, mal de tête, fatigue subite, difficulté de respiration…), leur mise en place progressive (contrairement à une grippe), leur variation d’amplitude au cours de la journée, et par le taux de contamination rapide.
  2. Télécharger la lettre de démission de Thomas Modly

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La crise accélérateur de l'histoire

EGEABLOG - Wed, 04/08/2020 - 11:00

La crise est un accélérateur de l'histoire : en fait, elle ne sera probablement pas un point tournant (signifiant une réorientation des choses, d'un point de vue géopolitique du moins) mais un point d'inflexion. Reste alors à discerner quelles sont les tendances géopolitiques qui vont être accélérées.

source

J'en vois plusieurs que je teste avec vous :

- la poursuite de la relativité américaine ou plus exactement : de la sortie de la centralité américaine. L'Amérique restera évidemment une grande puissance, mais de plus en plus relative et donc, reléguée au milieu de ses deux océans. Je ne mentionne pas ici l'hypothèse d'un éclatement américain, qui demeure possible .

- je ne suis pas convaincu de la poursuite de la montée chinoise. Le régime était déjà dans de grandes difficultés, car son modèle économique arrivait à bout de souffle. La crise accélère cette contradiction interne, d'autant qu'à l'extérieur, on va assister à un nouveau regard. De même que les Européens ont découvert l'Amérique de Trump avec un nouveau regard, de même nous allons regarder la Chine de Xi avec un nouveau regard, celui d'une puissance dont nous sommes trop dépendants et qui surtout nous a beaucoup menti.

- sans revenir à la notion de multipolaire, les circonstances permettent un champ des possibles plus ouvert pour l'Europe, pourvu que les Européens cessent de se considérer comme à la traîne, ici des Américains, là des Européens. En fait, il nous faut nous sortir de notre repentance collective, de notre regret d'avoir dominé le monde, de nos complexes. Vous aurez compris que quand je parle de l'Europe, je ne parle pas de l'UE. Cela signifie que les conditions sont possibles pour une nouvelle relation avec la Russie à l'Est et l'Afrique au sud.

O. Kempf

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Un champ de ruines

Défense en ligne - Wed, 04/08/2020 - 09:17

Bien avant que Paul Valéry lance cette phrase si souvent citée — « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles » — sous le coup de l'émoi suscité par la première guerre mondiale, la contemplation des ruines du Proche-Orient suscitait la méditation du philosophe Volney. Dans les dernières années de l'Ancien régime, il avait fait un voyage dans les anciennes Égypte et Syrie dans des conditions bien éloignées du confort des premiers touristes qui le suivirent au siècle suivant (...)

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Les missions militaires de la PSDC continuent, mais à bas régime (v3)

Bruxelles2 - Wed, 04/08/2020 - 07:20

(B2 – exclusif) La plupart des missions de l’UE de formation ont cessé toute activité, selon nos informations, du fait de l’épidémie de coronavirus. La situation est suivie de façon quotidienne à Bruxelles pour éviter tout arrêt d’activité

La remise des diplômes aux forces centrafricaines au camp Kassai le 20 mars se marque par une distanciation sociale faible, inférieure aux normes OMS (1,50 m) (crédit : EUTM RCA)

Malgré toutes les mesures prises (cf. encadré), les missions et opérations militaires de la PSDC sont impactées par la crise du coronavirus.

Un impact limité en termes sanitaires

Quatre cas sont aujourd’hui recensés : deux en Bosnie-Herzégovine (opération EUFOR Althea) et un autre au niveau maritime dans le navire-amiral commandant la flotte EUNAVFOR Atalanta dans l’Océan indien, auquel s’est ajouté un militaire testé positif à EUTM Mali. Des « cas isolés », nous assure-t-on, qui ont été identifiés rapidement. Dans les deux premières opérations, les malades ont été évacués et rapatriés dans leur pays d’origine. Au Mali, le « patient a été mis en quarantaine sous surveillance médicale » précise l’officier de communication. Tandis que les membres du personnel en contact avec ces collègues ont été « isolés par précaution ». L’impact sanitaire est (pour l’instant) limité : un peu plus de 1 pour 1000, sur un effectif total d’environ 3000 militaires. Mais en comptant les personnels en contact, cela commence à faire beaucoup. Et cela se ressent sur les activités.

Deux missions pleinement opérationnelles

Au niveau opérationnel, seules deux opérations demeurent pleinement actives : l’opération navale anti-piraterie dans l’Océan indien (EUNAVFOR Atalanta) et l’opération de stabilisation en Bosnie-Herzégovine( EUFOR Althea). « Elles  maintiennent un fort niveau de capacité opérationnelle, et nous pouvons dire qu’elles sont 100% actives », a répondu à B2 le Haut représentant de l’Union, Josep Borrell, à l’issue de la réunion des ministres de la Défense, lundi (6 avril). L’opération EUNAVFOR Med Irini en Méditerranée n’a pas réellement commencé.

Formations à l’arrêt en Centrafrique…

Au niveau des missions de formation de type EUTM, le résultat est bien différent. Le nombre de formations a été « réduit en raison des contraintes imposées par les pays hôtes » nous a précisé Josep Borrell. En République centrafricaine, notamment, les soldats européens ont été confinés jusqu’à nouvel ordre. Le ministre centrafricain de la Défense a décidé l’arrêt de toutes les formations, décision prise pour toutes les académies militaires (1). Dans tous les cas, les mesures de précaution, telle la distanciation sociale, empêchent toute formation, nous confie un militaire.

… au Mali (et en Somalie)

Idem au Mali. « Depuis plusieurs semaines maintenant, l’EUTM Mali met en œuvre une série de mesures prudentes d’isolation », affirme ainsi un communiqué de la mission. « En coordination avec les forces armées maliennes et en communication avec les autorités médicales, toutes les activités de formation ont été temporairement suspendues à compter de la semaine dernière. » Mesure de précaution « temporaire et nécessaire », pour assurer aussi bien « la sécurité du personnel des FAMa (les forces armées maliennes), des Maliens locaux et du personnel de l’EUTM Mali ».

Une (petite) activité de conseil malgré tout maintenue

Les missions maintiennent cependant « autant que possible d’autres activités, telles que des activités de conseil », a précisé à B2 Josep Borrell. Elles « s’élargissent même, afin de montrer comment faire face à la pandémie, en utilisant l’expérience que nous avons acquise là-dessus ».

Des missions civiles en mode réduit

Quant aux missions civiles de la PSDC, elles ont également été contraintes de réduire leur niveau d’activités. Ainsi au Niger, la plupart des activités de la mission de soutien aux capacités de sécurité intérieure (EUCAP Sahel Niger) ont aussi été arrêtées. 49 experts internationaux ont été rapatriés en Europe, seuls restent sur le terrain 30 experts internationaux et 60 employés nationaux.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Des mesures pour contenir la propagation du virus

Les missions et opérations ont pris des « mesures rapides pour atténuer les risques et lutter contre la pandémie de coronavirus. elles restent extrêmement vigilantes », indique-t-on du côté du service diplomatique européen (SEAE). Des protocoles ont été mis en place pour identifier, isoler et tester des malades suspects ainsi que pour le contrôle des entrées et des sorties. Un plan de lutte contre les épidémies a été instauré. Les visites et réunions non essentielles, ainsi que les activités de loisirs à l’extérieur des camps, ont été annulées. Des contrôles quotidiens du personnel sont effectués et des règlements et installations de quarantaine sont en place.

  1. Dans un contexte difficile où Européens et Russes sont en compétition sur l’entraînement des FACA (Lire aussi : Les Russes entraînent l’armée centrafricaine à la place des Européens)

Mis à jour sur la situation en Centrafrique (v2) et au Mali (v3)

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Forbin et De Ruyter s’entraînent dans le golfe arabo-persique

Bruxelles2 - Tue, 04/07/2020 - 19:02

(B2) Les deux navires déployés dans le golfe arabo-persique, dans le cadre de l’opération EMASOH (alias Agenor et Task Force 474) ont mené le 1er avril un entrainement conjoint de lutte anti-surface, associant pour la première fois un avion de patrouille maritime Atlantique 2, annonce l’état-major des armées. Les frégates française Forbin et néerlandaise De Ruyter ont tenté de se neutraliser mutuellement, tout en évitant la menace représentée par l’avion. (RM)

(crédit : DICOD / EMA)

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Covid-19 : l’EMR de Mulhouse a accueilli 38 patients au total

Blog Secret Défense - Tue, 04/07/2020 - 13:18
Dassault a mis deux de ses Falcon à la disposition des Armées.
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Du Sahel aux régiments, l’armée française encaisse des coups face au coronavirus

Bruxelles2 - Tue, 04/07/2020 - 12:45

(B2 à Paris) Avec de premiers rapatriés du Sahel et 600 soldats malades en France, les armées commencent à encaisser les effets du coronavirus. Du côté du ministère, on l’assure pourtant : les opérations se poursuivent sans conséquences majeures. Dans les régiments, la prise en compte de l’épidémie semble plus aléatoire

Des militaires nigériens (à gauche) et français (à droite) pendant l’opération ‘Monclar’, qui s’est déroulée du 3 au 23 mars dans le nord du Niger. (crédit : DICOD / ECPAD)

Sahel et coronavirus

Premiers rapatriements

Malgré sa discrétion sur le sujet, l’état-major français des armées (EMA) avait dû annoncer jeudi (2 avril) dernier de premiers cas détectés sur l’opération Barkhane. Suite à un dépistage effectué par le service de santé des armées et un laboratoire civil local, quatre officiers ont été diagnostiqués positifs, dont un est traité sur place et trois ont été rapatriés en France. Un cinquième, qui présentait des symptômes mais n’a pas été testé, est également rentré.

Quarantaine et opérations

L’état-major explique que « tous les cas ‘contact’ ont été identifiés et placés en quatorzaine en zone dédiée. Ils font l’objet d’une surveillance médicale renforcée », sans pouvoir préciser le nombre de personnes concernées. La même source assure que « ces cas de contamination, de même que les dispositions prises pour préserver le personnel de la force n’ont pas d’impact sur les opérations, qui se poursuivent à un rythme soutenu ».

Opérations conjointes

De même, les opérations menées avec les pays partenaires sur place se poursuivent. L’EMA explique que la nature de la coordination permet de respecter les règles de distanciation. Au quotidien, les soldats français et alliés ne sont pas dans les mêmes véhicules et ont une certaine distance physique entre eux.

Adaptation des relèves

Depuis l’apparition des premiers cas, le service de santé des armées français s’est coordonné avec les pays hôtes de l’opération Barkhane pour définir un protocole strict lors de l’arrivée de nouveaux militaires. Des périodes d’isolement d’une durée supérieure à 14 jours ont été mises en place, soit sur le théâtre lorsque c’est possible, soit en France sur trois sites différents qui sont gardés secrets. A noter que sur Barkhane, le gros des relèves est attendu courant de l’été. Des relèves d’aéronefs ont été retardées pour ces mêmes raisons.

En France, peu de confinements chez les militaires

600 cas en France

En France, le ministère des Armées refuse de donner des détails sur les militaires contaminés, préférant éviter de rentrer dans une communication chiffrée trop pointilleuse et chronophage. Interrogée par le groupe de presse régional Ebra samedi (4 avril), Florence Parly est donc restée évasive : « Nous avons environ 600 militaires atteints. Cela correspond à un ordre de grandeur, car il est évolutif. » En interne, des chiffres et des suivis remontent de manière quotidienne ou presque.

Un confinement plus ou moins respecté

La semaine dernière, un aviateur confiait à B2 les hésitations de son commandement direct, qui peinait à trouver comment appliquer les consignes du ministère. « Sur les différents groupes de discussions que nous avons mis en place, ils sentent l’inquiétude monter », confie le militaire. Dans son unité, les équipages alternent des vols où ils sont collés les uns aux autres, avec des retours dans leurs foyers, en espérant ne pas avoir été contaminés par les collègues. De nombreux témoignages de ce type ont été diffusés dans la presse ou par de jeunes militaires eux-mêmes sur les réseaux sociaux. Les séances de sport ou d’entrainement se poursuivent ainsi alors que les soldats vont et viennent en dehors des bases, sans réel contrôle. Dans les régiments, c’est la rumeur qui prévaut sur les cas de collègues malades.

Une « population qui résiste bien »

Une source au sein du ministère des Armées, qui réclame l’anonymat absolu, estime qu’il n’y a pas de raisons de s’inquiéter sur le volume actuel de contaminations : « Globalement, nous avons une population jeune, qui a vocation à plutôt bien résister au Covid. Il faut considérer l’aspect particulier du métier de militaire : même dans un contexte particulier, nous n’allons pas nous demander d’arrêter de protéger les Français. »

(Romain Mielcarek)

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Orientations

Défense en ligne - Tue, 04/07/2020 - 10:33

Des principes n'ont pas d'autre force que celle de l'encre sur du papier. Pour qu'ils deviennent lettre « vive », il faut, avait dit un éclaireur, qu'ils « s'emparent » du grand nombre. Il faut donc admettre qu'il est de la nature des déclarations de principe de rester muettes quant aux conditions de réalisation des principes. Nous avons cependant une idée assez claire de la force dont il faudrait appuyer celle-ci. Les déclarations de principes omettent par ailleurs beaucoup de choses, et ne disent rien non plus des détails. C'est une autre faiblesse. Mais celle-là a ses avantages. Celui notamment de laisser le cheminement se fabriquer en cheminant. Il reste que vouloir aller « ailleurs », si c'est aujourd'hui une nécessité de sauvegarde, ne suffit pas en soi : on ne va nulle part sans s'être fait avant une idée de la destination.

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Confine-toi toi-même

Défense en ligne - Mon, 04/06/2020 - 19:57

Il est facile pour un Français de se sentir chez lui en Grèce ces temps-ci. La situation est exactement la même avec une semaine de retard et moins de victimes. Mêmes mesures prises, même démarche, même attitude. Pendant les premiers jours, on se ruait également vers les parcs (et surtout vers la plage), on vidait les supermarchés et on se bousculait sur les marchés ouverts. Fermées les écoles et les universités, fermés les magasins, fermées plusieurs entreprises, au moins jusqu'au 17 avril. Le journal (...)

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Quand la culture purifie…

Défense en ligne - Mon, 04/06/2020 - 18:34

Le ministre de la culture n'a, sans surprise, « aucun événement à venir », tant sur le site du ministère que la page Facebook de Frank Riester. En revanche, il a récemment rendu hommage à l'occasion de sa disparition à Patrick Devedjian, président du Conseil général des Hauts-de-Seine, ministre sous la présidence de Jacques Chirac, et qui fut membre du RPR etc., jusqu'à LR. Spontanément, le lien entre le ministère de la culture et Patrick Devedjian n'était pas évident. Pourtant, M. Riester salue une « lourde (...)

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