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Afrique

Affaire des pieds noirs: L’organisation des Moudjahidines dénonce les propos des responsables

Algérie 360 - Fri, 06/08/2018 - 14:00

Le secrétaire général de l’Organisation Nationale des Moudjahidines, a réitéré, en marge d’un communiqué récemment rendu public, dont une copie est parvenue à notre rédaction,le refus de cette dernière ainsi la famille révolutionnaire de toute normalisation avec l’Etat français, sans présentation d’une excuse formelle.

La même organisation n’a notamment pas apprécié les déclarations du premier ministre Ahmed Ouyahia, incitant les hommes d’affaires à s’appuyer sur les anciens pied-noir d’Algérie pour constituer des lobbys.

L’ONM a dénoncé des déclarations attentant à la dignité du peuple algérien et portant atteinte à son histoire, faites par de hautes responsables de l’Etat.

«De telles déclarations constituent une insulte pour la mémoire de la nation. Elles proviennent de hauts responsables ignorant les crimes commis par les pieds noirs contre le peuple algérien durant la colonisation », affirme le communiqué.

Selon la même source, ces déclarations démontrent une erreur de jugement et une sous-estimation des sacrifices consentis par les fidèles parmi les enfants du peuple algérien ».

«Ces déclarations sont  contradictoires avec les constantes nationales et les principes de sa révolution », ajoute le communiqué.

Pour rappel, M. Ouyahia a appelé les entrepreneurs algériens à s’appuyer sur la communauté algérienne mais aussi sur les anciens d’Algérie ou les pieds noirs pour exporter.

Imane Kimouche / version française: Rachel Hamdi

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Le Bénin en lice pour abriter l'Académie francophone de Tennis

24 Heures au Bénin - Fri, 06/08/2018 - 13:58

Candidat pour accueillir une Académie Francophone du Tennis, le Bénin à travers son Ministre du Tourisme de la Culture et des sports, et le President de sa Fédération de Tennis a dévoilé son ambition au Forum de la Francophonie du Tennis réuni à Paris le 6 juin dernier.

"Ensemble, Osons l'avenir du tennis sur terre battue" tel est le projet proposé par la Fédération Beninoise de Tennis (FBT) sous le haut patronage de la Présidence de la République. L'ambition du Benin est de proposer aux pays francophones, de façon solidaire et responsable, l'invention et le partage du tennis sur terre battue en Afrique. L'objectif visé est de contribuer au renforcement et à la pérennité du plus grand tournois sur terre battue, le prestigieux Roland Garros.

Le Benin prétend pouvoir être le catalyseur d'un levier de développement partenarial équitable sur un continent riche de ressources et talents, puissance économique et démographique qui marquera le 21eme siècle.

Le Président de la FBT affirme que "Promouvoir un sport pas encore populaire, mais qui peut faire naître et émerger ses champions, est un acte politique fort au sens noble de l'intérêt commun, pour porter le présent et dessiner l'avenir"

Jean Claude Talon est convaincu que le partage des expériences, des savoirs et talents des fédérations francophones expérimentées justifie la promotion et le développement d'une école francophone marquée par l'originalité du jeu sur terre battue. Il a ainsi imaginé un projet innovant et global, s'inscrivant dans l'intérêt de toutes les fédérations de tennis d'Afrique (francophones ou non), bâti sur l'excellence de toutes ses composantes : sportives, éducatives, sociales, économiques, environnementales et architecturales.
La localisation d'un tel projet au coeur du large mouvement de développement qu'est le PAG prend sens sur la route des pêches au Bénin.

L'académie sera ouverte aux jeunes champions des 27 pays francophones, sur des cycles de 9 mois pour les 12-18 ans, et sur des stages de 15 jours pendant les vacances scolaires pour les 6-11 ans.
Elle formera des tenniswomen et tennismen du continent de haut niveau, spécialistes de la terre battue, et surtout des femmes et des hommes autonomes, citoyens de demain. Elle proposera également des formations diplômantes d'entraîneurs et des formations d'arbitres.
L'académie sera aménagée autour de 20 courts en terre battue dont un central, des salles de cours, 50 chambres individuelles, des parcours sportifs, des espaces "practice", une piscine, une salle de fitness, une salle de soins, un restaurant, un self, une boutique, un club house....

Au total, Oswald Homeky et Jean-Claude Talon ont défendu un projet sur un modèle économique structuré, qui capitalise tous les acquis et enjeux en matière d'environnement et de développement durable, qui remplira sa mission sportive et éducative sur la durée parce qu'elle s'inscrit dans un modèle économique viable, financé et pérenne. Ce projet se positionne comme une illustration de la capacité et du talent du continent à bâtir son avenir sous des formes singulières, originales et référentes.

Giscard AMOUSSOU

La délégation béninoise trè en images
Jean Claude Talon, Tarak Chétif Président de la Confédération Africaine de Tennis et Silvere Henri Vissé Journaliste et modérateur

Eric Adja Représentant Régional de l'OIF à Lomé, jean Claude Talon Président de la Fédération Béninoise de Tennis, Oswald Homecky Ministre des Sports et de la Culture , Jean Marc Adjovi Boco Directeur du Centre Diambars au Sénégal et Audrey De La Croix déléguée aux sports de l'OIF

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Vidéo hostile à Bouteflika: le Parlement européen exprime ses « regrets » à l’Algérie

Algérie 360 - Fri, 06/08/2018 - 13:54

Le Parlement européen a exprimé jeudi ses « regrets » à l’Algérie suite à la diffusion d’une vidéo attentatoire aux symboles de l’Etat algérien, enregistrée dans les espaces de l’UE et grâce à des moyens mis par celle-ci à la disposition des médias, a affirmé l’ambassade d’Algérie à Bruxelles.

Le chef de cabinet du président du Parlement européen, Diego Canga Fano « a exprimé à l’ambassadeur d’Algérie, Amar Belani, ses regrets suite à cet incident », a-indiqué l’ambassade dans un communiqué.

Fano a affirmé à l’ambassadeur d’Algérie qu’ « une enquête interne » a été menée par ses services pour connaitre les circonstances dans lesquelles cette vidéo a été tournée, a ajouté la même source.

« Les  éléments de l’enquête ont fait ressortir que Mme Haddad-Lefèvre a délibérément enfreint les règles internes de l’institution et a abusé de la confiance des opérateurs du plateau de télévision du Parlement européen en dissimulant ses intentions malveillantes », a-t-on souligné.

Selon l’ambassade d’Algérie à Bruxelles, la direction générale de la Communication au Parlement européen a adressé, suite à l’enquête, « une lettre d’avertissement » à Mme Haddad-Lefèvre.

La direction générale de la Communication au Parlement européen a décidé également le 6 juin, et à titre conservatoire, de suspendre l’accès de Mme Haddad-Lefèvre aux studios d’enregistrement de l’institution européenne, « jusqu’à ce qu’elle rende compte de ses agissements irresponsables devant une commission appelée à statuer sur son accréditation », a-t-on encore affirmé.

L’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles a « pris acte » de ces explications ainsi que des mesures adoptées en vue de « mettre un terme à cette manœuvre malveillante ».

Sur instruction du ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles,  Amar Belani, a effectué « une démarche pressante » auprès de M. Diego Canga Fano, afin de demander des explications et clarifications sur l’utilisation frauduleuse par la correspondante de la Chaîne satellitaire « Al-Hiwar TV » des installations du Parlement pour l’enregistrement d’une vidéo attentatoire à l’honneur et à la dignité des symboles et des institutions algériennes.

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Medjani : «Nous n’avons pas notre mot à dire concernant les décisions de la FAF»(vidéo)

Algérie 360 - Fri, 06/08/2018 - 13:52

Tout d’abord, une analyse sur ce match perdu contre le Portugal ?
Je pense qu’il va falloir analyser le match à tête reposée pour pouvoir  parler du contenu. Je crois qu’on a vu quand même la différence centre une grande équipe et nous ce soir. Ce n’est pas à moi de tirer sur l’ambulance. Dans un match, il y a toujours des choses bonnes et d’autres moins bonnes. Le seul regret que l’on a, c’est que les trois buts qu’on concède, on aurait pu éviter. Ce sont des erreurs corrigeables c’est ce qui laisse des regrets sur le match.
La possession de balle était pour le Portugal, ça on le savait, mais bon il faut regarder devant. On est aujourd’hui une équipe qui est en difficulté, il ne faut pas se le cacher, maintenant il faut garder la tête haute.
On a annoncé le départ de Madjer et son staff après ce match, êtes-vous au courant ?
Vous savez, on suit un peu les choses de l’extérieur. On suit comme tout le monde les déclarations des uns et des autres. Après, une chose est sûre, tout le monde a des responsabilités. Après, la seule chose qu’on ne peut enlever à Rabah Madjer, c’est qu’il a voulu bien faire et quand il a parlé, il l’a fait avec son cœur.
Qu’avez-vous à dire sur cette décision ?
Maintenant, concernant les décisions qui seront prises par la fédération, je crois que nous n’avons pas notre mot à dire là dessus. On ne nous a pas demandé notre avis  pour ramener le coach et on ne le fera pas s’il doit y avoir une décision. On est là pour donner le meilleur de nous-mêmes sur le terrain. Malheureusement sur ces trois derniers matchs, on est en difficulté. Maintenant, il faut faire le constat et essayer de trouver des solutions à nos maux. Il faut être prêts pour le mois de septembre.
Vous avez subi presque tout le match, un commentaire ?
On a subi parce qu’on avait décidé de jouer bas, on avait décidé de jouer en bloc, donc on a eu des difficultés à remonter le ballon. C’est normal parce qu’on a décidé de jouer bas et essayer d’être dangereux sur les attaques rapides. C’est un jeu qu’on maitrisait bien en 2014, puis sous l’ère Gourcuff en 2015, lorsqu’il avait bien sûr décidé de reprendre les choses en main. C’est des choses qu’on a perdues depuis. Après, je crois qu’il  y a des choses à prendre en compte, car l’équipe n’est plus la même.
C’est-à-dire ?
Je veux dire que l’équipe des années passées n’est pas celle d’aujourd’hui. C’est difficile d’avoir une cohésion lorsqu’on est en recherche. Le coach l’a bien dit, il était en période de prospection. Il a donné la chance à pas mal de joueurs, donc quand on est en période de recherche, il nous faut forcément du temps et beaucoup de travail pour y arriver.
Comment vous voyez l’avenir de la sélection ?
Une équipe ne se construit pas en 6 ou 7 mois mais en deux ou 3 ans. Il va falloir être patient. Comme je l’ai dit, il y a quelque temps, nous avons besoin de reconstruire une équipe et le plus important est d’être opérationnel pour les prochaines éliminatoires de la Coupe du monde 2022.

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Mauritanie : le ministère de la santé menace de sanctionner les cliniques privées

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 06/08/2018 - 13:51
Saharamédias - L’inspection générale de la santé a menacé jeudi de sanctions les structures de santé privées en Mauritanie, à l’issue...
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Produits Algériens refoulés par plusieurs pays !

Algérie 360 - Fri, 06/08/2018 - 13:43

Le président de l’Association nationale des exportateurs Algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, affirmé que plusieurs cargaisons de dattes et pommes de terre ainsi d’autres produits agricoles viennent d’être refoulées par la Fédération de la Russie, le Canada, La France ainsi le Qatar  car, elles ne sont pas conformes aux normes et ne correspondant nullement aux termes du contrat conclus entre les deux parties.

En effet, le commerce vire au cauchemar, la France qui avait saisi les autorités, a notamment découvert une énorme quantité de verres de terre dans les dattes algériennes. Résultat : celle-ci avait été entièrement brûlée.

Le président d’ANEXAL a fait savoir que la quantité des produits agricoles algériens exportés durant les quatre derniers mois de l’année en cours a atteint les 20 millions de dollars, un chiffre déclaré « très bas » par rapport au nombre attendu, chose qui a été provoquée par l’énorme quantité de produits renvoyés.

«Il ne suffit pas de produire. Il faut également savoir produire et respecter des normes afin qu’on n’entache pas la bonne réputation des produits algériens » a,-t-il estimé.

Selon lui, l’Etat algérien ne fait pas suffisamment pour stimuler l’acte d’exporter correctement. Les exportateurs doivent être encadrés et préparés pour ne pas se retrouver dans des situations de retour de leurs marchandises avec tout ce que cela induit comme pertes financières.

Dans le même contexte, M.Nasri a appelé à la nécessité de conquérir le marché international. À cet effet, il s’est notamment déclaré optimiste, relevant l’existence de signaux d’espoir.

«Il faut se diriger vers la communauté algérienne établie un peu partout dans le monde et qui peut être un relais pour la promotion des produits algériens», a-t-il ajouté.

La même source a annoncé la tenue d’une réunion prévue le 12 du mois en cours au niveau du ministère de l’agriculture, afin de résoudre ce problème.

Imane Kimouche / version française: Rachel Hamdi

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Secousse tellurique à Batna !

Algérie 360 - Fri, 06/08/2018 - 13:41

Une secousse tellurique de magnitude de 3,7 sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu, vendredi à 03h15 dans la wilaya Batna, indique le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.

L’épicentre de la secousse a été localisé à 8 km au nord-est de la commune de Sefiane à l’ouest de la wilaya de Batna, précise la même source.

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Insécurité à Nouakchott, le porte-parole du Gouvernement minimise vu ce qui se passe à Paris, Washington, Moscou

CRIDEM (Mauritanie) - Fri, 06/08/2018 - 13:20
Le porte-parole du Gouvernement mauritanien a expertisé jeudi l’insécurité et la criminalité à Nouakchott, estimant que la capitale...
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Cotonou, la ville généreuse qui encourage la mendicité des enfants

24 Heures au Bénin - Fri, 06/08/2018 - 13:00

Ils prennent leurs quartiers aux alentours des mosquées, dans les feux tricolores, autour des églises, devant les officines de pharmacie et les centres de santé. Leurs corps frêles parfois habillés en haillons abordent le premier passant pour lui réclamer une ‘'dette'' de générosité. Enfants mendiants, enfants mendigots, ces petits êtres abandonnés ou commandés par des adultes, font parfois montre d'une certaine agressivité pour arracher à leur cible, une aumône. A Cotonou, la population aussi joue le jeu, au nom de certains principes religieux ou de solidarité, encourageant de ce fait un fléau qui s'enracine au fil des ans.

Cotonou, il est 10h. Au carrefour du marché Missébo, le feu vient de passer au vert, Adjarath, vautrée dans un fauteuil roulant s'empresse de quitter la chaussée pour rejoindre le trottoir. Visage caché dans une burqa sale, elle pose un regard triste sur sa main droite qui expose quelques pièces de monnaie. Cette fille de 12 ans pratique la mendicité depuis l'âge de 8 ans. Autour d'elle, une nuée de petites filles de la même confrérie s'anime. Elles font partie des protégées d'Adjarath qui leur montre les ficelles de ce qu'elle considère comme un métier. La pitance quotidienne qu'elle tire de cette activité a du mal à lui donner tort.

« Je gagne entre 2500 et 3000 FCFA par jour », dit-elle avec un regard qui semble avoir renoncé à toute dignité.

Une partie de l'argent gagné permet de satisfaire quelques besoins féminins comme l'achat de chaussures, de tissus et de boucles d'oreilles. L'autre partie, Adjarath la remet à sa mère qui mendie comme elle au quartier Zongo, situé non loin de là.

Cette confession de la jeune mendiante étaye la thèse d'une filière de mendicité qui se développe à Cotonou.

Les géniteurs de ces enfants, qui ne sont pas moins des mendiants, n'ont aucun scrupule à en parler.

« J'ai quatre enfants et je les envoie tous mendier sur divers carrefours de la ville. Moi aussi, je fais la manche ici à Zongo. Je suis consciente que c'est mauvais. Mes enfants souffrent souvent de fièvre, de diarrhée et de fatigue, nous sommes très pauvres. Mon mari qui a quitté le Niger avec moi pour venir au Bénin est déjà décédé. Je n'ai pas le choix », explique Maïmouna.

Des histoires difficiles à vérifier

Selon le sociologue Abdoulaye Benon Mora, rien ne justifie ce phénomène qui n'a même pas le prestige d'un fait social. Cet enseignant de l'Université d'Abomey-Calavi n'est pas convaincu par ces histoires que racontent les mendiants pour justifier leur comportement.

« La mendicité des enfants n'est pas un fait social. C'est un fléau au même titre que le vol, les braquages et les autres crimes. Elle fait partie des interdits sociaux. En conséquence, tous ces enfants doivent être ramassés des rues de Cotonou », préconise-t-il.

Sur le plan confessionnel, les religieux aussi ont leur point de vue sur le phénomène.

« Il n'est pas question de relier ce fléau à l'Islam », s'emporte d'emblée Roufaï Rashid, assistant du président de l'Union islamique du Bénin.

« L'Islam encourage l'aumône mais pas la mendicité ; encore moins la mendicité des enfants. Il n'y a aucune similitude entre ces deux faits », tranche-t-il radicalement.

Même si cette pratique n'est pas prônée par l'Islam, « l'apprenant de l'école coranique peut être amené à mendier pendant un mois. C'est considéré comme un rite de passage dans l'éducation religieuse de l'enfant », clarifie Dr Abdoulaye Bénon Mora.

L'universitaire précise que ce rituel religieux n'existe pas dans les villes du Sud Bénin comme Cotonou.

Selon une enquête réalisée en 2015 auprès d'un millier d'enfants impliqués dans la mendicité au Bénin par Princeton, une prestigieuse université américaine, Cotonou n'abrite pas d'enfants talibés comme Dakar au Sénégal (généralement un garçon âgé de 5 à 15 ans, issu d'une famille pauvre, confié par ses parents à un maître coranique ou marabout afin que celui-ci se charge de son éducation religieuse. Cette éducation a lieu dans un daara, une école coranique. En contrepartie, le talibé doit s'acquitter des travaux domestiques, et est généralement contraint à mendier dans les rues afin de subvenir à ses besoins et aux besoins de son maître et de sa famille.). Mais il n'y a pas de quoi pavoiser. La ville enregistre la deuxième plus forte population d'enfants mendiants du Bénin après Malanville (située à 800 km au nord de Cotonou), d'après la même enquête. Ils seraient au nombre de 1 404 à Cotonou contre 1 688 à Malanville.

Le phénomène préoccupe les autorités du Ministère de la fonction publique, du travail et des affaires sociales qui ont du mal à s'y attaquer sans en maîtriser les contours.

« Les enfants ne mendient pas de leur plein gré. Ils sont envoyés par des adultes à qui ils rendent compte en fin de journée. Il faut remonter à ces personnes et comprendre leurs motivations. C'est très important. Cela permet de savoir s'il s'agit d'un réseau de mendicité ou de parents en situation d'indigence avancée. C'est après avoir réuni toutes ces informations, qu'on pourra envisager une solution efficace contre ce fléau », affirme Bruno E.S.Y Gbehinto, directeur de la famille, de l'enfance et de l'adolescence.

Son département a mis en place une commission qui travaille à comprendre les contours du phénomène. En attendant ses recommandations, les populations de Cotonou, consciemment ou inconsciemment, continuent d'alimenter les réseaux d'enfants mendiants.

Rufin PATINVOH

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Droit de réponse de Monsieur Ould Cheine et flagrant délit de mensonge

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Le mariage à l'épreuve du lesbianisme

24 Heures au Bénin - Fri, 06/08/2018 - 10:00

L'union entre l'homme et la femme a été de tout temps reconnue par la tradition et la loi comme fondement du mariage et de la famille. Mais avec l'évolution des mentalitéset la nouvelle conception du mariage entre les être humains, le phénomène de l'homosexualité et surtout du lesbianisme n'épargne pas la société béninoise. Les religions encore moins le code des personnes et de la famille ne reconnaît aucun droit aux homosexuels au Bénin. C'est pourquoi, certaines autorités réclament des sanctions à l'encontre de celles qui s'adonnent au lesbianisme et autres actes attentatoires aux « bonnes mœurs ».

Dans le dictionnaire philosophique du droit canonique édité par Voltaire au début du 6ème siècle, ce philosophe définissait le mariage dans l'ordre civil comme étant « une union légitime de l'homme et de la femme pour avoir des enfants, pour les élever, et pour leur assurer les droits des propriétés sous l'autorité de la loi ». Des siècles après, cette définition a beaucoup évolué et l'évoquer ainsi, pourrait changer complètement les habitudes auxquelles on assiste dans le monde d'aujourd'hui.
Le mariage pour le sociologue Abdon, n'est plus cette union entre l'homme et la femme, mais plutôt, « une union entre deux êtres humains, peu importe leur sexe ».Le nouveau concept y va d'ailleurs et laisse désormais dans le champ lexical de tous, les mots comme l'homosexualité, la bisexualité, le lesbianisme et autres.
Mais en remontant dans l'histoire, on se rend compte que le Bénin, tout comme les autres pays africains, est régie par des valeurs culturelles, cultuelles et traditionnelles qu'il convient de préserver et de pérenniser selon les gardiens du temple.
Xavier N'Solé est dignitaire et chef de sa famille. Du haut de ses 82 ans, il dit être suffisamment outillé pour faire revivre le mariage del'époque ancienne. « A cette époque, ce n'était pas les individus qui se marient mais plutôt les familles puisque tout se négocie entre les deux familles et non entre la fille et le garçon », raconte l'octogénaire en précisant qu'il arrive parfois où les gens qui seront en couple ne se croisent même une fois dans leur vie. Revivant cette période si nostalgique, Xavier confie que cette forme de mariage a toujours été le socle de la stabilité dans les foyers puisqu'au-delà des deux individus (le mari et la femme), ce sont deux familles qui se sont réunies.
Mais l'évolution du monde ces dernières années et l'imposition presque de ce phénomène d'homosexualité dans les sociétés ont totalement bouleversé les anciennes habitudes et ont aussi tendance à tordre le cou aux valeurs traditionnelles qui faisaient pourtant la fierté des communautés béninoises. Bien que, dans de nombreuses cultures du pays, au cours de l'histoire, des femmes ont eu des relations sexuelles avec d'autres femmes, elles ont rarement été désignées avant le XXe siècle comme faisant possiblement partie d'un groupe défini et autonomiste, sur le plan culturel et social, et nouvellement sur le plan sexuel.
Ce dernier constituant un argument sociologique et comportemental inédit, est présenté comme le point d'orgue de l'antagonisme à une constitution normative persévérante des schémas moraux au sein de la société (à partir du schéma sexuel), doublement aliénante pour elles, compte tenu de la position peu influente de l'ensemble des femmes sur le plan politique jusqu'à la fin de celui-ci.
Mais malgré cette communauté qui se forme et qui se bat pour être véritablement acceptée dans la société, les pesanteurs sociologiques font qu'elles n'arrivent pas à assumer en toute responsabilité leur statut d'homosexualité et surtout du lesbianisme. Cela ne peut qu'être ainsi, nous signale Josette Atadé, avocate à la Cour, qui évoque le code des personnes et de la famille.
Selon la loi N°2002-07 du 24 août 2004 portant code des personnes et de la famille, l'article 123 stipule que « le mariage ne peut être contracté qu'entre un homme âgé d'au moins dix-huit (18) ans et une femme âgée d'au moins dix-huit (18) ans, sauf dispense d'âge accordée pour motif grave par ordonnance du président du tribunal de première instance sur requête du ministère public ». Cet article est précédé de celui 113 qui, parlant des fiançailles évoque que « ces dernières sont une convention solennelle par laquelle un homme et une femme se promettent mutuellement le mariage ». Pour l'avocate, « considérant donc ces articles contenus dans la loi suscitée portant code des personnes et de la famille, l'acceptation de ces femmes lesbiennes constitue la grosse problématique à moins d'une modification de cette loi toujours en vigueur d'ailleurs ».
« Sacrilège ! », hurleXavier à l'évocation du phénomène du lesbianisme en République du Bénin. « Nous avons des valeurs qu'il faut impérativement défendre. Si la chose se pratique réellement comme je l'entend là, il est normal que des malheurs s'abattent sur le peuple », déclare-t-il très stupéfait avant d'évoquer que le renvoi de l'enfant lesbien de la famille serait la seule option possible pouvant lui permettre d'éviter des malédictions et surtout la colère des dieux.
Vivre dans la communauté constitue un calvaire pour ces lesbiennes qui, disent-elles, n'arrivent même plus à contrôler leurs sentiments à ce sujet. Pour Nicanor Aimé Isaïe, psychologue clinicien, « les lesbiennes qui entendent assumer leur statut d'homosexualité rencontrent des difficultés ou des pressions familiales avec souvent des cas de dépression engendrant au finish des conflits familiaux à gérer ». C'est pour éviter ces cas de conflit que ces homosexuelles souhaitent une reconnaissance légale. « Qui oserait célébrer ce mariage ? », s'interroge Xavier N'Solé. Pour Espoir Weinsou, juriste et ancien deuxième adjoint au maire de la commune d'Adjohoun, « le moment pourrait venir et si l'Etat central l'autorise, les maires et les officiers d'Etat civil n'auront plus de choix à ce sujet ». Mais pour y arriver, « il faudrait que la loi franchisse le stade de l'Assemblée nationale », nuance-t-il.
« Nous avons une histoire et une tradition et selon leurs principes, la femme doit impérativement se marier à un homme et vice versa. C'est un affront à notre culture et une insulte aux mânes de nos ancêtres. Ces femmes doivent être corrigées et remises sur la voie des bonnes mœurs », lance sévèrement le roi de la commune de Bonou, Sa Majesté, Houézèzoun Alochéou. Tout comme ce dignitaire, ils sont très nombreux, ces gardiens de la tradition à recommander « une répression à la hauteur de la forfaiture de ces femmes ».
Le même avis est partagé par les responsables religieux qui estiment que le monde ne serait pas monde si de telles pratiques avaient eu cours par le passé. « La Bible a expressément mis accent sur le mariage entre une femme et un homme pour une procréation. C'est bafouer l'ordre biblique et les valeurs qu'enseigne ce livre saint », a sévèrement lancé l'abbé Thierry, prêtre de l'église catholique.
Pour l'instant, en absence de toute répression et de décisions de l'Etat central, le phénomène s'enlise dans la société et pour des citoyens, « il urge qu'une action conséquente soit rapidement entamée afin de stopper la saignée à ce stade embryonnaire ».

Entretien avec Nadia"C'est un choix qui s'est imposé à moi dès le bas-âge"

Le couple n'est plus constitué uniquement d'un homme et d'une femme comme ce fut le cas dans l'ancien temps. Etre en couple, c'est désormais vivre son amour avec la personne qu'on aime, peu importe son sexe. Nadia, lesbienne et élève en classe de 1ère dans un complexe scolaire de Cotonou (Bénin), elle évoque les raisons qui l'ont poussée à opérer ce choix sexuel et sa vie en communauté.

Nadia, une lesbienne épanouie sexuellement

Comment êtes-vous arrivée à ce choix sexuel ?

Nadia : C'est pratiquement la première question que me posent les gens qui me fréquentent. Pour résumer, j'ai fait mon enfance dans un foyer conjugal où les disputes sont très fréquentes entre ma maman et mon père. Pour un oui ou un non, mon papa battait ma mère. J'ai donc grandi dans cet environnement où se développaient en moi la haine et la méfiance à l'égard de mes parents spécialement de mon papa. J'avais un dégoût pour mon papa que je prenais comme un bourreau. Il incarnait pour moi un être extrêmement méchant de qui il faut se méfier à tout prix. J'ai donc développé ce sentiment d'anxiété. Ce n'est que depuis ce temps que tout ce qui touche l'homme me repousse. Je ne considère plus les hommes et à chaque fois que j'avais à faire avec eux, j'ai peur, je suis dérangée parce qu'ils sont, selon l'image que j'ai de mon papa, des méchants.
Je vivais déjà cette situation quand, à 14 ans, j'étais en 5ème, j'ai été violé par un cousin de village qui était venu en vacances chez nous. Cette histoire de viol est tellement affligeante que je n'aimerais même plus évoquer. L'essentiel à retenir de cet acte ignoble et déshonorant, c'est qu'il venait de me priver de ce privilège de virginité. C'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. C'était le déclic.
Le mépris était donc à son comble et pour moi, l'homme ne devrait plus exister dans ma vie. De tous ces évènements, je n'éprouvais rien en matière de sexualité puisque je me dis toujours qu'une relation amoureuse ne peut que se produire entre un homme et une femme. Donc, la question d'acte sexuel n'était pas dans mes projets jusqu'à ce que je décroche mon Brevet d'Etude du Premier Cycle (BEPC). C'est après l'obtention de ce diplôme que j'ai commencé par ressentir des envies libidinales. Je me suis fait amie avec une camarade avec qui je m'entendais si bien. Jusque-là, je la voyais aussi seule, loin des garçons et elle avait une fréquentation limitée. J'ai donc décidé de me rapprocher d'elle et de tisser un lien plus amical.
D'une simple amitié, nous avions commencé à être plus intimes et on se confiait. Je ne dirai pas qu'on a vécu les mêmes expériences mais je dirai que les deux histoires ne sont pas trop loin l'une de l'autre. Elle avait aussi des ressentiments pour tout ce qui a rapport avec l'homme. Des histoires en histoires, nous avions commencé à se désirer et nous voilà aujourd'hui amoureuse l'une de l'autre depuis un peu plus d'un an.

Comment vivez-vous votre relation amoureuse ?

Hum, notre relation, nous la vivons comme tout bon couple amoureux. On se fait des cadeaux, on se voit aussi fréquemment que possible, on fait des sorties et on se satisfait sexuellement. Rien d'extraordinaire en la matière.

Comment pouvez-vous jouir de vos relations sexuelles ?

(Rire). C'est tout comme si vous demandez à un couple amoureux comment ils jouissent de leur sexe. Le phénomène ne diffère pas hein. Ce qui est bon dans tout acte sexuel, c'est la satisfaction et l'atteinte d'orgasme. Et nous, peu importe la méthode que nous utilisons, nous jouissons toutes du plaisir et nous atteignons l'orgasme. Mais au-delà de cet aspect, c'est que nous nous entendons bien et nous sommes toute deux heureuses. Le reste n'est que détail.

Quel regard portent vos camarades sur vous et sur votre relation ?

Un regard de curiosité surtout. Ils sont tous curieux comme vous de savoir comment nous faisons l'amour, comment nous en jouissons. Mais, bien qu'ils soient si curieux et déterminés à le savoir, ils nous repoussent et nous écartent en nous considérant comme des "divorcés sociaux" ou des déréglées de la société. Cette forme de stigmatisation nous dérange mais ne nous enlève heureusement pas l'amour que nous éprouvons l'une à l'autre. Ils nous rejettent mais cela n'émousse pas nos ardeurs en la matière.

Quelle est la réaction de vos parents à ce sujet ?

D'abord, les parents de ma fiancée ne sont pas encore au courant du choix sexuel de leur fille. Les miens oui. Au début, ça avait choqué mon papa qui se disait que cela ne se passera jamais de son vivant. Mais avec le temps, il a compris que ce choix ou cette envie est survenu compte tenu de sa posture, sa manière et la façon dont il maltraitait ma mère et tout ce qui a rapport avec la femme. Il a compris qu'il a contribué en grande partie à ce choix que j'ai opéré. Pour ma maman, à voir toute la haine qu'elle éprouve à l'égard des hommes, elle n'y a pas trouvé assez d'inconvénients à part qu'elle ne cesse de me demander comment pourrait-elle avoir un petit-fils. Et sur ce sujet, elle ne cesse de prier pour qu'un jour, je puisse changer d'orientation sexuelle. Des propos de ma mère, elle me déconseille vivement d'en parler à mon entourage et aux amis de peur qu'elle soit traitée de tous les noms et de tous les qualificatifs.
Je ne peux pas prédire la réaction des parents de ma fiancée à l'instant. Elle saura comment les maîtriser en son temps.

Pensez-vous vous marier ?

Bien sûr que oui. On planifie notre mariage. Aujourd'hui, l'Etat béninois n'a pas encore autorisé le mariage homosexuel mais comme les milliers de couples béninois, nous allons vivre en concubinage. C'est d'ailleurs ça la forme du mariage le plus fréquent dans le pays.

Et si les parents s'y opposent ?

On y a pensé aussi. Mais nous avons notre plan déjà bien peaufiné. Permettez que je ne vous dévoile ce plan. En son temps, on saura quoi faire. Et ce n'est pas seulement les parents qui vont s'y opposer, mais la société également. Et c'est pour ça nous souhaitons de tous nos vœux des dispositions légales en la matière. A voir notre degré d'amour, si toutes les tentatives échouent, ça ne me gênera en rien de rester célibataire toute ma vie.

Un mot pour conclure cet entretien

Mon seul souhait, c'est que la société cesse d'avoir ce regard si étrange envers nous et que l'Etat œuvre pour la reconnaissance de l'homosexualité. Il faut que nous soyons libres et fiers de nos choix sexuels. Je vous remercie.

Propos recueillis par Josaphat DAH-BOLINON

Lesbianisme et homosexualité féminine

Le mot lesbianisme est souvent utilisé pour décrire l'attirance sentimentale et sexuelle entre deux femmes. On parle aussi d'homosexualité féminine pour qualifier cette attirance, ou parfois de saphisme, voire de tribadisme (terme désuet et généralement péjoratif).
Les termes « lesbianisme » et « saphisme » font référence à la poétesse grecque Sappho, originaire de l'île de Lesbos. Le mot « lesbienne » peut être utilisé comme substantif pour désigner une femme qui s'identifie elle-même ou est caractérisée par d'autres comme étant homosexuelle, ou comme adjectif, pour décrire un objet ou une activité reliée à l'amour entre femmes.
Le lesbianisme, en tant que concept utilisé pour différencier les femmes selon leur orientation sexuelle, est une construction du XXe siècle. Bien que l'homosexualité féminine soit apparue dans de nombreuses cultures, ce n'est que depuis très récemment que « lesbiennes » désigne un groupe de personnes. À la fin du XIXe siècle, plusieurs sexologues publient sur le désir et la sexualité entre personnes de même sexes et désignent les lesbiennes d'Occident comme une entité distincte. À cause de cela, les femmes qui prirent conscience de leur nouveau statut médical formèrent différentes sous-cultures en Europe et en Amérique du Nord. Avec la seconde vague féministe, la signification du terme s'est encore étendue. Les historiens ont depuis réexaminé la question des relations entre femmes à travers l'histoire et ont interrogé ce qui qualifie une personne ou une relation de « lesbienne » et ont trouvé trois éléments servant à l'identification des lesbiennes : le désir sexuel, le comportement sexuel et l'identité ressentie.
L'homosexualité selon le sexologue Samuel A., « est un choix qui est inné mais qui n'est pas un phénomène héréditaire ». Etant donné qu'elle constitue l'attirance sexuelle des personnes de même sexe, l'expression "gay" désigne l'homosexualité chez les hommes et "lesbienne" est utilisée pour les femmes. Par le passé, selon les thèses de certains psychologues, sexologues et psychiatres, l'homosexualité était prise pour une pathologie mentale. La théorie est restée telle pendant des décennies avant d'être analysée autrement. Cela avait d'ailleurs évolué avec le temps où on classait l'homosexualité parmi les troubles des conduites sexuelles. « Mais de nos jours, l'homosexualité est considérée comme une orientation sexuelle à part entière et constitue donc un choix pour l'individu », précise Nicanor Aimé Isaïe, psychologue clinicien.

J. F

Categories: Afrique

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