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Deuxième session du séminaire international de formation sur système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL)

Wed, 19/07/2023 - 10:30

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de la tenue d'un séminaire international de formation sur le système comptable des entités à but non lucratif du Août 2023 à Ouagadougou
 Contexte et justification

Après sa publication au Journal Officiel de l'OHADA le 22 février 2023, l'Acte uniforme relatif au Système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL) entre en vigueur dans l'espace OHADA pour compter du 1er janvier 2024

Ce texte, qui vient donc compléter les dispositifs existants de l'Acte uniforme relatif au droit comptable et à l'information financière (AUDCIF), permettra d'harmonisation des pratiques comptables des entités à but non lucratif avec un dispositif comptable qui permet de traduire leurs activités selon des règles comptables appropriées, améliorant ainsi significativement la qualité de l'information financière produite au sein de l'espace.

Le système comptable des entités à but non lucratif est un système d'organisation de l'information financière ayant pour but de présenter les états financiers reflétant l'image fidèle de la situation financière, de la performance et des variations de la situation de trésorerie des entités à but non lucratif afin de répondre aux besoins des parties prenantes.

Ce référentiel comptable s'applique aux entités suivantes :
• les associations,
• les organisations religieuses,
• les ordres professionnels et entités assimilées,
• les projets de développement et assimilés.

C'est pour préparer les acteurs à une mise en œuvre efficace de ce nouveau système que le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) organise un important séminaire international sur le SYCEBNL en mi-août 2023 à l'hôtel Sami à Ouagadougou au Burkina Faso.

 Objectif général
Ce séminaire a pour objectif de permettre aux professionnels du domaine de maîtriser le nouveau système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL).

 Objectifs spécifiques/ compétences visées
Les objectifs spécifiques visés par cette formation sont de :
• Maîtriser le cadre conceptuel pour pouvoir mieux se l'approprier,
• Maîtriser la structure, le contenu et le fonctionnement des comptes du dispositif comptable des entités à but non lucratif applicable,
• Maîtriser et traiter efficacement opérations et problèmes spécifiques
• Assurer le basculement au SYCEBNL à la date du 01 janvier 2024
• Produire les états financiers conformes à la nouvelle réglementation du SYCENBL

 Public cible
Ce séminaire est destiné à tous les professionnels du chiffre en particulier :
• Les directeurs administratifs et financiers
• Les chefs comptables et comptables
• Les auditeurs internes et contrôleurs de gestion
• Les experts - comptables et commissaires aux comptes

• Les vérificateurs fiscaux appelés à contrôler les entreprises
• Les responsables des ONG et Projets de développement
• Les dirigeants des Associations et des ordres professionnels
• Les responsables des sociétés coopératives
• Les formateurs, étudiants
• Toutes personnes intéressées

 Contenu de la formation
Le Système comptable des entités à but non lucratif, en abrégé (SYCEBNL) est subdivisé en quatre parties :
• définitions et cadre conceptuel ;
• structure, contenu et fonctionnement des comptes ;
• opérations et problèmes spécifiques ;
• présentation des états financiers
Pour permettre une meilleure appropriation du système, le séminaire est organisé autour de 4 modules à savoir :

• Module 1 : Présentation, cadre conceptuel et plan de comptes
• Module 2 : Opérations & problèmes spécifiques
• Module 3 : Présentation des états financiers
• Module 4 : Contrôle des comptes & Analyse financière

 Profil du formateur
La formation est assurée par Joël MABUDU,
• Expert-comptable diplômé,
• Certifié aux normes internationales,

• Co-rédacteur du SYSCOHADA révisé et du plan comptable de l'UEMOA,
• Co-rédacteur du système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL)
Il est titulaire de plusieurs certificats de spécialisation portant notamment sur :
• Les normes comptables internationales,
• La gestion comptable et budgétaire de l'État (comptabilité publique),
• La finance de marché,
• La cession, acquisition et transmission d'entreprise.

 Frais de participation
Frais de formation de chaque certificat est de 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et de 500 000 pour les candidatures institutionnelles.
NB : Les auditeurs devront s'acquitter des frais de formation par virement (voir RIB attaché), espèce ou par chèque au nom du centre avant le 31 juillet 2023 pour confirmer leur participation.
Les frais de formation donnent droit aux pauses-café et déjeuners durant la session

 Calendrier de formation
• Dépôt des dossiers : jusqu'au 31 juillet
• Durée de la formation : Aout 2023
• Période de formation : cours du jour 8h00 à 17h00
• Lieu : Ouagadougou (hotel Sami)
 Livrables

Après la formation, les participants auront droit à :
• Une attestation de formation
• Supports et outils pratiques du séminaire

 Inscription
La fiche d'inscription disponible ici
https://forms.gle/rznkJtD1FuaRFy987
Pour plus d'information sur nos offres de formation
www.lecagei.com

 Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com
infos@lecagei.com

Categories: Afrique

Ziniaré : La SONATUR annonce la reprise de la vente des parcelles de son site en cours de viabilisation

Wed, 19/07/2023 - 10:30

Le Directeur Général de la Société Nationale d'Aménagement des Terrains Urbains (SONATUR) informe le public de la reprise de la vente des parcelles de son site de Ziniaré en cours de viabilisation situé du côté gauche de la Route Nationale N° 3 en provenance de Ouagadougou après la cité des Forces Vives. Cette vente concernera les parcelles à usage d'habitation et à usage commercial et se fera par la méthode du « premier souscripteur », dans la limite du stock disponible.

Les souscriptions se feront uniquement en ligne à compter du jeudi 20 juillet 2023 à partir de 08 heures GMT au mercredi 26 juillet 2023 à 12 heures GMT. Chaque souscripteur ne pourra souscrire que pour une seule parcelle et devra payer des frais de souscription non remboursables de cinquante mille (50 000) FCFA. Elles se feront sur la plateforme : www.sonatur.bf en suivant la procédure décrite sur la plateforme de souscription.

Les paiements du coût des parcelles doivent être effectués après la souscription au compte SONATUR à Coris Bank International, conformément aux options choisies, dans un délai de 48 heures.

NB : Tout versement effectué sans une souscription préalable ne fera aucunement l'objet de remboursement.

A l'issue du paiement du coût des parcelles en banque, le souscripteur devra fournir à la SONATUR un dossier constitué des éléments suivants :

• le récépissé de souscription ;

• l'original du reçu de paiement de la banque ;

• trois (03) photocopies légalisées de la carte nationale d'identité ou du passeport pour les personnes physiques ou de l'acte de naissance (enfant mineur), des statuts et du RCCM en cours de validité pour les personnes morales ;

• un timbre fiscal de cinq cent (500) francs CFA.

NB : Les droits de mutations payables après solde sont à la charge du client conformément aux textes en vigueur.

La liste des acquéreurs sera affichée au siège de la SONATUR et publiée sur son site web à l'adresse www.sonatur.org, au plus tard le mardi 1er août 2023.

Toutes les informations relatives aux parcelles et à leurs prix sont disponibles :

1. Au siège de la SONATUR sis avenue 1525 Kwamé N'Krumah ;

2. A la Direction Régionale de l'Ouest de la SONATUR à BOBO-DIOULASSO sise Bobo 2010 ;

3. Sur le site web de la SONATUR (www.sonatur.org).

Pour toute autre information, veuillez contacter le 25 30 17 73/74, 79 41 01 00, 70 20 00 02, 77 00 13 49 ou le 20 97 01 41

La SONATUR, bâtir dans un cadre agréable !

Le Directeur Général

Boureima OUATTARA

Categories: Afrique

Appel à candidature pour le recrutement de 150 entrepreneurs dans le cadre du programme Job and Business Booster

Wed, 19/07/2023 - 10:30

ForthInvestment, spécialisée dans l'accompagnement et dans le financement des entrepreneurs, en partenariat avec Woord en Daad, une ONG néerlandaise intervenant dans l'autonomisation des jeunes, déploient un programme dénommé JOB AND BUSINESS BOOSTER (JBB) afin de favoriser la création et la consolidation d'emplois au Burkina Faso.

Ce programme est conçu pour accompagner 360 jeunes entrepreneurs, dont 50% de femmes, sur une période de 3 ans. Il est adressé aux entrepreneurs évoluant dans les domaines de l'agriculture, l'élevage, la pêche, la transformation agroalimentaire, le recyclage des déchets et les énergies renouvelables.

La stratégie de mise en œuvre de JBB consiste à recruter des entrepreneurs par cohorte afin d'optimiser leur accompagnement. Chaque cohorte recevra un accompagnement de six (6) à quinze (15) mois en moyenne, structuré en quatre étapes :

formation et coaching pour l'accès au financement ;
mise en relation et suivi avec une institution financière pour l'obtention d'un financement ;

coaching post-financement ;
intermédiation d'emploi.

Le programme intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins.

En vue de lancer le processus d'accompagnement de sa deuxième cohorte, le programme JBB souhaite recruter 150 entrepreneurs qui remplissent les conditions définies.

Les critères d'éligibilité sont les suivants :

• Être un entrepreneur (homme ou femme) ayant un âge compris entre 15 et 35 ans ;

• Avoir au moins le Certificat d'Etude Primaire (CEP) ;
• Avoir une Très Petite ou Moyenne Entreprise (TPME) formelle ou en cours de formalisation ;

• Être dans le domaine agricole (agriculture, élevage, pêche), de la gestion des déchets ou des énergies renouvelables et dans au moins un des maillons (production - transformation - commercialisation) ;
• Avoir au moins 02 années d'activités ;

• Avoir au moins 02 employés (permanents ou temporaires) ;
• Avoir un projet de développement pour son entreprise.
Les candidatures féminines sont fortement encouragées !!

Le dossier de candidature doit être constitué de :

• une copie de la CNIB du promoteur ou du collaborateur associé ayant moins de 35 ans ;

• photocopies du RCCM et du numéro IFU (si l'entreprise est formelle) ;

• un formulaire de candidature à remplir en ligne via le lien suivant :
https://bit.ly/3WDXP72

• Ou nous contacter pour obtenir le formulaire de candidature via le mail : jobandbusinessbooster@gmail.com

Mode de recrutement

Une présélection sera faite pour identifier les promoteurs potentiellement éligibles ; s'en suivra une étape d'entretiens dans le but de faire un diagnostic des entreprises enfin une visite terrain sera effectué pour une sélection définitive des promoteurs.
Les dossiers sont également recevables en version physique du 1er juin au 1er août 2023 de 8h à 16h aux adresses suivantes :

JBB Ouagadougou (ForthInvestment annexe) : 1200 Logements, non loin de la clinique Sandof, Tel : (+226) 03 73 02 02
| Web : www.forthinvestment.com

JBB Ouagadougou : Ouaga 2000, 815 Avenue Gerard Kango OUEDRAOGO, Tel : (+226) 25 37 50 52

| Web : bf.jobbooster-network.com

JBB Bobo Dioulasso : Secteur 05, non loin de l'ex-école Nouvelle, Tel : 20 97 15 07 / 75 50 20 24

Categories: Afrique

Décès de ADELE YAMEOGO née LANKOANDE : Faire part

Wed, 19/07/2023 - 09:30

Les grandes familles YAMEOGO à ZAKIN (Koudougou), Ouagadougou,
Temnaoré, Canada, France et Etats Unis
Le chef de zakin à Koudougou

Monsieur Barthélemy YAMEOGO diplomate à la retraite à Ouagadougou
Faustin YAMEOGO, Mme Georgette ZOUNGRANA née
YAMEOGO à Koudougou, leurs frères, sœurs, enfants neveux, nièces, petits enfants à Koudougou et Ouagadougou :

Le doyen Eugène YAMEOGO fonctionnaire à la retraite à
Ouagadougou, Charles YAMEOGO, Sibiri Alexis YAMEOGO à Koudougou
Sa majesté Yempabou, chef couturier de Bogandé

La grande famille LANKOANDE à Bogandé, Fada N'Gourma et
Ouagadougou, au Niger en France et aux états unis
La famille de feu. Diahourga Jacques et son épouse COMBARI Georgette à
Bogandé, Fada N'Gourma, Ouagadougou et leurs enfants ;

Les familles alliées et amies sont attristées de vous faire part du rappel à Dieu le mercredi 12 juillet 2023 à tours (France) de leur très chère épouse, fille, sœur, nièce, mère, grande mère à l'Age de 68 ans de MADAME ADELE YAMEOGO née LANKOANDE Agroéconomiste à la retraite

les obsèques de Mme Adèle YAMEOGO née LANKOANDE se dérouleront comme suit
Jeudi 20 juillet à 18h : arrivée du corps à l'aéroport international de Ouagadougou et transfert à la chambre mortuaire du CHU de bogodogo
Vendredi 21 juillet à 15h : levée du corps et transfert à son domicile à la patte d'oie
19h à 21h30 : veillée de prières à son domicile
Samedi 22 juillet : levée du corps à 7h30, culte à l'église de Karambiri à dassasgho à 8h30 (TBI= Tabernacle Bethel Israël) suivi de l'enterrement au cimetière municipal de Gounghin

LES OBSEQUES de Mme ADELE YAMEOGO NEE LANKOANDE SE DEROULERONT COMME SUIT

Jeudi 20 juillet à 18h : arrivée du corps à l'aéroport international de Ouagadougou et transfert à la chambre mortuaire du CHU de bogodogo

Vendredi 21 juillet à 15h : levée du corps et transfert à son domicile à la patte d'oie

19h à 21h30 : veillée de prières à son domicile

Samedi 22 juillet : levée du corps à 7h30, culte à l'église de Karambiri à dassasgho à 8h30 (TBI= Tabernacle Bethel Israël) suivi de l'enterrement au cimetière municipal de Gounghin

Categories: Afrique

Décès de Nacro née Traoré Aïssétou : Faire part

Wed, 19/07/2023 - 08:30

Les grandes familles Nacro à Biéha, Pissa, Konzio, Léo, Ouagadougou et alliées,
Les grandes familles Zèba à Sanogo, Bouaké, Ouagadougou, Tenkodogo, et alliées,
Les enfants Kadré, Fanta, Bismarck, Gambetta, Andromaque, Abdoul-Karim,
Les neveux et nièces à Sanogo, Ouagadougou, Tenkodogo,
Les petits enfants, Régis, Nathalie, Sephora, Anna, Ben, Nouredine, Manuella, Jessica, Keila, Fârûq, Bethsalel, Périne, Abakuk, Yasser, Kagouala, à Ouagadougou, Paris, Toulouse, Abidjan et Bobo,

Les arrières petits-enfants Samuel et Eva-Assita à Paris,

Remercient tous ceux qui de près ou de lui leur ont apporté soutien et réconfort lors de la promotion céleste de leur épouse, fille, sœur, mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère, Nacro née Traoré Aïssétou, le lundi 10 juillet 2023 à Ouagadougou à l'âge de 79 ans.

Elles témoignent leur profonde gratitude aux Pasteurs et à la communauté de l'Eglise Baptiste du Bon Berger, de l'Eglise Assemblée de Dieu El-Shaddaï de Ouaga 2000, le Temple Emmanuel, de l'Eglise centrale de l'Alliance chrétienne de Bobo-Dioulasso, à l'Union des groupes bibliques du Burkina, au personnel du CHU Bogodogo et aux médecins traitants, à Monsieur le Ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation et à ses collaborateurs, à Monsieur le Ministre du commerce et ses collaborateurs, à Monsieur le Directeur général de la SONABHY et ses collaborateurs, à Monsieur le Secrétaire technique du Centre national de la cinématographie et de l'audio-visuel et à la grande famille des Cinéastes, aux Présidents et Directeurs généraux des IESR du Burkina Faso, à toute la Communauté de l'Université Nazi BONI, à Monsieur le Président et à l'ensemble du Conseil d'administration de l'Université Nazi BONI, au Commandant de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et à l'ensemble de la compagnie, aux Gouverneurs et membres des Lions club du District 403-A3, à la Société de sécurité La référence, aux voisins, parents, amis et connaissances, aux jeunes du quartier, à l'Association des anciens enfants de troupe du Burkina et en particulier les promotions 78 et 79, les structures de Apidon.

La famille s'excuse auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités. Puisse le Seigneur vous multiplier ses grâces et combler tous vos besoins selon sa richesse en Jésus-Christ.

« Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom… » Hébreux 6 :10

Categories: Afrique

Décès de Belemkoabga Franceline : Faire part

Wed, 19/07/2023 - 08:30

Les grandes familles Belemgnégré et Belemkoabga à Koupéla, Daltenga, Kouryaoghin, Ouagadougou.

Le Père Marius Belemgnégré, réligieux camilien à Ouagadougou ;
Pascal Belemgnégré, Madame TIENDREBEOGO Marie Madeleine, Albertine Belemgnégré, Madame Maïga Epiphanie, madame Nébié Sylvie, Marie Marguerite Belemgnégré, les familles alliées : TIENDREBEOGO à Tanghin Dassouri, Sandwidi à Koupéla, Maïga à Ouahigouya, Nébié à Zao/Bougnounou,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur mère, belle-mère, tante, grand-mère,

Belemkoabga Franceline
Décès survenu le 18 juillet 2023 à l'hôpital saint Camille à l'âge de 85 ans.

Elles vous informent que la levée du corps est prévue pour le jeudi 20 juillet à 16h au CHU de Bogodogo. Une veillée de prière sera dite à 20h ce même jour au domicile de la défunte sis à Dagnoën. L'enterrement aura lieu à Ouagadougou au cimetière de Taab_tenga le vendredi 21 juillet après la messe absoute à 9h à l'église paroissiale de saint Camille.
Que par la miséricorde de Dieu l'âme de maman Franceline repose en paix.

Categories: Afrique

Décès de SIMPORÉ AMADOU : Faire-part

Wed, 19/07/2023 - 08:30

Le Kaya Naaba TEGRE,

La grande famille SIMPORÉ au secteur 2 Titinga à Kaya, à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Koudougou, et à l'extérieur du Burkina Faso et alliées et amies,
La grande famille KOMBAMTANGA, au secteur 1 Luissin à Kaya,

La grande famille SAWADOGO à Kamporé,
La grande famille SAWADOGO à Yongnin Kaya,

La grande famille PAFADNAM à Ouagadougou, Boussouma et Kaya,
Les familles alliées N'DIAYE secteur 07 Kaya, à Yaoliré secteur 1 Kaya,
Les familles alliées ZAMTAKO, au Secteur 2, Ganloukin, Kaya,
La famille OUÉDRAOGO secteur 02 Kaya,

La famille ZAGRÉ/YAMÉOGO à Koudougou,
La famille NACOULMA à Ouagadougou à Gounghin et alliées,

ont le profond regret de vous annoncer le décès de leur fils, père, grand-père, époux et ami, SIMPORÉ AMADOU appelé affectueusement Ahmed, précédemment Assistant de Direction à la BCEAO à la retraite,

survenu le matin du jeudi 13 juillet 2023 à son domicile à Ouagadougou. L'inhumation a été faite le même jour à Kaya.

Elles vous informent par ailleurs que le doua pour le repos de son âme est prévu le dimanche 23 juillet 2023 à Kaya au domicile familial sis à Titenga secteur 2 à 8h.

Paix à son âme !

Categories: Afrique

Décès de SAWADOGO/TAPSOBA Marie Jeanne, dite ‘'DIAMANT L'OR'' : Remerciements

Wed, 19/07/2023 - 08:30

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement… » 2 Timothée 4:7-8

Sa majesté le Larlé Naba Tigré à Ouagadougou ;
Le Tengsoba de Saalé ;
Le Doyen Koudaogho Abel ZEMBA à Saalé ;

Les grandes familles SAWADOGO, ZEMBA, TAPSOBA, COMPAORE, KABORE, OUEDRAOGO, SAMNE, ZABRE, BOUGMA et OUYIA à Ouagadougou, Saalé, Pabré, Sa, Bobo-Dioulasso, Léo, Dakar, Côte d'ivoire, Belgique, France et aux Etats-Unis ;
Le Professeur COMPAORE Prosper à Ouagadougou et son épouse ;
Monsieur COMPAORE Julien et ses frères et sœurs à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et en Italie ;

Monsieur SAWADOGO Paul fondateur du Lycée LPLIC à Bobo-Dioulasso et son épouse ;
La grande famille de feu ILBOUDO Aloyïs à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire ;
La grande famille de feu COMPAORE Henri à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire.

Les familles alliées et amies :

KABORE, ZABSONRE, SANKARA, DIABRI, TRABOULGA, SAWADOGO, BAMBARA, KALOUBOUE, COMPAORE, KONVELBO, ILBOUDO, OUEDRAOGO, SANFO, ZOUNGRANA, DUSSIDOUR et SANON.

Les enfants :

Paul SAWADOGO, cheminot à la retraite à Bobo et son épouse ;
Emmanuel SAWADOGO, Conseiller du Président du Groupe CORIS et son épouse ;

La veuve Jacqueline KABORE née SAVADOGO, comptable de l'ex Air Afrique à la retraite à Abidjan ;
Béatrice KABORE née SAVADOGO, Assistante de Direction à l'ASCAD à Abidjan et son époux ;
Rosalie DIABRI née SAWADOGO, Contrôleur au CENOU-UPB Bobo à la retraite et son époux ;

Clovis SAWADOGO chauffagiste en Belgique et son épouse ;
Eric SAWADOGO employé en Belgique et son épouse ;
Les petits enfants et arrières petits-enfants.

Très touchés par les soutiens multiformes, les marques de compassion et de solidarité manifestés à leur endroit lors du rappel à Dieu de

Madame SAWADOGO / TAPSOBA Marie Jeanne, dite ‘'DIAMANT L'OR''

1929-2023

Décès survenu le jeudi 06 juillet 2023 à l'hôpital Sourou SANOU de Bobo-Dioulasso suivi de l'inhumation le mardi 11 juillet 2023, elles vous expriment leurs sincères remerciements et particulièrement :

Au Curé de la paroisse Notre Dame du Cénacle et son clergé ;
A la Communauté Chrétienne de Base Saint Jean-Paul II ;
Au Président du Groupe Coris et l'ensemble de ses collaborateurs ;
Aux frères des Ecoles Chrétiennes ;
Aux Parents, voisins, amis et connaissances dont elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.

Elles les informent par ailleurs du programme suivant des messes :

Bobo-Dioulasso
Paroisse Notre Dame du Cénacle
Samedi 15 juillet 2023 à 06h00
Dimanche 16 juillet 2023 à 08h30
Dimanche 23 juillet 2023 à 08h30
Dimanche 30 juillet 2023 à 08h30
Dimanche 06 août 2023 à 08h30
Dimanche 03 septembre 2023 à 08h30
Dimanche 1er octobre 2023 à 08h30
Dimanche 05 novembre 2023 à 08h30
Dimanche 03 décembre 2023 à 08h30
Dimanche 07 janvier 2024 à 08h30

Ouagadougou
Paroisse Cathédrale
Dimanche 16 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 23 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 06 août 2023 à 09h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 09h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 09h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 09h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 09h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 09h00
Dimanche 14 janvier 2024 à 09h00

Paroisse Saint Camille
Dimanche 16 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 23 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 09h00
Dimanche 06 août 2023 à 09h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 09h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 09h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 09h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 09h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 09h00
Dimanche 14 janvier 2024 à 09h00

Abidjan
Paroisse Saint Joseph Epoux
Samedi 15 juillet 2023 à 06h00
Dimanche 16 juillet 2023 à 07h00

Paroisse Notre Dame de l'Incarnation de la Riviera-Palmeraie
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Paroisse Saint Charles LWANGA d'Adjamé
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Paroisse Saint Michel d'Adjamé
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Paroisse Sainte Rita de Cascia de Yopougon
Dimanche 23 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 30 juillet 2023 à 07h00
Dimanche 06 août 2023 à 07h00
Dimanche 03 septembre 2023 à 07h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 07h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 07h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 07h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 07h00

Dakar
Paroisse Sainte Joséphine de Bakhita
Dimanche 10 septembre 2023 à 11h00
Dimanche 1er octobre 2023 à 11h00
Dimanche 05 novembre 2023 à 11h00
Dimanche 03 décembre 2023 à 11h00
Dimanche 07 janvier 2024 à 11h00

Belgique
Communauté Africaine Chrétienne KARIBOU
Samedi 12 août 2023 à 18h00 HL
Samedi 09 septembre 2023 à 18h00 HL
Samedi 06 octobre 2023 à 18h00 HL
Samedi 04 novembre 2023 à 18h00 HL
Samedi 02 décembre 2023 à 18h00 HL
Samedi 06 janvier 2024 à 18h00 HL

Que Dieu vous bénisse et vous le rende au centuple

Categories: Afrique

Ouagadougou /Gestion des déchets solides : « Chaque pas compte, la question du développement durable est un processus de tous les jours », selon l'expert Martin Yelkouni

Wed, 19/07/2023 - 00:22

Lors de son séjour (courant juin 2023) au Burkina dans le cadre d'une formation sur les stratégies de gestion des déchets solides, nous l'avons rencontré. Dr Yelkouni, il faut le rappeler, est le directeur général de l'Institut d'appui au développement (IAD, Lyon, France) et enseigneur-chercheur en économie à l'Université Clermont Auvergne (France). Spécialisé en économie de l'environnement et des ressources naturelles, l'homme s'intéresse à plusieurs sujets de recherche, notamment la gouvernance des ressources naturelles renouvelables, le rôle des institutions dans le développement, la gestion des déchets, l'économie verte et circulaire, etc. Le professeur associé dans des programmes internationaux de formation du 3e cycle aborde, dans cet entretien, plusieurs questions en matière de gestion des déchets solides et fait quelques propositions de solutions.

Lefaso.net : Vous séjournez à Ouagadougou dans le cadre d'une formation sur les stratégies de gestion des déchets solides. De quoi a-t-il été question ?

Dr Martin Yelkouni (MY) : Je vous remercie pour l'intérêt porté à notre formation qui est organisée par l'Institut d'appui au développement (IAD) à Lyon, la Kosyam Jesuit University of Science (KoJUS) et le CESAG, dans le cadre des activités de la Chaire « Environnement, énergie et développement durable » du CESAG. Il s'agissait alors de réfléchir ensemble sur les stratégies en matière de gestion des déchets solides et quelles stratégies doit-on privilégier, notamment sur le tri, le traitement ou la valorisation. Nous avons aussi abordé les éléments fondamentaux de la gestion des déchets solides que nous pouvons avoir à la fois sur un territoire ou dans un établissement quelconque (université, hôpital, entreprise, etc.).

Ces éléments ont permis de finaliser notre formation avec des cas concrets qui ont porté sur les études faites sur la gestion des déchets d'une collectivité territoriale, d'une cantine scolaire et d'un hôpital. Avec l'expérience des participants, nous avons construit des solutions provisoires qui vont leur permettre d'implémenter une stratégie se traduisant par la mise en œuvre d'un plan d'action pour la gestion des déchets dans leurs milieux de travail.

Avant de poursuivre sur d'autres questions, pouvez-vous déjà nous clarifier qu'est-ce que c'est qu'un déchet solide ?

En règle générale, ce sont tous les déchets non liquides, par exemple un bidon, un carton, les déchets issus de l'alimentation, mais aussi le sable et la terre lors du balayage des cours. Une caractérisation permet de mettre en relief les différents types de déchets produits dans un ménage ou dans une entreprise. Un autre exemple qui est un fléau mondial, ce sont les déchets plastiques qui polluent notre environnement.

Lors de la formation, vous avez fait cas de la valorisation et du recyclage. Quelle différence y-a-t-il entre les deux termes ?

Le recyclage est un processus de transformation des déchets en de nouveaux produits comme par exemple le verre ou le métal. Le recyclage permet d'éviter le gaspillage de ressources naturelles ou de diminuer ses impacts environnementaux.
La notion de valorisation est plus englobante, elle consiste dans « le réemploi, le recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des produits réutilisables ou de l'énergie ». Par exemple, quand on prend les déchets alimentaires, on peut les transformer en compost. Donc valoriser, c'est donner de la valeur à quelque chose qui, à priori, n'en n'aurait pas.

On sait que vous avez beaucoup travaillé sur ces questions de gestion de déchets solides au niveau de Ouagadougou. De façon générale, quel commentaire pouvez-vous faire quand vous regardez comment se fait la gestion de ces déchets solides dans la ville ?

C'est vrai que j'ai un peu travaillé sur notre ville depuis un certain temps. Ouagadougou était une des villes les plus propres de l'Afrique de l'Ouest avec une stratégie qui avait été mise en place. Mais malheureusement, ces derniers temps, on remarque un certain recul par rapport à ces aspects de gestion des déchets solides. Plusieurs raisons peuvent justifier une telle situation : l'étalement de la ville ou le faible niveau des ressources financières pour ce service. Une ville propre suppose que les citoyens contribuent à sa propreté. Il me semble qu'il y a lieu de voir ou revoir les modes de financement de la gestion de nos déchets dans un contexte particulier.

Un autre aspect important, ce sont nos comportements, par exemple ne pas jeter nos déchets dans la rue. Nous devons nous pencher sérieusement sur une fiscalité propre à la gestion des déchets pour mieux gérer les questions de la collecte, du transport, du traitement et de l'enfouissement. Il y a toute une réflexion à avoir, étant donné que la ville est de plus en plus grande avec une augmentation de la production des déchets. C'est donc collectivement, et non pas seulement du ressort de la ville de Ouagadougou, que nous devons construire des solutions pour y vivre sainement.

Transition toute trouvée pour évoquer la question de la gestion des caniveaux dans la ville de Ouagadougou qui sont pleins et bouchés de ces mêmes déchets. Selon-vous, qu'est-ce qui peut être proposé comme solution ?

Les solutions vont dépendre de plusieurs paramètres. Mais de manière générale, vous voyez bien qu'il y a un lien entre la gestion des déchets et le remplissage des caniveaux, puisque les déchets non collectés vont directement dans les caniveaux. Je reviens aux citoyens qui doivent avoir un comportement vertueux.

Mais on remarque que chaque année, on fait le curage de ces caniveaux, mais il faudrait immédiatement tout ramasser pour éviter qu'ils soient remplis à cause d'une pluie. Il y a certes la question du curage, mais si chaque citoyen fait de la propreté une préoccupation, on éviterait de toujours remplir nos caniveaux de déchets.
D'une manière générale, il faudrait penser à la manière dont on doit infiltrer l'eau pluviale dans la ville de Ouagadougou pour éviter les inondations. Probablement les ouvrages actuels ne répondent plus aux besoins initiaux, en raison de l'extension de la ville, ou en raison de caniveaux bouchés. Il y a une réflexion à mener en termes de gestion des eaux de pluie dans la ville de Ouagadougou.

Votre mot de fin ?

Pour terminer, je dirai tout simplement que chaque citoyen est concerné par la gestion des déchets en général et des déchets solides en particulier. Les responsabilités sont partagées et il n'y a pas à stigmatiser telle ou telle entité. Les efforts sont à faire par tous pour une ville propre et attrayante. Chaque pas que nous pouvons ou devons faire doit compter. La question du développement durable est un processus de tous les jours, surtout par des actions simples que nous pouvons mener ici et là.

Interview réalisée par Yvette Zongo
Photos et vidéo réalisées par Auguste L. Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Affaire Mohamed Sinon : Le Parquet requiert 30 mois de prison ferme, 500 000 FCFA d'amende, le délibéré pour le 25 juillet 2023

Wed, 19/07/2023 - 00:20

Le procès de l'activiste et militant du "mouvement Africa révolution", Mohamed Sinon, s'est tenu ce mardi 18 juillet 2023 devant le Tribunal de grande instance Ouaga I. Poursuivi pour « diffamation, mise en danger de la vie d'autrui », Mohamed Sinon a comparu pour la première fois dans ce dossier, le 30 mai 2023 avant qu'il ne soit renvoyé au 20 juin, ensuite au mardi 27 juin 2023 et, finalement, à cette date du 18 juillet.

En attendant de revenir sur certains détails, on peut relever que les débats ont porté sur le contenu de l'élément qui a été diffusé sur les réseaux sociaux et qui fait l'objet d'incrimination.

Si le prévenu, Mohamed Sinon, a reconnu en être l'auteur, il nie cependant la qualification qui lui est attribuée par la demanderesse. Mohamed Sinon explique en effet que lorsqu'il dit que "la gendarmerie n'est pas impliquée à cent pour cent dans la lutte", il ne fait pas référence au "terrorisme", mais plutôt à la "corruption". C'est d'ailleurs sur cet aspect qu'ont tourné les débats, projection de l'élément incriminé à l'appui.

Il est contrarié sur sa lancée par le Parquet, qui fait observer qu'autant le prévenu se prévaut de n'avoir évoqué en aucun passage le mot "terrorisme" autant il n'y lâche non plus le mot "corruption".

Le représentant de la gendarmerie nationale, constituée partie civile dans le dossier, se dit "désarmé face au revirement spectaculaire du prévenu", qui oriente son intervention sur la lutte contre la corruption.
A l'issue des débats, le Parquet a requis contre le prévenu, et prenant en compte le sursis de 24 mois qui pèse sur lui à compter de février 2023, une peine d'emprisonnement ferme de 30 mois et une amende de 500 000 FCFA.

Le délibéré est prévu pour le 25 juillet 2023.

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Affaire Mohamed Sinon : « Le souhait de la gendarmerie, c'est de voir le prévenu subir toute la rigueur de la loi, s'il venait à être condamné » (partie civile)

Wed, 19/07/2023 - 00:15

L'audience de l'affaire dite Mohamed Sinon, cet élément vidéo dans lequel le prévenu reproche à la gendarmerie de ne pas s'impliquer dans la lutte et demande, de ce fait, sa suppression au profit de la police et des militaires, a finalement, après moults reports, eu lieu ce mardi 18 juillet 2023 devant le Tribunal de grande instance Ouaga I.

De 12h09 à 16h40, le prévenu Mohamed Sinon a fait face au tribunal dans ce deuxième dossier, après celui de février 2023 relatif à l'appel au meurtre et pour lequel, il a été condamné à 24 mois de prison avec sursis.

Après les salamalecs, qui ont, en autres, consisté en la vérification de l'identité du prévenu et à se rassurer qu'il est prêt pour le jugement, place au rappel des faits et des charges qui en découlent. L'intéressé retorque, à la fin de l'exposé des faits, qu'il ne les reconnaît pas. « Pourquoi vous êtes là alors ? », demande le président du tribunal. L'élément vidéo est projeté, à la suite duquel le tribunal lui demande une réaction. « J'avais renié, mais c'était pour pousser à projeter l'élément afin que tout le monde en prenne connaissance », a précisé Mohamed Sinon avant de faire constater : « vous aurez constaté que dans l'élément vidéo, j'ai dit lutte, je n'ai pas parlé de terrorisme ».

« Vous voulez faire référence à quelle lutte ? », pousse le tribunal.

« C'est de la lutte contre la corruption », répond le prévenu, qui affirme qu'il a fait sien, le combat contre la corruption.

Le tribunal lui demande s'il a déjà dénoncé des cas de corruption à la gendarmerie ou a été victime de corruption et, le cas échéant, si l'on peut accuser tous les gendarmes. « J'ai vu et j'ai été victime, sur la route de Gaoua et sur l'axe Ouaga-Kongoussi. (…). Parfois, je me fais passer pour quelqu'un qui n'a pas de pièce (Carte nationale d'identité burkinabè, CNIB : ndlr) pour avoir leur système. Je ne comprends pas le français, mais j'ai dit dedans (l'élément incriminé : ndlr) que ce n'est pas cent pour cent (pas tous les gendarmes, ndlr) », se défend en substance le prévenu, qui affirme avoir été témoin de ce que des gendarmes ont pris de l'argent avec de jeunes passagers qui n'ont pas de CNIB. Il cite également le cas de son épouse, qui aurait été débarquée d'un car et immobilisée pendant plus de trois heures, parce que celle-ci avait refusé de payer la somme de 3 000 FCFA. Un cas qu'il dit avoir dénoncé à la gendarmerie de Yirgou.

Le tribunal lui demande le lien entre corruption et suppression de la gendarmerie. « Je suis quelqu'un qui est sur les réseaux sociaux, qui donne ses opinions. Dans mes interventions, et dans un même élément, il m'arrive d'aborder plusieurs thèmes à la fois. (…). J'ai donné mon opinion, c'est ma pensée. Je suis les informations, je vois ailleurs comment ça se passe et c'est par rapport à cela que j'ai donné mon avis. Ce n'est pas moi qui suis le décideur. J'ai donné ma pensée, c'est aux décideurs d'en faire ce qu'ils veulent. Dans l'élément, j'ai même interpellé nommément le décideur. J'ai donné des conseils et je pense que nul n'est au-dessus de conseils. Je n'ai pas de pouvoir de décision, il appartient au décideur de prendre les mesures qui siéent », soutient M. Sinon, insistant que dans l'élément, le mot lutte se rapporte à la corruption et non au terrorisme.

« Dans la vidéo, vous dites que vous n'avez pas prononcé le mot "terrorisme", mais est-ce que vous avez prononcé le mot "corruption" ? », contrarie d'abord le Parquet, en brandissant cette observation au prévenu. Mohamed Sinon, qui se présente comme membre du Mouvement Africa révolution, « structure qui lutte contre tout ce qui n'est pas juste », tente de faire comprendre que les deux sont liés.

Le Parquet revient ensuite sur la gravité de ses propos, au regard du contexte national… Un acte qui, selon le ministère public, expose les gendarmes individuellement pris et toute l'institution gendarmerie nationale. L'autorité demande donc au prévenu de ne pas envoyer le litige sur un autre terrain, car on n'a condamné aucun citoyen pour avoir dénoncé des faits de corruption.

Le représentant de la gendarmerie nationale (mandaté par le chef d'état-major de la gendarmerie nationale), constituée partie civile dans le dossier, s'est, à son tour, dit « un peu désarmé » par le « revirement spectaculaire » du prévenu, car même le citoyen lambda, le personnel de la gendarmerie, ont compris ce à quoi il était question dans sa sortie sur les réseaux sociaux.

« Même dans la plainte déposée par la gendarmerie nationale, il est dit que la gendarmerie nationale n'est pas engagée dans la lutte contre le terrorisme, de la supprimer et laisser la police et les militaires. Nous, au niveau de la gendarmerie nationale, nous avons compris cela. La gendarmerie est en première ligne de la lutte, nous ne pouvons pas permettre qu'un individu vienne tenir de tels propos », a, globalement, dénoncé le représentant de la gendarmerie nationale.

Les conseils du prévenu demandent, quant à eux, de rester dans le cadre strict du procès pénal, en évitant les interprétations ; la loi pénale étant d'interprétation stricte, rappellent-ils. Ils déclarent ensuite que la première mission de la gendarmerie, c'est le maintien de l'ordre, la sécurité publique. D'où, selon eux, la logique que lorsque le prévenu parle de « lutte », il s'agisse de corruption et non de terrorisme.

Les avocats de Mohamed Sinon vont dans cette logique enfoncer le clou, en rappelant que la gendarmerie est, ces cinq dernières années, classée parmi les cinq institutions les plus corrompues, selon les rapports du REN-LAC.
Des propos nuancés par le représentant de la gendarmerie, qui relève que depuis 2020, l'institution a quitté le top 5. « Ce qui montre qu'il y a un travail qui est fait », oppose-il avant de rappeler que la corruption est un phénomène national et tout le monde s'est inscrit dans la lutte contre ce mal.

A la fin des débats, le Parquet a requis (après motivations par le contexte de l'acte et rappelant le sursis sus-référé) 30 mois (deux ans et six mois) d'emprisonnement ferme et 500 000 FCFA d'amende.

Appelé à se prononcer sur la réquisition du Parquet, le représentant de la gendarmerie a confié que l'institution n'a pas de demande particulière à faire… ; son souhait, c'est de simplement voir le prévenu « subir toute la rigueur de la loi, s'il venait à être condamné ».

Le Tribunal renvoie les parties pour délibéré le 25 juillet 2023.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Nomination à l'ONEA : Le SYNTEA prend acte et décide d'accompagner le nouveau directeur général

Wed, 19/07/2023 - 00:10

Les membres du Syndicat national des travailleurs de l'eau et de l'assainissement (SYNTEA) ont organisé une assemblée générale le lundi 17 juillet 2023 à Ouagadougou pour se pencher sur la nomination de leur directeur général qui fait couler beaucoup d'encre.

Encore une nouvelle sortie médiatique concernant la nomination controversée du nouveau directeur général de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA), Adama Traoré. Cette fois-ci, ce sont les membres du Syndicat national des travailleurs de l'eau et de l'assainissement (SYNTEA) qui donnent de la voix.

Selon les membres de ce syndicat, il y a une psychose au sein de l'institution. « Les gens attendent de voir ce qui va se passer. Nous ne savons pas aujourd'hui ce qui va se passer. C'est une autorité qui a fait la nomination, elle doit s'assumer jusqu'à ce que ce qui est dit de cette personne-là soit prouvé par la justice et que cette justice-là fasse son travail », a indiqué le secrétaire général du SYNTEA, Samuel Sandwidi.

Pour Samuel Sandwidi et ses camarades, il n'y a aucune raison de boycotter la nomination du nouveau directeur général, qui est un travailleur de l'ONEA disposant d'un numéro matricule comme les autres travailleurs. « Il a été nommé de la même façon que tous ses prédécesseurs et notre syndicat qu'est le SYNTEA a pris acte, comme d'habitude et a décidé de l'accompagner pour qu'il réussisse sa mission qui est la nôtre aussi », ont-ils insisté.

Samuel Sandwidi a appelé tous les travailleurs à se rassembler pour défendre leurs droits et intérêts communs

Ne pas fouler la clause de confidentialité

À en croire à ses dires, le SYNTEA ne dispose d'aucun élément factuel pour remettre en cause une nomination. « Pourquoi ? Parce que d'abord remettre en cause une nomination veut dire que nous bottons en touche une nomination de l'autorité suprême, car il est nommé en conseil des ministres. Ça veut dire aussi que nous foulons au pied notre clause de confidentialité en allant présenter un rapport qui était censé être à l'interne », a-t-il noté.

Nommé en conseil des ministres du jeudi 6 juillet 2023, le nouveau directeur général de l'ONEA, un agent de la boîte, ne fait pas l'unanimité. Alors que la coordination CGTB/ONEA a demandé une annulation de la décision, un groupe de jeunes de la même institution est sorti le jeudi 13 juillet 2023 pour exprimer son soutien à Adama Traoré, déclarant qu'il s'agit c'est « une marque de reconnaissance de la compétence ».

Au cours de cette assemblée générale, les membres du SYNTEA ont fait savoir qu'ils n'appartiennent à aucun camp. « Notre assemblée générale, ce n'est pas pour contester X ou Y mais c'est pour recadrer les choses et informer l'opinion nationale et internationale que ce n'est pas le SYNTEA, le plus grand syndicat de l'ONEA, qui remet en cause la nomination. Et ce, pour une raison. Nous restons logiques, nous restons fidèles à la démarche et à la ligne syndicale. Nous protégeons les intérêts moraux et matériels des travailleurs de l'ONEA », a déclaré Samuel Sandwidi.

Le SYNTEA considère qu'il est essentiel d'assurer une transparence dans cette affaire et permettre à Adama Traoré de poursuivre son mandat.

Il faut noter qu'à la même date de cette assemblée générale du SYNTEA, une délégation gouvernementale, conduite par le ministre d'Etat, ministre en charge du travail, Bassolma Bazié, a échangé avec le bureau de la coordination de la CGT-B/ONEA. Cette coordination aurait fourni les preuves de ses accusations contre le nouveau directeur général de l'ONEA.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Assemblée législative de transition : Les députés adoptent à l'unanimité la loi portant mesures d'incitations fiscales et douanières

Wed, 19/07/2023 - 00:05

L'Assemblée législative de transition (ALT) a adopté à l'unanimité, la loi portant institution de mesures d'incitations fiscales et douanières au profit des Petites et moyennes entreprises (PME) au Burkina. C'était au cours de sa séance plénière, ce mardi 18 juillet 2023. L'adoption de cette loi permettra d'accélérer la formation d'un tissu économique solide et compétitif dont la locomotive sera les PME.

Aussitôt examiné en Conseil de ministres du 28 avril 2023, tenu dans la capitale économique, Bobo Dioulasso, le projet de loi portant institution de mesures d'incitations fiscales et douanières au profit des Petites et moyennes entreprises (PME) du Burkina Faso, a été adopté ce mardi 18 juillet 2023, à l'unanimité des députés, au nombre de 67 au cours d'une séance plénière.

Composée de 15 articles, cette loi, puisqu'adoptée, vise à accélérer la formation d'un tissu économique solide et compétitif porté par les PME à travers des mesures fiscales et douanières incitatives. Ces mesures permettront entres autres, d'inciter à la création d'entreprises, à la formalisation des entreprises, à l'auto emploi des jeunes et à la création d'emplois. Cette loi envisage également d'améliorer la viabilité des PME et de favoriser la croissance économique nationale.

Faut-il le rappeler, les mesures d'incitation contenues dans la loi ont été préparées par le cabinet du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective. Elles ont été soumises aux observations et amendements de la Direction générale des douanes, de la Direction générale des impôts, de deux directions générales du ministère en charge du commerce et des Petites et moyennes entreprises (PME), etc.

La plénière a été présidée par le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma

Avant son adoption, la Commission des finances et du budget (COMFIB), la Commission de développement durable, la Commission des affaires étrangères, de la défense et de la sécurité(CAEDS), la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) de l'ALT ont livré leurs rapports et donné leur avis à l'adoption de la loi.

Se former et s'auto-employer

Le ministre en charge de l'économie, Dr Aboubacar Nacanabo, a rassuré que bien qu'étant des mesures d'incitation fiscales, le consommateur pourra non seulement être promoteur de PME mais aussi être un employé de PME. « Ce qui signifie que ces mesures vont permettre d'améliorer le pouvoir d'achat des consommateurs dans la mesure où celles-ci permettront de donner des revenus aux consommateurs. Mais aussi, il faut dire que la protection des consommateurs relève de la prérogative du gouvernement si bien qu'il a mis en place des structures pour contrôler les prix. Il y a par exemple la Brigade de contrôle des prix qui sanctionne en cas de non-respect des dispositions », a-t-il rappelé.

Le ministère a rassuré les députés du bien-fondé de cette loi

A la question d'un député qui voulait savoir s'il y a des dispositions pratiques qui permettront à un promoteur de PME qui se trouve dans une localité très éloigné de la capitale de bénéficier de ces mesures, le ministre répond par l'affirmative. « Le gouvernement va s'organiser pour faire face à ces défis et faire preuve de flexibilité pour faciliter les démarches. L'administration est suffisamment déconcentrée. Cette déconcentration doit être à mesure de remonter rapidement les informations pour que les PME de ces localités puissent bénéficier de facilités », a-t-il rassuré.

Quand est-il de la formation des jeunes pour qu'ils puissent s'auto employer ? A ce sujet, Dr Nacanabo a reconnu que l'inadaptation du système éducatif est un fait. Cependant, il s'agira, a-t-il déclaré, de faire en sorte que les jeunes, en plus de ce qu'ils apprennent à l'école, apprennent des métiers. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

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Burkina : L'ASCE-LC lance un appel à témoin pour des faits de corruption à la direction régionale de l'urbanisme du Plateau central

Wed, 19/07/2023 - 00:00

L'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a ouvert une procédure d'enquête préliminaire sur des faits de corruption commis à la direction régionale de l'urbanisme du Plateau central.

Certaines personnes ont déjà été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Le contrôleur général d'Etat adjoint, assurant l'intérim du Contrôleur général invite donc toute personne qui a été obligée de payer de l'argent sans quittance à un quelconque agent public, afin de faire traiter son dossier, d'entrer en contact avec l'ASCE-LC afin d'apporter son témoignage.

Pour ce faire, contacter les numéros 02 32 26 70, 51 90 88 40 ou se rendre au siège de l'ASCE-LC à Zaabr Daaga.
Les détails dans le communiqué ci-joint.

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Burkina /Hivernage 2023-2024 : Les populations de Diapaga invitées à privilégier les spéculations de courte tailles

Wed, 19/07/2023 - 00:00

Dans l'une de ses publications du 18 juillet 2023, l'Agence d'information du Burkina (AIB) informait les populations de Diapaga (commune urbaine située dans la province de la Tapoa et la région de l'Est), qu'elles sont invitées, dans le cadre de l'hivernage 2023-2024, à privilégier les spéculations de courte taille.

Il est donc interdit la culture de céréales de grande taille notamment, le mil, le maïs, le sorgho et autres. Une décision émanant des autorités communales, en raison du contexte sécuritaire et elle s'applique également aux champs à proximité des postes de contrôle des FDS et VDP.

Cette décision vise, selon l'agence à empêcher les terroristes de se cacher pour commettre leurs forfaits à cause du feuillage touffu et faciliter par ailleurs le déploiement des forces combattantes sur le terrain.

Lefaso.net
Source : AIB

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Burkina/Éducation financière : « Une conception qui combine vision et orientation », enseigne Ousséni Sourabié

Wed, 19/07/2023 - 00:00

« L'éducation financière implique le développement d'un plan. C'est-à-dire avoir une vision de là où l'on veut aller, où l'on souhaite être. C'est aussi, ce que l'on veut devenir dans cinq ou dix ans. Ce qui nécessite d'avoir une orientation. Celle, qui indique le chemin à emprunter pour parvenir à ses fins ». Voici la perception qu'Ousseni Sourabié, responsable marketing et communication d'une institution de la place, a de l'éducation financière. Il a été l'un des conférenciers invités lors de la 1ère édition de la Conférence nationale des jeunes, pour partager son expérience avec les participants, le samedi 15 juillet 2023, à Ouagadougou.

« En Afrique, l'argent est un tabou ! ». C'est ce que pense Ousseni Sourabié, l'un des conférenciers sollicités pour outiller les jeunes sur l'éducation financière. De nombreux Africains ont été formatés par des dogmes qu'on leur a inculqués. Et cela fait obstacle à leur épanouissement. C'est ainsi qu'il plante le décor de sa communication.

« Quand il y a quelque chose dans une culture qui ne m'arrange pas, je ne l'intègre pas. Je prends un exemple : on me dit qu'on ne balaie pas la nuit. J'ai toujours demandé pourquoi on ne balaie pas la nuit ? Sans jamais avoir une réponse claire à ma question », confie monsieur Sourabié.

C'est pourquoi, il affirme ne pas respecter cette superstition. Car pour lui, si les gens ne balayaient pas leurs maisons les nuits, c'est bien parce qu'il n'y avait pas de lumière à cette époque-là. Ce qui fait la différence entre l'Afrique et l'Occident, c'est parce qu'ils apprennent très tôt à leurs enfants à gérer leurs ressources, poursuit-il.
« En Occident, quand les enfants gagnent de l'argent, ils pensent systématiquement à économiser. Mais en Afrique, on ne connaît pas cela. Ici, quand on gagne de l'argent, tant que ce n'est pas fini, on ne rentre pas à la maison », dépeint le conférencier.

Vue partielle des participants à la 1re édition de la Conférence nationale des jeunes organisée par Compassion International et l'association des anciens bénéficiaires des Centres de développement pour enfants

La mauvaise gestion de l'argent crée des problèmes

Ainsi, l'éducation financière, selon Ousseni Sourabié, c'est d'abord, développer un plan. C'est-à-dire avoir une vision de là où l'on veut aller, où l'on souhaite être. C'est aussi, ce que l'on veut devenir dans cinq ou dix ans. C'est ensuite avoir une orientation, renchérit-il. Cette orientation permet de savoir quel chemin emprunter pour atteindre les objectifs que l'on s'est fixé. À cela, s'ajoute la révision actuelle de ses ressources. Sans oublier l'identification de ses lacunes.

« Il faut donc pouvoir faire le point de ses avoirs. Il est aussi important de s'examiner soi-même pour savoir si l'on a la main légère face à l'argent. Une fois que cela est fait, l'on peut élaborer un plan de mobilisation des ressources », explique monsieur Sourabié.

Avant d'ajouter, qu'il est courant d'entendre que l'argent est un diable. Comme si c'était un être qui n'était là que pour créer des problèmes. « L'argent n'est qu'un instrument ! », lance-t-il. Puis, il interroge son auditoire : « L'argent peut-il vous faire du mal ? ».

À cette question, répondront par la négative les jeunes participants. « C'est donc votre mauvaise gestion de l'argent qui vous crée des problèmes », a-t-il répliqué. « C'est votre rapport avec l'argent qui doit alors changer. Au Burkina Faso, l'on a un rapport avec l'argent qui est très dangereux. Il faut donc comprendre que l'argent n'est qu'un instrument et ne doit en aucun cas diriger votre vie », exhorte l'expert en éducation financière.

« Il faut que les parents disent la vérité à leurs enfants sur leur situation financière », Ousseni G. Sourabié, responsable marketing et communication d'une institution financière de la place

L'épargne

Il est facile de s'endetter dès que l'on commence à travailler si l'on n'y prend garde, conseille Ousseni Sourabié. Bien avant de démentir cette vision des Burkinabè selon laquelle celui qui n'a pas une parcelle n'existe pas. « Je prends un exemple, dans certains pays voisins, les gens ne sont pas pressés de payer une parcelle et de construire hein ! Ils vont travailler et économiser le temps qu'il faut avant d'y songer quand ils seront prêts », argumente-t-il.

Car par expérience, mentionne Ousseni Sourabié, avoir une femme et des enfants sont une charge, sans compter qu'en Afrique, l'on travaille généralement pour soi et pour le village. Il sied par conséquent de cultiver la discipline dans la gestion de ses ressources. « Si vous gagnez 1 000 francs aujourd'hui, il faut vous dire que vous ne pouvez dépenser que 900 francs. Les problèmes surviennent en effet, quand vous percevez 1 000 francs et dépensez toute la somme. Cependant, si vous vous dites qu'il pleuve ou qu'il neige, vous ne devez que consommer 900 francs, alors vous arriverez à faire ce que l'on appelle l'épargne ».

Pour ce faire, il préconise de faire en sorte que les ressources dépassent toujours les charges. Mais ce que l'on constate la plupart du temps, relève-t-il, c'est que les gens ont plus de charges que de ressources. Et il faut de ce fait supprimer les charges inutiles pour équilibrer la balance.

« Ce que je retiens, c'est que toute personne doit pouvoir établir un budget, dans lequel doit figurer ses revenus, ses dépenses, mais aussi l'épargne », Benjamin Almora, participant

Les emprunts

Monsieur Sourabié déconseille fortement d'emprunter pour acheter une moto, une voiture ou construire une maison. Cela est très problématique selon lui. Tout comme la voiture, la moto a aussi besoin d'entretien. Pendant que vous êtes en train de rembourser le crédit du véhicule, il vous faut donc aussi mobiliser des ressources pour son entretien, fait-il remarquer. Il faut donc éviter de tomber dans un piège où il est difficile de s'en sortir, prévient le conférencier.

Par contre, il recommande d'investir ces emprunts dans des projets viables comme prendre par exemple des actions dans des sociétés qui permettront de générer des dividendes.

Pour rappel, cette conférence initiée par Compassion International, visait à fournir aux jeunes, les connaissances et les compétences nécessaires pour gérer efficacement leur ressource. C'est aussi dans l'optique, de leur offrir la possibilité de prendre des décisions financières éclairées.

Lire aussi : Éducation financière : L'ONG Compassion International outille des jeunes dans la capitale burkinabè

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Burkina/Insécurité : Des obus tirés sur la ville de Nouna, des civils tués et d'autres blessés

Tue, 18/07/2023 - 23:55

La ville de Nouna, province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun, a été la cible d'une attaque de présumés terroristes dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 juillet 2023. Bilan provisoire : six morts et quatre blessés.

C'est aux environs de 22 heures, dans la nuit du 17 juillet 2023, que l'attaque a été perpétrée par des hommes armés non identifiés, selon une source sur place à Nouna.

Elle rapporte que les assaillants ont procédé par « des tirs d'obus sur la ville » causant « au moins la mort de six personnes et provoquant des blessures chez quatre autres ».

Notre interlocuteur de préciser que « toutes les victimes sont des civils ».

L'attaque a été confirmée par une source sécuritaire.

Yacouba SAMA
Lefaso.net

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Burkina/Situation sécuritaire : Le capitaine Ibrahim Traoré échange avec les femmes et les filles des 13 régions

Tue, 18/07/2023 - 23:50

Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a échangé ce mardi 18 juillet 2023 avec environ 200 femmes issues des organisations et associations féminines des 13 régions du pays. Avec le chef de l'Etat, les femmes ont évoqué l'impact de la crise sanitaire sur l'autre moitié du ciel, ainsi que la contribution que les femmes et les filles apportent déjà à la construction de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Elles ont à la fin de la rencontre avec le capitaine Ibrahim Traoré, lancé un appel pour leur plus grande implication dans la lutte contre le terrorisme.

Parce qu'elles constituent, avec les enfants, les principales victimes de la crise sécuritaire et humanitaire sans précédent que traverse le Burkina Faso depuis 2016, les femmes du Burkina Faso ont voulu le présent face à face avec le chef de l'Etat pour deux principales raisons. La première, témoigner leur reconnaissance au président de la transition pour sa détermination à combattre les forces du mal, en vue de libérer le territoire national et permettre ainsi le retour des personnes déplacées dans leurs villages d'origine.

La deuxième motivation de cette rencontre, est la volonté affichée des filles et des femmes du Burkina, de partager avec le chef de l'Etat, leur vision et contribution à l'effort de paix, de sécurité, de cohésion sociale et au développement durable et équitable de notre pays. Elles espèrent également à l'issue des échanges, bénéficier des conseils avisés du capitaine Ibrahim Traoré afin de mieux jouer leur partition pour un dénouement heureux de la crise sécuritaire et humanitaire que connaît le pays des hommes intègres, précise Nandy Somé/Diallo, ministre de la solidarité nationale et de l'action humanitaire, qui a facilité les échanges.

Au cours de l'entrevue, trois messages portant sur l'impact de la situation sécuritaire sur les femmes, leur contribution à la paix et à la cohésion sociale ainsi que sur les initiatives des femmes en cours et les moyens de les renforcer, ont été adressés au chef de l'Etat. En ce qui concerne l'impact de la situation sécuritaire sur les femmes, celles-ci ont noté la recrudescence des cas de violences basées sur le genre (viols, esclavage sexuel, mariages d'enfants, enlèvements, etc.), le ralentissement des activités génératrices de revenus du fait de l'insécurité qui entrave l'autonomisation financière des femmes, la surpopulation dans les zones d'accueil et l'augmentation de la mendicité des femmes et des enfants aux bords des routes, sans oublier l'accès limité à l'éducation du fait de la fermeture de nombreuses écoles dans les zones à forts défis sécuritaires.

Le deuxième message qui a porté sur la contribution des femmes à la paix et à la cohésion sociale, a permis de mettre en lumière quelques actions menées par les femmes en vue d'un retour à la quiétude. Il s'agit, entre autres, de l'enrôlement des femmes comme VDP, de la mise en place des structures de veille sur la sécurité à travers les coordinations des organisations féminines, le soutien alimentaire aux VDP, de l'animation des causeries-éducatives sur la paix et la cohésion sociale au profit des femmes des associations féminines, de la sensibilisation des enfants et des jeunes dans les familles sur la prévention de la radicalisation et la lutte contre l'extrémisme violent, etc.

Dans le troisième et dernier message, les femmes ont souhaité un renforcement des activités de communication, notamment des plaidoyers auprès des hommes pour un meilleur accès aux terres ; des séances de sensibilisation sur la gestion des conflits et la solidarité entre personnes déplacées internes et communautés hôtes ; ainsi que la mise à disposition de moyens et d'accompagnement financier et matériel, pour permettre aux femmes de mener des activités génératrices de revenus. Elles ont aussi plaidé pour la construction d'un centre de prise en charge pour leurs pairs ayant subi des traumatismes.

Conscientes du rôle qu'elles doivent jouer dans la lutte contre le terrorisme et pour le retour de la paix au Burkina Faso, les femmes ont invité le gouvernement à poursuivre les actions en faveur de la réconciliation nationale et à une plus grande implication des femmes dans la gestion de la crise sécuritaire. Elles ont aussi appelé les différentes communautés à cultiver la tolérance religieuse et ethnique en vue d'une bonne cohésion sociale, et invité les fils du pays qui ont pris les armes à les déposer et à revenir à de meilleurs sentiments.

Après des échanges à bâtons rompus avec le capitaine Ibrahim Traoré, les femmes ont remis une contribution à l'effort de paix

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Camions interceptés à Boulsa : "Toute la lumière sera faite", assure le Haut-commissaire du Namentenga

Tue, 18/07/2023 - 23:40

Dans ce communiqué, le Haut-commissaire de la province du Namentenga revient sur l'interception le mercredi 12 juillet 2023 à Boulsa, de cinq camions chargés de marchandises en direction de Dori. Il souligne que les chauffeurs de ces camions ont été invités à retourner à Kaya pour être mieux pris en charge dans des convois sécurisés.

Mais avant leur départ, les populations ont tenu à fouiller ces camions pour savoir ce qu'ils transportaient. Et il ressort qu'ils transportaient entre autres, des pièces détachées de motos, des effets d'habillement, des cartons de radios, des cartons de peinture, une caisse de photocopieuse, des cartons de gaz de type camping.

De même, le samedi 15 juillet 2023, un autre camion transportant un conteneur en provenance de Dori et se rendant à Ouagadougou a été arrêté à Boulsa. A l'intérieur du conteneur se trouvaient 61 personnes.

Après vérification des services de sécurité, le camion a été autorisé à poursuivre son chemin.

Tout en félicitant les populations pour leur vigilance, le Haut-commissaire assure que des investigations approfondies sont en cours pour faire toute la lumière sur ces événements.

Ci-dessous l'intégralité du communiqué.

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Concours international des cafés torréfiés : La Côté d'Ivoire remporte cinq prix, dont le gourmet d'or

Tue, 18/07/2023 - 23:30

La 9e édition du concours international des cafés torréfiés organisé par l'agence pour la valorisation des produits agricoles (AVPA) basée à Paris (France) a encore tenu ses promesses ce 18 juillet 2023 à Paris.

Ce concours, il faut le rappeler, réservé aux pays producteurs qui torréfient leur café vert sur place a été marqué cette année par la participation de la Cote d'Ivoire, 3e exportateur mondial du café, après le Brésil et la Colombie, avec son café terroir développé par le Conseil du café-Cacao.

Au cours de cette édition 2023 qui a vu la participation de près de 200 cafés issus de 25 pays, le Conseil du Café-Cacao ivoirien a présenté ses sept cafés torréfiés selon un processus homologué par le Coffee Quality Institut (CQI), dont cinq ont été primés, avec le meilleur prix « Gourmet d'or ».

En effet, le Terroir Sanwi de la région d'Aboisso a remporté un Gourmet d'or, la meilleure distinction, le Terroir Tonkpi, de la région de Man, et le Terroir Bélier, de la Région de Yamoussoukro remportent chacun un Gourmet de bronze, et enfin, le Terroir Antilope de la région de Daloa, et le Terroir Nawa de la région de Soubré ont remporté chacun un diplôme Gourmet.

Pour rappel, le concept du Café Terroir est parti d'une étude réalisée dans plusieurs localités de la Côte d'Ivoire portant sur la qualité sensorielle (arôme, goût, acidité du café, etc.). Ainsi sept types de café terroirs ont-ils été déterminés à la fin de l'étude et sont baptisés suivant un élément culturel ou géographique des régions, dont ils sont issus.

A l'issue de ces distinctions, les autorités ivoiriennes ont exprimé leur fierté pour ces sacres, avant de révéler que le Conseil du Café-Cacao a un ambitieux programme de relance de la filière café axé sur l'appui aux producteurs et aux transformateurs locaux.

YZ
Lefaso.net

Source : Abidjan.net

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