Au tribunal de Sidi M’hamed, comme à la cour d’Alger, de nombreux noms circulent avec insistance en lien avec les quatre instructions en cours autour de l’empire de l’importateur et promoteur immobilier Kamel Chikhi.
Il s’agit de deux généraux-majors, d’un actionnaire d’un groupe agroalimentaire, d’un concessionnaire automobile ainsi que de deux membres de la famille de l’ex-DGSN. “C’est la guerre des clans qui est ouverte dans le sillage de l’affaire de saisie de la cocaïne à Oran”, commente un membre du barreau d’Alger.
Pour l’instant, l’investigation judiciaire, élargie à ces personnes, n’est pas confirmée officiellement. Kamel Chikhi, principal suspect dans l’affaire de saisie des 701 kg de cocaïne au port d’Oran à la fin du mois de mai dernier, est ciblé, pour rappel, par trois autres instructions judiciaires : corruption, blanchiment d’argent et trafic d’influence. Mardi dernier, le promoteur immobilier a été présenté pour la deuxième fois devant le juge d’instruction afin de lui notifier les chefs d’inculpation retenus contre lui dans le cadre de l’instruction en cours sur ses activités dans le domaine de la promotion immobilière. Le prévenu aurait corrompu de nombreux fonctionnaires de l’urbanisme et des conservations foncières, dans la capitale, pour acquérir des assiettes foncières et obtenir des permis de construire et d’extension de bâtis existants. Plusieurs cadres des services de l’urbanisme et du foncier d’Alger ont été déjà placés, au début de cette semaine, sous mandat de dépôt ou contrôle judiciaire. Lors de la conférence de presse qu’il a animée, lundi en marge des travaux de l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, n’a pas occulté l’implication de plusieurs fonctionnaires de la justice dans cette affaire aux ramifications multiples. Tout en rappelant le principe de la présomption d’innocence, le ministre a précisé que les personnes interpellées jusqu’à présent sont soupçonnées d’avoir bénéficié de cadeaux, en contrepartie de largesses accordées à Kamel Chikhi, illégalement.
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R.C.
Les travaux d’un atelier de formation au profit du réseau des journalistes pour les droits de l’enfant ont débuté, mardi à Alger, avec pour objectif de renforcer leur rôle dans la diffusion de la culture des droits de l’enfant et leur contribution à la protection de cette frange de la société.Organisée à l’initiative de l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE), en collaboration avec bureau de l’Organisation internationale de la réforme pénale (PRI), pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena), en coordination avec le ministère de la Communication, cette session est encadrée par des experts nationaux et étrangers dans la perspective de doter les journalistes en moyens et compétences nécessaires en matière de traitement des informations liées à l’enfance.
L’atelier de trois jours porte sur trois axes relatifs aux techniques de formation modernes et sera ponctuée par des conférences sur les techniques de formation sur le terrain. Présidant l’ouverture de l’atelier, la déléguée nationale à la protection de l’enfance, présidente de l’ONPPE, Meriem Cherfi, a affirmé que cette session destinée aux journalistes, troisième du genre s’inscrivait dans le cadre d’une série de sessions de formation organisées par son instance dans le but de faire connaître les droits de l’enfant et vulgariser les programmes et politiques en vigueur.
L’objectif de l’atelier est de former des journalistes spécialisés dans le domaine de l’enfance de manière à les habiliter à traiter avec professionnalisme tous les thèmes y afférents, a rappelé la même responsable, soulignant le «rôle important» des médias dans la sensibilisation à la protection de l’enfant et à la promotion de ses droits.
Pour sa part, le directeur des projets au bureau de la PRI pour la région Mena, Mohamed Chabana, a fait savoir que cette session de formation s’inscrivait dans le cadre de la convention de coopération conclue avec l’ONPPE à Alger en 2017 portant sur l’échange d’expériences et l’accompagnement technique, saluant «l’expérience pionnière de l’Algérie» en matière de protection de l’enfance.
Le responsable a salué également «les réalisations accomplies par l’Algérie en matière de renforcement des droits de l’enfant, à travers l’adoption de plusieurs programmes et la promulgation de lois». Le réseau des journalistes pour les droits de l’enfant a été créé lors de la première session de formation organisée par l’ONPPE en décembre dernier.
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Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a annoncé mardi à Alger, que les festivités officielles célébrant le 56e anniversaire de l’indépendance auront lieu à Alger, sous le slogan «serment de fierté et de dignité pour l’édification de l’Algérie». S’exprimant en marge d’une réunion préparatoire aux festivités célébrant cet anniversaire, organisées, chaque année, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le ministre a indiqué que le programme tracé à l’issue d’une série de réunions avec les représentants de plusieurs secteurs ministériels et institutions officielles, comprend plusieurs activités culturelles, artistiques, historiques et sportives.
Ces riches activités et manifestations, organisées à travers toutes les wilayas du pays ont pour objectif «d’établir un lien entre le passé et le présent et d’informer les jeunes sur les sacrifices des martyrs, tout en restant fidèles au serment qui leur a été prête», a estimé le ministre, soulignant que le programme comprend l’organisation de plusieurs conférences et la projection de films documentaires et historiques, outre des expositions de photographies et de livres retraçant le processus de recouvrement de la souveraineté nationale. Il a indiqué, en outre, que ces activités seront lancées ce mercredi et se poursuivront jusqu’au 7 juillet prochain, en vue de transmettre «un message d’espoir aux jeunes, tout en mettant l’accent sur les réalisations de la période postindépendance».
Concernant les commissions mixtes installées depuis deux ans chargées d’examiner un nombre de dossiers relatifs à la récupération des archives et des crânes des martyrs de la révolution détenus par la France, M. Zitouni a indiqué, par ailleurs, que «les choses avancent doucement mais sûrement», faisant état, en outre, du caractère «sensible et complexe de ce dossier, considéré tabou».
S’agissant de la récupération des crânes de révolutionnaires algériens qui se trouvent actuellement au niveau du Musée de l’homme à Paris où une commission technique a été dépêchée, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et l’ambassade d’Algérie en France, en vue d’identifier les crânes de ces martyrs, le ministre a affirmé que «les choses avancent remarquablement bien». Quant à la collecte des témoignages pour l’écriture de l’histoire révolutionnaire, le ministre a fait état de 22.000 heures d’enregistrements, disponibles au niveau du Conseil scientifique, qui procède à la mise à jour, à la correction et à la gravure sur CD des données collectées en vue de leur exploitation par les enseignants et chercheurs.
De son côté, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh a rappelé que la wilaya s’attelait a la préparation d’une grande parade à laquelle prendra part plus de 10 000 jeunes et 10 000 cavaliers, ainsi que des troupes folkloriques venues de différentes wilayas afin de célébrer cet évènement. Concernant l’opération consistant à rebaptiser plusieurs rues d’Alger des noms de moudjahidine, de martyrs et de personnalités nationales, le wali a dit qu’elle touchait à sa fin.
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Par Abdelkrim Amarni.
Elles sont organisées par l’ambassade d’Espagne en Algérie en collaboration avec l’Ecole nationale d’hôtellerie «Eshra».
Les «Journées culturelles de Casa Mediterráneo», ont débuté, hier, au niveau de l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Alger (Eshra) sise à Aïn Benian.
Ces trois journées sont organisées par l’ambassade d’Espagne en Algérie, l’Institut Cervantes et «Casa Mediterráneo» en collaboration avec, le MoMa et l’hôtel El Djazaïr et l’Eshra que pilote Mustapha Haouchine.
L’ouverture de cette manifestation a eu lieu hier, avec une présentation, par le chef José Puentes, de la cuisine d’Alicante, élaborée par une dizaine d’étudiants de différents niveaux de l’Eshra. Cette session qui se veut être «un échange de la culture gastronomique entre Alger et Alicante», a eu le succès attendu. Y ont participé, le ministre conseiller à l’ambassade d’Espagne à Alger, en la personne de Gabriel Sistiaga, le directeur général de l’Institut Cervantes à Alger, Antonio Gil, ainsi que l’attachée culturel auprès de l’ambassade, Ana Flor Alburquerque. En début de soirée, hier, à 18h00 précisément, au niveau de l’Institut Cervantes d’Alger (9, rue Khelifa Boukhalfa, Alger), une conférence de presse était programmée. Elle devait être animée par Gertrud Gomez, intitulée «El Maca», un passage par l’Art espagnol du XXème siècle», suivie d’une rencontre avec des artistes algériens pour présenter la «4ème Rencontre internationale de l’art méditerranéen».
Demain jeudi 28, l’Eshra abritera une autre rencontre destinée à ses étudiants et enseignants, alors que dans la soirée, à 19h00, la salle Maghreb d’Oran abritera un concert de flamenco, «La Gipsy» animé par la danseuse, chanteuse et chorégraphe espagnole Pilar Andujar qui a sillonné les théâtres les plus importants du monde réalisant sept tournées avec chacun de ces deux spectacles féeriques des compagnies Riverdance: Carlos Santana Flamenco Vivo aux Etats-Unis ou Yuriko Yoda au Japon.
Cette artiste, de renommée mondiale, a été invitée avec sa compagnie par les ambassades d’Espagne à Sarajevo et au Vietnam, par l’Institut Cervantes de Turquie ou encore par le Festival international de Ballet en Lettonie. Andujar a également interprété différentes chorégraphies pour la Compagnie nationale du théâtre classique d’Espagne et a participé à de nombreux ateliers au Japon, en Europe ou aux Etats-Unis, notamment au Ballet hispanique de New York.
A Alger, un dîner préparé par le chef espagnol du Centre de tourisme d’Alicante, José Puentes, sera servi jeudi à l’hôtel El Djazaïr. Samedi 30 juin, à 10h30, l’Institut Cervantes abritera une conférence de l’écrivaine espagnole Marie Laura Espido Freire, chroniqueuse espagnole. Elle est, à ce jour, la plus jeune gagnate (25 ans) du prix Planeta avec son roman «Melocotones helados».
Casa Mediterraneo est «une institution publique du gouvernement espagnol dont le siège se trouve à Alicante. Elle est orientée vers la coopération publique et économique, le dialogue interculturel, la connaissance mutuelle et le renforcement des liens entre les sociétés civiles des pays méditerranéens».
L’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration d’Alger (Eshra), quant à elle, abrite 377 étudiants depuis son inauguration en 2014. Elle délivre des diplômes reconnus par le ministère de l’Enseignement supérieur algérien et par l’Ecole d’hôtellerie de Lausanne, (Suisse) qui est «la meilleure école dans le monde dans ce domaine» selon
M. Penilo, directeur de la seconde école d’hôtellerie, qui ouvrira ses portes à la prochaine rentrée universitaire à Oran.
Dans une brève, mais non moins édifiante, déclaration à L’Expression, le chef cuisinier espagnol d’Alicante, José Puentes, s’est félicité de «la motivation des étudiants algériens quant à la fusion de la cuisine algérienne avec d’autres cuisines du monde tout en relevant les fortes similitudes des cuisines du Maghreb, notamment algérienne, avec celles d’Espagne»
Un repas typiquement espagnol, préparé par des étudiants de l’Eshra, a été servi à l’occasion de ces journées gastronomiques et culturelles méditerranéennes.
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La salle Ibn Khaldoun (16, rue docteur Saâdane – Alger), abritera, samedi 30 juin 2018 à partir de 14h00, une séance de remise de diplômes aux lauréats. Cette cérémonie a été organisée par l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger au profit des élèves des conservatoires sous l’égide de l’établissement. Une ambiance festive sera au rendez-vous du grand public, en présence des familles des élèves, d’artistes et d’invités, pour féliciter leurs proches détenteurs des prix décernés.
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L’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger consacrera un programme artistique et festival spécial pour les vacances d’été. Ce programme donnera à la saison estivale à Alger la capitale, un caractère particulier attirant plein de joie et de splendeur pour permettre aux habitants d’Alger de passer de bonnes vacances et d’agréables moments à travers ces infrastructures culturelles et artistiques qui présenteront les plus belles soirées divertissantes et distractives. Ces soirées vont satisfaire tous les goûts pour faire plaisir au public de la capitale. Avec l’arrivée de la saison estivale, l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger présentera un programme «été 2018» qui comprendra plusieurs exhibitions artistiques et culturelles qui se dérouleront durant toutes les nuits d’été avec les rythmes de musiques variées et sublimes.
Le programme des soirées chaâbies pour ce week-end sera comme suit:
Tahtahate el fananine à 22h00
28 juin 2018: Soirée chaâbie avec Salhaoui El Hadi
29 juin 2018: Soirée chaâbie avec Youcef Lazizi.
Dounia Parc-Les Grands Vents à 22h00
29 juin 2018: Soirée variété avec cheb Toufik.
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Par O. HIND.
Une dizaine de DJ locaux ainsi qu’un de renommée internationale vous donnent rendez-vous pour une soirée de musique électronique de folie…
Ils sont amoureux de la musique électronique et de la fête. Fort du succès émérite qui n’est plus à démontrer année après année, les organisateurs du Black-out Festival ont placé haut la barre cette année. Pour la sixième année du Black-out Festival, Third Advertising organise une date unique, en invitant le Monsieur aux centaines de millions de vues, Streaming et disques MC Fioti qui viendra chanter pour la première fois en Algérie. Mais avant de parler de ce qui vous attend le 12 juillet prochain, il est bon de rappeler qu’un coup d’essai durant le Ramadhan a fait le plein au club Espadon. C’était plutôt un vrai coup de maître avec une affluence record. Des tickets vendus en l’espace de 72 heures et plus de 1000 personnes qui ont répondu présent. Aussi, la musique et l’esprit Black-out ont fait incursion aussi durant le mois de Ramadhan avec une capsule Web appelée neblakawti qui a atteint les 500 000 vues. Aussi, chaque année et durant la saison estivale, un grand événement musical a eu lieu dans un endroit nouveau. Cette année les organisateurs ont porté leur dévolu sur une partie du stade du 5-Juillet, (l’Office du complexe olympique Mohamed Boudiaf). Le premier festival dédié à la musique électronique en Algérie prévoit pour cette édition encore plus de monde, soit environ 5000 jeunes, nous a-t-on confié. Et même si pour le moment cela va doucement, mais «difficilement car sous pression» ajoute Zakaria Hadji un des organisateurs, tout sera prêt le jour «J», nous assure-t-il. «Grâce à vous le festival a grandi et cette année nous allons accueillir plus de 10 DJ rien que pour vous» peut- on lire sur la page facebook de l’événement qui suscite d’ores et déjà un grand engouement. Niveau Line Up, entendre par là les artistes figurant au programme, nous pouvons distinguer les noms de Zakfreestyler & Ihan, Yane & DJ Twelve (Holi Festival Of Colours Powder Session), Deejay R-Oone, Starlight, Douga Randall, Deejay Tarik Official, Dj Boss, Dj Al Capone et ce pour la première fois, Deejay Mehdee, DJ M-Five en plus des guests-surprise! En tout, six heures de spectacles à partager avec vous de 18h00 à 00h00, deux coins VIP pour vos envies et vos amis, un espace jeu et détente, un service Catering et Snacking; et bien plus! Pour info, l’accès simple est de 2 000 DA la personne, deux accès VIP, l’un est à 3 000 DA et l’autre à 4 000 DA la personne. La pré-vente débutera très bientôt dans Alger, Oran et Béjaïa. Ça va être du lourd assurément avec tous ces noms de DJ qu’on ne présente plus car bien connus par les fans de la scène noctambule algéroise mais pas que. Pour les aficionados des boîtes et autres clubs branchés de la capitale, cette soirée mémorable est incontestablement pour vous. L’été est propice pour ce genre de moments d’évasion tout en musique pour passer de purs moments de joie et de transe sur du bon son électro.
Un seul mot d’ordre: venir s’amuser tout en convivialité et dans la bonne humeur. Car la fête de la musique ce n’est pas une seule date dans l’année, mais tous les jours. Amen.
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Dans le cadre de la bonne exécution des travaux d'approvisionnement en eau potable dans les communes de Gazoué et Dassa-Zounmè, le gouvernement à travers le conseil des ministres de ce mercredi 27 juin 2017 a autorisé le raccordement électrique des infrastructures. Il s'agit en réalité du « raccordement électrique du projet d'approvisionnement en eau potable des communes de Glazoué et de Dassa-Zounmè »
Ainsi, le gouvernement de la rupture garde toujours sa vision d'offrir à tous les béninois de l'eau potable. Conformément à la vision transcrite dans le programme d'action du gouvernement, le Bénin entend battre le record dans la sous-région en matière d'atteinte des objectifs pour le développement durable en matière de couverture en eau potable.
Il faut noter que les travaux de construction des ouvrages pour l'approvisionnement en eu potable des populations des communes de Glazoué, Dassa-zounmè et environ, a été lancé depuis le 1er avril 2017. Ces travaux qui visent à desservir les communes susvisées en eau potable sont prévus pour s'achever le 31 juillet 2018. C'est donc dans le but de favoriser la mise en service de ces infrastructures hydrauliques dès leur achèvement, que l'option de raccordement a été prise. Selon le relevé du conseil des ministres, « il urge de raccorder les sites qui abritent au réseau électrique conventionnel ». Pour l'exécution sans ambages et dans les délais requis, « le conseil des ministres a-t-il instruit le ministre de l'Eau et des Mines, le ministre de l'Energie et le ministre de l'Economie et des Finances aux fins de veiller à la bonne exécution des travaux ». Il faut noter que petit à petit, le gouvernement fait donc son chemin de villages en villages, d‘arrondissements en arrondissements et de communes en communes afin de desservir toute la population. Tout est donc mis en œuvre pour une parfaite réalisation des objectifs en matière de fourniture en eau potable.
Depuis le mardi 26 juin 2018, Mathieu Adjovi, Président de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC), effectue une tournée dans les départements de l'Atacora et de la Donga. Une tournée qui vise à motiver les producteurs à redoubler d'efforts dans la production du coton pour la campagne en cours.
Faire avec les producteurs de coton le bilan de la campagne 2017-2018 et échanger sur l'avancement de la campagne 2018-2019 en cours et annoncer la prochaine fête des cotonculteurs après la production record enregistrée. Tels sont les objectifs de la tournée qu'effectuent le Président de l'Association Interprofessionnelle du Coton (AIC), Monsieur Mathieu Adjovi et son équipe depuis mardi dernier. À la maison des jeunes de Natitingou, ils ont rencontré les producteurs des neuf communes de l'Atacora. Occasion pour eux à travers une séance de travail de faire le bilan de la campagne écoulée. Un bilan qui révèle une production de 105.661.081 tonnes de coton graine dans l'Atacora en 2017-2018 contre 94.559 tonnes la campagne précédente. Le coût global perçu par les producteurs à cet effet est évalué à 14.440.147.800 F CFA.
Le Trésorier Général /UDCVPC Atacora, M. Séidou ILIASSOU, à l'occasion, a fait signifier les résultats positifs enregistrés dans l'Atacora depuis la prise en main de la production par l'AIC. C'est l'occasion pour lui d'exhorter les producteurs à prendre toutes les dispositions pour battre le record de la campagne dernière. Un appel que saluent le Président des producteurs du coton du Bénin et le Maire de Natitingou. N'DA Antoine N'Da s'est dit heureux des performances réalisées dans son département et souhaite encore plus d'efforts cette fois-ci pour la campagne en cours. Le Président de l'AIC, fait remarquer que plus la production du coton augmente, plus elle apporte des points à la croissance économique nationale et participe à l'amélioration des conditions de vie des Béninois, notamment des producteurs de coton.
« Nous sommes fiers de ce que les producteurs accompagnent la vision du gouvernement, notamment du président Talon. Il est tout le temps à nos côtés. Il nous conseille. Tout ce qui se fait n'est pas sans lui », a affirmé le président de l'AIC. Il invite les producteurs à prendre la tête en matière de performance dans la sous-région. Des performances que détiennent jusque-là, le Mali et le Burkina Faso.
Mathieu Adjovi met l'accent sur les paiements à bonne date des fonds coton et l'augmentation du prix d'achat du coton graine premier choix de 260 à 265 FCFA le kilogramme. Il a rappelé aux producteurs la nécessité d'aller à la mécanisation afin de réduire la pénibilité et apporter une solution à la rareté de plus en plus prononcée de la main-d'œuvre. C'est l'occasion pour lui d'annoncer que la fête des cotonculteurs est prévue le 14 juillet à Banikoara. Selon Mathieu Adjovi, « Tout travail bien fait mérite récompense ».
Giscard AMOUSSOU
Des femmes enceintes, des enfants et des demandeurs d’asile figurent parmi les milliers de personnes renvoyées en plein désert
Depuis janvier 2018, l’Algérie a expulsé des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants vers le Niger et le Mali dans des conditions inhumaines et, dans de nombreux cas, sans tenir compte de leur statut légal en Algérie ou de leurs vulnérabilités spécifiques, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch.
En avril et en mai, Human Rights Watch s’est entretenu avec 30 migrants en provenance de différents pays d’Afrique subsaharienne qui ont déclaré que les autorités algériennes avaient effectué des descentes dans des zones où se trouvaient des migrants, en procédant à des arrestations en pleine rue ou sur des chantiers de construction et à des expulsions massives à la frontière avec le Niger ou le Mali, la plupart du temps sans leur donner de vivres ni d’eau.
Ces migrants ont expliqué avoir été contraints de marcher des dizaines de kilomètres à travers le désert, par des températures élevées, avant de rallier des localités où ils ont pu obtenir une aide ou avoir accès à des moyens de transport privés.
« L’Algérie a le pouvoir de contrôler ses frontières, mais cela ne signifie pas qu’elle peut regrouper les gens en fonction de la couleur de leur peau et les larguer dans le désert, indépendamment de leur statut juridique et en l’absence de garanties de procédure équitables », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
Tous les migrants interrogés ont affirmé avoir été rassemblés avec des dizaines, parfois des centaines d’autres migrants subsahariens, dans les rues, lors de raids nocturnes dans les quartiers à forte concentration de migrants, ou sur leurs lieux de travail. Dans la plupart des cas, ont-ils précisé, les policiers ou les gendarmes ne demandaient pas à vérifier leurs papiers.
Certains qui ont dit posséder un visa valide, ou un certificat du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) assurant que leur demande de statut de réfugié était à l’examen, ont tenté en vain de convaincre les forces de sécurité qu’ils étaient en situation régulière. « Ils nous ont dit : ‘‘Vous êtes tous illégaux ici ; vous n’avez pas le droit d’être en Algérie’’. »
Selon les personnes interrogées, la police algérienne a passé à tabac des migrants, rejeté leurs demandes de récupérer leur argent et leurs effets, et à plusieurs reprises ont saisi leurs téléphones et autres possessions. Des expulsions sommaires ont également séparé des familles.
Emanuele, une Ivoirienne âgée de 30 ans, a déclaré à Human Rights Watch qu’elle était enceinte de huit mois et vivait avec son fils de deux ans à Oran, où elle était femme de ménage. Le 24 avril, à 4 heures du matin, la police a fait une descente dans son quartier de Coca, et elle a raconté qu’ils y ont regroupé des habitants au faciès, sans leur permettre de récupérer leur argent ou d’autres possessions.
La police, a poursuivi Emanuele, l’a ensuite mise avec son fils dans un bus, aux côtés d’une centaine d’autres personnes – parmi lesquelles une autre femme enceinte et une mère et son nouveau-né –, au départ d’Oran, en route vers un entrepôt à Reggane, dans la province d’Adrar. Ils ont tous passé une journée sur place. Puis, le 26 avril à 5 heures du matin, les autorités les ont contraints à monter à bord de camions, conduits jusqu’à la frontière et leur ont ordonné de se rendre au Mali. Emanuele n’avait que deux petites bouteilles d’eau pour elle et son fils.
Nous avons marché pendant des heures avant d’atteindre In Khalil. C’est à peine croyable : moi enceinte de huit mois, avec un garçon âgé de 2 ans, marchant dans le désert ? Il faisait si chaud que nous pouvions à peine respirer.
Un autre migrant de Guinée, arrêté à Tlemcen le 12 avril et reconduit à la frontière du Mali quatre jours plus tard, a témoigné : « Je n’ai plus rien. J’ai tout perdu. Je suis arrivé à Gao sans un sou en poche, sans téléphone et avec seulement un pantalon et une chemise. Nous avons été traités comme du bétail. »
Ahmed Ouyahia, alors chef de cabinet du président Abdelaziz Bouteflika, avait déclaré le 7 juillet 2017 que les migrants sont une « source de criminalité et de drogue » et que les autorités doivent protéger la population algérienne de ce « chaos ».
Le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, a quant à lui assuré aux agences de presse, le 22 mars 2018, que les « rapatriements » de migrants sont effectués « à la demande de leurs pays d’origine ». Toutefois, aucun des migrants interrogés n’aurait bénéficié d’un programme de retour volontaire assisté, soit par l’intermédiaire de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), soit après avoir pris contact avec leurs consulats ou ambassades respectifs.
Le nombre total de migrants subsahariens expulsés d’Algérie depuis le début des opérations massives, en décembre 2016, est indéterminé. Le 22 mars, M. Bedoui a déclaré au parlement que les autorités algériennes avaient rapatrié environ 27 000 migrants subsahariens au cours des trois dernières années.
L’OIM a déclaré à Human Rights Watch le 27 juin qu’en 2018, elle avait secouru plus de 7000 migrants de diverses nationalités, autres que nigérienne, expulsées à la frontière avec le Niger.
L’agence a également indiqué qu’en 2018, elle avait décompté 22 convois avec à leur bord 9037 citoyens du Niger – 6029 hommes et 3008 femmes – expulsés d’Algérie.
À Gao, au Mali, une organisation non gouvernementale a déclaré avoir aidé plus de 600 migrants subsahariens expulsés d’Algérie depuis le début de l’année. Le 9 juin, elle a indiqué avoir prêté assistance à 125 migrants expulsés d’Algérie cette semaine-là.
Le 22 mai, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a appelé le gouvernement algérien à « cesser les expulsions collectives de migrants ».
L’Algérie est partie à la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, qui interdit les expulsions collectives de travailleurs migrants et de leurs familles, et exige que chaque expulsion potentielle fasse l’objet d’un examen et d’un jugement spécifiques. La Convention s’applique à tous les travailleurs migrants et à leurs familles, indépendamment de leur statut juridique ou professionnel.
La loi n ° 08-11 du 25 juin 2008 relative aux conditions d’entrée, de séjour et de circulation des étrangers en Algérie donne aux autorités la prérogative d’expulser les étrangers entrés illégalement sur le territoire algérien ou dont les visas ont expiré, mais les contraint à notifier la personne concernée, qui bénéficie d’un délai allant de 48 heures à 15 jours pour quitter le territoire.
La personne a jusqu’à cinq jours pour contester la décision devant un juge des référés au tribunal administratif, laquelle juridiction dispose d’un délai pour 20 jours pour statuer sur la légalité de l’expulsion, qui est suspendue en attendant la décision. Human Rights Watch a constaté que les autorités algériennes n’ont pas respecté cette procédure dans les cas documentés.
En tant qu’État partie à la Convention de 1951 sur les réfugiés et à la Convention de 1987 contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, l’Algérie n’a pas le droit d’expulser un réfugié ou un demandeur d’asile vers un pays où ils risquent des persécutions, ou toute autre personne vers un pays où elle serait probablement torturée ou soumise à des traitements inhumains et dégradants.
Les demandes de toute personne manifestant de telles craintes devraient être examinées dans le cadre de procédures complètes et équitables pendant que la personne se trouve dans le pays d’accueil. Malgré son statut d’État partie à la Convention sur les réfugiés, l’Algérie ne s’est dotée d’aucun cadre juridique reconnaissant le processus de demande d’asile ou le statut des réfugiés.
Le gouvernement algérien devrait mettre fin aux expulsions arbitraires et sommaires des migrants et développer un système de prise en charge équitable et légal des migrants en situation irrégulière. Ce système devrait inclure le droit pour les migrants de faire appel de leurs expulsions et faciliter le rapatriement librement consenti de ceux qui souhaitent retourner dans leur pays d’origine.
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Par Abbad Miloud.
Un centre d’enfouissement technique (C.E.T) situé dans la commune de Sidi Abderrahmane, précisément au lieudit Mainis, sera bientôt opérationnel. Il couvre cinq communes, Ténès, Sidi Abderrahmane, Sidi Akkacha, Abou el Hassan et Bouzghaïa, et une population totale évaluée à 137.980 habitants. Il s’étend sur une superficie de 15 hectares. La réalisation a été scindée en deux lots : le premier, une aire d’enfouissement comprenant un casier d’une durée de vie de 15 ans renouvelable et deux bassins lixiviats. Le deuxième est une aire de service comprenant un poste de contrôle, un poste de pesée, une bâtiment administratif, un abri parking et un autre pour le lavage, une bâche à eau et un hangar de tri. L’ensemble des travaux sont intégralement achevés.Pour les équipements d’exploitation, 90% ont été réceptionnés. Pour les 10% restants, toutes les procédures administratives ont été achevées, la réception est prévue prochainement. La date probable de mise en service est fixée au deuxième semestre de l’année en cours. Les avantages de ce projet sont nombreux, notamment la préservation du milieu naturel, l’élimination saine et écologique des déchets ménagers, l’éradication des dépotoirs sauvages disséminés à travers toutes les communes citées.
Là, on rappellera la responsabilité de tous dans la préservation de l’hygiène du milieu. Il est recommandé aux citoyens de mettre leurs détritus dans des sacs plastiques avant de les déposer dans les poubelles. Ce geste simple facilitera la tâche aux éboueurs. Les gens doivent également respecter les horaires d’enlèvement des ordures et les journées de travail des agents chargés de le faire.
Dans ce sens, il est recommandé aux maires de solliciter les imams à travers leurs prêches pour une meilleure sensibilisation dans le cadre de l’éducation environnementale.
La participation des associations écologiques et des comités de quartiers pour une action de sensibilisation est nécessaire, ils peuvent jouer un rôle déterminant.
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