Pas de répit sur le front social. L’année débute avec un lourd reliquat en matière de revendications sociales. Dans beaucoup de secteurs d’activités, les attentes sont encore immenses et les problématiques soulevées encore récurrentes. Le pouvoir d’achat qui s’érode, les salaires qui stagnent et les perspectives économiques pessimistes constitueront en 2019 une bombe à retardement certaine.
Nawal Imès- Alger (Le Soir) – Si l’année s’achève sur un semblant d’accalmie, le front social est néanmoins dans l’expectative. Les prévisions au plan économique sont loin d’être rassurantes : les réserves de change qui fondent comme neige au soleil, les cours du pétrole qui tardent à redécoller seront autant de facteurs qui alimenteront un front social déjà éprouvé par un pouvoir d’achat qui s’effondre à grande vitesse. Mais ces préoccupations ne sont pas les seules en mesure d’allumer le feu de la contestation. Les atteintes aux libertés syndicales sont de plus en plus nombreuses. Les syndicalistes font état de rétrécissement des marges de manœuvre des représentants syndicaux. C’est dans ce contexte tendu qu’était née la Confédération nationale des syndicats autonomes.
Regroupant des syndicats représentant plusieurs secteurs d’activités, la confédération est le fruit d’un long processus qui a permis à des syndicats de mûrir pour fédérer des actions qui, jusque-là, étaient menées en solo, par secteur d’activité. Persona non grata lors des tripartites, les syndicats autonomes ne comptent pas attendre une invitation officielle pour peser sur le débat. Ils sont bien décidés à ne pas jouer les figurants. Ils mettront au cours de l’année, une fois de plus, la question du pouvoir d’achat, des salaires et des conditions de travail sur la table des négociations même si, souvent, ils doivent forcer des portes pour s’imposer comme le partenaire social représentatif avec lequel il faut compter. Dans le secteur de l’éducation, le ton est déjà donné.
Les syndicats signataires de la charte d’éthique proposée par le département de l’éducation ont fini par s’en retirer. Ils reprochent au ministère de l’Education de prendre des décisions en solo, de ne pas les impliquer dans la gestion de dossiers qui impliquent l’avenir du secteur. Si la majorité des revendications liées aux salaires sont quasiment réglées, les plans de carrière, les rapports avec les responsables locaux, la mise en œuvre d’accords préalables restés sans suite continuent de pourrir les rapports entre syndicats et ministère, laissant perdurer une situation qui risque à tout moment de remettre en cause une fragile trêve. Au niveau de l’enseignement supérieur, la situation n’est pas plus reluisante. Les universités se retrouvent dans une situation qui ne satisfait ni enseignants ni étudiants. Si le secteur n’a pas connu, depuis, de mouvements de protestation d’envergure nationale, au plan local, la situation est des plus précaires.
De manière régulière, des universités connaissent des mouvements de protestation initiés par des étudiants mécontents ou des enseignants qui soulèvent des revendications socioprofessionnelles. Ces dernières ne se résument pas à de simples attentes en matière de salaires. Il s’agit surtout de conditions de travail, de rapports avec des recteurs qui, très souvent, ne tolèrent pas l’activité syndicale. Des syndicalistes se sont récemment retrouvés à tenir leur assemblée générale dans la cour de l’université tandis qu’un recteur n’a pas hésité à afficher une note interdisant tout «attroupement» d’enseignants. Le Cnes, principal syndicat du secteur, n’en finit pas d’interpeller une tutelle qui, jusque-là, ne répond pas toujours aux attentes d’une corporation en colère.
Le secteur de la santé, qui s’est illustré l’année dernière par l’un des mouvements de protestation les plus longs qu’il n’ait jamais connu, n’est pas à l’abri de nouvelles manifestations de colère. Les conditions d’exercice au sein des établissements de santé ne sont satisfaisantes pour aucun corps de métier. Qu’il s’agisse de médecins ou de paramédicaux, l’insatisfaction est la même. Elle risque à tout moment de déboucher, une fois de plus, sur un bras de fer qui ouvrira un autre chapitre dans le long processus de luttes syndicales.
N. I.
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Mise en place des textes d’application de la nouvelle loi sanitaire, numérisation du secteur, l’arrivée sur le marché de médicaments innovants contre le cancer… le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière devrait apporter quelques remèdes au secteur durant l’année 2019.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Après une levée de blocage vers la fin de l’année dernière, les nouvelles thérapies contre certains types de cancer seront disponibles sur le marché à partir de ce mois de janvier. Six centres de références, Centre Pierre-et-Marie-Curie à Alger, l’établissement spécialisé de Misserghin à Oran, l’établissement hospitalier Didouche-Mourad de Constantine, ainsi que les CAC d’El-Oued, d’Adrar et de Laghouat ont été retenus pour la prescription de ces immunothérapies dont l’usage concerne trois localisations et cinq indications. A travers sa démarche, le secteur prouve que la santé n’a pas de prix, en donnant l’aval pour l’importation de ces médicaments innovants, au grand bonheur des patients et du personnel soignant. Même si le choix de la non-généralisation de la prescription aux différents centres a suscité une certaine appréhension. Le président de la Société algérienne d’oncologie médicale a tenu, cependant, à rassurer les malades.
L’option de ne retenir que six centres de prescription, dit-il, entre uniquement dans un cadre d’organisation. Quant à la prescription, elle profitera désormais à tous les malades qui la nécessitent. L’année 2019 va être aussi très laborieuse pour le secteur qui devra entamer le chantier de la mise en place des textes d’application de la nouvelle loi sanitaire. Publiée sur le Journal officiel depuis le mois de juillet dernier, cette loi attend toujours les décrets d’application pour pouvoir être opérationnelle. Les professionnels et les syndicats du secteur ont lancé plusieurs appels vers la fin de l’année dernière pour que le travail de la mise en place de ces textes soit commencé. Ils portent beaucoup d’espoir de voir les choses changer et se moderniser dans le secteur avec la mise en place des décrets d’application. Le ministre de la Santé n’a pas encore fait d’annonce sur le sujet. Il s’est contenté de rappeler à chaque fois, cependant, qu’il fera appel à la contribution des différents acteurs du secteur pour faire un travail consensuel. Le secteur devra également faire un saut vers le numérique en 2019.
Le ministère de la Santé, en collaboration avec l’OMS, devra procéder à la mise en place d’une stratégie e-santé. Hasbellaoui a également appelé à l’accélération de la généralisation du dossier électronique du malade. Ce dernier devra donc disposer d’un dossier électronique à partir de cette année. Le défi reste, cependant, difficile à relever, selon des professionnels, qui estiment que le secteur public manque de moyens pour réaliser ces objectifs numériques.
Par ailleurs, le ministère de la Santé devra également mettre en place une réglementation pour les médicaments biosimilaires. Un projet qui devait être abouti depuis l’année dernière mais qui semble connaître des blocages. Cependant, Mokhtar Hasbellaoui, qui a fait face à plusieurs mois de grève des médecins résidents en 2018, risque de connaître la même perturbation en 2019. En effet, les syndicats des psychologues, des praticiens de santé publique et des praticiens spécialistes, qui voient leurs doléances au point mort, ont brandi la menace de la grève.
S. A.
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Malgré le tollé de critiques et de colère suscité par la déclaration de la Cnas au sujet des pharmaciens qui abuseraient de l’utilisation des cartes Chifa de leurs clients, la Caisse de sécurité sociale a visiblement décidé de remettre une couche en diffusant un spot publicitaire recommandant aux personnes âgées de ne pas laisser leur carte chez le pharmacien !
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Les spécialistes en matière d’environnement sont formels. L’intervention de l’homme cause plus d’inondations que les précipitations elles-mêmes.
Les constructions au niveau des lits d’oued mais également les déchets solides jetés en dehors des décharges sont pointés du doigt.
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Contrairement à ses habitudes, Ahmed Ouyahia n’a pas convoqué la session semestrielle du conseil national de son parti, le RND, pour fin décembre dernier.
Selon des sources crédibles, cela n’est pas dû à son agenda, chargé certes, de Premier ministre, mais pour des considérations politiques.
Ouyahia ne veut, en effet, pas s’exprimer publiquement avant que des annonces présidentielles importantes et prévues courant janvier ne soient faites.
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Par Mohamed BOUFATAH
La direction du parti, qui ne comptait que 40 sièges en 2015, a tout fait pour récupérer les sénateurs qui se sont présentés en candidats libres, contre les candidats de leur propre parti (le FLN).
Les sénatoriales ont confirmé la suprématie du FLN au Conseil de la nation avec 55 sénateurs. En raflant 29 sièges sur les 48 pourvus lors de ce renouvellement, le FLN domine totalement le Sénat, tandis que son allié stratégique le RND est relégué à la deuxième position. C’est la première fois, depuis la création du Conseil de la nation en 1996 que le parti du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, descend à ce niveau, aussi bas. Ce parti qui a présenté des candidats dans 46 wilayas, ne dispose plus que de 21 sièges au Sénat. A la lumière des résultats, l’écart en faveur de son rival le FLN est béant: plus d’une trentaine de sièges séparent les deux partis. «Nous avons reçu énormément de plaintes de la part de nos responsables locaux par rapport aux pressions et l’environnement hostile aux candidats du RND prévalant lors de ce renouvellement», a déploré le porte-parole du RND, Seddik Chihab. «Ce qui s’est passé à Oran et à Tlemcen est édifiant sur l’atmosphère dans laquelle se sont déroulées ces élections», a-t-il encore fait savoir.
Le RND a reculé, ainsi, de huit sièges de sénateurs par rapport au précédent renouvellement partiel du Sénat en 2015. Par contre, le FLN a fait mieux qu’en 2015 en raflant plus de 50% des sièges, avec l’élection, pour la première fois, d’une femme, Mokhtaria Chentouf, à Mascara. Outre la majorité écrasante attribuée au FLN, l’autre enjeu de cette élection, à savoir la présidence de la chambre haute, risque également de changer de main. De ce fait, Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation depuis 2002, fidèle et proche du président Abdelaziz Bouteflika, pourrait perdre sa qualité de deuxième personnage de l’État. Il a été reconduit à la tête du Sénat en 2004, puis en 2007, 2010, 2013, et 2016. Si la présidence du Sénat sera cédée, cette fois-ci, au FLN, la mainmise de l’ex-parti unique sur toutes les Assemblées élues sera absolue. A titre de rappel, le FLN avait perdu en 2012, la majorité du Sénat en faveur du RND. Le parti dirigé par Ahmed Ouyahia n’a pas pu conserver la majorité en 2015. Il est demeuré, première force politique au sein de la chambre haute du Parlement avec ses 43 sénateurs que pendant une courte durée. Pour le FLN version Amar Saâdani, tous les moyens étaient bons pour retrouver la majorité.
La direction du parti, qui ne comptait que 40 sièges en 2015, a tout fait pour récupérer les sénateurs qui se sont présentés en candidats libres, contre les candidats de leur propre parti (le FLN). Néanmoins, l’écart entre les deux partis n’était que de deux à trois sièges.Le Conseil constitutionnel, qui a proclamé avant-hier les résultats des sénatoriales du 29 décembre passé, a annulé les résultats des élections pour le renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation, dans la wilaya de Tlemcen. Le délai de recours contestant les résultats provisoires de l’élection expirait 72 heures après la proclamation des résultats. Le MSP, qui a participé à ce renouvellement dans 17 wilayas, a obtenu zéro siège. Idem pour le MPA de d’Amara Benyounès et TAJ de»Amar Ghoul: ils n’ont obtenu aucun résultat. Les indépendants ont arraché des sièges à Sidi Bel Abbès, Béchar, Tamanrasset et Ouargla. Le FFS qui a repris ses deux sénateurs sortants de Tizi Ouzou et Béjaïa, compte quatre membres au Sénat. Le Front El Moustakbal (FM) a obtenu les deux sièges d’Illizi et de Ghardaïa.
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Par Mohamed TOUATI
La nouvelle année s’annonce comme charnière, il y aura des objectifs qui ne pourront être évités, des résultats et des performances à inévitablement réaliser pour être efficacement armé contre toutes ces crises cycliques qui compromettent le développement du pays.
2019: une année test pour l’Algérie. Un rendez-vous pratiquement avec l’Histoire. Celle qui doit la propulser, lui faire franchir un nouveau pas pour faire son entrée parmi les nations laborieuses. Et c’est probablement, la première fois, depuis l’indépendance qu’il y a une réelle volonté de réduire la dépendance au pétrole et aux hydrocarbures, en général. A quelque chose malheur est bon. Il aura suffi de la chute vertigineuse des cours de l’or noir qui a commencé vers la mi-juin 2014, et qui dure toujours pour conclure qu’il n’est plus possible de continuer à lorgner le marché pétrolier et à espérer un rebond des prix du baril, pour pouvoir souffler un tant soit peu. Une prise de conscience et décisions qui ne peuvent qu’être salutaires.
La nouvelle année s’annonce donc, comme charnière. Il y aura des objectifs qui ne pourront être évités, des résultats et des performances à inévitablement réaliser pour être efficacement armé contre toutes ces crises cycliques qui compromettent le développement du pays.
Les atouts ne manquent pas et les correctifs à apporter sont repérés. Il y a déjà l’industrie automobile, qui s’annonce comme prometteuse et qui a généré des milliers d’emplois, mais aussi un secteur minier dont les potentialités sont avérées et qui n’a pas encore dévoilé toutes ses cartes. Il a certainement un rôle moteur à jouer sur le plan de la création de postes de travail, tout comme il sera incontestablement générateur de gros revenus financiers en devises. Il existe un potentiel géologique intéressant pour l’investissement et le partenariat visant l’exploration minière, le développement et la production de certaines substances minérales. Faut -il rappeler que l’Algérie était un gros producteur de minerai de fer dans le monde, entre les deux guerres mondiales. Sa production a joué un rôle de premier plan, quant à l’essor des industries de transformation de plusieurs pays européens (France, Allemagne…).
Une carte à absolument jouer. Elle contribuera incontestablement à faire de l’année 2019, l’année des exportations hors hydrocarbures. L’Algérie, qui importe quelque 3 millions de tonnes de fer, vise l’autosuffisance.
Le coup de pouce viendra du complexe de Bellara, avec comme objectif, de se tourner vers l’exportation d’acier, d’ici 2020.
En ce qui concerne le ciment, c’est déjà fait. La première opération d’exportation de ciment s’est effectuée vers le Niger, par le biais de la cimenterie de Aoulef dans la wilaya d’Adrar qui appartient au groupe privé El-Hamel. 950 tonnes de ciment gris ont été acheminées par voie terrestre d’ici 2020.
Comme il sera indispensable d’attirer les investisseurs pour drainer les moyens nécessaires, autant sur le plan financier que technologique pour projeter le pays parmi les nations émergentes.
La toute récente densification de sa coopération avec la Corée du Sud, 11ème puissance économique mondiale, servira incontestablement de locomotive. Il y aura aussi, inévitablement, à relever le défi de la réduction de la facture des importations qui reste astronomique, plus de 40 milliards de dollars. Elle gangrène la trésorerie du pays et a pour conséquence de fragiliser les équilibres financiers, surtout lorsque les revenus pétroliers viennent à s’amoindrir dès que les cours de l’or noir dégringolent. 2019 doit marquer un tournant. L’Algérie s’apprête à le négocier sereinement…
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Par Mohamed TOUATI
Tout semblait pourtant aller pour le mieux jusqu’à la reculade du président américain concernant les sanctions contre l’Iran, qui auraient dû priver le marché de plus de 3 millions de barils par jour.
C’est la douche écossaise. Les cours de l’or noir qui lorgnaient la barre des 90 dollars termineront en principe l’année juste au-dessus des 50 dollars. Un prix qui a servi à l’Algérie de référence pour confectionner sa loi de finances 2019 et qui vient d’être signée par le chef de l’Etat.
L’année 2018 s’annonçait pourtant sous les meilleurs auspices. Les pays producteurs Opep et non Opep ont maintenu la pression. Ils n’ont pas renoncé ou assoupli la baisse de leur production de près de 1,8 million de barils par jour décidée le 10 décembre 2016 à Vienne. Une décision qui a eu pour socle l’accord historique d’Alger qui a vu le jour le 28 septembre 2016 lors d’un sommet de l’Opep qui s’est tenu en marge du 15ème Forum international de l’Energie. Un événement que la presse internationale avait salué. Fruit de l’offensive diplomatique sans précédent, lancée par l’Algérie et initiée par le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, pour sensibiliser les pays producteurs (Opep et non Opep) à la dégringolade des prix du pétrole.
Les cours de l’or noir qui évoluaient autour de 27 dollars à la mi-janvier 2016 ont bondi à plus de 85 dollars le 1er octobre 2018 avant de s’affaisser à nouveau pour se situer dans une fourchette comprise entre 50 et 55 dollars. Un écart où ils devraient terminer l’année. Tout semblait pourtant aller pour le mieux jusqu’à la reculade du président américain concernant les sanctions contre la République islamique d’Iran. Les Etats-Unis ont autorisé huit pays, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud et l’Italie, la Turquie, la Grèce et Taïwan à continuer d’acheter temporairement du pétrole iranien malgré leurs gesticulations. Des sanctions étaient prévues, à partir du 4 novembre dernier contre tout pays qui continuerait à s’en approvisionner.
La volte-face du président américain n’a finalement pas privé le marché de la production qui s’élève à plus de 3,5 millions de barils par jour. Une décision de Donald Trump qui s’apparente à une manoeuvre. Elle a contribué à enfoncer le baril, puisque l’Arabie saoudite et la Russie se sont empressées d’augmenter leur production pour pallier les exportations iraniennes qui n’ont, en dernier ressort, pas subi les foudres américaines. La goutte qui a fait déborder le vase!
Le marché qui était déjà «abreuvé» par une production américaine record de plus de 11 millions de barils par jour, s’est retrouvé à nouveau en état de saturation. L’Arabie saoudite et la Russie, gros producteurs mondiaux et «figures de proue» de cette alliance Opep-non Opep inédite ont cru pouvoir pomper davantage, convaincus que les sanctions américaines contre Téhéran allaient priver le marché mondial de la production iranienne. Mal leur en a pris. Leur assouplissement par Washington, qui s’apparente à un coup fumeux du président américain, a contribué à faire plonger les prix qui se sont retrouvés à leur plus bas depuis plus d’une année. Il n’y a cependant pas que cette «erreur d’aiguillage» qui les a fait sombrer. Les cours de l’or noir risquent d’être plombés par une demande mondiale qui a été revue à la baisse, une production américaine et des stocks mondiaux qui atteignent des sommets. Autant de facteurs qui ont signé les infortunes du baril. Tout repose désormais sur l’accord de la baisse de la production de 1,2 million de barils par jour conclu le 8 décembre entre les pays producteurs de l’Opep et ses 11 alliés dont la Russie. Il sera actionné le 1er janvier 2019. Sera-t-il suffisant pour faire rebondir les prix?
Le ministre émirati de l’Energie Suhail al-Mazrouei, président en exercice de l’Opep est convaincu que cette limitation de la production devrait s’avérer suffisante pour stopper «la chute des prix». Dans le cas contraire l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires hors Opep n’excluent pas une nouvelle réduction de leur offre. Un nouveau tour de vis se profile…
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Cette nouvelle année ne sera pas du tout sans investissement dans le social. Tout se dessine déjà avec le budget 2019 voté par l'Assemblée nationale. Le chef de l'État à travers son message de vœux à la nation a révélé le côté social des actions de son gouvernement.
Patrice Talon a donné sa parole pour investir dans le social au cours de cette année. Le chef de l'État appelle chacun à y mettre le sien ‹‹ pour l'œuvre de construction de notre pays, pour aujourd'hui et pour demain". Et cela, indique-t-il, " nécessite que tous soit davantage en confiance et en bonne santé, mus par la certitude que les fruits de vos efforts vous sont redistribués ".
"Ce qui justifie l'option résolument sociale du budget général de l'Etat exercice 2019, avec près de 430 milliards de FCFA destinés aux investissements sociaux. Cette option volontariste vise principalement à favoriser les couches les plus vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, et à renforcer les capacités pour le développement harmonieux de notre pays ", a-t-il souligné.
Patrice Talon pense qu'avec " une telle part sociale largement au-dessus de celles consenties ces dernières années, les actions prévues au profit de l'éducation, de l'emploi, de la santé et de l'amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et personnels assimilés, ne manqueront pas d'être visibles". Il précise que " Ce sera entre autres, le paiement intégral des rappels découlant de la revalorisation du point indiciaire au titre des années 2011 et 2012 ". Une mesure, qui a-t-il indiqué " impactera également les conditions de vie de 23.000 retraités ".
Avec le budget 2019, le chef de l'État affirme qu'il " ne fait donc l'ombre d'aucun doute que des réponses sociales pertinentes seront apportées à de nombreuses préoccupations au cours de la nouvelle année, parce que nos actions de redressement de l'économie nationale et de la gouvernance seront davantage couronnées de réussite".
Patrice Talon invite les citoyens à aborder avec sérénité et confiance, la nouvelle année qui nous ouvre chaleureusement déjà les bras.
G.A.
Le marché de Djougou, situé derrière l'agence de la Boa (Bank of Africa), non loin de la base du Groupement des sapeurs-pompiers a pris feu dans la matinée de ce mercredi 02 janvier 2019. Plusieurs hangars de vente de friperie sont consumés et autres dégâts matériels sont enregistrés. Les sapeurs-pompiers déployés sur les lieux, selon les informations, ont eu du mal à maîtriser les flammes.
Cet incendie fait suite à celui de Owodé au petit matin de ce mardi 1er janvier 2019 où tout le commissariat de la police républicaine a été consumé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Tayeb Zgaoula
L’ancien avant-centre de l’USM Annanba, drivée jadis par feu Hadj Boufermes, en l’occurrence Djeghal Abdelhafid, qui souffre depuis deux années d’une grave maladie qui l’a cloué sur une chaise, a été honoré dimanche au cours d’une cérémonie organisée par la direction de la Jeunesse et des Sports en présence de ses anciens coéquipiers, Reda Abassi et Boucherit, au siège de la radio locale.Etaient également présents Mourad Slatni, Alim Wahid, Hadj Grine, Mouldi de l’association des anciens joueurs, et d’autres compagnons de route.
Pour rappel, le sympathique Djeghal Abdelhafid s’était classé premier buteur du championnat 1985-1986. Il a fait ses premiers pas avec le club Solb Riadi Club Annaba (SOCA) sous la houlette du regretté feu Rachid Hadjou. A l’occasion de cette émouvante cérémonie, le directeur de la DJS, Abazi, et ses anciens coéquipiers l’ont honoré tant pour son parcours que pour ses qualités humaines.
Tous lui ont exprimé leur reconnaissance et leur soutien. «C’était un joueur sérieux et très respectueux», dira Alim Wahid, reconverti aujourd’hui en technicien.
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M. Zeggai
Conformément au programme de la DTN (Direction Technique Nationale), un plateau sera organisé dès aujourd’hui par la LRFO pour les U-14 et U-15 pendant lequel 680 joueurs de cette catégorie seront supervisés par deux techniciens espagnols, Vilez Carrion et Girona Izequierdo. Les équipes des deux ligues professionnelles et celles de la DNA se présenteront avec deux catégories, alors que les autres formations seront représentées par une seule catégorie, celle des U-15. Ces deux catégories seront regroupées pour disputer une journée de leurs championnats respectifs. Il s’agira de la septième journée du championnat (Groupe A) pour le SCMO, l’ASMO, le RCR, le MCO, l’ASBM, le WAT, l’USMBA, l’IRBM, l’OMA et l’ESM. En revanche, les autres formations du palier inférieur disputeront la sixième journée (Groupe B), à savoir la JSEA, l’USMO, le ZSAT, le CRB Ben Badis, le CRB Hennaya, le WAM, le RCBOR, le CRB Sfisef, le CRM Bouguirat, le CRT, l’IRB El-Kerma, l’ICS Tlemcen, l’US Remchi et le MBSC.Trois stades, Zabana, Benahmed et Bouakeul, ont été retenus pour abriter ces joutes qui débuteront aujourd’hui pour les U-15, alors que demain jeudi débutera le plateau des équipes des niveaux inférieures. Ces rencontres seront dirigées par des arbitres relevant de la LOFA. Bentayeb Driss, le nouveau directeur technique régional, les membres de la DTR et autres directeurs techniques de wilaya, ont été chargés de l’organisation de cette opération. Bendoukha Belebna, de par sa longue expérience, sera la cheville ouvrière de ce plateau, sous la houlette de Hadj Ahmed Bensekrane, le président de la LRFO.
Pour les organisateurs, la présence des techniciens de l’Ouest ou leurs dirigeants est souhaitée, et ce afin de leur permettre de prospecter, eux aussi, des éléments qu’ils jugeront capables d’être intégrés dans leurs clubs, notamment ceux des deux ligues 1 et 2 ainsi que ceux de la DNA. A noter que des plateaux similaires ont été déjà organisés à Alger, Blida, Constantine et Batna en attendant ceux prévus à Saïda, Annaba et Ouargla.
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Adjal L.
Incontestablement, l’année 2019 s’annonce prolifique et riche en évènements footballistiques pour l’Afrique. De ce fait, tous les regards des sportifs seront braqués vers les pays qui abriteront ces compétitions et ces cérémonies, à l’instar des autres continents. Il va sans dire que la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations sera le point d’orgue en cette année 2019 et, paradoxe que les critiques taxeront de typiquement africain, le pays où se déroulera cette compétition majeure très courue et fortement médiatisée n’est pas encore connu après que la CAF a retiré au Cameroun le rôle d’organisateur. Officiellement, c’est à cause du retard dans la construction des stades, sans oublier le manque de sécurité, exigence majeure pour la Confédération. La levée des boucliers des Camerounais n’a pas ébranlé cette instance et son président, le Malgache Ahmed Ahmed. En tout cas, dans quelques jours, on connaitra le pays qui abritera la CAN 2019 et ce sera l’Egypte ou l’Afrique du Sud, décision prise par le comité exécutif lors de sa réunion prévue à Dakar le 9 janvier. La veille, il y aura la cérémonie CAF Awards avec l’élection du joueur africain de l’année où ne figurent plus nos internationaux, un évènement que suivront attentivement tous les sportifs. A l’heure où sont rédigées ces lignes, on ne connaît pas encore la date du grand choc maghrébin entre le Raja Casablanca et l’Espérance Tunis pour le compte de la Super Coupe d’Afrique que doit abriter le Qatar. Au mois de février, c’est le Niger qui captera l’attention durant deux semaines avec la CAN des U-20. Les journées des 22 et 23 mars seront très attendues par les pays qui n’ont pas encore obtenu leurs billets qualificatifs, car c’est la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019 et verront l’important tirage au sort de cette compétition. Au mois de mai, la Tanzanie prendra le relais avec la CAN U-17 dont le succès sportif semble assuré et qui précèdera les deux très attendues finales de la Coupe de la CAF et la Ligue des champions. Du 7 juin au 7 juillet, le Mondial féminin en France captera l’attention, surtout celle des sportifs camerounais, nigérians et sud-africains représentés par leurs équipes nationales. Au même moment, ce sera le grand show de la Coupe d’Afrique de Nations où l’Algérie du nouvel sélectionneur Djamel Belmadi est très attendue.Enfin, l’Egypte abritera la CAN U-23, la quatrième cette année particulièrement chargée.
– 8 janvier : cérémonie des CAF Awards à Dakar pour l’élection du joueur africain de l’année.
– 9 janvier : désignation du pays hôte de la CAN 2019.
– Début 2019 (date à déterminer) : Super Coupe de la CAF Espérance Tunis-Raja Casablanca, au Qatar.
– Du 2 au 17 février : CAN U-20 au Niger.
– 22-23 mars : 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN-2019 ; dans la foulée, le tirage au sort de la phase finale.
– Du 12 au 26 mai : CAN- U-17 en Tanzanie.
– 19 et 26 mai : finale de la Coupe de la Confédération.
– 24 ou 25 mai et 31 mai ou 1er juin : finale de la Ligue des champions africaine.
– Du 7 juin au 7 juillet : Mondial féminin en France avec l’Afrique du Sud, le Cameroun et le Nigeria.
– Du 15 juin au 13 juillet : Coupe d’Afrique des Nations 2019.
– Du 8 au 22 novembre : CAN- U 23 en Egypte.
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Citant le témoignage d’un Syrien, la Ligue souligne que ces personnes se trouveraient «en détresse absolue, quelque part entre l’Algérie et le Niger» et souffriraient de faim et de froid.
« Ce refoulement vers la frontière aurait été effectué par bus, avec l’implication des éléments du Croissant rouge algérien. Le groupe qui comprend aussi des Palestiniens et des Yéménites, et dans lequel figurent des femmes et des enfants, notamment une femme enceinte à son neuvième mois, était en rétention dans le centre de Tamanrasset depuis plus de deux mois », affirme le communiqué diffusé par la LADDH.
la LADDH considère que cet acte est une « violation délibérée de la Convention de Genève sur les réfugiés ratifiée par l’Algérie ». « Le refoulement de femmes enceintes et d’enfants dans de telles conditions, constitue une violation multiple des différentes conventions internationales ratifiées par l’Algérie et peut être qualifié de crime au regard du droits international », déplore l’organisation.
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