La société de gestion et d'intermédiation Coris Bourse, a marqué sa pierre dans l'histoire du développement du Burkina Faso. L'entreprise a offert 50 tonnes de ciment en soutien à l'initiative présidentielle Faso Mêbo. La cérémonie de remise du don a eu lieu ce mercredi 20 Août 2025, au lycée Philippe Zinda Kaboré, à Ouagadougou.
L'initiative Faso Mêbo, qui vise à embellir les villes et accélérer le désenclavement du pays, a bénéficié du soutien de Coris Bourse, une filiale du groupe Coris Invest. Le personnel de l'entreprise conduit par le directeur général, s'est mobilisé pour remplir cet acte de citoyenneté.
Grâce à leur contribution, ils ont laissé une trace durable dans l'histoire du pays. Au total, 50 tonnes de ciment ont été remises à Faso Mêbo. Ils ont également participé aux travaux d'intérêt général.
Selon Monsieur Hermann Traoré, directeur général de Coris Bourse, cet acte symbolique s'inscrit dans la volonté de l'entreprise de répondre à l'appel lancé par le président du Faso, mais aussi de témoigner leur engagement au développement urbain du Burkina Faso.
À cet effet, il invite les citoyens burkinabè et ceux de la diaspora à emboîter le pas qui concourt à la valorisation du Burkina Faso.
« Nous invitons l'ensemble des populations burkinabè, la diaspora burkinabè, à participer à cette valeureuse action citoyenne qui contribue à l'embellissement de nos villes, mais également qui participe à montrer notre souveraineté, à prendre nous-mêmes en charge notre développement d'une façon endogène », a-t-il fait savoir.
Hermann Traoré, directeur général de Coris BourseIl a également souligné que ce don à Faso Mêbo est une première et représente une étape importante pour l'entreprise. Ainsi, Coris Bourse demeure engagé dans la levée de fonds et restera toujours engagé pour accompagner le gouvernement du Burkina Faso.
« C'est une première contribution et Coris Bourse est engagé dans le développement du pays, engagé en termes de levée de fonds à travers ses activités de sociétés de gestion et d'intermédiation. Donc à notre façon, nous contribuons à Faso Mêbo tous les jours », a-t-il conclu.
Pour mémoire, créée en 2010 à l'initiative de Coris Bank International, Coris Bourse SA est une société de gestion et d'intermédiation membre de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA).
Elle a été agréée par l'autorité de tutelle, le Conseil régional de l'épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) sous le numéro SGl/2010-02. Coris Bourse opère dans la finance d'entreprise, la tenue de compte et de conservation, l'intermédiation boursière ainsi que dans la gestion privée.
Ils ont également participé aux travaux d'intérêt général.Elle offre ses prestations à haute valeur ajoutée à une clientèle diversifiée que ce soit les entreprises, les structures publiques, les investisseurs institutionnels et des particuliers. De par sa parfaite connaissance de l'environnement socioéconomique du Burkina Faso et des pays membres de UEMOA, Coris Bourse met au point des solutions de financement et de placement dont l'unique objectif est la pleine satisfaction de sa clientèle.
Le capital social de 600 millions FCFA entièrement libéré est reparti à 72.745 % pour les actionnaires institutionnels dont Coris Bank International et à 27.255 % pour les petits porteurs.
Hanifa Koussoubé
Muriel Dominique Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net
Le Burkina Faso commémore en différé ce 20 août 2025, la journée mondiale de lutte contre l'hépatite. Placée sous la présidence du ministre de la santé, Robert Lucien Kargougou, la cérémonie officielle a regroupé des acteurs engagés dans la lutte contre les hépatites virales. La commémoration est portée par le programme sectoriel santé de Lutte contre le VIH, les IST et les hépatites virales (PSSLS-IST/HV). Le thème retenu pour cette année est "hépatite, faisons tomber les barrières".
Pour le ministre de la santé, cette commémoration est une occasion pour renforcer la sensibilisation en vue de toucher l'ensemble de la population et susciter une prise de conscience collective sur les enjeux liés aux hépatites virales. Au Burkina Faso, les données issues de l'EDS 2010, révélaient un taux de prévalence de 9,1% pour l'hépatite B et 3,6% pour l'hépatite C. Les hépatites virales constituent donc selon le ministre de la santé, un enjeu majeur de santé publique, en raison des complications graves comme la cirrhose ou le cancer du foie qui aboutissent à une mortalité importante.
Robert Lucien Kargougou, ministre de la santéEt pour lutter efficacement contre les hépatites virales, le pays a adopté une stratégie reposant sur quatre axes : la prévention à travers la vaccination et la sensibilisation sur les modes de transmission des hépatites ; le dépistage précoce ; la prise en charge et le traitement et enfin le renforcement des compétences des acteurs de la santé.
Le ministre de la santé a dans son adresse, lancé une invite aux populations. " Informez-vous sur l'hépatite ; faites-vous dépister ! Connaître votre statut est le premier pas vers la protection de votre santé et celle de vos proches ; vaccinez vos enfants contre l'hépatite B ! C'est un bouclier pour leur avenir et adoptez des comportements protecteurs".
photo de famillePrise en charge des hépatites, les associations plaident pour un allégement des coûts des examens et produits
Le ministère de la Santé, en plus des partenaires techniques et financiers, peut également compter sur les associations communautaires dans la lutte contre les hépatites virales. Claire Hortense Sanon, présidente de SOS hépatite et représentante des associations, a salué les efforts consentis par les autorités sanitaires. Il s'agit de la gratuité de la vaccination contre l'hépatite B dans le programme élargi de vaccination et la gratuité du traitement pour les personnes infectées par l'hépatite C.
Elle indique cependant que plusieurs examens comme la charge virale, le fibroscan ou encore l'échographie qui entrent dans le cadre des bilans pour le suivi des hépatites B et C sont hors de portée pour la plupart des malades car coûtant assez chers. "Nous demandons la mise en place d'un plan d'urgence pour le financement de la prise en charge des hépatites virales au Burkina Faso. Nous demandons d'alléger le coût des examens et de rendre les traitements accessibles aux personnes atteintes par l'hépatite B et de décentraliser la prise en charge dans tout le pays pour rendre les soins accessibles", a-t-elle plaidé. Un plaidoyer bien accueilli par le ministre de la santé, qui a promis de travailler sur la question.
Claire Hortense Sanon, présidente de l'association Sos hépatite plaide pour un allégement des coûts des examens et traitements pour les maladesLa commémoration de la journée mondiale contre l'hépatite est parrainée par le directeur général de la CAMEG, Éric Tougouma. Il a félicité l'ensemble des acteurs pour leur leadership dans la lutte contre les hépatites virales. "L'engagement de la CAMEG dans la lutte contre les hépatites virales est total. Nous continuerons à travailler main dans la main avec le PSSLS-IST/HV, le ministère de la Santé, les professionnels de la santé, la société civile et l'ensemble des acteurs pour renforcer nos systèmes de santé, améliorer la prévention, le dépistage et la prise en charge des hépatites virales. L'hépatite est un défi de santé publique, mais ce n'est pas une fatalité. En relevant collectivement le défi de faire tomber les barrières, celles de l'ignorance, de l'accès et de la fragmentation des efforts, nous pouvons inverser la tendance et offrir un avenir plus sain à nos populations", a-t-il laissé entendre.
L'ambition affichée du Burkina Faso est de parvenir à éliminer les hépatites virales B et C d'ici 2030.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
« Agir pour l'humanité », c'est sous ce thème que les Organisations non gouvernementales nationales et internationales (ONG) humanitaires intervenant dans les régions du Goulmou, de la Tapoa et de la Sirba ont célébré le 19 août 2025 à Fada N'Gourma la Journée mondiale de l'aide humanitaire (JMAH). Une journée dédiée à ceux qui consacrent leur temps, leur souffle et leur vie à apporter de l'aide là où le besoin se fait sentir.
Pour les bénéficiaires des actions humanitaires, cette journée revêt une signification profonde. Boniface TANKOANO, représentant des Personnes déplacées internes (PDIs), a exprimé toute leur reconnaissance envers les hommes et femmes travaillant dans l'humanitaire : « Vous faites beaucoup pour nous, mais comme le dit un adage de chez nous : tant que le dolo n'est pas fini, il y aura toujours des visiteurs. Nous restons sous vos ailes », conclut-il.
Boniface TANKOANO, représentant des personnes déplacées internesTaladia THIOMBIANO, représentante de la population hôte, a également souligné que les actions des humanitaires ont contribué à changer des vies dans un contexte sécuritaire difficile.
Bruno Salomon NGANDU, chef de sous-bureau de l'OCHA et représentant de la communauté humanitaire, a salué la disponibilité et l'accompagnement sans faille des autorités régionales. Cette célébration est l'expression de l'engagement et de la solidarité qui caractérisent les acteurs humanitaires. « Je rends hommage à tous les acteurs humanitaires qui ne cessent d'affronter des obstacles pour venir en aide à ceux qui en ont besoin. Agir loin de toute visée qui n'est pas humanitaire dans les zones où nous mettons en œuvre la réponse humanitaire, c'est ça agir pour l'humanité », affirme-t-il.
Au total, 19 ONG interviennent dans cette partie du Burkina Faso, à l'image de l'International Rescue Committee (IRC), une ONG internationale qui opère dans la région depuis 2022.
Selon Zenabe KOUMBEM, représentante du coordonnateur terrain de l'IRC à Fada, cette journée en hommage au personnel humanitaire a permis de présenter les actions réalisées au profit des enfants, des femmes, de la population hôte et des personnes déplacées internes. « Plusieurs projets de l'IRC interviennent dans les communes de Diabo, Tibga et Diapangou pour la protection de l'enfant, la protection et l'autonomisation des femmes, et le relèvement économique », confie-t-elle, ajoutant que l'accent est mis sur l'accompagnement des personnes déplacées internes.
Zenabe KOUMBEM, représentante coordonnateur terrain IRC FADA N'GOURMA.Le secrétaire général de la région du Goulmou, Siaka Ouattara, représentant le gouverneur, a salué les actions menées quotidiennement par les humanitaires pour les différents bénéficiaires des projets dans la région du soleil levant. « Nous voyons les résultats de toutes les ONG qui interviennent dans la région » a reconnu l'autorité qui a invité les humanitaires à toujours accompagner les populations.
Siaka OUATTARA, Secrétaire Général de la région.À cette commémoration, des expositions de stands, une remise de vivres aux PDI et à la population hôte, don de kits pour des Activités génératrices de revenus (AGR) pour 100 ménages et un match de football pour clôturer les activités de la journée sont entre autres des activités menées à cette édition de la Journée mondiale de l'aide humanitaire dans la cité de Yendabili.
Stand IRCL. Youmandja
Le Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA) a tenu, ce mercredi 20 août 2025, la première session de son Assemblée générale. Cette rencontre statutaire a réuni 56 membres issus de l'administration publique et des différentes filières de la gestion collective.
Cette session avait pour objectifs d'examiner et de valider les états financiers de l'exercice 2024, d'analyser le rapport de gestion de l'année écoulée et de définir les grandes orientations stratégiques pour 2025 et les années à venir.
Dans son allocution introductive, le directeur général du BBDA, Hamed dit Patindeba Patric Léga, a souhaité la bienvenue aux participants, tout en rappelant l'importance de l'Assemblée générale comme « l'instance suprême de gestion, d'orientation et d'administration du Bureau burkinabè du droit d'auteur ».
Il a précisé que cette instance chapeaute le Conseil d'administration, lequel gouverne la Direction générale et ses directions techniques, chargées de mettre en œuvre la politique de gestion collective et de protection des droits littéraires et artistiques.
Bétamou Fidèle Aymar Tamini, president de l'assemblée générale, a insisté sur la necessité de consolider les acquis du BBDA« Après la session ordinaire et extraordinaire du Conseil d'administration, plusieurs orientations et points doivent être soumis à l'approbation et à la validation des 56 membres de l'Assemblée générale, issus de l'administration et des filières couvertes par la gestion collective », a-t-il rappelé.
De son côté, le président de l'Assemblée générale, Bétamou Fidèle Aymar Tamini, a salué la mobilisation des participants, malgré leurs agendas chargés.
« Votre présence témoigne de l'intérêt que vous accordez au fonctionnement de notre maison commune, le Bureau burkinabè du droit d'auteur, dont la mission est d'œuvrer à l'amélioration des conditions de vie et de travail des créateurs membres », a-t-il déclaré.
Revenant sur le bilan 2024, il a mis en avant une progression notable. Le chiffre d'affaires a enregistré une hausse de 25,34 % par rapport à 2023, permettant une redistribution plus équitable des droits et un bénéfice net.
Hamed dit Patindeba Patric Léga, directeur général du BBDA« Ce bilan positif est le fruit d'une mobilisation collective, d'un accompagnement stratégique et de l'engagement de tous à défendre la propriété intellectuelle », a-t-il insisté, tout en appelant à « innover et adopter de nouveaux outils pour continuer à protéger et valoriser le talent artistique ».
À l'ordre du jour de cette Assemblée générale figuraient notamment : l'adoption et la validation des états financiers 2024, l'examen du rapport de gestion (adhésions, déclarations, collecte, répartition, gestion financière, projets structurants) et la définition des grands chantiers pour 2025 et au-delà. Ces travaux visent à améliorer la gouvernance du BBDA et à renforcer la protection des créateurs.
Selon le président de l'Assemblée générale, le bilan 2024, jugé satisfaisant, doit être consolidé et amélioré. « Grâce aux efforts concertés de toutes les parties présentes, le BBDA a réussi à assurer un meilleur rendement pour chaque membre », a-t-il affirmé.
Le directeur général a, pour sa part, insisté sur la nécessité de tracer des perspectives claires pour 2025 et les années futures, en poursuivant les efforts dans la collecte, la redistribution et la mise en œuvre de projets structurants.
Les membres issus de l'administration publique et des différentes filières de la gestion collective ont répondu présentLes participants ont entamé l'examen des documents soumis pour validation dans un esprit d'échanges constructifs. Cette session se veut un cadre de dialogue et de concertation, destiné à consolider les acquis et à relever les défis du secteur culturel.
En clôturant la cérémonie d'ouverture, le président de l'Assemblée générale a officiellement déclaré ouverte la session 2025, réitérant son engagement, ainsi que celui de l'ensemble des membres, à accompagner la Direction générale dans ses missions de gouvernance et de protection des créateurs.
Anita Mireille Zongo ( stagiaire)
Lefaso.net
Le Pr Mamadou Lamine Sanogo est enseignant-chercheur, directeur de recherche en sociolinguistique à l'Institut des sciences des sociétés (INSS), l'un des quatre instituts du Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST) du Burkina Faso. Au-delà de ses attributions académiques, il est également conseiller spécial du président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF). A cet effet, l'ouvrage intitulé « La Communauté Musulmane du Burkina Faso », est la dernière parution littéraire du Pr Mamadou Lamine Sanogo. Cet ouvrage plonge au cœur de la CMBF, dévoilant son parcours historique, depuis ses origines et retraçant son institutionnalisation progressive, entre autres. Dans cet entretien accordé à Lefaso.net, le Pr Sanogo revient sur le contenu de son livre, les objectifs et les thèmes abordés. Il s'est également attardé sur les actions de la CMBF en faveur de la société burkinabè de façon générale. Dans sa volonté de contribuer au renforcement de la cohésion sociale, il n'a pas manqué de prodiguer des conseils pour contrer les discours de haine et l'extrémisme violent où l'islam qu'il qualifie de religion de paix et d'amour du prochain y est malheureusement souvent confondu. Entretien !
Lefaso.net : Bonjour Professeur, Pouvez-vous vous présenter à nos internautes ?
Pr Sanogo : Je suis le professeur Mamadou Lamine Sanogo, je suis directeur de recherche en sociolinguistique. Je suis également conseiller spécial du président de la Communauté musulmane du Burkina Faso.
En parlant de la communauté musulmane du Burkina Faso, vous avez écrit un ouvrage là-dessus. Pourquoi avoir choisi d'écrire un ouvrage sur cette communauté ?
En fait, disons que, pour ce qui est de l'ensemble des musulmans du Burkina, il y a une multitude d'associations. Alors, la multitude d'associations fait que les gens se posent des questions, qu'est-ce qu'est la FAIB (Fédération des associations islamiques du Burkina), qu'est-ce qu'est le Mouvement sunnite, qu'est-ce qu'est le CERFI (Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques), qu'est-ce qu'est l'AEEMB (Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina) et qu'est-ce qu'est la communauté musulmane ?
Donc, à un certain moment, nous avons jugé utile, parce que quand vous regardez l'univers littéraire de notre pays, il y a très peu de documents à la portée du grand public, capables de vous expliquer c'est quoi la communauté musulmane. Donc, nous avons pensé qu'il était utile de faire un document, pas très scientifique comme ce que nous avons l'habitude de faire, mais il s'agissait de faire un document pour que tous ceux qui s'intéressent à la communauté musulmane, puissent le lire à l'aise et comprendre vraiment c'est quoi ce mouvement.
Pouvez-vous revenir sur les différents sujets ou thèmes abordés ?
En fait, comme je vous l'ai dit, l'objectif général, c'est vraiment de présenter la communauté musulmane qui est le mouvement associatif le plus ancien des organisations musulmanes du pays. Et nous avons fait son historique, comment est-ce qu'elle est née. Des préalables jusqu'à la fusion des mouvements qui étaient à la base, et ensuite les mouvements qui sont partis de la communauté musulmane et les tentatives de la communauté musulmane pour regrouper encore les musulmans. Donc, c'est-à-dire qu'il y a quand même une vision au niveau de cette association. C'est la vision de rassembler vraiment l'ensemble des membres de la communauté et faire en sorte que vraiment les musulmans puissent parler d'une seule voix. Quand bien même les gens ont tendance à créer leurs mouvements, la communauté musulmane a toujours été au centre avec la volonté de rassembler tout le monde.
Pourquoi les lecteurs doivent-ils lire votre livre ?
Les lecteurs doivent lire le livre pour savoir c'est quoi la communauté musulmane. Vous, par exemple, en tant qu'organe de presse, vous devriez savoir désormais quand vous parlez de communauté musulmane, de quoi il s'agit. Parce que, de façon générale, dès qu'on dit communauté musulmane, les gens voient l'ensemble des musulmans. Ce qui est vrai. Mais actuellement, il y a une association qu'on appelle communauté musulmane qui, par la force des choses, est quand même le plus grand mouvement aussi, la plus grande association, puisque les autres sont parties de là, mais qui lutte aussi pour pouvoir toujours maintenir les liens avec les autres associations. Donc je crois qu'il est intéressant de savoir c'est quoi la communauté musulmane en tant que mouvement associatif, en tant que communauté de vie aussi au sein de la société burkinabè.
Donc, doit-on comprendre que le livre parle de l'association ‘'la Communauté musulmane de Burkina'' et non de tous les musulmans du Burkina Faso de façon générale ?
Disons qu'on est obligé d'aborder les sujets de tous les musulmans du Burkina Faso, parce que, comme vous le savez, c'est la toute première association qui a été créée dans la volonté de réunir tous les musulmans. Alors, disons que les autres mouvements et associations sont partis de ça. Donc, le livre explique en quelque sorte comment les autres mouvements sont nés à partir de la communauté musulmane et ont fini par se détacher. Le livre parle aussi de l'ensemble des musulmans et non seulement de l'association ‘'la Communauté musulmane du Burkina Faso''.
Et est-ce que le livre aborde des sujets comme les actions que mène la communauté musulmane au profit de la société ?
Tout à fait. Nous ne nous sommes pas contentés d'expliquer l'émergence de la communauté, nous avons pensé qu'il était important d'expliquer la vision de la communauté musulmane, les valeurs que la communauté musulmane véhicule actuellement, et surtout ses ambitions. Ses ambitions d'être vraiment un mouvement associatif, confessionnel certes, mais qui compte dans l'univers des associations du Burkina, et aussi bien en termes de vision de construction de la nation que de conscientisation des fidèles musulmans.
Donc à ce titre, nous abordons par exemple les projets phares comme ceux relatifs à la santé que la communauté musulmane aspire faire, à savoir un hôpital de référence. Il y a également une université dont la première pierre a déjà été posée, l'Université privée d'Afrique, qui est une grande initiative, qui sera une université laïque certes, mais qui va véhiculer les valeurs musulmanes comme on peut s'y attendre.
En début juillet 2025, la FAIB a remis au gouvernement un projet de discours alternatif afin de lutter contre les discours de haine. Quel est votre avis ?
Oui, il faut dire que l'islam c'est une religion de paix. A ce titre, les musulmans doivent lutter contre tout ce qui est tendance à la division, tout ce qui est tendance à véhiculer la haine et à créer la zizanie dans le pays. Donc, c'est un engagement fort que les musulmans, de façon générale, ont tenu à faire. Je crois que là vous parlez vraiment de la communauté en tant que l'ensemble des musulmans du Burkina Faso, et c'est un geste à saluer. Je crois que les autres religions sont tout à fait d'accord avec nous qu'on ne peut pas construire un pays dans la division. Donc, il faut respecter les autres, il faut s'abstenir de véhiculer des discours de haine et il faut s'abstenir également de dénigrer les autres religions. C'est en partant de ça qu'on va pouvoir construire un Burkina Faso fort.
Vous êtes également le conseiller spécial du président de la Communauté musulmane du Burkina Faso. Et cela fait 10 ans que le pays fait face au terrorisme, où certains extrémistes prétendent combattre au nom de l'islam. Dans ce contexte, selon vous, que peut faire la communauté musulmane pour éviter cette confusion qui entache l'image de l'islam ?
Je crois que la première chose que la communauté musulmane doit faire, c'est de travailler à lever toute ambiguïté et à faire en sorte qu'il n'y ait pas de confusion entre terrorisme et islam. Je ne pense d'ailleurs pas que ce soit lié. C'est vrai qu'il y a des gens qui prétendent au nom de l'islam, véhiculer certaines valeurs et l'imposer d'ailleurs aux autres. Comme vous le savez, ça, ce n'est pas la vision de la communauté musulmane. L'islam, c'est une religion de paix, c'est une religion d'amour du prochain.
En islam, on ne peut pas saigner l'autre. Il n'y a pas à forcer l'autre à vous suivre. Donc, il faut que d'abord la communauté musulmane travaille à lever cette ambiguïté, à montrer que ce ne sont pas des actes musulmans. Ça ne peut pas être lié à la foi religieuse. Donc, ça ne peut pas être que des actes d'extrémisme, à bannir complètement. En tout cas, s'il y a des jeunes qui veulent le faire au nom de l'islam, il faut qu'ils soient sensibilisés, informés, l'islam n'accepte pas ces pratiques.
Nous allons revenir sur votre livre. Comment peut-on accéder au livre ?
En principe, c'est l'éditeur qui est chargé de la distribution du livre. Moi, je ne suis que l'auteur. Donc, très humblement, c'est l'éditeur qui fixe les prix, qui distribue. Donc, je crois qu'on peut le trouver dans certaines librairies de la place. Et pour le moment, il me revient qu'il y avait une petite rupture. Mais je crois que ça va être réglé, parce que c'est disponible actuellement à Mercury qui est la librairie de l'éditeur lui-même. Et je crois qu'il va y en avoir ailleurs également.
Le livre est accessible au prix unitaire de 5 000 FCFA. Ce n'est pas très cher, parce que quand vous regardez les prix des livres au Burkina Faso, en tout cas, nous, on a lutté pour que ce soit un document de vulgarisation à la portée du grand public. Donc, en discussion avec l'éditeur, je lui ai dit de faire en sorte que le livre soit accessible. Je ne pense pas que 5 000 FCFA soit trop cher.
Avez-vous un message particulier ?
Le message particulier que j'ai à lancer à la suite de ce livre, c'est d'appeler tous les intellectuels musulmans à ne pas se contenter uniquement des wazous (prêches), que de causeries, des conférences. Il faut surtout capitaliser la connaissance, instaurer une culture de la mémoire et du partage de connaissance. Et c'est dans cette voie qu'on construit une société solide dans la durée. Donc, c'est l'appel à tous les intellectuels musulmans, aux intellectuels burkinabè de façon générale : Ecrivons, écrivons, écrivons toujours. Merci.
Mamadou ZONGO
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Vingt-cinq journalistes ont pris part, les 18 et 19 août 2025 à Koudougou, à une formation sur la désinformation et les poursuites judiciaires. L'initiative est portée par les Journalistes et communicants commis d'office (JCOM), avec l'appui de l'International Development Law Organization (IDLO). Les sessions ont été animées par les consultants Fulbert Paré et Koundjoro Gabriel Kambou.
Cette formation intervient dans un contexte où les réformes judiciaires récentes au Burkina Faso intègrent la lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et renforcent la protection des victimes. Toutefois, la méconnaissance de ces réformes par certains acteurs, notamment les journalistes, peut limiter leur contribution et les exposer à des sanctions.
La formation a été assurée par les consultants Fulbert Paré et Gabriel KambouConnaitre les textes pour éviter les ennuis
Selon Nicodème Bado, coordonnateur de l'IDLO, l'objectif de la formation est de renforcer les capacités de ces professionnels des médias afin de promouvoir « un journalisme professionnel, responsable et éthique, garant d'une information judiciaire et juridique pénale efficiente et fiable ».
Dans sa communication inaugurale, intitulée « La désinformation, un défi pour le journalisme », Gabriel Kambou a distingué trois notions dont la désinformation, qui consiste à diffuser sciemment de fausses informations dans l'intention de nuire ; la mésinformation, qui correspond à la propagation d'informations erronées sans mauvaise intention et la malinformation, qui repose sur la diffusion d'informations vraies mais sorties de leur contexte ou exagérées dans le but de tromper ou de porter préjudice.
Pour sa part, Fulbert Paré a abordé les mécanismes de la procédure pénale, le dispositif de répression des infractions liées à la désinformation, ainsi que les principes régissant la diffusion de l'information judiciaire.
Nicodème Bado, coordonnateur de l'IDLOPour une collaboration renforcée
La formation s'inscrit dans le cadre du Programme d'appui intégré aux systèmes de justice pénale du Mali, du Burkina Faso et du Niger, piloté par l'IDLO. Nicodème Bado a réaffirmé l'engagement de son organisation à accompagner toute initiative visant à renforcer l'État de droit et la transparence judiciaire au Burkina Faso.
De son côté, Firmin Ouattara, coordonnateur du JCOM, a salué la qualité des échanges et les exercices pratiques, notamment la simulation d'un procès autour d'un cas de désinformation. Il a annoncé la tenue d'une seconde session, les 3 et 4 septembre à Ouagadougou.
Pour mémoire, les Journalistes commis d'office désignent à l'origine un collectif de journalistes affectés à la couverture des procès du putsch de septembre 2015 et de l'assassinat de Thomas Sankara. De fil en aiguille, ce groupe a décidé d'aller vers une structuration associative, avec l'ambition de promouvoir un « juri-journalisme » professionnel, rigoureux et éthique, au service de la redevabilité et de la compréhension citoyenne du fonctionnement de la justice.
Les participants ont simulé un procès sur une affaire de désinformationFredo Bassolé
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Le 19 aout 2025, la Loterie nationale burkinabè (LONAB) a organisé une cérémonie de remise symbolique de chèque à Koudougou, dans la région de Nando. Zonhié Diallo, commerçant de son état est l'heureux gagnant du jour.
« 78 881 000 FCFA, c'est la colossale somme que nous avons l'honneur et le plaisir de remettre à l'heureux chanceux du jour », a laissé entendre Yamba Jean Zida, Directeur régional (DR) de la LONAB du Centre, prononçant le discours d'Ibrahim Ben Harouna Zarani, Directeur général (DG) de la nationale du jeu. A cette occasion, il a exprimé sa joie et sa fierté en prenant la parole devant un public qui a tenu à être témoin dans la salle d'espace course en direct à Koudougou.
Pour lui, ce moment est exceptionnel car il permet de célébrer la chance et le succès dans la région de Nando. A l'endroit des autorités, des partenaires de son institution et des populations, il a exprimé sa gratitude pour l'accueil chaleureux et l'accompagnement dont ils ont toujours fait l'objet. A l'endroit de l'unique gagnant dans l'ordre au 4+1 du vendredi 1er aout 2025, il a adressé ses plus chaleureuses félicitations et a souhaité que cette somme lui apporte la joie, la sérénité et la possibilité de concrétiser ses aspirations les plus chères.
Ce fut une occasion d'être reconnaissant à l'ensemble de leur clientèle, qui par sa confiance et son soutien, donne l'opportunité à la LONAB de poursuivre sa mission de participation au développement socio-économique du Burkina Faso. Aussi, il a souligné que chaque ticket acheté, chaque pari placé, est une contribution pour l'avenir, un geste de solidarité envers la communauté, avant de conclure : « ensemble, continuons à croire en nos rêves, à cultiver l'espoir et à célébrer la chance, car à la LONAB, chaque jour est une promesse de bonheur. »
À écouter Zonhié Diallo qui vient de rejoindre le camp des millionnaires de Koudougou, il est très heureux de recevoir ce lot et invite les éventuels parieurs à tenter leur chance car chacun a son tour. Il a profité remercier la LONAB qui permet à tous les Burkinabè de réaliser leurs projets. Il a affirmé qu'il a misé une somme de 900 FCFA qui lui a permis de décrocher ce gros lot qui lui permettra d'agrandir son entreprise qui est constituée d'une librairie et d'un secrétariat public. Il a renchéri que cet investissement lui permettra d'atteindre des localités pour toucher des clients qu'il ne pouvait pas toucher auparavant. A l'écouter, il a commencé à parier depuis 2012 et a gagné entre autres 387 000 et 250 000 FCFA avant d'ajouter que ce qu'il vient de recevoir est le plus gros.
Correspondance particulière
Dans un communiqué en date du 20 août 2025, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance ( TGI) Ouaga I porte à la connaissance de l'opinion publique que le corps de Alain Christophe Traoré alias Alino Faso a été autopsié. A la suite de l'autopsie, son corps est désormais à la disposition de sa famille.
Voir le communiqué ci-dessous :
Le 1 er août 2025, le parquet informait l'opinion publique que suite à la plainte formulée par la famille de TRAORE Alain Christophe dit Alino Faso décédé en République de Côte d'Ivoire dans des circonstances non encore élucidées, une information judiciaire a été ouverte le 31 juillet 2025.
Dans le cadre de la procédure en cours et faisant suite au rapatriement du corps de TRAORE Alain Christophe dit Alino le lundi 18 août 2025, le doyen des juges d'instruction a ordonné une autopsie dont les premiers actes indispensables à la manifestation de la vérité ont été posés le mardi 19 août 2025 par une équipe de médecine légale au CHU Bogodogo permettant ainsi de mettre le corps à la disposition de la famille.
Les résultats de cette autopsie seront versés au dossier de l'instruction.
Le parquet invite toute personne pouvant contribuer à la manifestation de la vérité à se rendre au cabinet n°03 du doyen des juges d'instruction du
TGI OUAGA I tous les jours ouvrables.
Le Procureur du Faso présente à nouveau ses sincères condoléances à la famille éplorée.
Lefaso.net
Il y a quelques heures, la Brigade Nationale de Sapeurs Pompiers annonçait sur sa page Facebook qu'un accident était survenu sur la RN3.
Un car de transport en commun était malheureusement tombé sous le pont Nakambé, ce mercredi 20 Août.
La brigade a mis à jour son intention. « Le car est sorti de l'eau à l'aide d'une grue. Malheureusement pas de corps à l'intérieur. Il se peut que les victimes aient été emportées par les courants d'eau. Les recherches desdits corps reprendront demain dès l'aube », peut-on lire sur la page Facebook.
Pour l'heure, le bilan est de 11 victimes dont 02 décédées, 02 victimes en état grave (inconscientes) et 07 blessés légers.
Lefaso.net
Source : Brigade Nationale de Sapeurs Pompiers
L'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a donné les résultats de l'Enquête nationale semestrielle sur l'emploi, le jeudi 10 avril 2025. Le bulletin n001-edition du deuxième semestre 2024, porte sur l'analyse du marché du travail au Burkina Faso au deuxième semestre de l'année 2024. Dans la partie 5 du document intitulée "Qualité de l'emploi", l'INSD révèle que plus de la moitié des travailleurs excèdent 48 heures par semaine, 33,1% des personnes en emploi exercent au moins deux activités, plus de la moitié des travailleurs ont un salaire mensuel inférieur au SMIG (45 000 FCFA) et 83% des emplois sont vulnérables.
Au Burkina Faso, l'on estime l'effectif des personnes en âge de travailler à 11 077 630, soit 52,6% de la population totale du pays. Ce sont ceux dont l'âge est de 16 ans ou plus. Ils sont composés de 71,6% de main d'œuvre, et parmi eux, 3,5% sont au chômage. La population hors main d'œuvre elle, est constituée de la main d'œuvre potentielle et des inactifs. On l'estime à 28,4%. Dans la population féminine totale, la proportion de celles en âge de travailler est de 55%. Chez les hommes, elle est de 50%.
Dans la cinquième partie de l'enquête menée par l'INSD, il est question de la qualité de l'emploi. Elle est cernée au travers de sept principaux indicateurs à savoir le taux de pluri activité, le taux d'emploi vulnérable, le taux d'emploi précaire, la part des travailleurs à durée du travail excessif, la part des travailleurs occasionnels ou saisonniers, la part des salariés sans couverture medicale et la proportion des travailleurs dont le salaire mensuel dans I'activité principale est inférieur au SMIG.
L'emploi vulnérable caractérise les emplois de travailleurs pour compte propre et des travailleurs familiaux collaborant à l'entreprise familiale. "Au plan national, 33,1% des personnes en emploi exercent au moins deux activités. Les hommes (39,0%) sont plus assujettis à l'exercice de plusieurs activités que les femmes (27,1%)... la plupart des emplois sont vulnérables (83,0%). Les femmes (89,2%) sont plus représentées dans ces emplois que les hommes (77,0%). Suivant le milieu de résidence, les emplois vulnérables ont un visage essentiellement rural. En effet, 9 emplois sur 10 sont vulnérables (91,2%) en milieu rural contre moins de 55% en milieu urbain" indique l'enquête.
Par ailleurs, 55,1% des emplois sont exercés sans un contrat formellement écrit. Ces emplois dits précaires sont plus exercés par les hommes (56,6%) comparativement aux femmes (51,9%). "Au niveau national, plus de la moitié des travailleurs excèdent 48 heures par semaine. Cette situation est plus remarquable chez les hommes (65,9%) que chez les femmes (48,1%). S'agissant des emplois occasionnels ou saisonniers, ils représentent 4,5% de l'ensemble des emplois. Ces types d'emplois sont plus fréquents chez les hommes (5,2%) que chez les femmes (3,8%)" poursuit l'enquête.
Pour ce qui est de la couverture médicale, au niveau national, 9 travailleurs sur 10 n'en bénéficient pas dans l'exercice de leur emploi. "Cette même réalité est constatée aussi bien chez les hommes (97,6%) que chez les femmes (98,4%). Plus de la moitié des travailleurs ont un salaire mensuel inférieur au SMIG (45 000 FCFA) en ce qui concerne l'activité principale. En effet, la proportion des travailleurs dont le salaire mensuel dans l'activité principale est inférieur au SMIG est de 56,5%. Suivant le sexe, il est moins élevé chez les hommes (47,5%) que chez les femmes (65,7%). Cette proportion est plus élevée en milieu rural (68,5%) qu'en milieu urbain (moins de 40%)" mentionne le rapport.
Erwan Compaoré
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Selon Dr Dieudonné Soma, les données disponibles révèlent une prévalence de 9,1 % pour l'hépatite B et 3,6 % pour l'hépatite C (EDS 2010). Les régions les plus touchées sont les Cascades, le Sahel, l'Est et le Centre-est, avec des prévalences de plus de 10%.
Article à lire ici ⤵️
https://lefaso.net/spip.php?article140181
Sur sa page Facebook, la Brigade Nationale de Sapeurs Pompiers du Burkina Faso a annoncé qu'un car de transport en commun est tombé sous le pont Nakambé sur la RN3, ce mercredi 20 Août 2025 aux environs de 06h55.
Le bilan provisoire est de 11 victimes dont 02 décédées, 02 victimes en état grave (inconscientes) et 07 blessés légers.
« L'intervention se poursuit afin de porter secours aux victimes incarcérées dans le car toujours immergé dans l'eau », peut-on lire dans la publication.
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Source : Page Facebook de la Brigade Nationale de Sapeurs Pompiers du Burkina Faso
Le Burkina Faso a pris part les 18 et 19 aout 2025, à Accra, au Ghana, au Championnat d'athlétisme senior de la région II. Les 17 athlètes qui représentaient le « Pays des hommes intègres » se sont bien battus en terminant 2e derrière le Nigeria. Ils retournent au bercail avec 7 médailles d'or, 10 médailles d'argent et 4 en bronze.
La moisson a été bonne pour les athlètes burkinabè aux Championnats d'athlétisme senior, région II, qui s'est tenu les 18 et 19 aout 2025, à Accra, au Ghana. Les représentants burkinabè, au nombre de 17, dont 8 femmes, se sont emparés de la deuxième place en totalisant 7 médailles d'or, 10 médailles d'argent et 4 médailles de bronze.
Il s'agit, du côté masculin, de Daouda Coulibaly dans les disciplines poids, disque et javelot ; Sié Fahige Kambou (poids et disque) ; Yacouba Loué (Triple-Saut et Longueur) ; Romaric Zoubga (100m, 200m et 4x100m) ; Mohamed Kargougou (1500m) ; Abdramane Simporé (100m et 4x100m) ; Soumaïla Sabo (Longueur, Triple-Saut et 4x100m) ; A. Kader Ouédraogo (110m Haies, 4x100m et 4x400m Mixte) ; Z. B. Ali Berté (400m Haies et 4x400m Mixte).
Chez les dames, on note la participation de Célia Ilboudo pour les disciplines 400m Haies et 4x100m ; Fatoumata Koala (400m et 4x400m Mixte) ; Samatou Tindé (1500 et 5000m) ; Odette Badolo (Heptathlon) ; Zalissa Zongo (Triple-Saut, 100m Haies et 4x100m) ; Awa Zongo (Triple-Saut, Longueur, 4x100m et 4x400m Mixte) ; Sita Sibiri (400m,400m Haies, 4x100m et 4x400m Mixte) ; Madina Touré (100m,100m Haies et 4x100m).
Le Nigeria se positionne à la première place avec 15 médailles d'or, 8 en argent et 2 en bronze. Le Burkina Faso revient avec 7 médailles d'or, 10 en argent et 4 en bronze. Le Benin qui est au pied du podium, a obtenu 6 médailles d'or, 3 en argent et 6 en bronze. Le Ghana 4e a gagné 3 médailles d'or, 11 en argent et 9 en bronze. Le Togo se positionne à la 5e place avec 2 médailles d'or, autant en argent et 4 en bronze. La Côte d'Ivoire 6e termine avec une médaille d'or, et deux médailles de bronze. La Gambie 7e avec seulement que 2 médailles d'argent et 2 de bronze.
La « Région II d'athlétisme » fait référence à une zone géographique de l'Afrique de l'Ouest regroupant les pays tels que le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Mali, entre autres. Les championnats d'athlétisme de la « Région II » rassemblent les meilleurs athlètes de ces pays pour des compétitions dans plusieurs disciplines. En rappel, en 2023, les championnats d'athlétisme seniors de la Région II se sont déroulés à Lomé, au Togo. Le Burkina Faso y a remporté 15 médailles, dont 5 en or, se classant à la deuxième place derrière le Ghana.
Obissa Juste Mien
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Source : Fédération burkinabè d'athlétisme
Eau, CLE du Développement Durable Gestion Intégrée des Ressources en Eau (ECDD-GIRE)
Août 2025
1. Contexte et justification
Contexte et justification
World Waternet (WWn), en consortium avec AUXFIN et Agriterra mettent en œuvre le projet « Eau, CLE du Développement Durable Gestion Intégrée des Ressources en Eau (ECDD-GIRE) » dans l'espace de compétence de huit (08) Comités Locaux de l'Eau (CLE) répartis dans les cinq (5) Agences de l'Eau du Burkina Faso avec l'appui financier de l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas. Le projet ECDD-GIRE vient suite aux observations et recommandations de l'évaluation du projet ECDD 2020/2024. Il ambitionne d'amplifier les acquis au niveau des composantes GIRE alors portées par WWn et ses partenaires impliqués sur le terrain.
L'approche sera basée sur le digital soutenue par des sessions de formation et des actions sur le terrain au niveau communautaire, à travers les Comités d'Usagers de l'Eau (CUE) et les coopératives agricoles via les CLE. Prévue pour une durée de cinq (5) ans (Mai 2024 à Mars 2029), il a pour objectif de contribuer à l'amélioration de la gestion et l'accès à l'eau afin d'augmenter les revenus et de renforcer la résilience climatique et économique au sein de la communauté de base du Burkina Faso. Les objectifs spécifiques du projet se déclinent en deux composantes que sont :
Composante 1 : Consolidation de la gouvernance locale des ressources en eau par la digitalisation et le renforcement des capacités des acteurs ;
Composante 2 : Amélioration de la gestion qualitative et quantitative des ressources en eau au profit de tous les usages et de tous les usagers.
Dans les zones d'intervention, des femmes, des jeunes, des leaders communautaires, des coopératives et des associations mettent déjà en œuvre, parfois avec peu de moyens, des actions concrètes qui transforment leur environnement : protection des berges, restauration des sols, reboisement, économies d'eau en agriculture, gouvernance participative, innovation locale… Ces initiatives, bien que riches d'enseignements, restent souvent confinées à un cercle restreint, sans bénéficier de la visibilité et de la reconnaissance qu'elles méritent.
Le concours vidéo « Mon action GIRE » a été conçu pour répondre à ce besoin : donner la parole aux acteurs du terrain, rendre visible leurs efforts et inspirer d'autres communautés à s'engager.
À travers ce concours, il s'agit de :
• Documenter et diffuser des expériences réussies afin qu'elles servent de modèles reproductibles ailleurs ;
• Stimuler la créativité des communautés dans l'usage du numérique pour promouvoir la GIRE ;
• Valoriser l'engagement des acteurs locaux en leur offrant reconnaissance publique et perspectives de mise à l'échelle ;
• Renforcer la cohésion autour de la gouvernance de l'eau, en créant un sentiment de fierté et d'appartenance.
Ce concours n'est pas seulement une compétition : c'est une vitrine du savoir-faire local, un outil de mobilisation et un tremplin pour amplifier l'impact des actions GIRE dans tout le Burkina Faso.
2. Objectifs
2.1 Objectif général
Mettre en valeur les actions locales de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) à travers des productions audiovisuelles créatives.
2.2 Objectifs spécifiques
• Encourager la participation des communautés à la promotion de la GIRE.
• Diffuser des messages inspirants sur l'importance d'une gestion équitable et durable des ressources en eau.
• Récompenser les initiatives les plus pertinentes et innovantes.
3. Thème
Le concours s'articule autour du thème : « Mon action GIRE », illustrant toute initiative locale qui contribue à la préservation, l'utilisation rationnelle ou la gouvernance de l'eau.
Exemples d'actions :
➢ Protection des berges et des dunes (respect de la delimitation de la bande de servitude, la plantation d'arbres sur les berges et des dunes ect…..
➢ Reboisement,
➢ Techniques agricoles économes en eau, (aspersion, système goutte à goutte…)
➢ Gouvernance locale de l'eau,
➢ Implication des femmes et des jeunes, etc.
4. Public cible
Individus (jeunes, femmes, leaders communautaires, agriculteurs, etc.).
Organisations (comités locaux de l'eau, associations, groupements).
Institutions locales impliquées dans la GIRE.
5. Modalités de participation et de soumission
Production de la vidéo
• Durée : 1 à 3 minutes.
• Format : MP4, orientation paysage
• Langues : Français ou langues locales (avec sous-titres en français).
• Contenu : montrer clairement l'action GIRE et son impact.
• Chaque vidéo devra débuter par une brève présentation du contexte de l'action filmée : expliquer en quelques phrases la situation ou le problème qui a motivé l'initiative. Ensuite, le ou la promotrice se présente (nom, rôle, localité) avant d'indiquer clairement :« Dans le cadre de l'initiative Mon action GIRE organisée par le projet ECDD-GIRE, je vous présente [nom ou description de l'action GIRE]… »
Soumission de la vidéo
• Publication sur Facebook :
o Poster la vidéo sur sa propre page Facebook.
o Taguer la page officielle du projet ECDD-GIRE.
• Ajouter les hashtag #MonActionGIRE ; #ECDD-GIRE .
Et transmettre les vidéos par WhatsApp au +226 52 10 41 42 au plus tard le 15 Septembre 2025 à 12h00
6. Recompense
Les meilleures vidéos seront primées lors d'une cérémonie officielle.
• Chaque lauréat recevra un smartphone.
• Les vidéos gagnantes seront également diffusées sur les canaux de communication du projet afin de valoriser les initiatives des lauréats
Le concours primera 5 lauréats au total à savoir un gagnant par espace de compétence des Agences de l'Eau
Le coup d'envoi du tournoi de football, la "Folie de Maracana" sera donné ce samedi 23 août à 16h sur le terrain de Paglayiri. Cette compétition est organisée par Ebony Group dont le manager est Soufiane Coulibaly, animateur du Tour du Faso et spécialisé dans l'évènementiel.
16 équipes se battront pour la conquête du trophée, mais aussi pour la belle cagnotte mise en jeu. En effet, le vainqueur du tournoi repartira avec la somme de 1 million de francs et des gadgets du sponsor officiel.
Au-delà du sport, "Folie de Maracana" associe aussi un aspect festif et culturel comme la discothèque géante avec des DJ qui vont animer des scènes à chaque week-end de compétition.
Il y a aussi la fashion police qui va récompenser le supporter le mieux habillé aux couleurs du sponsor. Le gagnant repartira avec l'équivalent de son poids en argent et d'autres gadgets. La Folie de Maracana, se veut plus qu'un tournoi de football, un cadre de plein épanouissement dans la convivialité et la gaieté.
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1. Présentation et contexte
Le Programme Développement de l'Agriculture (PDA) est issu de la coopération technique entre le Burkina Faso et la République Fédérale d'Allemagne. Depuis juillet 2022, le PDA ambitionne améliorer la performance des acteurs des systèmes agroalimentaires dans un contexte de développement économique local et transfrontalier, en intégrant des pratiques de production et de transformation respectueuses de l'environnement, agroécologiques et résilientes au changement climatique. Ses interventions ciblent principalement le développement des chaînes de valeur des filières riz, manioc, soja, volaille et mangue.
Dans le cadre de l'exécution de ses activités, le PDA fait appel régulièrement à des expertises externes. Le présent Appel à Manifestation d'Intérêt (AMI) est lancé dans l'optique de constituer une base de données de prestataires qualifiés (consultants individuels et bureaux d'études) dotés d'une expertise avérée dans ses domaines d'intervention. Cette base de données permettra au programme d'identifier et de solliciter promptement des prestataires pour des consultations futures.
2. Domaines d'expertise recherchés
Le présent AMI s'adresse aux profils et domaines d'expertise énumérés ci-dessous. Les candidats sont invités à postuler pour un ou plusieurs domaines correspondant à leurs compétences avérées.
● Statistique agricole / économie agricole
● Suivi évaluation de projets et programmes agricoles et agroalimentaires
● Evaluation d'impact des projets et programmes de développement
● Apprentissage et Capitalisation
● Agroécologie et production agricole durable
● Production de volaille et gestion des fermes avicoles
● Installation et entretien des vergers
● Mécanisation agricole
● Gestion des risques agricoles
● Ingénierie de la formation
● Création d'emplois dans le secteur agroalimentaire
● Développement des Chaînes de Valeur Agricoles
● Transformation/technologie agroalimentaire et gestion de la qualité
● Valorisation des déchets agroalimentaires
● Finance agricole et éducation financière
● Entreprenariat agricole et coaching (approches FBS, BUS, AC, SME-Loop, etc.)
● Développement organisationnel
● Comptabilité simplifiée
● Gestion d'entreprise
● Commercialisation et marketing des produits agroalimentaires
● Agriculture contractuelle
● Politiques agricoles et développement institutionnel
● Commerce et développement économique transfrontalier
● Digitalisation des services agricoles et communication
● Genre, inclusion sociale et approche "Do No Harm"
● Conduite de plaidoyers
● Normes et qualité (certification produit)
● Modération d'ateliers et séminaires
● Maitrise de cérémonie
3. Composition du dossier de candidature
Le dossier de soumission devra être rédigé en français et comprendre les éléments suivants :
Pour les consultants individuels :
● un Curriculum Vitae (CV) de 4 pages maximum, mettant en exergue les expériences pertinentes ;
● une copie de l'agrément d'expertise délivré par l'APEN (facultatif).
Pour les bureaux d'études / personnes morales :
● une présentation sommaire du bureau d'études précisant les domaines d'intervention, expériences pertinentes, contacts ;
● une copie de l'agrément délivré par l'APEN (facultatif).
4. Soumission des candidatures
Les dossiers de candidature complets devront être transmis exclusivement par courrier électronique à l'adresse suivante : agri.giz-burkina@giz.de.
L'objet du message devra impérativement porter la mention : « AMI N° 01-PDA-2025 – Base de données des prestataires ». Dans le corps du message, veuillez préciser le ou les domaines d'expertise pour lesquels vous postulez (maximum deux domaines).
La date limite de réception des candidatures est fixée au 15 septembre 2025 à 16h00 GMT.
5. Processus de sélection et notes importantes
• Une commission dédiée évaluera les dossiers en se basant sur la pertinence des qualifications et de l'expérience au regard des domaines d'expertise recherchés.
• Seuls les candidats (individus ou bureaux d'études) dont les profils seront jugés pertinents seront intégrés à la base de données.
• Il est à noter que le présent appel à manifestation d'intérêt ne constitue ni un appel d'offres ni une promesse de contrat.
• L'inscription dans la base de données ne garantit pas l'attribution automatique d'un contrat de consultation. Les prestataires inscrits pourront être sollicités dans le cadre de procédures de consultation restreinte en fonction des besoins spécifiques du programme.
6. Confidentialité
La GIZ s'assurera que les documents transmis dans le cadre de cet appel à manifestation d'intérêt soient soumis et traités avec la plus stricte confidentialité, conformément aux principes du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) de l'Union Européenne et aux lois applicables en matière de protection des données personnelles. Ces informations seront exclusivement utilisées pour les raisons évoquées dans cet appel et ne seront pas employées à d'autres fins. Les personnes intéressées pourront à tout instant rectifier ou demander la suppression complète de leurs informations dans la base de données en contactant la GIZ à l'adresse électronique qui leur est fournie.
Après Baybow, BURVAL Corporate lance Aïobi, la première DeepTech d'Afrique de l'Ouest dédiée à l'IA d'entreprise. La filiale du groupe BBS Holding accélère ainsi la transformation digitale des grands comptes avec des solutions d'intelligence artificielle sur mesure.
BURVAL Corporate, leader du transport de fonds en Afrique, annonce, pour ce 20 août 2025, le lancement officiel d'Aïobi, sa nouvelle entité DeepTech spécialisée dans l'intelligence artificielle appliquée. Cette initiative stratégique, fruit de deux années de développement, positionne le groupe comme un architecte de la transformation digitale des grandes entreprises en Afrique Centrale et de l'Ouest.
Première DeepTech de sa zone géographique, Aïobi marque une étape importante dans l'évolution de BURVAL Corporate. Après le succès fulgurant de Baybow dans les solutions bancaires intelligentes, cette nouvelle entité témoigne de la capacité du groupe à anticiper les mutations profondes de notre continent.
Une approche distinctive de l'intelligence artificielle
Dans un écosystème économique où la performance opérationnelle détermine la compétitivité, Aïobi apporte aux dirigeants des outils d'aide à la décision fondés sur l'analyse avancée de données. La société développe des solutions sur mesure dans quatre domaines stratégiques : l'optimisation des processus opérationnels, les systèmes de vision par ordinateur, l'analyse comportementale basée sur l'Internet of Behavior (IoB), et la visualisation cartographique des flux d'entreprise.
Cette expertise s'adresse aux grands comptes des secteurs de la banque, des assurances, des télécommunications, de la distribution, de l'hôtellerie, de l'industrie, ainsi qu'aux administrations publiques et institutions éducatives. L'approche d'Aïobi repose sur la transformation de données complexes en insights actionnables, permettant aux entreprises d'anticiper les tendances, d'optimiser leurs coûts opérationnels et de renforcer leur positionnement stratégique.
L'humain au cœur de la transformation digitale
« L'IA pour l'opérationnel, l'humain pour la création de valeur », est convaincu Bowendsom NIKIEMA, Chief Executive Officer d'Aïobi. « Notre mission consiste à accompagner les leaders africains dans leur quête d'excellence opérationnelle. Aïobi transforme les champions locaux en acteurs de référence mondiale, en leur donnant accès à des technologies jusqu'ici réservées aux groupes internationaux », affirme le CEO d'Aïobi.
Cette philosophie se traduit par une approche où l'intelligence artificielle augmente les capacités humaines plutôt que de les remplacer. Les solutions développées visent à libérer du temps pour les tâches à haute valeur ajoutée, permettant aux équipes de se concentrer sur l'innovation et la stratégie.
Un écosystème technologique intégré
L'intégration d'Aïobi au sein de l'écosystème BBS Holding crée des synergies uniques. L'expertise sectorielle acquise par BURVAL dans le transport de fonds et par Baybow dans les solutions monétiques enrichit la compréhension des enjeux spécifiques aux institutions financières. Cette connaissance approfondie des réalités opérationnelles constitue un avantage déterminant dans le déploiement de solutions adaptées au contexte local.
Aïobi opère déjà avec des clients pilotes, confirmant la pertinence de son approche. La société étend progressivement son empreinte sur neuf marchés stratégiques : Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Sénégal, Guinée, République Centrafricaine, Ghana, Nigeria, Bénin et Togo.
Une ambition panafricaine portée par un groupe solide
BURVAL Corporate appartient au groupe BBS Holding, acteur panafricain de référence présent dans 8 pays africains, structuré autour de 3 zones monétaires (UEMOA, CEMAC et Guinée), employant plus de 12 000 collaborateurs.
Avec ses filiales Baybow (solutions bancaires intelligentes) et désormais Aïobi (DeepTech IA), le groupe BBS Holding dessine les contours d'un écosystème financier et technologique moderne, sécurisé et performant.
À propos d'Aïobi
Aïobi est la première DeepTech d'Afrique de l'Ouest spécialisée dans l'intelligence artificielle appliquée aux entreprises. Filiale de BURVAL Corporate (groupe BBS Holding), Aïobi accompagne les grandes organisations dans leur transformation digitale à travers des solutions d'IA sur mesure, couvrant l'optimisation opérationnelle, l'analyse prédictive et la visualisation de données.
« Le temps passe, mais notre amour pour toi demeure, immuable, éternel » !
KAMBIRE Sié Vincent
22 Août 2024 - 22 Août 2025
Voilà (01) un an qu'il a plu au Seigneur de la vie de rappeler à lui son serviteur KAMBIRE Sié Vincent.
En ce premier anniversaire, la famille KAMBIRE et DIARRA, leurs démembrements et alliés, la veuve Marie Chantal Haoua et les enfants prient tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pensée pieuse pour lui.
Ils vous informent que des messes commémoratives seront dites pour le repos de son âme, le vendredi 22 août, dans les paroisses Cathédrale Notre Dame de l'Immaculée Conception de Ouagadougou (13h 00mn), Saint Camille (5h 30 mn et 18h 30mn) et Sainte Trinité de Zagtouli (5h 45 mn).
UNION DE PRIERES !!!
“Nul ne disparait tant que son souvenir demeure ancré dans le cœur des siens”
21 août 2015-21 août 2025
Voila 10 ans qu'il a plu au seigneur de rappeler à lui son serviteur AKUO Noufou Akani, couturier à Ouagadougou.
A cette occasion, la famille AKUO et alliés, les connaissances, la veuve AKUO Mariam née BELEM agent des Postes à la retraite et ses enfants :
– THIOMBIANO Aristide, Gérant de sociétés
– THIOMBIANO/AKUO Fati, Secrétaire de Direction à la Poste
– AKUO Moufoutao Cheick Hamed Tidiane, agent à SECURICOM
– AMAO/AKUO AGUIARATOU, Attaché d'Éducation au Lycée Professionnel Yennega
– MANDE/ATTIO Nafissatou, Proviseur du Lycée Song-Naba
Prient tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pensée pieuse pour lui.
Que son âme continue de reposer en paix.
Espoir réel d'un retour ou simple démarche de conformité ? En tout cas, du côté de l'organisation communautaire régionale, la CEDEAO, l'on ne semble pas en démordre. Le président en exercice de la CEDEAO, Julius Maada Bio, président sierra-léonais a pris à bras-le-corps, le relais de la relance du dialogue avec l'AES. A cet effet, il multiplie ces temps-ci, les visites diplomatiques auprès de pays ouest-africains, avec pour mission également d'œuvrer à ramener les trois pays (Mali, Burkina, Niger) dans l'organisation régionale. Pendant ce temps, ceux-ci, après avoir maintes fois réitéré leur position de non-retour, continuent de tisser les bases de leur confédération, par notamment la mise en place des institutions. Dès lors, un périple en vue de leur retour dans la CEDEAO semble être une mission impossible. Qu'à cela ne tienne, elle aura tout son mérite : préserver les intérêts communs et dissiper l'esprit d'animosité que cette situation pourrait nourrir chez des citoyens de part et d'autre.
Le président Julius Maada Bio parcourt plusieurs pays de la CEDEAO, dans le cadre du renforcement de la coopération sous-régionale (sécurité, intégration, cohésion au sein de la famille ouest-africaine...), avec en bonne place, la situation ayant donné naissance à l'Alliance des États du Sahel (AES). Le président sierra-léonais semble se montrer confiant et veut jouer sur « ses bonnes relations » avec les dirigeants de l'AES.
« Nous voulons que nos pays frères de l'AES reviennent au sein de la famille ouest-africaine. Il y a aussi des pays actuellement en phase de transition et nous devons nous assurer qu'ils partagent nos valeurs démocratiques. Au sein même de l'Afrique de l'Ouest, nous devons nous montrer plus unis que nous le sommes en ce moment. Nous avons nos frères que nous voulons convaincre de revenir dans la famille de la CEDEAO. J'ai échangé avec chacun des trois pays de l'AES depuis que j'ai pris la tête de la présidence tournante de la CEDEAO en juin. Je veux utiliser cette relation que j'ai effectuée avec eux pour comprendre leurs principaux chagrins et trouver des solutions pour préserver l'unité de cette famille », a-t-il exprimé dans des propos relayés ce lundi 18 août 2025 par le journal Nouvelle Afrique, convaincu que l'Afrique de l'Ouest est plus que jamais appelée à la solidarité à l'unité.
Il est encouragé en cela par des chefs d'Etat de la CEDEAO. Au niveau de l'AES, c'est une page de tournée. Et cela se traduit par la mise en place des institutions de la confédération. Ainsi, après l'effectivité de la Conférence des chefs d'Etat et la session confédérale du Conseil des ministres, la boucle est en train d'être bouclée en ce qui concerne les instances prévues par le Traité, avec la réunion à Ouagadougou du 11 au 15 août 2025 des parlementaires des trois pays, en vue de la mise en place de la session confédérale des Parlements.
A cela s'ajoutent les rencontres sectorielles, la perspective de mise en place d'institutions d'intégration (comme la banque d'investissements de la confédération, la Cour pénale du Sahel, etc.),l'opérationnalisation du passeport ordinaire de l'AES, etc.
Dans ce contexte, l'on est plutôt tenté de croire qu'il est plus judicieux de focaliser les énergies sur les actions de préservation des intérêts des deux organisations qu'à un retour dans la CEDEAO. Ce d'autant que, à en croire les parties, les discussions entre les deux institutions n'ont jamais été totalement rompues, et les sujets de discussion et d'intérêts communs ne manquent pas : lutte contre le terrorisme, libre circulation des personnes et des biens, sécurité au niveau des frontières communes, projets de développement.
Savoir tirer leçons, la CEDEAO comme l'AES !
Pour certains analystes donc, il faut définitivement consommer la rupture et travailler en sorte que les leçons servent d'une part à combler les insuffisances au niveau de la CEDEAO, et d'autre part à l'AES pour être véritablement une version corrigée de la CEDEAO. “Tout n'est pas mauvais dans la CEDEAO, elle a fait du chemin, des résultats concrets ont été enregistrés. Il est évident que celui qui est dans son pays, qui n'a jamais traversé ses frontières, ne peut pas avoir la même lecture que les citoyens de l'espace qui se déplacent en permanence dans le cadre familial ou pour les affaires, les entrepreneurs... J'insiste, tout n'est pas parfait dans la CEDEAO, elle a manqué de suivre le rythme des changements de terrain, mais le parfait a sa place dans cet espace communautaire, mieux qu'ailleurs sur le continent.
On ne va pas demander à une institution régionale, qui est un regroupement d'États, chacun avec ses institutions, d'être plus parfaite que les institutions de ces pays-là. Nos institutions nationales sont toujours instables, à la solde des dirigeants du moment. Nous n'avons pas encore la culture du bien public ; c'est l'intérêt personnel, l'intérêt de groupes, de clans, qui prime. D'autres confédérations peuvent même naître après l'AES, ou des pays peuvent rejoindre les trois pays, mais si on ne tire pas suffisamment leçons de l'existant, rien ne va marcher. Si on reste dans la même façon de fonctionner, ça ne pourra pas aller.
On ne peut pas vouloir être ensemble et en même temps, conserver intacts des principes et comportements personnels et individualistes, gagner à tout prix à tout moment. (...). C'est comme un couple, si M. et Mme doivent, chacun, garder leur caractère d'avant la formation du couple, c'est sûr que rien ne va marcher. Tôt ou tard, le couple va voler en éclats ou ce sera une vie de couple pour la forme. Si on décide de s'entendre donc pour mettre en place une organisation commune, chacun doit se comporter comme si le fonctionnement de celle-ci reposait sur ses seules épaules.
Mettre en place une organisation commune et vouloir se comporter comme si l'on était toujours seul, ce n'est pas productif. On le voit avec la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) par exemple ; les mêmes pays qui l'ont mis en place sont ceux-là qui se retirent quand une décision ne les arrange pas. Ils veulent toujours gagner. Même le pays qui abrite le siège, la Tanzanie, a retiré sa déclaration reconnaissant la compétence de la Cour. C'est dire qu'il nous faut de la volonté, plus de sérieux et moins d'égoïsme. Il nous faut d'abord dans nos pays, des institutions stables et crédibles”, analyse une source, fonctionnaire international, pour qui, il est plus important d'œuvrer à préserver les intérêts communs et les acquis de la CEDEAO.
Pour le bien de chacun des États, il faut travailler à avoir des relations saines, poursuit l'interlocuteur, s'appuyant sur le fait que des pays de l'AES et de la CEDEAO partagent des frontières et ont des populations déjà intégrées.
Aussi, le défi commun et immédiat auquel il faut, ensemble, faire face, c'est la lutte contre le terrorisme. Ce phénomène qui n'épargne aucun pays. Le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, et même le Sénégal qui enregistre des menaces à ses frontières ; tous les pays de la sous-région sont dans l'œil du cyclone. Dès lors, trouver les moyens de se mettre ensemble sur un minimum de base et parer au plus pressé doit être un réflexe de survie.
O.L
Lefaso.net