Ce mardi 25 juillet 2023, le ministre délégué chargé de la sécurité, le commissaire de police Mahamadou Sana, s'est rendu au Centre d'éducation et de promotion sociale de la police nationale, sis au quartier Wayalghin, dans l'enceinte du camp de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Objet de son déplacement, s'enquérir des conditions de travail des veuves des forces combattantes tombées sur le champ de bataille pour la patrie et recueillir leurs doléances pour leur assurer un mieux-être.
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants », disait Jean d'Ormesson. Se souvenant des forces combattantes tombées sur le champ d'honneur, Mahamadou Sana, ministre délégué chargé de la sécurité, a rendu visite aux veuves de ces derniers, en formation du côté du Centre d'éducation et de promotion sociale de la police nationale. « Nous sommes venus toucher du doigt ce qui se passe au niveau du Centre d'éducation et de promotion sociale de la police nationale. C'est un centre qui accueille les veuves de policiers tombés au combat, qui les forme pour leur assurer un meilleur avenir. Il était de mon devoir en tant que ministre délégué chargé de la sécurité, de faire un tour au niveau de ce centre pour m'imprégner des réalités. Il y a ici des ateliers de couture, de coiffure, etc. J'ai aussi pris l'engagement d'améliorer leurs conditions de vie et de travail », a laissé entendre le ministre.
Pour ces femmes qui accueillent le ministre, cette visite est à saluer car en plus de leur remonter le moral, elle est une preuve que l'Etat se soucie de leur devenir. « Je suis dans ce centre depuis le mois de février. Il y a la saponification et la coiffure, mais moi j'ai opté pour la cuisine. On arrive réellement à suivre et à comprendre. On apprend divers mets. On a eu à faire des plats burkinabè comme le gaonré, le babenda. Des plats sénégalais comme le tchep djen. Des plats ivoiriens comme le kedjenou de poulet. A la sortie, nous voudrons être installées. Il ne faudrait pas qu'on suive cette formation et aller dormir à la maison. On est devenu des pères et des mères. Vu qu'on ne travaille pas et on a eu l'opportunité d'apprendre quelque chose, on voudrait réellement bien profiter de ça, nourrir nos enfants et les scolariser. Et cette visite du ministre délégué est très louable parce qu'on a eu à échanger et donner nos préoccupations », s'est réjoui Syrina Ouédraogo, veuve, mère de trois enfants.
Au terme de cette visite, le ministre se dit séduit par le courage et la détermination de ces femmes qui ne s'apitoient pas sur leur sort. « J'ai vu des dames fortes. Des dames qui essaient de se trouver une activité professionnelle. J'ai vu des dames prêtes à relever les défis. J'ai vu des dames qui ne se sont pas repliées sur elles-mêmes parce qu'elles ont perdu leurs époux. J'ai vu des dames engagées. J'ai pu observer l'abnégation et l'engagement des formateurs et cela est à saluer », dira-t-il pour conclure.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Décédé le 13 juillet 2023, l'ancien compagnon du père de la révolution burkinabè Thomas Sankara, le colonel Pierre Ouédraogo a été inhumé au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou. Il a été inhumé après une décoration à titre posthume au mémorial Thomas Sankara, une messe d'absoute à la cathédrale de Ouagadougou et un cérémonial d'hommage au cimetière. Il a été conduit à sa dernière demeure ce mardi 25 juillet 2023 par d'anciens compagnons de lutte et d'illustres personnalités du monde politique.
L'ancien secrétaire général des Comités de défense de la révolution (CDR) conformément à ses volontés, repose désormais au cimetière municipal de Gounghin, aux côtés des éléments des forces de défense et de sécurité tombés au front pour la patrie. L'inhumation a eu lieu ce mardi 25 juillet 2023 en présence des parents, des amis, des compagnons de lutte, des connaissances, des anciens CDR et une pléthore de personnalités issues du monde politique dont l'ancien président du Faso, Roch Kaboré, de l'actuel ministre d'Etat, chargé de la fonction publique, Bassolma Bazié, du ministre de l'éducation nationale André Joseph Ouédraogo, des anciens Premiers ministres Christophe Dabiré, Tertius Zongo, d'anciens ministres, etc.
Tôt ce matin, le colonel Pierre Ouédraogo a été élevé à la dignité de Grand officier de l'ordre de l'Etalon par le Premier ministre Me Apollinaire Kyélèm Joachimson de Tambèla. Ensuite une messe d'absoute a eu lieu à la cathédrale de Ouagadougou pour le repos de son âme. Après l'église, une petite cérémonie d'hommage avec des témoignages d'anciens compagnons et une oraison militaire aux morts a également eu lieu au cimetière municipal de Gounghin avant l'inhumation.
« Le colonel Pierre Ouédraogo, compagnon du président Thomas Sankara, membre du Secrétariat exécutif du Conseil national de la révolution (CNR), secrétaire général national des CDR, ancien fonctionnaire international, grand expert du numérique et de l'internet, président du Comité international mémorial Thomas Sankara nous a quitté. Le père de famille, l'époux, le frère, l'oncle, l'ami, le compagnon, le camarade, le collègue, le mentor nous a quitté pour la patrie céleste. Depuis ce jour fatidique du 13 juillet 2023, nous sommes dans l'immense tristesse, nous sommes consternés », a déclaré au bord des larmes, le colonel-major à la retraite Daouda Traoré, vice-président du Comité international du mémorial Thomas Sankara lors de la cérémonie d'hommage avant l'inhumation.
Intègre, généreux, bon, brillant, expert, affable, révolutionnaire, ce sont là, les principaux qualificatifs qui caractérisent l'homme selon ses compagnons de lutte, des anciens CDR, des connaissances, des anciens collègues lors du cérémonial d'hommage. Pour le colonel-major à la retraite Daouda Traoré, le colonel Pierre Ouédraogo, fidèle compagnon de Thomas Sankara, a mené la lutte jusqu'au bout et même au-delà. Il garde de lui, un homme intègre, généreux et un révolutionnaire convaincu.
« De Pierre Ouédraogo, il y a beaucoup à retenir. Depuis le PMK où j'ai été son cadet, il a toujours été quelqu'un d'extrêmement brillant et studieux. Il a continué ce chemin avec sa carrière militaire en tant que spécialiste avion électronique, etc. Il a commencé dès ce temps à faire un travail de mobilisation dans la clandestinité avec Thomas Sankara et d'autres camarades pour conscientiser les militaires pour qu'ils soient des militaires du peuple afin de pouvoir vraiment préparer la révolution. Et il a eu une part déterminante dans la révolution, pendant la révolution avec les CDR qui étaient presqu'un gouvernement, surtout quand vous voyez toutes les actions que les CDR menaient à tous les niveaux du développement », a soutenu Daouda Traoré.
« Après ça, il a été détenu arbitrairement, séquestré. J'étais avec lui pendant un bout de chemin, j'ai été libéré et lui a été gardé parce que quand les étudiants bougeaient (manifestaient) en ville, on disait que c'était Pierre Ouédraogo alors qu'il était toujours emprisonné. Quand il est sorti, il a eu le courage que beaucoup n'ont pas eu de repartir sur les bancs, de se former pour devenir l'un des experts mondiaux de l'internet. Pour lui, c'est la continuation de la révolution. C'est un camarade qui s'est battu, qui a accepté d'être président du mémorial Thomas Sankara et qui continue la lutte, même au-delà de la mort. Je garde de cet homme qui est affable, bon, généreux, les meilleurs souvenirs et je prie que son âme repose en paix dans la félicité céleste », confie le colonel-major à la retraite Daouda Traoré, vice-président du Comité international du mémorial Thomas Sankara.
« La qualité de la révolution du 4-Août dépendait de l'adhésion populaire qui dépendait à son tour de la qualité des hommes chargés de l'animer, de l'accompagner sinon de la créer. Le président Thomas Sankara se trompait rarement sur le choix des hommes et ce fût le cas pour Pierre Ouédraogo. Pierre était un tout. Une intelligence créatrice qui organisait, qui mobilisait, qui animait et qui inspirait. Pierre, c'est un camarade qui s'est donné à la révolution. Assurément, il avait le don de la mobilisation. Pierre, repose en paix », témoigne l'un de ses anciens compagnons de lutte.
Dans la lecture de l'oraison funèbre, le colonel à la retraire Blaise Sanou, ancien pilote du président Thomas Sankara, tout ému, a loué les qualités et a dressé la biographie de son compagnon de lutte Pierre Ouédraogo.
En plus de sa carrière militaire et politico-révolutionnaire, Pierre Ouédraogo, totalise plus de trente ans d'expérience dans la gestion des programmes, des projets et des politiques publiques au niveau international dans des secteurs variés des technologies de l'information. De l'ONATEL à l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), il a fait valoir ses compétences en la matière, devenant l'un des meilleurs experts du domaine.
Reconnu comme l'un des meilleurs stratèges internationaux dans les TIC et comme un constructeur de réseaux humains, Pierre Ouédraogo est le pionnier de l'internet au Burkina Faso et a contribué à faire de l'OIF l'un des leaders mondiaux des TIC à travers la diffusion des innovations et le développement de l'intelligence numérique au service de ses pays membres. En reconnaissance de sa contribution exceptionnelle au développement de l'internet en Afrique, l'ISOC (internet society), lui a décerné en 2012, le John Postel Award, l'équivalent du prix Nobel dans le domaine. Colonel à la retraite de l'Armée de l'air (spécialité électronique aviation) et ancien membre du gouvernement du Burkina Faso, il est à la fois un homme de terrain et un leader stratégique sur les questions critiques dans plusieurs secteurs, selon les témoignages.
Consultant spécialisé dans la gouvernance numérique, les stratégies, la cybersécurité et les systèmes d'information, le colonel Pierre Ouédraogo, a été fait médaillé du Flambeau d'or de la Révolution par le Président Thomas Sankara et à titre posthume, Grand officier de l'ordre de l'Etalon par l'actuel Premier ministre Me Apollinaire Kyélèm Joachimson de Tambèla.
En marge des travaux de l'Africa Engagement Forum à Accra tenus ce 25 juillet 2023, une soirée d'hommage à Pierre Ouédraogo a été organisée avec l'ensemble de la communauté Africaine de la Gouvernance de l'Internet. Cette soirée a également été l'occasion de lancer officiellement le portail d'immortalisation virtuelle de Pierre Ouédraogo.
Le site Web est disponible sur le lien https://pierreouedraogo.org. Bientôt disponible sur : https://pierreouedraogo.africa, https://pierreouedraogo.bf.
Né le 5 décembre 1954 et décédé le 13 juillet 2023, Pierre Ouédraogo laisse derrière lui 5 enfants, une veuve et de milliers de sankaristes inconsolables. Mais comme l'ont rappelé ses anciens compagnons de lutte « un révolutionnaire ne meurt jamais, il passe le flambeau ».
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Débutés ce mardi 25 juillet 2023, les travaux de l'atelier de validation du rapport provisoire de la stratégie régionale de renforcement de la compétitivité des Etats membres et du secteur privé de l'UEMOA dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf), se poursuivent jusqu'au 27. En lieu et place du ministre du commerce, c'est son directeur de cabinet, Constant Franck Tapsoba, qui a présidé la cérémonie. Les travaux de cette réunion devront permettre de valider les propositions faites par le consultant, le Pr Abdoulaye Seck, et de formuler des recommandations en vue de permettre à l'Union de disposer d'un document pertinent de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du plan d'actions qui sera validé par les participants.
L'accord de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf) est officiellement entré dans sa phase opérationnelle le 1er janvier 2021 et crée une nouvelle dynamique commerciale sur le continent. Ce marché unifié et intégré de 1,5 milliard de consommateurs avec un PIB combiné estimé à environ 3 000 milliards de dollars américains pour les 55 Etats membres de l'Union africaine, ouvre aux entreprises et industries africaines de grandes opportunités en termes de commerce, d'investissement et de création de valeurs. En dépit des avantages à tirer, il convient de souligner que la mise en œuvre de la ZLECAf présente quelques risques et menaces à la fois pour le secteur public et le secteur privé en termes de fragilisation, voire de la destruction du tissu industriel, du fait de la concurrence accrue, de la perte d'emplois et des recettes fiscales.
L'espace UEMOA veut se donner les moyens d'offrir un avantage concurrentiel réel au secteur productif de l'union. « Nous sommes des petites économies. Il était important, plutôt que chaque Etat aille seul pour mettre en place sa stratégie, que nous soyons cohérents ; qu'il y ait une stratégie unique. Ce qui nous rendra beaucoup plus forts et rendra les entreprises de notre zone beaucoup plus compétitives. C'est pour cela que nous avons initié cette stratégie avec la commission de l'UEMOA, grâce à l'appui financier du PNUD », a laissé entendre le président de la Chambre consulaire régionale de l'UEMOA (CCR-UEMOA), Daouda Coulibaly.
L'exercice de 72 heures est, dans cette perspective, plus que décisif. En effet, après, la mise en place du Comité de pilotage et de suivi (CPS) de ladite stratégie en septembre 2022, à Abidjan ; le recrutement, en novembre 2022 du consultant individuel chargé de son élaboration ; celui-ci a déposé le rapport intérimaire de sa mission, qui a déjà fait l'objet d'une réunion de pré-validation par le CPS, les 1er et 2 juin 2023 à Lomé.
M. Coulibaly place un immense espoir dans les travaux de ces trois jours. « Nous espérons sortir au bout de ces trois jours avec une stratégie qui sera quasiment pré-validée par l'ensemble des opérateurs économiques de l'union. Cette stratégie sera soumise à la commission de l'UEMOA, et aux ministères du Commerce des différents pays », a-t-il conclu.
Une fois validée, la prochaine étape consistera à la mise en œuvre de la présente stratégie régionale, selon le commissaire en charge du département du marché régional et de la coopération de l'UEMOA, Michel Filiga Sawadogo. Cela va se matérialiser à travers deux catégories d'actions. Il s'agit, d'une part, des actions tendant à renforcer la compétitivité des entreprises et d'autre part des actions tendant à réduire les inconvénients que pourraient entraîner la Zlecaf qui regroupe pratiquement tous les pays du continent.
« On sait qu'il y a des parties du continent qui sont plus industrialisées que l'Afrique occidentale. C'est la raison pour laquelle nous devons travailler pour tirer profit de la situation et minimiser les inconvénients. C'est le rôle de l'UEMOA qui a été créée par les Etats pour, en quelque sorte, les appuyer dans leurs actions de développement économique et social au profit des populations », a indiqué le Pr Sawadogo.
Prononçant le discours d'ouverture, le directeur de cabinet du ministère du Commerce, Constant Franck Tapsoba, est revenu sur les défis structurels économiques et commerciaux qui se posent à l'UEMOA. Il s'agit en l'occurrence d'une offre de produits faiblement diversifiée et à faible valeur ajoutée, des échanges commerciaux orientés vers l'extérieur du continent, un manque de compétitivité du fait des difficultés de financement du secteur privé, du coût élevé des facteurs de production.
Sans oublier le climat des affaires qui n'est pas à son meilleur niveau, notamment avec les crises sécuritaires. A ces défis structurels s'ajoutent les chocs exogènes liés souvent aux soubresauts de la conjoncture internationale et à la mauvaise pluviométrie qui impacte négativement les campagnes agricoles.
Avec la mise en œuvre de la ZLECAf, qui constitue une nouvelle donne commerciale sur le continent africain, le représentant du ministre du commerce a salué l'initiative de la CCR-UEMOA de doter l'Union d'une stratégie en cohérence et en complémentarité avec les stratégies existantes celles de la CEDEAO et des Etats membres.
La représentante résidente par intérim du PNUD en partance, Isabelle Tschan, a eu également des mots de félicitations et d'encouragement à l'endroit de la CCR-UEMOA et la Commission de l'UEMOA. « En tant qu'acteur du système des nations unies pour le développement, nous pensons que c'est un élément très important pour la réduction de la pauvreté. Cette stratégie va donner des opportunités pour une croissance économique inclusive pour les couches les plus vulnérables. Ce travail est aussi important dans le cadre des efforts des États pour l'atteinte des objectifs de développement durable (ODD) à l'horizon 2030 », a-t-elle relevé.
La mission d'élaboration de la stratégie UEMOA, faut-il le rappeler, a été conduite par le Pr Abdoulaye Seck. Dans la pratique, il s'est agi pour lui d'apprécier les points forts et points faibles du secteur privé régional, le niveau de compétitivité, et voir dans quelle mesure chercher à le renforcer de façon à avoir un positionnement compétitif réussi sur le marché continental. Pour un secteur privé compétitif, il recommande de développer les capacités productives, et commerciales pour, dit-il, pouvoir aller à l'assaut des marchés africains.
« Un autre aspect qui est important, ce sont les mécanismes qui sous-tendent les activités du secteur privé notamment le cadre réglementaire et institutionnel de façon à ce que faire du business, entreprendre, produire soit quelque chose de relativement aisé et qu'on puisse aller vers ces échéances continentales et relever le défi qui s'impose à nous », ajoute le consultant.
En rappel, l'élaboration de la stratégie régionale de renforcement de la compétitivité des Etats membres et du secteur privé de l'UEMOA est en phase avec l'agenda de la Commission de l'Union africaine qui a décrété 2023 comme l'année de « l'accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf ».
Aïssata Laure G. Sidibé
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Le gouverneur de la région du Nord du Burkina Faso, Kouilga Albert Zongo recommande aux populations d'éviter tout trafic sur le tronçon Ouahigouya-Gourcy-Yako entre 18h et 6h du matin. À travers le communiqué ci-dessous, en date du 25 juillet 2023, il exhorte tout un chacun à prendre les dispositions idoines pour préserver sa sécurité et celle d'autrui.
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La Fondation Terre des hommes Italie (TDHI) est une ONG italienne, membre de la Fédération Internationale Terre des Hommes, dont le siège est à Milan. La mission de TDHI est de contribuer à construire un environnement humain, social, culturel, politique et économique favorable au développement (physique, psychique et social), et au respect des droits de l'enfant et des droits humains de manière générale. Pour cela l'ONG promeut l'accès aux services de base, la lutte contre l'exclusion sociale à travers le développement local et communautaire pour le respect de la dignité et des droits fondamentaux de l'Homme.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Système éducatif résilient et protecteur, à travers la promotion des droits fondamentaux des élèves et enfants PDI dans les Régions du Sahel et du Nord », la Fondation Terre des hommes Italie recherche des candidatures pour le recrutement de plusieurs profils :
1. Coordonnateur de projet
✓ Lieu d'affectation : Ouagadougou, avec de fréquents déplacements dans les zones d'intervention du projet ;
✓ Nombre de poste : un (01)
✓ Nature du Contrat : CDD de onze (11) mois.
✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe du Chef de délégation de la Fondation Terre des hommes Italie au Burkina
Principaux axes de responsabilité :
• l'animation et la gestion des équipes de travail ;
• la création et l'actualisation de la documentation du projet (TDRs, rapports, plans) ;
• la répartition des tâches au sein des équipes avec des délais ;
• l'utilisation d'outils pour surveiller les heures de travail, l'exécution des tâches et les dépenses ;
• le suivi et le contrôle de l'état d'avancement du projet ;
• la mobilisation et la communication avec les différentes parties prenantes (équipes terrain, hiérarchie et partenaires) ;
• l'analyse et la gestion des risques.
Profil (Minimum requis)
• Avoir au moins un BAC + 5
• Option : droit, science de l'éducation et action sociale ou tout autre domaine jugé équivalent ;
• Avoir au moins une expérience de 05 ans dans la coordination de projet,
• maîtriser des techniques d'organisation et de pilotage de projet (outils de gestions de projet) ;
• avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;
• maîtriser la gestion du temps et disposer de qualités organisationnelles.
Aptitudes et Capacités
• Bonne connaissance du domaine de la protection de l'enfance ;
• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;
• Organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;
• Capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire.
• Bonne connaissance du contexte de travail du Nord et du Sahel
• Excellente capacité de rédaction des rapports
• Excellente capacité a gérer une équipe de projet sur le terrain
2. Assistant MEAL
✓ Lieu d'affectation : Ouagadougou, avec de fréquents déplacements dans les zones d'intervention du projet ;
✓ Nombre de poste : un (01) ;
✓ Nature du Contrat : CDD de dix (10) mois.
✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe Coordonnateur et du Chef de délégation de la Fondation Terre des hommes Italie au Burkina
Principaux axes de responsabilité :
• Assurer la gestion technique, la mise à jour régulière et continue des bases de données, soit la capacité de créer de nouveaux masques de saisie et des requêtes particulières, établir des nouveaux liens et croisements entre variables ;
• Contribuer au développement des outils de suivi-évaluation des activités/programmes pour le suivi des progrès contre les indicateurs et pour l'évaluation de la performance du projet ;
• Réaliser les opérations de suivi-évaluation du projet (évaluation à mi-parcours, étude d'impact, étude de satisfaction, analyses) ;
• Communiquer systématiquement les tableaux de bord et d'autres données à la demande des autres unités du projet ;
• Assurer et mettre à jour systématiquement la cartographie des activités du projet ;
• Assurer l'analyse statistique des données saisies et présenter sous format consolidé beaucoup plus facile à saisir (tableaux, graphique, carte…) avec une possibilité à temps réel de transformer les données de base de l'équipe de Suivi-Evaluation en termes de projets qui méritent des suivis de proximité (visite inopinée ou organisée) ;
• Travailler étroitement avec le Coordonnateur et conseiller technique éducation pour la mise en œuvre efficace du projet.
• Réaliser les analyses des besoins
Profil (Minimum requis)
• Avoir au moins un BAC + 4 ;
• Option : droit et protection de l'enfant, suivi-évaluation, sciences sociales ou équivalent ;
• avoir Parfaite maîtrise de la langue française à l'oral comme à l'écrit ;
• Avoir au moins une expérience de 03 ans dans des fonctions similaires et/ou une expérience certaine en enquêtes socioéconomiques.
• maîtriser la gestion du temps et disposer de qualités organisationnelles.
Aptitudes et Capacités
• Bonne connaissance du domaine de la protection de l'enfance ;
• capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;
• organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;
• capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;
• avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;
• capacité de résistance au stress et de gestion dans des situations urgentes et difficiles et une rigueur absolue dans l'exécution de ses tâches.
3. Chargé de logistique
✓ Lieu d'affectation : Ouagadougou, avec de fréquents déplacements dans les zones d'intervention du projet ;
✓ Nombre de poste : un (01)
✓ Nature du Contrat : CDD de dix (10) mois.
✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe du Coordonnateur et du Chef de délégation de la Fondation Terre des hommes Italie Burkina
Principaux axes de responsabilité :
• Rédiger les procédures de gestion des flux et élaborer les tableaux de bord du projet ;
• effectuer le suivi des acquisitions, des plannings de distributions à effectuer par le projet ;
• gérer l'approvisionnement en fonction des capacités des stocks du projet ;
• assurer la gestion des stocks du projet ;
• être l'interface entre les partenaires logistiques, les fournisseurs et les clients ;
• gérer la relation et effectuer le suivi avec les sous-traitants ;
• enregistrer tous les déplacements des stocks du projet ;
• vérifier les bordereaux, les codes et les documents de transport des produits du projet ;
• préparer la documentation nécessaire au mouvement des stocks du projet ;
• faire les inventaires du projet ;
Profil (Minimum requis)
• Avoir BAC + 3 minimum Transport logistique ou en gestion ou équivalent ;
• Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins deux (02) ans ;
• Maîtriser parfaitement les techniques d'organisation et de pilotage de projet (outils de gestions de projet,) ;
• Avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, Pack Office, Outlook, Teams, Internet etc.) ;
• Maîtriser la gestion du temps et disposer de qualités organisationnelles.
• Sens de l'organisation et de la rigueur, esprit d'équipe, gestion des priorités et des urgences ;
• Capacité d'adaptation à l'interculturalité (interlocuteurs et institutions) et de travail en équipe ;
• Réactivité, autonomie ; dynamique et disponible
Aptitudes et Capacités
• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;
• Organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;
• Capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;
• Avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;
• Avoir le sens de l'organisation et de la planification pour pouvoir suivre et analyser les indicateurs
• Maîtrise des outils informatiques
• Bonne connaissance des défis commerciaux et financiers
• Bonne capacité d'analyse pour la prise rapide des décisions
4. Comptable
✓ Lieu d'affectation : Ouagadougou, avec des déplacements dans les zones d'intervention du projet ;
✓ Nombre de poste : un (01)
✓ Nature du Contrat : CDD de douze (12) mois.
✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe de l'Administrateur financier et du Coordinateur du Projet et dans un esprit d'étroite collaboration avec le personnel de Terre des Hommes Italie en parfaite collaboration avec les autres membres de l'équipe de TDHI
Principaux axes de responsabilité :
• Achats selon les procédures de passation de marché de TDHI ;
• S'assurer que les contrats avec les partenaires/fournisseurs soient stipulés en ligne avec les directives des bailleurs de fonds ;
• Organiser et assurer le suivi et la mise à jour des dossiers relatifs au personnel affecté au projet sous la supervision de l'Administrateur financier (renseignement personnel, contrat de travail, congés, …)
;
• Préparer les bulletins de paie des employés du projet et assurer le paiement des salaires relatifs y compris la déclaration et le paiement des impôts uniques sur les traitements et salaires (IUTS) et les cotisations sociales (CNSS) ;
• Imputer et enregistrer dans les outils comptables de TDHI toutes les pièces comptables des divers journaux ;
• Classer les pièces comptables ;
• Appuyer dans la préparation des rapports/comptes rendus financiers auprès des bailleurs de fonds en s'assurant de leur conformité avec les procédures du bailleur, ces deniers seront validés par l'administrateur financier ;
• S'assurer du respect des procédures de TDHI dans la mise en œuvre dudit projet ;
• Gérer la trésorerie et autre actifs/bien du projet basés sur le terrain ;
• Elaborer les états mensuels (rapprochement bancaire PV de caisse), et soumettre à l'administrateur financier et au Chef de Délégation pour validation ;
• Apporter un appui dans la préparation des rapports/comptes rendus financiers en s'assurant de leur conformité avec les procédures du bailleur ;
• S'assurer du respect des procédures de TDHI dans la mise en œuvre du projet ;
• Assurer les achats selon les procédures de passation de marché (notamment de TDHI) ;
• Assurer l'élaboration des rapports financiers en collaboration avec l'administrateur financier.
Au niveau du secrétariat, il/ elle sera chargée de :
• Accueillir, informer, et orienter les visiteurs ;
• Assurer le standard téléphonique ;
• Tenir à jour les mailing listes et mettre la liste des contacts à jour ;
• Traiter le courrier et assurer la ventilation ;
• Assurer la saisie des différents documents en rapport avec les activités du projet et du bureau.
Profil (Minimum requis)
• Avoir BEP/BAC ;
• Option : comptabilité, un diplôme en secrétariat serait un atout considérable ;
• Minimum 3 ans d'expérience dans un poste similaire ;
• Expérience avérée de travail avec les ONG et les organisations locales.
Aptitudes et Capacités
• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;
• Organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;
• Capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;
• Avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;
• Avoir le sens de l'organisation et de la planification pour pouvoir suivre et analyser les indicateurs
• Maîtrise des outils informatiques
• Bonne connaissance des défis commerciaux et financiers
• Bonne capacité d'analyse pour la prise rapide des décisions
5. Responsable terrain / responsable sécurité
✓ Lieu d'affectation : Dori / Ouahigouya,
✓ Nombre de poste : Deux (2) ;
✓ Nature du Contrat : CDD de dix (10) mois.
✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe du Coordinateur du Projet et dans un esprit d'étroite collaboration avec le personnel de Terre des Hommes Italie en parfaite collaboration avec les autres membres de l'équipe de TDHI
Principaux axes de responsabilité :
• Assurer le suivi des activités mises en place par les partenaires locaux (associations locales)
• Assurer le suivi des indicateurs du projet ;
• Rédiger les rapports d'activités selon les procédures et échéances prévus requis ;
• Accomplir toutes autres tâches professionnelles selon les circonstances et les besoins du projet à la demande du Coordinateur de projet.
• Exhorter la participation, encadrer et superviser directement les bénéficiaires sur le terrain ;
• Sensibiliser, informer les employés des consignes de sécurité, de la réglementation et veiller au respect de leur application
• Organiser des contrôles auprès des employés et/ou clients pour prévenir le vol, le piratage, ...
• Coordonner la mise en place d'installations de sécurité (portiques, caméras, …), contrôler leur fonctionnement et participer à leur maintenance
• Former toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs aux gestes de 1ers secours, organiser des exercices de simulation pour prévenir les différents risques, … ;
• analyser, diagnostiquer, prévenir et protéger le système d'information de l'entreprise.
Profil (Minimum requis)
• Avoir Bac+3 dans un sujet pertinent (anthropologie, sociologie, économie, développement local) ;
• Minimum 3 ans d'expérience dans un poste similaire ;
• Expérience avérée de travail avec les ONG et les organisations locales.
• Bonne connaissance de la zone d'intervention et compréhension globale du contexte politique et sécuritaire ;
Aptitudes et Capacités
• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;
• organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;
• capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;
• avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;
• Avoir le sens de l'organisation et de la planification pour pouvoir suivre et analyser les indicateurs
• Bonne capacité d'analyse pour la prise rapide des décisions
• Maitriser des langues locales parlées dans les zones d'intervention
6. Gestionnaires de cas VBG /Chargés du soutiens psycho social
✓ Lieu d'affectation : Dori / Ouahigouya ;
✓ Nombre de poste : Deux (2) ;
✓ Nature du Contrat : CDD de dix (10) mois.
✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe du Coordinateur du Projet et dans un esprit d'étroite collaboration avec le personnel de Terre des Hommes Italie en parfaite collaboration avec les autres membres de l'équipe de TDHI
Principaux axes de responsabilité :
Supervisé : Gestionnaire des clubes d'écoute
• Mener des entretiens d'admission avec les personnes identifiées par l'équipe lors des sensibilisations ou référées par d'autres agences, ouvrir un dossier si les critères de vulnérabilité sont remplis ;
• Effectuer des évaluations complètes pour chaque cas (bénéficiaire) après avoir obtenu son consentement et prendre en compte les facteurs émotionnels, comportementaux et sociaux qui affectent son bien-être psychosocial, ainsi que les facteurs de protection et de risque.
• Effectuer des visites à domicile pour évaluer les conditions de vie des cas (bénéficiaire) lorsque cela est nécessaire.
• Développer un plan de prise en charge sur mesure avec le cas (bénéficiaire), basé sur les besoins identifiés lors de l'évaluation.
• Référer les cas (bénéficiaire) aux services appropriés et, si nécessaire, les accompagner chez différents prestataires de services.
• Fournir un soutien émotionnel de base continu et des conseils lors de réunions de suivi régulières, en établissant une relation de confiance basée sur les protocoles de confidentialité.
• Documenter les cas, veiller à ce que tout progrès dans le plan de prise en charge et tout changement important dans le bien-être psychosocial du cas (bénéficiaire) et la situation générale soient ponctuel et dûment enregistrés.
• Assurer un classement et un archivage corrects et sécurisés des fichiers de gestion de cas pour préserver la confidentialité des données.
• Clôturer les dossiers lorsque les objectifs du plan de prise en charge sont atteints et qu'aucun autre besoin n'est identifié.
• Effectuer toutes les tâches en respectant les principes de protection clés, notamment les principes de ne pas nuire, non-discrimination, confidentialité, redevabilité.
• Participer aux réunions internes de gestion de cas et porter immédiatement à l'attention du coordonnateur du projet les cas aux besoins spéciaux / urgents.
• Assurer de bonnes relations et une coordination avec les principaux prestataires de services dans la zone d'intervention afin d'améliorer l'identification des personnes ayant des besoins spécifiques en vue d'une référence rapide, d'un suivi et d'un partage d'informations.
• Identifier et signaler les lacunes dans la disponibilité et la qualité des services fournis aux clients dans les zones ciblées.
Ces attributions sont modifiables par l'employeur selon les besoins du poste occupé. Ainsi, les missions et attributions ci-dessus énumérées ne présentent ni un caractère exhaustif, ni un caractère définitif.
Profil (Minimum requis)
• Avoir un diplôme universitaire en Sciences sociales ou tout diplôme équivalent à un domaine connexe : Travail social, Psychologie ;
• Avoir au moins 01 an d'expérience professionnelle pertinente dans un poste similaire ;
• Avoir une expérience de travail au sein d'une ONG internationale ou nationale œuvrant dans le domaine des VBG.
Aptitudes et Capacités
• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;
• organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;
• capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;
• avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;
• Avoir le sens de l'organisation et de la planification pour pouvoir suivre et analyser les indicateurs
• Bonne capacité d'analyse pour la prise rapide des décisions
• Maitriser des langues locales parlées dans les zones d'intervention
7. Gestionnaires des Clubs d'écoute et espace amis d'enfant
✓ Lieu d'affectation : Dori / Ouahigouya ;
✓ Nombre de poste : Dix (10) ;
✓ Nature du Contrat : CDD de dix (10) mois.
✓ Liens hiérarchiques : Sous la responsabilité directe du Coordinateur du Projet et dans un esprit d'étroite collaboration avec le personnel de Terre des Hommes Italie en parfaite collaboration avec les autres membres de l'équipe de TDHI
Principaux axes de responsabilité :
• Aider les cas de protection présentant des troubles mentaux ou émotionnels identifiés qui ont été référé en interne ou en externe
• Mener des évaluations des besoins au cas par cas pour le diagnostic des troubles psychologiques et l'identification du traitement et de la thérapie
• Élaborer des plans d'assistance individuelle et offrir un soutien psychologique en utilisant diverses techniques
• Documenter les progrès des dossiers, en maintenant des protocoles stricts en matière de confidentialité et de consentement, et en veillant au respect des protocoles de protection des données
• Fournir un accompagnement psychosocial de groupe et individuel, en fonction des besoins identifiés
• Faciliter des formations internes du personnel de protection sur la fourniture d'un accompagnement psychosocial de base dans le cadre de la gestion de cas
• Faciliter des formations pour le personnel de protection interne et les communautés sur les Premiers Secours Psychosociaux (PSP)
• Renforcer le soutien psychosocial communautaire et les activités de groupes de soutien par les pairs
• Travailler en étroite collaboration avec le personnel technique (Expert spécialiste VBG/PSS, gestionnaire de cas) pour le développement du composant soutien psychosocial globale du projet
• Fournir un encadrement et un soutien au personnel de terrain dans la mise en œuvre d'activités de soutien psychosocial structurées
• Effectuer toutes les tâches en respectant les principes de protection clés, notamment : ne pas nuire, non-discrimination, confidentialité, redevabilité et besoin d'en connaître
• Soutenir les gestionnaires de cas VBG/PSS dans le développement et / ou la mise à jour d'outils de protection et des matériels de formation afin de répondre aux besoins des projets
• Soutenir le coordinateur de Projet dans l'élaboration des rapports requis de donateurs, en fournissant des informations pertinentes sur les questions liées aux clubes d'écoutes et espace amis d'enfants
• Établir et entretenir des relations de collaboration avec les partenaires pertinents et les autres parties prenantes du projet travaillant dans les zones du projet
• A la demande du superviseur, participer de manière proactive aux réunions de coordination pertinentes.
Profil (Minimum requis)
• Avoir un diplôme universitaire en Sciences sociales ou tout diplôme équivalent à un domaine connexe : Travail social, Psychologie ;
• Avoir au moins 01 an d'expérience professionnelle pertinente dans un poste similaire ;
• Avoir une expérience de travail au sein d'une ONG internationale ou nationale œuvrant dans le domaine des VBG ;
Aptitudes et Capacités
• Capacités d'innovations et entièrement autonome dans le travail ;
• Organisé, Dynamique, Motivé, et engagé ;
• Capacité à travailler sous pression et en situation d'urgence humanitaire ;
• Avoir une bonne maitrise de l'outil informatique (logiciels de gestion de tâches, suite Office etc.) ;
• Avoir le sens de l'organisation et de la planification pour pouvoir suivre et analyser les indicateurs
• Bonne capacité d'analyse pour la prise rapide des décisions
• Maitriser des langues locales parlées dans les zones d'intervention
Composition de dossiers
• Une lettre de motivation adressée à Monsieur le Chef de la Délégation de Terre des hommes Italie + Un CV (2 pages maximum).
Les candidats retenus suite à la présélection complèteront leur dossier avec les diplômes requis.
Dépôt de dossiers
Les dossiers sont recevables au plus tard 31 juillet 2023 à 17h00 :
:
• sous plis fermés auprès du Secrétariat de Terre des hommes Italie sis à Somgandé, Secteur 19 - 11 BP 891 Ouagadougou 11, Tél. : +226 25.35.62.25– Ouagadougou – Burkina Faso ;,
• Ou par email : delegation.burkina@tdhitaly.org
• Seuls (es) les candidats présélectionnés (es) après examen des dossiers seront contactés (es) pour la suite de la procédure de recrutement
NB.
Tout dossier incomplet sera rejeté.
Procédure de Recrutement
• Présélection sur dossiers + entretien individuel.
• Date de prise de service : 07 août 2023.
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) répond à l'appel du chef de l'Etat pour la contribution à l'effort de paix avec un montant de 100 millions de francs CFA. Les responsables de l'institution ont remis le chèque aux autorités, en présence du ministre d'État, de la fonction publique et de la protection sociale et celui de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou.
Après plusieurs autres entreprises, La CNSS aussi vient de passer à la caisse du Fonds du soutien patriotique avec un montant de 100 millions de francs CFA. C'est un soutien patriotique salué à sa juste valeur par le ministre d'Etat, de la fonction publique et de la protection social, Bassolma Bazié. Après avoir exprimé la reconnaissance du gouvernement, il a salué le « comportement exemplaire » de la CNSS.
Il a exhorté le peuple à rester mobilisé dans cet élan de contribution pour l'effort de paix. « C'est une solidarité à l'endroit des forces combattantes et des populations », a laissé entendre le ministre de la sécurité, Emile Zerbo, qui a salué ce geste de la solidarité. « Il faut que les populations s'organisent davantage pour que l'appel du chef de l'Etat soit toujours entendu, que ce soit au Burkina Faso comme l'extérieur », a-t-il lancé.
Pour le directeur général de la CNSS, Dr Yacouba Herman Nacambo, cette somme destinée au Fonds du soutien patriotique est une réponse à l'appel à contributions volontaires lancé par le chef de l'Etat, le capitaine Ibrahim Traoré. « Cette action traduit l'engagement de la CNSS pour la reconquête du territoire national, le retour des Personnes déplacées internes (PDI) dans leurs localités, la cohésion nationale », a indiqué le directeur général de la CNSS.
A en croire son directeur général, la CNSS n'est pas à son premier geste. En 2019, l'institution avait fait un don de vivres de plus de 23 millions aux PDI et un don de 30 motos à l'armée nationale en 2022.
A l'occasion, le ministre d'Etat a tenu à faire une précision. « Dans l'opinion, on entend certaines interprétations en disant pourquoi tel ministre et pas tel autre. Par exemple, les gens vont dire pourquoi c'est le ministre d'Etat qui fait la réception en lieu et place de celui de l'économie. Je voudrais dire que chaque ministre a deux représentants. Si le ministre de tutelle n'est pas là, un autre le représente », a-t-il expliqué.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) organise, les 25 et 26 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso, un atelier de sensibilisation des acteurs du transport, couplé à ses journées portes ouvertes. La cérémonie d'ouverture des travaux a eu lieu ce mardi 25 juillet 2023, en présence de la secrétaire générale du ministère en charge des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Les journées portes ouvertes du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) et l'atelier de sensibilisation des acteurs du transport sur la facilitation des échanges s'ouvrent sous le thème général : « Facilitation des échanges au Burkina Faso : Rôle et place des acteurs du transport ». Selon les acteurs du transport, l'importance de cette thématique n'est plus à démontrer, au regard des avantages que présentent de nos jours la facilitation des échanges, aussi bien pour les entreprises que pour les pouvoirs publics.
Elle offre une occasion aux acteurs du commerce extérieur du pays de s'imprégner des exigences et des avantages de la démarche de facilitation des échanges telle que prévue par l'accord de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) signé à Bali (Indonésie) le 7 décembre 2013. Cet atelier va permettre aux participants de comprendre le rôle que le CBC peut et doit jouer en collaboration avec les autres acteurs dans le processus d'approvisionnement du Burkina à travers la facilitation des transports et de la chaîne logistique.
Les JPO, quant à elles, constituent une tribune pour le CBC de s'ouvrir au public de la ville de Sya et de promouvoir auprès des acteurs de la chaîne des transports et du commerce international, l'ensemble de ses prestations de services tout en déclinant ses missions. Ces prestations sont centrées sur la négociation, la facilitation et la rationalisation des transports, l'assistance aux chargeurs et le renforcement de leurs capacités, l'animation d'un observatoire des transports et la gestion du fret généré par le commerce extérieur du Burkina.
Selon le directeur général du CBC, Dr Kassoum Traoré, ces journées vont permettre à l'institution de faire la vulgarisation de son nouveau Plan stratégique de développement (PSD3) à l'horizon 2026 qui a pour vision de faire du CBC une institution de référence au service du chargeur à travers la promotion des transports durables et de la chaîne logistique. « Ces journées permettront aux acteurs du transport et du commerce de revisiter le contenu du paquet de Bali, c'est-à-dire l'accord sur la facilitation des échanges de l'Organisation mondiale du commerce. Au cours de l'atelier, les acteurs vont apprendre à connaître les exigences et les avantages de la facilitation des échanges. Une occasion pour le CBC de montrer au public ses missions, ses projets de réalisation, etc. », a expliqué Dr Kassoum Traoré.
Quatre communications majeures vont ponctuer cet atelier de sensibilisation. Il s'agit, entre autres, des communications sur la facilitation des échanges ; les règlementations sur les transports ; l'importance du règlement N°14 sur les performances du système des transports et la présentation de l'observatoire pour la célérité des opérations en douanes. Toutes ces communications seront suivies des échanges qui déboucheront sur des recommandations réalistes dont la mise en œuvre aura, à coup sûr, un impact positif sur l'acheminement des marchandises ainsi que la traversée des frontières.
C'est la secrétaire générale du ministère des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Alice Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie d'ouverture des travaux, au nom de son ministre. Elle a souligné que cet atelier se tient dans un contexte difficile, aux conséquences économiques et sociales préoccupantes. Mais elle a tenu à rassurer que le gouvernement déploie des efforts pour la reconquête du territoire national et une reprise progressive des activités économiques dans les zones à forts défis sécuritaires.
« Le secteur des transports est l'un des domaines les plus durement touchés par les crises, qu'elles soient sécuritaires ou sanitaires, du fait de son rôle dans la chaîne d'approvisionnement de notre pays. Cette chaîne comporte de nombreuses contraintes, du fait de notre position géographique, au cœur de l'Afrique de l'Ouest, et sans accès à la mer », a lancé Alice Ouédraogo.
Pour cela, les importateurs et exportateurs doivent inévitablement se prêter à des formalités de transit dans les pays à façade maritime, en plus des procédures prévues aux frontières. Toutes ces étapes ont des répercussions sur les coûts et les délais des opérations de transports. Au regard de cette réalité, la facilitation des échanges soutenue par les différents partenaires techniques et financiers est un véritable outil d'amélioration durable des performances de chaque acteur et de chaque maillon de la chaîne logistique. Cette dynamique est porteuse d'espoir, surtout avec le lancement des activités de l'Observatoire pour la célérité des opérations douanières le 15 juin 2023.
Pour la secrétaire générale du ministère en charge des transports, « toutes ces initiatives devraient aboutir à l'optimisation et à la fluidification des opérations aux frontières, sur les corridors et au niveau des terminaux ». C'est pourquoi elle a salué le choix du thème de cet atelier de sensibilisation. Elle a fait savoir que les autorités accordent une importance particulière au présent atelier et attachent du prix aux recommandations qui en découleront.
« Avec les parties concernées, nous travaillerons au renforcement de la gouvernance des corridors à travers la lutte contre les tracasseries de tous genres. Notre conviction est que toutes les actions qui concourent à l'amélioration de l'environnement logistique auront un impact positif, sur les échanges intrarégionaux. Elles contribueront à n'en pas douter au triomphe de notre peuple sur les forces du mal », s'est-elle convaincue.
La cérémonie d'ouverture officielle a été marquée par des allocutions, des prestations d'artistes, la remise de don d'engins à la direction régionale de la police de la Boucle du Mouhoun et la visite des stands. Le don de la direction régionale de la police de la Boucle du Mouhoun est essentiellement composé des engins à deux roues et des tricycles. C'est le commissaire divisionnaire Abdoulaye Sidibé, directeur régional de la police de la Boucle du Mouhoun, qui a réceptionné le don. Au nom du directeur général de la police nationale, il a adressé ses remerciements au donateur, le CBC. Selon lui, ces moyens roulants permettront d'accroître leur capacité opérationnelle sur le terrain, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Cette cérémonie était placée sous le parrainage du président du conseil d'administration du Conseil burkinabè des chargeurs, Al Hassane Siénou. Le directeur général du CBC, Dr Kassoum Traoré, a saisi l'occasion pour adresser sa gratitude à tous les partenaires qui accompagnent cet évènement dont la Banque mondiale.
Romuald Dofini
Lefaso.net
Le Front Patriotique, dans la déclaration ci-dessous en date du 24 juillet 2023, dit noter avec regret et consternation des tentatives de musèlement, d'intimidations et de menaces sur les libertés fondamentales individuelles et collectives. À cela, s'ajoute poursuit-il, « une nouvelle forme de persécution de nos jours qui se manifeste par des enlèvements secrets et organisés qui viennent malheureusement rappeler une certaine époque de terreur de l'histoire politique ». Face à cette situation, le Front Patriotique dit interpeller vivement les autorités actuelles à véritablement s'impliquer afin que cessent ces comportements aux antipodes de l'État de droit et de la cohésion sociale tant souhaitée.
INTERPELLATION DU FRONT PATRIOTIQUE
Durement éprouvé par une crise sécuritaire aux conséquences humanitaires et économiques gravissimes, le Burkina Faso fait face à un défi majeur, celui d'une synergie d'action de ses filles et fils pour envisager les bases d'une solution qui puissent prendre en compte l'opinion plurielle de l'ensemble des souverainetés sociales qui le composent.
En effet, s'il est vrai que la majorité des Burkinabè, sans distinction aucune, consent d'énormes efforts dans le cadre de la mobilisation des ressources pour l'effort de guerre, le Front Patriotique note avec regret et consternation des tentatives de musèlement, d'intimidations et de menaces sur les libertés fondamentales individuelles et collectives à l'encontre de certains acteurs qui opinent de façon consciente et objective sur les questions de préoccupations du moment en faveur de la survie de la Nation.
Plus inquiétant encore, le Front Patriotique constate avec les masses populaires, une nouvelle forme de persécution de nos jours qui se manifeste par des enlèvements secrets et organisés qui viennent malheureusement rappeler une certaine époque de terreur de l'histoire politique de notre peuple, sans pour autant dissuader ce peuple dans son élan d'autodétermination pour sa liberté fondamentale.
Fidèle à ses objectifs et à sa vision pour le bien être des masses populaires, le Front Patriotique vient à travers cette présente déclaration, dénoncer avec insistance ces pratiques récurrentes dont la dernière en date est celui de l'enlèvement du Député maire de Komsilga, monsieur Issouf NIKIÈMA.
Face à ces dérives observées qui sont tributaires d'une instabilité sociale dans un contexte sécuritaire préoccupant, le Front Patriotique interpelle vivement les autorités actuelles à véritablement s'impliquer afin que cessent ces comportements aux antipodes de l'État de droit et de la cohésion sociale tant souhaitée.
Ouagadougou le 24 juillet 2023
Le Secrétariat Exécutif
L'Union pour le progrès et le changement (UPC) informe l'opinion publique nationale et internationale que son cadre et ancien député-maire de Komsilga, Issouf NIKIEMA, a été libéré sain et sauf dans la soirée de ce lundi 24 juillet 2023. Ce dernier avait été enlevé dans la journée du vendredi 21 juillet 2023 à Ouagadougou. Dans sa déclaration en date du 25 juillet 2023, l'UPC précise que les auteurs étaient des civils armés. Et ces derniers relèveraient de services étatiques. L'UPC dit n'avoir pas appris que des charges aient été retenues contre son militant. Le parti dit condamner une fois de plus cet acte, aux antipodes de l'État de droit.
L'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a l'honneur d'informer l'opinion publique nationale et internationale que son cadre et ancien député-maire de Komsilga, l'Honorable Issouf NIKIEMA, enlevé dans la journée du vendredi 21 juillet 2023 à Ouagadougou, a été libéré sain et sauf lundi soir.
L'Honorable NIKIEMA avait été enlevé par des individus armés habillés en civil. Il ressort que lesdits individus relèvent de services étatiques.
L'UPC n'a pas appris que des charges ont été retenues contre Isssouf NIKIEMA.
Notre parti condamne, une fois de plus, cette méthode aux antipodes de l'Etat de droit.
L'UPC demeure fidèle à sa ligne républicaine, et remercie tous ses militants, sympathisants, et l'ensemble des citoyens qui se sont mobilisés spontanément en faveur de l'Honorable NIKIEMA.
Ouagadougou, le 25 juillet 2023
Le Secrétariat national à l'information et à la communication de l'UPC
Le corps sans vie d'une travailleuse de la Brigade verte a été retrouvé ce mardi 25 juillet 2023 au quartier Tanghin de Ouagadougou.
A notre arrivée sur les lieux du drame, les sapeurs-pompiers et la police étaient déjà sur place. La police est venue faire le constat. Le corps de la victime se trouvait dans un champ de maïs, juste à côté du barrage de Tanghin. A l'arrivée du médecin légiste, nous avons pu observer de loin les premières analyses qu'il a eu à faire. Les proches de la victime se sont également rendus sur les lieux pour vérifier s'il s'agit bien d'elle.
Elle est âgée d'une cinquantaine d'années et travaille à la Brigade verte, a-t-on appris d'une source anonyme. Elle est mère de famille. L'un de ses fils était aussi présent pour voir le corps de sa défunte mère. La famille a préféré ne pas s'exprimer sur le sujet. Du côté de la police et du médecin légiste, c'est aussi l'omerta. On préfère tirer la carte de la prudence. « Nous souhaitons ne pas nous exprimer, nous allons faire le constat à qui de droit », a déclaré l'un des policiers. Pendant que les membres de la famille échangent avec la police, les passants ne font qu'affluer pour « s'affairer ».
« C'est un accident ? Que s'est-il passé ? Y a un problème non ? » peut-on entendre. Cette situation a même créé un embouteillage. Les forces de l'ordre et les sapeurs-pompiers s'efforcent de réguler la circulation. Mais les plus curieux ne se découragent pas. Ils garent leurs motos ou voitures pour venir se renseigner. Les rumeurs vont bon train, chacun explique sa version de l'histoire. Le médecin légiste refuse de s'entretenir avec nous au nom du protocole de confidentialité.
Une source nous révélera qu'il est évident que la mort de la victime n'est pas naturelle. Elle semble avoir été agressée, mais par qui ? Pour l'heure, la police investigue. Un climat de tristesse règne, les policiers présents ont du mal à camoufler leurs émotions. Leurs visages les trahissent, après avoir vu le corps, tous semblent horrifiés. Au moment où nous quittions les lieux du drame au environ de 13h30 passé, les passants continuaient d'affluer.
Il faut rappeler que la Brigade verte, composée essentiellement de femmes, est en charge d'assurer la propreté dans la ville de Ouagadougou. Ces femmes travaillent généralement très tôt le matin.
SB
Lefaso.net
BANK OF AFRICA-BURKINA FASO a organisé la cérémonie d'au-revoir aux directeurs généraux adjoints Marcel Bassolé et Khalid Lyoubi, au cours d'un cocktail dînatoire, le vendredi 21 juillet 2023 à Ouagadougou.
Après plusieurs années passées au sein de la BANK OF AFRICA-BURKINA FASO, les directeurs généraux adjoints Marcel Bassolé et Khalid Lyoubi quittent la boîte. A cet effet, le personnel a organisé une soirée en guise de témoignage de sa reconnaissance.
Khalid Lyoubi, le directeur général adjoint, en charge de l'exploitation, a indiqué que la cérémonie de ce soir, au lieu d'un cocktail d'au revoir, « c'est une belle célébration de cette famille mixte, composée de mes valeureux collaborateurs et de nos chers et sympathiques clients. »
Durant ses cinq années passées au Burkina Faso, il a reconnu avoir œuvré ensemble avec ses collègues « à maintenir et à ériger plus haut » le flambeau victorieux de la BOA-BURKINA FASO. « Chacun d'entre vous, m'a appris quelque chose de moi-même et m'a permis de l'améliorer. Je me considère chanceux d'avoir travaillé avec des collègues aussi engagés et attentionnés que vous », a-t-il confié.
Une expertise au-delà du Burkina Faso
« BOA, c'est ma vie », a déclaré Marcel Bassolé, le directeur général adjoint en charge du support. Il a passé plus de 25 ans à BOA-BURKINA FASO.
« Nommé directeur général adjoint en charge du support en décembre 2012, mon premier grand chantier a été la certification de Bank of Africa-Burkina Faso à la norme ISO9001 suivi du passage à la version 2015 », a-t-il indiqué. Et d'ajouter : « Sur le plan organisationnel, ce fut un total d'environ 306 procédures écrites et mises en application ».
« Aujourd'hui, nous pouvons être fiers d'avoir contribué à implanter Bank of Africa dans l'espace économique burkinabè. Je suis particulièrement fier que la relève soit assurée, fier de la formation et de l'esprit BOA que nous avons contribué à cultiver, et également fier que notre expertise s'exporte au-delà de nos frontières », a conclu Marcel Bassolé.
Reconnaissance du PCA
Selon Lassiné Diawara, le Président du conseil d'administration (PCA) de BOA-BURKINA FASO, les changements constituent un levier important d'innovation stratégique pour garantir la valeur ajoutée à l'expérience client. Tout en félicitant et remerciant les deux directeurs sortants, il a rappelé que Khalid Lyoubi et Marcel Bassolé ont « contribué activement à hisser la banque comme la deuxième banque du pays et la première banque du groupe ».
« Le moment est venu de faire profiter à d'autres filiales de l'expérience des deux travailleurs appliqués et professionnels. C'est l'occasion pour eux de changer de défis », a-t-il affirmé.
« C'est avec un pincement au cœur que nous les voyons partir »
Ce cocktail d'au revoir a été ouvert également aux clients afin qu'ils rendent un hommage aux directeurs sortants. « Ils nous ont vraiment accompagné pour qu'on puisse vraiment décoller et pour cela, nous sommes très reconnaissants à la BOA. Tout le personnel a été à notre disposition et cela a été d'un grand apport pour nous en termes d'accompagnement », a laissé entendre Abdoulaye Drabo, gérant de base sécurité.
Au sein de l'institution, les éloges envers les deux directeurs sortants étaient au rendez-vous. « Nos deux DGA qui s'en vont sont de grands hommes avec plein d'expérience avec qui nous avons eu du plaisir à travailler. C'est avec un pincement au cœur que nous les voyons partir. Avec les nouveaux qui sont là nous sommes réconfortés aussi parce que la dynamique sera préservée », Solange Yaméogo de la BOA-BURKINA FASO, directrice pour l'engagement.
Au cours de cette cérémonie, les remplaçants de Khalid Lyoubi et Marcel Bassolé ont été présentés aux clients de la BOA Burkina Faso, conviés à ce cocktail d'au revoir. Il s'agit de Aïssata Sondo/Ouédraogo, qui va succéder à Marcel Bassolé, et Christian Zongo, qui va remplacer Khalid Lyoubi.
Les directeurs généraux adjoints Marcel Bassolé et Khalid Lyoubi sont appelés à d'autres fonctions au niveau du groupe bancaire.
Cryspin Laoundiki
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L'Association des juristes conseils du Burkina Faso (AJUCO-BF), créée en juin 2022, a officiellement lancé, ce 22 juillet 2023 à Ouagadougou, ses activités. Une activité présidée par le parrain, le Pr Souleymane Toé, aux côtés du président de l'AJUCO-BF, Laurent Zongo.
Le lancement officiel de ces activités s'est tenu sous le thème « Restructuration des sociétés en période de crise sécuritaire : stratégies et opportunités » qui sera sous-tendu par plusieurs autres sous-thèmes.
Un thème central qui a été sous-tendu par d'autres thématiques que sont : « Le juriste conseil, levier dans la sécurisation juridique des entreprises », et « L' impact de la crise sécuritaire sur les sociétés d'État ».
La cérémonie d'ouverture a été présidée par le parrain, le Pr Souleymane Toé et le président de l'AJUCO-BF, Laurent Zongo, à ces côtés. En présidant ainsi cette cérémonie d'ouverture, le parrain a souligné qu'il reviendra à l'AJUCO-BF de se faire connaître et de montrer l'importance du juriste conseil d'entreprise en temps de crise, comme en temps normal. Car comme les gens peuvent l'ignorer, le juriste conseil d'entreprise est partie intégrante de l'organigramme d'une entreprise et il est important pour avoir des entreprises viables et résilientes.
Pour le président de l'association, cette activité vise, entre autres, à mettre en exergue les praticiens peu connus du monde économique, des acteurs du droit, des justiciables et du grand public.
L'autre objectif, selon lui, c'est qu'il s'agit d'un cadre d'échanges et de partage d'expériences entre tous les professionnels du droit. Ce dans le but de mettre en exergue la contribution du juriste conseil à l'éclosion de solutions résilientes au profit du monde économique face au défi sécuritaire.
C'est une activité qui vise aussi, il faut le rappeler, à susciter de nouvelles adhésions de membres, établir des partenariats avec les organisations et organismes partageant les mêmes objectifs, ainsi que faire mieux connaître la profession de juriste conseil d'entreprise au Burkina. Ce sont des objectifs visés dans le cadre de cette activité du fait que, dit-il, la culture du conseil juridique semble être le parent pauvre des représentations sociétales. Et de renchérir en enseignant que la fonction de juriste conseil est limitée aux professions judiciaires qui elles, se situent souvent dans la phase contentieuse sauf à exclure les auxiliaires de justice intervenant dans le conseil et la rédaction des actes non juridictionnels et non contentieux. Autres faits qu'il a également soulignés, c'est que les entreprises n'ont pas encore pris la mesure du rôle majeur du juriste conseil et le recours à lui a encore du mal à entrer dans les habitudes des entreprises. En somme, l'AJUCO-BF a été donc créée pour répondre à ce besoin des entreprises et leur montrer le bien fondé du juriste conseil d'entreprise.
L'AJUCO-BF, il faut le rappeler, a été créée en 2019, mais a obtenu son récépissé le 22 juin 2022.
YZ
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L'Observatoire national du riz du Burkina Faso (ONAR-BF) a été officiellement mis en place ce 25 juillet 2023 à Ouagadougou. Cadre fédérateur des initiatives en faveur de la promotion du riz, l'ONAR-BF vise à accompagner les acteurs du secteur rizicole à mieux coordonner les politiques, le financement et la recherche, afin de renforcer les synergies pour une meilleure compétitivité du riz local.
Le riz est une céréale très prisée et consommée en Afrique de l'Ouest et particulièrement au Burkina Faso. Avec une production locale estimée à environ 500 000 tonnes de riz par an, le pays importe également environ 600 000 tonnes pour satisfaire la consommation nationale. C'est en vue de travailler avec les différents acteurs à atteindre l'auto-suffisance nationale en production de riz que l'ONAR-BF a été mis en place.
Il regroupe l'ensemble des parties prenantes impliquées dans la filière riz que sont les pouvoirs publics, le secteur privé, les partenaires au développement. C'est une déclinaison de l'observatoire de riz de la CEDEAO (ERO). La mise en place de l'ONAR-BF est soutenue par des partenaires stratégiques de la filière riz tels AGRA (sustainably growing africas's food systems) et la GIZ.
De façon concrète, l'ONAR-BF devrait permettre à en croire Gaoussou Sanou, secrétaire général du ministère de l'Agriculture, d'aligner les priorités de développement du secteur rizicole burkinabè. Et les priorités précise-t-il, portent essentiellement sur l'accroissement durable de la production, l'amélioration de la compétitivité et de la qualité du riz ainsi que le renforcement des capacités des acteurs nationaux, afin qu'ils soient à la hauteur des enjeux de la filière riz.
La production nationale de riz, n'arrive pas à couvrir la demande. Ce qui conduit inéluctablement à une forte importation de cette denrée céréalière. Selon Jules Somé, représentant pays de AGRA, plusieurs défis auxquels le secteur est confronté pourraient expliquer la limitation de la production du riz. Ce sont les espaces aménagés en maîtrise totale d'eau qui étaient en nombre restreint et la faible dynamisation de la filière par des intrants de qualité. Il rassure que ce sont des défis qui sont en train d'être surmontés, puisque le gouvernement a déployé des efforts pour augmenter le nombre de bas-fonds irrigués. Des variétés de riz répondant à la demande des consommateurs locaux ont aussi été développées par des chercheurs burkinabè.
Tous ces efforts mis ensemble, le Burkina Faso ambitionne produire d'ici à 2025, au moins 1,5 millions de tonnes de riz par an, et trois millions de tonnes d'ici 2030. La priorité des acteurs du secteur, étant de pouvoir satisfaire la consommation locale. L'exportation est même envisagée, si la production satisfait la demande nationale et répond aux normes du marché international.
Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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Le Centre d'études, de documentation, et de recherches économiques et sociales (CEDRES) de l'université Thomas Sankara, en collaboration avec le Centre de recherches anglophones (CREA), a organisé, ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou, un atelier pour présenter les résultats de recherche qu'il a eu à mener sur différents sujets de société. La cérémonie d'ouverture de cet atelier de dissémination a été présidée par le directeur exécutif du CEDRES, le Pr Youmanli Ouoba, aux côtés du représentant du directeur exécutif du CREA, John Gitari.
Ces résultats interviennent dans le cadre d'une recherche collaborative entre le CEDRES et le CREA et ont porté sur le développement du capital humain, la prospérité de l'éducation, les inégalités sociales, et l'autonomisation économique des femmes au Burkina Faso.
Ainsi, ces recherches ont été menées par plusieurs équipes d'enseignants-chercheurs des deux centres de recherche. Pour l'équipe d'Aïcha Tiendrébéogo, dont le travail a porté sur le niveau d'éducation des femmes, de leur autonomisation économique et de la mortalité infantile, il ressort qu'il y a une amélioration du niveau d'éducation des femmes au Burkina. Un fait qui se traduit par leur accès à l'éducation et leur alphabétisation. Et cela améliore leur autonomisation économique et par la même occasion réduit le taux de la mortalité infantile, a souligné l'enseignante-chercheuse, Aïcha Tiendrébéogo.
Cependant, cela ne semble pas avoir un impact sur leur pouvoir de décision sur le revenu du ménage, explique-t-elle, parce que le niveau d'éducation des femmes, surtout au niveau du secondaire, reste très faible avec 36 %, et moins de 10 % au supérieur.
Au vu de ces résultats, les chercheurs ont fait des recommandations en proposant de sensibiliser et de booster beaucoup plus la conscience des femmes. Ils ont également recommandé la continuité dans les politiques en faveur de l'éducation des filles et des femmes. Ce, dans le but d'améliorer leur autonomisation économique en leur permettant d'avoir accès à des activités génératrices de revenus.
Quant à la recherche sur les investissements directs étrangers et le développement du capital humain au Burkina, il ressort, selon Dr Bazié et son équipe, qu'ils sont un vecteur de mobilisation de recettes fiscales et sont utilisés pour financer l'éducation qui est en majeure partie laissée à l'Etat. Alors que l'on voit qu'il y a des obstacles de financement de l'éducation, mais à travers la responsabilité sociale des entreprises, les investissements directs étrangers contribuent énormément à accroître l'offre d'éducation au Burkina Faso, a-t-il précisé, tout en soulignant que le capital humain est très important. Car la connaissance qu'a un individu le rend productif et lorsqu'il est productif, il peut améliorer ses résultats sur le terrain et accroître le niveau du revenu national.
Par ailleurs, ces résultats, selon le directeur exécutif du CEDRES, le Pr Youmanli Ouoba qui a présidé l'ouverture de cet atelier, montrent la collaboration fructueuse entre les deux centres (CEDRES et CREA). L'atelier vise, selon lui, à partager avec le public les résultats de ces recherches sur le capital humain qui constitue l'arme la plus puissante pour changer le monde, comme le disait Nelson Mandela.
Il faut rappeler que ces recherches, menées courant 2021-2022 et qui ont pris fin en mars 2023, sont entièrement financées par le Centre de recherches anglophones.
YZ
Lefaso.net
La Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso organise une série de journées d'échanges et de sensibilisation sur l'établissement et la gestion des relations d'affaires à l'international. Le lancement officiel de ces séances de sensibilisation est intervenu ce mardi 25 juillet 2023 à Ouagadougou en présence du secrétaire général du ministère en charge du commerce.
Les entreprises burkinabè sont de plus en plus nombreuses à entretenir des relations économiques et commerciales avec des partenaires d'affaires de divers pays. Ces relations se concrétisent à travers des opérations d'achat ou de vente de marchandises donnant lieu à des transactions financières. Transactions qui sont plus ou moins encadrées par des contrats formels.
Malheureusement, malgré ces précautions, fort est de constater ces dernières années une augmentation des cas de litiges commerciaux entre entreprises ou commerçants burkinabè et leurs partenaires étrangers. Ces litiges, comme le souligne Emmanuel Yoda, qui a représenté le président de la Chambre de commerce et d'industrie à la cérémonie d'ouverture, mettent en péril les intérêts des hommes d'affaires burkinabè qui se retrouvent la plupart du temps en situation de faiblesse au regard de la complexité des procédures et des coûts de justice souvent exorbitants.
Même constat de Fidèle Ilboudo, secrétaire général du ministère en charge du commerce qui souligne que ces dernières années, le département du Commerce est régulièrement saisi sur des cas de conflits commerciaux opposant des entreprises burkinabè et leurs partenaires étrangers. « Ces litiges commerciaux prennent de nombreuses formes et découlent le plus souvent de l'interprétation des clauses contractuelles ou l'exploitation subversive de certains partenaires des faiblesses dans la formulation des contrats et des modalités de paiement. Les conséquences évidentes de ces litiges lorsqu'ils sont mal gérés se soldent par d'énormes pertes d'argent, compromettant parfois la continuité de l'activité de la victime », a indiqué Fidèle Ilboudo, secrétaire général du ministère en charge du commerce.
Face à cette situation, la Chambre de commerce et d'industrie a décidé d'agir en tant que structure d'encadrement des opérateurs économiques. Et c'est ce à quoi répond cette série de sensibilisation qui va permettre de renforcer les capacités et mieux outiller les hommes d'affaires sur les procédures contractuelles et les mécanismes de prévention et de règlement des litiges qui pourraient survenir lors de leurs opérations commerciales.
« Dans la conduite des relations d'affaires, les désaccords et différends commerciaux sont de l'ordre normal des choses. Ils ne doivent donc pas être nécessairement considérés comme des freins et obstacles insurmontables, mais plutôt comme des aléas inhérents au monde des affaires qu'il faudrait gérer convenablement », a laissé entendre le secrétaire général. A l'issue de cette journée d'échanges et de sensibilisation, la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso fonde ainsi l'espoir que les participants soient suffisamment outillés pour gérer convenablement ces litiges.
Outre Ouagadougou, la Chambre de commerce et d'industrie prévoit des séances de sensibilisation également à Bobo-Dioulasso et à Koudougou sur la même thématique.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
(Ouagadougou, 25 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a quitté ce jour Ouagadougou pour Saint Pétersbourg au nord-est de la Russie où se tiendront du 27 au 28 juillet prochain le 2e sommet et le Forum économique et humanitaire « Russie-Afrique ».
Placé sous le thème : « pour la paix, la sécurité et le développement », le sommet va regrouper une cinquantaine de Chefs d'Etat et de gouvernement du continent africain autour du Président russe Vladimir POUTINE dans le but d'instaurer un nouveau partenariat mutuellement bénéfique entre la Russie et le continent.
La participation du Chef de l'Etat à cette rencontre s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération voulue et affirmée entre notre pays et la Fédération de Russie dans la perspective de trouver des solutions à la double crise sécuritaire et humanitaire à laquelle notre pays fait face depuis plus de sept ans.
Le sommet et le forum économique et humanitaire de Saint Pétersbourg se veulent alors des tremplins pour explorer tous les domaines de coopération, notamment la politique, la sécurité, les relations économiques, la science et la technologie, ainsi que les sphères culturelles et humanitaires.
Outre sa participation au sommet, le Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE aura des échanges bilatéraux et accordera des audiences, toujours dans le cadre de la recherche des solutions pour la sécurisation et le développement du Burkina Faso.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Ce lundi 24 juillet 2023 s'est tenue à l'Institut panafricain d'étude et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC), la soutenance de Chérifatou Dao, étudiante en année de master. Pour son mémoire de fin de cycle, la candidate a développé le thème suivant : « Analyse des pratiques de relations publiques dans une entreprise de presse privée : cas de Lefaso.net ». Le jury était présidé par Dr Régis Balima. Etaient à ses côtés pour évaluer le travail de la postulante, Dr Emile Bazyémo et Dr Cyriaque Paré.
« Lefaso.net est une entreprise qui est appréciée et très bien connue. Il y a une confiance particulière des internautes à s'informer sur ce site. Seulement, ces derniers ont tendance à le comparer à d'autres médias qui font dans l'investigation. Aussi, on reproche à l'entreprise de ne pas souvent être très instantanée comme les activistes, ce que d'ailleurs elle ne peut faire car devant vérifier plusieurs fois l'information, s'assurer qu'elle est vraie, avant de la publier », dira-t-elle d'entrée de jeu.
Pour ce qui est des relations publiques de l'entreprise, elle estime qu'il y a matière à revoir car n'étant pas assez prises en compte. Et pour ce faire, la candidate a fait des recommandations. A l'externe par exemple, elle estime que Lefaso.net devrait mieux communiquer avec ses clients. Pareil à l'interne mais cette fois-ci, avec ses employés.
Pour Dr Emile Bazyémo, le thème choisi est pertinent car les médias, dans leur travail, oublient souvent de communiquer sur leurs propres entreprises. « C'est un volet qui est quelques fois oublié alors que c'est très important », dira-t-il à ce propos, avant de relever les bémols dans le document. « Dans la forme, il y a un problème de référencement. Lorsque vous faites des affirmations, il faudrait dire le nom de l'auteur qui a affirmé cela. Dans le fond, vous avez eu du mal à poser votre problème », dira-t-il.
Après avoir prêté oreille attentive à son travail, le jury lui a attribué la note de 14/20 avec la mention bien. Une moyenne qui vient combler de joie la candidate, qui voit enfin tant d'efforts couronnés de succès. « Je suis contente d'avoir terminé mon travail », s'est-elle réjouit avant de conclure en ces termes : « j'espère que les remarques et les suggestions que j'ai faites seront prises en considération par l'entreprise ».
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Les Forces armées maliennes (FAMa) ont neutralisé dix terroristes après avoir déjoué une attaque complexe à deux véhicules piégés à Molodo, cercle de Niono, région de Ségou. C'est l'information véhiculée par le communiqué ci-dessous, en date du 24 juillet 2023. L'État-major Général des Armées précise que tous les membres du groupe terroriste ont été neutralisés de même que le second véhicule utilisé après l'explosion du premier véhicule kamikaze.