Les membres de l'Initiative pour la coopération économique et financière Burkina/BRICS (ICEF-Burkina/BRICS) ont organisé une conférence de presse samedi, 8 juillet 2023 à Ouagadougou, pour présenter leur structure et donner leur lecture sur l'accord du gouvernement de la Transition avec les BRICS (acronyme désignant le groupe de pays composé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud). Les conférenciers se sont également prononcés sur l'actualité socio-politique nationale, avant de confier qu'ils vont plaider pour la tenue d'états généraux des financements reçus par le Burkina Faso, de 1960 à ce jour.
« Il n'y a pas de raison qu'on continue de s'endetter et qu'on continue de s'appauvrir en même temps. Nous sommes fatigués d'être pauvres, nous sommes fatigués d'être appelés pauvres », s'est agacé le chargé de la formation et des questions économiques de l'ICEF-Burkina/BRICS, Ismaël Cissé, constatant qu'il y a 60 ans que le Burkina a adhéré à la Banque mondiale sans pour autant quitter les stéréotypes de « pays pauvre ».
« La dynamique de la transition, c'est diversifier les partenariats. Je crois qu'aucun Burkinabè n'ignore que les partenaires traditionnels n'ont pas joué un rôle pour juguler la crise. (...). Même ceux qui nous ont colonisés (ce n'est un secret pour personne) frappent à la porte des BRICS. Le Burkinabè doit cesser de se complexer et de s'auto-censurer... et les BRICS, ce sont des partenariats de plus. Et la concurrence crée la qualité », encourage le coordonnateur général de l'ICEF-Burkina/BRICS, Joachim Kéré, constatant que la diversification des partenariats pousse certains partenaires classiques à reconsidérer leur posture.
Sur les financements au développement jusque-là reçus par le Burkina, M. Kéré souhaite que le gouvernement en fasse le point au peuple, aux fins de tirer les conséquences. « Les prêts que notre pays contracte nous engagent et engagent même nos enfants. Donc, les Burkinabè ont droit à l'information et aux contours des prêts », interpelle Joachim Kéré.
D'où la perspective pour l'ICEF-Burkina/BRICS de mener un plaidoyer pour la tenue des états généraux des financements reçus par le pays, de 1960 à ce jour.
Les responsables de l'ICEF-Burkina/BRICS se disent persuadés que la coopération financière et économique avec les BRICS permettra au pays de garantir non seulement le développement durable et conséquent pour les populations, mais également d'apporter une réponse efficace aux politiques néo-libérales des institutions de Bretton Woods. Ce, d'autant que, arguent-ils, une des spécificités des BRICS, c'est la souveraineté des États et le transfert des technologies.
« Au regard de ce qui précède, l'ICEF-Burkina/BRICS réaffirme son soutien à la Transition et l'encourage à travailler à faire asseoir une base économique et financière solide et durable pour le pays, et encourage le gouvernement à aller de plain-pied dans la coopération avec les BRICS afin de pouvoir identifier et financer les secteurs primordiaux de développement pour le bonheur des populations », déclarent les dirigeants de l'ICEF-Burkina/BRICS, organisation lancée en janvier 2023.
Ils disent attendre donc de ce partenariat Burkina-BRICS, le financement de grands projets d'aménagement d'espaces cultivables pour l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire et la construction de grandes usines de transformation locale des produits ; l'ouverture d'un vaste marché d'échanges commerciaux entre le Burkina et les pays BRICS ; la formation des étudiants et de l'élite dans les grandes universités des pays BRICS.
Outre la tenue d'un sommet Burkina-BRICS à Ouagadougou « pour permettre aux autorités d'exposer les énormes potentialités du pays et les domaines d'investissement gagnant-gagnant aux investisseurs des pays BRCS », les conférenciers souhaitent que le Burkina abrite le siège de l'Alliance internationale des BRICS pour l'Afrique de l'Ouest.
O.L
Lefaso.net
Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a été élevé à la dignité de Grand Officier de l'Ordre de l'Étalon, ce mardi 27 juin 2023, à la Grande Chancellerie, à Ouagadougou. C'était en présence des membres de son équipe gouvernementale et de ses collaborateurs mobilisés pour lui réaffirmer leur soutien.
« Excellence Monsieur Kyèlèm de Tambèla Apollinaire Joachimson, au nom du Président du Faso et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, nous vous élevons à la dignité de Grand Officier de l'Ordre de l'Etalon ».
Cette formule consacrée, prononcée par le Grand Chancelier des Ordres burkinabè, André Roch Compaoré, vient couronner la reconnaissance de la Nation au Premier ministre.
Cette décoration faite dans la solennité nationale, le conduit dans le cercle restreint des dignitaires de la Nation et lui est décernée à titre exceptionnel, six mois après sa nomination comme Premier ministre du Burkina Faso, comme l'exige les textes réglementaires.
Après avoir reçu cette distinction avec beaucoup d'humilité, le Chef du Gouvernement a fait savoir qu'elle était « inattendue » de sa part car il n'a jamais été décoré, du fait qu'il a toujours préféré se tenir loin des « intrigues politiques ».
Il a traduit sa reconnaissance au Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, pour cet « acte de confiance », à l'ensemble du Gouvernement et à l'ensemble de ses collaborateurs.
« C'est le fruit des efforts de l'ensemble du Gouvernement et de l'abnégation au travail de l'ensemble de mes collaborateurs. Nous devons, ensemble, travailler à mériter davantage la confiance qui est placée en nous pour que nous puissions menés notre pays beaucoup plus en avant, pour que nous puissions entreprendre les réformes qu'il faut pour que ce pays jouisse pleinement de sa souveraineté politique, économique, culturelle et qu'il soit respecté partout et en tout lieu », a-t-il exprimé.
Notons qu'avant de sacrifier au cérémonial de la décoration, un bref aperçu du parcours du Chef du Gouvernement a été fait.
L'on retiendra que Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla a fait une partie de ses études en France, plus précisément à Nice.
Après son cursus universitaire, il a opté pour le métier d'avocat, en même temps qu'il dispensait des cours de droit dans plusieurs universités.
Ecrivain et homme d'Etat burkinabè, il s'est vite fait remarquer à la tête d'un groupe de réflexion, dénommé le Centre de Recherche International et Stratégique (CRIS).
Des témoignages recueillis auprès de ses proches collaborateurs, il ressort que le Premier ministre est un modèle d'un homme de principe, respectueux de certaines valeurs comme l'intégrité, l'engagement total jusqu'au sacrifice, la probité, etc.
C'est au regard de ces qualités liées à sa personne qu'il a plu au président de la Transition de l'appeler à la tête du Gouvernement burkinabè depuis octobre 2022.
DCRP/Primature
L'Union police nationale (UNAPOL,) a tenu dans la journée du samedi 8 juin 2023, une conférence de presse avec pour point du jour, la dénonciation des agissements du Directeur général de la police nationale. Des dires de Siyalé Palm, membre du syndicat , il devrait changer son fusil d'épaule car ses prises de décisions contribuent plus à compromettre les efforts consentis pour la reconquête du territoire national qu'à encourager les forces engagées pour la lutte contre le terrorisme.
En montant au créneau pour décrier la gestion du Directeur général de la police nationale en la personne de Roger Ouédraogo, Siyalé Palm, Secrétaire général de l'UNAPOL et ses camarades, l'invite à changer d'attitude pour un meilleure équilibre non seulement de la société, mais aussi, du corps auquel ils appartiennent. Pour eux, il devrait revoir ses agissements au risque de remettre en cause la sécurité tant recherchée par les autorités en place.
"Les attitudes isolées du Directeur général de la police nationale (DGPN), si elles ne sont pas encadrées, risquent de compromettre dangereusement l'offre de sécurité et jetter du discrédit sur le pouvoir en place qui déploie pourtant des moyens conséquents pour ramener au Burkina Faso, sa quiétude d'antan" a relevé Siyalé Palm, dans une publication de Omega. "Nous pensons sans aucun doute que le DGPN, s'il ne change pas d'attitude, constitue un danger pour la reconquête du territoire national" a-t-il rajouté.
Tout en lui reprochant une gestion opaque de l'institution policière, d'outrepasser ses pouvoirs, de vouloir gouverner par la terreur et de réagir de façon trop émotionnelle, l'UNAPOL souligne un manque de cohésion entre leur premier responsable et les différentes troupes engagées pour la cause nationale. A ce sujet, peut-on lire sur minute.bf ce qui suit : "la contribution de la police dans la lutte contre le terrorisme peut être améliorée, pourvu que les troupes soient en osmose avec leur premier responsable, ce qui est loin d'être le cas en ce moment... Le Directeur général a rompu le dialogue avec les partenaires sociaux et méprise certains de ses proches collaborateurs... Par ailleurs, ce dernier n'a aucune compassion pour ses personnels rencontrant des difficultés sociales" a laissé entendre le secrétaire général.
Notons au passage que cette conférence s'inscrit en marge de la clôture des travaux du premier conseil syndical de l'année 2023. A travers cette interpellation, l'UNAPOL entend prendre à témoin l'opinion publique sur l'ambiance peu louable qui règne au sein de l'institution policière.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Source : minute.bf, Omega
Le communiqué ci-après relate les dispositions prises à l'occasion de la session extraordinaire de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Dans ledit communiqué, les acteurs saluent la résilience des économies de la zone, en dépit des chocs enregistrés. Une autre des décisions majeures prise à l'occasion de cette session extraordinaire est la levée de la suspension du Mali des organes et institutions de l'UEMOA.
Le village de Youlou, dans la commune rurale de Tchériba, province du Mouhoun, dans la région de la Boucle du Mouhoun, a reçu la visite d'hommes armés le jeudi 6 juillet 2023. Selon des informations recueillies, ces derniers ont procédé à la destruction de matériels agricoles dont deux tracteurs.
L'incident s'est produit dans la matinée du jeudi 6 juillet 2023, selon une source locale jointe au téléphone. « Au cours de cette incursion, ils (les terroristes : ndlr) ont détruit des biens des populations dont un motoculteur, mais ils ne se sont pas attaqués à la population », a précisé notre interlocuteur au bout du fil.
Abondant dans le même sens, une source non officielle mais bien introduite dans le milieu sécuritaire a confié qu'il y a eu destruction de deux tracteurs et d'autres biens matériels par les assaillants sans que l'attaque ne cause de pertes en vie humaine.
C'est la deuxième fois que la localité fait l'objet d'attaque terroriste d'une certaine envergure. Contrairement à cette dernière qui aurait épargné les habitants du village, la première fut meurtrière en causant la mort de 33 personnes, selon un communiqué signé du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun et daté du 13 mai 2023.
Ladite attaque s'était déroulée le 11 mai 2023 et avait ciblé de « paisibles citoyens occupés à leurs activités de maraîchage au bord du fleuve », rapporte le communiqué. L'attaque avait eu aussi pour conséquence de provoquer le déplacement d'une partie de la population vers Tchériba, le centre de la commune.
Yacouba SAMA
Lefaso.net
Une grève de 120 heures ! C'est le mot d'ordre de l'Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) de l'UFR SVT annoncé ce vendredi 7 juillet 2023, depuis le siège du Collectif des organisations démocratiques des étudiants, à Ouagadougou. Au cours d'une conférence de presse organisée à cet effet, l'ANEB de l'UFR SVT dénonce une planification du renvoi de la promotion master 1 de ladite unité qui compte plus de 500 étudiants.
L'ANEB dit vouloir à travers cette grève qui démarre le mardi 11 juillet 2023, attirer l'attention de l'opinion publique et de la communauté universitaire dans son ensemble, sur les difficultés rencontrées par les étudiants de l'UFR SVT dans le cadre de leurs études. Cela vise d'une part, à dénoncer le comportement de mépris et d'insouciance de l'administration vis-à-vis de leur plateforme revendicative. Aussi, la grève initiée a pour but selon l'ANEB, de dénoncer les velléités de répression planifiée par les autorités de l'université Joseph Ki-Zerbo et exiger des propositions concrètes à leurs revendications, d'autre part.
Pour les représentants de l'ANEB de l'UFR SVT, les générations qui se sont succédées au sein de leur unité, ont pu constater qu'aucune réforme n'a apporté de solutions aux problèmes posés. Pire, affirment-ils, les conditions de vie des étudiants ont continuer de se détériorer. « En effet, l'UFR compte toujours quatre années académiques : 2022-2023, 2021-2022, 2020-2021 et 2019-2020. Les bacheliers de 2017 inscrits en sciences de la vie et de la terre, par exemple, n'ont toujours pas bouclé la troisième année de licence (L3) », révèle Mamadou Sanou, délégué général de l'ANEB UFR SVT.
Plus de 500 abandons enregistrés
Les taux d'échec et d'abandon atteignent des records inégalés, souligne-t-il. Avant d'affirmer qu'il a été enregistré au premier semestre de l'année pour la promotion BAC 2021, 1 180 étudiants contre 627 au second semestre. Soit 553 étudiants qui ont abandonné la filière entre le premier et le second semestre à cause de l'application du nouveau régime d'études, précise Mamadou Sanou.
À l'université de Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, poursuit-t-il, des étudiants ont été déclarés ajournés pendant qu'ils avaient 15 de moyenne. À l'UFR/SEA de l'UJKZ (université Joseph Ki-Zerbo), c'est toute la promotion de master 1 informatique option système, réseaux et télécommunication qui a été déclarée ajournée alors que les moyennes variaient entre 13,52 et 11,87.
« En lieu et place de satisfaire aux revendications posées, l'administration de l'UFR SVT a décidé d'user de violence en faisant intervenir la police les 13 et 14 avril 2023 sur le campus en violation flagrante des franchises et libertés universitaires pour réprimer les étudiants aux mains nues qui ne demandent que de meilleures conditions pour étudier », déplore-t-il.
Mamadou Sanou relate que dans un esprit de dialogue, la direction de l'ANEB a obtenu deux audiences avec la direction de l'UFR SVT. La persévérance et la détermination des étudiants ont contraint, dit-il, la présidence de l'université Joseph Ki-Zerbo à échanger à plusieurs reprises sans gain de cause, avec les organisations des étudiants, les délégués généraux élus et les 18 délégués de promotion master 1.
Ces audiences d'après lui se sont tenues soit sur la plateforme revendicative de leur corporation soit sur la situation spécifique du master 1. Contre toute attente, renchérit-il, ces rencontres ont servi de cadre pour les autorités administratives de faire du « dilatoire », de proférer des menaces et des intimidations. « Sur toute la ligne, elle manifeste une fuite en avant. Soit elle nie l'évidence, soit elle s'accroche sur des détails inutiles en s'attardant sur la formulation de la revendication, ou elle prétexte que les réponses à nos revendications relèvent de la hiérarchie », confie le délégué général de l'ANEB UFR SVT, Moussa Sanou.
L'ANEB estime que l'administration joue sur le temps pour décourager les étudiants sur la question spécifique du master. « La présidence de l'université Joseph Ki-Zerbo ira plus loin en disant que les devoirs non faits pour question de grèves sont considérés comme traités. Il surfera sur leur argument fétiche notamment que les étudiants sont violents », explique Moussa Sanou.
Les mesures décriées par l'ANEB
Les articles dénoncés par l'ANEB sont tirés de l'arrêté n°2019 073/MESRSI/SG/DGESup portant régime général des études du diplôme de licence, figurant aussi dans l'arrêté n°2019 074 applicable au master.
Les textes concernés sont notamment les articles 15, 26, 29, 30, 33 et 34. Pour ce qui est de l'article 29 : « Toute absence à une évaluation est sanctionnée par la note zéro », l'ANEB estime qu'il aurait visé l'objectivité s'il parlait d'absence injustifiée.
Quant à l'article 30, celui-ci dispose que « Seules peuvent se présenter à l'examen, les étudiants ayant satisfait aux conditions d'assiduité aux séances de travaux dirigés et de travaux pratiques ».
Une probable fermeture de l'université
Pour Mamadou Sanou, la présidence de l'université veut sanctionner à tout prix les dix-huit délégués convoqués en commission interne d'instruction. Elle envisagerait même, pense-t-il, une possible descente policière sur le campus, suivie de la fermeture de l'université.
« Sur cet argument de violence la communauté universitaire est témoin que ce sont les étudiants qui sont victimes de toutes sortes de violences, physiques, verbales, psychologiques et morales. En effet, en plus de faire venir la police pour taper les étudiants certains membres de l'administration comme le directeur adjoint se promènent partout pour dire à qui veut l'entendre qu'ils vont chasser tous les étudiants de master I de l'UFR », fait-il savoir.
« Cette haine a d'ailleurs amené le directeur adjoint en question, à s'armer d'une arme blanche », assure-t-il, à l'occasion de la rencontre de la commission interne d'instruction le 20 avril 2023 pour en découdre avec les étudiants.
Pour rappel, le jeudi 2 mars 2023 les étudiants ont adopté en assemblée générale sous la direction de l'ANEB de l'UFR SVT un programme d'activités assorti d'une plateforme revendicative. Cette plateforme revendicative qui fait la synthèse des problèmes que vivent les étudiants de l'UFR sur le plan académique, infrastructurel, social et sur les libertés a été déposée le 7 mars 2023 à l'administration à la suite d'une marche.
Lire aussi : Burkina/Université Joseph Ki-Zerbo : Les étudiants de l'UFR SVT invitent leurs camarades à redoubler d'ardeur
Hamed NANEMA
Lefaso.net
Le Réseau national des consommateurs du Faso (RENCOF) a tenu, dans la soirée du jeudi 6 juillet 2023 à Ouagadougou, un panel sur le thème : « Droit à l'éducation au Burkina Faso : réalité ou relativité ». Deux anciens ministres, Pr Alkassoum Maïga et Dr Nestorine Sangaré, ont été invité à se prononcer sur le sujet, aux côtés du secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l'éducation, Souleymane Badiel.
Pour planter le décor de ce panel, le vice-président du réseau RENCOF, Abdoul Fataho Bangagné, a justifié le choix du thème du panel. Selon ses explications, lui et ses collaborateurs ont constaté depuis un certain temps que l'école burkinabè est devenue inaccessible aux enfants des pauvres, du fait de l'augmentation non-contrôlée des frais de scolarité et des frais APE (Association des parents d'élèves). C'est pourquoi, dit-il, ce thème a été choisi pour poser le débat entre les acteurs du domaine, en vue d'aboutir à des solutions qui seront utilisées pour faire des plaidoyers auprès des autorités compétentes pour que l'école reste dans sa vocation sociale et qu'il y ait une stabilisation des frais de scolarité et des frais APE.
Pour animer le débat, ce sont les anciens ministres Alkassoum Maïga et Nestorine Sangaré, et le secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l'éducation, Souleymane Badiel, qui ont été conviés.
Prenant la parole, l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, a indiqué que dans ses documents les plus fondamentaux, l'État a pris la décision de dire que l'éducation est un droit pour tous les citoyens de 6 à 16 ans. Mais, regrette le sociologue, la gratuité de l'éducation a été décrétée sans qu'on ne se pose la question de savoir qui va financer tout cela. Pour lui, des activités comme ce panel permettent d'interpeller la force publique et les décideurs par rapport aux engagements pris par l'Etat.
Pour illustrer l'importance de l'éducation, le Pr Maïga a cité les pays d'Asie qui, selon lui, ne se sont pas développés grâce aux ressources matériels, mais plutôt en donnant une éducation de qualité à leurs concitoyens. Cela a permis de faire des habitants de ces pays, des personnes techniquement compétentes qui ont le sens élevé du patriotisme et de l'intégrité.
Manque de vision et d'objectif pour bâtir une éducation de qualité
Le secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l'éducation, Souleymane Badiel, a, en plus des autres aspects historiques, rappelé qu'en matière d'éducation, le Burkina Faso a souscrit aux principes édités par la communauté internationale, et pris des textes au niveau national qui l'obligent à respecter ce droit à l'éducation. Alors que sur le terrain, la réalité est tout autre, parce que plusieurs options politiques faites par l'Etat ont été aux antipodes d'un système éducatif cohérent et de qualité, avec des reformes multiples qui sont malheureusement inopérantes.
Ces options politiques ont eu des conséquences sur tous les aspects du système, notamment les infrastructures éducatives ; les ressources financières, matérielles et humaines. « Tout cela est le résultat d'un manque de vision et d'objectifs à même de bâtir une éducation de qualité capable de booster le développement d'un pays, et surtout accessible à tous. En somme, l'Etat a un rôle régalien dans l'éducation, et du fait de ce rôle, il devrait assurer l'accès de tous les enfants en âge de scolarisation, et leur maintien dans le système éducatif », a résumé le syndicaliste.
L'ancienne ministre de la Femme, Dr Nestorine Sangaré, a aussi fait un petit rappel historique, en montrant que l'école a été introduite par les colonisateurs, et malheureusement jusqu'aujourd'hui, c'est l'école coloniale qui est toujours maintenue. Parce que, justifie-t-elle, on n'est pas encore arrivé à inventer un modèle d'éducation qui soit à la lumière ou basée sur nos propres valeurs, nos propres objectifs. « Et cela était la plus grosse erreur des Etats, parce que l'école introduite par les colonisateurs avait un objectif clair : former une élite de collaborateurs (les valets locaux) prioritairement au service de la métropole, des commis et autres cadres subalternes au service des colonies plus ou moins autonomes, et enfin des cadres moyens pour développer l'économie des Etats indépendants au début des années 60 », a regretté l'ancienne ministre.
YZ
Lefaso.net
Le directeur général de la recherche et de l'innovation, Serge Diabouga, a procédé ce vendredi 7 juillet 2023 à Ouagadougou à l'installation de la directrice des savoirs endogènes, Sylvie Zongo. Nommée le 29 juin 2023, elle est à la tête d'une nouvelle direction qui a été creée en conseil des ministres le 3 mai 2023.
La direction savoirs endogènes est au sein de la Direction générale de la recherche et de l'innovation (DGRI), qui est elle-même une direction générale du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l'innovation.
Les missions de la direction des savoirs endogènes sont de développer des recherches sur les savoirs endogènes par la création d'un cadre de dialogue permanent entre les chercheurs et enseignants-chercheurs et les détenteurs des savoirs endogènes. Elles sont aussi d'identifier les bonnes pratiques des groupes ethniques afin d'améliorer la cohésion sociale et de sauvegarder le patrimoine culturel ; de protéger les savoirs endogènes contre une utilisation inappropriée en mettant l'accent sur le besoin d'un consentement libre, préalable et éclairé et le partage équitable des bénéfices. Cette nouvelle direction doit aussi contribuer à effectuer des choix de développement en phase avec les réalités socioculturelles et assurer la diffusion d'informations pertinentes concernant les savoirs endogènes. Elle a pour mission de favoriser leur intégration dans les projets et programmes de développement et le renforcement des capacités des acteurs en matière de documentation, de diffusion et d'intégration des savoirs endogènes dans le processus du développement.
Le savoir endogène est un système de connaissances spécifiques à une société, à une communauté, à une culture et à un domaine donné, selon la directrice des savoirs endogènes, Sylvie Zongo.
La direction des savoirs endogènes étant une nouvelle direction, il y a beaucoup de choses à faire. A cet effet, madame Zongo demande l'implication de tous ses collaborateurs pour la promotion des valeurs endogènes.
Elle a par ailleurs invité les Burkinabè à ne pas confondre les savoirs endogènes et le « wack ». « Il y a un gros travail de déconstruction que nous avons à faire. Quand on parle de savoirs endogènes, certains pensent automatiquement aux pratiques occultes et mystiques. C'est de travailler à ce que les gens comprennent que le savoir endogène va au-delà de ces choses », dit-elle.
Le directeur général de la recherche et de l'innovation, Serge Diabouga, souhaite que la direction des savoirs endogènes apporte beaucoup dans le domaine de la recherche. « Pendant longtemps, parlant de recherche, beaucoup d'esprits se confinaient à la recherche scientifique. Alors qu'en vérité nos communautés sont porteuses d'un certain nombre de savoirs et de connaissances. Ces connaissances et savoirs ont été auparavant des solutions aux problèmes que nous vivons aujourd'hui », a laissé entendre M. Diabouga.
Pour lui, impliquer désormais les savoirs endogènes dans la recherche va apporter des solutions à certains problèmes que les Burkinabè vivent.
A l'occasion, la nouvelle directrice de la coordination et de contrôle de la recherche scientifique et de l'innovation, Florencia Guigma, a été installée également.
Ses missions sont, entre autres, d'assurer la mise en cohérence, le contrôle et le suivi-évaluation de l'ensemble des activités des structures de recherche scientifique, technologique et d'innovation ainsi que des programmes de recherche et d'innovation.
Elle doit aussi veiller à l'application des dispositions législatives et réglementaires en matière de recherche scientifique, technologique et d'innovation au Burkina Faso et veiller au respect des normes d'assurance qualité au plan national et international en matière de recherche et d'innovation. Madame Guigma a exhorté ses collaborateurs à se donner la main pour l'atteinte des objectifs fixés.
Rama Diallo
Lefaso.net
Engagé dans un combat sans merci contre l'hydre terroriste à l'instar de ses voisins comme le Burkina Faso et le Niger, le Mali a remis en liberté deux membres de la branche sahélienne du groupe jihadiste Etat islamique. C'est du moins l'information relayée par RFI et VOA Afrique, dans leurs publications en date du 8 juillet 2023.
Oumeya Ould Albakaye et Dadi Ould Cheghoub, voilà le nom des deux prisonniers du groupe islamique relâchés par les autorités maliennes. Selon VOA Afrique, ces derniers ont été ramenés par avion de Bamako à la région de Gao (Nord).
Le premier en la personne de Oumeya Ould Albakaye, était un expert en explosifs, toujours selon la même source. "Il avait été arrêté par la force française Barkhane en juin 2022 avant d'être remis aux autorités maliennes de transition. Il était le chef de la branche sahélienne de l'EI dans le Gourma malien et dans l'Oudalan burkinabè. Son nom avait même circulé parmi les successeurs potentiel d'Adnan Abou Walid Al Sahraoui, émir du groupe, tué par l'armée française", peut-on lire sur RFI.
"Fadi Ould Cheghoub lui, plus connu sous le nom d'Abou Dardar, avait également été arrêté par Barkhane, en juin 2021. C'était même sa seconde arrestation, puisqu'Abou Dardar faisait partie des prisonniers libérés en échange des otages Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé, en octobre 2020", révèle le même site.
Selon les sources sus-citées, l'idée derrière cette libération d'otages serait l'obtention d'une trêve devant permettre aux autorités, d'une part, de mener leurs activités, principalement celles électorales. D'autre part, de redéployer des militaires dans le nord-est du Mali.
En rappel, l'arrivée au pouvoir des militaires avec à leur tête le colonel Assimi Goïta a pour but principal de rétablir la paix, dans un Mali occupé en partie par les groupes armés et où la guerre dure maintenant depuis plus de dix ans.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Sources : RFI, VOA AFRIQUE
AVIS D'APPELS D'OFFRES POUR LE RECRUTEMENT D'UN-E CONSULTANT-E INDIVIDUEL-LE EN VUE D'UNE ASSISTANCE EN COMMUNICATION POUR LE PROGRAMME GOUVERNANCE INCLUSIVE ET CITOYENNETE ACTIVE ET RESPONSABLE (GICAR)
Diakonia est une organisation de développement travaillant de concert avec les partenaires locaux pour une société juste et équitable à l'abri de la pauvreté. Diakonia reste convaincue que les acteurs locaux dès lors qu'ils en ont les capacités, induisent des changements durables suivant des méthodes qu'ils s'approprient. Diakonia leur offre une trame d'incubation à travers ses principes de good partnership/donorship afin de changer « leur monde ». Au cœur de cette vocation se trouve la stratégie de changement de l'organisation qui repose sur une approche basée sur les droits, qui incarne la vision de Diakonia de la manière dont le changement se produit.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Gouvernance Inclusive et Citoyenneté Active et Responsable (GICAR), Diakonia souhaite mettre en place une communication pertinente et efficace tenant compte des résultats attendus, du contexte et des enjeux du moment
Diakonia lance donc un appel d'offres pour LE RECRUTEMENT D'UN-E CONSULTANT-E INDIVIDUEL-LE EN VUE D'UNE ASSISTANCE EN COMMUNICATION.
La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension, être en règle vis-à-vis de Diakonia.
Les soumissionnaires éligibles intéressés peuvent obtenir les termes de référence uniquement sur le site web https://gicar.org à la section AVIS & ANNONCES.
Les offres doivent nous parvenir au plus tard le 08 août 2023 à 12h00 par mail à burkina@diakonia.se avec copie à thomas.ouedraogo@diakonia.se. Tout dossier soumis après le délai indiqué ne sera pas analysé.
Diakonia se réserve le droit de clore le processus à tout moment.
Ouagadougou, le 07 juillet 2023
La Directrice Pays
Nadine BONKOUNGOU/ KONE
Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de de l'ouverture d'une session de formation certifiante en ligne en Conseil, Études et Recherche en gestion
Objectif
Formation pratique par la recherche, ce certificat vise à développer les capacités et compétences des auditeurs à mener, de façon autonome, des travaux de recherche de type académique ou à délivrer des prestations d'étude et de conseil en sciences de gestion.
Public cible
Consultants ou futurs consultants, Analyste et chargés d'études, Enseignants chercheurs ; Managers ; Dirigeants, Étudiants, Etc.
Organisation de la formation
Le certificat est organisé en 6 modules de 150 au total et se déroule en ligne à partir de notre propre plateforme de formation à distance. Le contenu indicatif de la formation est le suivant :
Fondamentaux en Sciences de gestion
Conduite d'un projet de recherche
Méthodologie quantitative
Méthodologie qualitative
Métier de consultant : démarches, outils et méthodes
Soumission et exécution Projet de recherche/ Projet d'études/ Mission de conseil
Équipe de Formateurs
La formation est coordonnée par les Professeurs Lirassê AKOUWERABOU et Mamadou TOE, Maitres de conférences en Sciences de gestion, Enseignants-chercheurs
L'équipe de formateurs est constituée d'enseignants chercheurs et de consultants internationaux du Burkina Faso, Togo, Sénégal, Canada et Cameroun
Calendrier de la session
Inscription : jusqu'au 15 juillet 2023
Période de cours : soir et week-end
Début des cours : 24 juillet 2023
Conditions de recrutement
Le certificat est ouvert aux candidats ayant le niveau BAC + 2 au moins. Il est délivré aux candidats ayant validés les modules avec une moyenne générale de 12 au moins.
Coût de la formation
Pour cette session, le coût de la formation est exceptionnellement fixé à :
450 000 f cfa pour les candidatures individuelles
500 000 f cfa pour les candidatures institutionnelles
Nb : les frais de formation pour les candidats individuels sont payables en 3 tranches
Inscription
Le formulaire de candidatures est disponible à travers le lien suivant
https://forms.gle/JD9VCM11c3KymQAU9
Pour plus d'information sur nos offres de formation, Merci de visiter notre site Web
www.lecagei.com
Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com
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« Nul ne disparaît tant que son souvenir reste vivace dans notre mémoire »
Les grandes Familles HEMA et KONE à Soubakagniédougou, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Abidjan, Dakar, Bamako, Canada, Etats Unis,
Les Familles alliées : PARE, OUATTARA, TRAORE, THIAKANE, SANOU, ROUAMBA, NANA, BADOUM, GUIRA CISSE, YIGO, YERBANGA et BELEMLILGA
La veuve HEMA-PARE Fatimata,
Les enfants : Sakinatou, Walid, Lassina, Nouredine
Et
Les petits-enfants
Très touchés par les nombreuses marques de solidarité, de sympathie, d'amitié et de réconfort que vous leur avez témoignés lors du rappel à Dieu le jeudi 8 juin 2023 à Ouagadougou suivi de l'inhumation le samedi 10 juin 2023 de leur frère, époux, père, grand-père, oncle et beau-père,
HEMA Mamadou Koné,
Précédemment policier à la retraite à Ouagadougou au secteur 25.
Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.
Que le tout puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.
Par ailleurs, la famille informe que les cérémonies du 40e jour pour le repos de son âme auront lieu le dimanche 16 juillet 2023 à son domicile face au terrain de l'ASECNA à Ouagadougou au secteur 25 à 8 heures.
Qu'Allah Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux l'accueille dans le sein de sa Miséricorde.
Union de prières !!!
Sa majesté le Larlé Naba Tigré à Ouagadougou ;
Le Tengsoba de Saalé ;
Le Doyen Koudaogho Abel ZEMBA à Saalé ;
Les grandes familles SAWADOGO, ZEMBA, TAPSOBA, COMPAORE, KABORE, OUEDRAOGO, SAMNE, ZABRE, BOUGMA et OUYIA à Ouagadougou, Saalé, Pabré, Sa, Bobo-Dioulasso, Léo, Dakar, Côte d'ivoire, Belgique, France et aux Etats-Unis ;
Le Professeur COMPAORE Prosper à Ouagadougou et son épouse ;
Monsieur COMPAORE Julien et ses frères et sœurs à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et en Italie ;
Monsieur SAWADOGO Paul fondateur du Lycée LPLIC à Bobo-Dioulasso et son épouse ;
La grande famille de feu ILBOUDO Aloyïs à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire ;
La grande famille de feu COMPAORE Henri à Ouagadougou et en Côte d'Ivoire.
Les familles alliées et amies :
KABORE, ZABSONRE, SANKARA, DIABRI, TRABOULGA, SAWADOGO, BAMBARA, KALOUBOUE, COMPAORE, KONVELBO, ILBOUDO, OUEDRAOGO, SANFO, ZOUNGRANA et SANON.
Les enfants :
Paul SAWADOGO, cheminot à la retraite à Bobo et son épouse ;
Emmanuel SAWADOGO, Conseiller du Président du Groupe CORIS et son épouse ;
La veuve Jacqueline KABORE née SAVADOGO, comptable de l'ex Air Afrique à la retraite à Abidjan ;
Béatrice KABORE née SAVADOGO, Assistante de Direction à l'ASCAD à Abidjan et son époux ;
Rosalie DIABRI née SAWADOGO, Contrôleur au CENOU-UPB Bobo à la retraite et son époux ;
Clovis SAWADOGO chauffagiste en Belgique et son épouse ;
Eric SAWADOGO employé en Belgique et son épouse ;
Les petits enfants et arrières petits-enfants ont la très profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de Madame SAWADOGO / TAPSOBA Marie Jeanne, dite ‘'DIAMANT L'OR'' le jeudi 06 juillet 2023 à l'hôpital Sourou SANOU de Bobo-Dioulasso.
1929 - 2023
Les obsèques se dérouleront selon le programme suivant :*
Lundi 10 juillet 2023
10h : Transfert du corps de la morgue de l'hôpital Souro SANOU de Bobo-Dioulasso au domicile familial sis à Niénéta, à proximité de l'abattoir de Bobo-Dioulasso ;
19h : veillée de prières au domicile familial.
Mardi 11 juillet 2023
08h : Levée du corps au domicile familial ;
09h : Messe à la paroisse Notre Dame du Cénacle de Niénéta, suivie de l'inhumation au domicile familial.
« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. »
2 Timothée 4:7
“Une personne chère ne nous quitte jamais…Elle vit au plus profond de notre cœur et pour la revoir, il suffit de fermer les yeux “.
Les grandes familles ZONGO et KABORE à Laye, Barma, Bassinko, Ouagadougou.
Le doyen Kabore Idrissa à Bassinko
Le Rasamb-Naaba de Barma
Zongo Léon, Pascal
Les grandes familles SAWADOGO, KABORE, SONDO à Soala, Ouagadougou…
Le vieux Sawadogo Tinga Jean Paul et son épouse Angèle à Nonsin, ses frères, sœurs et enfants.
Le veuf Zongo jean baptiste, ses frères et sœurs.
Les enfants : Paule Ornela, Alexia Carmelle, Yanick Baptiste, Aude Hilarie, Paling-wendé Janice.
Vous réitèrent leurs sincères remerciements pour vos nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié à eux exprimés lors du rappel à Dieu de leur fille, sœur, épouse, belle-fille, mère :
Madame ZONGO/SAWADOGO KOUMBOU ANGELIQUE
Précédemment comptable à la société Elikan Petroleum, arrachée à leur affection le 11 juillet 2022 dans sa 41e année.
Les remerciements vont aux voisins du quartier, à la CCB Saint Joseph de Bassinko, à Monsieur le curée de la paroisse Saint jean Marie Vianney de Tampouy et son équipe, aux collègues des différents services, aux amis et promotionnaires, au Président fondateur du groupe Elikan petroleum M. Bouda R. Victor, à Monsieur L'Inspecteur chef de la circonscription d'éducation de base de Ouaga 9.
En ce douloureux anniversaire la famille vous prie de vous unir en prière selon le programme de messes ci-après :
Dimanche 9 juillet
7H : Eglise Notre Dame de Kologh Naaba
9H : Basilique Notre Dame de Yagma
9H : Eglise St Jean Marie Vianney de Tampouy
11H : Cathédrale de Ouagadougou
Mardi 11 juillet
5H 45 : Eglise Notre Dame de Kologh Naaba
18H : St Jean Marie Vianney de Tampouy
18H : Eglise st Pierre de Gounghin
Mercredi 12 juillet 5H 45 : Eglise Notre Dame de Kologh Naaba
Jeudi 13 juillet 18H : Eglise St Jean Marie Vianney
Dimanche 16 juillet
7H : Eglise Kologh Naaba
8H : Eglise St Jean-Baptiste de Bassinko
9H : St jean Marie Vianney
9H : Basilique Notre Dame de Yagma
Que par la Miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix.
La délégation spéciale de l'arrondissement 1 de Ouagadougou a lancé, ce samedi 8 juillet 2023 sur le terrain « Camp fonctionnaire », l'opération « quartiers propres », autour du thème « La salubrité de nos quartiers, un acte éco-citoyen qui nous engage tous ». Le lancement officiel a été acté par le coup de balai du ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro, qui officiait en tant que patron de la cérémonie. Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho était le président d'honneur, et le P-DG du Groupe Eco-oil, El Hadj Moussa Kouanda, le parrain.
L'arrondissement n°1 de la commune de Ouagadougou s'étend sur une superficie de 20,979 km2. Selon l'Institut national de statistique et de la démographie, sa population était estimée en 2022 à 233 546 habitants, avec une forte présence de ressortissants de pays voisins. Le nombre de cette population traduit une forte urbanisation qui a eu pour corollaire des difficultés en matière de gestion des déchets tant liquides que solides, et une dégradation progressive du cadre de vie des ménages.
Partant de ce constat, la délégation spéciale a décidé d'entreprendre des actions en faveur de l'assainissement. C'est ainsi qu'elle a initié le projet « opération quartiers propres ». « Cette opération se veut un engagement patriotique, un coup de pouce aux efforts déjà fournis pour l'assainissement de notre arrondissement par les différentes autorités, notamment les exécutifs qui nous ont précédé à qui je rends un vibrant hommage », a déclaré le président de la délégation spéciale de l'arrondissement n°1 de Ouagadougou, Wend-yam René Koanda.
Officiellement lancé ce samedi 8 juillet 2023 sur le terrain « Camp fonctionnaire », en présence des responsables administratifs, religieux et coutumiers et des partenaires, ce projet dont l'objectif principal est de contribuer à améliorer la qualité du cadre de vie de la population des six secteurs de l'arrondissement, s'articule autour de trois axes stratégiques, selon M. Koanda : « D'abord, sensibiliser la population sur son rôle dans la protection de l'environnement et de l'hygiène à travers la formation et des activités socio-éducatives. Ensuite, améliorer le système de gestion des déchets solides en dotant les ménages vulnérables ainsi que les lieux publics de poubelles et de bacs à ordures, et organiser le concours du secteur et de l'école le plus propre. Enfin, améliorer le système de gestion des déchets liquides en installant des latrines mobiles dans les lieux publics, en réhabilitant des toilettes au profit des ménages vulnérables, en réalisant des points de lavage de mains dans les écoles publiques et le curage de 10 000 mètres linéaires de caniveaux ».
Profitant de l'occasion, le président de la délégation spéciale de l'arrondissement n°1 a témoigné sa gratitude aux partenaires qui se sont déjà engagés à leurs côtés en décidant de prendre en charge la réalisation de certaines activités du projet. Il cité Sunu Assurance qui s'est engagée à prendre en charge la confection de bacs à ordures et à accompagner la réalisation du concours de l'école la plus propre ; Eco-oil qui prend en charge la confection de poubelles au profit de 21 écoles primaires de l'arrondissement ; et la « Maison bel jour » qui s'engage à la confection de latrines publiques aux abords des grandes voies. Le président de la délégation spéciale a associé à ses remerciements le ministère de l'Environnement et la commune de Ouagadougou pour l'accompagnement technique. M. Kouanda a, pour terminer, invité les potentiels partenaires et toutes les bonnes volontés à accompagner la mise en œuvre du projet, au grand bonheur des populations.
Chaque personne individuellement a sa partition à jouer dans la réussite de cette initiative. C'est pourquoi le parrain, le P-DG d'Eco-oil, à travers la voix de sa représentante, a lancé cet appel à l'endroit des premiers bénéficiaires : « A toute la population de l'arrondissement n°1, la salubrité de nos quartiers repose sur votre disposition d'esprit à opérer un changement radical dans vos comportements et actes de tous les jours, à travers l'appropriation de ce projet qui sera bénéfique pour tous. Aidez la délégation spéciale à vous aider ».
Un avis partagé par le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou. Des dires de Maurice Konaté, le combat incombe à tous, et le défi à relever doit concerner toute la population de la ville de Ouagadougou. « J'encourage les bénéficiaires du projet à œuvrer pour faire de leur arrondissement un espace sain où il faut bon vivre. J'exhorte également les autres arrondissements à vous emboiter le pas car c'est le moment pour nous de poser des actes audacieux afin de laisser aux générations à venir un signal fort pour un changement radical de comportement en matière d'assainissement », a-t-il plaidé. Tout en louant l'initiative, El hadj Moussa Kouanda a pris l'engagement de doter toutes les écoles primaires et publiques de l'arrondissement en poubelles afin d'amener les enfants à adopter des actes éco-citoyens dès le bas-âge.
Après avoir donné le ton, le ministre de l'Environnement, Roger Baro, a salué cette démarche qui entre en droite ligne de la vision de son département. « Nous venons de lancer, il y a une semaine à Ziniaré, la semaine nationale de la salubrité. C'était pour donner le signal pour que chaque acteur, chaque corps organisé puisse prendre le relais. L'arrondissement n°1 a entendu l'appel et nous a devancés en organisant l'opération quartiers propres. L'arrondissement n°1, c'est le premier arrondissement de la commune de Ouagadougou. Donc, il est bon que ce genre de message commence au centre pour contaminer les autres arrondissements. Donc, c'est un honneur pour nous et nous sommes rassurés que l'appel du gouvernement pour rendre le cadre de vie propre a été entendu par les collectivités. Ce qui se matérialise par la présente cérémonie », s'est réjoui le ministre. Puis de préciser : « Ce n'est pas seulement une cérémonie. Ce sont des activités de terrain qui doivent avoir des résultats ». Et d'appeler les hommes de médias à faire la veille citoyenne à la suite des engagements pris ce matin.
Cette cérémonie a été également marquée par la remise de matériels composés, entre autres, de brouettes, de pelles et de bacs à ordures.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
La finale de la coupe du directeur général de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) s'est disputée ce samedi 8 juillet 2023, sur le terrain de ladite école. Elle a été remportée par l'équipe composée d'étudiants en cadastre. Cette activité sportive entre dans le cadre des 96 heures du financier, qui se tiennent cette année sous le thème : « Le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique ».
C'est sans surprise que l'équipe composée d'étudiants en cadastre est venue à bout de l'équipe de la première année du 2e groupe (A1 G2). En effet, l'équipe vainqueur a dominé le match de bout en bout. Les buts ont été marqués à la seconde mi-temps par Aboubacar Sawadogo alias Lukaku et Léopold Koama. En plus d'être le meilleur buteur, Lukaku a été désigné meilleur joueur de la coupe du directeur général de l'ENAREF. Il repart avec 65 000 francs en plus des prix spéciaux qu'il a reçus. Son équipe, quant à elle, empoche la somme de 100 000 francs CFA en plus du trophée. Le deuxième se console avec 75 000 francs CFA.
« On a assisté à un très beau match, un match de très belle facture, bien animé et très enthousiaste. Les jeunes gens se sont en tout cas donnés. Nous avons pu constater qu'il y avait du talent à l'ENAREF. Au-delà des formations, il y a des sportifs de haut niveau. Bravo à l'équipe vainqueur », s'est réjoui le promoteur de la coupe, Adama Badolo. En initiant cette compétition, qui est devenu une tradition à l'ENAREF, le directeur général veut favoriser cohésion entre les élèves qui viennent de d'horizons divers.
Pour le parrain de l'événement, le directeur général du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs, le capitaine Karim Souabou, représenté par Christophe Guissé, ce sont ces types d'évènements qui permettent de décrisper l'atmosphère, de décrisper les tensions, au regard du contexte national. De sa conviction, la modernité et la tradition ne s'opposent pas, ne sont pas en conflit et ne le seront jamais. « Cette activité contribue à la cohésion nationale, au brassage culturel et à la promotion du sport et des loisirs. Je profite de cette occasion pour lancer un appel à tous les fils et filles du pays, au renforcement de nos valeurs sociales et culturelles, et au vivre-ensemble ; des valeurs incontournables pour la victoire sur les forces du mal », a-t-il lancé à l'endroit de ses filleuls.
Le délégué général des élèves, Jacques B. Ouédraogo, a indiqué que cet évènement constitue l'aboutissement d'un travail collectif entre l'administration et le bureau des élèves. La compétition, a-t-il reconnu, offre l'occasion de partager les expériences footballistiques en transcendant nos différences ethniques, religieuses et politiques.
Il faut rappeler que la coupe du directeur de l'ENAREF entre dans le cadre des 96 heures du financier, organisées tous les ans. Pour cette édition 2023, le top de départ des activités a été donné le vendredi 7 juillet 2023 sous le thème : « Le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique ».
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Sa Majesté Le Mogho Naba Baongo, la grande famille DERMÉ à Niongsin (Ouagadougou), la famille TOURÉ à Ragambin (Ouagadougou), Monsieur Issaka DERMÉ, Conseiller des Affaires Économiques à la retraite, domicilié à Ouagadougou au secteur 52 quartier Patte d'Oie.
La grande famille DIATTO à Kélindou, Ouagadougou et Diapaga.
Les familles ZIZIEN, NADIE et BASSAVET à Sadon, Léo, Boura et Ouagadougou.
Les familles alliées et amies.
Les enfants : Salimata, Jalal, Rachid et Latif,
Le petit fils : Dylan.
Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur épouse, mère, belle-sœur, fille, sœur, tante et grand-mère.
Madame DERMÉ née NAMOULNIARA DIATTO Marie Hortense Professeur d'histoire et de géographie, Fondatrice du Complexe Scolaire l'Aurore (C.S.A).
Décès survenu le mardi 27 juin 2023 à Paris.
Programme des obsèques :
Vendredi 07/07/2023
22h00 : Arrivée de la dépouille mortelle à l'aéroport international de Ouagadougou.
Dimanche 09/07/2023
15h00 : Levée du Corps à la Morgue du CHU Bogodogo.. 20h00 : Veillée de prière au domicile familial sis à la Patte d'Oie. Lundi 10/07/2023
08h00 : Absoute à l'église Notre-Dame des Apôtres de la Patte d'Oie suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Gounghin. Paix à son âme.
L'initiative pour la coopération économique et financière Burkina-BRICS (ICEF-Burkina/BRICS) a animé une conférence presse, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. L'objectif était pour les organisateurs de présenter ICEF-Burkina/BRICS et subséquemment de donner leur lecture sur l'accord du gouvernement de la Transition avec les BRICS et sur l'actualité socio-politique nationale.
« Le Burkina Faso, sous la gouvernance de la Transition actuelle, mène, à notre sens, une politique salutaire sur le plan économique et financier. Cet élan mérite d'être soutenu et encouragé de façon sincère et honnête, car c'est une véritable politique de souveraineté économique et financière comme le voulait le président Thomas Isidore Sankara. La coopération de notre pays avec les BRICS et le lancement de l'APEC (Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire) sont des projets courageux, réfléchis et même historiques pour notre peuple dans sa quête de solutions endogènes contre la pauvreté et le grand banditisme. Comme l'a si bien exprimé le président Ibrahim Traoré dans son discours à la cérémonie de lancement de l'APEC : " L'avenir du Burkina, c'est nous qui devons l'inventer et l'entretenir" », ont posé les responsables de l'organisation, ICEF-Burkina/BRICS, à travers la déclaration liminaire lue par le secrétaire général, Issaka Ouédraogo.
C'est dans cet esprit donc, qu'ils ont loué la perspective d'ouverture au Burkina d'une représentation de l'Alliance internationale des BRICS, dans l'actualité de laquelle, le président de la Transition a reçu des représentants et envoyé en fin mai et début juin 2023. Et pour l'occasion également, le président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, a été décoré de la médaille des BRICS pour son combat pour la souveraineté du Burkina.
« Les domaines de coopération envisagés vont concerner entre autres, le développement économique, humanitaire et culturel », précisent-ils.
Les responsables de l'ICEF-Burkina/BRICS se disent persuadés que la coopération financière et économique avec les BRICS permettra au pays de garantir non seulement le développement durable et conséquent pour les populations, mais également d'apporter une réponse efficace aux politiques néo-libérales des institutions de Bretton Woods « dont l'impact continue d'appauvrir nos pays ».
« L'ICEF-Burkina/BRICS salue et encourage le gouvernement à continuer dans cet élan patriotique de lutte acharnée vers notre souveraineté et la recherche des solutions endogènes à nos difficultés », exhortent les responsables de l'organisation, née en janvier 2023 et qui se veut une force de propositions pour la souveraineté nationale et l'épanouissement des populations.
Lefaso.net