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ALGER – Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a mis en avant mercredi à Alger, lors du sommet international des villes intelligentes, les efforts de l’Algérie en matière de mobilisation des technologies numériques au service du développement, assurant que le gouvernement travaille à la mise en place d’un environnement numérique dans tous les domaines.
« Nous travaillons à la mise en place d’une administration numérique et d’un environnement numérique dans tous les domaines », a indiqué M. Ouyahia à l’ouverture de ce sommet, mettant en exergue « tous les efforts et toute la volonté que l’Algérie mobilise à ce sujet ».
Le Premier ministre a rappelé, dans ce sens, que l’Algérie enregistre annuellement « plus de 20.000 diplômés universitaires dans le domaine du numérique » et « dispose de dizaines de milliers de kilomètres de fibre optique à travers tout le pays ».
« Certes, nous ne disposons pas encore de villes intelligentes, mais nous avons déjà quelques noyaux appelés à se développer », a-t-il dit, ajoutant que « la wilaya d’Alger travaille à promouvoir des projets prometteurs dans ce domaine ».
Concernant le sommet, qui rassemble deux jours durant quelque 4.000 experts algériens et internationaux ainsi que 40 pays et 15 institutions de renommées mondiales, il a indiqué que cette rencontre « revêt un intérêt particulier pour notre Gouvernement car elle se penche sur quelques-uns de nos défis nationaux majeurs ».
Il s’agit de « l’association de notre jeunesse au développement du pays » et de « la valorisation des nouvelles technologies de l’information » et de « l’association des capacités de notre communauté à l’étranger au développement national ».
S’agissant de l’association de la jeunesse au développement national, il a relevé que « les jeunes de moins de 30 ans représentent la majorité de notre population » et que « ce mois de juin qui s’achève a vu l’organisation des épreuves et des examens pour près de 10 millions d’élèves dans tous les cycles scolaires alors que se préparent aussi les examens de fin d’année ou de fin d’étude pour près de 1.500.000 étudiants ».
« Même s’il a été fortement réduit ces deux dernières décennies, le chômage demeure pesant sur la catégorie des jeunes et notamment des jeunes diplômés qui sont très nombreux dans toutes les spécialités », a-t-il encore noté.
Le Premier ministre a indiqué dans ce sens que « l’Algérie a mis en place sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, une politique volontariste de soutien des jeunes à créer leurs micros entreprises en mettant à leur disposition des ressources financières fortement bonifiées, pour un montant de 10 millions de DA chacune, soit l’équivalent de près de 90.000 dollars ou de près de 75.000 euros ».
Au fil des années, cette politique « a permis la création de centaines de milliers de micros entreprises par les jeunes, dont plus de 500.000 ont été des réussites », a-t-il ajouté.
S’agissant des Startup, basées sur les nouvelles technologies de l’information, M. Ouyahia a indiqué, toutefois, qu' »elles se comptent encore par centaines seulement en Algérie, car, a-t-il dit, c’est un modèle nouveau dans notre pays, un modèle qui connaîtra certainement un développement futur accéléré ».
« Nul doute que vos échanges et vos recommandations finales contribueront à cette accélération », a-t-il déclaré à l’assistance composée d’experts, de représentants d’universités locales et internationales.
M. Ouyahia a souligné « combien l’Algérie attend de votre Conférence pour éclairer davantage sa marche sur la voie du développement de l’économie numérique », assurant les participants au sommet que l’engagement du gouvernement « à étudier avec intérêt les recommandations pratiques » dégagées lors du sommet.
« Certes, l’Algérie a encore des retards dans plusieurs domaines. Mais, ceux qui l’observent avec objectivité témoigneront que mon pays rattrape ces retards à une vitesse très honorable, grâce aux politiques et programmes arrêtés par le Président Bouteflika », a-t-il affirmé.
« L’Algérie est un pays d’avenir par sa jeunesse, par ses capacités économiques diverses et par la détermination de son peuple. J’espère que votre rencontre permettra à nos participants étrangers de s’en convaincre eux mêmes », a-t-il conclu.
Auparavant, le Premier ministre a visité une exposition au sein du Centre internationale des Conférences où se tient le sommet, dédiée aux nouvelles technologies du numérique.
Ce sommet, unique en son genre en Algérie, mais également dans les pays émergents, réunit plus de 4.000 participants et 150 experts internationaux, incluant des sommités mondiales en technologie, finance, industrie et autres. De nombreuses métropoles comme Paris, Séoul, Caracas, Kigali, San Francisco, Vancouver ou encore Londres, sont représentées par leurs décideurs à cette rencontre.
Les institutions et organisations internationales telles que la NASA, le Forum économique mondial, La Banque Islamique de Développement, la Banque Mondiale, les Nations Unies, ou encore les institutions universitaires, telles que le MIT ou l’Université de Toronto, ainsi que les acteurs technologiques de la Silicon Valley et d’autres hubs technologiques participent aussi à cet évènement.
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L’Algérie à tout intérêt à rattraper son retard et à investir dans l’énergie solaire, estime Mouloud Bakli, Responsable monde du développement solaire au sein du groupe Air Liquide.
Invité à s’exprimer dans l’émission Invité de la rédaction de la radio Chaine, M. Bakli a indiqué que ce retard à un coût exorbitant et occasionne d’énormes pertes à l’économie nationale. A titre d’exemple, le spécialiste en énergie solaire, évoque les subventions de l’électricité. «Nous subventionnons l’électricité à un montant exorbitant, puisque, explique-t-il, le coût de production est 10,4 DA le KW et on le paye seulement à 4 DA le Kw…, c’est une perte sèche parce qu’on a une alternative».
Cette alternative, pour l’invité de la Chaine 3, réside dans l’investissement dans les énergies solaires qui permettent non seulement de réaliser des économies importantes, mais également d’exporter le gaz utilisé dans la production de l’électricité et de créer plus de 500 000 postes d’emploi.
Selon lui, le coût de production de l’énergie solaire, contrairement aux idées répandues, est insignifiant, soit 4 fois moins cher comparativement aux énergies traditionnelles. Plus précis, M. Bakli indique que le prix des équipements a baissé de près de 80% durant ces 10 dernières années. «Les installations pourraient, aujourd’hui, s’autofinancer. On parlait d’un coût installé au watt de 3 à 4 dollars en 2008 aujourd’hui on l’estime à 0,6 dollars le watt», avance le spécialiste.
Se voulant optimiste quant à la réalisation du programme nationale de développement des énergies renouvelable, M. Benakli invite, toutefois, les autorités à appuyer cette démarche par une batterie de mesures. Il recommande, entre autres, la subvention de l’installation des panneaux solaires à la place de la subvention de l’électricité et une imposition aux entreprises énergivores de combler au moins 20% de leur consommation par la production de l’énergie solaire, en suivant l’initiative prise, récemment, par le ministère de l’intérieur.
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«Khedam Seyadou», l’une des pièces phare d’Abdelkader Alloula, sera bientôt sur les planches grâce à un travail de collaboration entre le Théâtre national Algérien et le théâtre régional d’Oran. L’annonce a été faite par les deux directeurs de ces établissements lors d’une conférence de presse animée, mardi, au Théâtre national Algérien (TNA).
La pièce, qui sera mise en scène par Chérif Ayad, est tirée de l’œuvre du dramaturge italien Carlo Goldoni, qu’Abdelkader Alloula avait adapté avec beaucoup d’adresse et de finesse en 1993.
Pour les protagonistes, cette collaboration est une aubaine offrant la chance à la nouvelle génération de découvrir l’œuvre de ce monument du quatrième art. Elle ouvre, également, la porte aux échanges d’expérience et de savoir faire entre les théâtres algériens.
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ALGER- La séance matinale de la conférence internationale sur les villes intelligentes, les technologies globales et l’investissement, tenue mercredi à Alger, a été une occasion pour les responsables locaux de la capitale de s’enquérir des expériences internationales en matière de développement et de gestion des villes intelligentes.
Les experts intervenant lors d’un panel dédié à l’examen des différentes stratégies internationales en la matière, ont laissé entendre que la capitale algérienne disposait des éléments utiles pour l’émergence d’une Smart city à condition de poursuivre les efforts en termes de soutien de l’investissement privé, et notamment des startups, ainsi qu’en matière de numérisation.
Le responsable des Smart-cities au niveau de la Banque Mondiale Hyoug Gun Wang a ainsi noté que l’émergence des villes intelligentes nécessitait le développement de partenariats de type public-privé et l’encouragement de l’investissement privé dans tous les domaines et surtout dans les TIC.
L’expert Didier Nkurikiyimfura, chef de la technologie et de l’innovation au niveau de la Smart Africa, un projet portant sur la construction d’une infrastructure télécom en Afrique sub-saharienne, en connectant à Internet ses neuf pays, a de son côté souligné que la concrétisation d’une ville intelligente est tributaire du degré d’inclusion des citoyens et de leur niveau de numérisation.
« Pour mettre en place une Smart city il faut avoir une très bonne collaboration entre le Gouvernement et toute la composante de la société civile », a-t-il dit.
La responsable de la Smart city d’Oslo (Norvège), Mme Siije Bareksten, a pour sa part estimé que l’aboutissement de ce type de projet est lié à l’efficacité des mesures entreprises pour encourager et motiver les jeunes compétences.
Le marché des Villes Intelligentes est un marché en constante évolution dans le monde. Selon un rapport du cabinet Grand View Research, le marché de la ville intelligente atteindra 1.400 milliards de dollars d’ici deux ans.
De son côté, l’expert en TIC Younes Guerrar s’est réjoui de la volonté politique affichée pour la transformation progressive d’Alger en ville intelligente, c’est-à-dire une ville utilisant massivement les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité des services urbains, en y appliquant les citoyens, les startups et l’ensemble de la société civile.
Cependant M. Guerrar a souligné la nécessité d’aller rapidement dans la résolution des problèmes techniques qui risquent de ralentir la concrétisation d’un tel projet, notamment en ce qui concerne les problèmes liés à la faiblesse du débit d’Internet et au nombre très réduit des fournisseurs d’Internet en Algérie.
« Car avant d’avoir des villes intelligentes, il faut d’abord avoir des villes connectées », a-t-il observé.
La rencontre se poursuit jusqu’à jeudi après-midi avec au menu l’organisation d’une cinquantaine de conférences-débats auxquelles assistent plus de 3.000 experts et professionnels algériens et étrangers.
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Il est exclu que l’Algérie ouvre une quelconque zone de rétention, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, au sujet de la crise migratoire, soulignant à ce propos que l’Algérie est confrontée aux mêmes problèmes de l’Europe. « Il est exclu que l’Algérie ouvre une quelconque zone de rétention. Nous sommes déjà confrontés aux mêmes problèmes. Nous procédons à des reconductions, mais nous le faisons selon des arrangements que nous avons avec les pays voisins », a indiqué le chef de la diplomatie algérienne dans une interview à RFI, soutenant que lorsqu’il s’agit de la migration clandestine « il faut que les choses soient bien comprises ». « Nous sommes confrontés aux mêmes problèmes. Quand il s’agit de la migration clandestine, il faut que les choses soient bien comprises. Nous connaissons les mêmes phénomènes, nous devons lutter contre la migration clandestine, dans le cadre des conventions des Nations unies, dans le cadre de l’arrangement avec les pays d’origine et les pays de transit », a-t-il souligné, ajoutant que « c’est ce que nous faisons en tous les cas en tant qu’Algérie ».
Ismain
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Le commerce des drogues « profite à certains groupes terroristes, groupes d’insurgés et groupes armés non étatiques », selon les conclusions du nouveau rapport mondial sur les drogues, publié mardi par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). « Il est établi avec certitude, que des terroristes et groupes armés non étatiques tirent profit du commerce de la drogue », a souligné le Directeur exécutif de l’ONUDC, Yury Fedotov, dans le rapport. M. Fedotov a indiqué, dans le préface du rapport, que l’Assemblée générale, dans le document final qu’elle a adopté en 2016 à sa session extraordinaire sur le problème mondial de la drogue, et le Conseil de sécurité, dans différentes résolutions, « se sont inquiétés des bénéfices que le trafic de drogues, entre autres formes de criminalité transnationale organisée, procurait aux groupes terroristes ».
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En conseil des ministres ce mercredi 27 juin, le gouvernement a annoncé les prix des produits pétroliers pour le mois de juillet.
Un ajustement des prix des produits pétroliers a été fixé au regard du mois précédent. Le conseil des ministres a retenu pour l'essence 575 FCFA/ l, le mélange à 655 FCFA/ l, le pétrole à 590 FCFA/ l, le gasoil à 580 FCFA/ l et le gaz domestique à 550 FCFA/Kg.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
L’Allemagne, championne du monde en titre, est éliminée du Mondial 2018 après avoir été battue par la Corée du Sud (2-0), ce mercredi, à l’occasion de la 3e et dernière journée du groupe G. C’est incontestablement la plus grosse surprise du premier tour du rendez-vous russe.
A la suite de cette surprenante défaite, la Mannschaft finie bonne dernière de son groupe avec 3 petites unités seulement, alors que les Sud Coréens (3e – 3 pts) quittent également le tournoi mais avec les honneurs.
Dans l’autre rencontre de la même poule, la Suède a corrigé le Mexique (3-0). Par ce succès retentissant, les Suédois compostent leur billet pour les 8es de finale et prennent par la même la tête du groupe G (6 pts). De leur côté, les Mexicains passent également le cap du premier tour en dépit de cette lourde défaite en terminant à la 2e place (6 pts).
Au prochain tour, la Suède rencontrera le deuxième du groupe E qui comporte le Brésil, la Suisse, la Serbie et le Costa Rica. Pour sa part, le Mexique jouera face au premier du quatuor E.
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La population résidente totale en Algérie a atteint 42,2 millions d’habitants au 1er janvier 2018 (contre 41,3 millions d’habitants au 1er janvier 2017 et 40,4 millions au 1er janvier 2016), a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).
L’année 2017 a connu un volume de naissances vivantes dépassant pour la quatrième année consécutive le seuil d’un (1) million de naissances.
Il a ainsi été enregistré 1,06 million de naissances vivantes auprès des services de l’état civil en 2017, en recul de 0,7% par rapport à 2016, composées de 541.189 garçons et de 518.325 filles.
Ce qui donne une répartition des naissances par sexe de 104 garçons pour 100 filles.
Les 5 premières wilayas qui ont enregistré le plus grand nombre de naissances vivantes sont Alger (102.025 naissances), Sétif (53.328), Oran (41.285), Constantine (38.112) et Batna (36.808).
Par ailleurs, on assiste à une stagnation de la fécondité par rapport au niveau observé en 2016, avec un niveau de 3,1 enfants par femme.
Selon l’ONS, l’accroissement naturel enregistré durant l’année 2017 a atteint 870.000 personnes, soit un taux d’accroissement de 2,09%.
Depuis 1990, la population algérienne est passée de 25 millions d’habitants à 34,1 millions en 2007 et à 42,2 millions au 1er janvier 2018.
Entre 2000 et 2009, le taux d’accroissement naturel était inférieur à 2% avant de franchir ce taux depuis 2010, observe l’ONS.
Quant à la répartition de la population algérienne par sexe, le nombre d’hommes dépasse légèrement celui des femmes: Sur une population de 41,72 millions enregistrée au 1er juillet 2017, 21,1 millions sont de sexe mâle et 20,59 millions sont de sexe féminin.
Pour ce qui concerne les tranches d’âge de la population, il est constaté que les moins de 25 ans ont été de 18,76 millions d’individus, soit 45% de la population globale.
La population des moins de 30 ans a été de 22,48 millions, soit 54% de la population globale.
Augmentation des décès, stagnation de l’espérance de vie
Concernant la mortalité générale, l’année 2017 a enregistré 190.000 décès, soit 10.000 décès de plus par rapport à 2016.
Quant à l’espérance de vie, elle a été de 77,6 ans avec 76,9 ans pour les hommes et 78,2 ans pour les femmes.
Pour ce qui est la mortalité infantile, le volume des décès des enfants de moins d’un (1) an a atteint 22.240 en 2017, correspondant à une diminution pratiquement négligeable (31 décès en moins).
Quant au nombre de mort-nés, il a connu une diminution de 7% par rapport à 2016, avec un nombre de 13.412 cas en 2017.
Par ailleurs, l’ONS indique que le volume des mariages enregistrés continue son recul enclenché depuis 2014, alors qu’il y a eu une hausse significative de l’effectif des divorces.
Dans ce sens, l’Office relève que l’année 2017 a connu une baisse substantielle dans le volume des mariages, soit 340.000 unions, en baisse de 5% par rapport à 2016.
L’effectif des divorces enregistrés par les services du ministère de la Justice fait ressortir un volume de 65.637 ruptures d’unions prononcées au cours de l’année 2017, soit une augmentation relative de 5,3% par rapport à l’année 2016.
Plus de 57 millions d’habitants en 2040
Sous l’hypothèse que le rythme de croissance de l’année 2017 se maintiendrait pour l’année 2018, l’ONS prévoit une population résidente totale de 43,4 millions au 1er janvier 2019.
Dans ses perspectives de l’évolution de la population algérienne jusqu’à 2040, l’ONS avance que sous l’hypothèse d’atteindre un indice conjoncturel de fécondité de 2,4 enfants/femme et d’une espérance de vie de 82 ans pour les hommes et de 83 ans pour les femmes, la population résidente en Algérie atteindra un nombre de 44,253 millions en 2020, de 51,352 millions en 2030 et de 57,65 millions en 2040.
Ces mêmes projections montrent que la population des plus de 70 ans passera de 1,6 million de personnes en 2018 à 5 millions en 2040.
Quant à la population des moins de 30 ans, elle passera de 22,73 millions en 2018 à 27,1 millions en 2040. APS
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Le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement du Bénin, Abdoulaye Bio Tchané a présidé cet après-midi du 27 juin 2018, à l'hôtel Bénin Royal de cotonou, la cérémonie d'ouverture des travaux de la 21 ème session Comité Intergouvernemental des Experts de l'Afrique de l'Ouest (CIE 21). Pendant trois jours (27 au 29 juin 2018), les experts des performances économique et sociales. Les débats de la 21 ème session s'articuleront autour du thème : « Intégration régionale en Afrique de l'Ouest : Nouveaux défis et perspectives ».
Chaque année en Afrique de l'ouest, le Comité Intergouvernemental des Experts, organe établi par l'assemblée générale des nations Unies se réunit pour débattre des performances économique et sociales, sur la base de documents de travail préparés par le bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique de la (CEA/BSR-AO).
Pour le Ministre d'Etat, chargé du Plan et du Développement du Bénin, Monsieur Abdoulaye Bio Tchané « La présente session du CIE a pour objectif principal de débattre des récentes évolutions enregistrées au niveau des différentes dimensions de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest, d'en identifier les principaux défis et leviers afin de lui donner une nouvelle dimension ».
« Au-cours de la présente session, les thématiques doivent vous inspirer dans la perspective d'amener nos Etats, à optimiser ou pessimiser, à réfréner ou accélérer, à promouvoir ou enrayer selon les différents cas et selon les effets attendus ou désirés. Le Bénin mon pays en donne déjà l'illustration », a indiqué M. Bio Tchané aux paticipants.
Il espère que les travaux de cette session du Comité Intergouvernemental des Experts (CIE) permettront de formuler des recommandations pertinentes aux Etats, à la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique et aux institutions régionales pour une accélération de l'intégration régionale et une amélioration des conditions de vie des populations.
Le Directeur du Bureau sous régional de la CEA pour l'Afrique de l'Ouest, M. Dimitri Sanga est convaincu du choix du thème. Un thème qui selon lui trouve toute sa pertinence et son fondement au regard des dynamiques en cours dans notre sous-région. A savoir les tentatives en cours d'élargissement de la CEDEAO, le lancement officiel de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECA), la monnaie unique sous régionale et la situation dans le Sahel.
« C'est donc à la lumière de tous ces défis et perspectives que la CEA, votre Institution, a décidé d'engager les éminents délégués ici-représentés dans des réflexions et analyses en vue de mieux orienter et guider la Commission de la CEDEAO et ses États membres vers des approches et réponses novatrices aux différents défis au bénéficie des populations ouest africaines », a déclaré Monsieur Dimitri Sanga.
Il faut souligner que les délégués des 15 États de l'Afrique de l'Ouest et les représentants de la CEDEAO, de l'UEMOA et de plusieurs autres institutions prennent part à cette 21 ème session Comité Intergouvernemental des Experts de l'Afrique de l'Ouest (CIE 21).
Marcel HOUETO
Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) et son adjoint sont relevés de leurs fonctions. Cette décision a été prise en Conseil des ministres ce mercredi 27 juin 2018.
A la suite d'une mission d'investigation commanditée par le gouvernement au Pnlp, plusieurs irrégularités et insuffisances ont été notées. Il s'agit entre autres de l'inefficacité du dispositif d'audit et de contrôle interne, des actes de mauvaise gestion financière et comptable et des actes de détournements des moustiquaires par des agents.
Prenant acte de ce rapport, le Conseil a instruit le ministre de la santé aux fins de prendre les sanctions administratives contre les personnes impliquées et de procéder au relèvement du coordonnateur et de son adjoint. Plusieurs autres recommandations ont été faites. Il s'agit de faire rembourser contre quittance, dans le compte approprié du programme, la somme de 8. 004. 000 FCFA relative au tickets-valeur sorti par l'assistant régisseur et le gestionnaire du stock sans aucune autorisation ;
faire justifier la somme de 56. 540. 000 FCFA, décaissée pour la location de magasins et le convoyage des moustiquaires, des arrondissements vers les villages alors que l'activité n'a pas été réalisée ; et enfin éviter à l'avenir, la trop longue sédentarisation des agents au sein du Pnlp.
Les directeurs départementaux de la santé en liaison avec les médecins coordonnateurs de zones concernées, sont instruits pour veiller au remboursement par des agents fautifs des sommes représentants les moustiquaires manquants.
Des poursuites judiciaires seront engagées contre les mis en cause.
F. A. A.
Face à l'exploitation anarchique des bas-fonds, plans et cours d'eau pour l'extraction de sable dans certaines communes, le conseil des ministres de ce mercredi 27 juin 2018, a pris des mesures conservatoires urgentes en vue d'une meilleure gestion.
Selon le conseil des ministres, l'exploitation anarchique des carrières de sable peut occasionner de graves dégâts sur l'environnement. « Des carrières ouvertes au mépris de la réglementation en vigueur et les conditions de leur exploitation entraînent des dégradations de voies publiques, la pollution atmosphérique et sonore et toutes autres sortes de nuisances aux populations », déplore le conseil des ministres. A cet effet, le gouvernement a lancé une étude qui est en cours de réalisation. Compte tenu de la gravité de la situation, des mesures conservatoires urgentes ont été prises. Il s'agit entre autres de la restauration des sites mises à la disposition des exploitants régulièrement autorisés et encore en activité, conformément au Plan de Gestion Environnementa et Sociale, l'exploitation de nouveaux sites qui sera subordonnée à la détention des autorisations requises, selon les textes en vigueur. Aussi, de nouveaux gisements exploitables de sable seront-ils identifiés pour éviter les exploitations anarchiques.
Le Conseil a instruit les Ministres en charge du dossier aux fins de la mise en œuvre diligente des mesures prises.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)