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Burkina/Hivernage : Une période d'anxiété dans le quartier non loti de Goundrin

Thu, 20/07/2023 - 00:25

Au Burkina Faso, de juillet à septembre, le pays connaît de grosses pluies. Pendant cette période, nombreux sont les Burkinabè qui, lorsqu'ils aperçoivent des nuages se former, sont dans l'anxiété, craignant que les eaux de pluies n'inondent leurs maisons ou ne les fasse tomber.

A Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2023, une grande pluie s'est abattue sur la ville. Dans le quartier non loti de Goundrin, certaines personnes n'ont pas pu fermer l'œil à cause de la pluie.

Il est 7h passé. Charles Ouédraogo, assis dans sa maison, écoute les informations à la radio. Ce père de famille n'a pas passé une nuit agréable à cause de la pluie. Sa maison a été inondée. « Hier, quand il pleuvait on dormait déjà. On n'a pas eu le temps de ramasser nos affaires. Certains de nos habits sont mouillés. Même le riz que j'avais acheté pour le mois est totalement mouillé. Nous sommes restés debout jusqu'à 4h moins avant que les enfants ne se couchent. Moi je n'ai presque pas dormi. Regardez, ma maison est à un pas du ravin. Et cela fait vraiment peur quand il pleut, surtout quand on a des enfants », a indiqué ce père de quatre enfants.

Il habite le quartier Goundrin depuis 1998. Selon ses dires, il y a 10 à 15 ans en arrière, il n'y avait pas d'inondations dans leur quartier. Le ravin qui est juste derrière sa maison n'existait pas. C'était une route. Mais à cause de l'érosion, la route a fini par devenir un grand ravin. Chez lui, quand il pleut, les effets sont déposés sur une table. Après la pluie, les enfants raclent l'eau, balaient la maison et redéposent les effets par terre.

Selon lui, s'il vit toujours dans cet endroit, c'est parce qu'il n'a pas les moyens de s'acheter une parcelle ailleurs. Et aussi, en tant que tâcheron il n'a pas les moyens pour louer une maison dans un quartier loti. Monsieur Ouédraogo assure qu'il a été inscrit sur une liste de la mairie pour bénéficier d'une parcelle. Malheureusement, il n'a pas eu de réponse favorable.

Il demande aux autorités de se pencher sur leur cas. Car ils sont dans une zone à risques. A tout moment il peut y avoir un éboulement, vu l'état du ravin.

Déplacée interne venue de la région de l'Est, Assétou Sana lave ses affaires mouillées à cause de l'inondation de la nuit. Sa famille et elle habitent le quartier Goundrin depuis deux ans maintenant. A chaque pluie, ses enfants et elle doivent rester debout jusqu'à la fin de la pluie avant de pouvoir s'asseoir où se coucher.

« Quand il pleut, l'eau remplit la cour et entre dans les maisons. Mes enfants et moi sommes obligés de nous arrêter jusqu'à ce que la pluie cesse. Aussi, notre maison est au bord de ce grand ravin donc quand il pleut, nous avons peur qu'il y ait un éboulement. Lorsque nous sommes arrivés à Ouagadougou, cette maison était la seule qu'on pouvait prendre au regard de nos moyens. Nous sommes conscients qu'à tout moment, il peut y avoir un éboulement mais nous n'avons pas le choix », a expliqué madame Sana.

Assetou Sana, riveraine du quartier Goundrin

Boukaré Guigma, avec un air triste, dit qu'il s'est réveillé à 2h du matin dans l'eau. « J'étais fatigué hier. Je n'ai pas su à quel moment la pluie a commencé. C'est quand j'ai senti mon matelas mouillé que je me suis réveillé. J'ai constaté que l'eau était dans la maison. Après cela, je n'ai plus fermé l'œil jusqu'à cette heure », raconte-t-il. D'après ses dires, quand il voit les nuages son cœur commence à battre fort, parce qu'il ne sait pas ce qui peut arriver s'il pleut trop.

Notre interlocuteur souhaite que les autorités trouvent des solutions aux prix exorbitants des parcelles et des loyers pour que chaque Burkinabè puisse avoir un logement digne.

Pour lui, c'est la cherté du loyer et des parcelles qui poussent certaines personnes à aller habiter dans les zones non loties et à risques.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Dégâts agricoles à Tanghin : Des cultures maraîchères submergées par les eaux de pluie autour des barrages

Thu, 20/07/2023 - 00:20

Plusieurs productions maraîchères ont été inondées par les eaux de pluies ce mercredi 19 juillet 2023 à Ouagadougou, dans le quartier de Tanghin. Une forte pluie en effet, s'est abattue sur la capitale burkinabè dans la nuit du mardi 18 juillet jusqu'au matin. Cette situation plonge Alimata Zoungrana dans le désarroi. Elle, qui tire sa principale source de subsistance de la culture maraîchère. Pour faire le constat des dégâts causés dans les champs de ces maraîchers, Lefaso.net s'est rendu sur les lieux.

À Ouagadougou, le quartier de Tanghin, précisément la zone située au cœur des barrages érigés, est propice pour la culture maraîchère. À quelques encablures de l'échangeur du Nord, du tronçon menant à l'hôpital Schiphra jusqu'aux environs de l'hôtel Silmandé, des riverains y ont fait de cette activité, leur principale source de revenus.

Cependant, les intenses averses tombées entre la nuit du mardi 18 au mercredi 19 juillet 2023, auront décidé autrement du sort de ces braves maraichers.
Alors qu'une dame revenait de son champ pour se rendre chez elle, nous l'interpelons. La pluie a-t-elle endommagé votre culture ? Oui ! Nous répond-elle. Situé à proximité de manguiers servant couramment aux citadins de lieux de loisirs, la bonne dame, la cinquantaine environ, accepte de nous y conduire.

Alimata Zoungrana nous montre les dommages causés par la pluie

Une fois sur les lieux, la femme nous présente l'étendue de son espace submergé par l'eau. Laitue, oseille, persil, sont les principaux produits maraîchers engloutis. Même si elle semble avoir le moral haut, Alimata Zoungrana vient d'assister à l'anéantissement de plusieurs journées de dur labeur en seulement quelques heures.
« Toutes mes productions que vous voyez ont été détruites par les eaux. Elles ne servent maintenant plus à rien ! », nous confie-t-elle offusquée. Il lui faut attendre carrément la fin de l'hivernage pour pourvoir reprendre son activité, précise-t-elle.
L'inconfortable situation dans laquelle se trouve Alimata Zoungrana est tout aussi semblable à celle d'Alassane Ouédraogo. À la différence que lui, a eu la grâce d'avoir une partie de son champ épargné par l'impact des eaux. « Tout est pratiquement gâté ! », déplore-t-il.

Subdivisé en plusieurs portions, Alassane Ouédraogo souligne qu'une portion peut être vendue entre 2 500 et 3 000 francs CFA. Il lui arrive d'en vendre une centaine, confie-t-il (est-ce sur le même sujet ?)

Pour rappel, la culture maraîchère est essentielle pour la sécurité alimentaire de la région, fournissant des légumes frais aux marchés locaux et permettant aux agriculteurs de subvenir aux besoins de leur famille. Les pertes massives causées par les inondations pourraient mettre en péril la stabilité alimentaire du quartier et des zones environnantes. Et créer de ce fait, une possible détérioration des conditions de vie des populations vulnérables.

Selon une étude menée sur les milieux et territoires par l'enseignant chercheur Assonsi Soma, de l'université Joseph Ki-Zerbo, le maraîchage assure 80% des besoins en légumes et fruits ainsi que la création de milliers d'emplois pour les citadins à Ouagadougou. On y dénombre une centaine de sites maraîchers dont le plus atypique est celui de la zone industrielle de Kossodo où l'utilisation des eaux usées sans traitement, associée aux pesticides dangereux, est courante pour le maraîchage.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : La vente du maïs braisé, un commerce saisonnier contrarié par la hausse du prix des intrants et le démarrage tardif de l'hivernage

Thu, 20/07/2023 - 00:15

C'est la saison hivernale, propice au commerce de maïs dans la ville de Ouagadougou. Tout au long des voies, des femmes et des jeunes filles vendent du maïs braisé, prisé par les Ouagavillois. Ce commerce saisonnier permet à ces femmes et jeunes filles de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles.

A Tampouy, un quartier populaire de la ville de Ouagadougou, le soleil se lève. A deux ou trois minutes du rond-point de la jeunesse, des femmes attendent les vendeurs de maïs en gros. Certaines sont sur les lieux depuis 6h. D'autres depuis 7h. Il faut se « battre » pour avoir sa marchandise.

Un voile sur la tête, transpirant de grosses gouttes de sueur, Aminata Sawadogo vient d'avoir du maïs pour dix mille francs CFA. C'est une chance pour elle. Car elle a été la première sur les lieux. « Je suis arrivée à 6h. Pour avoir du maïs il faut venir tôt sinon c'est très difficile d'avoir la quantité qu'on veut. Pour que chaque femme puisse avoir du maïs, les vendeurs souvent donnent juste pour 2000 francs CFA ou 3000 francs chacune », a indiqué la vendeuse de maïs.

Awa Gouba, quant à elle, n'a eu que pour 2000 francs CFA. Pour compléter sa marchandise, elle va à proximité de là où elle était. Un autre groupe de femmes attend que d'autres vendeurs de maïs arrivent.

Là, une dizaine de femmes attendent le « précieux » maïs. Arrivée depuis 7h, il est 11h. Zenata Ouédraogo n'a pas encore eu de maïs. Elle est anxieuse. Il lui faut du maïs pour ses clients. Car elle a besoin de vendre pour honorer sa scolarité. « Je suis élève en classe de troisième. J'ai passé le BEPC cette année. Malheureusement je n'ai pas réussi mon examen. Je dois repasser le BEPC. Si je ne vends pas, je n'aurai pas d'argent pour payer ma scolarité donc je suis inquiète. Je ne sais si j'aurai du maïs aujourd'hui où pas. Puisqu'il est 11h. Or à partir de midi je dois commencer à vendre », s'inquiète l'élève.

Vendeur de maïs en gros, Amidou Birba vient de Koubri. Dès qu'il immobilise son tricycle, les femmes se ruent sur lui. Chacune lui tend un sac. Pour satisfaire toutes ses clientes, il leur propose de donner pour 3000 francs à chacune. A un moment donné il était obligé de donner pour 2 000 francs à certaines pour qu'elles toutes puissent avoir un peu de maïs. Malgré tout, certaines sont reparties bredouilles.

« Actuellement il n'y a pas trop de maïs parce que la saison hivernale a commencé en retard. On était obligé d'arroser les plantes. Or à partir d'avril, il n'y a plus suffisamment d'eau pour arroser les champs. A cela, s'ajoute la cherté de l'engrais sur le marché. Avant, on achetait le sac de 50 kg d'engrais à 15500 francs CFA. Depuis l'année dernière, on l'achète entre 25 000 à 30 000 francs CFA en fonction des magasins. Donc c'est très dur pour nous de faire de grands champs au regard de nos moyens », a signalé monsieur Birba. Cependant, il rassure que d'ici août le maïs sera disponible en quantité.

La vente de maïs braisé, une activité rentable

« Depuis la classe de sixième je vends du maïs braisé pour payer ma scolarité. Quand j'achète pour 5000 francs CFA. Après la vente je peux avoir 2000 francs CFA de bénéfices ou plus. Je reserve 500 francs CFA pour le charbon et je garde le reste dans une boîte. Ce qui me permet à la rentrée de prendre en charge ma scolarité », a dit l'élève, Zenata Ouédraogo.

Marina Koala avance, quant à elle, que la vente de maïs braisé lui permet d'aider son mari à honorer les frais de scolarité de ses enfants et d'effectuer les charges de la maison. Selon elle, la vente de maïs braisé est rentable.

Zenata Ouédraogo, élève et vendeuse de maïs

Tout comme Marina Koala, la vente de maïs braisé permet à Aminata Sawadogo de payer la scolarité de ses enfants et de participer aux charges de la maison.

Elles vendent toutes l'unité à 100 où 150 francs CFA selon la qualité du maïs. Elles expliquent cela par le fait de la cherté du maïs. Celles qui ont été interrogées disent qu'elles achètent trois unités de maïs à 200 francs CFA.

Interrogé, monsieur Birba confirme les dires des femmes. « Je vends trois maïs à 200 francs CFA. Avant j'en vendais cinq à 200 francs. Mais à cause de la cherté des intrants, je suis obligé de vendre trois maïs à 200 francs CFA », a laissé entendre l'agriculteur.

Il a par ailleurs invité les jeunes à s'intéresser à l'agriculture. « Il n'y a pas de sot métier, seul le travail paye. Le jour où il y a le marché, je peux vendre le chargement d'un tricycle à environ 175 mille francs CFA. Avec un hectare de maïs, on peut avoir plus d'un million de francs CFA si la récolte est bonne. Même quand la récolte n'est pas bonne, on ne perd pas. On gagne au moins le minimum », a indiqué le cultivateur de maïs.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Conseil des ministres : Le gouvernement adopte un projet de texte portant création d'une Caisse de dépôt et d'investissement

Thu, 20/07/2023 - 00:10

(Ouagadougou, 19 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi le Conseil des ministres qui a examiné plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour et pris des décisions importantes sur la marche de la Transition, selon le ministre Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l'Economie, des Finances et de la Prospective, le conseil a adopté un avant-projet de loi portant création de la Caisse de dépôt et d'investissement du Burkina Faso. Pour le ministre de l'Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar NACANABO, cette caisse est née suite à la dissolution de la Caisse de dépôt et de consignation en raison de problèmes de fonctionnement.
Cette nouvelle version de la caisse présente plusieurs innovations à savoir le changement de dénomination pour prendre en compte l'aspect investissement, la reconfiguration du Conseil de surveillance pour plus transparence et enfin l'aspect participatif des acteurs concernés dans le processus de mise en place de la caisse.

Toujours pour le compte du ministère en charge de l'économie, le conseil a adopté un projet de décret portant règlementation de l'aliénation des biens mobiliers et matériels reformés et assimilés de l'Etat et de ses démembrements. « Les ventes aux enchères ont toujours été réalisées de façon classique et nous avons constaté des insuffisances comme le manque de transparence. Nous avons développé une plateforme numérique pour que les ventes aux enchères soient désormais en ligne », a indiqué le ministre NACANABO. Ce décret va donner un cadre juridique à cette nouvelle manière de faire et permettra de donner plus d'efficacité et de transparence au système de ventes aux enchères.

Au titre du même ministère, le conseil a adopté deux décrets qui consacrent des évolutions importantes au profit de structures du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi. Le premier décret porte sur la création d'un établissement public de l'Etat à caractère administratif dénommé « Burkina Suudu Bawdè », né de la fusion de plusieurs établissements publics de l'Etat sous tutelle technique du ministère en charge des sports et intervenant dans la formation professionnelle.

Le deuxième décret porte création, attributions et fonctionnement de « Burkina Yin-wisgr Meta » suite au regroupement de plusieurs structures du département en charge des Sports intervenant dans la gestion des infrastructures sportives et de loisirs. Selon le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi, Boubacar SAVADOGO, ces deux décrets permettront d'insuffler plus de dynamisme, de cohérence et d'efficacité dans le fonctionnement de ces structures qui relèvent de son département.

Direction de la communication de la Présidences du Faso

Categories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 juillet 2023

Thu, 20/07/2023 - 00:05

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 juillet 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 11 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte conditions d'organisation, d'administration des épreuves et de publication des résultats des examens professionnels et des concours de la Fonction publique d'Etat.

Ce décret est une relecture du décret n°2020-
0463/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID/MDEMP du 12 juin 2020 portant
conditions d'organisation, d'administration des épreuves et de publication des résultats des examens professionnels et des concours de la Fonction publique d'Etat.
La relecture de ce décret vise à adapter l'organisation des examens professionnels et des concours à l'évolution technologique et institutionnelle et l'internalisation des plateformes econcours.

L'adoption de ce décret permettra la résolution des difficultés rencontrées dans l'organisation des examens professionnels et des concours de la Fonction publique d'Etat et le renforcement des valeurs d'équité, d'égalité et de transparence.
Le second décret porte adoption du Guide méthodologique d'élaboration des manuels de procédures dans l'Administration publique.

Ce Guide méthodologique d'élaboration des manuels de procédures fournit aux départements ministériels et institutions un outil consensuel pour une description harmonisée des procédures en vigueur dans l'Administration publique.

Il s'inscrit dans le cadre de l'application des dispositions du décret n°98-373/PRES/PM/MFPDI du 15 septembre 1998 portant généralisation des manuels de procédures et des tableaux de bord dans les Administrations publiques et du décret n°2017-0824/PRES/PM/MFPTPS du 19 septembre 2017 portant charte de qualité du service public.

L'adoption de ce décret permet aux ministères et institutions de disposer d'un outil consensuel pour l'élaboration des manuels de procédures en vue de renforcer l'efficacité des structures publiques dans la fourniture des prestations de qualité à leurs clients.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Tchad auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Mahamat
Saleh ADOUM, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Tchad auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le deuxième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l'Union européenne auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Daniel
ARISTI GAZTELUMENDI, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l'Union européenne auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le troisième rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des Etats Unis d'Amérique auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Joann Marie
LOCKARD, en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des Etats Unis d'Amérique auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté cinq (05) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant création de la Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso (CDI-BF).

Le 16 décembre 2022, le Gouvernement a décidé de la dissolution de la Caisse des dépôts et consignations du Burkina Faso (CDC-BF) suite aux multiples difficultés qui empêchaient ladite structure d'atteindre ses objectifs. Une commission a été mise en place, chargée d'identifier les actions et mesures prioritaires dans la perspective de la mise en place d'une nouvelle caisse de dépôts viable, fruit d'un consensus de toutes les composantes impliquées. Conformément aux orientations du Gouvernement, cette commission a proposé une loi qui prend en compte les préoccupations de l'ensemble des acteurs. Cette nouvelle loi abroge celle en vigueur et dissout la CDC-BF pour laisser place à la Caisse des dépôts et d'investissements du Burkina Faso (CDI-BF).
Ce projet de loi comporte plusieurs innovations. Il s'agit essentiellement pour la nouvelle structure :

de promouvoir, gérer et protéger l'épargne populaire en facilitant la création ou la mise en place d'instruments financiers alternatifs innovants en complémentarité des outils du secteur financier existant ;

de recevoir, acquérir, conserver et gérer l'or acquis par l'Etat et ses démembrements ainsi que les saisies et confiscations d'or sur le territoire national, en vue de constituer les réserves d'or du pays ;
de servir de pôles d'expertise en ingénierie financière au service de l'Etat et ses démembrements ;
de servir de centre de maturation des grands projets de développement du pays ;

de prendre des participations dans les sociétés minières et les entreprises présentant un intérêt stratégique pour l'Etat.
La création de cette nouvelle caisse devrait permettre de porter les grands projets de développement du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant règlementation de l'aliénation des biens mobiliers et matériels réformés et assimilés de l'Etat et de ses démembrements.
L'aliénation d'un bien de l'Etat ou de ses démembrements désigne le transfert de la propriété de ce bien à une personne physique ou morale à titre onéreux.

Ce décret est une relecture du décret n°2011-575/PRES/PM/MEF du 18 août 2011 portant règlementation de l'aliénation des biens mobiliers et matériels réformés et assimilés de l'Etat et de ses démembrements en vue de corriger les insuffisances, clarifier le rôle des acteurs et offrir un cadre juridique et règlementaire à la vente en ligne.

La principale innovation est la digitalisation des opérations de vente aux enchères publiques avec la possibilité donnée au public de faire un enchérissement en ligne.
L'adoption de ce décret permet de renforcer la transparence dans les opérations et l'accès du public au processus de la vente aux enchères publiques.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant création d'un
Etablissement public de l'Etat à caractère administratif (EPA) dénommé « Burkina Suudu Bawdè (BSB) ».

Le BSB fusionne désormais les Centres de l'Agence nationale de la formation professionnelle de Ouagadougou (ANFP), le Centre d'évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO), le Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B), le Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) et le Secrétariat permanent de la Commission nationale de la certification (SP/CNC).

Le Burkina Suudu Bawdè a pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de développement des compétences techniques et professionnelles.
L'adoption de ce décret permettra de mieux organiser et coordonner les actions de formation professionnelle en vue d'améliorer l'offre et la qualité de la formation professionnelle au Burkina Faso.
Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant création, attributions et fonctionnement de Burkina Yîn-wisgr Meta (B.Y.M.).

Le Burkina Yîn-wisgr Meta a pour mission d'assurer le développement des infrastructures sportives civiles et la promotion de la médecine du sport. De façon spécifique, il est chargé entre autres, de réaliser et/ou réhabiliter les infrastructures sportives de l'Etat, de contrôler la conformité des constructions des infrastructures sportives avec les normes de sécurité et d'hygiène en vigueur et d'élaborer les normes techniques, la classification et le répertoire des infrastructures et équipements médico-sportifs, sportifs et de loisirs.

Cette nouvelle structure est une fusion de l'Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS), de l'Office de gestion du Palais des sports de Ouaga 2000 (OGPSO 2000), du Centre national médico-sportif (CNMS) et du Secrétariat technique des infrastructures sportives et de loisirs (ST/ISL).

L'adoption de ce décret permet la création de Burkina Yîn-wisgr Meta en vue d'optimiser la gestion des infrastructures sportives pour plus d'efficacité et d'efficience.
Le cinquième rapport est relatif à un projet de décret portant modification du décret n°2013-1053/PRES/PM/MATS/MEF du 11 novembre 2013 portant
création de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI), ensemble ses modificatifs.

Ce décret modificatif place désormais l'ANSSI, relevant précédemment de la Primature, sous la tutelle technique du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques pour une période transitoire maximale de vingt-quatre (24) mois.

L'adoption de ce décret permet à l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information d'avoir un ancrage institutionnel adéquat à même de consolider son fonctionnement et de lui permettre par la suite d'assurer efficacement ses missions.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte approbation des statuts particuliers de Burkina Suudu Bawdè (BSB).

L'adoption de ce décret permet à Burkina Suudu Bawdè de se doter de textes règlementaires pour accomplir efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l'Etat à caractère administratif.
Le second décret porte approbation des statuts particuliers de Burkina Yîn-wisgr Meta (B.Y.M).

L'adoption de ce décret permet à Burkina Yîn-wisgr Meta de se doter de textes règlementaires pour accomplir efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l'Etat à caractère administratif.

II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 111ème session ordinaire de la Conférence internationale du travail, tenue du 05 au 16 juin 2023 à Genève en Suisse.
Cette Conférence placée sous le thème « la justice sociale pour tous » a permis aux différents pays de s'accorder sur la nécessité de promouvoir une action renforcée, coordonnée et cohérente en faveur de la justice sociale.

A cette occasion, le Burkina Faso a rappelé à l'Organisation internationale du travail (OIT) sa mission de justice sociale et relevé la persistance des injustices, des inégalités et de l'insécurité dans le monde du travail. Notre pays a par ailleurs fait le point de la situation sécuritaire et des actions entreprises par le Gouvernement de la Transition pour la restauration de l'intégrité du territoire.

II.2. Le ministre de l'Economie, des finances et de la prospective assurant l'intérim du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 22ème session ordinaire des Etats signataires du Code de conduite de La Haye contre la prolifération des missiles balistiques (HCoC), tenue les 15 et 16 juin 2023 à Vienne en Autriche.

Les Etats signataires ont souligné l'importance du HCoC en tant que partie prenante de l'architecture mondiale de non-prolifération et comme élément important pour contrer la prolifération des missiles balistiques.

Cette 22ème session a permis à notre pays de réitérer sa volonté d'œuvrer pour l'édification d'un monde paisible exempt de toute menace d'armes de destruction massive. Le Burkina Faso a également insisté sur la nécessité de prendre des mesures efficaces afin d'éviter l'utilisation des armes de destruction massive par les terroristes dans le monde et en particulier dans le Sahel et dans notre pays.
II.3. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil le bilan de la rencontre nationale Etat/Secteur privé (RNESP) 2023 du Cadre de concertation et d'orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP), tenue les 03 et 04 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso.

L'édition 2023 de la rencontre Etat/Secteur privé a mobilisé environ huit cent
(800) participants issus de l'Administration publique, du Secteur privé, des Organisations de la société civile et des Partenaires au développement.
Elle a permis de recenser plusieurs préoccupations du secteur privé parmi lesquelles :
la mobilisation du foncier pour les investissements productifs ;
l'aménagement des zones industrielles ;
le renforcement des services fonciers ruraux ;

la régulation du marché par les Autorisations spéciales d'importations (ASI).
A l'issue de la rencontre, le secteur privé à travers la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso a pris deux engagements, à savoir :
l'aménagement et la viabilisation de la Zone d'activités diverses
(ZAD) de Bobo-Dioulasso ;

le financement de l'étude de faisabilité pour la création d'un guichet unique de la promotion immobilière sous l'égide du ministère en charge de l'habitat.
Par ailleurs, le Secteur privé, le Forum Africallia 2023 et le personnel de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso ont apporté respectivement une contribution de 500 millions F CFA, 50 millions F CFA et 17 millions F CFA pour soutenir l'effort de guerre.

II.4. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 7ème édition de la Semaine de la sécurité routière, prévue du 07 au 13 août 2023 à Bobo-Dioulasso.

Placée sous le thème « mon casque, mon compagnon de route », cette édition se veut une interpellation pour une intégration du port du casque dans les habitudes des conducteurs d'engins à deux-roues motorisés.

Au cours de cette édition, plusieurs activités sont prévues notamment des séances de sensibilisation sur la sécurité routière, des actions de contrôles routiers sur le non port du casque et de la ceinture de sécurité, l'utilisation du téléphone en circulation et l'excès de vitesse.

La cérémonie officielle de lancement des activités se tiendra sous le patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Monsieur Sylvain ZONGO, Mle 247 150, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et des litiges ;
Monsieur Hamadou KOBANKA, Mle 24 098 M, Inspecteur du travail,
1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur général de la protection sociale.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Monsieur Frédéric COMPAORE, Mle 31 23, Sous-officier de la gendarmerie, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;
Monsieur Issouf DJIRE, Mle 32 00, Sous-officier de la gendarmerie, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;
Monsieur François NITIEMA, Sous-officier de la gendarmerie, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;

Monsieur Zinouènou Francis NION, Mle 31 739 B, Commissaire principal de police, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;

Monsieur Sériba OUATTARA, Mle 217 573 D, Officier de police, catégorie 2, 2ème échelon, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;

Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 29 085 Y, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 4ème échelon, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;
Monsieur Ouintaré OUEDRAOGO, Mle 24 377 C, Commissaire divisionnaire de police, 2ème échelon, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;

Monsieur Idrissa OUOBA, Mle 31 71, Sous-officier de la gendarmerie, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;
Monsieur Joachim SANKARA, Mle 31 796 D, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;

Monsieur Ali SAWADOGO, Mle 260 702 K, Officier de police, catégorie 2, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;

Monsieur Windjirèma SOME, Sous-officier de la gendarmerie, est nommé Contrôleur à la Coordination nationale de contrôle des forces de police ;
Monsieur Arsène Marie Wilfried BADOLO, Officier de l'armée, est nommé Directeur des enseignements et des programmes de l'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) ;

Monsieur Ouesseni LOGORA, Mle 109 748 B, Lieutenant de police, est nommé Préfet du département de Tchériba, Province du Mouhoun.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Madame Adiara KOUSSOUBE/SAYAOGO, Mle 46 651 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée
Ambassadeur, Inspecteur général des services ;
Monsieur Wendemanagdé Edouard OUEDRAOGO, Mle 104 402 D,
Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur, Inspecteur technique des services.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Monsieur Assane OUEDRAOGO, Mle 334 256 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet Yeleen d'électrification rurale ;

Monsieur Salif OUEDRAOGO, Mle 56 702 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chef de département du contrôle des services financiers et comptables.

E. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Monsieur Alassane OUEDRAOGO, Mle 111 319 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller technique.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Monsieur Irénée BONKOUNGOU, Mle 212 349 F, Conseiller en économie et en développement, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;
Monsieur Mohamed DAO, Mle 247 519 C, Administrateur civil,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Université de Ouahigouya.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Monsieur Koungbèpuo SOME, Mle 119 299 C, Inspecteur du trésor,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC) ;

Monsieur Yacouba DIAKITE, Mle 238 394 Z, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Culture, des arts et du tourisme du Centre-Est.

H. AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 217 042 L, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
Monsieur Wiobepoui Ignace BATIONO, Mle 247 448 A, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef du département du Journal Officiel et des publications ;

Monsieur Souleymane SOARE, 247 291 X, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef du département des archives et de la documentation.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
de l'Institut géographique du Burkina Faso (IGB) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B), du Fonds d'appui au secteur informel (FASI) et de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi ;
des Editions SIDWAYA au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d'administration du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B) et de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE).

A. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de l'Institut géographique du Burkina Faso (IGB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières :

Monsieur Artio HIEN, Mle 334 078 X, Ingénieur de la géologie et des mines.
Au titre du ministère de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat :
Monsieur Larba OUEDRAOGO, Mle 237 135 Z, Ingénieur géomètre.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Madame Pauline Oho BOGNOUNOU/KAMBOU, Mle 430 909 U,
Inspecteur des impôts.

B. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

Le Conseil a adopté huit (08) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil
d'administration du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi :
Madame Laurencia NAPON/SANOU, Mle 117 344 B, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente ;
Madame Apolline Marie Rolande Pêg-wendé
KIEMTARBOUMBOU/BALKOUMA, Mle 324 698 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Monsieur Léopold M'Wintouro HIEN, Mle 245 178 J, Administrateur des services financiers.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE (CNPB)

Monsieur Abdoulaye KONATE, Mle PK 587, Directeur industriel.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)

Monsieur Siaka COULIBALY, Président Directeur-Général Prime Oil SA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF DU CFPI-B

Monsieur Blahima COULIBALY, Mle 256 ANPE, Formateur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL FORMATEUR DU CFPI-B

Monsieur Dazié Sylvain GNOUMOU, Mle 248 183 E, Professeur certifié de l'enseignement technique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DES METIERS DE L'ARTISANAT DU BURKINA FASO (CMA-BF)

Monsieur Souro SANOU, Artisan/soudeur, Elu consulaire.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :
Monsieur Mipro HIEN, Mle 59 238 B, Enseignant-chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA MAISON DE L'ENTREPRISE

Monsieur Moumouni KONATE, Directeur général de la savonnerie parfumerie du Houet.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE GROUPEMENT PROFESSIONNEL DES INDUSTRIELS

Monsieur Zana TRAORE, Mle HIS 99 186, Conseiller d'entreprise.
Le troisième décret nomme Madame Laurencia NAPON/SANOU,
Mle 117 344 B, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente, Présidente du
Conseil d'administration du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Fonds d'appui au secteur informel (FASI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
Monsieur Guétawendé Clovis Kader Yabyiri KABORE, Mle 33 780 N, Ingénieur d'agriculture.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises :
Monsieur Soulemane SODRE, Mle 212 608 M, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SECRETARIAT PERMANENT DES ENGAGEMENTS NATIONAUX ET DES PROGRAMMES D'URGENCE

Monsieur Abdoul Karim SANON, Economiste gestionnaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS D'APPUI AU SECTEUR INFORMEL (FASI)

Monsieur Touwindsida BAMOGO, Mle 02 045 B, Agent de crédit, en remplacement de Monsieur Hamidou COMPAORE.
Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Hamadou KABORE, Mle 52 169 J, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration du Fonds d'appui au secteur informel (FASI) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le sixième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi :
Madame Emilienne YAMEOGO, Mle 225 912 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur :
Madame Inès BAKIO, Mle 104 407 Y, Conseiller des affaires étrangères.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE MILIEU ECONOMIQUE ET LES ENTREPRISES

Au titre du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) :
Madame Marie M'Po BATIENON/NEBIE, Mle 109, Cadre de banque assurance.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ORGANISATIONS D'ARTISANS

Au titre de la Chambre des métiers de l'artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) :
Monsieur Sosthène Pegdwédé OUEDRAOGO, Elu consulaire.

Le septième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi :
Monsieur Adelphe SANOU, Mle 130 544 E, Magistrat.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
Monsieur Issouf OUEDRAOGO, Mle 57 172 E, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
Monsieur Sakré OUEDRAOGO, Mle 59 698 B, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ORGANISATIONS SYNDICALES

Au titre des organisations syndicales de travailleurs :
Monsieur Léopold Yiriko TOE, Mle 222 62 61 K, Ingénieur de conception des techniques informatiques.
Le huitième décret renouvelle le mandat de Monsieur Adelphe SANOU, Mle 130 544 E, Magistrat, Président du Conseil d'administration de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) pour une dernière période de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Djourmité Nestor NOUFE, Mle 517 754 M, Communicateur gestionnaire, Administrateur représentant l'Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d'administration des Editions SIDWAYA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Categories: Afrique

Burkina/Lutte contre les abattages d'animaux dans la cité : La police municipale met en fourrière une trentaine de ruminants

Wed, 19/07/2023 - 23:55

Dans le cadre de la lutte contre les abattages clandestins d'animaux dans la commune de Ouagadougou, la police municipale informe qu'elle a saisi, ce mercredi 19 juillet 2023, une trentaine de têtes d'animaux composés de petits et de gros ruminants. Ces animaux saisis ont été remis au parc animalier Bangr-Wéogo pour alimenter les animaux qui s'y trouvent.

Cette opération a été possible grâce à la dénonciation d'un citoyen sur la plateforme de gestion des plaintes de la Police municipale.
Elle remercie les populations pour la collaboration et les invite à toujours aller dans ce sens pour que cette pratique soit bannie de notre cité.

Pour tout besoin, appelez le numéro vert 80001103
No WhatsApp uniquement, 70008143

Lefaso.net

Source :https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid026285tSQ9XHasUR8K4oVubt3Lo63wyT6b2jewyaRfesH52sVPNqUtv3KoL6GjY2nBl&id=100067460933361&mibextid=Nif5oz

Categories: Afrique

Burkina/Police nationale : Une dame mise aux arrêts à Ouagadougou pour trafic illicite de médicaments

Wed, 19/07/2023 - 23:50

Le Commissariat de la police de l'arrondissement n°03 informe le public qu'elle a mis un terme aux activités illicites d'un réseau qui s'adonnait à la vente illicite de médicaments dans la ville de Ouagadougou ce mercredi 19 juillet 2023.

Une opération aboutie grâce à la collaboration des citoyens. Le suspect n°01, qui est une dame âgée de la quarantaine, a été mis aux arrêts par les enquêteurs. Bénéficiant de son statut d'auxiliaire de pharmacie depuis 2016, la mise en cause profitait de sa position de gérante du dépôt pharmaceutique d'un centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de la place, pour se procurer en médicaments illicites sur le marché, successivement à petits prix généralement à hauteur de 20.000, 40.000, 50.000 ou 60.000 FCFA.

Après les achats, elle les stockait dans son domicile et, pendant ses jours de garde, elle apportait les médicaments au dépôt pour les vendre aux patients du CSPS. Elle en profitait le plus lorsqu'il y avait des ruptures de stock dans le dépôt. Il est également à noter que c'est depuis 2019 qu'elle s'était lancée dans l'achat et la vente illicites des médicaments au sein du CSPS et avec son entourage.

Au cours de son interpellation, des lots de médicaments, des moustiquaires, des rouleaux de bandes, des seringues et plusieurs autres objets ont été saisis entre ses mains.
Elle réitère par ailleurs ses remerciements à tous les citoyens pour leur collaboration qui a permis d'atteindre ce résultat.

Elle leur rappelle que les numéros verts que sont les 17, 16 et 1010 sont toujours disponibles pour enregistrer toutes les dénonciations de toutes les activités suspectes qui viendront à être constatées.

Lefaso.net

Source : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid02VBJF13tHYRqHww1NBqpMZwbDTurjfBsLYR1buLXwbYFXu6FmoY9onZAfFojg3zSBl&id=100069136422879&mibextid=Nif5oz

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Burkina Day à Washington DC : des Américains découvrent le Burkina sous toutes ses facettes et lui « déclarent » leur amour.

Wed, 19/07/2023 - 21:56

L'Ambassade du Burkina Faso à Washington DC a organisé, ce samedi 15 juillet 2023, avec la collaboration de l'ABURWA une soirée entièrement dédiée à la culture burkinabè. C'était à la résidence de l'Ambassadeur.

Cette soirée est le résultat d'une requête de l'ONG américaine « Things to do » dont le Président Dr Gregory Bland qui avait été reçu en audience en Mai 2023 par Monsieur Hermann Y. Toé, Chargé D'Affaires a.i. de l'Ambassade, avait relevé au cours de cette audience que beaucoup d'américains souhaiteraient connaître le Burkina Faso, son histoire, ses valeurs, ses potentialités économiques mais surtout sa diversité artistique et culturelle.

Le Chargé d'Affaires a.i., s'est félicité de la tenue d'un tel événement qui met les projecteurs sur le pays des hommes intègres au pays de l'Oncle Sam. Pour lui il s'agit de faire non seulement preuve de résilience mais aussi de montrer à la face du monde que notre pays reste debout et conserve de nombreuses richesses sociales, économiques et culturelles qui méritent d'être partagé avec le reste du monde.

Il a souhaité que chaque américain présent se sente burkinabè ou ami du Burkina Faso et ait une pensée pour notre Nation confrontée à des défis sécuritaires et humanitaires.

C'est donc un plateau culturel très riche en couleurs et en émotions (chants, danses, ballets, sketches) qui a été servi à plus de 200 américains et une centaine de membres de la communauté burkinabè de la région de Washington ce samedi 15 juillet 2023.

De 20 à 23h30 des Américains et des membres de la diaspora africaine et burkinabè ont pu découvrir le Burkina Faso à travers une exposition d'art vestimentaire, la dégustation de mets locaux typiquement burkinabè, un défilé de mode en tenue Faso Danfani et la simulation d'un mariage traditionnel burkinabè à travers une représentation théâtrale méticuleusement préparées et exécutées par le personnel de l'Ambassade et la communauté burkinabè de Washington DC.

Cette soirée qui s'est tenue à guichet fermé (car la résidence de l'ambassadeur ne pouvant accueillir que 200 personnes), a été selon les festivaliers un réel succès d'où leur souhait que l'événement soit réédité en 2024.

Selon certains témoins cette soirée inédite aura constitué une véritable opération de charme pour le Burkina Faso. Déjà des américaines et des américains annoncent leur prochain “pèlerinage sur le sol du pays de Thomas Sankara.

Service Communication et Relations Presse
Ambassade du Burkina Faso à Washington DC

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Burkina : L'amicale des femmes de Bank of Africa fait un don de sang

Wed, 19/07/2023 - 19:02

L'Amicale des femmes de Bank of Africa (BOA), en partenariat avec l'association SOS sang, a organisé une opération de don de sang ce mercredi 19 juillet 2023 à Ouagadougou, au siège de la BOA.

A l'initiative de l'amicale, le personnel de l'institution bancaire s'est mobilisé pour faire de cette opération une réussite. Cinquième du genre, cette initiative vise à collecter le maximum de poches de sang afin de soulager les malades. « L'objectif est de contribuer à sauver des vies à travers ce don de sang », a indiqué Jeannine Zangreyanogho, présidente de l'amicale des femmes de la BOA.

Jeannine Zangreyanogho, présidente de l'Amicale des femmes de la BOA.

« Nous sommes en période palustre avec la saison des pluies, donc les dons se font de plus en plus rares sachant que les principaux donneurs ce sont les élèves qui sont en vacances scolaires. Il est donc nécessaire, surtout pour nous femmes qui donnons la vie, de participer à cette noble activité en donnant notre sang pour sauver des vies, des enfants qui seront malades, des femmes en phase d'accouchement qui en ont besoin et même des hommes. Nous prévoyons donner en ce jour 90 poches de sang et nous espérons par la grâce de Dieu boucler la centaine en participant avec tout le personnel de la BOA », a expliqué Jeannine Zangreyanogho, présidente de l'Amicale des femmes de la BOA.

Adjarata Touré/Ouédraogo agent de la BOA

Pour Adjarata Touré/Ouédraogo agent de la BOA, avec la saison hivernale, le paludisme est récurrent. Il faut donc apporter son aide pour sauver des vies. « C'est avec plaisir qu'on fait le don de sang chaque année. Cette initiative de l'amicale est très bien car cela aide le CNTS dans la collecte de sang. Je suis contente de savoir que mon sang va contribuer à sauver des vies » a confié Adjarata Touré/Ouédraogo.
« On a tous eu entre-temps un proche ou peut-être nous-même qui avons eu besoin de sang pour retrouver la santé. Lorsqu'on a l'occasion de venir donner son sang, il ne faudrait pas hésiter à le faire », avance pour sa part Ben Idriss Ouédraogo, agent à la Bank of Africa.

Ben Idriss Ouédraogo agent à la Bank of Africa

En rappel, l'Amicale des femmes de la BOA a été créée en 2014 dans le but de promouvoir l'épanouissement de l'autre moitié du ciel au sein de ladite institution. Le don de sang est une des activités phares de l'amicale.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Agropole de Samendeni : L'études de faisabilité confiée au cabinet ACI/D SA

Wed, 19/07/2023 - 18:30

Dans sa stratégie de transformation structurelle de l'économie nationale, le Burkina Faso s'est engagé dans une approche territoriale de développement basée sur les pôles de croissance. Ainsi, pour opérationnaliser cette nouvelle approche de développement, une Stratégie nationale de promotion des pôles de croissance (SNP-PC) a été adoptée pour la période 2019-2023 et constitue le cadre fédérateur de toutes les interventions de développement des pôles de croissance.

Cette stratégie a identifié, en plus du pôle de croissance de Bagré déjà en exécution, plusieurs projets de pôles de croissance qui doivent être mis en place, parmi lesquels les agropoles de Samendeni et du Sourou. La formulation du projet d'agropole nécessite la conduite d'une série d'études dont de celle de la faisabilité, confiée au Cabinet Appui Conseil International pour le Développement (A.C.I/D-SA). Un atelier de cadrage a été organisé à cet effet, le 05 juillet 2023 à Ouagadougou.

Le cabinet Appui conseil international pour le développement (ACI/D-SA) conduit l'études de faisabilité de la vallée de Samendeni en une agropole. L'approche « pôles de croissance » consiste à centrer les interventions nécessaires sur une zone géographique à fort potentiel de développement pour produire de la croissance sur quelques secteurs d'activités capables d'engendrer des effets d'entraînement importants sur d'autres secteurs, villes ou régions dans une dynamique de développement intégré.

Pour ce faire, un atelier de cadrage de cette étude a eu lieu le 5 juillet 2023 à Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture des travaux dudit atelier a été présidé par Monique B. Yarga/Ouédraogo, directrice générale du développement territorial par ailleurs présidente du groupe technique de suivi.

A l'en croire, la mission confiée au cabinet ACI/D-SA a pour objectif de réaliser une étude de la faisabilité technique, économique et sociale de l'agropole de Samendeni. Et d'expliquer que la construction de ce pôle de croissance consiste à transformer en une agropole, le Programme de développement intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) qui dispose déjà d'un important potentiel de développement sur une zone aménageable de 21 000 ha et des investissements déjà réalisés. Il s'agit entre autres, d'un barrage hydroagricole de 1,050 milliards de m³, d'une centrale hydroélectrique de 18 GWhs.

En effet, dans la perspective d'un pôle de croissance, il est nécessaire de cerner tous les paramètres essentiels dont la conjugaison permettra la mise en place de l'agropole et d'assurer sa viabilité et sa rentabilité. De ce fait, toutes les questions liées aux potentialités de la zone, aux contraintes, aux acteurs devant interagir et les retombées possibles de l'agropole doivent être traitées à travers cette étude de faisabilité.

Selon l'administrateur du cabinet ACI/D SA, Hamed Fulgence Kafando, la réalisation de cette étude sera étalée sur une période de six mois, soit 180 jours calendaires. Une équipe de 16 experts, dont 9 experts principaux et 7 experts d'appui, a été mobilisée. Toute chose qui permettra, selon lui, de livrer un travail de haute qualité.
En rappel, la zone de l'agropole couvre 4 provinces et 12 communes des régions des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun et correspond aux sous bassins supérieur et moyen du fleuve Mouhoun.

Moumbarak SILGA

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Nécrologie : Yirpaalè Zéphirin Somda repose désormais au cimetière de Boassa

Wed, 19/07/2023 - 17:30

Décédé, vendredi 14 juillet 2023 des suites de maladie au CHU-Yalgado Ouédraogo, Yirpaalè Zéphirin Somda a été porté à sa dernière demeure, mardi 18 juillet au cimetière de Boassa, à la sortie ouest de Ouagadougou. Il laisse derrière lui une épouse et deux enfants inconsolables.

Comme une traînée de poudre, la nouvelle du décès de Yirpaalè Zéphirin Somda, à l'âge de 59 ans, s'est répandue dans le quartier Naab-Puugo, dans la soirée du 14 juillet. Pourquoi lui ? s'interrogeaient amis et autres connaissances qui l'avaient perdu de vue depuis quelques jours ?

Lors de la veillée funèbre, lundi 17 juillet à 20h, la tristesse se lisait sur les visages cachés derrière des verres noirs, des foulards et des morceaux de pagne. Le silence emplit le domicile, ponctué parfois par des sanglots étouffés. Plusieurs témoignages ont été faits par des membres de la famille. Tous sont unanimes : Yirpaalè Zéphirin Somda était un homme poli, gentil, affable. Parfois timide, mais il se souciait toujours de la cohésion entre les membres de sa famille. Il a combattu le bon combat et achevé son parcours terrestre entouré des siens.

Agent de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) à la retraite depuis près de deux ans, il était retourné à ses premières amours : l'élevage. Il se consacrait à sa ferme avicole et piscicole qu'il avait mise en place des années auparavant. Infatigable, son amour pour l'élevage était grand si bien qu'il lui était difficile de marquer une pause de retour de son check up médical hors du Burkina. A travers une anecdote, son frère a confié que cet amour pour l'élevage remonte à son enfance. En visite chez son oncle maternel, il avait reçu de ce dernier un mouton qu'il avait ramené à la maison. Il aimait tellement l'animal qu'il voulait dormir avec lui. Il l'amenait même à la messe, a témoigné son frère.

A l'Église Christ Roi de Pissy, mercredi 18 juillet, la famille a confié l'âme du défunt à la miséricorde divine lors de l'absoute. « Une messe d'absoute est l'expression de notre désir d'entourer son corps de respect. C'est aussi notre désir de le confier à celui qui l'a créé à son image », a déclaré le père célébrant. Selon lui, nul ne connaît ni le jour, ni le lieu encore moins les conditions dans lesquelles il s'en ira. « Nous sommes en pèlerinage sur cette terre. Vivons comme des gens qui sont attendus ailleurs. Demeurons dans la confiance de Dieu même si nous sommes loin de lui ». Une nouvelle vie attend donc les deux défunts, dira le prêtre.

A l'en croire, si Dieu a créé l'homme à son image, cela signifie que ce dernier est immortel. Mais, précise-t-il, cette immortalité n'est pas liée au temps et à l'espace. « Elle est liée à la qualité de notre relation avec Dieu. La vie éternelle n'est autre chose que la connaissance de Dieu, la pratique des sacrements, etc. La vie éternelle commence par le baptême, se confirme dans la confirmation pour se poursuivre dans une vie de témoignage diversifiée. »

Après l'absoute, le cortège s'est ébranlé jusqu'au cimetière de Boassa pour l'ultime adieu. Toujours dans une ambiance insoutenable. Un dernier instant pour les enfants, Daniel et Kenneth, de témoigner à leur père toute leur gratitude pour l'amour, et la bonne éducation reçus.
Les obsèques coutumières se dérouleront à Tovor, dans la commune de Dissin dans le loba, à quelques kilomètres de la frontière du Ghana.

Adieu voisin !
HFB
Lefaso.net

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Fin de l'accord sur les céréales entre la Russie et l'Ukraine : L'ambassadrice américaine à l'ONU accuse Moscou de « prendre l'humanité en otage »

Wed, 19/07/2023 - 16:40

Le Kremlin a annoncé, le lundi 17 juillet 2022, son retrait de l'accord signé en juillet 2022 entre la Turquie, l'Ukraine, la Russie et l'Organisation des Nations unies (ONU) sur l'exportation des céréales ukrainiennes. En un an, ce corridor maritime céréalier aurait permis de sortir 33 millions de tonnes de grains des ports d'Ukraine essentiellement du maïs et du blé, et ce en dépit du conflit.

Les pays africains, confrontés pour beaucoup à une forte inflation, craignent de payer un lourd tribut. Sur son compte Twitter, le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a condamné la décision russe de suspendre l'accord qui autorisait les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire malgré la guerre en Ukraine. « Je regrette la suspension de l'Initiative céréalière de la mer Noire, que l'Union africaine avait soutenue très tôt », a déclaré Moussa Faki Mahamat. Il a de ce fait exhorté les parties prenantes à résoudre les problèmes pour, dit-il, permettre la reprise du passage continu et sécurisé des céréales et engrais d'Ukraine et de Russie vers les régions qui en ont besoin, notamment l'Afrique. L'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, a accusé Moscou de « prendre l'humanité en otage ».

Même son de cloche chez le secrétaire général de l'ONU António Guterres, pour qui, les centaines de millions de personnes qui font face à la faim vont en payer le prix. Le président de la Banque mondiale (BM), Ajay Banga, il aussi n'est pas resté insensible face à cette situation que l'on pourrait qualifier de drame si toutefois la Russie reste sur sa position et ne renouvelle pas l'accord. Pire, il s'est alarmé d'une dangereuse division de l'économie mondiale, en l'absence de progrès dans la lutte contre la pauvreté.

« Ce qui me tient éveillé la nuit, c'est la méfiance qui, en silence, divise le Nord et le Sud de la planète à un moment où nous avons besoin de nous unir. La frustration des pays du Sud est compréhensible. À bien des égards, ils paient le prix de notre prospérité. Alors qu'ils devraient être en pleine ascension, ils craignent que les ressources promises soient détournées au profit de la reconstruction de l'Ukraine », a déclaré le président de la Banque. C'était lors des discussions avec les dirigeants financiers du G20-ministres des finances et gouverneurs de banques centrales sur les structures financières internationales.

Quant à l'Ukraine, elle a affiché sa volonté de continuer à exporter ses céréales par la mer Noire, avec ou sans l'accord de Moscou sur la sécurité des navires. « Nous n'avons pas peur », a déclaré à nos confrères de Ledevoir, le président, Volodymyr Zelensky qui avait reçu au début du mois, lors d'une visite à Istanbul, le soutien appuyé du président turc, Recep Tayyip Erdogan, au grand dam de Moscou. Il sied de rappeler que Vladimir Poutine est attendu à Johannesbourg du 22 au 24 août pour le sommet des Brics, ce groupe de cinq grandes puissances émergentes (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Russie) actuellement présidé par Pretoria. Mais le président russe est visé depuis mars par un mandat de la Cour pénale internationale (CPI) pour le crime de guerre de "déportation" d'enfants ukrainiens depuis l'invasion de l'Ukraine, des accusations que Moscou rejette en bloc.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Sources : AFP, TV5MONDE

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Lutte contre les conflits communautaires dans la zone pastorale de Samorogouan : Des acteurs se concertent autour du projet PRéPAC

Wed, 19/07/2023 - 16:08

Le Centre d'études et d'expérimentations économiques et sociales de l'Afrique de l'Ouest-Association internationale (CESAO), avec l'accompagnement de l'ambassade royale du Danemark, en partenariat avec la DHPCS (Projet de promotion des droits humains, de la paix et de la cohésion sociale 2021-2025) et en collaboration avec le gouvernement du Burkina, organise ce mercredi 19 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso, un atelier d'échanges et de concertation avec les autorités de la région des Hauts-Bassins pour présenter les mesures consensuelles de gestion communautaire dans la zone pastorale de Samorogouan.

Cet atelier vise à consulter les autorités administratives régionales des Hauts-Bassins en charge de la zone pastorale de Samorogouan en vue de prendre leurs propositions de solutions d'une gestion concertée de ladite zone.

Il vise par ailleurs à présenter aux participants la vision de l'objectif du projet d'appui à la prévention et la résolution pacifique des conflits dans la zone pastorale de Samorogouan (PRéPAC-2022-2023) ; présenter l'état des lieux actuel de la zone pastorale de Samorogouan ; adopter les recommandations éventuelles issues de la concertation régionale…

Vue des participants

Le projet PRéPAC est mis en œuvre dans cinq communes de la région des Hauts-Bassins et veut contribuer à prévenir et/ou limiter les conflits nés entre les communautés autour de l'accès aux ressources naturelles. Il est réalisé autour de deux principaux objectifs à savoir : Améliorer le dialogue et la concertation entre les acteurs locaux pour prévenir les conflits liés à l'accès aux ressources naturelles ; Promouvoir les pratiques de transformation positives des conflits pour consolider la paix et préserver la cohésion sociale.

En effet, dans un premier temps, la mise en œuvre de l'objectif 1 a permis de recueillir auprès des notables du village de Samorogouan des mesures consensuelles pour une gestion apaisée de la zone pastorale de Samorogouan en collaboration avec la direction régionale des ressources animales et halieutiques du Kénédougou. Ensuite, ces mesures ont été présentées aux autorités provinciales (haut-commissaire, directeurs et chefs de service de la province du Kénédougou, qui à leur tour ont apporté des orientations pour une meilleure compréhension de la problématique et gestion concertée de la zone de Samorogouan.

Karim Koné, coordonnateur du CESAO pôle régional Burkina

Ces propositions ont permis à l'équipe de projet de poursuivre les concertations avec les acteurs communautaires des cinq communes qui ont eu à donner leurs propositions des mesures pour une gestion consensuelle et apaisée de la zone pastorale de Samorogouan.

C'est ainsi qu'à la présente étape, il était impératif de consulter les autorités administratives et régionales en charge de la zone pastorale en vue de prendre leurs propositions de solutions d'une gestion concertée de ladite zone.

Selon Karim Koné, coordonnateur du CESAO pôle régional Burkina, il y a beaucoup de problèmes qu'ils peuvent résoudre dans le dialogue et c'est ce qu'ils ont fait à travers une nouvelle dynamique pour aller vers la cohésion. « Maintenant les acteurs sur le terrain ont déjà trouvé des actions, c'est ça qu'il faut maintenant valider ici pour qu'ils arrivent à mettre en œuvre ».

Dr Bertin Lukanda, de l'assistance technique DANIDA

Dr Bertin Lukanda, de l'assistance technique DANIDA, souligne que de simples litiges autour d'un champ peuvent par une intervention inappropriée, devenir conflictuels alors qu'ils pourraient se résoudre à l'amiable entre agriculteurs et éleveurs. Le dialogue entre les acteurs pour la recherche de solutions d'exploitation concertée reste alors à son avis indispensable. Aussi il a souhaité que les solutions qui seront proposées renforcent les capacités des acteurs impliquées à se retrouver pour réconcilier leurs besoins différents et décider d'un commun accord par rapport à la gestion partagée des ressources selon l'évolution du contexte et des circonstances. Il a également salué les efforts du CESAO visant à contribuer à assurer les conditions pour la consolidation de la paix et la préservation de la cohésion sociale à travers la transformation positive des conflits au Burkina Faso.

Mariama Gnanou/Konaté, représentante du gouverneur de la région des Hauts-Bassins

Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins par la voix de son représentant Mariama Gnanou/ Konaté, a invité les participants à s'investir efficacement dans les travaux au regard de l'importance de cette concertation qui entre en droite ligne avec la vision du gouvernement du Burkina Faso qui a fait de la cohésion sociale et la promotion de la sécurité et la paix son cheval de bataille.

Photo de famille

Le projet PRéPAC cherche donc à assurer les conditions pour la consolidation de la paix et la préservation de la cohésion sociale à travers la transformation positive des conflits pour faire en sorte que les sujets de divergences deviennent les points de départ pour la construction de la convergence vers l'acceptation de soi et d'autrui, la mise en place d'une communauté plurielle de partage et de solidarité entre des usagers d'un patrimoine commun.

Haoua Touré
Lefaso.net

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Hauts-Bassins : Des personnes handicapées à l'école de leurs droits

Wed, 19/07/2023 - 16:00

Ouverture ce Mercredi 19 Juillet 2023 à Bobo d'une session de formation au profit des personnes handicapées sur leurs droits. Une formation initiée par le Ministère en charge de la Solidarité à travers le SP/COMUD/Handicap. Le challenge pour les organisateurs est de renforcer les capacités des personnes handicapées sur la convention relative aux droits des personnes handicapées et les autres instruments juridiques et institutionnels de protection et de promotion des droits des personnes handicapées.

Le Burkina Faso dans sa vision d'assurer le plein épanouissement des personnes handicapées et garantir le respect de leur dignité intrinsèque, a ratifié des instruments juridiques au niveau international et adopté des textes législatifs et règlementaires au niveau national. Nonobstant ces efforts, les personnes handicapées sont toujours confrontées à la persistance des pesanteurs socioculturelles et aux difficultés d'accès à l'emploi et à la méconnaissance de leurs droites et différentes voies de recours.

Face à cette situation le SP/COMUD/Handicap a décidé de monter au créneau en jouant la carte de la sensibilisation. Une formation de 48H au profit des personnes handicapées sur leurs droits. A cette cérémonie d'ouverture le Secrétaire Permanent du Conseil National Multisectoriel pour la Protection et la Promotion des Droits des Personnes Handicapées (SP/COMUD/Handicap) a souligné l'impérieuse nécessité d'outiller les personnes handicapées sur leurs droits.

Pour Lassimane KOUNKORGO cette formation va permettre aux participants de mieux connaitre leurs droits. Et la cérémonie de ce matin entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet « Yirwa » pour la promotion des droits des personnes handicapées au Burkina Faso.

Cette formation de Bobo va s'étendre sur 02 jours. Les organisateurs ont bien voulu qu'elle soit inclusive. C'est donc dire qu'elle sera animée conjointement par des personnes dites normaux et des personnes handicapées avec à la clé plusieurs modules. Il s'agit entre autres de présenter le projet « Yirwa », de faire une situation des personnes handicapées de la région des Hauts-Bassins, de présenter les instruments juridiques et institutionnels de protection des droits des personnes handicapées, les besoins spécifiques des personnes handicapées.

Selon Golo BARRO, représentant du Gouverneur de la région des Hauts-Bassins, la question du handicap est transversale et intéresse à ce titre tous les acteurs publics et privés de ladite région qui œuvrent pour le bien-être des populations.

Il a avant de clore son discours de lancement invité les participants à s'approprier les différents modules qui leur seront enseignés afin d'être des relais pour sensibiliser leurs paires qui n'ont pas pris part à cette cérémonie, une fois de retour dans leur localité respective.

A noter que cette formation a réuni une soixantaine de participants venus des Hauts-Bassins. Les organisateurs ont dans leur collimateur plus de 350 personnes à sensibiliser dans plusieurs régions du Faso.

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Réception provisoire des ouvrages du barrage de Niangdo (Boulkiemdé) : Un rêve de plus de 40 ans devenu réalité

Wed, 19/07/2023 - 15:19

Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), la République de l'Inde et le gouvernement du Burkina Faso ont procédé à la réception provisoire des ouvrages du barrage de Niangdo dans la commune de Poa, province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest le lundi 17 juillet 2023. La concrétisation du dit barrage vient à point nommé soulager plus de 50 000 habitants des dix villages de la commune de Poa. La cérémonie a vu la présence du gouverneur de la région du Centre-ouest, de la PDS de Poa, des fils et filles de la commune et de plusieurs autorités.

Avec une capacité de 580 000 m3 d'eau le barrage de Niangdo voit le jour dans le cadre du Programme d'amélioration des moyens d'existence durable en milieu rural (PAMED) et l'appui du programme budgétaire « Gouvernance environnementale et développement durable » du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique. Cela a été possible grâce à l'engagement et la détermination des fils et filles de la commune qui dans un élan collectif, leurs efforts et sollicitations ont reçu un écho favorable du PNUD et de la république de l'Inde.

visite sur le site

D'un coût global de 1 154 970 300 francs CFA, il est financé à 48,40% par le gouvernement indien, 20% par l'État burkinabè et 16,50% pour le PNUD. Ce barrage offre un périmètre d'aménagement de cinq hectares de terres agricoles avec possibilité d'extension de plus de 11,5 hectares. Chose qui va contribuer notamment à l'autonomisation économique des jeunes et des femmes, le renforcement de la sécurité alimentaire et la promotion du développement durable à travers la mise en valeur de ces espaces irrigables. En plus du barrage, un radier est réalisé pour faciliter le déplacement des populations d'un côté à l'autre du village.

Isabel Tschan, représentante-résidente par intérim du PNUD au Burkina Faso

Au cours de la cérémonie de réception la parole est donnée au Naaba Yemdé, chef de Niangdo pour son mot de bienvenue et ses bénédictions. A l'entendre, le barrage de Niangdo est un rêve depuis l'époque de Thomas Sankara, qui s'est concrétisé aujourd'hui. Après lui, place a été faite à la présidente de la délégation spéciale de la commune de Poa pour son mot. La PDS, Romaine Sawadogo, en plus d'avoir traduit ses sentiments de reconnaissance et de fierté, a souhaité aux autorités et partenaires de toujours les accompagner pour la mise en œuvre des espaces irrigables.

A tour de rôle, les partenaires financiers et techniques représentés par le chargé d'affaires de l'ambassade de la République de l'Inde et la représentante-résidente par intérim du PNUD au Burkina, n'ont pas tari de mots pour traduire leur satisfecit pour la bonne conduite et la finalisation à bon terme des travaux. De ce fait, Isabel Tschan, représentante-résidente par intérim du PNUD, a précisé que ce barrage est sans conteste l'un des plus beaux exemples de coopération sud-sud et triangulaire entre l'Etat du Burkina Faso et le gouvernement indien ainsi que son institution. « L'objectif c'est de réduire la pauvreté de la population de Niangdo, de la commune de Poa et booster le développement économique local à travers la création des emplois et des moyens d'existence durable pour les jeunes », a-t-elle déclaré.

C. M. Chacraborty, chargé d'affaire de l'ambassade de l'Inde au Burkina Faso

Elle ajoute aussi que l'ouvrage vise à mobiliser et à valoriser les ressources en eau, à créer des emplois pour la population de la commune, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté, de l'insécurité alimentaire et sociale tout en préservant l'environnement. Par ailleurs, elle a affirmé l'engagement du PNUD quant au projet d'aménagement des espaces irrigables. Pour finir elle a aussi appelé les populations à la bonne gestion des infrastructures déjà disponibles. La république de l'Inde, qui a participé à plus de 48% à la réalisation de ce barrage, n'a pas manqué de traduire sa satisfaction pour la réussite des activités. Ainsi C. M. Chacraborty, chargé d'affaire, a de ce fait félicité le gouvernement burkinabé et le PNUD pour la confiance accordée à l'Inde. « Je suis convaincu que ce barrage ne sera pas non seulement bénéfique pour la commune de Poa mais pour toute la population du Burkina et pour les générations à venir », a-t-il laissé entendre.

Boubacar Nouhoun Traoré, gouverneur de la région du Centre-ouest

Cette cérémonie, qui a connu la présence du gouverneur de la région du Centre-ouest, Boubacar Nouhoun Traoré, fut l'occasion pour lui de remercier au nom du gouvernement burkinabé les différents partenaires. A cet effet, il n'a pas manqué de saluer l'engagement de la population qui a fait de cette initiative la sienne. En rappel, la cérémonie du jour a permis un décryptage sur la carte du barrage et une visite des différentes réalisations.

Prince Omar
Lefaso.net

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Coopération : Le Premier ministre en visite officielle au Nicaragua

Wed, 19/07/2023 - 14:59

(Ouagadougou, le 18 juillet 2023). Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, effectuera du 19 au 21 juillet 2023, une visite officielle à Managua, capitale du Nicaragua.

Dans ce pays situé en Amérique centrale, le Chef du Gouvernement de la Transition et sa délégation participeront à la cérémonie officielle du 44ème anniversaire du triomphe de la révolution sandiniste.

Au menu du séjour de Me Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, figurent également un entretien avec le Président de l'Assemblée Nationale de Nicaragua, Dr Gustavo Porras, ainsi qu'une réunion au Ministère des Affaires étrangères au cours de laquelle des accords et un mémorandum seront signés.

Le Nicaragua est le plus grand pays d'Amérique centrale, avec une superficie de 130 373 km2. Il dispose de deux côtes sur l'océan Pacifique à l'ouest et la mer des Caraïbes à l'est. Son climat est tropical dans les plaines côtières et plus frais dans les zones montagneuses du nord.

La population du Nicaragua a dépassé la barre des 6 000 000 habitants et, en raison du profil géographique du pays, une proportion importante de la population est concentrée dans la zone pacifique du pays. 60 % de la population vit en milieu urbain.

DCRP/Primature

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République Démocratique du Congo : 40 civils tués, l'ONU s'offusque

Wed, 19/07/2023 - 14:35

Entre le dimanche 16 juillet 2023 et le mardi 18 juillet 2023, une quarantaine de civils ont été tués en Ituri, province située dans le Nord-est de la République Démocratique du Congo. C'est ce qu'a déploré l'Organisation des nations unies (ONU), le mardi 18 juillet 2023.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU a regretté ce mardi 18 juillet 2023, la montée en puissance de la violence en République Démocratique du Congo. Une situation qu'elle qualifie "d'escalade importante de la violence en Ituri", peut-on lire sur Africa Radio.

En effet, les violences dans cette partie du territoire de la République Démocratique du Congo remontent à plusieurs années. Et récemment, plusieurs civils y ont été tués et le nombre de déplacés s'est accru. "En Ituri cette année, plus de 600 civils ont été tués et 345.000 personnes déplacées" déplore l'OCHA. "Nous condamnons fermement ces violences et appelons toutes les parties à respecter le droit humanitaire international et les principes des droits humains", a insisté la coordination.

Selon Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, l'ONU et ses partenaires sont venus en aide à 460 000 personnes dans la province. C'était au premier trimestre de l'année 2023. Toutefois, le plan humanitaire déployé par l'ONU n'est financé qu'à 30%, toute chose qui nécessite l'implication de la communauté internationale afin de réduire la casse.

"Nous appelons la communauté internationale à montrer sa solidarité avec la population de RDC et à apporter son soutien pour faire face à la crise humanitaire qui s'amplifie" dira t-il à ce propos.

En rappel, l'Ituri est une des provinces les plus touchées par la violence en République Démocratique du Congo. Et chaque attaque d'hommes armés est soldée par de nombreuses pertes en vies humaines et de nombreux déplacés.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Décès de Tapsoba née Rouamba Marie Madeleine Jenny : Remerciements et faire-par

Wed, 19/07/2023 - 13:06

Le Ouidi Naaba Kiiba ;
Le Bazoulé Naaba Kiiba ;
Le Nabiga de Seguedin ;
Le Samb Naaba de M'ba Kam Song-yiri ;
Le Yitouni Nabiga ;
La grande famille Kaboré à Bazoulé, Seguedin et Ouagadougou ;
La grande famille Tapsoba à Yitouni (Tampouy), Kologh-Naaba, Gounghin et Pissy ;

Les grandes familles Rouamba et Nikyema à Ouidi et Kologh-Naaba ;
Les familles alliées Zongo à Zoekounga et Ouagadougou, Zoungrana, Bayala, Compaoré, et Ouédraogo à Ouagadougou ;
Les grandes familles Bonkoungou, Zongo, Nikièma, Zangréanogo à Ouagadougou ;

La petite sœur Mme Zongo née Rouamba Tanfinsi Anne Marie et ses enfants ;
Les enfants : Jean, Administrateur Civil à la retraite et son épouse Adelaïde, Mme veuve Hélène BAYALA, François et son épouse Angèle, Mme veuve Victorine OUEDRAOGO, Pierre et son épouse Marie-Jeanne et Marcellin et son épouse Blandine à Pissy, Saint Léon, Tampouy et Kologh-Naaba ;
Madame Veuve TAPSOBA née Zongo Thérèse épouse de feu TAPSOBA Hippolyte à Gounghin ;

Les petits-enfants : Guy, Judith, Olivia, Félicia, Fabienne, Mireille, Glwadys, Guillaume-Alain, Dimitri, Viviane, Gaëtan, Arlette, Anaïs, Achille, Estelle, Gustave dit Abdoul Rachid, Arthur, Charlotte, Aurel, Ken-Osias, Dalila, Flavien, Lionel, Lovita, Armelle et Aimé ;

Les arrière-petits-enfants et arrière-arrière-petits-enfants ;
Remercient tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté leur soutien matériel, moral et financier lors du rappel à Dieu le 13 juillet 2023 et de l'inhumation le 18 juillet 2023 de leur tante, sœur, mère, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère,

Madame Tapsoba née Rouamba Marie Madeleine Jenny,
Dolotière à la retraite à Kologh-Naaba
Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que Dieu, dans son infinie bonté, rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Ils vous informent par ailleurs que la grand-messe de requiem pour la défunte tenant lieu de funérailles sera dite le Dimanche 23 juillet 2023 à la paroisse Notre Dame du Rosaire de Kologh-Naaba à 7h.

UNION DE PRIERES

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Avis de recrutement d'INFIRMIERS (IÈRES) ENQUETEURS(TRICES), de MEDECINS, de BIOSTATISTICIEN (NE) et TECHNOLOGISTE BIOMÉDICAL

Wed, 19/07/2023 - 10:30

Dans le cadre de la réalisation d'une étude épidémiologique et radiologique commanditée par le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) dans la commune de Kokologho, province du Boulkiemdé devant abriter le site du Technopole Pharmaceutique du Burkina Faso, un consortium de bureaux d'études intervenant dans le domaine de la Santé, l'Éducation, l'Économie et l'Environnement, lance un appel à candidatures pour le recrutement de personnels contractuels en vue de pourvoir aux postes ci-après.

POSTE I : INFIRMIERS (IÈRES) ENQUETEURS (TRICES)

Nombre de postes à pourvoir : Dix (10)
Durée du contrat : Un (1) mois

PRINCIPALES TÂCHES ET RESPONSABILITÉS

• Administrer des fiches d'informations de l'étude aux participants ;
• Obtenir les consentements éclairés écrits des participants ;
• Collecter des données sociodémographiques, comportementales, cliniques, épidémiologiques et environnementales auprès des participants et des institutions dans le cadre de l'étude à l'aide de questionnaire numérique et/ou sur papier ;
• Prendre des constantes hémodynamiques (pression artérielle, température, pouls, fréquence respiratoire, poids etc. ;) ;
• Collecter et faire des prélèvements biologiques (urine, selle et sang) ;
• Autres tâches en lien avec le poste.

QUALIFICATIONS ET COMPÉTENCES REQUISES

Peuvent faire acte de candidature, les hommes et les femmes résident au Burkina Faso et remplissant les conditions suivantes :
• Être âgé de dix-huit (18) ans ou plus ;
• Être titulaire d'un diplôme d'Infirmier diplômé d'État ;
• Avoir une bonne moralité, un sens de l'éthique, de confidentialité et de rigueur ;
• Avoir une expérience dans la collecte de données dans le domaine de la santé (enquêtes épidémiologiques) ;
• Parler couramment la langue Morée et Française ;
• Avoir une expérience de travail en milieu rural serait un atout ;
• Être apte à travailler au sein d'une équipe multidisciplinaire et sous pression
• Être entièrement disponible pendant la période de l'étude
• Disposer d'un moyen de déplacement.

POSTE II : MEDECINS

Nombre de postes à pourvoir : Deux (02)
Durée du contrat : Un (1) mois

PRINCIPALES TÂCHES ET RESPONSABILITÉS

• Superviser des activités de collecte des données des enquêteurs (trices) ;
• Assurer la prise en charge des cas cliniques sur le terrain, y compris les références si nécessaire ;
• Rédiger les bulletins d'examen ;
• Interpréter et rendre les résultats de laboratoire aux participants qui le désirent ;
• Compiler les données collectées et rédiger des rapports d'enquêtes ;
• Autres tâches en lien avec le poste.

QUALIFICATION ET COMPÉTENCE REQUISES

Peuvent faire acte de candidature les hommes et les femmes remplissant les conditions suivantes :
• Être âgé de dix-huit (18) ans ou plus ;
• Avoir un doctorat d'État en médecine générale ;
• Avoir une expérience professionnelle d'au moins deux (02) ans
• Avoir une bonne moralité, le sens de l'éthique, de confidentialité et de rigueur dans le travail ;
• Avoir un sens de l'organisation et des responsabilités
• Avoir une expérience avérée en supervision et management d'équipe ;
• Être apte à effectuer de fréquents déplacements sur le terrain en milieu rural ;
• Parler couramment la langue Morée et Française ;
• Être apte à travailler au sein d'une équipe multidisciplinaire et sous pression
• Être entièrement disponible pendant la période couvrant l'ensemble des activités.
• Avoir une bonne connaissance ou une expérience de travail en milieu rural et particulièrement dans la commune de l'étude serait un atout ;
• Une expérience antérieure de moniteur ou de monitrice d'étude clinique serait un atout ;
• Disposer d'un moyen de déplacement.

POSTE III : BIOSTATISTICIEN (NE)

Nombre de postes à pourvoir : Un (01)
Durée du contrat : Un (1) mois

PRINCIPALES TÂCHES ET RESPONSABILITÉS

• Développer un masque de saisie numérique du questionnaire de collecte de données sur une base ;
• Proposer un plan d'analyse statistique des données ;
• Extraire les données collectées sur une base numérique et les compiler ;
• Traiter et analyser les données de l'étude à l'aide de logiciels spécialisés ;
• Présenter les résultats des analyses statistiques sur des tableaux ou des figures ;
• Résumer les principaux résultats des analyses statistiques pour l'équipe du projet ;

• Rédiger des conclusions qui aideront à la prise de décision ;
• Autres tâches en lien avec le poste.

QUALIFICATION ET COMPÉTENCE REQUISES

Peuvent faire acte de candidature les hommes et les femmes remplissant les conditions suivantes :
• Être âgé de dix-huit (18) ans ou plus ;

• Être titulaire d'un diplôme en Master en Biostatistique ;
• Avoir un minimum de trois ans d'expérience professionnelle avérée dans le domaine de l'analyse biostatistique des données de recherche en santé ;
• Avoir des compétences avérées en méthodes et techniques d'analyses statistiques et modélisation mathématique (recherche clinique, plans d'expérience, techniques d'enquête, techniques de sondages, analyse multidimensionnelle, modélisation statistique, modélisation biomathématique)

• Avoir des connaissances approfondies des logiciels d'analyses statistiques usuels (R, STATA, SAS, EpiData, EpiInfo etc.,) ;
• Avoir des compétences avérées en rédaction scientifique (projet de recherche et articles)

• Avoir un sens de l'organisation et des responsabilités, une bonne moralité et un esprit de synthèse ;
• Être apte à travailler au sein d'une équipe multidisciplinaire et sous pression
• Être entièrement disponible pendant la période couvrant l'ensemble des activités.
• Une expérience similaire en analyses biostatistiques des données d'enquêtes épidémiologiques serait un atout.

POSTE IV : TECHNOLOGISTE BIOMÉDICAL

Nombre de postes à pourvoir : Deux (02)
Durée du contrat : Un (1) mois

PRINCIPALES TÂCHES ET RESPONSABILITÉS

• Accueillir et enregistrer les participants de l'étude référés au service de laboratoire ;
• Recevoir les bulletins et les prélèvements déjà effectués et vérifier leurs conformités ;

• Réaliser des prélèvements additionnels s'il y'a lieu (sang et autres liquides biologiques) pour les analyses biomédicales ;
• Réaliser les analyses de laboratoire conformément aux protocoles analytiques établis ;
• Enregistrer correctement les résultats des analyses biologiques sur le registre de laboratoire ;
• Reporter les résultats des analyses biologiques de laboratoire sur les bulletins d'examens des participants ;

• Rentre les résultats des analyses biologiques aux médecins désignés par l'étude pour être communiqués aux participants ;
• Compiler les résultats des analyses de laboratoire et rédiger un rapport complet pour l'équipe du projet ;
• Autres tâches en lien avec le poste.

QUALIFICATION ET COMPÉTENCE REQUISES

Peuvent faire acte de candidature, les hommes et les femmes remplissant les conditions suivantes :
• Être âgé de dix-huit (18) ans ou plus ;
• Être titulaire d'un diplôme de technologiste biomédical (TBM) ou de technicien supérieur de santé (TSS) ou équivalents ;

• Avoir une expérience confirmée d'au moins un (1) an dans un laboratoire d'analyse biomédical public ou privé ;
• Avoir une bonne capacité d'organisation, d'analyse et de synthèse ;
• Bonne aptitude physique ;
• Bonne gestion du stress ;

• Avoir une bonne moralité, le sens de l'éthique, de confidentialité et de rigueur dans son travail ;
• Être apte à travailler au sein d'une équipe multidisciplinaire et sous pression ;
• Être entièrement disponible pendant la période couvrant l'ensemble des activités ;
• Une résidence dans la commune, du district ou de la région d'étude serait un atout ;
• Disposer d'un moyen de déplacement.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature à fournir doit comprendre :
1. Une photocopie de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè (CNIB) ou du passeport en cours de validité ;
2. Les photocopies des diplômes ou des attestations obtenues ;
3. Un curriculum vitae détaillé de 3 pages maximum incluant : le niveau d'instruction et le diplôme obtenu, l'âge, le sexe, les langues parlées, les expériences de travail et les compétences en réalisation des enquêtes dans le domaine de la santé, une adresse courriel et des contacts téléphoniques du/de la candidat(e) ;
4. Une lettre de motivation d'une ½ page indiquant le poste sollicité, adressée à Monsieur l'Associé Gérant de GERAD.

PROCÉDURE DE RECRUTEMENT

Le recrutement se fera en trois (03) phases :
• Une présélection des candidats (es)s sur dossier ;
• Un entretien avec le/les candidats (es)s présélectionnés (es) ;
• Une sélection définitive après la formation.

Les dossiers de candidature seront envoyés par courriel en un seul fichier à l'adresse suivante, info@geradinter.com au plus tard le dimanche 28 juillet 2023 à 18h00.
Indiquer dans l'objet du courriel : votre nom et prénom et le titre du poste auquel vous postulez.

N. B. : Seul (e)s, les candidats (es) sélectionnés (es) seront contactés (es) pour l'entretien.
GERAD se réserve le droit de ne donner suite à aucun dossier de candidature en cas de non-satisfaction de la qualité des candidatures reçues.

Merci de votre compréhension !!!!!!

12 BP 165 Ouagadougou 12
Ouagadougou - Secteur 42 - Burkina Faso
Téléphone : + 226 73215757
Courriel : info@geradinter.com
Site Web : www.geradinter.com

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