Le Débat d'orientation budgétaire pour 2019 a eu lieu ce jeudi 28 juin 2018 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo en présence du ministre du Plan, Abdoulaye Bio Tchané. Et ce, conformément aux dispositions de l'article 59 de la loi organique N°2013-14 du 27 septembre 2013 relative aux lois de finances.
Globalement, les orientations budgétaires de 2019 sont conformes aux grandes options prises par le gouvernement à travers son Programme d'actions d'une part et d'autre part aux engagements pris par l'Etat dans le cadre de son Programme économique et financier avec le FMI. Ainsi, c'est par décret n° 2018-207 du 06 juin 2018, que le gouvernement a transmis à l'Assemblée nationale le Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle. Aussi comporte-t-il, les documents de programmation pluriannuelle des dépenses et les annexes et une note de présentation. Les représentants du gouvernement, le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané et celui de l'Agriculture, Gaston Dossouhoui, ont mis en exergue la situation économique et financière couvrant la période 2015-2018. Aussi, ont-ils présenté les perspectives économiques et financières sur le triennal 2019-2021.
Sur la période 2015-2018, l'activité économique révèle une croissance bien remarquable en 2017. Le taux de croissance induit est de 5,6 % en 2017. Contrairement à l'année précédente où on a obtenu un taux avoisinant 4.0 %. La croissance obtenue en 2017 est le résultat de la performance de la campagne cotonnière précédente. Il faut noter aussi l'accroissement des activités dans le secteur des BTP. Le trafic au Port de Cotonou notamment avec la mise en place du programme de vérification des importations sont autant de points positifs liés à ce taux de croissance en 2017. Concernant la période 2015-2018, les opérations financières de l'Etat ont été caractérisées par un accroissement aussi bien des recettes que des dépenses. Ces recettes sont évaluées à 944, 4 milliards de FCFA en 2017 contre 745,7 milliards de FCFA en 2016 et 819, 5 milliards de FCFA en 2015. Les recettes non fiscales, quant à elles, ont tourné autour de 231, 6 milliards de FCFA en 2017 contre 104, 6 milliards de FCFA en 2016 et 106,4 milliards de FCFA en 2015.
Les dépenses totales de l'État et prêts nets sont évaluées à 1318, 1 milliards de FCFA en 2017 contre 1086, 3 milliards de FCFA en 2016 et 1242,3 milliards de FCFA en 2015. Ce qui induit un taux de 21,3 % portées par les dépenses d'investissement. La loi des finances s'équilibre en ressources et en charges à la somme de 1.862,9 milliards de FCFA en 2018. Les ressources du budget général s'élèvent à 1135,6 milliards de FCFA pour la loi des finances 2017 soit une augmentation de 12,6 %. Le déficit budgétaire hors dons se situerait à 7,0 % du PIB en 2017 contre 6,7 % en 2016 et 8,6 % du PIB en 2015 et la dette publique est ressortie à 54,4 % en 2017 contre 49,5 pour 100 en 2016 et 42,4 % en 2015. Elle reste contenue dans la norme communautaire de 70 % du PIB.
Les perspectives pour 2019
Porter le taux de pression fiscale de 14,7 % en 2018 à 15,1 % en 2019 et 16,2 % en 2021, réduire progressivement le ratio masse salariale sur recettes fiscales de 44,2 % à 38,7 % en 2019 et 36,6 % en 2021, réduire le déficit budgétaire en pourcentage du PIB de 4,7 % en 2018 à 1,9 % en 2019 et 0,2 % en 2021. Tels sont les objectifs fixés dans la loi de finance exercice 2018. Ainsi, les grandes orientations pour 2019-2021 ont été présentées par le gouvernement. La politique économique engagée par le gouvernement restera conforme aux visions du PAG pour l'année 2019. Il sera pareil pour les engagements dans le cadre de son Programme économique et financier avec le FMI. La prévision pour 2019 projette un taux de croissance vacillant entre 6,3 % et 7,8 % selon le scénario de référence qui s'aligne sur le Programme économique et financier conclu avec le FMI sur la période 2017-2019. Le scénario alternatif est orienté vers l'accélération rapide de la croissance économique, la réduction substantielle de la pauvreté etc. Le cadrage macroéconomique, les ressources totales du budget général tournent autour 10,1% en moyenne sur la période 2019-2021. Mais pour l'année 2019, elles pourront avoisiner les 1.139,7 milliards de FCFA contre 1063,6 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse de 7,2 %. Les dépenses du budget général priorisant les PPP connaîtront une progression moyenne de 1,9 % sur la période 2019-2021. La politique publique sera orientée vers la modernisation de l'administration fiscale et l'élargissement de la base imposable.
La représentation nationale a reconnu le travail fait par le ministre des Finances et de l'économie Romuald Wadagni et le Directeur général du Budget (DGB) Rodrigue Chaou et les cadres dudit ministère qui selon eux dénote du sérieux dans la gestion des finances publiques.
G. A.
Ecrit par : LDJ. Sarah
Mohamed Boudiaf est né à M’sila le 23 Juin 1919, et décédé le 29 Juin 1992 à Annaba. Président de l’Algérie du 16 Janvier au 29 Juin 1992.
Il est membre fondateur du Front de libération nationale (FLN), un des chefs de la guerre de l’indépendance algérienne. Membre du gouvernement provisoire de la république algérienne, et ministre d’Etat entre 1958 et 1962.
Mohamed Boudiaf s’exile au Maroc pendant une durée de 28 ans, en 1992, il est rappelé en Algérie, un pays qui se trouve en pleine crise politique. Mohamed Boudiaf devient président du haut comité d’Etat du 16 Janvier jusqu’à son assassinat qui a eu lieu le 29 Juin 1992 lors d’une conférence de cadres à Annaba.
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Par décision DCC 18-141 du 28 juin 2018, la cour constitutionnelle vient rétablir la justice en déclarant conforme à la constitution la loi sur l'interdiction du droit de grève aux magistrats, aux personnels de santé et aux forces armées. Une décision qui s'impose à tout le monde.
La loi sur l'interdiction du droit de grève aux magistrats et aux agents de santé vient de recevoir l'approbation de la cour. Après l'avoir déclaré contraire à la constitution par la cour présidée par le professeur Holo, la sixième mandature vient de reconnaître cette loi conforme à la constitution. Le retrait de droit de grève aux magistrats, au personnel de la santé et de la police votée par l'Assemblée Nationale est donc conforme à la constitution. Ainsi en a décidé la cour constitutionnelle en sa séance de ce jeudi 28juin 2018.
Ce deuxième revirement jurisprudentiel de la cour Djogbénou vient comme un coup de marteau sur la tête de certaine catégorie de fonctionnaire. Les magistrats, les agents de santé, les forces armées doivent ainsi se conformer à la décision de la cour qui s'impose à tout le monde.
Cette décision de la cour fait suite à sa saisine d'une requête en date du 20 mai 2018 et enregistrée le28 mai 2018 sous le N° 0938/157/REC-18 par laquelle les requérants demandent un réexamen des décisions DCC 18-001 du 18 janvier 2018, 18-003 du 22 janvier 2018 et 18-004 du 23 janvier 2018. C'est après analyses et interprétations que la cour décide recevable la requête tout en se prononçant d'office. Ainsi elle déclare conforme à la constitution, l'article 1er de la loi N°2017-43 modifiant et complétant la loi N°2015-18 du 13 juillet 2017 portant statut général de la fonction publique votée par l'Assemblée nationale le 28 décembre 2017, l'article 20 de la loi 2018-01 portant statut de la magistrature en République du Bénin, adoptée par l'Assemblée nationale le 4 janvier 2018 et l'article 71 de la loi 2017-42 portant statut du personnel de la police républicaine adoptée par l'Assemblée nationale le 28 décembre 2017. Cette nouvelle décision de la cour constitutionnelle se substitue aux dispositions évoquées, aux décisions DCC 18-001 du 18 janvier 2018, 18-003 du 22 janvier 2018 « et 18-004 du 23 janvier 2018.
Une décision salutaire
La décision DCC 18-141 du 28 juin 2018 vient remettre les pendules à l'heure. La cour constitutionnelle vient rendre justice au peuple béninois qui des années durant croule sous le coup des grèves générales sans service minimum parfois dans le secteur de la santé et de la justice. La cour vient donc rétablir une injustice et conforte le gouvernement dans sa position. Ainsi donc, le gouvernement dispose de l'arsenal nécessaire pour contrôler les magistrats, le personnel de la santé et de la police qui désobéiraient à cette disposition. Les décisions de la cour constitutionnelle étant sans recours et s'imposent à tout le monde, chacun doit se mettre au pas pour intégrer cette nouvelle disposition qui vient situer tout le peuple béninois. La cour ayant jugé que la requête vise à obtenir le rétablissement et la réalisation de l'impératif constitutionnel que constitue le fonctionnement continu des services stratégiques et essentiels à la vie, à la santé, à la sécurité, à la justice, à la défense et à la mobilisation des ressources publiques indispensables à l'existence de l'Etat et à la construction de la nation, a statue pour donner raison aux parlementaires porteurs dédites lois. Le temps n'est plus à présent aux interprétations mais à l'application par l'Etat des dispositions de la loi. Les agents indexes doivent se conformer à la décision et exercer leur métier dans la dignité et la légalité. Place maintenant au travail.
Giscard AMOUSSOU
Plusieurs lois ont été promulguées ce jeudi pas le chef de l'État, après leur validation par la Cour constitutionnelle.
Au total, huit lois dont la conformité a été prononcé par la cour constitutionnelle ont été promulguées par le président Patrice Talon.
Cette promulgation intervient suite aux décisions de conformité constitutionnelle DCC 18-141 et 18-142, rendues ce jeudi 28 juin 2018, sur des lois par l'Assemblée nationale dans le cadre des réformes politiques et institutionnelles.
Les différentes lois entrent en vigueur dès lors qu'elles sont promulguées.
G. A.
Les lois promulguées
Il s'agit de :
1 - Loi n° 2018-01 portant statut de la magistrature en République du Bénin ;
2- Loi n° 2017-43 modifiant et complétant la loi n° 2015-18 du 13 juillet 2017 portant statut général de la fonction publique ;
3- Loi n° 2018-14 modifiant et complétant la loi n° 2012-15 du 18 mars 2013 portant code de procédure pénale en République du Bénin ;
4- Loi n° 2018-13 modifiant et complétant la loi n° 2001-37 du 27 août 2002 portant organisation judiciaire en République du Bénin modifiée et création de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ;
5- Loi n° 2017-42 portant statut des personnels de la Police républicaine ;
6- Loi n°2018- 02 modifiant et complétant la loi organique sur le Conseil Supérieur de la Magistrature.
7- Loi n° 2018-10 portant protection, aménagement et mise en valeur de la zone littorale en République du Bénin ;
8- Loi n° 2018-12 portant régime juridique du bail à usage d'habitation domestique en République du Bénin.
Le service de délivrance des passeports diplomatiques et de service du ministère des Affaires étrangères est en rupture de stock de livrets. Cette situation de pénurie est persistante depuis quelques mois. Conséquence : des milliers de dossiers pour lesquels les frais d'établissement ont été payés sont restés sans suite. Du coup, les demandeurs ont des difficultés pour effectuer les voyages et autres missions à l'étranger.
Cette situation n'honore guère l'image du ministère des Affaires étrangères encore moins celle du pays.
Des sources proches du cabinet du ministre indiquent que des mesures palliatives sont prises pour gérer la crise en attendent la livraison qui doit venir de la France. Mais il n'est pas exclu que la pénurie perdure pendant des semaines, voire plusieurs mois.
En dehors du manque de livrets de passeport, il est souvent déploré la lenteur dans la délivrance de ce document de voyage. Cela s'expliquerait par le fait qu'il y a un seul agent qui s'occupe de la saisie des données avant l'impression sur les livrets de passeports.
Vivement des réformes au service passeports du ministère des Affaires étrangères.
D. M.
NEW YORK (Nations-Unies) – Les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont renouvelé jeudi à l’unanimité, et pour un an, la mission multidimentionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), en réclamant plus de progrès rapides dans le processus de paix.
Cette mission « ne restera pas pour toujours au Mali » et « cette résolution est claire sur le fait que nous ne pouvons plus accepter de retards » pour la paix, a indiqué l’ambassadeur adjoint des Etats-Unis auprès de l’ONU, Jonathan Cohen.
La Minusma compte quelque 15.000 Casques bleus, soit l’une des missions les plus importantes de l’ONU, déployée depuis 2013 au Mali.
Après la conclusion en 2015 d’un accord de paix et de réconciliation au Mali, une élection présidentielle est prévue le 29 juillet et l’ONU espère un scrutin « inclusif, libre, juste, transparent et crédible », précise la résolution rédigée par la France.
Le texte souligne l' »impatience » du Conseil de sécurité « face aux retards persistants » dans « l’application entière » de l’accord de paix de 2015.
La résolution maintient les effectifs actuels de la Minusma, demande de définir de meilleures priorités dans leur mission, réclame des équipements aéroportés supplémentaires, et évoque la possibilité d’établir à long terme une stratégie de sortie du pays pour l’ONU.
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BOUIRA – Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a procédé jeudi à Bouira à la mise en service d’une série de projets relevant de son secteur susceptibles d’alimenter près de 45 000 habitants répartis sur les communes de Bouderbala, Boukram, Souk Lakhmis, El-Mokrani, Ridane, Hadjra Zerga, El-Asnam et Bechloul.
Dans la commune de Bouderbala, le ministre a inauguré un réservoir d’une capacité de 1000 M3 d’eau et une station de pompage (SP4) d’une capacité de 85 M3 par heure devant alimenter la station de pompage n 5 destinée à raccorder les villages et autres zones éparses de la commune voisine de Boukram.
« Les localités concernées par ces projets sont Ouled Brahim et Arkoub, relevant de Bouderbala, et le village Sebkhi, dans la commune de Boukram.
Celles-ci compte au total plus de 22000 habitants », ont précisé les responsables locaux du secteur au ministre sur le site du projet.
A Souk Lakhmis (ouest de Bouira), M. Necib a mis en service également un réservoir d’une capacité de 2000 M3, destiné à alimenter Souk Lakhmis et six localités rurales d’El-Mokrani qui comptent une population de quelque 15 000 habitants, selon les détails recueillis sur place. Une enveloppe de 270 millions de dinars a été allouée à cette opération qui porte aussi sur la réalisation d’un réseau d’alimentation en eau potable pour ces régions enclavées.
« Ces opérations nous permettent ainsi d’alimenter chaque jour Souk Lakhmis et El-Mokrani de façon quotidienne », ont assuré les responsables du projet.
Le ministre s’est déplacé par la suite à la commune de Sour El-Ghozlane (Sud de Bouira) où il a mis en service une station de pompage d’une capacité de 1400 M3/jour.
Hocine Necib a visité également la commune de l’extrême sud de Bouira, à savoir Hadjra Zerga, où il a inauguré un réseau d’AEP, nouvellement réalisé, pour alimenter la commune et les localités limitrophes, à l’image notamment de Zaouia, Ouled Makhlouf, Drabnia et Triricha, pour un montant de 40 millions de dinars, d’après les explications fournies lors de la visite ministérielle.
Le ministre a clôturé sa visite dans la commune d’El-Asnam, à l’Est de Bouira, où il a aussi mis en service un dédoublement d’un réseau AEP devant alimenter El-Asnam et la municipalité voisine de Bechloul (Est).
Dans un point de presse tenu en marge de sa visite à Hadjra Zerga, le ministre a exprimé son contentement et sa satisfaction face au progrès que connaît son secteur à Bouira en matière de réalisation des projets ainsi qu’en matière de réponse aux besoins des populations en eau potable.
½Nous sommes très satisfaits, nous constatons d’importantes amélioration dans le secteur notamment à Bouira qui compte trois barrages», s’est réjoui le ministre. Sur les 45 communes de la wilaya de Bouira, 43 d’entre elles sont alimentées de façon quotidienne, a expliqué le directeur de l’Algérienne des Eaux (ADE, M. Ramdane Haouchène au ministre.
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WASHINGTON -Le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, s’est entretenu jeudi à Washington avec le dirigeant de la major britannique, Bob Dudley, avec lequel il a passé en revue l’état des investissements conjoints et les nouvelles possibilités de partenariat.
« Nous avons passé en revue l’ensemble des projets et évoqué la possibilité de développer de nouveaux partenariats « , a déclaré le patron de Sonatrach à l’APS à l’issue de ces discussions, tenues en marge de la conférence mondiale sur le gaz à Washington.
Les deux dirigeants se sont donnés rendez-vous le 30 octobre prochain à Alger pour approfondir les discussions sur ces dossiers.
M.Ould Kaddour a fait savoir que Bob Dudley lui a fait part de l’intérêt de BP de continuer à développer In Salah Gas, une joint-venture entre Sonatrach, BP et le norvégien Statoil.
British Petroleum, a émis le souhait de proroger les contrats de la joint-venture d’In Amenas. Ce site gazier situé dans le bassin d’illizi est également exploité par Sonatrach, BP et Statoil.
Bob Dudley a exprimé au cours de cet entretien sa satisfaction du niveau partenariat entre Sonatrach et la major britannique.
Auparavant, Ould Kaddour s’est entretenu avec le patron d’ExxonMobil, Darren Woods, et ses deux vice-présidents, David Maclean et Brad Corson.
Le dirigeant du groupe pétrolier public a multiplié les rencontres avec des responsables des compagnies américaines et internationales, dans une démarche visant à promouvoir les investissements de Sonatrach, le coeur battant de l’économie algérienne.
M.Ould kaddour a eu, à ce titre, des discussions avec les dirigeants de l’américain Chevron, l’italien Enel et le nippon, Coo Itochu.
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ALGER- La ministre de la Poste, des Télécommunications et des Technologies du numérique, Imane Houda Feraoun a insisté, jeudi à Alger, sur l’impératif d’améliorer le niveau des prestations des télécommunications, particulièrement le réseau internet pour répondre aux aspirations des citoyens.
Répondant aux interrogations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une séance plénière présidée par Saïd Bouhadja, président de l’assemblée sur les raisons de la perturbation des prestations du réseau internet en Algérie, le manque de moyens des télécommunications dans la wilaya de Laghouat et les raisons du retard d’arrivée des colis à leurs destinataires, Mme Feraoun a précisé que son secteur assurait « une prestation de qualité en matière de télécommunications en assurant la prestation du réseau internet dans toutes les région du pays », indiquant que le nombre d’abonnés au réseau internet fixe a dépassé 15 millions d’abonnés.
Le secteur assure 34 millions de lignes de réseau internet mobile, dont 23 millions de 3e génération (3 G) et 11 millions de lignes de 4e génération (4 G) à travers tout le territoire national.
Pour améliorer la prestation, un montant de 3 milliards de DA a été alloué pour la promotion de la formation, a indiqué Mme Feraoun, précisant que 40.566 employés ont été formés en 2016-2017, ajoutant que près de 30 % des fonctionnaires d’Algérie télécom (AT) bénéficient annuellement d’une formation continue.
Rappelant les conventions signées avec les secteurs concernés pour la formation de 1499 étudiants à Algérie Télécom dans le domaine de la formation technique dans les centres de formation professionnelle, la ministre a indiqué que des contacts sont en cours avec les instances concernées pour le recrutement de ces étudiants dans les différents centres d’AT au niveau national pour améliorer les prestations du réseau internet.
Il est prévu le recrutement de plus de 5.000 jeunes par Algérie Telecom vers la fin 2019 début 2020.
Elle a rappelé dans ce sens tous les projets importants en cours de concrétisation en vue de hausser le niveau du débit internet et améliorer le service pour un meilleur classement de l’Algérie dans l’Union internationale des télécommunications (UIT).
Pour ce qui est de l’amélioration du service des moyens de télécommunication dans toutes les localités de la wilaya de Laghouat, la ministre a indiqué que toutes les Assemblées populaires communales (APC) et leurs annexes bénéficient du réseau internet 3G « Mobilis » et sont couvertes du réseau de télécommunication du téléphone fixe et mobile.
Grand nombre de routes nationales sont couvertes également du réseau internet 2G et tous les établissements culturels, éducatifs et sportifs bénéficient du service mobile fixe et réseau internet, a-t-elle fait savoir.
A une autre question sur le retard de réception du courrier en temps voulu, Mme Feraoun a imputé ce retard au départ à la retraite de plus de 5807 employés d’Algérie Poste en 2016-2017 pour le volet distribution des colis, mettant en avant l’importance de « renforcer la formation en faveur des nouveaux employés dans ce domaine en raison de la complexité de cette tâche ».
« Le retard dans l’arrivée des colis à leurs destinataires en temps opportun est du à plusieurs raisons à savoir l’absence de précision dans les adresses et l’appellation des rues, le changement du lieu de résidence sans aviser les services de la poste et le manque d’utilisation des boites postales dans les immeubles », a souligné la ministre.
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Le Directeur de cabinet du Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, M. Rufino d'ALMEIDA représentant le Ministre d'Etat chargé du Plan a reçu ce jeudi 28 juin, le document de transformation structurelle, emploi, production et société du Bénin. Le document officiellement à lui présenté par le Directeur du Bureau sous régional de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest, M. Dimitri Sanga est un ouvrage d'analyses de donnée spécifiques du Bénin.
Désigné par le vocable « profil pays », ce document a pour objectif principal de produire des analyses de données spécifiques à chaque pays et des recommandations politiques pour une transformation structurelle favorisera le développement durable.
« Aujourd'hui nous avons le plaisir de lancer le profil pays du Bénin qui va regarder sous trois angles à savoir : L'emploi, la production et ce que nous appelons la société », a indiqué le Directeur du Bureau sous régional de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest, M. Dimitri Sanga. Il a précisé que le document montre que l'enseignement technique et la formation professionnelle (ETFP) est un secteur exigu caractérisé par une surreprésentation des filières tertiaires.
Pour le Directeur de cabinet du Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, M. Rufino d'ALMEIDA qui a reçu le document, « ce document ira nourrir la réflexion déjà amorcée au Bénin pour nous permettre d'avoir des données fiables et pour éviter la navigation à vue afin que nous soyons précis et avoir les données nécessaires avant de prendre les bonnes décisions ».
Avant de remettre officiellement le document à M. Rufino d'ALMEIDA, M. Dimitri Sanga a précisé que le profil pays 2018 du Bénin a été élaboré en étroite collaboration avec l'Institut National de la statistique et de analyse économique du Bénin (Insae) et le bureau de l'unicef du Bénin.
Marcel HOUETO
AL GER- Le ministre de la Communication, Djamal Kaouane, a affirmé jeudi à Alger que l’Algérie avait déposé « 102 nouvelles plaintes auprès de la partie espagnole en raison du brouillage radiophonique exercé contre les fréquences de la Radio algérienne le long du littoral algérien ».
« Nous poursuivons nos efforts pour défendre les droits de notre pays.
C’est dans cet esprit que 102 nouvelles plaintes ont été déposées auprès de l’Espagne en 2016 et 2017 », a souligné le ministre en réponse à un député lors d’une plénière consacrée aux questions orales, présidée par le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) Said Bouhadja.
Il a ajouté, dans ce sens, que « l’Administration espagnole a décidé de la fermeture de 5 nouvelles stations radiophoniques illégales, tandis que le reste des plaintes est en cours d’examen ».
Le premier responsable du secteur a rappelé que l’Algérie avait déjà déposé « 72 plaintes » auprès de l’Espagne sur le brouillage radiophonique, conformément à la législation internationale, ce qui a conduit à « la fermeture de 18 stations radiophoniques espagnoles illégales et la réduction de la puissance d’ondes de 17 autres stations violant la ligne de fréquence internationale ».
Evoquant le plan national de diffusion radiophonique et télévisuelle, le ministre a assuré que « la stratégie de développement national pour la couverture audio-visuelle porte sur la transition progressive vers la diffusion du +tout numérique+ ».
Par ailleurs, M. Kaouane a fait savoir que le secteur de la Communication représenté par l’entreprise Télédiffusion d’Algérie (TDA) avait réussi à « introduire et à généraliser le premier réseau de Télévision Numérique Terrestre (TNT) », un investissement d’un coùt de 50 millions de dollars.
« Ce réseau comprend 140 émetteurs assurant la couverture de 85% de la population à travers un bouquet de cinq (05) chaines publiques télévisées », a souligné le ministre, prévoyant que ce réseau pourrait atteindre une couverture de 95% au minimum à l’horizon 2020.
En prévision de l’arrêt de la diffusion de la télévision analogique prévu pour le « 17 juin 2018 », le ministre a indiqué que le secteur « s’apprête à assurer la transition de la diffusion radiophonique +FM+ à la diffusion numérique terrestre, une technique permettant la diffusion d’un grand nombre de chaines avec une qualité meilleure », ajoutant qu’une station radio d’essai pour la diffusion radiophonique numérique a été mise en service avec succès le 13 février 2018.
Aussi, il a affirmé que cette stratégie globale pour la transition vers « le tout numérique » constituait « une opportunité pour la diversification de l’économie nationale à travers la création de richesses et d’emploi, relavant que cette stratégie contribue aussi à l’émergence d’un nouvel écosystème pour l’audio-visuel fondé sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) ».
A une autre question sur l’intention du gouvernement de créer une ville médiatique, le ministre a indiqué que cette « orientation attire des fonds importants, car il est destiné à la grande production cinématographique », ajoutant que « l’investissement dans ce domaine est actuellement indisponible, mais la possibilité de sa concrétisation ultérieurement avec l’implication de l’investissement privé est tout à fait possible ».
S’agissant du satellite algérien « Alcomsat-1 », M. Kaouane a annoncé qu’il serait « opérationnel dans les prochains jours, ajoutant que l’Agence spatiale algérienne apportait les « dernières retouches aux essais techniques ».
Concernant la possibilité de lancer une chaîne publique sportive, le ministre a souligné que « ce projet est entravé par plusieurs obstacles dont l’absence d’un siège décent, le manque de stations mobiles pour la couverture des activités sportives et les droits de diffusion aux coûts élevés ».
Pour ce qui est de la couverture radiophonique de proximité dans la wilaya de M’sila, le premier responsable du secteur a indiqué que cette couverture « a connu un développement soutenu avec un taux de couverture de 79 % de la population, un taux qui devrait augmenter avec la réception de plusieurs projets ».
S’agissant de la couverture télévisuelle dans la wilaya, le ministre a fait savoir qu’elle s’effectuait par le biais d’un réseau de diffusion analogique avec une couverture globale de 94 % de la population, ajoutant que ce réseau pourrait être remplacé par le réseau de télévision numérique terrestre (TNT).
A une autre question du député, Naoum Belakhdar du parti du Front de Libération nationale(FLN), sur le « manque de couverture télévisuelle dans la wilaya de Djelfa », M. Kaouane a nié « toute privation ou marginalisation de cette wilaya de la couverture médiatique de la télévision publique qui oeuvre par tous les moyens possibles à garantir une couverture dans toutes les wilayas sans exception », appelant à « ne pas limiter la télévision publique au JT de 20H00 ».
Le ministre a révélé dans ce contexte que la wilaya bénéficiait d’une présence périodique dans tous les rendez-vous d’information, espaces et différents programmes, rappelant que « plus de 21 thèmes ayant trait à la wilaya ont été diffusés durant les trois derniers mois dans des bulletins d’information dont 20 % sont des visites et conférences et 80 % des enquêtes et reportages de développement, un chiffre, a-t-il dit, qui reflète la présence de la wilaya dans les rendez-vous d’information à raison d’une fois sur 5 jours ». En ce qui concerne la couverture des rendez-vous festifs, cette dernière est soumise au principe « d’alternance entre les wilayas ».
Pour ce qui est de la demande d’ouverture d’un siège de la télévision dans la wilaya de Djelfa, M. Kaouane a indiqué que cela reposait sur les moyens matériels et humains.
Cette « revendication soulevée par toutes les wilayas est difficile d’accès dans ce contexte financier sensible qui marque la télévision publique qui a à subir de grandes charges financières pour faire fonctionner les centres ouverts dans le grand Sud ».
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